NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
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Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
"RDC: suspension des négociations entre le M23 et Kinshasa, l'ONU garde espoir
° http://www.izf.net/actualite-a-la-une-afrique?content=urn.newsml.afp.com.20131021.aa02bfa6.d1de.4950.9260.06ea16e00817.html
Kinshasa (AFP) - Les discussions de paix entre le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et les rebelles du M23 sont suspendues, mais la communauté internationale gardait l'espoir lundi d'un accord rapide qui éviterait un nouvel embrasement dans l'est du pays.
"Les négociations sont suspendues", a indiqué à l'AFP le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende. Roger Lumbala, délégué du M23 à Kampala, a lui parlé d'un "blocage", indiquant que les rebelles étaient prêts à reprendre le dialogue se déroulant sous la médiation de l'Ouganda.
Le porte-parole du gouvernement a indiqué que le ministre des Affaires étrangères congolais Raymond Tshibanda et les aides qui étaient revenus mardi dans la capitale ougandaise pour négocier étaient rentrés à Kinshasa, mais que ce retour n'était "pas définitif".
Les deux parties s'accusent mutuellement d'être responsables des derniers blocages mais maintiennent une délégation à Kampala.
De ce qui a pu transparaître, la principale pomme de discorde a trait à l'amnistie à accorder aux rebelles et à leur incorporation éventuelle dans l'armée congolaise.
Soutenu par la communauté internationale, Kinshasa refuse d'accorder l'amnistie à quelque 80 dirigeants du Mouvement du 23 mars (M23), et s'oppose à ce que ces hommes puissent faire de nouveau partie des Forces armées de la RDC (FARDC).
L'ONU et les envoyés spéciaux de la communauté internationale (Etats-Unis, Union Européenne et Union africaine) ont publié un communiqué exhortant les deux parties "à faire preuve d'une retenue maximale sur le terrain pour permettre la conclusion de leur dialogue".
S'inquiétant de "l'instabilité de la région", ils espèrent néanmoins "des progrès supplémentaires [...] dans les jours qui viennent sur les questions importantes en suspens".
Louant les "efforts de bonne foi du gouvernement de la République démocratique du Congo pour négocier un accord", ils exhortent une nouvelle fois "fermement le M23 à cesser immédiatement toute forme de violence" et à "se dissoudre immédiatement et définitivement".
Les négociations de Kampala avaient repris le 10 septembre après plusieurs mois d'arrêt, sous la pression des chefs d'Etat de la région des Grands Lacs. Elles étaient censées durer deux semaines.
Affaibli depuis la dernière offensive conjointe de l'armée congolaise et des Casques bleus fin août, le M23 contrôle une zone de quelque 700 kilomètres carrés adossée aux frontières du Rwanda et de l'Ouganda, dans l'est de la RDC.
Parti en avril 2012 d'une mutinerie d'anciens rebelles intégrés dans l'armée congolaise, le M23 demande la pleine application de l'accord ayant régi leur incorporation dans l'armée en 2009, et défend plus généralement les droits des populations congolaises rwandophones, essentiellement tutsi.
L'ONU et Kinshasa accusent régulièrement le Rwanda et l'Ouganda de soutenir le M23, ce que ces deux voisins de la RDC démentent.
Face au blocage des négociations, perceptible depuis plusieurs semaines, pour ne pas dire depuis le début, le gouvernement congolais a répété à de nombreuses reprises qu'il n'avait pas demandé à reprendre les discussions. Estimant avoir "fait [sa] part", il dit être prêt à poursuivre son action par des moyens militaires si la diplomatie échoue.
La société civile de la province du Nord-Kivu, où sévit le M23, s'inquiète régulièrement d'un renforcement, réel ou supposé, du mouvement rebelle.
Le chef de la Mission de l'ONU en RDC (Monusco), qui était encore à Kampala dimanche, devait faire un rapport à 14h00 GMT via vidéoconférence au Conseil de sécurité des Nations unies sur la situation dans le pays, depuis Entebbe, ville ougandaise à une heure de route de Kampala. On ignorait à la mi-journée s'il prévoyait de retourner ensuite dans la capitale ougandaise."
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-inquiete-lonu-presse-pour-un-accord-rapide-avec-le-m23-kampala
"RDC: "inquiète", l'ONU presse pour un accord rapide avec le M23
° http://www.lalibre.be/actu/international/rdc-inquiete-l-onu-presse-pour-un-accord-rapide-avec-le-m23-5264cdc235703abc1e2cf117
INTERNATIONAL Les envoyés spéciaux de la communauté internationale "s'inquiètent de l'instabilité de la région.
L'ONU, "inquiète de l'instabilité" régnant dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), exhorte Kinshasa et les rebelles du M23 à conclure rapidement leurs négociations de paix par un accord, selon un communiqué publié lundi.
Les envoyés spéciaux de la communauté internationale "s'inquiètent de l'instabilité de la région et espèrent que des progrès supplémentaires peuvent être faits dans les jours qui viennent sur les questions importantes en suspens", indique ce communiqué de la Mission des Nations unies en RDC (Monusco), à propos des tractations en cours entre les deux parties à Kampala (Ouganda).
Les envoyés spéciaux "mettent en garde contre tout acte de provocation et exhortent les parties à faire preuve d'une retenue maximale sur le terrain pour permettre la conclusion de leur dialogue", ajoute le texte.(...)"
"POURPARLERS DE KAMPALA : FORTES PRESSIONS SUR KINSHASA
° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=3566:pourparlers-de-kampala-fortes-pressions-sur-kinshasa&catid=85:a-la-une&Itemid=472&lang=en
L’incertitude continue à planer sur la signature de l’accord qui se discute actuellement à Kampala. Entre les deux parties, à savoir Kinshasa et le M23, des divergences de taille persistent. Le gouvernement se montre intransigeant. D’où, la grande mobilisation qui a gagné les rangs de la communauté internationale qui intensifie ses pressions sur Kinshasa, dans l’espoir de l’amener à mettre un peu d’eau dans son vin.
Les négociations de Kampala sont passées à la vitesse supérieure. La communauté internationale, spécialement l’Onu qui parraine ces pourparlers, tient à la signature d’un accord dans les tout prochains jours. Mais, entre les principaux protagonistes à la crise dans l’Est de la RDC, les violons sont loin de s’accorder.(...)"
"(...)Le Phare titre « Kinshasa-M23 : ‘avancées’ ou ‘rapprochements’ ».
Ce quotidien note que depuis le mercredi 16 octobre 2013, Mary Robinson, Envoyée spéciale des l’Onu pour les Grands Lacs, Martin Kobler, Représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en RDC, Russ Feingold, envoyé spécial des Usa dans les Grands Lacs, les émissaires de l’Union européenne et de l’Union africaine, en synergie avec le facilitateur ougandais Crispus Kiyonga, ne ménagent aucun effort pour amener Kinshasa et le M23 à signer un compromis politique et militaire.
Alors que dans le camp rebelle, son chef politique Bertrand Bisimwa se réjouit de « grandes avancées » enregistrées ces jours-ci dans les négociations de Kampala, le gouvernement congolais fait entendre un autre son de cloche. Selon Lambert Mende, porte-parole du gouvernement et ministre des Médias, chargé des Relations avec le Parlement et l’initiation à la Nouvelle citoyenneté, il s’agit plutôt de « rapprochements ».(...)"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=195925&Actualiteit=selected
"Pourparlers de Kampala: le Gouvernement congolais s’oppose au partage de pouvoir
(L'Avenir Quotidien 21/10/2013 - 08:05)"
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/pourparlers-de-kampala-le-gouvernement-congolais-soppose-au-partage-de-pouvoir
"La présidente de la Commission de l’UA en visite en RDC
° http://www.rfi.fr/afrique/20131021-rdc-dlamani-zuma-visite-presidente-commission-ua-
Nkosazana Dlamini-Zuma, la présidente de la commission de l'Union africaine (UA), est à Kinshasa pour une visite de trois jours. Un voyage officiel destiné à donner un coup de fouet aux efforts de pacification dans l'est de la République démocratique du Congo.
L’opinion attend avec impatience les décisions importantes promises par le président Joseph Kabila. Les oreilles sont également tendues vers Kampala, où les négociations ont été suspendues, mais où l’espoir d’un compromis de paix pour l’est du pays reste présent.
Nkosazana Dlamini-Zuma, la présidente de la Commission de l’Union africaine, a choisi donc ce moment pour séjourner en République démocratique du Congo. Et à son arrivée elle a salué les efforts déployés par le gouvernement congolais, dans le cadre de la recherche de la paix. Elle s’est également engagée à travailler pour le retour de la paix dans le Kivu.
Tournée politique
Durant son séjour, madame Zuma aura des entretiens avec le chef de l’Etat et le Premier ministre Augustin Matata Ponyo. Elle devra aussi rencontrer les présidents des deux chambres du Parlement.
Mercredi, elle sera conviée à l’adresse du chef de l’Etat devant le Congrès, un discours qui devra fixer les Congolais sur la position de Joseph Kabila face aux recommandations des concertations nationales. Ce forum avait été convoqué dans l’espoir de trouver une cohésion nationale, en vue d’endiguer toutes les menaces de déstabilisation du pays"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20131021112505/rwanda-rdc-ouganda-kampala-rdc-rdc-les-negociations-de-kampala-entre-le-m23-et-kinshasa-sont-suspendues.html
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20131021083916/rwanda-rdc-ouganda-kampalardc-vers-un-echec-des-negociations-de-kampala-avec-le-m23-selon-un-responsable-congolais.html
° http://www.lalibre.be/actu/international/congo-echec-des-negociations-avec-le-m23-52644fe935706d5e9e8d490e
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-suspension-des-negociations-entre-kinshasa-et-le-m23-gouvernement-et-rebelles
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
E SIMBI TE
ECHEC TOTAL
Malgré une forte présence des "puissances" UA avec l´ex épouse de Zuma, Feingold pour les USA, un representant de l´UE, deux de l´ONU avec M Robinson et Kobler... ECHEC
Il faut faire une lecture intensive et...intelligente pour decouvrir les cause de l´echec.... La présence du ministre des AE Tshibanda a cassée les dents á des gens comme M Robison qui s´est retrouvée semble-t-il devant une determination sans faille de la delegation congolaise
Lumbala et Abindi se retrouvent dans la liste des leaders du M23 qui doivent-être deferés devant la justice:girlscream: Une des causes de l´echec, ce que Lumbala demande un poste international..c´est á dire dans les missions diplomatiques de la RDC ou comme "fonctionaire international" pour la RDC:nonono: A zui eloko moko te, la justice l´attend:inlove:
PIRE QUE TOUT
Avec la complicité de M Robinson, le M23 exige tout simplement que la RDC use de sa "souveraineté" pour faire lever les sanctions de l´ONU et des USA contre....le Rwanda et le M23
Refus de Tshibanda tout simplement, ce que le Congo insisite que les resolutions de l´ONU soient appliquées...et toutes les sanctions afin de faire cesser l´impunité
KOBLER EN ROUTE POUR L´ONU
Kobler de la MONUSCO est en route pour New York afin de faire un rapport au SG..et au Conseil de Sécurité afin de prendre les ordres.. Guerre ou negociations? Face á la determination des congolais qui refusent d´accorder l´impunité, d´accorder la gestion de Rusthuru au M23, des postes internationaux ou tout simplement une sorte de "partage de pouvoir", on avance vers la guerre..á moins que les USA puissent utiliser ses muscles pour obtenir une dissolution et un désarmement sans guerre...
Sur le terrain, le M23 planifie la resistance face á une offensive inévitable de l´armée congolaise et de la "Brigade Africaine"..
WAIT AND SEE
ECHEC TOTAL
Malgré une forte présence des "puissances" UA avec l´ex épouse de Zuma, Feingold pour les USA, un representant de l´UE, deux de l´ONU avec M Robinson et Kobler... ECHEC
Il faut faire une lecture intensive et...intelligente pour decouvrir les cause de l´echec.... La présence du ministre des AE Tshibanda a cassée les dents á des gens comme M Robison qui s´est retrouvée semble-t-il devant une determination sans faille de la delegation congolaise
Lumbala et Abindi se retrouvent dans la liste des leaders du M23 qui doivent-être deferés devant la justice:girlscream: Une des causes de l´echec, ce que Lumbala demande un poste international..c´est á dire dans les missions diplomatiques de la RDC ou comme "fonctionaire international" pour la RDC:nonono: A zui eloko moko te, la justice l´attend:inlove:
PIRE QUE TOUT
Avec la complicité de M Robinson, le M23 exige tout simplement que la RDC use de sa "souveraineté" pour faire lever les sanctions de l´ONU et des USA contre....le Rwanda et le M23
Refus de Tshibanda tout simplement, ce que le Congo insisite que les resolutions de l´ONU soient appliquées...et toutes les sanctions afin de faire cesser l´impunité
KOBLER EN ROUTE POUR L´ONU
Kobler de la MONUSCO est en route pour New York afin de faire un rapport au SG..et au Conseil de Sécurité afin de prendre les ordres.. Guerre ou negociations? Face á la determination des congolais qui refusent d´accorder l´impunité, d´accorder la gestion de Rusthuru au M23, des postes internationaux ou tout simplement une sorte de "partage de pouvoir", on avance vers la guerre..á moins que les USA puissent utiliser ses muscles pour obtenir une dissolution et un désarmement sans guerre...
Sur le terrain, le M23 planifie la resistance face á une offensive inévitable de l´armée congolaise et de la "Brigade Africaine"..
WAIT AND SEE
GHOST
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
KAMPALA ENDIRECT - M23-GOUVERNEMENT CONGOLAIS PAS-A-PAS
http://julienpaluku.com/index.php/actualites/36-julien-paluku-articles/5692-kampala-endirect-m23-gouvernement-congolais-pas-a-pas-vers-la-fin-de-la-course-amnistie-ou-integration-du-m23-dans-larmee-reguliere-wait-and-see
Avec notre envoyé spécial à Kampala,MAGLOIRE PALUKU, Cet article sera mis à jour régulièrement
http://julienpaluku.com/index.php/actualites/36-julien-paluku-articles/5692-kampala-endirect-m23-gouvernement-congolais-pas-a-pas-vers-la-fin-de-la-course-amnistie-ou-integration-du-m23-dans-larmee-reguliere-wait-and-see
Avec notre envoyé spécial à Kampala,MAGLOIRE PALUKU, Cet article sera mis à jour régulièrement
joss0
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
FLASH: EN DIRECT DE KAMPALA LE MINISTRE TSHIBANDA
Mathilde
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
Kampala: À cause d’une altercation avec Roger Lumbala,tout est suspendu à Kampala (est-ce le début de la guerre?)
Les pourparlers de Kampala ont été suspendus, c’est ce qu’ont affirmé dimanche soir à RFI les délégations du M23 et du gouvernement à l’issue d’un long week-end de discussions. Du côté du M23, on dénonce la mauvaise foi de la délégation gouvernementale qui aurait quitté la pièce après une altercation avec Roger Lumbala, le vice-président de la délégation rebelle, empêchant la finalisation de l’accord. Du côté de Kinshasa, on condamne l’obstination du M23 sur les questions d’amnistie et de réintégration. Des avancées, mais toujours pas d’accord en vue donc. La semaine dernière avait pourtant été présentée comme cruciale, avec un investissement sans précédent de la communauté internationale. En vain. Sur le terrain, au Nord-Kivu, les bélligérants, eux, semblent se préparer à toutes éventualités.
C’est peut-être l’adage le plus populaire en ce moment au Nord-Kivu : qui veut la paix prépare la guerre. Alors que toutes les parties assurent de leurs bonnes intentions à Kampala, chacun mobilise ses troupes. L’armée congolaise renforce ses positions sur l’axe Goma-Kibumba. Ce week-end, la population avait vu passer quatre bataillons FARDC (Forces armées de la République démocratique du Congo) en direction de la ligne de front, à la manière d’un défilé militaire.
Le M23, plus discret peut-être, renforce aussi ses positions sur l’axe Kibumba -Kiwanja. Là, on parle de véritables fortifications, de pièces d’artillerie enterrées dans le sol.
La tension monte de part et d’autre
Pour la deuxième fois, la Monusco a accusé le M23 d’avoir tiré sur l’un de ses hélicoptères ce week-end. Si la rébellion assure ne pas vouloir empêcher la mission de l’ONU de patrouiller sur son territoire, elle prévient : si la Monusco attaque ses positions ou soutient les FARDC, le M23 répliquera.
Or à Kiwanja, qui est l’un des verrous pour Goma, où se trouve et le M23 et la Monusco, on assiste à un renforcement des positions de part et d’autres. Le M23 avec des pièces d’artillerie lourde pointées vers une base onusienne. Et la Monusco, elle, y a dépêché ces derniers jours quelque 300 éléments de la nouvelle brigade d’intervention rapide appuyés par des chars.
http://emiradamo.com/2013/10/21/kampala-a-cause-dune-altercation-avec-roger-lumbalatout-est-suspendus-a-kampala-est-ce-le-debut-de-la-guerre/
Les pourparlers de Kampala ont été suspendus, c’est ce qu’ont affirmé dimanche soir à RFI les délégations du M23 et du gouvernement à l’issue d’un long week-end de discussions. Du côté du M23, on dénonce la mauvaise foi de la délégation gouvernementale qui aurait quitté la pièce après une altercation avec Roger Lumbala, le vice-président de la délégation rebelle, empêchant la finalisation de l’accord. Du côté de Kinshasa, on condamne l’obstination du M23 sur les questions d’amnistie et de réintégration. Des avancées, mais toujours pas d’accord en vue donc. La semaine dernière avait pourtant été présentée comme cruciale, avec un investissement sans précédent de la communauté internationale. En vain. Sur le terrain, au Nord-Kivu, les bélligérants, eux, semblent se préparer à toutes éventualités.
C’est peut-être l’adage le plus populaire en ce moment au Nord-Kivu : qui veut la paix prépare la guerre. Alors que toutes les parties assurent de leurs bonnes intentions à Kampala, chacun mobilise ses troupes. L’armée congolaise renforce ses positions sur l’axe Goma-Kibumba. Ce week-end, la population avait vu passer quatre bataillons FARDC (Forces armées de la République démocratique du Congo) en direction de la ligne de front, à la manière d’un défilé militaire.
Le M23, plus discret peut-être, renforce aussi ses positions sur l’axe Kibumba -Kiwanja. Là, on parle de véritables fortifications, de pièces d’artillerie enterrées dans le sol.
La tension monte de part et d’autre
Pour la deuxième fois, la Monusco a accusé le M23 d’avoir tiré sur l’un de ses hélicoptères ce week-end. Si la rébellion assure ne pas vouloir empêcher la mission de l’ONU de patrouiller sur son territoire, elle prévient : si la Monusco attaque ses positions ou soutient les FARDC, le M23 répliquera.
Or à Kiwanja, qui est l’un des verrous pour Goma, où se trouve et le M23 et la Monusco, on assiste à un renforcement des positions de part et d’autres. Le M23 avec des pièces d’artillerie lourde pointées vers une base onusienne. Et la Monusco, elle, y a dépêché ces derniers jours quelque 300 éléments de la nouvelle brigade d’intervention rapide appuyés par des chars.
http://emiradamo.com/2013/10/21/kampala-a-cause-dune-altercation-avec-roger-lumbalatout-est-suspendus-a-kampala-est-ce-le-debut-de-la-guerre/
Mathilde
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
"RDC: l’espoir d’un accord s’éloigne après la suspension des pourparlers
° http://www.rfi.fr/afrique/20131021-rdc-espoir-accord-suspension-pourparlers-kampala
Toujours pas de signature à Kampala entre le gouvernement de la RDC et la rébellion du M23. La nuit dernière, les pourparlers entre les deux parties ont été suspendus sans que ces dernières ne trouvent d’accord sur les points clés, comme la question de l'amnistie des rebelles. Les discussions doivent normalement reprendre ce mardi 22 octobre, mais les espoirs de trouver un terrain d’entente pour signer un accord de paix se font de plus en plus minces.
Le chef de la diplomatie congolaise, Raymond Tchibanda, a choisi de rentrer à Kinshasa ce lundi matin. Il n’y a donc plus de haut responsable à Kampala. C’est un premier mauvais signe puisque sans tutelle politique, même si les discussions reprennent dans 24 heures, elles risquent fort de se concentrer sur des détails techniques et d’éviter les sujets qui fâchent, à savoir l’amnistie et la réintégration des ex-rebelles dans l’armée congolaise.
Ces points cruciaux sont aussi ceux qui ont fait capoter les discussions la nuit dernière. Pour les rebelles du M23, une amnistie au cas par cas n’est pas acceptable. Ils demandent une loi globale et qu’ensuite, individuellement, la justice choisisse de poursuivre certains chefs sous le coup de sanctions. Idem du côté de leur réintégration : le M23 voudrait un engagement que le gouvernement congolais refuse de leur accorder.
Casser le cycle rébellion, accord de paix, nouvelle rébellion
Résultat : les positions de base restent très éloignées. Le M23 ne veut pas d’un accord qui propose comme seules options le démantèlement de son mouvement sans contrepartie. En face, Kinshasa veut casser le cycle : rébellion, accord de paix suivie d’une nouvelle rébellion.
Au final, comme le résume un diplomate, pas de rupture, mais bien le sentiment d’un demi-échec. D’autant que sur le terrain, la situation reste explosive. La Monsuco s’inquiète ce lundi de l’instabilité dans l’est du pays. Elle exhorte les deux camps à signer rapidement un accord de paix pour éviter une nouvelle guerre."
"Suspension des pourparlers de Kampala : La société civile du Nord-Kivu salue la ténacité du gouvernement congolais
° http://www.7sur7.cd/index.php?option=com_content&view=article&id=51594:suspension-des-pourparlers-de-kampala--la-societe-civile-du-nord-kivu-salue-la-tenacite-du-gouvernement-congolais&catid=1:7sur7
(GOMA)- La société civile du Nord-Kivu a félicité le gouvernement congolais pour avoir boudé les multiples revendications du Mouvement du 23 mars confirmant l’inféodation des responsables rebelles au Rwanda. ‘‘ Nous félicitons le gouvernement pour avoir refusé d’accorder l’amnistie aux criminels parce qu’après l’évaluation de l’accord, il ne reste plus rien’’, a déclaré Thomas d’Acquin Mwiti, le président de la société civile du Nord-Kivu(...)"
