EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
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DIOMI NDONGALA accusé de viol sur 2 Filles mineures.
DIOMI NDONGALA ETANT ETAIT POURSUIVI POUR VIOL...IL N PAS PRISONNIER POLITIQUE. ..
IL VA REPONDRE DE SES ACTES...SUIVEZ LE PERE DE VICTIMES
IL VA REPONDRE DE SES ACTES...SUIVEZ LE PERE DE VICTIMES
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Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
RDC : Une « amnistie » qui ne passe pas /LA LIBRE BELGIQUE
Publié le 20 août 2016
RDC : Une « amnistie » qui ne passe pas /LA LIBRE BELGIQUE
le 20 août 2016
RDC : Une amnistie qui ne passe pas
Hubert Leclercq
Publié le samedi 20 août 2016 à 00h03 – Mis à jour le samedi 20 août 2016 à 00h09
International
Ce vendredi, le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, comme il l’avait annoncé voici quelques jours, a libéré des prisonniers politiques pour tenter de « décrisper » la tension politique en rencontrant une des demandes formulées par le Rassemblement de l’opposition.
Pour les membres du collectif pour la Lutte pour le Changement (Lucha), devenu un des symboles du combat contre la tentative de Joseph Kabila de se maintenir au pouvoir, ce geste présidentiel « n’est absolument pas satisfaisant », écrivent-ils dans un communiqué.Mais la liste des prisonniers concernés par ce « geste de bonne volonté » n’est pas vraiment du goût des opposants qui ne retrouvent pas dans cette liste, notamment, les noms de Diomi Ndongala et de de Jean-Claude Muyambo, deux prisonniers politiques incarcérés de longue date à Kinshasa.
« Joseph Kabila se moque de nous », nous explique un membre de ce mouvement. « La liberté provisoire dont bénéficieront Fred Bauma et Yves Makwambala (deux figures centrales de ce mouvement) est une mesure carrément fantaisiste! Une cessation des poursuites serait mieux indiquée. Kabila a reconnu qu’on n’était pas des terroristes. De ce fait, toutes les accusations devraient tomber contre Yves et Fred. La liberté provisoire n’a donc pas de sens. Le pouvoir veut, par cette demi-mesure, les tenir en laisse en gardant la possibilité de rouvrir le dossier à tout moment.C’est évidemment tout à fait inacceptable »
L’opposition congolaise dans sa quasi totalité pointe un doigt accusateur en direction du ministre de la Justice, Alexis Thambwe. Pour la Lucha, ce ministre « n’a tout simplement pas respecté la parole du Chef de l’Etat. Joseph Kabila a donné sa parole d’honneur en promettant la libération de tous les membres de la Lucha à Kinshasa. Or, nous constatons que seuls deux ont été libérés et encore de manière provisoire, tandis que 4 autres croupissent toujours dans les geôles de Kinshasa. ».
Des libérés… déjà libérés
Autre élément à charge du ministre de la Justice de la RDC, le fait que la plupart des prisonniers qui bénéficient de cette amnistie avaient déjà été libérés. « Sur les 26 noms qui bénéficient de cette largesse, 20 au moins avaient déjà quitté la prison », explique un membre de la Dynamique de l’opposition congolaise. Pour la Lucha, cette « erreur démontre à souhait soit la volonté de se moquer de nous, soit la méconnaissance coupable du ministre de la Justice, ce qui serait encore bien plus grave. Seuls quatre détenus d’opinion (Christopher Ngoy, Jean Marie Kalondji, Yves Makwambala et Fred Bauma) sont encore en prison. Les autres sont des hommes libres ».
« Ces libérations étaient un des prérequis pour que nous acceptions de participer au dialogue national inclusif qui doit permettre d’aller vers des élections apaisées. Un des prérequis qui ne nous satisfait pas et nous espérons que la communauté internationale qui est très attentive à la situation en RDC ne se laissera pas berner par ce geste », explique un autre opposant. « Joseph Kabila et son ministre de la Justice ne font que jeter de l’huile sur le feu. Ils savent que nous ne pouvons pas être satisfaits par ces libérations qui n’en sont pas, mais ils espèrent que les parrains internationaux du dialogue se .laisseront gruger. La situation ne fait que s’envenimer.»Le « geste de bonne volonté » de Joseph Kabila ne fait donc finalement qu’accroître la colère de l’opposition et des mouvements citoyens congolais.
Tous fixent rendez-vous le 20 septembre pour « une grande démonstration de force si rien n’évolue vraiment d’ici là et si, surtout, la Commission électorale nationale indépendante ne convoque pas la présidentielle le 19, comme le prévoit la Constitution», met en garde un des leaders de la Dynamique. « Nous savons que ces pseudo libérations doivent surtout servir à permettre à certains pseudos opposants tentés par les promesses de postes alléchants et rémunérateurs d’entrer dans le dialogue dont la population congolaise ne veut pas entendre parler dans sa très grande majorité. »
http://www.lalibre.be/actu/international/rdc-une-amnistie-qui-ne-passe-pas-57b7825835704fe6c1dc22c9
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
DECLARATION POLITIQUE DES ALLIES DU PRESIDENT ETIENNE TSHISEKEDI, 26/08/16
par webmaster le 28 août 2016
DECLARATION POLITIQUE DES ALLIES DU PRESIDENT ETIENNE TSHISEKEDI, 26/08/16
Publié le 27 août 2016
COALITION DES ALLIES DU PRESIDENT ETIENNE TSHISEKEDI
Le Présidium, instance suprême d’inspiration, orientation et de décision de la coalition du Président Etienne Tshisekedi, s’est réuni en séance extraordinaire, ce vendredi 26 août 2016.
Le présidium tien à rappeler:
Pour le Présidium, le dialogue politique attendu par notre peuple est celui prôné dans la Feuille de route de l’Udps à laquelle les Alliés du président Etienne Tshisekedi ont adhéré, qui mettra, le moment venu, face à face M. Kabila et le siens d’une part et le Président Etienne Tshisekedi avec les siens, d’autre part.
Par ailleurs, les Alliés du Président Etienne Tshisekedi constatent que sous la houlette de monsieur Kodjo, devenu chef de file des kabilistes, le camp de la Mouvance présidentielle s’élargit et se restructure dans un Hôtel de la capitale.
En conséquence, les Alliés du Président Etienne Tshisekedi ne se sentent pas concernés par les assises de l’Hôtel Béatrice et il n’y ont délégué personne.
A cet effet, les Alliés du président Etienne Tshisekedi rappellent à l’opinion tant nationale qu’internationale qu’ils restent mobilisés pour un dialogue véritable, crédible et inclusif.
En définitive, les Alliés du Président Etienne Tshisekedi restent vigilant au mot d’ordre du Rassemblement quant au respect du délai de préavis qui commence le 19 septembre 2016 et expire le 19 décembre 2016.
par webmaster le 28 août 2016
DECLARATION POLITIQUE DES ALLIES DU PRESIDENT ETIENNE TSHISEKEDI, 26/08/16
Publié le 27 août 2016
COALITION DES ALLIES DU PRESIDENT ETIENNE TSHISEKEDI
Le Présidium, instance suprême d’inspiration, orientation et de décision de la coalition du Président Etienne Tshisekedi, s’est réuni en séance extraordinaire, ce vendredi 26 août 2016.
Le présidium tien à rappeler:
- Son attachement au respect de la Constitution;
- son soutien indéfectible à l’Acte d’Engagement et aux résolutions de la conférence de Genval;
- Son adhésion à la mise en œuvre intégrale de la Résolution 2277;
- Son adhésion à la récusation du Facilitateur Kodjo ainsi qu’aux autres préalables du Rassemblement, dont la libération des prisonniers politiques comme l’Hon. Eugène Diomi Ndongala.
Pour le Présidium, le dialogue politique attendu par notre peuple est celui prôné dans la Feuille de route de l’Udps à laquelle les Alliés du président Etienne Tshisekedi ont adhéré, qui mettra, le moment venu, face à face M. Kabila et le siens d’une part et le Président Etienne Tshisekedi avec les siens, d’autre part.
Par ailleurs, les Alliés du Président Etienne Tshisekedi constatent que sous la houlette de monsieur Kodjo, devenu chef de file des kabilistes, le camp de la Mouvance présidentielle s’élargit et se restructure dans un Hôtel de la capitale.
