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EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA

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EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 22 Empty Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA

Message  KOTA 23/5/2014, 7:46 pm

Comité de soutien pour la Libération de Diomi Ndongala
Un groupe des défenseurs des droits de l’homme et des personnalités éprises de paix et de justice ont décidé, ce jour, d’unir leurs efforts pour mobiliser l’opinion nationale et internationale sur la condamnation politique du Président Eugène DIOMI NDONGALA et l’urgence d’obtenir sa libération.

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LES TEMOIGNAGES DES HOMMES POLITIQUES DE L’OPPOSITION SUR LE COMBAT DE DIOMI NDONGALA, PRISONNIER POLITIQUE EN RDC

22 mai 201422 mai 2014 / FreeDiomi / Modifier




EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 22 Comite11
ME. GEORGES KAPIAMBA (ACAJ), MEMBRE DU COMITE
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 22 Comite2
M. MANKENDA RONSTIN , VSV DH, MEMBRE DU COMITE
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 22 Mankenda-vsvdh
VIDEO DES TEMOIGNAGES SUR LE PARCOURS POLITIQUE DU PRISONNIER POLITIQUE EUGENE DIOMI NDONGALA:
https://www.youtube.com/watch?v=Ixp_L3cRTCE
 
LES INTERVENTIONS DE :
- L’ HON. EMERY OKUNDJI (FONUS) TEMOIGNE DE L’ENGAGEMENT POLITIQUE D’EUGENE DIOMI NDONGALA;
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 22 Temoignage-de-l-hon-emery-okundji
-L’  HON. LISANGA BONGANGA (FAC/OPPOSITION REPUBLICAINE) DONNE SON TEMOIGNAGE SUR LE COMBAT POLITIQUE NON VIOLENT D’EUGENE DIOMI NDONGALA
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 22 Hon-lisanga-bonganga
- L’HON. VUEMBA PARLE DE SON COLLEGUE ET FRERE  EUGENE DIOMI NDONGALA
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 22 Hon-vuemba
- M.ME PASCALINA KUDURA DE LA MPP (MAJORITE PRESIDENTIELLE POPULAIRE) DONNE SON TEMOIGNAGE SUR LE PORTE PAROLE DE LA MPP ET DE SON COMBAT POUR LA VERITE ET LA JUSTICE EN RDC
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 22 M-me-pascaline-kudura-mpp
- M. JACQUEMAIN SHABANI RAPPELLE DU COMBAT COURAGEUX D’EUGENE DIOMI NDONGALA AVANT , PENDANT ET APRES LA CAMPAGNE ELECTORALE DE 2011, AU PERIL DE SA VIE ET LES MAINS NUES FACE AUX KALAKNIKOV, EN TANT QUE COMPAGNON DE L’ANCIEN SECRETAIRE GENERAL DE L’UDPS DES MARCHES POUR LA TRANSPARENCE DU FICHIER ELECTORAL
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 22 M-jacquemain-shabani
- L’HON. FELIX ANTOINE TSHISEKEDI (UDPS) RAPPELLE LA CARRURE D’HOMME POLITIQUE D’EUGENE DIOMI NDONGALA ET SON COURAGE FACE AU MARTYRE DONT IL EST VICTIME
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 22 Hon-felix-antoine-tshisekedi
- LE PROF. KALELE (UDPS) : "DIOMI NDONGALA EST UN MODHELE DE PERSEVERANCE DANS LE COMBAT DEMCRATIQUE POUR TOUS LES CONGOLAIS" – LA LUTTE PACIFIQUE EST PLUS DANGEUREUSE QUE CELUI ARMEE ET ELLE S’ACCOMPAGNE COMME TOUTE LUTTE DE LIBERATION A LA PRISON ET A LA MORT. NOUS DEVONS ARRACHER LA LIBERATION D’EUGENE DIOMI NDONGALA"
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 22 Prof-kalele
- M.ME KIBUNGANA, VICTIME DE VIOLATION DES DROITS DE L HOMME ET ACCUSEE DU COMPLOT INSURECTIONNEL DIT "DIOMI NDONGALA/IMPERIUM", AMNISTIEE
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 22 M-me-kibungana
- M. VERDICT MITUNTWA, ATTACHE DE PRESSE D’EUGENE DIOMI NDONGALA, (DEMOCRATIE CHRETIENNE) FAUSSEMENT ACCUSEE DE COMPLOT DANS LE MONTAGE DENOMME "DIOMI NDONGALA/IMPERIUM" – IL A FAIT L ‘OBJET DE TORTURES –  AMNISTIE
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 22 Verdict-mituntwa

EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 22 Capture230514
 
 
Déclaration des ONG des droits de l’homme membres du Comité de soutien pour la libération de l’Honorable Eugène DIOMI NDONGALA
 
Nous, organisations de défense des droits de l’homme, membres du Comité de soutien pour la libération sans condition de l’Honorable Eugène DIOMI NDONGALA, prisonnier politique ;
 
Rappelant qu’après son enlèvement et sa longue détention au secret, il fut de nouveau arrêté  arbitrairement le 08/04/2013 vers 23 heures et placé sous mandat d’arrêt provisoire par le Procureur Général de la République le 09/04/2013 ;
 
Qu’alors qu’à plusieurs reprises la Cour Suprême de Justice avaitordonné sa mise à résidence surveillée, qui signifie naturellement qu’il devait être sorti de la prison de Makala et détenu à sa résidence sous surveillance policière, le Procureur Général de la République n’avait jamais exécuté fidèlement ces décisions en maintenant le député DIOMI NDONGALA dans sa cellule de la prison de Makala ;
 
Que souffrant de crises aiguës de nerf sciatique accompagnées d’autres pathologies aggravées par les mauvaises conditions de sa détention, il lui a été refusé d’accéder aux soins appropriés notamment à la clinique comme Ngaliema, et ce, en violation du paragraphe 22, point 2 de l’Ensemble des règles minima des Nations Unies pour le traitement des détenus ;
 