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
..LES "REGRETS DES USA"
Quand le Departement d´Etat apporte son soutien au gouvernement congolais:shock: et affirme que les leaders du M23 ne peuvent pas beneficier d´une amnestie:nonono: et pire, "accuse" le M23 de retarder l´accord et d´être de mauvaise foi:nonono:
Devons-nous pleurer ou rire de ce back up qui nous tombe du ciel pour une fois:sniff: On dirait que John Kerry serait in our side:inlove: Pour une fois..
BOUC EMMISSAIRE
Les leaders du M23 seront "sacrifiés" tout simplement pour "couvrir" Kagame et Museveni:study: Quelqu´un comme Roger Lumbala commence á comprendre sans doute qu´il avait fait un très mauvais choix..et son futur risque d être une prison de la CPI:girlscream:
Les USA sont assez puissant pour arracher un Accord avant la fin de cette semaine..WAIT
Quand le Departement d´Etat apporte son soutien au gouvernement congolais:shock: et affirme que les leaders du M23 ne peuvent pas beneficier d´une amnestie:nonono: et pire, "accuse" le M23 de retarder l´accord et d´être de mauvaise foi:nonono:
Devons-nous pleurer ou rire de ce back up qui nous tombe du ciel pour une fois:sniff: On dirait que John Kerry serait in our side:inlove: Pour une fois..
BOUC EMMISSAIRE
Les leaders du M23 seront "sacrifiés" tout simplement pour "couvrir" Kagame et Museveni:study: Quelqu´un comme Roger Lumbala commence á comprendre sans doute qu´il avait fait un très mauvais choix..et son futur risque d être une prison de la CPI:girlscream:
Les USA sont assez puissant pour arracher un Accord avant la fin de cette semaine..WAIT
GHOST
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
De mon clavier tranquille j'ai du mal à percevoir les leviers sur lesquels appuyer, ou plutôt sur lesquels le Congo n'appuie pas, pour en finir avec ces interminables pourparlers de Kampala !
D'abord derrière les trois protagonistes de cette palabre, le Congo, le M23 prétendu Congolais, la CI (occidentale et régionale) pas toujours claire et univoque, se cachent sans ambiguïté les parrains, Rwanda et Ouganda (admis de tous même de cette CI dont les rapports de l'Onu avalisés par les Usa ne cessent de condamner le soutien)... Pourquoi leurs commandes sur les revendications du M23 ne sont-elles pas mises au devant par le Congo dans ces pourparlers ?
Ensuite les revendications sans cesse renouvelées du M23, l'amnistie et l'intégration totales, le malicieux retour des réfugiés Tutsi Congolais, l'administration autonome de leur fief, le refus de servir ailleurs qu'au Nord-Kivu, leur refus de désarmer pour cause des Fdlr... cachent mal même à la CI (voir ci-dessous) leur ruse pour se renforcer militairement entre-temps et la main visible expansionniste et prédatrice des parrains ougando-rwandais... Que ne peut faire le Congo pour montrer à la face du monde à travers ces pourparlers comme il le fait dans ces discours (suivez les déclarations offensives répétées de Mende) en démontrant l'implication nocive ougando-rwandaise ?
Enfin, c'est sans doute diplomatiquement difficile mais il nous faut l'obtenir : introduire ouvertement la partie que jouent le Rwanda et l'Ouganda dans l'affaire ! Ne pourrons-nous pas pour y arriver, prendre à témoin la CI partie prenante qui de son côté a déjà remis au rebut des membres du M23 comme criminels à poursuivre et ne cesse de condamner le soutien hors-la-loi internationale du Rwanda ?
Oui s'Il y'a un levier que le Congo se doit d'actionner aujourd'hui pour liquider cette interminable palabre (soit la partie adverse dit oui à nos revendications légitimes et on conclue l'affaire soit elle dit non et on abandonne cette embuscade), c'est l'accusation du Rwanda et de l'Ouganda derrière le M23 en prenant à témoin la CI !
Surtout que la position complexe d'Obama (oui pour en finir à la fin de son mandat avec l'infection est_Congolaise des Grand Lacs africains mais toujours oui avec ses alliés est sud-soudano-éthiopo-ougando-rwandais) plaide à terme pour une reconfiguration régionale qui va avantager un Congo souverain et fort mais (nouvel)allié dans la Région (voir ci-dessous leurs récentes saillies contrele Rwanda) !
Compatriotiquement!
D'abord derrière les trois protagonistes de cette palabre, le Congo, le M23 prétendu Congolais, la CI (occidentale et régionale) pas toujours claire et univoque, se cachent sans ambiguïté les parrains, Rwanda et Ouganda (admis de tous même de cette CI dont les rapports de l'Onu avalisés par les Usa ne cessent de condamner le soutien)... Pourquoi leurs commandes sur les revendications du M23 ne sont-elles pas mises au devant par le Congo dans ces pourparlers ?
Ensuite les revendications sans cesse renouvelées du M23, l'amnistie et l'intégration totales, le malicieux retour des réfugiés Tutsi Congolais, l'administration autonome de leur fief, le refus de servir ailleurs qu'au Nord-Kivu, leur refus de désarmer pour cause des Fdlr... cachent mal même à la CI (voir ci-dessous) leur ruse pour se renforcer militairement entre-temps et la main visible expansionniste et prédatrice des parrains ougando-rwandais... Que ne peut faire le Congo pour montrer à la face du monde à travers ces pourparlers comme il le fait dans ces discours (suivez les déclarations offensives répétées de Mende) en démontrant l'implication nocive ougando-rwandaise ?
Enfin, c'est sans doute diplomatiquement difficile mais il nous faut l'obtenir : introduire ouvertement la partie que jouent le Rwanda et l'Ouganda dans l'affaire ! Ne pourrons-nous pas pour y arriver, prendre à témoin la CI partie prenante qui de son côté a déjà remis au rebut des membres du M23 comme criminels à poursuivre et ne cesse de condamner le soutien hors-la-loi internationale du Rwanda ?
Oui s'Il y'a un levier que le Congo se doit d'actionner aujourd'hui pour liquider cette interminable palabre (soit la partie adverse dit oui à nos revendications légitimes et on conclue l'affaire soit elle dit non et on abandonne cette embuscade), c'est l'accusation du Rwanda et de l'Ouganda derrière le M23 en prenant à témoin la CI !
Surtout que la position complexe d'Obama (oui pour en finir à la fin de son mandat avec l'infection est_Congolaise des Grand Lacs africains mais toujours oui avec ses alliés est sud-soudano-éthiopo-ougando-rwandais) plaide à terme pour une reconfiguration régionale qui va avantager un Congo souverain et fort mais (nouvel)allié dans la Région (voir ci-dessous leurs récentes saillies contrele Rwanda) !
"La RDC est prête à poursuivre les pourparlers de Kampala, selon Lambert Mende
«Pour autant que le facilitateur se rapproche de points de vue qui tiennent compte de la souveraineté de la RDC...»"
° http://radiookapi.net/actualite/2013/10/22/la-rdc-est-prete-poursuivre-les-pourparlers-de-kampala-selon-lambert-mende/
"RDC: l'ONU pointe du doigt le M23 dans le blocage des négociations de Kampala
° http://www.rfi.fr/afrique/20131022-rdc-onu-pointe-doigt-le-m23-le-blocage-negociations-kampala-monusco
L’ONU met en garde contre une offensive du M23 dans l’est du Congo après l’échec des pourparlers de Kampala. Les représentants de l’ONU dans la région ont fait part au Conseil de sécurité d’un renforcement militaire du côté du M23 comme des forces armées congolaises autour de la ville de Goma.
Dans le huis clos du Conseil de sécurité, les représentants de l’ONU en République démocratique du Congo et dans les Grands Lacs ont rejeté la responsabilité de l’échec de Kampala sur le M23. Le chef de la Monusco, Martin Kobler, et l'envoyée spéciale de l'ONU pour les Grands Lacs, Mary Robinson, ont confié que le M23 n’était manifestement pas prêt à conclure un accord avec Kinshasa et a fait traîner les négociations.
Sur place, la force de l’ONU, la Monusco, s’attend maintenant à une reprise des combats. L’ONU constate déjà un renforcement militaire autour de Goma, aussi bien du M23 que des forces gouvernementales.
La Monusco s’inquiète aussi d’une avancée des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda) si le M23 reprend son avancée. Si cette offensive se produit ce sera un nouveau test pour la brigade d’intervention de l’ONU mise en place pour neutraliser les groupes armés dans l’est de la RDC.
L’ONU maintient également la pression politique. Ban Ki-moon a appelé le président rwandais, Paul Kagame, et son homologue ougandais, Yoweri Museveni, pour leur demander de pousser le M23 à accepter un accord. Le président rwandais a également reçu un coup de fil du secrétaire d’Etat américain John Kerry."Les Etats-Unis en première ligne pour sortir de la crise dans l’est de la RDCA Kampala, trois points de blocage
A Kampala, les discussions doivent normalement reprendre ce mardi matin. Le M23 et le gouvernement congolais ont publié un communiqué lundi soir pour réaffirmer leur volonté d'avancer, mais au bout de dix mois les points de divergence restent réels.
Des deux côtés, chacun se dit prêt à reprendre les négociations. En même temps, chaque camp s’accuse du blocage des pourparlers à ce jour. Pour le gouvernement congolais, le M23 fait preuve de mauvaise foi avec trop peu d’avancées au bout de dix mois de discussions. En face, le mouvement rebelle souligne au contraire les points d’accord qui ont été trouvés. Huit sujets sur onze, parmi lesquels la transformation du M23 en groupe politique, la libération des prisonniers ou encore le rapatriement des refugiés.
Reste trois sujets qui coincent : la question du désarmement, celle de l’amnistie des rebelles, mais surtout le problème de la réintégration des ex-rebelles dans l’armée. Le gouvernement congolais refuse un engagement global, le M23 lui ne veut pas d’une intégration dans l’armée sur critères sélectifs au cas par cas.
Au final dix mois plus tard, les positions de base restent très éloignées. Kinshasa veut absolument éviter tout risque de récidive comme par le passé, c'est-à-dire qu’un traité de paix soit suivi d’une nouvelle rébellion. Le M23 ne veut pas d’un accord qui propose comme seule option le démantèlement complet de son mouvement sans contrepartie. Résultat : personne ne semble prêt pour la paix. Sur le terrain, chaque camp s’est d’ailleurs largement réarmé ces derniers jours."
° http://www.rfi.fr/afrique/20131022-etats-unis-premiere-ligne-sortir-crise-est-rdc-congo-rwanda-m23-rebel
Pour Washington, longtemps perçu comme un allié du Rwanda, le règlement de la crise dans l’est de la RDC est devenu une priorité. Après avoir assisté aux discussions de paix de Kampala, le représentant spécial des Etats-Unis pour les Grands Lacs a rencontré le président congolais ce mardi 22 octobre. Il doit se rendre mercredi à Kigali, où il pourrait rencontrer le président rwandais.
« Tout ce qu’il veut, c’est que la crise soit résolue », explique une source officielle américaine. « Il », c’est le nouvel envoyé spécial américain pour les Grands Lacs, Russ Feingold. L’ancien sénateur du Wisconsin a été nommé à ce poste en juin dernier par le secrétaire d’Etat américain John Kerry. Il n’a pris ses fonctions que début septembre, mais il en est déjà à sa deuxième tournée dans la région.
La semaine dernière, la communauté internationale avait décidé d’accroître la pression, à la fois sur le gouvernement congolais de Joseph Kabila et sur le mouvement rebelle du 23-Mars (M23), afin d'arracher un accord dans les discussions de paix de Kampala. Des cinq envoyés spéciaux pour les Grands Lacs dépêchés sur place, l'émissaire américain a été le dernier, avec le chef de la Monusco Martin Kobler, à quitter la capitale ougandaise, assistant aux négociations jusque tard dans la nuit dimanche.
Un très bon connaisseur de la région
Russ Feingold est l’un des poids lourds du Parti démocrate. La presse américaine estime qu’il pourrait participer à la primaire de 2016 ou être un bon choix de vice-présidentiable pour le candidat démocrate à la prochaine présidentielle. Il est notamment connu pour avoir été le seul sénateur à avoir voté en 2001 contre le Patriot Act, une loi antiterroriste adoptée au lendemain des attentats du 11-Septembre. Un texte considéré comme liberticide par de nombreuses organisations de défense des droits de l’homme.
L’essentiel de sa carrière au Sénat, Russ Feingold l’a faite au sein de la sous-commission des Affaires étrangères en charge de l’Afrique. Il y a passé 16 ans, dont la moitié en tant que président, dans des périodes clés pour les Grands Lacs. C’est lui qui la dirigeait lors de la signature des accords de paix de Sun City en 2002, ouvrant la voie à la transition au Congo.
Il était à nouveau président de cette sous-commission entre 2007 et 2011, lors de la signature de l’accord du 23 mars 2009 entre la rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) et le gouvernement congolais, un accord dont la non-application est dénoncée par le M23. C’est d’ailleurs l’origine du nom de cette rébellion. Le premier voyage de Russ Feingold dans les Grands Lacs date de 1999. A l’époque, il assistait l’ambassadeur américain à l’ONU, Richard Holbrooke, dans la préparation des accords de paix de Lusaka entre tous les pays de la région.
Ne pas répéter les erreurs du passé
Les Etats-Unis ont longtemps été perçus comme l’un des alliés de poids du Rwanda, qui est aujourd’hui accusé par Washington de soutenir le M23. Depuis le génocide de 1994, des liens privilégiés s’étaient créés entre l’administration démocrate de l’époque et Kigali. Bill Clinton avait été l’un des premiers leaders étrangers à reconnaître sa responsabilité, y compris personnelle, dans l’absence de réaction de la communauté internationale face au drame rwandais.
Mais depuis la création du M23, en mai 2012, Washington a durci le ton avec Kigali, suspendant en 2013 - pour la deuxième année consécutive - son aide militaire. « Nous avons l’impression d’avoir un interlocuteur, il comprend nos préoccupations », explique l’un des membres de la délégation du gouvernement congolais dans les pourparlers de paix de Kampala, ajoutant qu’il estime que la RDC a « enfin » le soutien des Etats-Unis.
Dans ses échanges avec ses interlocuteurs congolais, selon plusieurs sources, Russ Feingold insiste sur la nécessité pour Kinshasa de ne pas accorder une amnistie générale aux éléments du M23, et en particulier aux commandants sous sanctions internationales et coupables de crimes de guerre. Il insiste aussi pour que l’ensemble des troupes rebelles ne soient pas réintégrées. C’est ce que défend aujourd’hui Kinshasa dans les négociations de Kampala. « Il s’agit simplement de ne pas répéter les erreurs du passé », explique-t-on côté américain.
Lutter contre tous les groupes armés
L’envoyé spécial américain pour les Grands Lacs insiste aussi sur la nécessité, pour la nouvelle brigade d’intervention rapide de la Monusco, de lutter contre les autres groupes armés, et notamment les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), les rebelles hutus rwandais que Kigali considère comme une menace pour sa sécurité. « C’est un point que l’on apprécie chez lui », explique un responsable rwandais, se refusant à plus de commentaires.
Selon un diplomate en poste dans la région, « Feingold a sans doute la position la plus équilibrée qui puisse exister, compte tenu de son objectif : mettre fin aux rébellions à répétition au Congo et à toute ingérence étrangère. » Vendredi dernier, les cinq envoyés spéciaux pour les Grands Lacs, dont Russ Feingold, se sont rendus à Kigali. Durant le week-end, le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, a appelé le président rwandais Paul Kagame.
Quelques jours plus tard, c’est encore à Kigali que se rend l’ancien sénateur du Wisconsin. « S'il y a des pressions à exercer, il faut le faire sur les deux parties, le M23 et le gouvernement congolais », explique un diplomate rwandais, ajoutant que le Rwanda avait soutenu depuis le départ les pourparlers de Kampala et avait tout intérêt à la paix. « Nous subissons aussi les conséquences de cette guerre », conclut ce diplomate citant - à titre d’exemple - la trentaine de bombes que le Rwanda affirme avoir reçues sur son territoire."
"RDC : selon Lambert Mende, le M23 "recrute et importe du Rwanda de la main d'oeuvre militaire"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20131022175520/fardc-negociations-nord-kivu-kampala-crise-au-kivu-rdc-selon-lambert-mende-le-m23-recrute-et-importe-du-rwanda-de-la-main-d-oeuvre-militaire.html
Selon Lambert Mende, le porte-parole du gouvernement congolais, le Mouvement du 23-Mars (M23) recrute des civils au Rwanda voisin pour en faire de la "main-d’œuvre militaire". Il y a parmi eux "de nombreux enfants", a-t-il déclaré, lundi.
Alors que les négociations entre le gouvernement congolais et le Mouvement du 23-Mars sont à nouveau au point mort, Kinshasa a accusé, mardi 22 octobre, les rebelles actifs dans l'est de la RDC de recruter des civils au Rwanda voisin pour en faire de la "main-d’œuvre militaire".
"Le M23 qui devait se démobiliser volontairement, selon les propos de son chef de branche politique (Bertrand Bisimwa), recrute et importe du Rwanda de la main d’œuvre militaire - au sein de laquelle se trouvent de nombreux enfants - pour attaquer les FARDC", l'armée gouvernementale, a affirmé le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, au cours d'une conférence de presse.
Ce dernier affirmé que cette "main-d’œuvre militaire" était composée d'enfants et d'adultes civils ayant suivi une "formation sommaire" avant d'être envoyés "à la boucherie".
Négociations suspendues
"Le M23 qui devait déposer les armes aligne une panoplie d'armes lourdes et même des chars de combat prêts pour le combat ; le M23 (...) tire sur les aéronefs des casques bleus et pointe ses canons sur la caserne de la mission onusienne, notamment à Kiwanja", a-t-il ajouté devant la presse.
Lundi, le chef de la Mission de l'ONU (Monusco), Martin Kobler, a accusé le M23 de chercher à recruter des jeunes gens parmi des groupes de réfugiés rentrant en RDC. Depuis la naissance de la rébellion, sur quelque 200 combattants du M23 qui se sont réfugiés à la Monusco à Goma, beaucoup affirment avoir été recrutés en Ouganda mais "surtout" au Rwanda, a-t-il souligné.
Amani Kabasha, porte-parole du M23, avait indiqué le 10 octobre que les combattants de son mouvement avaient "grandi majoritairement dans les camps" de réfugiés congolais situés au Rwanda et en Ouganda.
Cette déclaration du gouvernement congolais intervient alors que les négociations, qui avaient repris le 10 septembre après plusieurs mois d'arrêt, ont été à nouveau suspendu. Les deux camps se rejettent la responsabilité du blocage."
"Suspension des négociations de Kampala : Kinshasa reste "ouvert au dialogue" avec le M23"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20131022082052/onu-ua-joseph-kabila-rdcsuspension-des-negociations-de-kampala-kinshasa-reste-ouvert-au-dialogue-avec-le-m23.html
"LE M23 DÉCLARE LA GUERRE AUX FARDC ET À LA BRIGADE
° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=3593:le-m23-declare-la-guerre-aux-fardc-et-a-la-brigade&catid=85:a-la-une&Itemid=472&lang=en
Blocage à Kampala, menaces sur la Monusco, …
Les volets politique et diplomatique ayant clairement montré leurs limites, l’option militaire prend le dessus. Les pourparlers de Kampala ont, une fois de plus, fait flop. L’espoir d’un ultime accord entre le M23 et Kinshasa s’effrite davantage. Désormais, tous les ingrédients sont réunis pour la relance des hostilités. Et le M23 ne s’en cache plus en toisant aussi bien les FARDC que la Brigade spéciale d’intervention.
Le blocage constaté le week-end à Kampala entre le M23 et Kinshasa augure de mauvais jours dans la crise qui ronge en permanence la partie Est de la RDC. Reprises le 10 septembre 2013 pour juste 14 jours, au terme d’une résolution adoptée par les chefs d’Etat de la CIRGL réunis en sommet extraordinaire dans la capitale ougandaise, lesdites négociations relèvent finalement de l’utopie.
Selon les échos en provenance de Kampala, Kinshasa s’est montré inflexible sur les questions de l’amnistie et de l’intégration des militaires du M23 dans les Forces armées de la RDC.
Bien avant de quitter la capitale ougandaise, le chef de la délégation congolaise Raymond Tshibanda a fait remarquer que « l’accord que nous recherchons doit être un accord qui conduit à une paix durable et qui préserve les intérêts de la nation congolaise. Nous restons, en tant que délégation du gouvernement, prêts à poursuivre cet effort. Car, nous considérons que la quête de la paix doit être un effort permanent et soutenu ». Toutefois, il a précisé que « le gouvernement n’est pas prêt à un accord à tout prix».
Même son de cloche du côté du M23 au point que, à l’heure actuelle, les négociations se sont finalement butées à une impasse. Chacun ayant choisi de camper sur ses positions, les négociations de Kampala entre le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et le M23 sont suspendues, ont indiqué lundi à l'AFP des représentants des deux parties. C’est le cas notamment du porte-parole du gouvernement Lambert Mende qui a affirmé que « Les négociations sont suspendues ».
Interrogé sur l'arrêt des discussions, Lambert Mende a évoqué un « désaccord sur l'étendue de l'amnistie » des rebelles, ainsi que sur leur « intégration au sein des FARDC ». Roger Lumbala, délégué du M23 à Kampala, a, lui, parlé d'un « blocage », indiquant que l'équipe du gouvernement n'avait pas accepté qu'il soit son interlocuteur dans la « commission militaire » parce qu'il avait, selon Kinshasa, « insulté » le président congolais Joseph Kabila.
Le divorce est-il consommé ?
Le chef de la délégation gouvernementale à Kampala a vite regagné Kinshasa, hier lundi dans la matinée, vidant ces négociations de toute sa substance politique. Peut-on déjà faire allusion à un divorce entre les deux parties ? Difficile à dire pour l’instant. Car, quelques experts restent encore sur place à Kampala, naturellement, dans l’attente de nouvelles consignes de leur hiérarchie. C’est donc parti pour de nouvelles négociations en coulisses pour vider éventuellement les profondes divergences qui plombent ces négociations.
Pendant ce temps, sur le terrain, le M23, appuyé comme par son parrain de tout le temps, en l’occurrence Kigali, renforce ses positions militaires. Dans le même temps, il multiplie des restrictions sur les territoires sous son contrôle. Tout récemment, il a interdit d’accès aux troupes de la Monusco et de la Brigade spéciale des Nations unies sur ses territoires.