En conséquence, les Alliés du Président Etienne Tshisekedi ne se sentent pas concernés par les assises de l’Hôtel Béatrice et il n’y ont délégué personne.
A cet effet, les Alliés du président Etienne Tshisekedi rappellent à l’opinion tant nationale qu’internationale qu’ils restent mobilisés pour un dialogue véritable, crédible et inclusif.
En définitive, les Alliés du Président Etienne Tshisekedi restent vigilant au mot d’ordre du Rassemblement quant au respect du délai de préavis qui commence le 19 septembre 2016 et expire le 19 décembre 2016.
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Le Rassemblement dit à la CENCO qu’il refuse le dialogue de Kodjo /RADIO TOP CONGO
par webmaster le 29 août 2016
RADIO TOP CONGO
Le Rassemblement dit à la CENCO qu’il refuse le dialogue de Kodjo.
Politique le 29/08/2016 à 15h46
Après plus d’une heure d’échanges à huis clos, la délégation du rassemblement a confirmé que l’option levée est restée inchangée et a rappelé ses préalables,
– récusation d’Edem Kodjo
« Nous-mêmes, on a écouté, mais on n’a pas retenu grand chose, on attend voir, nous allons nous assumer. Je crois que s’il y a quelque chose à dire c’est surtout à notre peuple, à ne pas se décourager. Il ne faut jamais penser qu’il y aura quelqu’un d’autre qui viendra défendre cette terre de nos ancêtres », a lâché Joseph Olengankoyi, membre du comité des sages du rassemblement, a la sortie de la rencontre.
https://soundcloud.com/user-767523546/olengankoyi-cenco
Ét dit attendre plutôt de la CENCO « de pousser la majorité à trouver des réponses à ses préalables ».Walter NKUY
http://mobile.topcongo.fm/article/le-rassemblement-dit-a-la-cenco-qu-il-refuse-le-dialogue-1861
Concernant ces publicités
par webmaster le 29 août 2016
RADIO TOP CONGO
Le Rassemblement dit à la CENCO qu’il refuse le dialogue de Kodjo.
Politique le 29/08/2016 à 15h46
Le secrétariat général de la conférence épiscopale nationale du Congo en bons offices pour ramener cette plate forme politique au dialogue, vient de recevoir une fin de non recevoir de la délégation du Rassemblement conduite par Gilbert Kiakwama.
Après plus d’une heure d’échanges à huis clos, la délégation du rassemblement a confirmé que l’option levée est restée inchangée et a rappelé ses préalables,
– récusation d’Edem Kodjo
– libération des prisonniers politiques, Diomi Ndongala, Jean Claude Muyambo,
– cessation des poursuites judiciaires contre Moise Katumbi.
« Nous-mêmes, on a écouté, mais on n’a pas retenu grand chose, on attend voir, nous allons nous assumer. Je crois que s’il y a quelque chose à dire c’est surtout à notre peuple, à ne pas se décourager. Il ne faut jamais penser qu’il y aura quelqu’un d’autre qui viendra défendre cette terre de nos ancêtres », a lâché Joseph Olengankoyi, membre du comité des sages du rassemblement, a la sortie de la rencontre.
https://soundcloud.com/user-767523546/olengankoyi-cenco
Ét dit attendre plutôt de la CENCO « de pousser la majorité à trouver des réponses à ses préalables ».Walter NKUY
http://mobile.topcongo.fm/article/le-rassemblement-dit-a-la-cenco-qu-il-refuse-le-dialogue-1861
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KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
BOKA KAPELLA A CCTV: DIOMI , LE RASSEMBLEMENT ET LE DIALOGUE -PAGE MAGAZINE POLELE POLELE
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Les termes de référence du Rassemblement pour le dialogue
Publié le 3 septembre 2016
Les termes de référence du Rassemblement pour le dialogue
Politique le 02/09/2016 à 17h43
Une DELEGATION du rassemblement a été reçue ce vendredi par le President congolais Denis Sassou Ngouesso, en visite à Kinshasa.
Conduite par Etienne Tshisekedi, cette délégation composée de Mwando Nsimba, Martin Fayulu, Bruno Tshibala et Felix Tshisekedi, à déclaré avoir déposé à leur hôte un document mettant à jour leurs préalables et une proposition de ce que devrait être le dialogue.
Les termes de référence du Rassemblement
« En prenant acte du cahier des charges des participants au conclave de l’hôtel Beatrice », le rassemblement a présenté ce vendredi, sa proposition d’un « dialogue politique efficace et véritablement crédible et inclusif auquel il est prêt à participer ».
Publié le 3 septembre 2016
Les termes de référence du Rassemblement pour le dialogue
Politique le 02/09/2016 à 17h43
Une DELEGATION du rassemblement a été reçue ce vendredi par le President congolais Denis Sassou Ngouesso, en visite à Kinshasa.
Conduite par Etienne Tshisekedi, cette délégation composée de Mwando Nsimba, Martin Fayulu, Bruno Tshibala et Felix Tshisekedi, à déclaré avoir déposé à leur hôte un document mettant à jour leurs préalables et une proposition de ce que devrait être le dialogue.
Les termes de référence du Rassemblement
« En prenant acte du cahier des charges des participants au conclave de l’hôtel Beatrice », le rassemblement a présenté ce vendredi, sa proposition d’un « dialogue politique efficace et véritablement crédible et inclusif auquel il est prêt à participer ».
– Libération sans condition des détenus politiques
– Retour en toute sécurité et sans ennuis des exilés politiques
– Abandon des procédures judiciaires arbitraires contre les opposants et les membres de la société civile
– Arrêt de toute forme d’ harcèlements et de menaces contre les membres de l’opposition tant à Kinshasa qu’à l’intérieur du pays
– Ouverture des médias publics à tous les courants d’opinion
– Dissolution des partis politiques ayant adopté le même dénomination, symbole et signe distinctif que les partis régulièrement constitués
– Arrêt et abandon des tracasseries fiscales, administratives et policières contre les membres de l’opposition et de la société civile
Dans ce document, alors que selon Martin Fayulu, « On en a fini avec Edem Kodjo », le Rassemblement ne récuse plus le facilitateur mais appelle à ce que « le groupe international joue un rôle plus actif afin d’assurer une facilitation neutre et impartiale ».
Deux camps désormais définis.
Désormais, le rassemblement pense qu’il n’y a plus que deux parties au dialogue.
« D’un côté, la mouvance kabiliste élargie et restructurée à l’hôtel Béatrice et de l’autre le rassemblement des forces politiques sociales et tous ceux avec qui il partage la même vision ».
Les matières à traiter seront le fichier électoral, le calendrier électoral et l’ordre des priorités des élections, la neutralité, l’indépendance et l’impartialité des institutions ainsi que la sécurisation des élections.
https://rassop.org/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
« Le fait de ne pas libérer les prisonniers politiques les plus emblématiques, de ne pas décrisper la situation, de ne pas rouvrir les médias confisqués, dénote la mauvaise foi du pouvoir »
Publié le 1 septembre 2016
RDC: ouverture du dialogue politique sans les principaux ténors de l’opposition
Jospeh Kabila, président de RDC, sera au centre des débats du dialogue qui s’ouvre ce jeudi.
© AFP PHOTO / GWENN DUBOURTHOUMIEU
Par RFI Publié le 01-09-2016 Modifié le 01-09-2016 à 08:57
L’enjeu du rendez-vous : trouver une issue à la crise. D’une durée initiale de 15 jours, le dialogue national est censé amener à des élections crédibles et transparentes dans le respect de la Constitution – c’est ce que dit la feuille de route établie par le comité préparatoire. Le tout grâce à un accord politique et à des discussions techniques autour du processus électoral.
Il y a urgence, car la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a déjà affirmé ne pas pouvoir tenir l’élection dans les délais prévus par la Constitution. En tout cas, pas avec la refonte du fichier électoral en cours. Mais le risque, c’est que le dialogue national manque de représentativité, et constitue une occasion manquée.
Les ténors de l’opposition boycottent le dialogue
Les principaux partis de l’opposition soupçonnent le gouvernement congolais, mais aussi la Céni et la majorité, de tout faire pour maintenir le président Kabila au-delà de son deuxième et dernier mandat, qui se termine en décembre 2016. De son côté, la majorité dénonce des discours incendiaires de l’opposition, qui menaceraient la démocratie.