Que depuis le 26 mars 2014, la Cour suprême de justice l’a condamné à la peine de 10 ans de prison ferme alors qu’il ne lui avait jamais été donné la possibilité de se défendre valablement par rapport aux faits mis à sa charge; et qu’en réalité l’objectif poursuivi était de le réduire au silence, car considéré comme dérangeant par ses prises position sur la gestion des affaires de l’Etat ;
 
Nous condamnons une fois de plus l’instrumentalisation de la justice par le Gouvernement aux fins de réduire au silence les opposants politiques, comme dans c’est le cas du Président de la Démocratie Chrétienne, M. Eugène DIOMI NDONGALA ;
 
Nous réclamons sa libération sans condition ;
 
Nous demandons aux personnes éprises de paix, démocratie et justice d’en faire autant et de rejeter par tous les moyens légaux les attaques dirigées contre les membres de l’opposition politique;
 
Nous demandons à la communauté internationale de conditionner tout soutien diplomatique ou financier au Gouvernement de Kinshasa à la libération de tous les prisonniers politiques dont le député Eugène DIOMI NDONGALA ;
 
Nous réaffirmons notre détermination à mener, dans les jours à venir, toutes les actions légales à tous les niveaux, pour obtenir sa libération.
 
Fait à Kinshasa, le 22 mai 2014
 
COMITE DE SOUTIEN
Association congolaise pour l’Accès la justice (ACAJ)
Anges du Ciel (AC)
Fondation Bill Clinton pour la paix (FBCP)
Ligue des Electeurs (LE)
Nouvelle Société Civile (NSC)
Voix de Sans Voix (VSV)


http://comitedesoutienliberationdiomindongala.wordpress.com/2014/05/22/les-temoignages-des-hommes-politiques-de-lopposition-sur-le-combat-de-diomi-ndongala-prisonnier-politique-en-rdc-a-loccasion-du-lancement-du-comite-de-soutien-a-la-liberation-de-diomi-ndongala/
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Message  KOTA 23/5/2014, 7:50 pm

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Message  KOTA 23/5/2014, 9:00 pm

Comité de soutien pour la Libération de Diomi Ndongala
Un groupe des défenseurs des droits de l’homme et des personnalités éprises de paix et de justice ont décidé, ce jour, d’unir leurs efforts pour mobiliser l’opinion nationale et internationale sur la condamnation politique du Président Eugène DIOMI NDONGALA et l’urgence d’obtenir sa libération.

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Des ONGDH créent un comité de soutien pour la libération de Diomi Ndongala

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DétailsCatégorie : SociétéPublié le 23 mai 2014Écrit par DONATIEN NGANDU MUPOMPAAffichages : 8
[url=http://www.lepotentielonline.com/images/photos/Diomi 20.png] [/url]

 
Droits de l’homme
Un groupe d’ONGDH a formé une dynamique en réaffirmant sa détermination à mener, dans les jours à venir, toutes les actions légales à tous les niveaux, pour obtenir la libération de Diomi Ndongala.

Hier jeudi 22 mai à la paroisse Notre-Dame de Fatima, les organisations non gouvernementales de défense des droits de l’Homme « Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) », « Anges du ciel (AC) », « Fondation Bill Clinton pour la paix (FBCO) », « Ligue des Electeurs (LE) », Nouvelle Société civile (NSC) » Voix des Sans Voix pour les droits de l’Homme (VSV) » ont annoncé la naissance du Comité de soutien pour la libération d’Eugène Diomi Ndongala. Structure qui a pour président Me Georges Kapiamba, directeur exécutif de l’ACAJ.
A cette occasion, on a noté la présence de certains députés nationaux tels que Jean-Claude Vuemba, Jean-Pierre Lisanga Bonganga, Emery Okundji. Il y avait aussi dans la salle certains membres des partis politiques de l’opposition comme Félix Tshisekedi, Jacquemain Shabani. Et même le professeur Kalele Kabila était de la partie.
Dans la déclaration de ces ONGDH, elles ont annoncé que le but de cette structure est d’obtenir sans condition la libération de Diomi Ndongala qui est, à leurs yeux, un prisonnier politique.
A cet effet, les représentants de ces ONGDH ont rappelé qu’après l’enlèvement de ce dernier et sa longue détention au secret, il fut de nouveau arrêté arbitrairement le 8 avril 2013 vers 23h00’ et placé sous mandat d’arrêt provisoire par le Procureur général de la République le 9 avril 2013.
Ils notent aussi que bien qu’à plusieurs reprises la Cour suprême de justice avait ordonné sa mise en résidence surveillée, qui signifie naturellement qu’il devait être sorti de la prison de Makala et détenu à sa résidence sous surveillance policière, le Procureur général de la République n’avait jamais exécuté fidèlement ces décisions en maintenant Diomi Ndongala dans sa cellule de la prison de Makala.
Que souffrant de crises aiguës du nerf sciatique accompagnées d’autres pathologies aggravées par les mauvaises conditions de sa détentions, soulignent-ils, il lui a été refusé d’accéder aux soins de santé appropriés, notamment à la clinique de Ngaliema, et ce, en violation du paragraphe 22, point 2 de l’Ensemble des règles minima des Nations unies pour le traitement des détenus.
Ils font aussi remarquer que depuis le 26 mars 2014, la Cour suprême de justice l’a condamné à la peine de 10 ans de prison ferme, alors qu’il ne lui avait jamais été donné la possibilité de se défendre valablement par rapport aux faits mis à sa charge ; et qu’en réalité l’objectif poursuivi était de le réduire au silence, car considéré comme dérangeant par ses prises de position sur la gestion des affaires de l’Etat.
Au cours de cette rencontre avec la presse, ces ONGDH ont condamné une fois de plus l’instrumentalisation de la justice par le gouvernement aux fins de réduire au silence les opposants politiques, comme dans le cas du président de la Démocratie chrétienne Eugène Diomi Ndongala. C’est pourquoi les responsables de ces organisations réclament sa libération sans condition et lancent l’appel que voici : « Nous demandons aux personnes éprises de paix, démocratie et justice d’en faire autant et de rejeter par tous les moyens légaux les attaques dirigées contre les membres de l’opposition politique ».
Pour finir, ces ONGDH demandent à la communauté internationale de conditionner tout soutien diplomatique ou financier au gouvernement de Kinshasa à la libération de tous les prisonniers politiques, dont le député Eugène Diomi Ndongala.
Pour sa part, Emmanuel Cole, président de l’ONGDH FBCP, a dressé un état des lieux de l’application de la loi d’amnistie, en relevant qu’une amnistie ne doit pas être sélective, et c’était cela l’esprit des concertations nationales.
Il faudrait noter qu’auparavant, il y a eu les témoignages de quelques invités comme le professeur Kalele qui a présenté Diomi Ndongala comme un modèle de persévérance, d’endurance et d’esprit de sacrifice. D’autres victimes comme le journaliste Verdict Mintuntwa et Mme Marie-Josée Kabungama ont aussi parlé de leur calvaire dans les geôles des services de sécurité et en prison avant de bénéficier de l’amnistie.
 http://comitedesoutienliberationdiomindongala.wordpress.com/2014/05/23/des-ongdh-creent-n-comite-de-soutien-pour-la-liberation-de-diomi-ndongala-le-potentiel-230514/
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Message  KOTA 24/5/2014, 10:41 am