C’est la preuve, s’il en était encore, que le M23 verrouille davantage son espace, anticipant sur une attaque imminente. Dans le même sens, des sources fiables ont indiqué que des jeunes gens recrutés de force, creuseraient déjà des tranchées en prévision de nouveaux affrontements.
Parallèlement à ce spectre de la guerre, la diplomatie n’a pas baissé les bras. Dans les instances internationales, on garde toujours l’espoir de la signature d’un accord entre Kinshasa et le M23. L'ONU et les envoyés spéciaux de la communauté internationale ont publié hier lundi un communiqué exhortant les deux camps « à faire preuve d'une retenue maximale sur le terrain pour permettre la conclusion de leur dialogue », espérant « que des progrès supplémentaires peuvent être faits dans les jours qui viennent sur les questions importantes en suspens ».
Tout en saluant des « progrès enregistrés » et encourageant Kinshasa et le M23 à « poursuivre les discussions », le chef de la Monusco a reconnu qu’« il reste encore du travail ». « Ce travail va continuer et nous, comme Nations Unies, nous voudrions que la guerre finisse », a rassuré Martin Kobler.
Comment dès lors concilier les deux options diamétralement opposées, du moment que Kinshasa a fait savoir qu’il ne céderait nullement aux nouvelles revendications du M23, notamment en ce qui concernant l’allégement des conditions d’amnistie et d’intégration dans les FARDC.
Les Nations unies, qui continuent naïvement à croire à la sincérité du M23, devaient vite se raviser et changer d’option dans la mise en œuvre de sa stratégie de crise dans la région des Grands Lacs. A ce stade, la communauté internationale devait jouer franc jeu et cesser son hypocrisie sur les raisons qui fondent l’entêtement du M23.
Changement de cap
En narguant toute la communauté internationale, le M23 doit avoir eu des assurances quelque part. D’où ? Certainement de ses parrains traditionnels, à savoir le Rwanda et, dans une certaine mesure, l’Ouganda. En multipliant des exceptions dans les pourparlers de Kampala, le M23 joue juste le jeu de ses parrains. Il cherche à faire monter les enchères et permettre à ses parrains de consolider leur position sur le terrain.
Il est établi aujourd’hui qu’une stratégie de sortie de crise dans l’Est de la RDC qui n’exercera aucune pression sur le Rwanda et l’Ouganda est d’ores et déjà vouée à l’échec. C’est le cas des négociations de Kampala qui ont clairement étalé leur limite. Il faut changer de fusil d’épaule, notamment dans les rangs des Nations unies. C’est le seul moyen pour l’Onu de laver l’opprobre dont la couvre le M23 et ses principaux soutiens.
Plus que les Nations unies, Kinshasa doit aujourd’hui faire prévaloir ses droits sur les territoires qui sont sous occupation du M23. Cela en actionnant le volet militaire. La Constitution de la RDC et toutes les lois et conventions internationales lui reconnaissent le droit de défendre sa souveraineté ainsi que l’intégrité de son territoire.
Les deux volets de la tryptique évoquée par le chef de l’Etat s’étant avérés inappropriés pour le retour rapide de la paix dans l’Est précédents (politique et diplomatique), il ne faut plus se faire des illusions. Le seul langage que le M23 comprend c’est celui des armes, il faut y aller. Les dernières offensives des FARDC auraient mis fin à l’aventure du M23 n’eût été ce « stop » venu de la fameuse communauté internationale qui semble aujourd’hui désemparée, sinon complice des manœuvres dont elle connaît, mieux que quiconque, les tenants et les aboutissants."
"L’ONU MET EN GARDE LE M23 CONTRE TOUTE OFFENSIVE DANS L’EST DE LA RDC"
° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=3626:l-onu-met-en-garde-le-m23-contre-toute-offensive-dans-l-est-de-la-rdc&catid=90:online-depeches&Itemid=468&lang=en
° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=3625:rdc-la-brigade-d-intervention-de-la-monusco-se-deploie-a-kiwanja-au-kivu&catid=90:online-depeches&Itemid=468&lang=en
"22 10 13 Le Phare - Les négociations en panne à Kampala
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=195945&Actualiteit=selected
Deux points seraient à la base de la suspension des travaux aux négociations de Kampala entre le gouvernement de Kinshasa et le M23. Selon des sources dignes de foi, il s’agit de la question de l’amnistie et celle relative à la cession d’une portion du territoire congolais à cette force dite négative pour y exercer son autonomie administrative et politique(...)"
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
Washington espère un démantèlement du M23 après les pourparlers de Kampala
http://radiookapi.net/actualite/2013/10/23/washington-espere-demantelement-du-m23-apres-les-pourparlers-de-kampala/
Washington se réjouit que Kinshasa demeure ouvert à conclure les pourparlers de Kampala, a déclaré l’envoyé spécial des Etats-Unis pour la région des Grands Lacs, Russel Feingold, mercredi 23 octobre lors d’une conférence de presse dans la capitale congolaise. Pour lui, ces assises devraient aboutir au démantèlement de la rébellion du M23. Il a expliqué à l’occasion que son pays soutenait la position prise par Kinshasa de ne pas amnistier les auteurs des crimes graves.
La communauté voudrait s’assurer que les participants aux pourparlers de Kampala s’attaquent aux causes mêmes des problèmes qui affectent la région des Grands Lacs, a indiqué Russel Feingold. Il a estimé qu’on s’attaquerait à la vraie racine des conflits armés en RDC en réglant le problème du M23 par le dialogue.
«Nous croyons que, si les pourparlers de Kampala peuvent réussir et être conclus comme il se doit […], le M23 finisse par être démantelé. Le résultat sera qu’une des forces négatives le plus importantes de la région n’existera plus», a-t-il déclaré.
Le démantèlement de ce mouvement rebelle devrait, a-t-il estimé, entrainer «l’amélioration des conditions de vie des citoyens congolais vivant dans cette partie du pays, qui ont tant souffert du fait des conflits.»
Les discussions entre le gouvernement de la RDC et la rébellion du M23, entamées le 9 décembre à Kampala, ont été suspendues dimanche dernier. Les deux parties ne sont pas entendues particulièrement sur la question de l’amnistie à accorder aux rebelles et leur intégration dans les institutions du pays.
http://radiookapi.net/actualite/2013/10/23/washington-espere-demantelement-du-m23-apres-les-pourparlers-de-kampala/
Washington se réjouit que Kinshasa demeure ouvert à conclure les pourparlers de Kampala, a déclaré l’envoyé spécial des Etats-Unis pour la région des Grands Lacs, Russel Feingold, mercredi 23 octobre lors d’une conférence de presse dans la capitale congolaise. Pour lui, ces assises devraient aboutir au démantèlement de la rébellion du M23. Il a expliqué à l’occasion que son pays soutenait la position prise par Kinshasa de ne pas amnistier les auteurs des crimes graves.
La communauté voudrait s’assurer que les participants aux pourparlers de Kampala s’attaquent aux causes mêmes des problèmes qui affectent la région des Grands Lacs, a indiqué Russel Feingold. Il a estimé qu’on s’attaquerait à la vraie racine des conflits armés en RDC en réglant le problème du M23 par le dialogue.
«Nous croyons que, si les pourparlers de Kampala peuvent réussir et être conclus comme il se doit […], le M23 finisse par être démantelé. Le résultat sera qu’une des forces négatives le plus importantes de la région n’existera plus», a-t-il déclaré.
Le démantèlement de ce mouvement rebelle devrait, a-t-il estimé, entrainer «l’amélioration des conditions de vie des citoyens congolais vivant dans cette partie du pays, qui ont tant souffert du fait des conflits.»
Les discussions entre le gouvernement de la RDC et la rébellion du M23, entamées le 9 décembre à Kampala, ont été suspendues dimanche dernier. Les deux parties ne sont pas entendues particulièrement sur la question de l’amnistie à accorder aux rebelles et leur intégration dans les institutions du pays.
Jim KK
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
"Washington espère un démantèlement du M23 après les pourparlers de Kampala
° http://radiookapi.net/actualite/2013/10/23/washington-espere-demantelement-du-m23-apres-les-pourparlers-de-kampala/
Washington se réjouit que Kinshasa demeure ouvert à conclure les pourparlers de Kampala, a déclaré l’envoyé spécial des Etats-Unis pour la région des Grands Lacs, Russel Feingold, mercredi 23 octobre lors d’une conférence de presse...(...)"
"UN OPPOSANT PRÉCONISE L’ARRÊT DÉFINITIF DES NÉGOCIATIONS DE LA RDC AVEC LE M23
° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=3652:un-opposant-preconise-l-arret-definitif-des-negociations-de-la-rdc-avec-le-m23&catid=90:online-depeches&Itemid=468&lang=en
Le député national et secrétaire national des Forces novatrices pour l’union et la solidarité (Fonus) a préconisé, mercredi 23 octobre 2013 à Kinshasa, l’arrêt définitif des négociations avec le M23 et l’amorce des discussions directes avec le vrai agresseur qu’est le Rwanda.(...)"
"GESTION DE RUTSHURU : LE M23 PERSISTE, KINSHASA RÉSISTE
° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=3630:gestion-de-rutshuru-le-m23-persiste-kinshasa-resiste&catid=85&Itemid=472&lang=en
Le blocage étant désormais consommé, le M23 ne cesse d’agiter l’épouvantail de la guerre pour obtenir gain de cause. Son objectif est de pousser la communauté internationale à lui garantir, sous le couvert de l’accord de Kampala, la pleine gestion des territoires passés sous son contrôle. Cela dans un premier temps. Quitte à étendre, plus tard, son emprise jusqu’à la province Orientale (Ituri). Inadmissible !, rétorque Kinshasa, qui a juré de se battre jusqu’au bout pour défendre sa souveraineté.(...)"
"RDC: au complet, la force d'intervention de l'ONU se déploie en zone rebelle
(AFP 23/10/2013 - 08:38)"
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-au-complet-la-force-dintervention-de-lonu-se-deploie-en-zone-rebelle
"Conseil de sécurité
CS/11153
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York
Conseil de sécurité
7045e séance – matin
LE CHEF DE LA MONUSCO ET L’ENVOYÉE SPÉCIALE POUR LES GRANDS LACS DÉPLORENT QUE LE
GOUVERNEMENT DE LA RDC ET LE M23 NE SOIENT PAS PARVENUS À UN ACCORD DE PAIX À KAMPALA"
° http://www.un.org/News/fr-press/docs/2013/CS11153.doc.htm
° http://www.un.org/ga/search/view_doc.asp?symbol=S/2013/581&Lang=F
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-la-france-denonce-lattitude-peu-constructive-des-rebelles-du-m23
° http://ikazeiwacu.unblog.fr/2013/10/22/rdc-kinshasa-contre-le-m23-et-la-facilitation/
° http://radiookapi.net/actualite/2013/10/22/grands-lacs-la-rdc-demande-ses-voisins-de-respecter-leurs-engagements/
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
Le premier et non le moindre des leviers aurait été de refuser catégoriquement la tenue de ces négociations sous le patronage d'un des pays agresseurs...La suite était prévisible selon moi. C'est encore un exemple de la duplicité de notre kadogo national, qui souffle le chaud et le froid, fait semblant que les relations sont au beau fixe avec les ennemis du Congo; et de l'autre côté de la bouche, ment à la CI qu'il fait tout ce qui est en son pouvoir pour mettre fin à cette guerre de basse intensité qu'il contribute à entretenir avec ses compagnons d'armes de l'APR. Vous constaterez que c'est la CI qui a dû mettre des limites aux revendications du Rwanda (par M23 interposé) et encore une fois, les USA qui font pression pour que ce cirque sadique cesse. Ce qui m'étonne, ce sont les milliers de Congolais qui demeurent loyaux au kadogo alors qu'ils le voient à l'oeuvre et savent que c'est un tueur de sang-froid, schizophrène et sadique.
Ceux qui applaudissent les USA, sont les memes qui semblent trouver normal que les intérêts de la Rdc soient défendus par les USA. Et Joseph continue à sortir toutes ses dents pour sourire à chaque fois qu'il est en compagnie de ses maîtres.
Ceux qui applaudissent les USA, sont les memes qui semblent trouver normal que les intérêts de la Rdc soient défendus par les USA. Et Joseph continue à sortir toutes ses dents pour sourire à chaque fois qu'il est en compagnie de ses maîtres.
ndonzwau a écrit:De mon clavier tranquille j'ai du mal à percevoir les leviers sur lesquels appuyer, ou plutôt sur lesquels le Congo n'appuie pas, pour en finir avec ces interminables pourparlers de Kampala !
D'abord derrière les trois protagonistes de cette palabre, le Congo, le M23 prétendu Congolais, la CI (occidentale et régionale) pas toujours claire et univoque, se cachent sans ambiguïté les parrains, Rwanda et Ouganda (admis de tous même de cette CI dont les rapports de l'Onu avalisés par les Usa ne cessent de condamner le soutien)... Pourquoi leurs commandes sur les revendications du M23 ne sont-elles pas mises au devant par le Congo dans ces pourparlers ?
Ensuite les revendications sans cesse renouvelées du M23, l'amnistie et l'intégration totales, le malicieux retour des réfugiés Tutsi Congolais, l'administration autonome de leur fief, le refus de servir ailleurs qu'au Nord-Kivu, leur refus de désarmer pour cause des Fdlr... cachent mal même à la CI (voir ci-dessous) leur ruse pour se renforcer militairement entre-temps et la main visible expansionniste et prédatrice des parrains ougando-rwandais... Que ne peut faire le Congo pour montrer à la face du monde à travers ces pourparlers comme il le fait dans ces discours (suivez les déclarations offensives répétées de Mende) en démontrant l'implication nocive ougando-rwandaise ?
Enfin, c'est sans doute diplomatiquement difficile mais il nous faut l'obtenir : introduire ouvertement la partie que jouent le Rwanda et l'Ouganda dans l'affaire ! Ne pourrons-nous pas pour y arriver, prendre à témoin la CI partie prenante qui de son côté a déjà remis au rebut des membres du M23 comme criminels à poursuivre et ne cesse de condamner le soutien hors-la-loi internationale du Rwanda ?
Oui s'Il y'a un levier que le Congo se doit d'actionner aujourd'hui pour liquider cette interminable palabre (soit la partie adverse dit oui à nos revendications légitimes et on conclue l'affaire soit elle dit non et on abandonne cette embuscade), c'est l'accusation du Rwanda et de l'Ouganda derrière le M23 en prenant à témoin la CI !
Surtout que la position complexe d'Obama (oui pour en finir à la fin de son mandat avec l'infection est_Congolaise des Grand Lacs africains mais toujours oui avec ses alliés est sud-soudano-éthiopo-ougando-rwandais) plaide à terme pour une reconfiguration régionale qui va avantager un Congo souverain et fort mais (nouvel)allié dans la Région (voir ci-dessous leurs récentes saillies contrele Rwanda) !"La RDC est prête à poursuivre les pourparlers de Kampala, selon Lambert Mende
«Pour autant que le facilitateur se rapproche de points de vue qui tiennent compte de la souveraineté de la RDC...»"
° http://radiookapi.net/actualite/2013/10/22/la-rdc-est-prete-poursuivre-les-pourparlers-de-kampala-selon-lambert-mende/
"RDC: l'ONU pointe du doigt le M23 dans le blocage des négociations de Kampala
° http://www.rfi.fr/afrique/20131022-rdc-onu-pointe-doigt-le-m23-le-blocage-negociations-kampala-monusco
L’ONU met en garde contre une offensive du M23 dans l’est du Congo après l’échec des pourparlers de Kampala. Les représentants de l’ONU dans la région ont fait part au Conseil de sécurité d’un renforcement militaire du côté du M23 comme des forces armées congolaises autour de la ville de Goma.
Dans le huis clos du Conseil de sécurité, les représentants de l’ONU en République démocratique du Congo et dans les Grands Lacs ont rejeté la responsabilité de l’échec de Kampala sur le M23. Le chef de la Monusco, Martin Kobler, et l'envoyée spéciale de l'ONU pour les Grands Lacs, Mary Robinson, ont confié que le M23 n’était manifestement pas prêt à conclure un accord avec Kinshasa et a fait traîner les négociations.
Sur place, la force de l’ONU, la Monusco, s’attend maintenant à une reprise des combats. L’ONU constate déjà un renforcement militaire autour de Goma, aussi bien du M23 que des forces gouvernementales.
La Monusco s’inquiète aussi d’une avancée des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda) si le M23 reprend son avancée. Si cette offensive se produit ce sera un nouveau test pour la brigade d’intervention de l’ONU mise en place pour neutraliser les groupes armés dans l’est de la RDC.
L’ONU maintient également la pression politique. Ban Ki-moon a appelé le président rwandais, Paul Kagame, et son homologue ougandais, Yoweri Museveni, pour leur demander de pousser le M23 à accepter un accord. Le président rwandais a également reçu un coup de fil du secrétaire d’Etat américain John Kerry."Les Etats-Unis en première ligne pour sortir de la crise dans l’est de la RDCA Kampala, trois points de blocage
A Kampala, les discussions doivent normalement reprendre ce mardi matin. Le M23 et le gouvernement congolais ont publié un communiqué lundi soir pour réaffirmer leur volonté d'avancer, mais au bout de dix mois les points de divergence restent réels.
Des deux côtés, chacun se dit prêt à reprendre les négociations. En même temps, chaque camp s’accuse du blocage des pourparlers à ce jour. Pour le gouvernement congolais, le M23 fait preuve de mauvaise foi avec trop peu d’avancées au bout de dix mois de discussions. En face, le mouvement rebelle souligne au contraire les points d’accord qui ont été trouvés. Huit sujets sur onze, parmi lesquels la transformation du M23 en groupe politique, la libération des prisonniers ou encore le rapatriement des refugiés.
Reste trois sujets qui coincent : la question du désarmement, celle de l’amnistie des rebelles, mais surtout le problème de la réintégration des ex-rebelles dans l’armée. Le gouvernement congolais refuse un engagement global, le M23 lui ne veut pas d’une intégration dans l’armée sur critères sélectifs au cas par cas.
Au final dix mois plus tard, les positions de base restent très éloignées. Kinshasa veut absolument éviter tout risque de récidive comme par le passé, c'est-à-dire qu’un traité de paix soit suivi d’une nouvelle rébellion. Le M23 ne veut pas d’un accord qui propose comme seule option le démantèlement complet de son mouvement sans contrepartie. Résultat : personne ne semble prêt pour la paix. Sur le terrain, chaque camp s’est d’ailleurs largement réarmé ces derniers jours."
° http://www.rfi.fr/afrique/20131022-etats-unis-premiere-ligne-sortir-crise-est-rdc-congo-rwanda-m23-rebel
Pour Washington, longtemps perçu comme un allié du Rwanda, le règlement de la crise dans l’est de la RDC est devenu une priorité. Après avoir assisté aux discussions de paix de Kampala, le représentant spécial des Etats-Unis pour les Grands Lacs a rencontré le président congolais ce mardi 22 octobre. Il doit se rendre mercredi à Kigali, où il pourrait rencontrer le président rwandais.
« Tout ce qu’il veut, c’est que la crise soit résolue », explique une source officielle américaine. « Il », c’est le nouvel envoyé spécial américain pour les Grands Lacs, Russ Feingold. L’ancien sénateur du Wisconsin a été nommé à ce poste en juin dernier par le secrétaire d’Etat américain John Kerry. Il n’a pris ses fonctions que début septembre, mais il en est déjà à sa deuxième tournée dans la région.
La semaine dernière, la communauté internationale avait décidé d’accroître la pression, à la fois sur le gouvernement congolais de Joseph Kabila et sur le mouvement rebelle du 23-Mars (M23), afin d'arracher un accord dans les discussions de paix de Kampala. Des cinq envoyés spéciaux pour les Grands Lacs dépêchés sur place, l'émissaire américain a été le dernier, avec le chef de la Monusco Martin Kobler, à quitter la capitale ougandaise, assistant aux négociations jusque tard dans la nuit dimanche.
Un très bon connaisseur de la région
Russ Feingold est l’un des poids lourds du Parti démocrate. La presse américaine estime qu’il pourrait participer à la primaire de 2016 ou être un bon choix de vice-présidentiable pour le candidat démocrate à la prochaine présidentielle. Il est notamment connu pour avoir été le seul sénateur à avoir voté en 2001 contre le Patriot Act, une loi antiterroriste adoptée au lendemain des attentats du 11-Septembre. Un texte considéré comme liberticide par de nombreuses organisations de défense des droits de l’homme.
L’essentiel de sa carrière au Sénat, Russ Feingold l’a faite au sein de la sous-commission des Affaires étrangères en charge de l’Afrique. Il y a passé 16 ans, dont la moitié en tant que président, dans des périodes clés pour les Grands Lacs. C’est lui qui la dirigeait lors de la signature des accords de paix de Sun City en 2002, ouvrant la voie à la transition au Congo.
Il était à nouveau président de cette sous-commission entre 2007 et 2011, lors de la signature de l’accord du 23 mars 2009 entre la rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) et le gouvernement congolais, un accord dont la non-application est dénoncée par le M23. C’est d’ailleurs l’origine du nom de cette rébellion. Le premier voyage de Russ Feingold dans les Grands Lacs date de 1999. A l’époque, il assistait l’ambassadeur américain à l’ONU, Richard Holbrooke, dans la préparation des accords de paix de Lusaka entre tous les pays de la région.
Ne pas répéter les erreurs du passé
Les Etats-Unis ont longtemps été perçus comme l’un des alliés de poids du Rwanda, qui est aujourd’hui accusé par Washington de soutenir le M23. Depuis le génocide de 1994, des liens privilégiés s’étaient créés entre l’administration démocrate de l’époque et Kigali. Bill Clinton avait été l’un des premiers leaders étrangers à reconnaître sa responsabilité, y compris personnelle, dans l’absence de réaction de la communauté internationale face au drame rwandais.
Mais depuis la création du M23, en mai 2012, Washington a durci le ton avec Kigali, suspendant en 2013 - pour la deuxième année consécutive - son aide militaire. « Nous avons l’impression d’avoir un interlocuteur, il comprend nos préoccupations », explique l’un des membres de la délégation du gouvernement congolais dans les pourparlers de paix de Kampala, ajoutant qu’il estime que la RDC a « enfin » le soutien des Etats-Unis.