Certains opposants ont cependant choisi de rejoindre le dialogue, et ont lancé un dernier appel à leurs frères avant le dialogue, les enjoignant à venir, disent-ils, barrer la route à Joseph Kabila de l’intérieur. Parmi ces participants : Vital Kamerhe de l’UNC, Jean-Lucien Bussa du CDER, et Samy Badibanga (opposition parlementaire). Tous ont été exclus des plateformes ou partis auxquels ils appartenaient.
Au final, quelque 200 délégués vont participer. Quatre composantes seront représentées : majorité, opposition, société civile et personnalités. Mercredi soir, à la veille du dialogue, toutes ces composantes disaient travailler encore sur la liste de leurs délégués. Aucun calendrier clair n’a été établi non plus au-delà de la cérémonie d’ouverture. « Il n’est pas dit que les 15 jours seront consécutifs », dit la facilitation.
Le Rassemblement dénonce un jeu de dupes
Côté opposition, le grand absent du dialogue, c’est le « Rassemblement ». Cette coalition de partis allant du MLC au G7, et emmenée par l’UDPS d’Etienne Tshisekedi, dénonce un jeu de dupes. La promesse de libérer tous les prisonniers politiques, chiffrée à plus d’une centaine de personnes, tout comme celle de rouvrir les médias proches de partis d’opposition, n’a pas été tenue par le pouvoir, juge l’opposition.
Résultat : sans climat de confiance, ni réel geste de « décrispation », pas de dialogue. C’est ce qu’explique Bruno Thsibala, porte-parole de l’UDPS, sur les antennes de RFI.
01-09-2016 – Par RFI
00:00
00:45
Le MLC, deuxième parti d’opposition au Parlement, rejette pour sa part depuis le début l’idée d’un dialogue politique avec le pouvoir. Le parti de Jean-Pierre Bemba voudrait qu’opposition et majorité se limitent à des concertations techniques sur le calendrier électoral, pour garantir au plus vite une alternance dans le pays – un horizon partagé par tous, y compris ceux qui ont choisi de participer.
Mercredi encore, des représentants de la communauté internationale – le chef de la force onusienne Monusco, l’ambassadeur de l’Union européenne – tentaient d’arracher au gouvernement de nouvelles mesures de décrispation, et au Rassemblement de l’opposition, sa participation au dialogue. Car la communauté internationale s’inquiète elle aussi de l’absence de représentativité.
La feuille de route alternative de la coalition
Le Rassemblement a déjà prévu de déposer ce jeudi sa propre feuille de route alternative à l’Union africaine. La coalition d’opposition demande la démission du facilitateur Edem Kodjo, jugé trop proche du pouvoir, car il a échoué à obtenir les prérequis souhaités par l’opposition. Le Rassemblement plaide pour une centaine de délégués seulement, majorité et opposition, avec leur société civile associée. Et de poser un paramètre non négociable : le départ de Joseph Kabila à la fin de son mandat.
Pour sa part, le représentant du pape François au Congo se dit fâché de la tournure qu’ont prise les événements, même s’il continue d’appeler toutes les parties à rejoindre le processus. Pour lui, les mesures de décrispation, même si elles constituent un geste, sont insuffisantes. Et sans les principaux partis d’opposition, le dialogue qui s’ouvre ce jeudi risque bel et bien de manquer de représentativité, et donc de crédibilité.
http://www.rfi.fr/afrique/20160901-rdc-congo-dialogue-national-absence-opposition-udps-rassemblement?ns_mchannel=social&ns_source=rfi_appli-marque_ios&ns_campaign=email&ns_linkname=editorial&aef_campaign_ref=send-to-friend&aef_campaign_date=16-09-01
Publié le 1 septembre 2016
RDC: ouverture du dialogue politique sans les principaux ténors de l’opposition
Jospeh Kabila, président de RDC, sera au centre des débats du dialogue qui s’ouvre ce jeudi.
© AFP PHOTO / GWENN DUBOURTHOUMIEU
Par RFI Publié le 01-09-2016 Modifié le 01-09-2016 à 08:57
Le dialogue national doit commencer ce jeudi 1er septembre 2016 en République démocratique du Congo. Cérémonie officielle entachée par l’absence de poids lourds de l’opposition : UDPS, G7, Dynamique, MLC. Ils réclament toujours la libération des prisonniers politiques, la libéralisation des médias proches de certains partis, ainsi que le changement de facilitateur.
La cérémonie d’ouverture du dialogue national en RDC devrait débuter à 15 h, heure locale. Parmi les personnalités qui vont s’exprimer, outre le facilitateur Edem Kodjo : le commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’Union africaine, Smaïl Chergui, et le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies, Maman Sidikou.L’enjeu du rendez-vous : trouver une issue à la crise. D’une durée initiale de 15 jours, le dialogue national est censé amener à des élections crédibles et transparentes dans le respect de la Constitution – c’est ce que dit la feuille de route établie par le comité préparatoire. Le tout grâce à un accord politique et à des discussions techniques autour du processus électoral.
Il y a urgence, car la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a déjà affirmé ne pas pouvoir tenir l’élection dans les délais prévus par la Constitution. En tout cas, pas avec la refonte du fichier électoral en cours. Mais le risque, c’est que le dialogue national manque de représentativité, et constitue une occasion manquée.
Les ténors de l’opposition boycottent le dialogue
Les principaux partis de l’opposition soupçonnent le gouvernement congolais, mais aussi la Céni et la majorité, de tout faire pour maintenir le président Kabila au-delà de son deuxième et dernier mandat, qui se termine en décembre 2016. De son côté, la majorité dénonce des discours incendiaires de l’opposition, qui menaceraient la démocratie.
Certains opposants ont cependant choisi de rejoindre le dialogue, et ont lancé un dernier appel à leurs frères avant le dialogue, les enjoignant à venir, disent-ils, barrer la route à Joseph Kabila de l’intérieur. Parmi ces participants : Vital Kamerhe de l’UNC, Jean-Lucien Bussa du CDER, et Samy Badibanga (opposition parlementaire). Tous ont été exclus des plateformes ou partis auxquels ils appartenaient.
Au final, quelque 200 délégués vont participer. Quatre composantes seront représentées : majorité, opposition, société civile et personnalités. Mercredi soir, à la veille du dialogue, toutes ces composantes disaient travailler encore sur la liste de leurs délégués. Aucun calendrier clair n’a été établi non plus au-delà de la cérémonie d’ouverture. « Il n’est pas dit que les 15 jours seront consécutifs », dit la facilitation.
Le Rassemblement dénonce un jeu de dupes
Côté opposition, le grand absent du dialogue, c’est le « Rassemblement ». Cette coalition de partis allant du MLC au G7, et emmenée par l’UDPS d’Etienne Tshisekedi, dénonce un jeu de dupes. La promesse de libérer tous les prisonniers politiques, chiffrée à plus d’une centaine de personnes, tout comme celle de rouvrir les médias proches de partis d’opposition, n’a pas été tenue par le pouvoir, juge l’opposition.
Résultat : sans climat de confiance, ni réel geste de « décrispation », pas de dialogue. C’est ce qu’explique Bruno Thsibala, porte-parole de l’UDPS, sur les antennes de RFI.
Bruno Thsibala, porte-parole de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS)Ce qu’ils sont en train de faire n’a rien à voir avec ce que nous avions convenu, ce qui doit être fait. A ce jour, les vrais détenus politiques, à savoir MM. Eugène Diomi Ndongala, le bâtonnier Jean-Claude Muyambo, n’ont pas été libérés. Ils sont toujours dans les geôles du pouvoir. Le fait de ne pas libérer ces prisonniers, de ne pas décrisper la situation, de ne pas rouvrir les médias confisqués, dénote la mauvaise foi du pouvoir
01-09-2016 – Par RFI
00:00
00:45
Le MLC, deuxième parti d’opposition au Parlement, rejette pour sa part depuis le début l’idée d’un dialogue politique avec le pouvoir. Le parti de Jean-Pierre Bemba voudrait qu’opposition et majorité se limitent à des concertations techniques sur le calendrier électoral, pour garantir au plus vite une alternance dans le pays – un horizon partagé par tous, y compris ceux qui ont choisi de participer.