Droits de l’Homme : création d’un comité de soutien d’Eugène Diomi Ndongala / DEPECHE DE BRAZZAVILLE
par FreeDiomi le 24 mai 2014
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 22 Capture2405143
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 22 Capture2305143 

Droits de l’Homme : création d’un comité de soutien d’Eugène Diomi Ndongala / DEPECHE DE BRAZZAVILLE

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Droits de l’Homme : création d’un comité de soutien d’Eugène Diomi Ndongala
Jeudi 22 Mai 2014 – 18:44
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  • EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 22 Normal_16

 
La structure créée par des ONG vise à obtenir la libération, sans condition, du député déchu et président de la Démocratie chrétienne (DC) considéré comme prisonnier politique.
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 22 20140522-ldm_1Des ONG des droits de l’Homme établies en RDC ont officiellement annoncé, lors d’une manifestation organisée le 22 mai dans la salle paroissiale Notre-Dame-de-Fatima, à Gombe, la création du comité de soutien d’Eugène Diomi Ndongala.
Ce comité, a souligné le président de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (Acaj), Me Georges Kapiamba, est un groupe d’ONG des droits de l’Homme auxquelles se sont associées des personnalités afin de cogiter ensemble sur des actions pouvant conduire à l’obtention de la liberté d’Eugène Diomi Ndongala qui, on le sait, est condamné à dix ans de prison.
La structure n’est pas, a-t-on souligné, un comité constitué de manière verticale. Elle est plutôt un groupe qui se réunit selon le besoin.
Mener des actions légales
Pour Me Georges, ce comité va mener ses actions en se conformant aux prescrits de la loi. Il s’agit, selon ce juriste, de mobiliser un certain nombre de personnes tant sur le plan national qu’international autour de cet idéal qu’est la libération d’Eugène Diomi Ndongala considéré comme prisonnier politique.
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 22 20140522-ldm_2Sur le plan national, en effet, le comité de soutien d’Eugène Diomi compte mobiliser des ONG de défense des droits de l’homme, les organisations professionnelles, les partis politiques, les missions diplomatiques, les organisations intergouvernementales et les agences de l’ONU ainsi que les structures concernées dans la mise en œuvre de l’accord de paix d’Addis-Abeba, etc. alors que sur le plan international, ce comité vise l’Union parlementaire, les parlementaires de l’Union européenne, les Etats considérés comme pouvant avoir l’obligation morale d’intervenir compte tenu des liens historiques qui les unissent avec le Congo, etc.
Une affaire de tous
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 22 20140522-ldm_3Dans les différentes interventions enregistrées lors de cette activité dont celles des députés nationaux Jean-Claude Vuemba et Eméry Okundji ainsi que des acteurs politiques dont Lisanga Bonganga, Félix Tshisekedi, Jacquemain Shabani, le Pr Kalele, Pascaline Kudura, etc., tous ont considéré Diomi Ndongala comme un prisonnier politique. Selon eux, l’affaire de viol sur mineures n’a été montée que pour lui imposer le silence, compte tenu de ses opinions sur les élections de 2011 et sur la conduite des affaires de l’Etat. « Cet emprisonnement est l’une des tactiques du gouvernement pour réduire au silence certaines personnalités considérées comme gênantes par leurs opinions sur la conduite des affaires de l’Etat », a souligné le président de l’Acaj.
Me Georges Kapiamba et tous ceux qui ont pris la parole à cette occasion ont reconnu que ce combat n’est pas seulement l’affaire des défenseurs des droits de l’Homme mais de tout le monde. « Eugène Diomi exerçait ses activités selon les prescrits de la Constitution et les instruments internationaux. Cette affaire de viol sur mineures a été inventée pour l’empêcher d’exercer ses droits de l’opposition. Pour le faire taire, le pouvoir a fait un passage en force en violation des lois et repères qui régissent la RDC », a souligné le député Emery Okundji, qui a fustigé les procédures et les schémas utilisés pour détenir le président de la DC. Alors que pour Lisanga Bonganga, parler de Diomi Ndongala serait, parler de tous les opposants arrêtés et de tous les prisonniers politiques ainsi que des violations des droits de l’Homme.
Reconnaissant en Diomi Ndongala, un acteur politique engagé et disponible à tout moment que le pays avait besoin de lui, au-delà de son amour pour le Congo, son courage ainsi que sa détermination à dire la vérité voire à mourir pour cette vérité, Félix Tshisekedi, Jacquemain Shabani, Jean-Claude Vuemba et le Pr Kalele ont recommandé de lui rendre la pareille. C’est pourquoi ils ont préconisé des actions de masse en sa faveur.
Emmanuel Cole de la Fondation Bill Clinton pour la paix, qui a brossé l’état des lieux de la loi d’amnistie en RDC, a appelé à l’application des recommandations des concertations nationales. Le directeur exécutif adjoint de la Voix des sans-voix pour les droits de l’Homme (VSV), Rostin Manketa Nkwahata, a rappelé les droits fondamentaux de l’opposition en démocratie qu’il a considérés comme les termes de référence pour évaluer le niveau de la démocratie.
L’organisation a fait intervenir deux bénéficiaires de la loi d’amnistie qui ont été arrêtés dans le cadre de l’affaire Impérium associé également à Diomi Ndongala. Verdict Mituntua et Mme Marie Kabungama ont témoigné sur leur innocence et celle du député déchu ainsi que sur leurs conditions de détention dans les différents lieux d’incarcération où ils sont passés. En plus des organisations citées, la Ligue des électeurs, Anges du ciel et la Nouvelle société civile font également parties du comité de soutien créé.
Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo :

Photo 1 : Les responsables des ONG membres du comité de soutien de Diomi Ndongala Photos 2 et 3 : La salle, lors de la présentation du comité de soutien de Diomi Ndongala
http://comitedesoutienliberationdiomindongala.wordpress.com/
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Message  KOTA 24/5/2014, 8:22 pm

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Message  KOTA 24/5/2014, 9:15 pm

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Message  KOTA 25/5/2014, 4:55 pm

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Message  KOTA 25/5/2014, 5:19 pm

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Message  KOTA 25/5/2014, 5:20 pm

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Message  ndonzwau 25/5/2014, 7:37 pm

Mfumu Kota,

Une parenthèse : qu'est devenu Me Yala ?
je ne l'aperçois plus autour de Eugène et de votre parti...

Répondez-moi sur le pv si nécessaire...


Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  KOTA 27/5/2014, 3:20 pm

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Message  KOTA 27/5/2014, 3:24 pm

M. Yala été exclus du parti pour "vagabondage politique" et exclu également du collectif des avocats. Pas de condescendance pour les traitres  Evil or Very Mad
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Message  KOTA 27/5/2014, 3:29 pm

Déclaration des ONG des droits de l’homme membres du Comité de soutien pour la libération de l’Honorable Eugène DIOMI NDONGALA

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LANCEMENT DU COMITE DE SOUTIEN, KINSHASA, 22/5/14
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 22 Hon-vuemba2

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Déclaration des ONG des droits de l’homme membres du Comité de soutien pour la libération de l’Honorable Eugène DIOMI NDONGALA
Nous, organisations de défense des droits de l’homme, membres du Comité de soutien pour la libération sans condition de l’Honorable Eugène DIOMI NDONGALA, prisonnier politique ;
Rappelant qu’après son enlèvement et sa longue détention au secret, il fut de nouveau arrêté  arbitrairement le 08/04/2013 vers 23 heures et placé sous mandat d’arrêt provisoire par le Procureur Général de la République le 09/04/2013 ;
Qu’alors qu’à plusieurs reprises la Cour Suprême de Justice avaitordonné sa mise à résidence surveillée, qui signifie naturellement qu’il devait être sorti de la prison de Makala et détenu à sa résidence sous surveillance policière, le Procureur Général de la République n’avait jamais exécuté fidèlement ces décisions en maintenant le député DIOMI NDONGALA dans sa cellule de la prison de Makala ;
Que souffrant de crises aiguës de nerf sciatique accompagnées d’autres pathologies aggravées par les mauvaises conditions de sa détention, il lui a été refusé d’accéder aux soins appropriés notamment à la clinique comme Ngaliema, et ce, en violation du paragraphe 22, point 2 de l’Ensemble des règles minima des Nations Unies pour le traitement des détenus ;
Que depuis le 26 mars 2014, la Cour suprême de justice l’a condamné à la peine de 10 ans de prison ferme alors qu’il ne lui avait jamais été donné la possibilité de se défendre valablement par rapport aux faits mis à sa charge; et qu’en réalité l’objectif poursuivi était de le réduire au silence, car considéré comme dérangeant par ses prises position sur la gestion des affaires de l’Etat ;
 
Nous condamnons une fois de plus l’instrumentalisation de la justice par le Gouvernement aux fins de réduire au silence les opposants politiques, comme dans c’est le cas du Président de la Démocratie Chrétienne, M. Eugène DIOMI NDONGALA ;
Nous réclamons sa libération sans condition ;
Nous demandons aux personnes éprises de paix, démocratie et justice d’en faire autant et de rejeter par tous les moyens légaux les attaques dirigées contre les membres de l’opposition politique;
Nous demandons à la communauté internationale de conditionner tout soutien diplomatique ou financier au Gouvernement de Kinshasa à la libération de tous les prisonniers politiques dont le député Eugène DIOMI NDONGALA ;
Nous réaffirmons notre détermination à mener, dans les jours à venir, toutes les actions légales à tous les niveaux, pour obtenir sa libération.
Fait à Kinshasa, le 22 mai 2014
COMITE DE SOUTIEN
Association congolaise pour l’Accès la justice (ACAJ)
Anges du Ciel (AC)
Fondation Bill Clinton pour la paix (FBCP)
Ligue des Electeurs (LE)
Nouvelle Société Civile (NSC)
Voix de Sans Voix (VSV)


http://comitedesoutienliberationdiomindongala.wordpress.com/declaration-des-ong-des-droits-de-lhomme-membres-du-comite-de-soutien-pour-la-liberation-de-lhonorable-eugene-diomi-ndongala/
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Message  KOTA 3/6/2014, 10:58 pm