Dans ses échanges avec ses interlocuteurs congolais, selon plusieurs sources, Russ Feingold insiste sur la nécessité pour Kinshasa de ne pas accorder une amnistie générale aux éléments du M23, et en particulier aux commandants sous sanctions internationales et coupables de crimes de guerre. Il insiste aussi pour que l’ensemble des troupes rebelles ne soient pas réintégrées. C’est ce que défend aujourd’hui Kinshasa dans les négociations de Kampala. « Il s’agit simplement de ne pas répéter les erreurs du passé », explique-t-on côté américain.
Lutter contre tous les groupes armés
L’envoyé spécial américain pour les Grands Lacs insiste aussi sur la nécessité, pour la nouvelle brigade d’intervention rapide de la Monusco, de lutter contre les autres groupes armés, et notamment les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), les rebelles hutus rwandais que Kigali considère comme une menace pour sa sécurité. « C’est un point que l’on apprécie chez lui », explique un responsable rwandais, se refusant à plus de commentaires.
Selon un diplomate en poste dans la région, « Feingold a sans doute la position la plus équilibrée qui puisse exister, compte tenu de son objectif : mettre fin aux rébellions à répétition au Congo et à toute ingérence étrangère. » Vendredi dernier, les cinq envoyés spéciaux pour les Grands Lacs, dont Russ Feingold, se sont rendus à Kigali. Durant le week-end, le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, a appelé le président rwandais Paul Kagame.
Quelques jours plus tard, c’est encore à Kigali que se rend l’ancien sénateur du Wisconsin. « S'il y a des pressions à exercer, il faut le faire sur les deux parties, le M23 et le gouvernement congolais », explique un diplomate rwandais, ajoutant que le Rwanda avait soutenu depuis le départ les pourparlers de Kampala et avait tout intérêt à la paix. « Nous subissons aussi les conséquences de cette guerre », conclut ce diplomate citant - à titre d’exemple - la trentaine de bombes que le Rwanda affirme avoir reçues sur son territoire."
"RDC : selon Lambert Mende, le M23 "recrute et importe du Rwanda de la main d'oeuvre militaire"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20131022175520/fardc-negociations-nord-kivu-kampala-crise-au-kivu-rdc-selon-lambert-mende-le-m23-recrute-et-importe-du-rwanda-de-la-main-d-oeuvre-militaire.html
Selon Lambert Mende, le porte-parole du gouvernement congolais, le Mouvement du 23-Mars (M23) recrute des civils au Rwanda voisin pour en faire de la "main-d’œuvre militaire". Il y a parmi eux "de nombreux enfants", a-t-il déclaré, lundi.
Alors que les négociations entre le gouvernement congolais et le Mouvement du 23-Mars sont à nouveau au point mort, Kinshasa a accusé, mardi 22 octobre, les rebelles actifs dans l'est de la RDC de recruter des civils au Rwanda voisin pour en faire de la "main-d’œuvre militaire".
"Le M23 qui devait se démobiliser volontairement, selon les propos de son chef de branche politique (Bertrand Bisimwa), recrute et importe du Rwanda de la main d’œuvre militaire - au sein de laquelle se trouvent de nombreux enfants - pour attaquer les FARDC", l'armée gouvernementale, a affirmé le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, au cours d'une conférence de presse.
Ce dernier affirmé que cette "main-d’œuvre militaire" était composée d'enfants et d'adultes civils ayant suivi une "formation sommaire" avant d'être envoyés "à la boucherie".
Négociations suspendues
"Le M23 qui devait déposer les armes aligne une panoplie d'armes lourdes et même des chars de combat prêts pour le combat ; le M23 (...) tire sur les aéronefs des casques bleus et pointe ses canons sur la caserne de la mission onusienne, notamment à Kiwanja", a-t-il ajouté devant la presse.
Lundi, le chef de la Mission de l'ONU (Monusco), Martin Kobler, a accusé le M23 de chercher à recruter des jeunes gens parmi des groupes de réfugiés rentrant en RDC. Depuis la naissance de la rébellion, sur quelque 200 combattants du M23 qui se sont réfugiés à la Monusco à Goma, beaucoup affirment avoir été recrutés en Ouganda mais "surtout" au Rwanda, a-t-il souligné.
Amani Kabasha, porte-parole du M23, avait indiqué le 10 octobre que les combattants de son mouvement avaient "grandi majoritairement dans les camps" de réfugiés congolais situés au Rwanda et en Ouganda.
Cette déclaration du gouvernement congolais intervient alors que les négociations, qui avaient repris le 10 septembre après plusieurs mois d'arrêt, ont été à nouveau suspendu. Les deux camps se rejettent la responsabilité du blocage."
"Suspension des négociations de Kampala : Kinshasa reste "ouvert au dialogue" avec le M23"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20131022082052/onu-ua-joseph-kabila-rdcsuspension-des-negociations-de-kampala-kinshasa-reste-ouvert-au-dialogue-avec-le-m23.html
"LE M23 DÉCLARE LA GUERRE AUX FARDC ET À LA BRIGADE
° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=3593:le-m23-declare-la-guerre-aux-fardc-et-a-la-brigade&catid=85:a-la-une&Itemid=472&lang=en
Blocage à Kampala, menaces sur la Monusco, …
Les volets politique et diplomatique ayant clairement montré leurs limites, l’option militaire prend le dessus. Les pourparlers de Kampala ont, une fois de plus, fait flop. L’espoir d’un ultime accord entre le M23 et Kinshasa s’effrite davantage. Désormais, tous les ingrédients sont réunis pour la relance des hostilités. Et le M23 ne s’en cache plus en toisant aussi bien les FARDC que la Brigade spéciale d’intervention.
Le blocage constaté le week-end à Kampala entre le M23 et Kinshasa augure de mauvais jours dans la crise qui ronge en permanence la partie Est de la RDC. Reprises le 10 septembre 2013 pour juste 14 jours, au terme d’une résolution adoptée par les chefs d’Etat de la CIRGL réunis en sommet extraordinaire dans la capitale ougandaise, lesdites négociations relèvent finalement de l’utopie.
Selon les échos en provenance de Kampala, Kinshasa s’est montré inflexible sur les questions de l’amnistie et de l’intégration des militaires du M23 dans les Forces armées de la RDC.
Bien avant de quitter la capitale ougandaise, le chef de la délégation congolaise Raymond Tshibanda a fait remarquer que « l’accord que nous recherchons doit être un accord qui conduit à une paix durable et qui préserve les intérêts de la nation congolaise. Nous restons, en tant que délégation du gouvernement, prêts à poursuivre cet effort. Car, nous considérons que la quête de la paix doit être un effort permanent et soutenu ». Toutefois, il a précisé que « le gouvernement n’est pas prêt à un accord à tout prix».
Même son de cloche du côté du M23 au point que, à l’heure actuelle, les négociations se sont finalement butées à une impasse. Chacun ayant choisi de camper sur ses positions, les négociations de Kampala entre le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et le M23 sont suspendues, ont indiqué lundi à l'AFP des représentants des deux parties. C’est le cas notamment du porte-parole du gouvernement Lambert Mende qui a affirmé que « Les négociations sont suspendues ».
Interrogé sur l'arrêt des discussions, Lambert Mende a évoqué un « désaccord sur l'étendue de l'amnistie » des rebelles, ainsi que sur leur « intégration au sein des FARDC ». Roger Lumbala, délégué du M23 à Kampala, a, lui, parlé d'un « blocage », indiquant que l'équipe du gouvernement n'avait pas accepté qu'il soit son interlocuteur dans la « commission militaire » parce qu'il avait, selon Kinshasa, « insulté » le président congolais Joseph Kabila.
Le divorce est-il consommé ?
Le chef de la délégation gouvernementale à Kampala a vite regagné Kinshasa, hier lundi dans la matinée, vidant ces négociations de toute sa substance politique. Peut-on déjà faire allusion à un divorce entre les deux parties ? Difficile à dire pour l’instant. Car, quelques experts restent encore sur place à Kampala, naturellement, dans l’attente de nouvelles consignes de leur hiérarchie. C’est donc parti pour de nouvelles négociations en coulisses pour vider éventuellement les profondes divergences qui plombent ces négociations.
Pendant ce temps, sur le terrain, le M23, appuyé comme par son parrain de tout le temps, en l’occurrence Kigali, renforce ses positions militaires. Dans le même temps, il multiplie des restrictions sur les territoires sous son contrôle. Tout récemment, il a interdit d’accès aux troupes de la Monusco et de la Brigade spéciale des Nations unies sur ses territoires.
C’est la preuve, s’il en était encore, que le M23 verrouille davantage son espace, anticipant sur une attaque imminente. Dans le même sens, des sources fiables ont indiqué que des jeunes gens recrutés de force, creuseraient déjà des tranchées en prévision de nouveaux affrontements.
Parallèlement à ce spectre de la guerre, la diplomatie n’a pas baissé les bras. Dans les instances internationales, on garde toujours l’espoir de la signature d’un accord entre Kinshasa et le M23. L'ONU et les envoyés spéciaux de la communauté internationale ont publié hier lundi un communiqué exhortant les deux camps « à faire preuve d'une retenue maximale sur le terrain pour permettre la conclusion de leur dialogue », espérant « que des progrès supplémentaires peuvent être faits dans les jours qui viennent sur les questions importantes en suspens ».
Tout en saluant des « progrès enregistrés » et encourageant Kinshasa et le M23 à « poursuivre les discussions », le chef de la Monusco a reconnu qu’« il reste encore du travail ». « Ce travail va continuer et nous, comme Nations Unies, nous voudrions que la guerre finisse », a rassuré Martin Kobler.
Comment dès lors concilier les deux options diamétralement opposées, du moment que Kinshasa a fait savoir qu’il ne céderait nullement aux nouvelles revendications du M23, notamment en ce qui concernant l’allégement des conditions d’amnistie et d’intégration dans les FARDC.
Les Nations unies, qui continuent naïvement à croire à la sincérité du M23, devaient vite se raviser et changer d’option dans la mise en œuvre de sa stratégie de crise dans la région des Grands Lacs. A ce stade, la communauté internationale devait jouer franc jeu et cesser son hypocrisie sur les raisons qui fondent l’entêtement du M23.
Changement de cap
En narguant toute la communauté internationale, le M23 doit avoir eu des assurances quelque part. D’où ? Certainement de ses parrains traditionnels, à savoir le Rwanda et, dans une certaine mesure, l’Ouganda. En multipliant des exceptions dans les pourparlers de Kampala, le M23 joue juste le jeu de ses parrains. Il cherche à faire monter les enchères et permettre à ses parrains de consolider leur position sur le terrain.
Il est établi aujourd’hui qu’une stratégie de sortie de crise dans l’Est de la RDC qui n’exercera aucune pression sur le Rwanda et l’Ouganda est d’ores et déjà vouée à l’échec. C’est le cas des négociations de Kampala qui ont clairement étalé leur limite. Il faut changer de fusil d’épaule, notamment dans les rangs des Nations unies. C’est le seul moyen pour l’Onu de laver l’opprobre dont la couvre le M23 et ses principaux soutiens.
Plus que les Nations unies, Kinshasa doit aujourd’hui faire prévaloir ses droits sur les territoires qui sont sous occupation du M23. Cela en actionnant le volet militaire. La Constitution de la RDC et toutes les lois et conventions internationales lui reconnaissent le droit de défendre sa souveraineté ainsi que l’intégrité de son territoire.
Les deux volets de la tryptique évoquée par le chef de l’Etat s’étant avérés inappropriés pour le retour rapide de la paix dans l’Est précédents (politique et diplomatique), il ne faut plus se faire des illusions. Le seul langage que le M23 comprend c’est celui des armes, il faut y aller. Les dernières offensives des FARDC auraient mis fin à l’aventure du M23 n’eût été ce « stop » venu de la fameuse communauté internationale qui semble aujourd’hui désemparée, sinon complice des manœuvres dont elle connaît, mieux que quiconque, les tenants et les aboutissants."
"L’ONU MET EN GARDE LE M23 CONTRE TOUTE OFFENSIVE DANS L’EST DE LA RDC"
° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=3626:l-onu-met-en-garde-le-m23-contre-toute-offensive-dans-l-est-de-la-rdc&catid=90:online-depeches&Itemid=468&lang=en
° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=3625:rdc-la-brigade-d-intervention-de-la-monusco-se-deploie-a-kiwanja-au-kivu&catid=90:online-depeches&Itemid=468&lang=en
"22 10 13 Le Phare - Les négociations en panne à Kampala
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=195945&Actualiteit=selected
Deux points seraient à la base de la suspension des travaux aux négociations de Kampala entre le gouvernement de Kinshasa et le M23. Selon des sources dignes de foi, il s’agit de la question de l’amnistie et celle relative à la cession d’une portion du territoire congolais à cette force dite négative pour y exercer son autonomie administrative et politique(...)"
Compatriotiquement!
Tsippora
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
FRANCOIS MUAMBA : POURPARLES DE KAMPALA VERS UN ECHEC ?
Mathilde
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
"RDC ; la Monusco « extrêmement préoccupée » par la reprise des combats au Nord-Kivu
° http://radiookapi.net/actualite/2013/10/26/rdc-la-monusco-extremement-preoccupee-par-la-reprise-des-combats-au-nord-kivu/
La Mission pour la stabilisation en République démocratique du Congo se dit « extrêmement préoccupée » par la reprise la reprise des hostilités entre les FARDC et le M23 dans le territoire de Kibumba, province du Nord-Kivu. Dans un communiqué rendu public vendredi 25 octobre, le chef de la Monusco, Martin Kobler invite les deux parties « à un maximum de retenue ».
«J’exhorte les deux parties à un maximum de retenue. J’appelle le M23 à retourner à la table des négociations, à Kampala », a déclaré le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC, Martin Kobler, avant d’ajouter :
« Nous sommes déterminés dans nos efforts pour la protection des civils et la neutralisation de tous les groupes armés pour restaurer la paix et la stabilité », a déclaré le Chef de la Monusco.
Les combats entre l’armée congolaise et le M23 ont repris vendredi dans la matinée au centre de Kibumba dans le territoire de Nyiragongo. Après plusieurs heures de combats, les FARDC ont pris le contrôle de ce groupement totalement occupé par la rébellion du M23 avant le début des combats.
Une partie de cette localité reste cependant occupé par le M23, qui aurait entre-temps reçu des renforts, selon des sources sur place. Le bilan des combats n’est pas encore connu. Mais des sources locales parlent de 3 blessés parmi les militaires et plusieurs parmi les rebelles. La population des groupements de Kibumba et Buhumba ont fui leurs villages.
Les rebelles du M23 et l’armée congolaise s’accusent mutuellement d’avoir été attaqués les premiers dans cette région en proie à une rébellion depuis plus de deux décennies.
Un porte-parole du M23 cité par le journal Le Monde a affirmé que des engins explosifs ont frappé le Rwanda-soupçonné de soutenir le M23 par les experts de l’Onu et des ONG nationales et internationales. Il a indiqué que l’armée congolaise de « vise des civils ».
L’ambassadeur du Rwanda à l’ONU, Eugène Richard Gasana, a pour sa part déclaré que « s’ils [les militaires congolais] ne mettent pas un terme à cela, nous [le Rwanda] agirons sans attendre et cela fera mal ».
Sur les réseaux sociaux, les FARDC disent « avoir repoussé le rebelles et leurs alliés ougandais et rwandais ». Les soldats congolais ont progressé de 800 mètres vers la frontière rwandaise, et « l’armée rwandaise qui est la colonne vertébrale du M23 a commencé à paniquer, ses soldats ont tiré des obus vers le Rwanda, afin de donner à Kigali l’excuse pour intervenir officiellement ».
Les hostilités entre les FARDC et le M23 ont repris cinq jours après la suspension des négociations à Kampala. Le gouvernement et le mouvement rebelle qui sont en pourparlers depuis le 9 décembre 2012 ne s’accordent pas sur la question de l’amnistie à accorder aux rebelles et leur intégration au sein de l’armée."
"RUSSEL D. FEINGOLD : « NOUS APPELONS LE M23 À FAIRE PREUVE DE BONNE FOI DANS LES NÉGOCIATIONS »
° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=3686:russel-d-feingold-nous-appelons-le-m23-a-faire-preuve-de-bonne-foi-dans-les-negociations&catid=86:politique&Itemid=509&lang=en
Dans une interview exclusive accordée au journal Le Potentiel, l’envoyé spécial des Etats-Unis d’Amérique pour la région des Grands Lacs et la RDC, Russel D. Feingold, invite les rebelles du M23 à faire preuve de bonne foi dans les négociations de Kampala. Le sénateur américain craint que les efforts fournis par le gouvernement congolais, à cet effet, ne soient pas émulés par ce groupe armé qui tire les choses en longueur de manière délibérée. Il a, par la même occasion, appelé le Rwanda à honorer son engagement en vertu de l’accord-cadre et à soutenir la démobilisation et le désarmement du M23. Ci-dessous, l’intégralité de l’interview.(...)"
"Le cahier des charges du M 23 est vide, selon François Mwamba
° http://www.7sur7.cd/index.php?option=com_content&view=article&id=51734:le-cahier-des-charges-du-m-23-est-vide-selon-francois-mwamba&catid=1:7sur7
(KINSHASA)- Aucune revendication du Mouvement du 23 Mars n’est légitime que ce soit sur le plan politique, économique et social, a déclaré François Mwamba, le coordonnateur national de mécanisme de suivi de l’accord d’Addis-Abeba et l’un des négociateurs en chef de la délégation gouvernementale aux pourparlers de Kampala. ‘‘ Y-a-t-il quelque chose de légitime.
Y-a-t-il quelque chose qui tienne la route dans les revendications à caractère politique, économique et social du M 23. Je vous dis rien alors rien’’, a-t-il précisé. Dix mois de discussions déjà entre le gouvernement de Kinshasa et le M23 mais les chances pour arriver à un accord entre les deux parties semblent toujours moindres. Pour François Mwamba, les rebelles n’ont aucune volonté de terminer la guerre parce que, assure-t-il, ils ne font que tourner en rond. ‘‘ Le 15 avril, eux-mêmes font des propositions. Et après, ils changent. Avez-vous déjà vu des gens qui discutent et qui finalement mettent sur la table leurs propres propositions. Et après ils disent qu’on revienne sur l’article premier, l’article 2 alors qu’on avait déjà discuté. C’est la preuve qu’il n’y a aucune volonté de la part de ces gens’’, a ajouté François Mwamba. L’option militaire commence à être envisagée au sommet de l’état. Le président Kabila a martelé une fois de plus devant les congrès- soit ils déposent les armes ou ils seront contraints de le faire par la force.(...)"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20131024161913/onu-droits-de-l-homme-fdlr-kinshasa-rdc-la-monusco-appelle-les-groupes-armes-congolais-a-liberer-les-enfants-soldats.html
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
Oyé, oyé, bana ya mama, enfants de ma Mère-Patrie !
Ecoutez la complainte mais aussi la légende héroique mais surtout le chant d'espoir actif d'un des vôtres !
Mais que nous veut donc cette nébuleuse CI ???
Alors que l'option militaire vient de démontrer sans ambiguïté sa validité en commençant à liquider le M23, (ce que même cette CI atteste,) en place des pourparlers qui traînassaient depuis des mois à Kampala, la voilà qui nous y réenjoint... Mais pourquoi faire ???
C’est la grille de lecture de cette CI, toute orientée, trop prête à l’emploi, qui ne veut prendre en compte jusqu’au bout la réelle place du Rwanda et de l’Ouganda derrière le M23 qu’il faut interpeller !
En effet personne n’est plus en droit de méconnaître la vérité nue : ce dernier n’est guère une rébellion Congolaise mais bien leur "cheval de Troie" au Congo !
Aux Congolais enfin réveillés de confondre cette grille inadéquate et injuste, de faire valoir sur le terrain la souveraineté de leur territoire !!!
Ainsi donc les victoires surprenantes et rapides de nos Fardc posent au moins deux ordres de questions; l'évidence elle, ce que le régime actuel semble reprendre en main l'Etat qu'il a laissé faillir de ce côté ! Quelles suites urgentes ?
Militairement, après Kibumba, Kiwanja, Rutshuru et Rumagabo, quelles autres prises stratégiques sommes-nous capables de conquérir ; allons-nous arriver à nettoyer tout le territoire de ces assassins occupants, les refouler vers le Rwanda et l’Ouganda ? Jusqu’où décidons-nous d’aller ; jusqu’à obtenir et nous assurer de leur désarmement total et en sommes-nous capables ?
De quelles capacités de résistance disposent encore ces pirates; le Rwanda et l’Ouganda ne vont-ils pas une fois de plus les renflouer ?
De notre côté, jusqu’où jusque quand la Monusco va continuer à nous appuyer alors que Bunangana pris, il nous faudra alors sécuriser tout le territoire en tentant de neutraliser les assassins dans leur fuite en pays voisins ?
Politiquement, diplomatiquement, que faisons-nous d’abord des fameux pourparlers de Kampala ?
Y retourner pour signer la dissolution du M23 ou quelque autre accord leur accordant une importance que notre action militaire leur dénie ? Qu’est-ce qui aura, devra décider de tout; n’est-ce pas l’action militaire qui aura supplanté l'illusion des pourparlers politiques pièges, manipulés sans cesse par ce M23 mais aussi par ses soutiens apparemment tapis, malgré eux ou plus consciemment,derrière maints négociateurs régionaux et internationaux ?
Que voit-on en effet ? Ce que toutes les instances internationales et régionales censées nous accompagner( !) sur ce dossier reprennent curieusement leur insistance à nous enjoindre à retourner à Kampala (par exemple écoutez ou lisez les propos de Feingold, l’envoyé spécial américain)... A se demander s’ils ne font pas exprès à ne voir que la "palabre" recèle en elle pour le moins des non-dits qui font obstacles au règlement définitif du conflit !
C'est d'abord l'obstacle dû au principe vicié par avance de faire négocier d’égal à égal un pouvoir souverain et une faction occupante ! (Ce que n’a jamais accepté le Rwanda face aux Fdlr ni l’Ouganda à l’endroit de l’ADF-Nalu et ce que toute cette CI tolère mais ne veut reconnaître au Congo ! )
Ensuite pourquoi cette dérive ? C’est essentiellement parce que la CI (l’Onu et grandes puissances) ainsi que la CIRGL, l’instance régionale, qui chapeautent ce règlement ont préalablement imposé un ordre de rapports de la région, programmatique selon leurs intérêts selon leur plan, favorable au Rwanda (et à l'Ouganda) et désavantageux au Congo ! Voilà déjà le choix impropre de l’agent et du lieu de la facilitation en l’Ouganda pourtant juge et patrie dans le principal conflit de la Région !