Mercredi encore, des représentants de la communauté internationale – le chef de la force onusienne Monusco, l’ambassadeur de l’Union européenne – tentaient d’arracher au gouvernement de nouvelles mesures de décrispation, et au Rassemblement de l’opposition, sa participation au dialogue. Car la communauté internationale s’inquiète elle aussi de l’absence de représentativité.
La feuille de route alternative de la coalition
Le Rassemblement a déjà prévu de déposer ce jeudi sa propre feuille de route alternative à l’Union africaine. La coalition d’opposition demande la démission du facilitateur Edem Kodjo, jugé trop proche du pouvoir, car il a échoué à obtenir les prérequis souhaités par l’opposition. Le Rassemblement plaide pour une centaine de délégués seulement, majorité et opposition, avec leur société civile associée. Et de poser un paramètre non négociable : le départ de Joseph Kabila à la fin de son mandat.
Pour sa part, le représentant du pape François au Congo se dit fâché de la tournure qu’ont prise les événements, même s’il continue d’appeler toutes les parties à rejoindre le processus. Pour lui, les mesures de décrispation, même si elles constituent un geste, sont insuffisantes. Et sans les principaux partis d’opposition, le dialogue qui s’ouvre ce jeudi risque bel et bien de manquer de représentativité, et donc de crédibilité.
http://www.rfi.fr/afrique/20160901-rdc-congo-dialogue-national-absence-opposition-udps-rassemblement?ns_mchannel=social&ns_source=rfi_appli-marque_ios&ns_campaign=email&ns_linkname=editorial&aef_campaign_ref=send-to-friend&aef_campaign_date=16-09-01
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
RFI/Le nonce apostolique en RDC reçu par le pape au Vatican
par webmaster le 11 septembre 2016
RDC Vatican Pape François
Le nonce apostolique en RDC reçu par le pape au Vatican
Le nonce apostolique, en visite à Beni, fin août 2016, après le massacre qui a frappé la région.
© RFI/Sonia Rolley
Par RFI Publié le 10-09-2016 Modifié le 10-09-2016 à 23:21
Au lendemain de sa visite sur les lieux du drame, le nonce n’avait pas mâché ses mots. « Premier responsable de la sécurité : le gouvernement, aucun doute là-dessus », avait-il dit. Il avait également demandé à la Monusco de faire plus pour protéger les civils et annoncé que le Vatican allait envoyer une délégation à New York pour interpeller le conseil de sécurité qui « dort un peu », avait commenté Monseigneur Montemayor.
Le Nonce, lui, a rencontré le président Sassou Nguesso lors de son passage à Kinshasa et incite au rapprochement entre la Cenco et le patron de la Monusco pour « une meilleure coordination des efforts ».
https://democratiechretienne.org/2016/09/11/rfile-nonce-apostolique-en-rdc-recu-par-le-pape-au-vatican/
par webmaster le 11 septembre 2016
RDC Vatican Pape François
Le nonce apostolique en RDC reçu par le pape au Vatican
Le nonce apostolique, en visite à Beni, fin août 2016, après le massacre qui a frappé la région.
© RFI/Sonia Rolley
Par RFI Publié le 10-09-2016 Modifié le 10-09-2016 à 23:21
Il sera question de la RDC ce dimanche 11 septembre au Vatican. Le pape François reçoit son représentant à Kinshasa, monseigneur Luis Mariano Montemayor. Le nonce apostolique l’avait annoncé lors de sa dernière visite à Beni où il avait été envoyé par le souverain pontife après le massacre de Rwangoma, qui avait fait plus de 50 morts selon l’ONU. Au menu des discussions, la situation sécuritaire dans l’est du pays, mais aussi la crise politique. Ce sont les deux axes sur lesquels l’Église catholique s’investit en RDC.
Le pape François avait parlé de « silence honteux » deux jours après le massacre de Rwangoma, et après deux ans de tueries dans le territoire de Beni. « Preuve que le pape suit de près la situation dans les Grands Lacs », dit monseigneur Montemayor.Au lendemain de sa visite sur les lieux du drame, le nonce n’avait pas mâché ses mots. « Premier responsable de la sécurité : le gouvernement, aucun doute là-dessus », avait-il dit. Il avait également demandé à la Monusco de faire plus pour protéger les civils et annoncé que le Vatican allait envoyer une délégation à New York pour interpeller le conseil de sécurité qui « dort un peu », avait commenté Monseigneur Montemayor.
Mais surtout, la Cenco demande le respect strict de la Constitution, notamment dans ses articles verrouillés comme l’alternance politique et la durée du mandat du président, menaçant de claquer la porte.Mais ce n’est pas le seul front sur lequel l’Eglise catholique est engagée et entend avoir son mot à dire. La conférence épiscopale (Cenco) a une mission de bons offices auprès des acteurs de la crise congolaise, mais a posé ses lignes rouges concernant sa participation au dialogue national qu’elle souhaite plus inclusif. L’église appelle le gouvernement à faire plus en termes de libération de prisonniers politiques.
Le Nonce, lui, a rencontré le président Sassou Nguesso lors de son passage à Kinshasa et incite au rapprochement entre la Cenco et le patron de la Monusco pour « une meilleure coordination des efforts ».
https://democratiechretienne.org/2016/09/11/rfile-nonce-apostolique-en-rdc-recu-par-le-pape-au-vatican/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Le Rassemblement égal à lui-même
Publié le 12 septembre 2016
Politique 12 septembre 2016
La plateforme pilotée par Étienne Tshisekedi est restée de marbre par rapport à ses revendications de départ. Malgré les arguments développés par les envoyés spéciaux pour les convaincre de participer au dialogue, le Rassemblement n’a pas bougé d’un iota ses préalables.
D’ailleurs, ils ne considèrent pas les travaux qui se déroulent présentement à la cité de l’Union Africaine. « Nous avons rappelé nos préalables au groupe de soutien », a expliqué Bruno Tshibala », le secrétaire général adjoint de l’Udps. Il n’est pas question d’aller à un quelconque dialogue de lors que les préalables ne seront pas pris en compte. A cette même occasion, il a rappelé que le préavis contre M. Kabila sera lancé le 19 septembre pour se clôturer le 19 décembre. Pour lui, la constitution doit être respectée et le Rassemblement veillera sur ça.
A la commission électorale nationale indépendante, il a été demandé de convoquer l’élection présidentielle à la date fixée par la constitution.
Toute autre manoeuvre sera considérée comme une stratégie du pouvoir pour assurer le glissement. « Ce que la population ne va jamais tolérer », a prévenu l’opposant Jean Claude Vuemba.
Publié le 12 septembre 2016
Politique 12 septembre 2016
Le Rassemblement égal à lui-même
La plateforme pilotée par Étienne Tshisekedi est restée de marbre par rapport à ses revendications de départ. Malgré les arguments développés par les envoyés spéciaux pour les convaincre de participer au dialogue, le Rassemblement n’a pas bougé d’un iota ses préalables.
Dimanche devant Saïd Djinnit et les autres membres du groupe international de soutien au quartier général de la Monusco à Kinshasa, les têtes d’affiche du Rassemblement ont rappelé leur position. A défaut pour le pouvoir d’accéder à leurs exigences, il n’y aura pas dialogue pour Tshisekedi et ses alliés.Libération de Diomi et Muyambo, cessation des poursuites judiciaires contre Katumbi, rejet total du facilitateur Edem Kodjo.
D’ailleurs, ils ne considèrent pas les travaux qui se déroulent présentement à la cité de l’Union Africaine. « Nous avons rappelé nos préalables au groupe de soutien », a expliqué Bruno Tshibala », le secrétaire général adjoint de l’Udps. Il n’est pas question d’aller à un quelconque dialogue de lors que les préalables ne seront pas pris en compte. A cette même occasion, il a rappelé que le préavis contre M. Kabila sera lancé le 19 septembre pour se clôturer le 19 décembre. Pour lui, la constitution doit être respectée et le Rassemblement veillera sur ça.
A la commission électorale nationale indépendante, il a été demandé de convoquer l’élection présidentielle à la date fixée par la constitution.
Toute autre manoeuvre sera considérée comme une stratégie du pouvoir pour assurer le glissement. « Ce que la population ne va jamais tolérer », a prévenu l’opposant Jean Claude Vuemba.