CONFERENCE DE PRESSE DU BUREAU POLITIQUE DE LA DEMOCRATIE CHRETIENNE CE 02/06/2014 A KINSHASA / VIDEO
par FreeDiomi le 3 juin 2014
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CONFERENCE DE PRESSE DU BUREAU POLITIQUE DE LA DEMOCRATIE CHRETIENNE CE 02/06/2014 A KINSHASA
CONCERNE : SITUATION GENERAL DU PAYS ; PROCESSUS ELECTORAL 2013/2016 ; LIBERATION DES PRISONNIERS POLITIQUES DE LA RDC
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SITUATION GENERAL DU PAYS
Depuis plusieurs mois et plus particulièrement depuis la tenue du Forum Politique dénommé « Concertations Nationales », la RDC vit dans une situation de léthargie politique caractérisée par l’inapplication des résolutions de ce Forum National qui, malgré son déficit de représentativité, avait tant bien que mal mis en exergue la nécessité de libérer le prisonniers politiques de la RDC avant tout autre démarche de décrispation de la politique nationale et de relance du processus de démocratisation, manifestement en panne au Congo-Kinshasa
Force est de constater que depuis octobre 2013, malgré l’engagement formel des plus hautes autorités du pays, seulement quelques timides applications de ces engagements ont été concrétisés. Cela est d’autant plus inquiétant  vu la persistance de la répression politique et le non-respect des droits civils et politiques des congolais. Rien n’est fait pour l’ouverture des espaces médiatiques publiques à l’opposition. Le droit de manifester pacifiquement n’est pas encore reconnu, dans les faits,  car toute manifestation publique promue par les partis d’opposition est systématiquement réprimée ; les leaders de l’opposition non armée demeurent in prison à cause de leurs opinions politiques : le cas le plus grave est celui du Député Eugène Diomi Ndongala, Président National de la Démocratie Chrétienne qui fait l’objet d’un  harcèlement politico-judiciaire violent et  de longue date
Sur le plan économique, la prétendue croissance économique mise en exergue par l’Exécutif en place afin de souligner sa « performance économique » est, en réalité, caractérisé par une stagnation interne particulièrement néfaste pour les congolais qui ne bénéficient pas de ces prétendues performances macro-économiques. Le vraie visage de l’Economie congolaise est celui d’un pays où la corruption est endémique et où l’exploitation des ressources naturelles  n’est ressentie ni  sur le plan de l’accroissement des recettes budgétaires  de l’Etat, ni en termes de création d’emplois et encore moins en terme de PIB pro capita de la population congolaise.
Sur le plan sécuritaire, malgré la défaite du mouvement M23 grâce à la mobilisation internationale et la mise en place d’une Force d’Intervention  Internationale, le rétablissement de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national n’est pas du tout un acquis, surtout à cause du retard dans les reformes essentielles toujours annoncées mais jamais mises effectivement en place concernant l’Armée, la Sécurité et l’Administration publique.
A ce propos, la Démocratie Chrétienne déplore particulièrement l’inexistence, à ce jour, en RDC de service d’Etat civil numérique et effectivement opérationnel, capable de répondre à la nécessité d’identification nationale des congolais. A ce jour, les citoyens congolais ne disposent pas de pièce d’identité (et cela depuis 1997) mais de simples cartes d’électeurs dont la fiabilité n’est pas prouvée et dont la validité est temporaire. Egalement, il devrait être possible de modifier la Loi électorale pour permettre aux Congolais résidants à l’étranger de voter dans les Représentation diplomatiques de la RDC.
LE PROCESSUS ELECTORAL 2013/2016
La Démocratie Chrétienne s’est déjà prononcée publiquement sur les faiblesses étonnantes du calendrier électoral présenté par le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante, CENI en sigle, M. Apollinaire Malu-Malu, dont le principal défaut est celui de se concerter essentiellement avec la majorité en place de la RDC et de ne pas tenir en considération les propositions  de l’opposition politique, cela donnant du crédit à ceux qui contestent son impartialité et indépendance.
Voici, en résumé, la position et les observations de la DC à ce sujet :
Il semble impossible, à ce stade, d’organiser des élections locales régulières  fin 2015 et même 2016, à cause de l’inexistence effective, sur le plan légal, de  ces entités  administratives qui d’ailleurs ne sont pas encore en place, la décentralisation administrative les concernant n’ayant pas été concrétisée comme prévu par  la Constitution actuellement en vigueur. De plus, l’on se demande quelle serait-elle la crédibilité d’élections locales qui ne seraient pas précède par un recensement de la population ou, au moins, la constitution d’un nouveau fichier électoral.
D’une manière générale, la feuille de route de la CENI déposée le 30/01/2014 à l’Assemblée Nationale démontre que :

  1. Le processus électoral 2013-2016 accuse un grand retard évalué, par des structures techniques de la société civile, à 6 mois. Cela aura des répercussions sur l’ensemble du calendrier électoral, risquant d’hypothéquer le respect du délai constitutionnel en ce qui concerne la finalisation du cycle électoral ;
  2. A notre avis, ce qu’il ressort des données techniques rendue publiques, c’est l’impossibilité d’organiser les élections nationales et provinciales dans les meilleures conditions et avant 2016 ;
  3. La feuille de route de la CENI propose une démarche qui risquerait de conduire le processus vers l’impasse ;
  4. Par rapport à l’hypothèse de la CENI de l’élection des députés provinciaux au suffrage indirect pose les problèmes suivants : les élus provinciaux serait déconnectés de leur base électorale ;les Elus ne serait plus tenus à un devoir d’ « accountability » envers les administrés ; la majorité des partis politiques ne pourrait pas participer à la gouvernance des provinces  qui serait le reflet de l’actuelle majorité ; Violer les textes juridiques sur lesquels la CENI fonde cependant la légalité de sa feuille de route à savoir, la Constitution (article 197), la Loi Electorale.
  5. L’organisation des élections municipales, urbaines et locales en 2015 est techniquement impossible à cause du fait que les exigences que la CENI elle-même érige en préalables dans sa feuille de route en réalité sont loin d’être réalisées. Il s’agit notamment : de la mise à disposition des moyens financiers suffisants ; de la finalisation du processus de décentralisation; de l’Elaboration d’un cadre légal révisé relatif aux élections provinciales (selon son projet de feuille de route « A » qui implique une révision Constitutionnelle rejetée par la majorité des forces politiques et sociales), sénatoriales, du gouvernorat, législatives et présidentielle ; d’une cartographie opérationnelle des villes, communes, quartiers, chefferies, secteurs et groupements claire et précise des entités territoriales ;
  6. Du Recensement Administratif de la population qui logiquement devra anticiper les scrutins ;
  7. L’installation effective des Tribunaux de Paix sur l’ensemble du territoire national, car ceux-ci sont chargés du contentieux électoral local et ils ne sont pas encore en place sur l’ensemble du territoire national et ceux qui sont théoriquement en place, n’ont pas de juges…Une autre raison qui justifie l’impossibilité d’organiser ces élections locales avant 2016 est le fait qu’elles nécessitent la mise en place de circonscriptions électorales locales au nombre de 7.265. Voilà pourquoi l’organisation préalable des élections municipales – comme prévoit la CENI dans son dernier calendrier – en 2015 risquerait d’amener la RDC vers un vide juridique et le chaos, handicapant le reste du processus électoral dont l’élection Présidentielle est très sensible.