Dans cette optique contre toute authenticité, on fait porter le chapeau de l’insécurité de la Région au Congo pourtant victime du Rwanda et de l’Ouganda agresseurs !
Enfin, c’est là toute l'impuissance de l’option politique telle que proposée, les initiateurs et facilitateurs régionaux et internationaux ne convoquent pas au delà du M23 comme s’il se doit le Rwanda et l’Ouganda, les réels moteurs de la perpétuation du conflit à l'Est du Congo, prenant ce dernier en otage en agitant une rébellion qui n'est pas sienne ! Pour mieux asseoir leur "plan" ils vont noyer les vraies culpabilités dans un pacte de stabilité signé par 11 pays sans vraiment consulter le Congo agressé et envahi et sans nommer ses agresseurs/envahisseurs... Qui ailleurs que sur le Congo peut prétendre que du moment où celui-ci enfin souverain prendra un jour conscience de cet injuste stratagème la discussion ne tournera pas à raison en impasse ?
C'est ce qui vient d'arriver : voilà la raison de l'échec programmé de Kampala et de son inanité en l'espèce !!!
Il est d'ores et déjà logique que le Congo n'en finira avec l'invasion permanente par le Rwanda et l'Ouganda via M23 (CNDP, RCD) que par une victoire ou dissuasion militaires; donnons-nous en les moyens, surtout si nous avons à la poursuivre contre Rwandais et Ougandais en renfort au M23…
La Monusco se montrerait-elle alors conséquente à continuer à nous assurer son assistance ?
Voilà le seul levier diplomatico-politique que nous permet encore plus notre avancée militaire à actionner : obtenir de la CI le seul accompagnement militaro-politique qui vaille pour le Congo, celui de nommer et si besoin combattre non le faux fantôme Congolais du M23 mais ses vrais commanditaires étrangers, d'abord le Rwanda et l'Ouganda ! Politiquement la seule bonne arme ce n'est ni plus ni moins la discussion directe avec ses pays !
En vérité en vérité le drame du Congo c'est d'être resté longtemps seul au monde, seul sans un pouvoir responsable qui porte haut et fort sa revendication légitime de victime d’agression/occupation par ses voisins appuyés par la CI, seul sans partenaires puissants et attentifs à son sort, tous préoccupés par leur intérêt commun avec ses voisins envahisseurs !
Tout est en cours de changement de deux côtés, mettons les bouchons doubles pour nous battre sur les deux flancs ! C’est l’unique voie pour sauver notre Patrie !
A nos armes enfants de la Patrie, contre notre pouvoir qui nous lâcherait encore, contre l'étranger malveillant............
Compatriotiquement!
Ecoutez la complainte mais aussi la légende héroique mais surtout le chant d'espoir actif d'un des vôtres !
Debout Congolais,...
Dressons nos fronts, longtemps courbés
Et pour de bon prenons le plus bel élan,...
Par le labeur
Nous bâtirons un pays plus beau qu'avant...
Nous peuplerons ton sol
et nous assurerons ta grandeur...
Mais que nous veut donc cette nébuleuse CI ???
Alors que l'option militaire vient de démontrer sans ambiguïté sa validité en commençant à liquider le M23, (ce que même cette CI atteste,) en place des pourparlers qui traînassaient depuis des mois à Kampala, la voilà qui nous y réenjoint... Mais pourquoi faire ???
C’est la grille de lecture de cette CI, toute orientée, trop prête à l’emploi, qui ne veut prendre en compte jusqu’au bout la réelle place du Rwanda et de l’Ouganda derrière le M23 qu’il faut interpeller !
En effet personne n’est plus en droit de méconnaître la vérité nue : ce dernier n’est guère une rébellion Congolaise mais bien leur "cheval de Troie" au Congo !
Aux Congolais enfin réveillés de confondre cette grille inadéquate et injuste, de faire valoir sur le terrain la souveraineté de leur territoire !!!
Ainsi donc les victoires surprenantes et rapides de nos Fardc posent au moins deux ordres de questions; l'évidence elle, ce que le régime actuel semble reprendre en main l'Etat qu'il a laissé faillir de ce côté ! Quelles suites urgentes ?
Militairement, après Kibumba, Kiwanja, Rutshuru et Rumagabo, quelles autres prises stratégiques sommes-nous capables de conquérir ; allons-nous arriver à nettoyer tout le territoire de ces assassins occupants, les refouler vers le Rwanda et l’Ouganda ? Jusqu’où décidons-nous d’aller ; jusqu’à obtenir et nous assurer de leur désarmement total et en sommes-nous capables ?
De quelles capacités de résistance disposent encore ces pirates; le Rwanda et l’Ouganda ne vont-ils pas une fois de plus les renflouer ?
De notre côté, jusqu’où jusque quand la Monusco va continuer à nous appuyer alors que Bunangana pris, il nous faudra alors sécuriser tout le territoire en tentant de neutraliser les assassins dans leur fuite en pays voisins ?
Politiquement, diplomatiquement, que faisons-nous d’abord des fameux pourparlers de Kampala ?
Y retourner pour signer la dissolution du M23 ou quelque autre accord leur accordant une importance que notre action militaire leur dénie ? Qu’est-ce qui aura, devra décider de tout; n’est-ce pas l’action militaire qui aura supplanté l'illusion des pourparlers politiques pièges, manipulés sans cesse par ce M23 mais aussi par ses soutiens apparemment tapis, malgré eux ou plus consciemment,derrière maints négociateurs régionaux et internationaux ?
Que voit-on en effet ? Ce que toutes les instances internationales et régionales censées nous accompagner( !) sur ce dossier reprennent curieusement leur insistance à nous enjoindre à retourner à Kampala (par exemple écoutez ou lisez les propos de Feingold, l’envoyé spécial américain)... A se demander s’ils ne font pas exprès à ne voir que la "palabre" recèle en elle pour le moins des non-dits qui font obstacles au règlement définitif du conflit !
C'est d'abord l'obstacle dû au principe vicié par avance de faire négocier d’égal à égal un pouvoir souverain et une faction occupante ! (Ce que n’a jamais accepté le Rwanda face aux Fdlr ni l’Ouganda à l’endroit de l’ADF-Nalu et ce que toute cette CI tolère mais ne veut reconnaître au Congo ! )
Ensuite pourquoi cette dérive ? C’est essentiellement parce que la CI (l’Onu et grandes puissances) ainsi que la CIRGL, l’instance régionale, qui chapeautent ce règlement ont préalablement imposé un ordre de rapports de la région, programmatique selon leurs intérêts selon leur plan, favorable au Rwanda (et à l'Ouganda) et désavantageux au Congo ! Voilà déjà le choix impropre de l’agent et du lieu de la facilitation en l’Ouganda pourtant juge et patrie dans le principal conflit de la Région !
Dans cette optique contre toute authenticité, on fait porter le chapeau de l’insécurité de la Région au Congo pourtant victime du Rwanda et de l’Ouganda agresseurs !
Enfin, c’est là toute l'impuissance de l’option politique telle que proposée, les initiateurs et facilitateurs régionaux et internationaux ne convoquent pas au delà du M23 comme s’il se doit le Rwanda et l’Ouganda, les réels moteurs de la perpétuation du conflit à l'Est du Congo, prenant ce dernier en otage en agitant une rébellion qui n'est pas sienne ! Pour mieux asseoir leur "plan" ils vont noyer les vraies culpabilités dans un pacte de stabilité signé par 11 pays sans vraiment consulter le Congo agressé et envahi et sans nommer ses agresseurs/envahisseurs... Qui ailleurs que sur le Congo peut prétendre que du moment où celui-ci enfin souverain prendra un jour conscience de cet injuste stratagème la discussion ne tournera pas à raison en impasse ?
C'est ce qui vient d'arriver : voilà la raison de l'échec programmé de Kampala et de son inanité en l'espèce !!!
Il est d'ores et déjà logique que le Congo n'en finira avec l'invasion permanente par le Rwanda et l'Ouganda via M23 (CNDP, RCD) que par une victoire ou dissuasion militaires; donnons-nous en les moyens, surtout si nous avons à la poursuivre contre Rwandais et Ougandais en renfort au M23…
La Monusco se montrerait-elle alors conséquente à continuer à nous assurer son assistance ?
Voilà le seul levier diplomatico-politique que nous permet encore plus notre avancée militaire à actionner : obtenir de la CI le seul accompagnement militaro-politique qui vaille pour le Congo, celui de nommer et si besoin combattre non le faux fantôme Congolais du M23 mais ses vrais commanditaires étrangers, d'abord le Rwanda et l'Ouganda ! Politiquement la seule bonne arme ce n'est ni plus ni moins la discussion directe avec ses pays !
En vérité en vérité le drame du Congo c'est d'être resté longtemps seul au monde, seul sans un pouvoir responsable qui porte haut et fort sa revendication légitime de victime d’agression/occupation par ses voisins appuyés par la CI, seul sans partenaires puissants et attentifs à son sort, tous préoccupés par leur intérêt commun avec ses voisins envahisseurs !
Tout est en cours de changement de deux côtés, mettons les bouchons doubles pour nous battre sur les deux flancs ! C’est l’unique voie pour sauver notre Patrie !
A nos armes enfants de la Patrie, contre notre pouvoir qui nous lâcherait encore, contre l'étranger malveillant............
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
PSndonzwau a écrit:Oyé, oyé, bana ya mama, enfants de ma Mère-Patrie !
Ecoutez la complainte mais aussi la légende héroique mais surtout le chant d'espoir actif d'un des vôtres !Debout Congolais,...
Dressons nos fronts, longtemps courbés
Et pour de bon prenons le plus bel élan,...
Par le labeur
Nous bâtirons un pays plus beau qu'avant...
Nous peuplerons ton sol
et nous assurerons ta grandeur...
Mais que nous veut donc cette nébuleuse CI ???
Alors que l'option militaire vient de démontrer sans ambiguïté sa validité en commençant à liquider le M23, (ce que même cette CI atteste,) en place des pourparlers qui traînassaient depuis des mois à Kampala, la voilà qui nous y réenjoint... Mais pourquoi faire ???
C’est la grille de lecture de cette CI, toute orientée, trop prête à l’emploi, qui ne veut prendre en compte jusqu’au bout la réelle place du Rwanda et de l’Ouganda derrière le M23 qu’il faut interpeller !
En effet personne n’est plus en droit de méconnaître la vérité nue : ce dernier n’est guère une rébellion Congolaise mais bien leur "cheval de Troie" au Congo !
Aux Congolais enfin réveillés de confondre cette grille inadéquate et injuste, de faire valoir sur le terrain la souveraineté de leur territoire !!!
Ainsi donc les victoires surprenantes et rapides de nos Fardc posent au moins deux ordres de questions; l'évidence elle, ce que le régime actuel semble reprendre en main l'Etat qu'il a laissé faillir de ce côté ! Quelles suites urgentes ?
Militairement, après Kibumba, Kiwanja, Rutshuru et Rumagabo, quelles autres prises stratégiques sommes-nous capables de conquérir ; allons-nous arriver à nettoyer tout le territoire de ces assassins occupants, les refouler vers le Rwanda et l’Ouganda ? Jusqu’où décidons-nous d’aller ; jusqu’à obtenir et nous assurer de leur désarmement total et en sommes-nous capables ?
De quelles capacités de résistance disposent encore ces pirates; le Rwanda et l’Ouganda ne vont-ils pas une fois de plus les renflouer ?
De notre côté, jusqu’où jusque quand la Monusco va continuer à nous appuyer alors que Bunangana pris, il nous faudra alors sécuriser tout le territoire en tentant de neutraliser les assassins dans leur fuite en pays voisins ?
Politiquement, diplomatiquement, que faisons-nous d’abord des fameux pourparlers de Kampala ?
Y retourner pour signer la dissolution du M23 ou quelque autre accord leur accordant une importance que notre action militaire leur dénie ? Qu’est-ce qui aura, devra décider de tout; n’est-ce pas l’action militaire qui aura supplanté l'illusion des pourparlers politiques pièges, manipulés sans cesse par ce M23 mais aussi par ses soutiens apparemment tapis, malgré eux ou plus consciemment,derrière maints négociateurs régionaux et internationaux ?
Que voit-on en effet ? Ce que toutes les instances internationales et régionales censées nous accompagner( !) sur ce dossier reprennent curieusement leur insistance à nous enjoindre à retourner à Kampala (par exemple écoutez ou lisez les propos de Feingold, l’envoyé spécial américain)... A se demander s’ils ne font pas exprès à ne voir que la "palabre" recèle en elle pour le moins des non-dits qui font obstacles au règlement définitif du conflit !
C'est d'abord l'obstacle dû au principe vicié par avance de faire négocier d’égal à égal un pouvoir souverain et une faction occupante ! (Ce que n’a jamais accepté le Rwanda face aux Fdlr ni l’Ouganda à l’endroit de l’ADF-Nalu et ce que toute cette CI tolère mais ne veut reconnaître au Congo ! )
Ensuite pourquoi cette dérive ? C’est essentiellement parce que la CI (l’Onu et grandes puissances) ainsi que la CIRGL, l’instance régionale, qui chapeautent ce règlement ont préalablement imposé un ordre de rapports de la région, programmatique selon leurs intérêts selon leur plan, favorable au Rwanda (et à l'Ouganda) et désavantageux au Congo ! Voilà déjà le choix impropre de l’agent et du lieu de la facilitation en l’Ouganda pourtant juge et patrie dans le principal conflit de la Région !
Dans cette optique contre toute authenticité, on fait porter le chapeau de l’insécurité de la Région au Congo pourtant victime du Rwanda et de l’Ouganda agresseurs !
Enfin, c’est là toute l'impuissance de l’option politique telle que proposée, les initiateurs et facilitateurs régionaux et internationaux ne convoquent pas au delà du M23 comme s’il se doit le Rwanda et l’Ouganda, les réels moteurs de la perpétuation du conflit à l'Est du Congo, prenant ce dernier en otage en agitant une rébellion qui n'est pas sienne ! Pour mieux asseoir leur "plan" ils vont noyer les vraies culpabilités dans un pacte de stabilité signé par 11 pays sans vraiment consulter le Congo agressé et envahi et sans nommer ses agresseurs/envahisseurs... Qui ailleurs que sur le Congo peut prétendre que du moment où celui-ci enfin souverain prendra un jour conscience de cet injuste stratagème la discussion ne tournera pas à raison en impasse ?
C'est ce qui vient d'arriver : voilà la raison de l'échec programmé de Kampala et de son inanité en l'espèce !!!
Il est d'ores et déjà logique que le Congo n'en finira avec l'invasion permanente par le Rwanda et l'Ouganda via M23 (CNDP, RCD) que par une victoire ou dissuasion militaires; donnons-nous en les moyens, surtout si nous avons à la poursuivre contre Rwandais et Ougandais en renfort au M23…
La Monusco se montrerait-elle alors conséquente à continuer à nous assurer son assistance ?
Voilà le seul levier diplomatico-politique que nous permet encore plus notre avancée militaire à actionner : obtenir de la CI le seul accompagnement militaro-politique qui vaille pour le Congo, celui de nommer et si besoin combattre non le faux fantôme Congolais du M23 mais ses vrais commanditaires étrangers, d'abord le Rwanda et l'Ouganda ! Politiquement la seule bonne arme ce n'est ni plus ni moins la discussion directe avec ses pays !
En vérité en vérité le drame du Congo c'est d'être resté longtemps seul au monde, seul sans un pouvoir responsable qui porte haut et fort sa revendication légitime de victime d’agression/occupation par ses voisins appuyés par la CI, seul sans partenaires puissants et attentifs à son sort, tous préoccupés par leur intérêt commun avec ses voisins envahisseurs !
Tout est en cours de changement de deux côtés, mettons les bouchons doubles pour nous battre sur les deux flancs ! C’est l’unique voie pour sauver notre Patrie !
A nos armes enfants de la Patrie, contre notre pouvoir qui nous lâcherait encore, contre l'étranger malveillant............
Compatriotiquement!
"RD Congo : Et maintenant gagner la paix
° http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/rd-congo-et-maintenant-gagner-la-142966
En reprenant le contrôle de Bunagana, siège politique du M23, le 30 octobre, après avoir pris le contrôle de la base militaire de Rumangabo, deux jours auparavant, l’armée nationale congolaise (les FARDC) met pratiquement un point final aux aventures politico-militaires du Rwanda et de l’Ouganda dans l’Est de la République Démocratique du Congo. La tournure des évènements aura été facilitée par au moins deux facteurs. Le premier réside dans un profond travail de prise de conscience qui traverse toutes les couches de la nation congolaise, au pays comme dans la diaspora, depuis l’humiliation subie par la chute de Goma entre les mains du M23, le 20 novembre 2012. Les Congolais se sont collectivement critiqués et remis en question, surtout les militaires profondément blessés dans leur amour-propre. Depuis, fermement soutenus par la population, les soldats se battent avec une discipline, un calme et un professionnalisme(pas de bavure) dignes des « grands peuples » lorsqu’ils décident de « se réveiller ». Le deuxième facteur réside dans le réalisme des dirigeants américains. Face à l’ampleur des souffrances infligées aux populations de l’Est du Congo et l’absence de perspective dans les rêves expansionnistes de Paul Kagamé (Rwanda) et Yoweri Museveni (Ouganda), les Etats-Unis semblent désormais miser sur les bénéfices d’un Congo pacifié. Les menaces de sanctions contre les dirigeants rwandais, pour leur soutien au M23, portent là leurs premiers fruits. Le régime de Kigali semble avoir pris conscience des risques qu’il prend en défiant continuellement son« protecteur » américain.ADVERTISEMENT
Mais pour les Congolais, le plus difficile commence. Car, comme on dit, les soldats gagnent la guerre, mais la paix est essentiellement l’affaire des politiques. Trois défis, au moins, se présentent aux dirigeants congolais : le défi de la justice pour réhabiliter les victimes et en finir avec l’impunité, le défi de la légitimité du pouvoir politique et le défi de la prospérité économique et sociale au profit des populations.
La justice des vainqueurs ou la réconciliation nationale ?
Il convient de rappeler que le M23 a été créé pour entraver l’arrestation du général Bosco Ntaganda, responsable de crimes de guerre et crimes contre l’humanité (massacres, assassinats, viols, enrôlement d’enfants,…) qui lui avaient valu d’être recherché par la Cour Pénale Internationale. Les Congolais sont restés fermes et ont payé un lourd tribut dans ce difficile combat contre l’impunité. Ils ont fini par le remporter. Le devoir de mémoire voudrait que ce sacrifice soit dédié aux victimes des groupes armés et serve de point de départ pour un Congo qui refuse toute forme de compromis avec l’impunité. A ce titre, la découverte de deux fosses communes à Kibumba où, manifestement, le M23 exécutait ses victimes, y compris des enfants (on y a trouvé des ossements d’enfants) devrait rapidement donner lieu à une enquête internationale et la constitution d’un dossier judiciaire.
Par ailleurs, les dirigeants du M23, protégés au Rwanda et en Ouganda, devraient se faire signifier au plus vite qu’ils n’y aura pas d’impunité et qu’ils devront répondre de leurs actes devant la justice. Nombreux figurent depuis longtemps sur les listes actualisées des personnes visées par les sanctions de l’ONU, de l’Union européenne et du gouvernement américain. Leur arrestation serait un message fort pouvant servir au titre de dissuasion pour les autres seigneurs de guerre encore actifs dans les maquis de l’Est.
Reste que le défi de la justice impose aux Congolais d’aller au-delà des membres du M23. Les violences contre la population ne datent pas de la création du M23 (avril 2012). Il faut avoir l’honnêteté de remonter au moins au déclenchement de la Première Guerre du Congo (1996). Le M23 est né du CNDP, qui, à son tour est né du RCD, lequel a été formé par les mécontents de l’AFDL, dont une partie des dirigeants sont au cœur du régime actuel de Kinshasa dirigé par Joseph Kabila. Les six millions des morts du Congo et les500 mille femmes violées ne sont pas de la seule responsabilité des dirigeants du M23. Pour aller loin, les Congolais doivent s’armer de courage et regarder leur difficile vérité historique en face pour ne pastomber dans la facilité de la « justice des vainqueurs ». Celle-ci ne servirait qu’à alimenter lesentiment du deux poids deux mesures et des frustrations susceptibles de dégénérer en nouveaux conflits.
Victime de viol
Le Congo peut ainsi opter pour la « ligne dure », sur l’exemple du Rwanda de Paul Kagamé,consistant à la traque systématique des suspects, avec les dérives qu’on connaît (fracture de la nation rwandaise, dictature,…), ou bien choisir ce qu’on peut appeler la « ligne Mandela » qui se lit dans l’esprit de la Commission vérité et réconciliation. Les responsables des crimes les plus graves (actes de génocide, crimes contre l’humanité, crimes de guerre) sont effectivement traduits en justice. Les autres bénéficient d’une certaine compréhension de la nation en échange de confessions publiques et du pardon pour réhabiliter les victimes dans leur dignité. C’est la ligne qui pourrait avoir les faveurs de la« communauté internationale » si on en croit Herman Cohen, l’ancien secrétaire d’Etat américain aux affaires africaines.
Plus important, le Congo gagnerait surtout en créant une institution nationale chargée d’assurer le travail de mémoire et de prise en charge de ses millions de victimes. Il s’agit d’éviter que les victimes d’aujourd’hui, de « la guerre du coltan pour les téléphones portables », ne tombent dans l’oubli comme ce fut le cas des victimes du « caoutchouc rouge pour le pneu gonflable » à l’époque de Léopold II. Le Congo n’est pas à l’abri d’un nouveau cycle de massacres orchestré pour répondre aux besoins du marché international.
La légitimité du pouvoir politique
La tentation des dirigeants de Kinshasa, le Président Kabila en particulier, pourrait être d’accaparer les bénéfices politiques des succès des FARDC. Ce serait une grossière erreur et le début d’un climat politique exécrable à travers le pays. Ce serait réduire l’armée nationale au rang de simple instrument politique au service d’un seul homme, et non une institution d’Etat ayant vocation à fonctionner au-dessus des contingences politiques. Une telle instrumentalisation de l’armée avait servi Mobutu avant de lui être fatale. On fit la guerre contre l’« armée de Mobutu » et non l’armée du peuple congolais.