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Dialogue du camp Tshatshi : aucun préalable rempli
par webmaster le 16 septembre 2016
Dialogue : aucun préalable rempli
A l’image du processus électoral pour lequel la Majorité Présidentielle se retrouve sans la moindre contrainte de calendrier, le pouvoir en place peut se frotter les mains en ce qui concerne les préalables relatifs à la participation de la véritable opposition au Dialogue.
Pourtant, l’opposition présente à la Cité de l’Union Africaine avait promis à l’opinion tant nationale qu’internationale qu’elle allait se battre à l’intérieur de ce forum pour obtenir la satisfaction des préalables à la tenue d’un dialogue inclusif.
On se rend compte, au finish, que rien n’a bougé dans le sens des résultats escomptés. Au contraire, elle s’est transformée en accompagnatrice de la Majorité Présidentielle dans ses velléités de conservation du pouvoir par défi.
Kimp
par webmaster le 16 septembre 2016
Dialogue : aucun préalable rempli
A l’image du processus électoral pour lequel la Majorité Présidentielle se retrouve sans la moindre contrainte de calendrier, le pouvoir en place peut se frotter les mains en ce qui concerne les préalables relatifs à la participation de la véritable opposition au Dialogue.
Comme par hasard, ce forum est sur le point de se clôturer sans que le gouvernement n’ait procédé à la libération de tous les prisonniers politiques, à la réouverture des médias proches de l’opposition toujours interdits de diffusion, à la cessation des poursuites judiciaires politisées contres des opposants, à la dissolution des partis nés du dédoublement, etc.
Pourtant, l’opposition présente à la Cité de l’Union Africaine avait promis à l’opinion tant nationale qu’internationale qu’elle allait se battre à l’intérieur de ce forum pour obtenir la satisfaction des préalables à la tenue d’un dialogue inclusif.
On se rend compte, au finish, que rien n’a bougé dans le sens des résultats escomptés. Au contraire, elle s’est transformée en accompagnatrice de la Majorité Présidentielle dans ses velléités de conservation du pouvoir par défi.
A présent, il ne reste plus que « le Rassemblement » pour faire bouger les lignes et rappeler à la Majorité Présidentielle ainsi qu’à la Communauté internationale les conditions pertinentes à remplir pour obtenir l’inclusivité du dialogue et résoudre la crise politique au sommet de l’Etat.A présent, la famille politique du Chef de l’Etat peut dormir tranquille, n’ayant plus aucun compte à rendre à la fameuse opposition « alimentaire » qui a capitulé dans une bataille où elle avait tout à gagner.
Kimp
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
RDC : Contesté, Kabila réprime dans le sang /LIBERATION
par webmaster le 19 septembre 2016
RDC : Contesté, Kabila réprime dans le sang
Par Maria Malagardis — 19 septembre 2016 à 20:01
A Congolese opposition activists reacts during a march to press President Joseph Kabila to step down in the Democratic Republic of Congo’s capital Kinshasa, September 19, 2016. REUTERS/Stringer EDITORIAL USE ONLY. NO RESALES. NO ARCHIVES.
Des corps portés sur des civières par des jeunes levant le poing en signe de vengeance. Un trottoir éclaboussé de sang sur lequel gît une femme, regard à jamais perdu vers le ciel. Et puis encore un autre homme à terre avec une immense tache rouge sur la poitrine : lundi, dès la fin de la matinée, les réseaux sociaux ont été inondés d’images en provenance de Kinshasa, la capitale de la république démocratique du Congo (RDC) où l’opposition avait prévu une marche pour protester contre le report des élections présidentielles. Une marche qui a vite tourné au carnage.
Vers 10 h 30, au pont Kasavubu, la garde républicaine ouvre le feu sur la manifestation pourtant autorisée. Un leader de l’opposition, Martin Fayulu, président du parti Engagement pour la citoyenneté et le développement, est blessé à la tête. Egalement touché par balle, un député de la ville de Matadi, Albert Fabrice Puela, est évacué dans un état critique. Très vite, les manifestants répliquent : un policier sera lynché par la foule, un militant de la mouvance présidentielle voit sa maison incendiée. Dans une capitale vite quadrillée par les forces de l’ordre, les pneus brûlent sur les trottoirs, les affiches du Président sont déchirées. Et au pied de la statue de Patrice Lumumba, le héros de l’indépendance, apparaît cette inscription, d’un trait rageur au feutre rouge : «Kabila dégage.» En fin d’après-midi, le ministère de l’Intérieur reconnaissait un bilan «provisoire» de 17 morts, dont 3 policiers et 14 civils, selon l’AFP. D’autres sources, multiples, mais invérifiables, comptabilisaient, elles, au moins 26 morts et 57 blessés.
Ce n’est pas la première fois qu’une telle répression se produit en RDC. Porté au pouvoir depuis 2001, élu en 2006 puis réélu de façon contestée en 2011, Joseph Kabila, 45 ans, a intégré la culture de la violence depuis sa tendre enfance au côté d’un père guérillero qui passera du maquis aux salons dorés du pouvoir à Kinshasa en s’imposant par les armes en 1997, avant d’être lui-même assassiné en 2001. Propulsé sur le trône du père, le fils n’a jamais hésité à faire usage des armes pour intimider ses adversaires. Sans remonter très loin, la période la plus récente en offre une illustration : en avril et en août, la police avait de la même façon violemment dispersé les manifestants à Lubumbashi, «capitale» du Katanga, n’hésitant pas à asperger de gaz lacrymogènes Moise Katumbi, le leader de l’opposition locale et ancien gouverneur de la province, qui se trouve désormais en exil en Europe.
Tâche titanesque
En mai c’est à Goma, à l’extrême-est de ce pays aussi vaste que l’Europe de l’Ouest, qu’avait eu lieu une autre confrontation avec les forces de l’ordre. Mais dans ce gigantesque territoire, qui dispose de moins de routes que la Sicile, Kinshasa, la capitale, reste le cœur du pouvoir.
Le mandat non renouvelable de Kabila s’achevant en effet, dans trois mois, le 19 décembre. Là aussi, en principe. Car depuis longtemps, il est clair que le pouvoir entend reculer les échéances électorales, arguant notamment de la nécessité de recomposer le fichier électoral. Une tâche titanesque dans ce pays de 67,5 millions d’habitants. Et qui malgré ses immenses richesses, manque régulièrement de fonds pour financer… tout ce qui peut contribuer au bien commun.
Ce samedi, à la veille de la date butoir du 19 septembre, la révision complète du fichier électoral a été officiellement reportée de seize mois et le scrutin présidentiel a été couplé avec les élections législatives et provinciales. Ainsi en ont décidé, après d’âpres et laborieuses discussions, les représentants de la majorité et de certains partis d’opposition au sein d’un «dialogue» auquel n’a jamais voulu participer le «Rassemblement» de l’«autre» opposition. Lequel est désormais bien décidé à entamer le bras de fer dans la rue. L’appel à manifester ce 19 septembre valait non seulement pour Kinshasa mais aussi pour toutes les villes du pays. Sans oublier les sit-in devant les ambassades de la RDC, dont celle de Paris.
Alors que les premiers morts tombaient à Kinshasa, les internautes postaient aussi des images de Uvira ou de Goma, montrant des manifestants munis de banderoles hostiles à Kabila : «Yebela» («réfléchis à ce que tu vas faire») pouvait-on lire sur un grand nombre d’entre elles.
Crispation
Autre grand «parrain» de la région, les Etats-Unis, qui ne cessent de répéter que «Kabila doit partir», ne risquent pas de se montrer plus conciliants : dimanche soir, Tom Perriello, l’envoyé spécial de Barack Obama pour la région de l’Afrique des Grands Lacs, patientait dans le salon VIP de l’aéroport de Kinshasa lorsqu’il a vu surgir deux membres de la mouvance présidentielle. «Ce n’est pas aux Etats-Unis de nous dire quoi faire au Congo», auraient crié les deux hommes, qui interpellent alors violemment le diplomate américain.
Lequel devra être exfiltré manu militari. La scène est peut-être anecdotique, elle n’en révèle pas moins la crispation d’un pouvoir qui n’aurait qu’à regarder de l’autre côté des frontières pour réaliser combien toute l’Afrique centrale est entrée dans une zone de turbulences.