              Cela étant, voici les propositions  la Démocratie Chrétienne :
Au regard des incongruences  qui caractérisent  la feuille de route de la CENI, la DC propose :
L’organisation prioritaire des Elections provinciales, législatives et présidentielle  couplée ou bien échelonnées en 2015-2016. Nous soutenons que les élections municipales, urbaines et locales doivent être renvoyées après 2016. De plus, la DC défend  le maintien du suffrage universel direct pour l’élection des députés provinciaux conformément à l’esprit de l’article 197 de la Constitution actuelle qui ne doit pas être modifiée.
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 22 Diomi-prisonnier-politique
LA LIBERATION DES PRISONNIERS POLITIQUES
Le processus de démocratisation de la vie politique en RDC ne pourrait  évoluer sans la libération des prisonniers politiques. A cet effet la Démocratie Chrétienne tient à souligner l’engagement pris par les plus hautes autorités de l’Etat, face à la communauté tant nationale qu’internationale, de rendre la liberté aux personnalités politiques nommément  identifiées,  d’ailleurs,  dans une résolution rendue publique des Concertations Nationales. Malgré cela, rien n’a été fait pour  donner application à cet engagement formel du régime Kabila et soutenu par consensus par tous les participants. Particulièrement scandaleux est le harcèlement  politique violent dont est victime la Démocratie Chrétienne en générale et sonPrésident Nationalen particulier, l’Honorable Eugène Diomi Ndongala, dont nous réclamons la libération immédiate.
En effet, il serait illusoire de faire croire à une véritable relance du processus de démocratisation en RDC – comme demandé d’ailleurs par l’Accord Global d’Addis-Abeba –  sans la libération des prisonniers politiques encore incarcérés au Congo Démocratique.
A cet effet, la Démocratie Chrétienne demande aux Envoyés Spéciaux pour la Région des Grands Lacs de déployer tous les moyens diplomatiques dont ils disposent afin d’obtenir des responsables de la RDC la libération des prisonniers politiques, particulièrement ceux nommément  identifiés par les résolutions des Concertations Nationales.
Vérité et Justice pour le Congo,
Fait à Kinshasa, le 02/06/2014
Pour le Bureau Politique de la
Démocratie Chrétienne,
M.me Nkolobise Okambiki
S.G. ai
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 22 Cache-dc

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Message  KOTA 6/6/2014, 3:16 pm

Gabriel Mokia pour l’implication de la communauté internationale dans la politique congolaise et particulièrement dans la libération des prisonniers politiques Eugène Diomi Ndongala et Ferdinando Kuthino
par FreeDiomi le 6 juin 2014
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 22 Diomi-et-kutino
Gabriel Mokia pour l’implication de la communauté internationale dans la politique congolaise et particulièrement dans la libération des prisonniers politiques Eugène Diomi Ndongala et Ferdinando Kuthino

EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 22 Gabriel_mokia_12_1Le président du MDECO (Mouvement des démocrates congolais), Gabriel Mokia s’est exprimé sur le face-à- face Joseph Kabila et les ambassadeurs accrédités  à Kinshasa, la Capitale de la RD-Congo, réuni le samedi 30 mai au Palais de la Nation. Mokia a considéré cette réunion de manque de respect et de la considération à l’endroit de la communauté internationale.
Quand Kabila déclare que la communauté internationale n’a pas droit de s’inviter aux questions qui relèvent de la souveraineté nationale de la RD-Congo, Mokia rigole et voit ici une erreur grave de la part du président de la République. D’entre de jeu, l’opposant qui s’est entretenu hier dimanche 01 juin avec une équipe de la rédaction de CongoNews a remonté l’histoire pour démontrer que Kabila est ce qu’il est aujourd’hui grâce à cette même communauté internationale. Mokia rappelle que la communauté internationale que rejette aujourd’hui Kabila l’a porté au pouvoir partant de la rébellion de l’AFDL en 1997, passant par sa prise de pouvoir après l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila, sa consolidation après le dialogue inter-congolais…
La même communauté internationale l’a accompagné à la victoire au terme des élections générales frauduleuses de 2006. De même qu’aux dernières élections chaotiques du 28 novembre 2011, la communauté internationale a fermé les yeux pour le maintenir aux affaires de l’Etat. «Cette communauté internationale que Joseph Kabila méprise ce jour, ferme également les yeux sur les exactions contre le droit de l’homme  et le détournement des deniers publics. C’est étonnant ce tacle de Kabila contre elle», rapporte Gabriel Mokia. Dire aujourd’hui que la communauté internationale n’a pas droit de regard sur la RD-Congo, Kabila ignore l’histoire. Il devrait mettre un peu d’eau dans son vin avant de faire de telles déclarations humiliantes à l’égard des diplomates. Quand les Etats-Unis apportent ses trente millions des dollars pour appuyer l’organisation des prochaines élections, c’est déjà une implication des puissances internationales dans les questions rd-congolaises. Que Kabila arrête de distraire l’opinion.
La communauté internationale quand elle constate que Joseph Kabila veut changer la constitution pour ses intérêts personnels, quoi de plus normal pour elle de lui barrer la route. «C’est un manque de tenue, quand Kabila laisse son ministre de la communication s’en prendre aux diplomates avec une telle légèreté», déplore Mokia. Avant d’encourager les ambassadeurs à poursuivre avec des concertations avec les opposants et d’autres acteurs des forces vives de la République. Mokia s’insurge cependant contre toutes les démarches de la majorité présidentielle visant le prolongement du mandat de Kabila à travers des nombreuses réunions et messes noires organisés ici et là.
Mokia a profité de l’occasion pour inviter l’opposition à l’unité pour l’alternance en 2016. Il également plaidé pour la libération du pasteur Kutino et du député Eugène Diomi Ndongala. Il a fustigé les expulsions des RD-congolais du Congobrazza et souhaite la rupture des relations diplomatiques avec ce pays voisin.
 