Le Congo est assez grand pour ne plus être sous la coupe d’un « homme fort ». Il a mieux à faire en consolidant des « institutions fortes », pour donner échos au discours de Barack Obama de juillet 2009 à Accra. Ces soldats congolais, qui viennent de restaurer la dignité d’un peuple humilié, les dirigeants congolais s’honoreraient en les laissant en dehors des calculs politiciens. D’autant plus qu’il reste énormément de travail à faire pour restaurer l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national. Les dirigeants congolais doivent plutôt régler leurs problèmes de légitimité là où il réside effectivement.
Il faut rappeler à ce titre que Joseph Kabila se maintient au pouvoir sur la base des résultats d’une élection chaotique, celle de novembre 2011. Ce contentieux reste dans la tête des Congolais et les opérations militaires dans le Kivu ne changent rien à la conviction, pour une large partie des Congolais, qu’on leur a volé l’élection de 2011.
Par ailleurs, on ne sait toujours pas, avec certitude, si Joseph Kabila se présentera en 2016, en violation de la Constitution qui limite à deux le nombre des mandats présidentiels (articles 70 et 220). Le Secrétaire général de la majorité présidentielle, Aubin Minaku, a assuré que « Kabila partira après les prochaines élections ». Dont acte. Mais même s’il s’en allait, il reste des inquiétudes sur le risque de fraude, voire de violences en marge de prochaines élections. Les Congolais gardent de douloureux souvenirs des affrontements, par partisans interposés, entre Jean-Pierre Bemba et Joseph Kabila en 2006 et des affrontements, tout aussi violents, entre Etienne Tshisekedi et Joseph Kabila en 2011. Le dauphin que pourrait désigner Joseph Kabila pour sa succession, ne risque-t-il pas, lui aussi, d’avoir la main lourde en 2016 ?
Toujours au sujet de la légitimité politique, il convient de rappeler l’autre dossier litigieux. Le sénat actuel de la RDC est l’émanation des [url=file:///L:/ROMAN/Le s%C3%A9nat actuel est l%E2%80%99%C3%A9manation des assembl%C3%A9es provinciales de 2006 qui n%E2%80%99ont jamais %C3%A9t%C3%A9 renouvel%C3%A9es.]élections provinciales de 2006[/url]. Selon le calendrier électoral publié en 2011, par le bureau sortant de la Ceni (Commission nationale électorale), les élections provinciales, locales, urbaines et municipales étaient prévues pour le 25 mars 2012. Elles sont repoussées en 2014, selon l’AbbéApollinaire Malu Malu, président de la Ceni. Ainsi le pays fonctionne-t-il avec des dirigeants (même les sénateurs) manifestement privés de légitimité politique, et pas seulement. Les graves difficultés d’ordre économique et social, auxquelles les Congolais sont confrontés au quotidien, aggravent considérablement le ressentiment autour de la question de la légitimité du pouvoir en place.
Le défi de la prospérité économique et sociale
Il faut toujours rappeler que la République Démocratique du Congo, en dépit de ses immenses richesses naturelles, est tout dernier au classement mondial de la pauvreté, selon le dernier rapport du PNUD[1]. Les richesses du pays sont absorbées dans des circuits opaques, nationaux ou étrangers[2], dont certains « connaisseurs » accumulent des richesses faramineuses pendant que la pauvreté fait des ravages dans l’immense majorité de la population. Dans certaines régions du Congo, la pauvreté atteint jusqu’à 93 % de la population.
Maintenant que le travail de conscience national semble marquer des progrès, il y a au moins deux chantiers qui devraient être pris à bras le corps : celui de l’attractivité pour les investisseurs (créateurs de richesses), nationaux et étrangers (le Congo est 183èmesur 189 au classement Doing business/facilité à faire les affaires) et, plus difficile, celui des infrastructures (routes, écoles, hôpitaux, électricité, eau,…).
Dans les « milieux occidentaux », il semble que des projets sont déjà dans les tuyaux. Ils pourraient être essentiellement orientés vers les régions de l’Est du pays riches en gisements miniers. On parle d’un plan Marshall. Il est critiquable, voire contestable. Mais s’il finit par être posé sur la table, c’est aux Congolais de savoir le recadrer en veillant, notamment, à ce qu’il ne participe pas de la fracture du pays entre régions de l’Est et régions de l’Ouest, et surtout qu’il contribue de façon effective aux objectifs prédéfinis de prospérité pour la population.
Tirer profit des atouts du développement durable
Un autre enjeu de développement réside dans l’immense potentiel hydroélectrique du pays qui verra émerger le plus grand barrage hydroélectrique du monde (Inga3) et devrait fournir assez d’électricité(40.000 mégawatts) pour couvrir le tiers des besoins de l’Afrique. Au potentiel hydroélectrique s’ajoute la riche forêt congolaise (deuxième poumon écologique du monde après la forêt amazonienne). Dans un monde où grandit l’angoisse autour de la pollution et du réchauffement climatique, le Congo a peut-être, une fois de plus[3], les meilleurs atouts pour négocier le tournant du siècle, celui du développement durable.
Carte des gisements miniers
Aux élites congolaises (politiques, intellectuels, leaders communautaires,…) d’en prendre conscience et d’en tirer le meilleur profit pour assurer la prospérité d’un peuple trop longtemps martyrisé pour ses richesses naturelles.
Une paix durable ne sera acquise que si, collectivement, les Congolais ont le sentiment de bénéficier correctement des richesses de leur pays.
Boniface MUSAVULI
La pauvreté
[1] http://hdr.undp.org/en/media/HDR_20...
[2] http://ericjoyce.co.uk/wp-content/u...
[3] « Aucun pays au monde n'a eu autant de chance que le Congo avec ses richesses naturelles. Ces cent cinquante dernières années, chaque fois que le marché international a exprimé une demande pressante pour une certaine matière première - l'ivoire à l'époque victorienne, le caoutchouc après l’invention du pneu gonflable, le cuivre lors de la forte expansion industrielle et militaire, l'uranium durant la guerre froide, le courant alternatif pendant la crise pétrolière des années 1970, le coltan à l'ère de la téléphonie mobile -, le Congo s'est avéré disposer de gigantesques réserves de la marchandise convoitée. Il a pu aisément répondre à la demande. » David VAN REYBROUCK, Congo – Une histoire, ACTES SUD, 2012, p. 139. "
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
Chers amis, frères et soeurs,
C'est connu, les USA a intimé l'ordre à KAGAME et MUSEVENI de retirer leurs groupes armés les M23 pour continuer les négociations de KAMPALA. Voilà pourquoi nous n'avons jamais entendu parlé des blessés, des morts, des prisonniers de guerre voire des matériaux lourds saisis.
Toutefois, nous disons "non" aux négociations entretenues par les pays agresseurs en complicité avec Joseph KABILA ancien soldat de KAGAME. Ce pourparler est dans l'intention d'officialiser l'infiltration des Rwandais au sol Congolais. Battons-nous sur tous les fronts,ingeta et Dieu béni le Congo et les Congolais
Jean Louis Tshimbalanga
C'est connu, les USA a intimé l'ordre à KAGAME et MUSEVENI de retirer leurs groupes armés les M23 pour continuer les négociations de KAMPALA. Voilà pourquoi nous n'avons jamais entendu parlé des blessés, des morts, des prisonniers de guerre voire des matériaux lourds saisis.
Toutefois, nous disons "non" aux négociations entretenues par les pays agresseurs en complicité avec Joseph KABILA ancien soldat de KAGAME. Ce pourparler est dans l'intention d'officialiser l'infiltration des Rwandais au sol Congolais. Battons-nous sur tous les fronts,ingeta et Dieu béni le Congo et les Congolais
Jean Louis Tshimbalanga
Mathilde
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
#RDC: La délégation du gouvernement et les Envoyés Spéciaux sont arrivés à Kampala. Conclusion des pourparlers avec #M23 possible ce weekend
KOTA
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
Compatriotiquement!"Thierry Vircoulon sur RFI : «Que reste-t-il à négocier avec le M23 en RDC?»
° http://www.rfi.fr/afrique/20131101-thierry-vircoulon-rfi-rdc-que-reste-negocier-m23-kabila-rwandaEn République démocratique du Congo, l’armée a enregistré un nouveau succès. Avec le soutien des casques bleus, les Forces armées de RDC (FARDC) ont pris le contrôle jeudi 31 octobre de Bunagana, une localité symbolique pour les militaires congolais qui en avaient été chassés par le M23. La ville était devenue la capitale économique des rebelles. C’était aussi leur dernier grand fief dans le nord-Kivu. Pour Thierry Vircoulon, directeur du projet Afrique centrale à l'International crisis group, même si le M23 a enregistré une défaite militaire, beaucoup de travail reste à faire dans le pays.
26 membres du M23 à la base militaire de Rutshuru qui se sont rendus. Tous sont congolais et disent avoir été enrôlés de force. «Le M23 faisait la loi ici nous n'avions pas d'autres choix que de travailler avec eux».
RFI : La nouvelle série de combats entamés il y a une semaine, est entrée dans une phase finale. Le M-23 est, dit-on, défait militairement, cette fois-ci pour de bon ?
Thierry Vircoulon : Oui, il semble qu’ils soient en pleine débâcle. Ils sont maintenant réduits à un territoire extrêmement petit, adossé à la frontière du Rwanda. Mais avant d’être un échec militaire, ça a été un échec politique, dans la mesure où ils n’ont pas réussi à convaincre la population congolaise du Nord-Kivu de les rejoindre. Ils ont toujours eu des problèmes de recrutement assez sérieux, et l’ensemble de la population du Nord-Kivu avait pris des positions très claires contre cette rébellion.
Ça a été aussi un échec politique, dans la mesure où ils n’ont pas réussi à obtenir un minimum de sympathie - pas de reconnaissance, mais de sympathie -, de la part des internationaux qui ont multiplié à leur encontre les communiqués condamnant cette rébellion depuis qu’elle a émergé l’année dernière. Donc c’est un échec militaire qui vient compléter un échec politique.
Vous parliez de l'absence de soutien de la Communauté internationale. La Mission des Nations unies (Monusco), n’était évidemment pas impliquée directement dans les affrontements. Ça veut dire qu’elle a fourni un support aux FARDC ?
Il y a eu, d’après ce que j’ai compris, une coordination tactique étroite, entre la brigade d’intervention des Nations unies et puis les unités congolaises qui sont montées à l’assaut du M-23.
Cette défaite militaire du M-23 va-t-elle peser dès lors sur la négociation d’un accord de paix ? Vous avez parlé, Thierry Vircoulon, d’un échec politique. Pour l’instant le président Joseph Kabila a laissé ouvert le processus de Kampala. L'échec militaire signifie-t-il un échec diplomatique tout court ?
Je crois que la question qu’on devrait surtout se poser c’est de savoir ce qu’il y a à négocier à Kampala. J’entends beaucoup de gens qui disent qu’il faut qu’il y ait une signature d’accord à Kampala.
Mais enfin ..., que reste-t-il à négocier avec un mouvement militaire qui prétendait être un mouvement politique, mais qui ne l’était pas, et qui maintenant est militairement défait, dont les troupes sont plus ou moins en débandade, et dont le leadership s’est réfugié dans des pays étrangers.
Je crois que ça pose véritablement question ; dans ce contexte-là que peut-on vraiment négocier, si ce n'est la réédition du M-23 ? Je crois que si la situation militaire continue sur le terrain, grosso modo, c’est un peu comme si on disait : on est en 1945 et il faut un accord de paix entre les alliés et l’Allemagne.
Washington demandait justement hier la mise en place d’un mécanisme de paix semi-permanent en RDC. Que peut bien signifier dans ce contexte un mécanisme semi-permanent ? C’est tellement compliqué que ça va durer longtemps, très longtemps d’une manière complètement indéterminée ?
Je n’ai absolument aucune idée de ce que c’est qu’un mécanisme de paix permanent. Tout ce que je sais c’est qu’il y a une résolution des Nations unies, une résolution 20-98, qui donne mandat aux Nations unies pour neutraliser tous les groupes armés dans l’est du Congo. La question, je pense, qui se pose maintenant est la suivante : si le M-23 est neutralisé complètement, quelle va être la nouvelle cible, à la fois de l’armée congolaise et de la force d’intervention des Nations unies ?
Comme le rappelait en effet l’envoyé spécial américain pour la région des Grands Lacs, le M-23 en fait n’est que l’un des 40 ou 45 groupes armés dans l’est du Congo. Est-ce toujours le cas ?
Il y a en effet eu une focalisation internationale très biaisée sur le M-23 depuis l’année dernière, alors qu’en effet, il y a plein de groupes armés dans les Kivus et que certains ont été bien plus meurtriers l’année dernière que le M-23. Si on regardait simplement le bilan en termes de droit de l’homme, on se rendrait compte qu’il faudrait cibler d’autres groupes qui n’hésitent pas à pratiquer des tueries sur les populations civiles. Et donc en effet, il reste encore beaucoup de travail, à commencer par Kinshasa, dans la mise en œuvre des réformes prévues dans l’accord d’Addis-Abeba.
Et puis il y a la question qui se pose également, à savoir dans quelles mesures Kigali, mais aussi Kampala, ont réellement changé de stratégie dans la région, ou s’ils ont juste décidé de faire une pause, suite aux pressions diplomatiques qu’ils ont reçues.
Il faut aussi se poser peut-être la question des exactions. Le retour des réfugiés risque d’être très difficile. Dans un reportage de Stéphanie Aglietti sur RFI, on entendait ce matin Pérouse, une réfugiée congolaise en Ouganda. Elle est rentrée chez elle pour aussitôt repartir « Les FARDC m’ont pris trois vaches, a-t-elle témoigné. Ils les ont mangées sous prétexte que c’était des vaches appartenant à des Tutsi. Comment voulez-vous que je rentre, si on tue mes vaches, détruit ma maison, et que l’on me fait comprendre que je suis indésirable ? » Cela veut-il dire que la Communauté européenne va devoir agir pour aider à ce retour des réfugiés ? Ça a l’air d’être, encore une fois, extrêmement compliqué ?
Le retour des réfugiés, depuis des années, est un sujet ultrasensible dans les Kivu. D’une part parce qu’il y a cet antagonisme ethnique à l’égard des Tutsis surtout, mais des rwandophones aussi en général, parce que les terres de ceux qui sont partis ont été prises et sont occupées par de nouveaux propriétaires, et parce que dans toute cette zone des Kivus, comme on l’a écrit dans un dernier rapport, vous avez des conflits locaux intercommunautaires, dont l’enjeu principal est la terre et qui sont extrêmement vivaces, extrêmement virulents.
Donc maintenant en effet, il y a tout un travail à faire - si l’affaire du M-23 est définitivement clause - il y aura tout un travail à faire en termes de gestion des conflits locaux, dont le foncier constitue une part essentielle."
PS
ndonzwau a écrit:Les déclarations (à peine ?) comminatoires des puissances à retourner à Kampala ne devraient pas nous effrayer tant que ça; y résister est à notre portée pourvu qu'on leur oppose un ferme refus réfléchi, convaincu et souverain !
Comme nous l'avions dit dès sa promulgation, dans leur Accord-cadre d'Addis conclu quasiment sans nous, le ver était dans le fruit (il stigmatisait nos impairs sans dénoncer les torts de nos envahisseurs !) Ne nous restait plus qu'à nous en approprier dans son application (cadre à l'application !), recommandions-nous !
A la longue, le pouvoir kanambiste taraudé par l'opinion nationale hostile l'a compris et s'en est approprié pour défendre ses intérêts souverains notamment aux pourparlers de Kampala !
Aujourd'hui sa fermeté souverainiste paie encore plus avec nos succès militaires : il n'ya point plus de négociation qui vaille avec le M23 sinon leur reddition, sinon pour la forme la signature de leur dissolution !
J'espère que le pouvoir l'a bien intégré !
Voilà ce qu'en dit Vircoulon de l'ICG de manière percutante, lui d'habitude si mésuré :La seule négociation aujourd'hui utile pour le Congo c'est celle directe, souveraine, franche et ferme avec Kigali et Kampala ! Allons-y hardiment pour solder justement et définitivement nos différends pour la paix régionale ! Le reste n'est qu'illusions ( provisoires !) de sortie de crise !"(...)Je crois que la question qu’on devrait surtout se poser c’est de savoir ce qu’il y a à négocier à Kampala. J’entends beaucoup de gens qui disent qu’il faut qu’il y ait une signature d’accord à Kampala.
Mais enfin ..., que reste-t-il à négocier avec un mouvement militaire qui prétendait être un mouvement politique, mais qui ne l’était pas, et qui maintenant est militairement défait, dont les troupes sont plus ou moins en débandade, et dont le leadership s’est réfugié dans des pays étrangers.
Je crois que ça pose véritablement question ; dans ce contexte-là que peut-on vraiment négocier, si ce n'est la réédition du M-23 ? Je crois que si la situation militaire continue sur le terrain, grosso modo, c’est un peu comme si on disait : on est en 1945 et il faut un accord de paix entre les alliés et l’Allemagne.(...)" (° http://www.rfi.fr/afrique/20131101-thierry-vircoulon-rfi-rdc-que-reste-negocier-m23-kabila-rwanda )
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
Que des dépêches, des commentaires et des analyses sur la situation de l'Est !
En voici un échantillon !
Compatriotiquement![/b][/i][/color]
En voici un échantillon !
"RDC: l'armée tente de déloger les derniers éléments du M23
° http://www.rfi.fr/afrique/20131102-rdc-armee-encercle-dernieres-collines-mains-m23-bunagana-nord-kivu
L'armée congolaise a indiqué, ce samedi 2 novembre, que l'offensive contre les derniers bastions du M23 continuait dans l'est de la République démocratique du Congo, après le semblant d'accalmie de la veille. Les combats se déroulent à 60 km au nord de Goma.
Les combats se concentrent sur une dernière place forte, les collines de Chanzu et Runyonyi, tout près de la frontière rwandaise. C’est là que sont retranchés les derniers irréductibles du M23, entre 200 et 300 rebelles, selon des sources militaires. Leur chef Sultani Makenga pourrait en faire parti.
Depuis ce samedi matin, les combats ont repris. L’armée congolaise avance pas à pas et se prépare à donner l’assaut final. Les FARDC tirent toujours à l’arme lourde pour forcer les rebelles à fuir ou à se rendre. En face le M23 riposte. Le M23 qui a aussi visé un hélicoptère de la Monusco hier.
Il s’agit de collines agricoles, couvertes de champs de bananiers ou de forêts très denses. Elles sont particulièrement difficiles d’accès, d’autant plus qu’elles se trouvent tout près de la frontière rwandaise et que ceux qui poursuivent le combat coté rebelle maîtrisent très bien ce terrain.
Ainsi, les positions du M23 ont beau être réduites à des toutes petites localités rurales et leurs troupes en grande partie en débandade, quelques éléments semblent toujours résister efficacement.
Dernière chance de se rendre
Une nouvelle fois, hier, l’Etat congolais a lancé un appel à la défection. « Nous donnons une dernière chance à tous les combattants du M23 de se rendre », a déclaré à l'AFP le lieutenant-colonel Olivier Hamuli, porte-parole de l'armée pour le Nord-Kivu.
« La guerre n’est pas une panacée », a affirmé de son côté, le porte-parole du gouvernement, Lambert Mendé, encourageant les rebelles à signer un accord politique pour garantir une paix durable.
En effet, alors que l’offensive militaire contre les rebelles du M23 est toujours en cours, en parallèle les pourparlers politiques entre les deux parties continuent. La communauté internationale espère même qu’un accord pourrait être signé dans les jours qui viennent, comme l’explique le chef adjoint de la Monusco, Abdallah Wafy.
« Il y a toujours des pourparlers qui continuent au niveau de Kampala [Ouganda], explique ce dernier, l’objectif étant d’obtenir un accord politique […]. Mais les deux options restent sur la table : l’option militaire et l’option diplomatique. L’une n’excluant pas l’autre. »■ REACTION : « On peut tenir une année », affirme un officier du M23]
Face à l’avancée des FARDC, les militaires du M23 se sont retirés sur des collines à 2000 mètres d’altitude près de Bunagana. Certains sont également passés côté ougandais. C’est le cas de cet officier supérieur qui témoigne de manière anonyme au micro de RFI.
Il est assis, tête basse et regard fuyant, en jean et chaussures de sport. Mercredi, il a traversé la frontière vers l'Ouganda. Selon lui, ils sont une cinquantaine à avoir fait de même, notamment des cadres et des policiers.
« Le M23 n’est pas encore fini. Nous avons au moins cinq brigades et nos deux états-majors. Et les munitions que nous avons sont suffisantes. Nous les avons prises à Goma l’année dernière et un peu partout ailleurs. On peut tenir une année. »
Il dément tout recrutement forcé de militaires ou d’enfants. Il explique cependant que le mouvement enrôlait de force des voleurs dans des comités d’autodéfense. Il dément également tout soutien du Rwanda et de l’Ouganda à la rébellion.
« Les fosses communes existaient avant nous »
Concernant les fosses communes découvertes à Kibumba, ce dernier estime que le M23 n’y est pour rien : « Ces fosses communes existaient avant nous. Même lorsque nous étions dans l’armée régulière, nous savions qu’elles étaient là. Tout le monde sait qu’elles datent de l’époque du RCD. Ces accusations sont le fait de personnes mal intentionnées qui veulent nous faire porter le chapeau. »
Pour lui, désormais, l’avenir est incertain : « Je souhaiterais rejoindre mon unité au Congo, dès que possible. Mais la route est désormais barrée par les FARDC ». Selon le combattant, des « camarades » viennent d’être arrêtés au Rwanda voisin. Une nouvelle porte de sortie qui se referme"
"GRANDS LACS : OBAMA PREND LE DOSSIER EN MAINS
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=3893:grands-lacs-obama-prend-le-dossier-en-mains&catid=85&Itemid=472
Depuis le dernier voyage en Afrique du président des Etats-Unis, Barack Obama, les lignes sont en train de bouger dans la crise qui secoue la région des Grands Lacs. Fini le temps où l’Amérique affichait une indifférence totale face aux morts de l’Est de la RDC. Dépités par les atrocités commises dans cette région, les Etats-Unis ont totalement changé de cap. Barack Obama a pris les choses en mains. Les dirigeants de la région sont prévenus(...)"