Juste en face de Kinshasa, sur l’autre rive du fleuve, à Brazzaville, capitale de l’autre Congo, les aspirations à la démocratie qui se sont manifestées en mars ont peut-être été étouffées par une répression sanglante. Mais l’inamovible Denis Sassou Nguesso est désormais totalement isolé sur la scène internationale et n’ose pas quitter son pays par crainte d’un coup d’Etat. Et de l’autre côté du Congo-Brazzaville, au Gabon, l’annonce de la réélection, contestée, d’Ali Bongo, a provoqué fin août une flambée de violences inédites. Ces jours-ci, l’opposition y attend sur le pied de guerre le verdict imminent de la Cour constitutionnelle, qui doit se prononcer sur des accusations de fraude formulées contre le camp Bongo. L’Afrique centrale n’a quasiment jamais connu la démocratie. Mais jamais depuis les convulsions des années 90 qui ont mis fin aux partis uniques, la contestation n’y a jamais été aussi forte. Notamment grâce à un nouvel allié : les réseaux sociaux, qui répercutent en temps réel les violences subies et encouragent la mobilisation. Même dans un pays aussi immense que la république démocratique du Congo.
Maria Malagardis/LIBERATION
http://www.liberation.fr/auteur/6919-maria-malagardis
https://democratiechretienne.org/2016/09/19/rdc-conteste-kabila-reprime-dans-le-sang-liberation/
par webmaster le 19 septembre 2016
RDC : Contesté, Kabila réprime dans le sang
Par Maria Malagardis — 19 septembre 2016 à 20:01
A Congolese opposition activists reacts during a march to press President Joseph Kabila to step down in the Democratic Republic of Congo’s capital Kinshasa, September 19, 2016. REUTERS/Stringer EDITORIAL USE ONLY. NO RESALES. NO ARCHIVES.
Violences. Au moins dix-sept personnes sont mortes lundi à Kinshasa lors d’un rassemblement contre le maintien au pouvoir de Joseph Kabila, autocrate au pouvoir depuis 2001. Ils réclamaient la convocation d’une élection présidentielle.
- RDC : Contesté, Kabila réprime dans le sang
Des corps portés sur des civières par des jeunes levant le poing en signe de vengeance. Un trottoir éclaboussé de sang sur lequel gît une femme, regard à jamais perdu vers le ciel. Et puis encore un autre homme à terre avec une immense tache rouge sur la poitrine : lundi, dès la fin de la matinée, les réseaux sociaux ont été inondés d’images en provenance de Kinshasa, la capitale de la république démocratique du Congo (RDC) où l’opposition avait prévu une marche pour protester contre le report des élections présidentielles. Une marche qui a vite tourné au carnage.
Vers 10 h 30, au pont Kasavubu, la garde républicaine ouvre le feu sur la manifestation pourtant autorisée. Un leader de l’opposition, Martin Fayulu, président du parti Engagement pour la citoyenneté et le développement, est blessé à la tête. Egalement touché par balle, un député de la ville de Matadi, Albert Fabrice Puela, est évacué dans un état critique. Très vite, les manifestants répliquent : un policier sera lynché par la foule, un militant de la mouvance présidentielle voit sa maison incendiée. Dans une capitale vite quadrillée par les forces de l’ordre, les pneus brûlent sur les trottoirs, les affiches du Président sont déchirées. Et au pied de la statue de Patrice Lumumba, le héros de l’indépendance, apparaît cette inscription, d’un trait rageur au feutre rouge : «Kabila dégage.» En fin d’après-midi, le ministère de l’Intérieur reconnaissait un bilan «provisoire» de 17 morts, dont 3 policiers et 14 civils, selon l’AFP. D’autres sources, multiples, mais invérifiables, comptabilisaient, elles, au moins 26 morts et 57 blessés.
Ce n’est pas la première fois qu’une telle répression se produit en RDC. Porté au pouvoir depuis 2001, élu en 2006 puis réélu de façon contestée en 2011, Joseph Kabila, 45 ans, a intégré la culture de la violence depuis sa tendre enfance au côté d’un père guérillero qui passera du maquis aux salons dorés du pouvoir à Kinshasa en s’imposant par les armes en 1997, avant d’être lui-même assassiné en 2001. Propulsé sur le trône du père, le fils n’a jamais hésité à faire usage des armes pour intimider ses adversaires. Sans remonter très loin, la période la plus récente en offre une illustration : en avril et en août, la police avait de la même façon violemment dispersé les manifestants à Lubumbashi, «capitale» du Katanga, n’hésitant pas à asperger de gaz lacrymogènes Moise Katumbi, le leader de l’opposition locale et ancien gouverneur de la province, qui se trouve désormais en exil en Europe.
Tâche titanesque
En mai c’est à Goma, à l’extrême-est de ce pays aussi vaste que l’Europe de l’Ouest, qu’avait eu lieu une autre confrontation avec les forces de l’ordre. Mais dans ce gigantesque territoire, qui dispose de moins de routes que la Sicile, Kinshasa, la capitale, reste le cœur du pouvoir.
Mégapole sulfureuse et bouillonnante de 10 millions d’habitants, posée sur les rives du fleuve Congo, Kinshasa s’est donc embrasé. De façon prévisible. Car ce 19 septembre était depuis longtemps inscrit dans l’agenda de l’opposition : c’est ce lundi en effet que la commission électorale, la Ceni, aurait dû convoquer le corps électoral pour un scrutin présidentiel en principe prévu avant la fin de l’année.«Si Kabila perd Kinshasa, il perd le pays», affirmait ainsi il y a quelques jours l’opposant Freddy Kita, secrétaire général de Démocratie chrétienne (un parti qui se classe à gauche) devenu également un des responsables du «Rassemblement», la plateforme qui, depuis juin, regroupe une grande partie de l’opposition à Kabila. Celle qui avait appelé les manifestants à descendre dans la rue lundi, notamment dans la capitale.
Le mandat non renouvelable de Kabila s’achevant en effet, dans trois mois, le 19 décembre. Là aussi, en principe. Car depuis longtemps, il est clair que le pouvoir entend reculer les échéances électorales, arguant notamment de la nécessité de recomposer le fichier électoral. Une tâche titanesque dans ce pays de 67,5 millions d’habitants. Et qui malgré ses immenses richesses, manque régulièrement de fonds pour financer… tout ce qui peut contribuer au bien commun.
Ce samedi, à la veille de la date butoir du 19 septembre, la révision complète du fichier électoral a été officiellement reportée de seize mois et le scrutin présidentiel a été couplé avec les élections législatives et provinciales. Ainsi en ont décidé, après d’âpres et laborieuses discussions, les représentants de la majorité et de certains partis d’opposition au sein d’un «dialogue» auquel n’a jamais voulu participer le «Rassemblement» de l’«autre» opposition. Lequel est désormais bien décidé à entamer le bras de fer dans la rue. L’appel à manifester ce 19 septembre valait non seulement pour Kinshasa mais aussi pour toutes les villes du pays. Sans oublier les sit-in devant les ambassades de la RDC, dont celle de Paris.
Alors que les premiers morts tombaient à Kinshasa, les internautes postaient aussi des images de Uvira ou de Goma, montrant des manifestants munis de banderoles hostiles à Kabila : «Yebela» («réfléchis à ce que tu vas faire») pouvait-on lire sur un grand nombre d’entre elles.
A chaque fois, l’argument financier a été agité par le pouvoir pour reculer l’échéance. Pourtant, le ministre de la Justice persiste à déclarer que le pays organisera le scrutin seul et donc sans aide extérieure. Il est vrai que le pouvoir en place se méfie des ingérences. Engagé dans une fuite en avant, que n’apaisent ni les récentes libérations de prisonniers politiques (trop sélectives) ni les tentatives de «dialogue», le régime Kabila n’a plus non plus beaucoup d’alliés à l’étranger. A peine le report des élections était-il acté samedi, que le Quai d’Orsay faisait officiellement part de sa déception, en déclarant dans un communiqué officiel que «la France regrette que la république démocratique du Congo n’ait pas convoqué le corps électoral […] dans les délais constitutionnels». Paris a rarement été aussi prompt et clair en terre africaine.«Nous irons jusqu’au bout pour que Kabila parte. S’il faut retarder le scrutin, alors il faut mettre en place un gouvernement de transition dont il sera exclu. Dans le pays, le ras-le-bol est unanime», souligne Freddy Kita, qui présidait samedi une réunion de l’opposition à Asnières, en région parisienne pour mobiliser la diaspora. «Depuis 2012, nous dénonçons le glissement de calendrier par le gouvernement, a-t-il martelé ce jour-là. Depuis cette date, le gouvernement devait débloquer chaque année 250 millions de dollars pour organiser les élections. Si on fait le calcul, nous devrions avoir 1 milliard de dollars, mais rien n’a été fait.»