Gérard Lemba
Kinshasa, 2/06/2014 (Congo News, via mediacongo.net


http://democratiechretienne.org/2014/06/06/gabriel-mokia-pour-limplication-de-la-communaute-internationale-dans-la-politique-congolaise-et-particulierement-dans-la-liberation-des-prisonniers-politiques-eugene-diomi-ndongala-et-ferdina/
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Message  KOTA 7/6/2014, 8:14 pm

LES PRESIDENTS BARACK OBAMA ET FRANCOIS HOLLANDE OEUVRERAIENT ACTIVEMENT POUR QUE LE DEPUTE NATIONAL ET OPPOSANT POLITIQUE DE LA RDC,EUGENE DIOMI NDONGALA, SOIT LIBERE AVANT 2015 TANDIS QUE LES ACTEURS JUDICICARES A LA BASE DE SA PERSECUTION POLITIQUE AVEC LEUR COMMANDITAIRES PAIERAIENT CHER POUR LEUR AUDACE /INTERPRETE DU 07/06/2014
par FreeDiomi le 7 juin 2014
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 22 Interprete-du-070614-001-e1402138999165
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 22 Interprete07062014
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http://democratiechretienne.org/2014/06/07/les-presidents-barack-obama-et-francois-hollande-oeuvreraient-activement-pour-que-le-depute-national-et-opposant-politique-de-la-rdceugene-diomi-ndongala-soit-libere-avant-2015-tandis-que-les-acteur/
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Message  KOTA 9/6/2014, 8:24 pm

RDC : Joseph Kabila déclare la guerre aux Combattants de la Diaspora, … la CCT sort du Silence et donne la leçon diplomatique au régime usé!/CCT
par FreeDiomi le 9 juin 2014
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 22 Freediomi8
RDC : Joseph Kabila déclare la guerre aux Combattants de la Diaspora, … la CCT sort du Silence et donne la leçon diplomatique au régime usé!
juin 8.2014
 Aux dernières actualités, Joseph Kabila avait convoqué le samedi 31 mai 2014 au Palais de la Nation, tous les chefs des missions diplomatiques et consulaires, et le chef de la mission onusienne, accrédités au Congo – Kinshasa, afin de leur communiquer sa désapprobation du fait de leur ingérence, supposée ou réelle, dans les affaires intérieures de la République Démocratique du Congo. Cela est inacceptable, dira Joseph Kabila, dans un pays souverain, où il est le seul maître à bord.
Dans son esprit, Joseph Kabila a cru, par cette intervention inattendue, « avoir rappelé à l’ordre » ses invités de circonstance, feignant d’ignorer que ces derniers sont couverts par les immunités diplomatiques, conformément à la Convention de Vienne du 18 avril 1961, sur les relations diplomatiques, et complétée par celle du 24 avril 1963, sur les relations consulaires, définissant, in fine, les types de rapport que les Etats accréditant devraient entretenir auprès des pays accréditaires. De plus, l’article 3, alinéa 1er de la dite Convention stipule que : la fonction d’une mission diplomatique consiste à s’informer, par tous les moyens licites, des conditions et de l’évolution des événements dans l’Etat accréditaire et ensuite de faire rapport circonstancié auprès du ministère des Affaires étrangères de l’Etat accréditant. Ce rapport permet, dans son ensemble, à mieux appréhender le cours des événements à travers le monde, et ensuite de faire rapport circonstancié auprès du ministère des Affaires étrangères de l’Etat accréditant. Ce rapport permet, dans son ensemble, à mieux appréhender le cours des événements à travers le monde, «afin d’y apporter des solutions idoines».
Il s’agit donc ici, d’un devoir et d’une obligation de rendre compte, plutôt que d’une simple enquête de routine, et dont l’issue permet aux Nations Unies de condamner, sans détour, les extravagances qu’exercent certains Etats auprès de leur population. Raymond Tshibanda, ministre des Affaires étrangères de la R.D.C., ignorait-il les dispositions fondamentales de la dite Convention de Vienne susmentionnée ? Où s’agit-il d’une incompétence avérée de sa part et/où s’agit-il encore d’un acte délibéré, qui a entraîné Joseph Kabila, à croire à une certitude alors qu’il est dans l’ignorance totale ?
Suivez bien mon observation ! En effet, dans le communiqué de presse, qui a suivi la rencontre entre Joseph Kabila et le corps diplomatique, ce 31 mai 2014, j’ai pu relever, en dehors de la kyrielle inutile de points soulevés par Joseph Kabila, un seul élément qui a retenu ma particulière attention. Il s’agit du comportement diplomatique. Joseph Kabila s’était adressé spécifiquement à la Belgique, à la Grande Bretagne, à la France et aux USA. Cette fois, Joseph Kabila s’est illustré en donneur de leçons aux occidentaux, plutôt que de se taire face à une évidence : celle du mécontentement généralisé des Congolais, et de la naissance de la notion symbolique de « combattant ».
Au lieu de se poser de véritables questions de fond, Joseph Kabila fait fi, de la réalité, et il se permet, dans son communiqué, lu avec arrogance par Lambert Mende Omalanga, Ministre des Médias, de désigner les « combattants » de la diaspora comme des membres de certains groupes de colonies congolaises, vivant en Occident, dans les pays cités ci-dessus, qui se sont spécialisés ces derniers temps, dans des « actes de délinquance et/ou de criminalités contre la RDC, derrière l’alibi de la lutte pour la démocratie !
« Il a souligné que la tolérance et l’impunité de ce phénomène par ces pays, dans lesquels il se développe, au vu et au su de tous, risque de mettre à mal nos relations, car il s’agit moins du confort des officiels congolais de passage à l’étranger, mais plutôt de procéder à leur expulsion vers le Congo Kinshasa pour que la justice congolaise puisse s’en occuper personnellement.
Ironie du sort, car Joseph Kabila sait-il au moins que la force du crocodile se trouve dans l’eau ? Sait-il, à ce propos, la Belgique, la France, la Grande Bretagne et les USA sont des pays de vieille civilisation, et qui considèrent que la démocratie est un droit inaliénable du peuple et qu’aucune influence extérieure, quoi que Kabila soit, ne peut ébranler cet état d’esprit ? La parole libérée est un mode d’expression, un droit que possède tout souverain primaire, en Occident, et qui permet de modérer le pouvoir étendu des mandataires politiques pour limiter ainsi, les abus.
Par ailleurs, à moins d’être ignorant, ou amnésique, Joseph Kabila ignore-t-il que les combattants de la diaspora ne sont pas des délinquants, ni des irréfléchis et encore moins des criminels ? « Joseph » oublie-t-il que les combattants sont des patriotes qui mènent la lutte contre le pouvoir illégitime d’occupation, établi au Congo-Kinshasa depuis le 17 mai 1997 ? Peut-on dès lors, reprocher aux pères de l’indépendance d’avoir, à l’époque, mené la lutte pour que le Congo accède à la souveraineté internationale ? Peut-on logiquement applaudir un régime politique qui ne sait pas garantir la sécurité des personnes et des biens ? Combien de jugements mal rendus, dans les cours et tribunaux du pays, qui ont fait perdre, à beaucoup de nos compatriotes l’usage de leurs biens (maisons, parcelles, terrains et autres biens de valeur) ? Combien de personnes en sont mortes, par « stress » ou « désespoir » ?
 EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 22 COMBATTANTS-225x300EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 22 COMBATTANTS-225x300
Peut-on vraisemblablement, soutenir un régime qui pratique le terrorisme d’Etat comme un mode de gestion politique ?
Finalement, qui entre « combattants » et « pouvoir politique » a assassiné Floribert Chebeya et Fidèle Bazana ? De même, qui a tué Armand Tungulu, le colonel Mamadou Ndala, les adeptes de Bundu dia Kongo au Bas-Congo, les Enyele à l’Equateur, et récemment, plus de 500 adeptes du prophète Joseph Mukungubila, qui furent massacrés comme des insectes le 30 décembre 2013, pour leur revendication légitime, mais transformée en rébellion contre l’autorité établie ? Et, cette liste des assassinats politiques est loin d’être exhaustive !
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 22 Free-diomi-170414
Enfin, Joseph Kabila n’a-t-il pas une conscience surchargée, pour détenir illégalement en prison le « soldat du peuple » Eugène Diomi Ndongala? Qu’a fait Kuthino pour le laisser moisir à Makala ? Pourquoi falsifier la vérité pour maintenir le Colonel Eddy Kapend en prison ?
Devant cette évidence, qui de l’Etat congolais et des combattants mérite l’accusation de criminel ? Assurément Joseph Kabila porte la lourde responsabilité, de toutes les pertes en vies humaines enregistrées en RDC, en sa qualité de Commandant suprême des Forces Armées Congolaises, chef de l’Etat et garant de la Nation. Il est l’auteur moral et intellectuel, et il doit absolument répondre de tous les méfaits qu’il fait subir consciemment, ou inconsciemment, au peuple congolais.
Face à la déclaration de guerre, lancée par Joseph Kabila, à l’adresse des patriotes combattants, il leur est conseillé de prendre la menace au sérieux afin d’éviter l’effet de la surprise. Il ne sera plus question de dormir tranquille sur vos oreillers. Ayez un regard partout, afin de faire face à l’occupation jusqu’à la libération de la mère patrie des mains de cet ocre Joseph Kabila et de sa clique des jouisseurs impénitents !