"L’UNION EUROPÉENNE RÉCLAME LE « DÉMANTÈLEMENT DÉFINITIF » DU M23
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=3894:l-union-europeenne-reclame-le-demantelement-definitif-du-m23&catid=85:a-la-une&Itemid=472
«Nous appelons à une conclusion politique rapide des négociations de Kampala entre le M23 et le gouvernement de la RDC en vue de conduire au démantèlement définitif de ce groupe armé», a déclaré jeudi 31 octobre dernier Sébastien Brabant, un porte-parole du service diplomatique de l’Union européenne (UE). «Des actions contre d’autres groupes armés devraient être menées rapidement», a ajouté la même source citée par l’AFP(...)"
"KINSHASA-KIGALI-KAMPALA : JOUER CARTES SUR TABLE
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=3867:kinshasa-kigali-kampala-jouer-cartes-sur-table&catid=85:a-la-une&Itemid=472
La déroute du M23 ouvre finalement la voie à la mise en œuvre d’une solution globale pour la paix et la sécurité dans la région des Grands Lacs. Le chef de l’Etat, Joseph Kabila, l’a redit dans son message à la nation, le mercredi 30 octobre 2013, sur les antennes de la télévision nationale. Mais, que vaudrait une solution régionale qui n’implique pas directement Kigali et Kampala. Au moment où une lueur de paix se profile dans l’Est de la RDC, une tripartite RDC-Rwanda-Ouganda s’impose pour baliser véritablement la voie qui mène à une paix durable.(...)"
"RDC: le chef de la diplomatie retourne à Kampala pour les négociations avec le M23
° http://www.jeuneafrique.com/actu/20131102T104654Z20131102T104631Z/rdc-le-chef-de-la-diplomatie-retourne-a-kampala-pour-les-negociations-avec-le-m23.html
Le ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo (RDC), Raymond Tshibanda, est retourné samedi à Kampala, où Kinshasa et les rebelles du M23 dialoguent tant bien que mal depuis décembre, a-t-on appris de source aéroportuaire à Kinshasa.(...)"
"AZARIAS RUBERWA SUR RFI : « KINSHASA N’A PAS LE CHOIX, IL Y AURA INTÉGRATION DU M23 »
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=3895:azarias-ruberwa-sur-rfi-kinshasa-n-a-pas-le-choix-il-y-aura-integration-du-m23&catid=85&Itemid=472
L’heure de reniement a sonné
Depuis mai 2012, l’armée congolaise combattait les rebelles du M23 dans l’Est de la RDC. Les rebelles revendiquaient à l’origine la pleine application des accords du 23 mars 2009, qui avaient notamment régi leur intégration dans l’armée et devaient consacrer le retour de milliers de réfugiés congolais tutsis. Le plus vieil ancêtre du M23 est le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), l’ex-rébellion de l’avocat Azarias Ruberwa, et qui fut vice-président de la transition (2003-2006) au sortir de la guerre. En mars 2013, il s’était confié à RFI.
Il soutenait que Kinshasa n’avait d’autre choix que négocier avec le M23. Aujourd’hui que le M23 est défait, les faits contredisent totalement l’option prônée par Ruberwa. Par devoir de mémoire, nous reprenons en intégralité le point de vue défendu en ce temps par le leader du RCD.(...)"
"LES CHEFS DU M23 RÉFUGIÉS EN OUGANDA : ASILE POLITIQUE REFUSÉ
°
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=3915:les-chefs-du-m23-refugies-en-ouganda-asile-politique-refuse&catid=90:online-depeches&Itemid=468justify]« L’Ouganda ne va pas accorder l’asile politique aux responsables du M23 », a annoncé vendredi à la presse un responsable ougandais.[/justify]A Kinshasa, le ministre congolais des Médias Lambert Mende a dit avoir « observé que, dans leur débandade, plusieurs chefs rebelles se sont eux-mêmes dépouillés du manteau d’une certaine honorabilité dont ils se paraient jusque-là ».(...)"
Le gouvernement ougandais refuse d’accorder l’asile politique aux chefs du M23, dont son président Bertrand Bisimwa, qui se sont réfugiés à Kampala après la prise de leur dernière base forte de Bunagana par les Forces armées De la République démocratique du Congo (FARDC), mercredi 30 octobre 2013.
"RDC : Où sont passés les dirigeants du M23 ?
° http://www.jambonews.net/actualites/20131101-rdc-ou-sont-passes-les-dirigeants-du-m23/
Dans un communiqué datant du 27 octobre 2013, les responsables du M23 annonçaient avoir pris la décision d’abandonner certaines de leurs positions pour ne pas porter la responsabilité des dérapages éventuels. Ce même communiqué ajoutait qu’ils étaient prêts à organiser une contre-offensive d’envergure contre toutes les positions ennemies si la médiation n’obtenait pas la cessation immédiate des hostilités. Acculés et en débandade suite à l’avancé rapide de l’armée régulière congolaise, les leaders de ce mouvement se retrouvent aujourd’hui dispersés, les uns passant des plaines aux collines, les autres se réfugiant vers les pays frontaliers.
« Bunagana est totalement sous notre contrôle », déclarait Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais. » Quand la localité est tombée, les rebelles « ont décroché et certains se sont repliés sur les collines de Mbuzi et Chanzu, d’autres sont partis en Ouganda », ajoutait-il."(...)"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20131102111152/fardc-kivu-m23-bunagana-crise-au-kivu-rdc-l-offensive-continue-contre-les-derniers-rebelles-du-m23.html
° http://www.rfi.fr/afrique/20131101-rdc-kivu-m23-assaut-fardc-defections-rutshuru-
° http://radiookapi.net/emissions-2/dialogue-entre-congolais/2013/10/31/ce-soir-joseph-kabila-salue-laction-de-larmee-au-nord-kivu/
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=3920:au-moins-26-combattants-du-m23-se-sont-rendus-aux-fardc-a-la-base-militaire-de-rumangabo&catid=90:online-depeches&Itemid=468
° http://www.rfi.fr/afrique/20131028-russell-feingold-rfi-effort-militaire-pousse-rdc-risque-mettre-peril-pourparlers-kampala-m23-kabila-grands-lacs
° http://radiookapi.net/actualite/2013/11/01/rdc-les-fardc-donnent-une-derniere-chance-au-m23-de-se-rendre/
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=196120&Actualiteit=selected"RDC: « L’option militaire ne résout pas tous les aspects de la crise au Kivu »
° http://www.jambonews.net/actualites/20131030-rdc-loption-militaire-ne-resout-pas-tous-les-aspects-de-la-crise-au-kivu/Depuis près d’une semaine, les combats entre l’armée congolaise et les rebelles du M23 ont repris de plus belle, occasionnant un renversement spectaculaire de la situation en faveur de l’armée congolaise.
Successivement, les villes de Kibumba, Kiwanja, Rutshuru, Rumangabo et Bunagana ont été reprises aux rebelles à la stupéfaction de tous. Depuis le début de la crise en avril 2012, le M23 avait fortifié ses positions autour de ces villes ; pillant, tuant et vandalisant les populations locales.
L’occasion de faire appel à un spécialiste de la région pour nous éclairer sur cette problématique aux mille facettes.
Adolphe Kilomba Sumaili
Adolphe Kilomba Sumaili est un chercheur et juriste congolais, spécialiste en questions de justice transitionnelle comme méthode de règlement des différends dans la région des Grands Lacs. Avec nous, il commente l’actualité à l’est de la RDC et nous fait part de ses idées pour l’établissement de la paix dans la région des Grands Lacs.
Q : Comment expliquez-vous le revirement de la situation militaire dans la province du Nord-Kivu ?
« Il est la conséquence de plusieurs initiatives : celle d’abord de la Conférence Internationale de la Région des Grands Lacs (CIRGL). Cette organisation a chapeauté toutes les démarches interétatiques cherchant à résoudre la situation dans le Nord Kivu. C’est ce qui a conduit à la tenue de toutes les réunions successives que nous connaissons, notamment les pourparlers de Kampala. C’est suite au refus du M23 de signer l’accord proposé par la médiation que les échanges se sont arrêtés. Ce mouvement, qui tenait à faire revenir en RDC certains seigneurs de guerre et qui sollicitait une amnistie totale, a, par ces nouvelles revendications, créé une situation qui ne permettait pas que les choses avancent. Face à ce blocage, l’option militaire semblait être la seule voie possible pour décanter la situation. Certaines sources affirment même que pendant qu’ils négociaient, chaque partie aiguisait ses armes de guerre. L’armée congolaise semble s’y être mieux préparée cette fois-ci et les résultats se font voir sur le terrain. »
Q : Ces victoires sont-elles un signe d’espoir pour un retour de la paix au Kivu selon vous ?
« La question au Kivu a toujours été complexe. C’est depuis quasi 1994 que cette partie du pays est instable et ce n’est pas la première fois que l’armée congolaise engrange une victoire face à une rébellion ou à une milice. Malheureusement, ces succès n’ont jamais apporté une paix durable. Avons-nous de bonnes raisons d’y croire cette fois-ci ? Personnellement, je pense que oui, mais il faudra privilégier encore une fois le dialogue. La voie militaire renforce le gouvernement, mais elle ne résout que les problèmes de tension et de groupes armés. La cohabitation pacifique entre les différentes communautés, la redistribution équitable des terres dans certaines parties du Kivu, les questions identitaires, la poursuite de tous les criminels de guerre, l’impunité, toutes ces questions ne peuvent être résolues par la seule option militaire. Certes avec ces victoires, un espoir de paix est autorisé, car elles permettent à l’État de rétablir son autorité partout, mais le gouvernement doit aussi travailler à assoir ce que j’appelle les déterminants de paix. Il faut trancher les questions de justice, de désarmement, de démobilisation et même celles des réfugiés. Tirer à la canonnade ne suffit pas pour résoudre tous ces problèmes. »
Q : Quelle direction devraient alors prendre les pourparlers de Kampala ?
« Le gouvernement congolais ne devrait pas, selon moi, adopter une attitude triomphaliste. Au contraire, il devrait toujours accepter de dialoguer avec les acteurs de la région. Au-delà des revendications, il y a certaines questions qui nécessitent une véritable discussion, un véritable dialogue. Il ne faudrait pas avoir une vision très courte de la situation. Aujourd’hui, le gouvernement sort renforcé et peut donc ainsi négocier en meilleure position. Sa victoire militaire devrait être la voie ouverte vers une victoire diplomatique et même politique. Pour moi, ces trois options doivent continuer à marcher ensemble. Sans elles, il n’y aura pas de paix stable et durable dans la région. J’estime qu’un accord de paix doit impérativement être signé. Il serait une sorte de gage pour un début de stabilité dans le Kivu. »
Q : La page M23 ne doit donc pas être tournée ?
« Pour tourner une page, il faut d’abord la lire. L’option militaire a permis à l’État congolais d’assoir son autorité et défendre son intégrité. Cette option a malheureusement beaucoup de limites en matière de règlement des différends. La seconde option que je prône est l’option politique. Elle sous-tend les pourparlers de Kampala. J’encourage vivement les différents protagonistes à continuer le dialogue. Ce serait une erreur de vite tourner la page M23. Avant de le faire, il faut bien la lire et tirer toutes les leçons nécessaires avant de passer à la suivante. Cela permettra d’analyser toutes les dimensions de ces perpétuels problèmes qui ne touchent pas seulement le Nord-Kivu, mais le Kivu tout entier. À Kampala, la justice congolaise doit, elle aussi, sortir ragaillardie de tous ces conflits : ces négociations doivent faire en sorte que tous les criminels et auteurs de graves violations de droits de l’homme et de crimes de guerre soient jugés et punis. »
Q : Quel regard portez-vous à l’attitude de la communauté internationale ?
« Il faut reconnaitre que la situation actuelle est aussi la conséquence de l’implication totale de la communauté internationale, notamment à travers le Conseil de sécurité. Pour la première fois dans l’Histoire, l’ONU a créé une brigade spéciale avec un mandant offensif. Aujourd’hui, nous voyons le travail qu’elle a accompli en synergie avec les FARDC. L’attitude de la Communauté internationale pour moi est positive et je m’oppose à toutes ces personnes qui critiquent le fait qu’elle nous recommande de retourner à la table de négociation. Je le redis encore une fois, tous les aspects de cette crise ne peuvent être tranchés par les armes. »
Q : Et l’attitude du Rwanda ? Ses menaces proférées à l’encontre de la RDC doivent-elles être prises au sérieux ?
« Ces menaces peuvent être à la base d’un risque d’embrasement de la situation dans la région, je ne le nie pas. Cependant en droit international, il est légitime qu’un État qui reçoit des déflagrations sur son territoire de réagir. Rappelons-nous qu’en 1997, la RDC avait agi de la même manière lorsque des obus tirés de Brazzaville sont tombés sur Kinshasa. Le problème selon moi se posera si seulement le Rwanda met ses menaces à exécution en envoyant encore ses troupes en RDC : il violerait l’article 2 de la chartre de l’ONU qui proscrit le recours à la force comme moyen de dénouement des différends entre États. »
Q : Quelles peuvent être les solutions concrètes pour une cohabitation pacifique dans la région du Kivu en particulier et dans celle des Grands Lacs en général ?
« Tout d’abord, il faut une coopération franche entre tous les états de la région. La CIRGL pourrait être l’espace qui faciliterait cette démarche, si et seulement si tous les pays des Grands Lacs y collaborent de manière sincère. Elle permettrait ainsi aux États de discuter de tous leurs conflits. Ensuite, les processus de justice transitionnelle doivent être soutenus et encouragés : les victimes de toutes les atrocités devraient être indemnisées et obtenir réparation. C’est pour moi l’option la plus solide. La question de justice aussi doit être résolue : la CIRGL devrait mettre en place un arsenal juridique conséquent pour que tous les seigneurs de guerre de la région soient traduits et jugés. Enfin, il faut des programmes de développement et de reconstruction dans tous les pays de la région. Des écoles, des hôpitaux, des tribunaux de paix doivent être réhabilités et construits. En effet, la paix ne signifie pas l’absence de la guerre. Tous ces efforts combinés à une réelle volonté permettront une paix durable dans cette région de l’Afrique. Ces pays sont condamnés à vivre ensemble, ensemble ils doivent travailler à y arriver. »
Propos recueillis par Prince Djungu"
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ndonzwau
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
PS
Compatrriotiqueement!|/i]
"Invité Afrique
SAMEDI 02 NOVEMBRE 2013
"Fidel Bafilemba, chercheur pour l’organisation Enough Project en RDC
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« Photo de famille » lors de la prise de Bunagana entre différents colonels du Nord-Kivu pour fêter la victoire.
RFI/Léa-Lisa Westerhoff
° http://www.rfi.fr/emission/20131102-fidel-bafilemba-chercheur-le-terrain-organisation-enough-project-rdc
Par Anthony Lattier
« En tant qu’organisation de plaidoyer et étant donné l’expérience que nous avons sur le terrain, nous disons qu’il n’y aura pas de solutions durables si le président Kagame [Rwanda] et le président Museveni [Ouganda] ne sont pas ramenés à la table des négociations, puisque, au-delà de ce processus biaisé au parc de Kampala, les véritables négociations devraient se faire entre les deux présidents, Museveni et Kagamé, avec Kabila [RDC], pour que finalement on puisse trouver une stratégie de sortie de crise de manière définitive. »
Comment expliquer la déroute du M23 ? Quels sont les éléments qui ont fait pencher la balance en faveur de l’armée congolaise ? Les rebelles peuvent-ils se refaire une santé ? Fidel Bafilemba est chercheur sur le terrain pour l’organisation Enough Project. Il répond aux questions d’Anthony Lattier.
Pour en savoir plus : le dernier rapport d’Enough Project (en anglais)"
"Guerre du Congo/Etats-Unis : Entre embarras des Américains et inquiétudes° http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/guerre-du-congo-etats-unis-entre-143077
La tournure des évènements dans l’Est de la République Démocratique du Congo, où le rapport de force s’est inversé en faveur des soldats congolais, semble mettre les Etats-Unis dans un certain embarras. En témoignent les dernières déclarations de l’émissaire américain pour la région des Grands-Lacs. Russ Feingold appelle à la relance des pourparlers de Kampala, officiellement pour acter la dissolution du M23. Il y a une semaine, le diplomate américaindésapprouvait la poursuite des opérations des FARDC contre le M23. Devant le fait accompli, M. Feingold prend acte, mais appelle toujours aux pourparlers. Mieux encore, il propose la nomination d’« un ancien président africain » au titre de médiateur, sans se rendre compte, manifestement, que les accords du 23 mars 2009, dont se prévalait le M23, avaient justement été signés sous l’égide de deux anciens présidents africains. Le Nigérian Olusegun Obasanjo et le Tanzanien Benjamin Mkapa. On frôle le cafouillage dans cette communication, ce qui n’est guère rassurant s’agissant d’une puissance de la taille des Etats-Unis.
En effet, si, pour les Congolais, il n’y a plus rien à négocier, le territoire national étant passé sous contrôle, il faut bien admettre que les perspectives de paix ou de guerre dépendent, pour l’essentiel, de l’évolution des relations entre les Etats-Unis, le Rwanda et l’Ouganda.
Plus rien à négocier
Le M23, a déclaré Martin Kobler au Conseil de sécurité de l’ONU, est « quasiment fini en tant que force militaire ». Il n’y a donc plus rien à négocier, ce mouvement étant, à l’origine, une mutinerie de soldats se revendiquant de l’ethnie « tutsie », et qui s’opposaient à l’arrestation du général Bosco Ntaganda. L’homme était sous le coup d’un mandat d’arrêt délivré par la Cour Pénale Internationale. Il a, depuis, été neutralisé et se trouve en prison à La Haye tandis que la mutinerie est à présent « quasiment finie ».
Bien entendu, cette mutinerie avait été convertie en « rébellion » par le Rwanda et l’Ouganda, comme le décrivent les experts de l’ONU dans de nombreux rapports. Une mainmise qui avait rapidement vidé le M23 de sa légitimité en tant que mouvement congolais, et réduit ses acteurs au rang de simple instrument de déstabilisation aux ordres de Kigali et Kampala.
En reprenant le contrôle des territoires qui lui échappait, le Congo met fin à la « rébellion » et ne saurait, dès lors, avoir avec ses voisins que des relations d’Etat à Etat. Les pourparlers de Kampala, dans ces conditions, deviennent quasiment impossibles à justifier face à une opinion nationale congolaise qui y était déjà hostile, bien avant la reconquête militaire.
Une évidence qui est toutefois loin de s’imposer puisque Washington, tenant compte des enjeux au-delà du Congo, ne semble pas percevoir les choses de la même façon.
Perpétuer la guerre ?
Dans son intervention à l’université Georgetown de Washington, Russ Feingold a insisté sur le fait que le M23 n’« était que l’un des 40 ou 45 groupes armés dans l’Est du Congo ». Une déclaration pleine d’inquiétants sous-entendus pour au moins deux raisons.
La première est que le M23 ne peut pas être comparé avec les autres groupes armés dont certains ne comptent que quelques dizaines d’individus mal équipés. Le M23 était le seul groupe assez lourdement armé pour inquiéter l’armée nationale et les casques bleus de l’ONU au point d’arracher une ville de la taille de Goma, capitale d’une province. La seconde est que le M23 était le seul groupe qui avait réussi à bâtir un vaste réseau transfrontalier en nouant des alliances avec une multitude d’autres groupes armées allant du Sud-Kivu à l’Ituri en passant par le Nord-Kivu, et en s’appuyant sur les appareils d’Etat du Rwanda et de l’Ouganda.
Dans leur rapport S/2012/843 de novembre 2012, les experts de l’ONU décrivent l’organisation hiérarchique et logistique du M23 qui remonte jusqu’au ministère rwandais de la défense. Ils dressent également une liste (non exhaustive) des groupes armés affiliés au M23[1].
Ainsi le M23 était-il une force sans commune mesure comparé aux « 40 ou 45 » autres groupes armés dont parle M. Feingold.
Mais il faut toujours garder à l’esprit le fait que, dans la tragédie de l’Est du Congo, les groupes armés, quelle que soit leur importance, ne sont qu’un maillon de la chaîne du vaste « système »[b][2] international de prédation qui alimente la poursuite d’une guerre d’accès aux gisements miniers. Les experts de l’ONU tiennent à le rappeler dans de nombreux rapports. Un volet économique sur lequel, également, le M23 était de loin le groupe le mieux loti pouvant brasser jusqu’à 500 millions de dollars des trafics d’un seul minerai, l’or.
En minimisant l’importance du M23, le diplomate américain fait-il entendre que le conflit va de toute façon se poursuivre, ses combattants devant se « recycler » dans les rangs de l’un ou l’autre groupe armé ? Faut-il désormais surveiller l’évolution de leur puissance de feu ? Faut-il, tout aussi, comprendre que ces combattants pourront relancer les hostilités sous un nouvel acronyme ?
En tout cas, dans son interview à RFI sur l’attentat du 06 avril 1994 au-dessus de Kigali, le général rwandais en exil, Patrick Karegeya, avait prêté à Paul Kagamé l’intention de créer un M27, si jamais l’aventure du M23 tournait au fiasco. Est-ce qu’on s’en approche ? Mais sur la base de quel argument politique faudra-t-il relancer les hostilités, maintenant que les mystères de la guerre du Congo ne sont plus qu’un secret de polichinelle ?
Faire simple
Il y a pourtant plus simple, pour Washington, maintenant que le conflit, ses acteurs, leurs motivations et les principaux bénéficiaires sont« étalés » sur la place publique. Exiger, sous peine de sanctions, à ses alliés militaires de la région que sont le Rwanda et l’Ouganda, et aux multinationales, de renoncer à relancer la guerre dans l’Est du Congo. Traiter ensuite les facteurs « nationaux » de la crise dans le cadre d’une coopération directe entre Washington et Kinshasa (et non pas Kampala) pour enlever aux pays de la région toute forme d’influence sur les dirigeants congolais.
Une telle démarche des Etats-Unis s’inscrirait dans la suite logique de la loi dite « Obama Act » de 2006 prévoyant des sanctions contre les pays qui déstabilisent le Congo. Elle complèterait au passage lesappels répétés des Etats-Unis aux autorités rwandaises au sujet de leur soutien aux groupes armés et permettrait de donner de la consistance à la loi Dodd-Frank (article 1502)[3].