Crispation
Autre grand «parrain» de la région, les Etats-Unis, qui ne cessent de répéter que «Kabila doit partir», ne risquent pas de se montrer plus conciliants : dimanche soir, Tom Perriello, l’envoyé spécial de Barack Obama pour la région de l’Afrique des Grands Lacs, patientait dans le salon VIP de l’aéroport de Kinshasa lorsqu’il a vu surgir deux membres de la mouvance présidentielle. «Ce n’est pas aux Etats-Unis de nous dire quoi faire au Congo», auraient crié les deux hommes, qui interpellent alors violemment le diplomate américain.
Lequel devra être exfiltré manu militari. La scène est peut-être anecdotique, elle n’en révèle pas moins la crispation d’un pouvoir qui n’aurait qu’à regarder de l’autre côté des frontières pour réaliser combien toute l’Afrique centrale est entrée dans une zone de turbulences.
Juste en face de Kinshasa, sur l’autre rive du fleuve, à Brazzaville, capitale de l’autre Congo, les aspirations à la démocratie qui se sont manifestées en mars ont peut-être été étouffées par une répression sanglante. Mais l’inamovible Denis Sassou Nguesso est désormais totalement isolé sur la scène internationale et n’ose pas quitter son pays par crainte d’un coup d’Etat. Et de l’autre côté du Congo-Brazzaville, au Gabon, l’annonce de la réélection, contestée, d’Ali Bongo, a provoqué fin août une flambée de violences inédites. Ces jours-ci, l’opposition y attend sur le pied de guerre le verdict imminent de la Cour constitutionnelle, qui doit se prononcer sur des accusations de fraude formulées contre le camp Bongo. L’Afrique centrale n’a quasiment jamais connu la démocratie. Mais jamais depuis les convulsions des années 90 qui ont mis fin aux partis uniques, la contestation n’y a jamais été aussi forte. Notamment grâce à un nouvel allié : les réseaux sociaux, qui répercutent en temps réel les violences subies et encouragent la mobilisation. Même dans un pays aussi immense que la république démocratique du Congo.
Maria Malagardis/LIBERATION
http://www.liberation.fr/auteur/6919-maria-malagardis
https://democratiechretienne.org/2016/09/19/rdc-conteste-kabila-reprime-dans-le-sang-liberation/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
https://t.co/8i8uwhJw2A
TIRE DE
https://rassop.org/2016/09/19/le-19092016-en-rdc-le-preavis-a-kabila-kanambe-mise-a-jour-continuelle/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
« L’unique but est de réduire les opposants au silence comme c’est le cas aujourd’hui avec Eugène Diomi Ndongala et Jean-Claude Muyambo »/ACAJ
par webmaster le 22 septembre 2016
par webmaster le 22 septembre 2016
COMMUNIQUE DE PRESSE
Répression violente des manifestations
Urgence d’une enquête internationale
Kinshasa, le 22 septembre 2016 : L’Association congolaise pour l’accès à la Justice (ACAJ) condamne la répression violente des manifestations organisées à Kinshasa et dans certaines villes de la République démocratique du Congo (RDC) et exige une enquête internationale exhaustive.
Le 19 septembre 2016, le Rassemblement des forces politiques et sociales a organisé des manifestations pacifiques pour demander à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) de convoquer le scrutin de l’élection du président conformément à l’article 73 de la constitution.
Si à Bukavu, Uvira, Mbuji-Mayi, Mbandaka et Beni, les manifestations se sont déroulées et terminées dans le calme; à Kinshasa les forces de sécurité ont fait recours à l’utilisation disproportionnée d’armes létales blessant et/ou tuant directement ou indirectement plusieurs manifestants ou non manifestants.
Selon le recoupement des informations en notre possession, le bilan provisoire à ce jour est de 56 morts dont six policiers, plusieurs de blessés et biens publics et privés saccagés, pillés et/ou détruits dont cinq sièges des partis politiques et un d’une ONG de la société civile.
Les forces de sécurité ont arrêté de manière indiscriminée plus de 1000 manifestants et non manifestants parmi lesquels figurent plusieurs enfants mineurs. L’ACAJ condamne particulièrement l’arrestation de M. Moise Moni Della, Président du parti politique CONADE à Kinshasa; et quatre militants Filimbi à Kisangani à savoir MM. Simplice Kapipa, Gauthier Kasonya, Abedi Radjabu et Me Cathy Bosongo. Elle dénonce les conditions infrahumaines de détention des personnes arrêtées aux cachots notamment de camp Kokolo, ex Casier judiciaire et Demiap ainsi que la privation de leurs droits de visite, d’assistance par de conseils et d’être présentées à un magistrat à l’expiration du délai de la garde à vue. Elle dénonce aussi plusieurs cas d’extorsion des biens et des actes de torture et mauvais traitements dont la plupart d’entr’eux ont été victimes.
L’ACAJ tient le Gouvernement congolais pour responsable de ces violations graves des droits de l’homme. Car, c’est celui qui a annulé à Kinshasa une manifestation déjà en cours sans avoir préalablement informé les organisateurs, ni tenir compte de l’impossibilité dans laquelle ces derniers se trouvaient pour répercuter l’information sur leurs militants, et fait disperser violemment les manifestants sans sommation préalable à Masina, Ndjili, Bandalungwa, au Rond-poind Ngaba.
L’ACAJ est profondément préoccupée par l’enquête judiciaire annoncée hier par le Procureur Général de la République (PGR) contre ceux qu’il appelle « auteurs et complices » des évènements de 19 et 20 septembre 2016, qui visiblement ne va concerner que les leaders de l’opposition qui demandent au Président Joseph Kabila de respecter la constitution et dans l’unique but de les réduire au silence comme c’est le cas aujourd’hui avec Eugène Diomi Ndongala et Jean-Claude Muyambo.
Le fait pour le PGR d’avoir déjà réquisitionné le Directeur Général de la DGM pour empêcher les « auteurs et complices » à voyager vers l’étranger alors qu’ils jouissent toujours de la présomption d’innocence et d’ajouter qu’il « va les sanctionner » alors que le Parquet n’est qu’un organe de poursuites et non de sanction tel qu’une juridiction nous conforte dans notre conviction.
L’ACAJ est plus convaincue que les personnes visées par les enquêtes du PGR ne bénéficieront pas de garanties constitutionnelles d’un procès équitable; et c’est pourquoi elle recommande au Gouvernement d’accepter une enquête internationale exhaustive ou bien une commission d’enquête nationale qui regroupera notamment des représentants de la MONUSCO et des ONG des droits de l’homme.
L’ACAJ relève que ces violations graves de droits de l’homme se commettent dans un contexte de rétrécissement systématique de l’espace d’expression de libertés publiques et voici quelques exemples les plus récents :
– Le 29 août 2016 à Lubumbashi, la police a réprimé violemment la réunion publique et pacifique organisée par le député Gabriel Kyungu wa Kumwanza, coordonnateur provincial du Rassemblement des forces politiques et sociales, exigeant la tenue d’un dialogue national inclusif, une centaine de personnes furent arrêtées et 18 condamnées à de fortes peines dans une procédure de flagrance par le Tribunal de grande instance de Lubumbashi pour « rébellion et association de malfaiteurs » dont M. LIONZE MATESO Patrick, Bourgmestre adjoint de la commune de Kenya et membre du parti politique « Forces sociales des indépendants républicains (FSIR) ;
– Le 3 septembre 2016, la police a réprimé violemment la manifestation pacifique organisée dans la ville urbano-rurale de Bulungu, province de Kwilu, par l’Association des Natifs de Bulungu (ASSONA) pour protester contre la nomination d’un bourgmestre. Il y a eu 40 blessés dont 27 policiers et 10 femmes et une dizaine de personnes arrêtées ;
– Le 15 septembre, une quinzaine de jeunes dont le Pasteur Remy Flame Manguamba ont été arrêtés aujourd’hui vers 17 heures par des agents de l’ANR alors qu’ils participaient à une campagne de sensibilisation sur la constitution et l’alternance politique organisée par l’Union de jeunes congolais pour le changement (UJCC). Ils sont détenus au cachot de l’ANR/direction générale sans droit de visite de membres de leurs familles, ni de l’assistance de leurs conseils ;
-Le 16 septembre, M. Totoro Mukenge, Président de l’UJCC, a été arrêté par des agents de l’ANR et est depuis lors détenu au cachot de l’ANR sans droit de visite, d’assistance de ses conseils et d’être présenté devant un magistrat après l’expiration du délai de la garde à vue.
-Le 19 septembre, condamnation de 24 de membres de l’UDPS et l’UNAFEC à Lubumbashi à des peines allant de 10 mois à 3 ans de prison ferme en lien avec la répression d’une réunion dispersée cinq jours avant.
L’ACAJ exige que le Gouvernement fasse libérer sans condition de toutes les personnes arrêtées depuis plusieurs mois à cause de l’exercice de leurs libertés publiques en RDC, et d’accepter une enquête internationale exhaustive sur les évènements, survenus à Kinshasa, Kisangani et Goma, à l’occasion de la manifestation du Rassemblement des forces vives et sociales.
Pour contact : Me Venance Kalenga, Chargé de protection à l’ACAJ
Téléphone : 00243 99 743 28 86 ; et Email : acajasbl@yahoo.fr
https://democratiechretienne.org/2016/09/22/lunique-but-est-de-reduire-les-opposants-au-silence-comme-cest-le-cas-aujourdhui-avec-eugene-diomi-ndongala-et-jean-claude-muyamboacaj/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
REUNION DU RASSEMBLEMENT AUTOUR DU PRESIDENT DU CONSEIL DES SAGES: ECHANGES AVEC LES AMBASSADEURS ACCREDITES A KINSHASA
Publié le 22 septembre 2016
UNE IMPORTANTE DECLARATION DU RASSEMBLEMENT DE L’OPPOSITION SERA LUE DEMAIN 23/09/2016
Publié le 22 septembre 2016
A l’heure où nous couchons ces lignes, viennent d’arriver à la résidence du Président Etienne Tshisekedi les ambassadeurs des Etats Unis, de la France, de la Grande Bretagne, de la Banque Mondiale, de l’Union Africaine, Union Européenne, de l’Allemagne, de la Belgique et l’Equipe de panel International de soutien à la Facilitation du Dialogue
UNE IMPORTANTE DECLARATION DU RASSEMBLEMENT DE L’OPPOSITION SERA LUE DEMAIN 23/09/2016
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Les principales conclusions du conclave du Rassemblement
par webmaster le 4 octobre 2016Les principales conclusions du conclave du Rassemblement
Politique le 04/10/2016 à 19h04
« Des élections libres, transparentes et crédibles dans le respect constitution », principal objectif à atteindre par le Rassemblement en conclave d’un jour à Kinshasa.
Pour établir sa feuille de route pour le futur dialogue inclusif, ses délégués qui refusent de participer au dialogue organisé sous la facilitation d’Edem Kodjo, qu’il récuse, se sont réunis ce mardi dans la capitale de la RDC.
Selon Christophe Lutundula, il est notamment inconcevable d’accepter un « calendrier électoral qui viole la constitution. Il doit être l’émanation d’un consensus au dialogue…, la CENI n’a pas le monopole de la fixation du calendrier ».
Priorité absolue aux présidentielles
Alors que la CENI, se référant aux options levées d’organiser présidentielles, législatives, provinciales et locales le même jour, prévoit un scrutin en novembre 2018, Christophe Lutundula a dit à TOP CONGO FM que « ne devraient être organisées en priorité que la présidentielle (et les législatives), les autres ne seront tenus qu’après les deux premiers scrutins ».
Une transition sous régime d’exception
Pour le Rassemblement, faute d’élections, à partir du 20 décembre, « il faudra installer un régime particulier pour gérer le pays », dont le format est à débattre au dialogue inclusif avec la MP et ses alliés.
Ce nouveau régime aura pour tache d’organiser les élections.
Le Rassemblement rappelle ses préalables avant la tenue de ce dialogue de « libérer les prisonniers politiques et arrêter les poursuites judiciaires contre les acteurs politiques »
RAPPORT FINAL DES TRAVAUX DU CONCLAVE DU RASSEMBLEMENT DES FORCES POLITIQUES ET SOCIALES ACQUISES AU CHANGEMENT TENU A KINSHASA LE MARDI 4 OCTOBRE 2016
RAPPORT FINAL DES TRAVAUX DU CONCLAVE DU RASSEMBLEMENT DES FORCES POLITIQUES ET SOCIALES ACQUISES AU CHANGEMENT TENU A KINSHASA LE MARDI 4 OCTOBRE 2016
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
LES IMAGES DU CONCLAVE DU RASSEMBLEMENT DE L’OPPOSITION, 04/10/16
Publié le 4 octobre 2016
GRANDE AFFLUENCE DE LA POPULATION A L ARRIVEE DES LEADERS DU RASSOP
LA LIGUE DES JEUNES DE LA DEMOCRATIE CHRETIENNE, DC , AU CONCLAVE DU RASSEMBLEMENT
LE PROF BOKA KAPELLA (MPP) avec FRANCOIS MWAMBA (ADR)
LA PRESSE AUSSI BIEN NATIONALE QU INTERNATIONALE MASSIVMENT PRESENTE AU CONCLAVE DU RASSOP
ARRIVEE DE S.E. ETIENNE TSHISEKEDI, PRESIDENT DU RASSOP
LE S.G. DE L’ UDPS, M. Kabund
EVEQUE MADI MWANA ET MME TSHIELA, CADRES DE LA MPP, MAJORITE PRESIDENTIELLE POPUALIRE CHERE AU PRESIDENT DIOMI NDONGALA
ME MUKENDI, UDPS
LES CONGOLAIS REJETTENT LES RÉSOLUTIONS DU CAMP MILITAIRE OU SE TIENT LE MONOLOGUE DE KABILA
LE SIEGE DU CONCLAVE DU RASSOP
LES JEUNES DE FILIMBI SONT AUSSI PRESENTS AU CONCLAVE DU RASSEMBLEMENT DE L OPPOSITION
LA CENCO ET DES DIPLOMATES SONT AUSSI PRESENTS AU CONCLAVE DU RASSEMBLEMENT DE L’OPPOSITION
ARRIVEE DU PRESIDENT ETIENNE TSHISEKEDI AU CONCLAVE DU RASSEMBLEMENT DE L OPPOSITION A 15H30
EWANGA ET EMERY OKUDJI DU FONUS
Publié le 4 octobre 2016
GRANDE AFFLUENCE DE LA POPULATION A L ARRIVEE DES LEADERS DU RASSOP
LA LIGUE DES JEUNES DE LA DEMOCRATIE CHRETIENNE, DC , AU CONCLAVE DU RASSEMBLEMENT
LE PROF BOKA KAPELLA (MPP) avec FRANCOIS MWAMBA (ADR)
LA PRESSE AUSSI BIEN NATIONALE QU INTERNATIONALE MASSIVMENT PRESENTE AU CONCLAVE DU RASSOP
ARRIVEE DE S.E. ETIENNE TSHISEKEDI, PRESIDENT DU RASSOP
LE S.G. DE L’ UDPS, M. Kabund
EVEQUE MADI MWANA ET MME TSHIELA, CADRES DE LA MPP, MAJORITE PRESIDENTIELLE POPUALIRE CHERE AU PRESIDENT DIOMI NDONGALA
ME MUKENDI, UDPS
LES CONGOLAIS REJETTENT LES RÉSOLUTIONS DU CAMP MILITAIRE OU SE TIENT LE MONOLOGUE DE KABILA
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LA CENCO ET DES DIPLOMATES SONT AUSSI PRESENTS AU CONCLAVE DU RASSEMBLEMENT DE L’OPPOSITION
ARRIVEE DU PRESIDENT ETIENNE TSHISEKEDI AU CONCLAVE DU RASSEMBLEMENT DE L OPPOSITION A 15H30
EWANGA ET EMERY OKUDJI DU FONUS
KOTA
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