On attendait une clarification dans ces termes de la part du diplomate américain. On attendait aussi qu’il appelle à l’autodissolution du M23. En effet, ce mouvement n’ayant pas été créé par les autorités congolaises, on voit mal comment elles justifieraient leur présence à Kampala pour acter sa dissolution.
Signer le moindre document à Kampala sent le piège, les dirigeants ougandais et rwandais ayant habitué les Congolais à se servir de leurs signatures pour légitimer la relance de la guerre contre le Congo.
Boniface MUSAVULI
[/b]
[1] Rapport S/2012/843 de novembre 2012, pages 20 à 30.
Voir http://www.un.org/french/documents/view_doc.asp?symbol=S/2012/843.
Parmi ces groupes affiliés au M23, on découvre : Raïa Mutomboki, Forces de défense congolaise (FDC-Luanda), Nduma défense du Congo (NDC), Force œcuménique pour la libération du Congo (FOLC), Mouvement congolais pour le changement (MCC), Alliance pour la libération de l’Est du Congo (ALEC), Forces de résistance patriotiques en Ituri (FRPI), Coalition des groupes armés de l’Ituri (COGAI), Mouvement de résistance populaire du Congo (MRPC).
[2] Description du système de prédation. Pour rappel, les responsables des groupes armés opérant dans l’Est du Congo se rendent à Kigali ou à Kampala où ils reçoivent de l’aide (argent, armement, formation). Sachant que le Rwanda et l’Ouganda sont deux pays dépourvus de ressources autonomes pour financer durablement une guerre contre le Congo, on en vient à l’aide extérieure dont ils dépendent, à leur tour. Cette aide est essentiellement fournie par, justement, les Etats-Unis, la Grande Bretagne et l’Union européenne. La boucle est bouclée lorsqu’on y ajoute les multinationales des pays donateurs qui s’approvisionnent grâce aux trafics autour des gisements miniers des régions ensanglantées de l’Est du Congo. Le règlement du conflit, à long terme, passe par le démantèlement de ce système (sanctions contre les multinationales et les dirigeants rwandais et ougandais). Il faut ainsi s’inquiéter lorsqu’un haut responsable américain réduit le conflit au rôle des « groupes armés », qui ne sont que des exécutants au plus bas de l’échelle.[3] http://www.sec.gov/rules/final/2012/34-67716.pdf. Ce texte exige de la transparence dans la chaine d’approvisionnement de quatre « minerais du conflit » dont les gisements se trouvent dans l’Est du Congo."
"Etudier les victoires des FARDC
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8418
« On croit mourir pour la patrie : on meurt pour les industries » A. France
Les FARDC semblent avoir remporté rapidement plusieurs victoires sur le M23. Mais pourquoi maintenant ? Il semble que leurs salaires et leur nourriture ont été améliorés. De Kinshasa, elles n’ont plus eu des ordres contradictoires. Mais pourquoi la RDC doit-elle absolument négocier avec cette milice rwandaise qualifiée par «la communauté internationale» de «force négative». Il semble que selon la même « communauté internationale », la victoire militaire ne suffit pas. Mais pourquoi la victoire militaire a-t-elle suffit au Rwanda, en Irak, en Libye et au Mali ? En posant ces petites questions et en essayant d’user sérieusement de notre entendement, les victoires de FARDC semblent être trop belles pour être réelles. Ce n’est qu’une hypothèse. Nous allons l’étayer tout au long de cet article.
Plusieurs d’entre nous sont contents d’apprendre que les FARDC soient en train d’en découdre avec le M23. Certains estiment que cette guerre doit être menée au cœur des pays l’ayant provoquée : le Rwanda et l’Ouganda. (...)"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20131031143807/rdc-fardc-bertrand-bisimwa-nord-kivu-nord-kivu-rdc-comment-les-fardc-ont-pris-le-dessus-sur-le-m23.html
Compatrriotiqueement!|/i]
ndonzwau
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
"A KAMPALA, LE M23 ACCEPTE DE "DÉPOSER LES ARMES SANS CONDITIONS"
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=3921:a-kampala-le-m23-accepte-de-deposer-les-armes-sans-conditions&catid=90:online-depeches&Itemid=468
Aux pourparlers de Kampala (Ouganda), la rébellion du M23 vient d'accepter de "déposer les armes sans conditions", mais le gouvernement de la RD Congo lui exige "un engagement écrit".
"A Kampala, le M23 accepte de déposer les armes sans conditions ainsi que son cantonnement en deux temps, c'est-à-dire au Nord-Kivu puis en dehors de la province", a indiqué dimanche 03 novembre 2013 à Kinshasa le ministre congolais des Médias Lambert Mende à Lepotentielonline.com.
De son côté, la délégation du gouvernement congolais "exige que cela se fasse par écrit ", a-t-il souligné, précisant que "le texte de l'engagement du M23 est en préparation".
Les criminels devant la justice
Dans son message à la Nation, le président Joseph Kabila a promis mercredi 30 octobre que les auteurs de crimes de guerre, crimes contre l'humanité, de violences sexuelles et de toutes sortes de violations des droits humains seront déférés devant les cours et tribunaux. Toutefois, a-t-il rassuré, ils auront droit à un jugement impartial.
Quant aux autres membres ou combattants du M23, leur sort sera réglé au cas par cas en ce qui concerne leur réinsertion sociale ou une intégration au sein des forces armées"
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
PSndonzwau a écrit:"A KAMPALA, LE M23 ACCEPTE DE "DÉPOSER LES ARMES SANS CONDITIONS"
° http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=3921:a-kampala-le-m23-accepte-de-deposer-les-armes-sans-conditions&catid=90:online-depeches&Itemid=468
Aux pourparlers de Kampala (Ouganda), la rébellion du M23 vient d'accepter de "déposer les armes sans conditions", mais le gouvernement de la RD Congo lui exige "un engagement écrit".
"A Kampala, le M23 accepte de déposer les armes sans conditions ainsi que son cantonnement en deux temps, c'est-à-dire au Nord-Kivu puis en dehors de la province", a indiqué dimanche 03 novembre 2013 à Kinshasa le ministre congolais des Médias Lambert Mende à Lepotentielonline.com.
De son côté, la délégation du gouvernement congolais "exige que cela se fasse par écrit ", a-t-il souligné, précisant que "le texte de l'engagement du M23 est en préparation".
Les criminels devant la justice
Dans son message à la Nation, le président Joseph Kabila a promis mercredi 30 octobre que les auteurs de crimes de guerre, crimes contre l'humanité, de violences sexuelles et de toutes sortes de violations des droits humains seront déférés devant les cours et tribunaux. Toutefois, a-t-il rassuré, ils auront droit à un jugement impartial.
Quant aux autres membres ou combattants du M23, leur sort sera réglé au cas par cas en ce qui concerne leur réinsertion sociale ou une intégration au sein des forces armées"
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"RDC : le chef du M23 ordonne à ses troupes de cesser les hostilités
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/11/03/rdc-offensive-contre-les-derniers-bastions-du-m23-negociations-a-kampala_3507326_3212.html
Le président du Mouvement du 23 Mars (M23), Bertrand Bisimwa, a ordonné dimanche 3 novembre "à toutes les forces" de son mouvement rebelle "la cessation immédiate des hostilités" avec l'armée congolaise, indique un communiqué signé de son nom. Le but de cet ordre, alors que l'armée assiège les derniers bastions du M23 dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), est de "permettre la poursuite du processus politique" avec Kinshasa, précise M. Bisimwa.
Dans la matinée, l'armée congolaise avait lancé une nouvelle offensive contre les dernières positions des rebelles du M23 sur quelques collines de l'Est de la République démocratique du Congo (RDC), avait indiqué le général Lucien Bahuma, commandant de la 8e région militaire congolaise.
Le Mouvement du 23 mars (M23) a été mis en déroute par l'offensive lancée le 25 octobre par l'armée dans la province du Nord-Kivu, qui correspond à la 8e région militaire de la RDC. Depuis la prise, mercredi, de leur fief politique, Bunagana, les rebelles ne contrôlent plus que quelques collines proches de cette ville située à la frontière avec l'Ouganda, à 80 km au nord de Goma.
NÉGOCIATIONS À KAMPALA
Le ministre des affaires étrangères de la RDC, Raymond Tshibanda, est retourné samedi à Kampala, en Ouganda, où Kinshasa et les rebelles du M23 dialoguent tant bien que mal depuis décembre. Vendredi, l'armée a donné aux irréductibles du M23 une "dernière chance" de se rendre et d'éviter un assaut final, mais le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, a insisté sur le fait que "le succès de [la] contre-offensive militaire n'[était] pas une panacée".
Les actions "politiques et diplomatiques [...] nous paraissent être les seules à même de garantir une paix durable à notre pays", avait ajouté M. Mende, alors que les rebelles parlent depuis mercredi de l'imminence de la signature d'un accord à Kampala.
Samedi, le chef adjoint de la délégation du M23 à Kampala, Roger Lumbala, a déclaré qu'"il restait un dernier point important [à négocier] concernant l'amnistie" que demandent les rebelles. Selon lui, la signature d'un accord "pourrait intervenir dans la journée", sinon "la semaine prochaine", compte tenu de l'agenda du ministre de la défense ougandais, Crispus Kyonga, chef de la médiation entre les deux parties."
° http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1734034/2013/11/03/Le-M23-ordonne-la-cessation-immediate-des-hostilites.dhtml
° http://www.france24.com/fr/20131103-congo-rebelles-m23-cessation-immediates-hostilites-armee-ouganda-rwanda?ns_campaign=highlights&ns_source=google_news&ns_mchannel=autopromo&ns_fee=0&ns_linkname=20131103_congo_rebelles_m23_cessation_immediates_hostilites
ndonzwau
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
PPS
Compatriotiquement!
"RDC : le M23 ordonne la "cessation immédiate des hostilités"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20131103160701/fardc-bertrand-bisimwa-kivu-m23-crise-au-kivu-rdc-le-m23-ordonne-la-cessation-immediate-des-hostilites.html
03/11/2013 à 16:07 Par AFP
Le président du Mouvement du 23 Mars (M23), Bertrand Bisimwa, a ordonné dimanche "à toutes les forces" de son mouvement rebelle "la cessation immédiate des hostilités" avec l'armée congolaise, indique un communiqué signé de son nom.
Mis à jour à 17h34.
"Nous [...] ordonnons [...] la cessation immédiate des hostilités avec les Forces armées de la République démocratique du Congo" (FARDC) "pour permettre la poursuite du processus politique", a annoncé Bertrand Bisimwa en faisant référence aux négociations en cours à Kampala entre les deux belligérants. Son ordre a été publié en début d'après-midi alors que l'artillerie et les chars des troupes gouvernementales pilonnaient depuis près de cinq heures des positions du dernier réduit rebelle : quelques collines à environ 2.000 d'altitude aux confins du Rwanda et de l'Ouganda.
Entre 200 et 300 combattants, selon des estimations, avec un stock de munitions important, sont retranchés sur ces hauteurs de Mbuzi, Chanzu et Runyonyi depuis que l'armée a repris mercredi au M23 sa dernière place forte, la localité voisine de Bunagana, à 80 km au nord de Goma, la capitale du Nord-Kivu.
La question qui se posait en milieu d'après-midi était de savoir comment serait exécuté cet ordre par les commandants militaires du M23, dont certains sont loin de partager tous les choix de la branche politique du mouvement, et si les FARDC n'allaient pas tenter d'en profiter pour forcer leur avantage. "Les combats continuent. En tout cas, pour nous déloger d'ici, ce sera difficile", avait déclaré à l'AFP le porte-parole militaire des rebelles, Vianney Kazarama quelques minutes avant que ne parvienne le communiqué de M. Bisimwa.
Toujours des combats
Vers 16h15 (14h15 GMT), des combats avaient toujours lieu et s'étaient même plutôt intensifiés, selon une équipe de journalistes de l'AFP à Ntamugenga, tout près de la zone des affrontements. Les tirs des FARDC visaient plusieurs flancs de la colline de Mbuzi, objectif assigné en début de journée par le général, Lucien Bahuma, commandant de l'armée pour le Nord-Kivu, province agricole dont le sous-sol regorge de ressources minières convoitées.
Des obus tirés par les FARDC s'écrasaient en dégageant de la fumée blanche, entraînant en réplique des tirs de mortiers en provenance de la colline. Entre différentes salves d'artillerie, on entendait au loin des crépitements d'armes automatiques.
Selon Innocent Matsuku, représentant de la société civile locale, les ripostes du M23 "n'ont pas touché la population". M. Kazarama, ex-lieutenant-colonel des FARDC a affirmé que la rébellion avait justement "reculé dans ses anciennes bases pour mener la guerre [...] là ou il n'y a pas de population".
Renforts pleins d'entrain
Les combats contrastent avec un paysage verdoyant de cultures de café, de maïs, de haricots et de canne à sucre, dont civils et militaires se plaisent à mastiquer des bâtons. Au bord de la route menant à Mbuzi, quelque 200 villageois observent la situation et commentent les opérations au gré des explosions. Leur présence semble agacer l'armée mais celle-ci ne fait pas grand chose pour qu'ils s'en aillent.
Désiré, 42 ans, a fui Mbuzi. Il regrette la puissance de feu même s'il souhaite la fin du M23, qui a lancé sa rebellion en avril 2012. "Des maisons, des villages sont brûlés par les bombardements", dit-il.
Soudain, une camion de renforts des FARDC passe sur la route. Des soldats sont pleins d'entrain et chantent, contrastant avec l'image d'un soldat passablement ivre croisé dans les environs.
Né d'une mutinerie d'anciens rebelles, essentiellement tutsi, intégrés dans l'armée trois ans plus tôt après un accord de paix, le M23 a été mis en déroute par l'offensive lancée le 25 mars par les FARDC, avec le soutien de la Mission des Nations unies pour la stabilisation de la RDC (Monusco), dont une équipe observait les combats à Ntamugenga. Les rebelles semblaient avoir été lâchés par le Rwanda et l'Ouganda, les deux pays accusés par les Nations unies de les soutenir. Un sommet régional africain consacré à la situation au Congo doit s'ouvrir lundi à Pretoria."
° http://www.rfi.fr/afrique/20131103-rdc-chef-m23-appelle-troupes-arret-immediat-hostilites-armee-reguliere-sultani-makenga
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
Compatriotiquement!"Le président Kabila attendu à Pretoria pour un sommet régional sur la RDCongo
(AFP 04/11/2013 - 16:12)
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/le-president-kabila-attendu-pretoria-pour-un-sommet-regional-sur-la-rdcongo
PRETORIA, 4 novembre 2013 (AFP) - Le président congolais Joseph Kabila et ses homologues de plusieurs pays d'Afrique australe et voisins de la République démocratique du Congo (RDC) étaient attendus lundi à Pretoria pour planifier la suite de la mission africaine contre la rébellion dans l'Est de la RDC.Ce sommet réunit des dirigeants de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) et de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) autour du président sud-africain Jacob Zuma, dont le pays fournit plus du tiers des militaires engagés dans cette brigade onusienne au mandat inédit.Ils sont autorisés à engager des combats contre les rebelles du M23 qui semblent désormais sur la défensive dans cette région, riche en ressources naturelles et minières, et principal foyer de tensions régionales depuis la fin de la dictature du maréchal Mobutu en 1997.La présence des présidents de RDC, du Kenya, de Tanzanie, d'Ouganda et du Zimbabwe est assurée, a précisé à l'AFP le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Clayson Monyela, alors que la liste devrait s'allonger.
"Il s'agit d'une réunion de coordination entre la SADC et les pays des Grands Lacs. Ils pensent que le M23 est à genoux. Le principal ordre du jour est d'en finir avec les soutiens du M23", a commenté Martin Rupiya, directeur général de l'Institut de recherche et des politiques publiques africaines de Pretoria. "Il y a eu des succès militaires sur le terrain et ça semble être maintenant la plus franche occasion pour une résolution du conflit", a-t-il ajouté.
En octobre, des pourparlers de paix entre le gouvernement de Joseph Kabila et les rebelles ont échoué, et les combats ont repris après le refus d'accorder une amnistie aux dirigeants du M23.
Pour Trevor Maisiri, chercheur de l'ONG International Crisis Group, il est prématuré de crier victoire. "Même si la défaite au M23 est un événement significatif, je ne sais pas dans quelle mesure cela va contribuer à la stabilité car il y a d'autre d'autres groupes dans la région, et tout ce que nous disons, c'est qu'il faut être prudent", a-t-il dit.
Mardi, l'Afrique du Sud abritera un autre sommet destiné à faire un premier round de consultations sur la création d'une future force de réaction rapide africaine, dont le principe a été lancé en mai au sommet de l'Union africaine (UA)."
"(...)OUVERTURE D’UN SOMMET RÉGIONAL À PRETORIA
Un sommet régional africain consacré à la situation en RDC doit s’ouvrir lundi 4 novembre à Pretoria. Selon une source officielle congolaise, cette réunion devrait « donner des orientations » pour permettre de résoudre la crise dans l’Est du pays compte tenu du fait que le processus de Kampala ne donne aucun résultat tangible."
° http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/L-armee-congolaise-poursuit-son-offensive-contre-le-M23-2013-11-04-1055524
ndonzwau
Re: NEWS DE KAMPALA ÉPISODE PAR ÉPISODE JOURNELLEMENT
Face à la défaite militaire du M23, les femmes congolaises de Kinshasa ont organisé une marche pour la cessation des pourparlers avec les vaincus
° http://www.digitalcongo.net/article/95818
Kinshasa, 06/11/2013 / Politique
« Vae victis ! » (Malheur aux vaincus !) Ce célèbre dicton romain paraît motiver la vive réaction des femmes congolaises face à la débâcle des terroristes du M23 finalement défaits par les FARDC, ce pour lequel elles ont organisé mardi à Kinshasa une gigantesque marche ayant culminé par la remise d’un mémorandum à la Représentation nationale réclamant de mettre un terme aux pourparlers de Kampala avec les renégats vaincus.
Les femmes congolaises ont invité mardi la communauté internationale à ne pas exiger de la RDC la poursuite des négociations de Kampala avec les rebelles du M23 considérés comme « des forces négatives », à l’issue de la marche de soutien et de remerciements au Président de la République, Joseph Kabila Kabange et aux Forces armées de la RDC (FARDC) organisée à Kinshasa. « Nous invitons la communauté internationale à cesser d’exiger de la RDC la poursuite des pourparlers de Kampala que nous considérons, désormais, sans objet et de s’inscrire dans la logique de la volonté du peuple congolais exprimée à travers les recommandations des concertations nationales », a dit Mme Elysée Munembwe Tamukumwe, présidente de la plate-forme des femmes congolaises pour la paix, dans son message.
Mme Munembwe, également questeur à l’Assemblée nationale, a salué l’engagement et la détermination du Chef de l’Etat qui oeuvre pour la matérialisation des aspirations des Congolais dans le cadre des concertations nationales. Il s’agit notamment de rendre justice aux victimes des violences sexuelles et de mettre fin au recrutement d’enfants dans les groupes armés ainsi que de la concrétisation de la mesure relative à l’augmentation du nombre des femmes dans les Assemblées délibérantes.
A ce sujet, il est prévu la réservation d’un siège à la seule compétition féminine, en plus de l’intégration de 30% des femmes dans les instances de prise de décisions en vue d’accélérer la mise en oeuvre de la parité homme-femme. Pour immortaliser la concrétisation de la mise en oeuvre de cette mesure, un arbre « Wenge », symbolique, destiné au Chef de l’Etat, a été remis à la ministre du Genre, de la Famille et de l’Enfant, Génévieve Inagosi Bulo, qui à son tour, l’a donné au président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku.
Les femmes congolaises ont souhaité que l’arbre soit planté en leur présence par le Président Kabila. Mme Inagosi, qui a reconnu que le processus de la mise en oeuvre de la parité sera long, a appelé les femmes à évaluer l’évolution de celui-ci au fur et à mesure de la croissance de l’arbre. Pour sa part,
M. Minaku a promis que l’effectivité de 30 % des femmes dans les instances de prise de décisions sera coulée en termes de lois.
Quant à Mme Rose Mutombo, représentant la société civile, elle a estimé que les efforts de la mise en oeuvre de la parité doivent se poursuivre jusqu’à atteindre 50 % conformément aux Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).
Quelques réactions des participants à la marche
Les femmes sont en droit de remercier le Chef de l’Etat qui agit en faveur de la promotion du genre du fait d’avoir accordé un quota de 30 % aux femmes. « J’espère que les femmes vont saisir cette opportunité pour se valoriser et mériter cette faveur par leur savoir-faire », a indiqué un activiste des droits de l’homme qui a requis l’anonymat. En ce qui concerne la guerre, il a ajouté que la femme et les enfants sont souvent victimes des conflits armés notamment par les viols et autres méfaits.
Mme Mayuma Kala, présidente du l’ULDC (Union des libéraux démocrates chrétiens) a qualifié de « grandiose » cette marche qui a regroupé des milliers des femmes venues de plusieurs couches politiques et sociales, vêtues de blanc, pour symboliser la paix. Elle a remercié les FARDC à travers le Chef de l’Etat pour avoir reconquis les villes et les localités du Nord-Kivu, jadis occupées par les rebelles du M23. Mme Bestine Kazadi, présidente de la Société civile congolaise féminine (SOCIFEC), a qualifié cette marche de « marche de joie » pour marquer la victoire des FARDC sur les forces négatives qui sont contre la paix durable en RDC.
A son tour, Mme Denise Kasela, membre de la Ligue des femmes pour le développement et l’éducation à la démocratie (LLFDED), a indiqué que le souci des Congolaises est de manifester par leurs capacités de participer au développement du pays. « Elles ne doivent pas seulement réclamer les 30 % mais plutôt, changer leur comportement en travaillant comme il se doit pour mériter ce quota », a-t-elle déclaré Initiée par Mme Elysée Munembwe, la marche est partie du ministère du Genre pour aboutir à l’Esplanade du Palais du peuple.
ACP"
"Poursuite des pourparlers de Kampala : marche de colère des femmes à Kinshasa"
° http://www.lephareonline.net/poursuite-des-pourparlers-de-kampala-marche-de-colere-des-femmes-a-kinshasa/
° http://www.forumdesas.com/affi_article.php?id=1954
Compatriotiquement!
ndonzwau
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