BAMBA-DI-LELO
Docteur en Sciences Politiques de l’UCL
Analyste des Questions politiques du Congo
Vice-président, Chargé des questions politiques à la CCT
contact@cctgovrdc.com
http://cctgovrdc.com/web/2014/06/08/rdc-joseph-kabila-declare-la-guerre-aux-combattants-de-la-diaspora-la-cct-sort-du-silence-et-donne-la-lecon-diplomatique-au-regime-use/



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Message  KOTA 12/6/2014, 11:00 pm

CARNET D'UN PRISONNIER POLITIQUE EN R.D.CONGO


  • "PONA CONGO"


EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 22 Cropped-images11sb2yc2
EUGENE DIOMI NDONGALA: PONA KONGO




CONFISCATION DU POUVOIR PAR UNE UTILISATION ABUSIVE DE L’INGEGNERIE CONSTITUTIONNELLE :

UN DANGER POUR LA RDC MAIS AUSSI POUR  L’AFRIQUE CENTRALE DANS SON ENSEMBLE

Je tiens à dénoncer le danger qui représente, pour l’Afrique, la confiscation  du pouvoir de la part d’une querelle de présidents autocratiques qui voudraient lancer, en partant du « laboratoire de la  RDC », une nouvelle ère de présidences à vie, en exploitant des subterfuges d’ingénierie constitutionnelle pour s’éterniser au pouvoir.



LA GOUVERNANCE PAR DEFI


  • Les contradictions de la Ligne Politique de l’Exécutif Kabila-Matatat Mponyo.





Au cours du dernier conseil des Ministres une  décision « scélérate »  a été prise de modifier la loi fondamentale de la RDC, contre la volonté aussi bien de la majorité des congolais que de la Communauté Internationale, laquelle accompagne la RDC dans son processus de stabilisation, démocratisation et démarrage d’un nouveau processus électoral, conformément à la feuille de route programmatique souscrite par l’exécutif Kabila-Matata Mponyo, à l’occasion de la signature de l’Accord Cadre d’Addis-Abeba.

Je constate que le système de la « gouvernance par défi » continue à être la règle de gestion de la « res publica » pour l’Exécutif Kabiliste ; en effet, peu soucieux de se rebiffer, les membres de cet exécutif démissionnaire semblent adopter une Ligne Politique caractérisée par des soudains changements de cap qui ramènent le Congo toujours au point de départ : celui de la centralisation et de la confiscation du pouvoir d’état.

Dans une lettre officielle adressée aux membres de son gouvernement en date du 28 octobre 2013, le Premier Ministre Matata  avait informé ceux-ci qu’ils se trouvaient "aux affaires courantes" dès le lendemain d’un discours présidentiel devant les deux chambres réunis en Congrès, les résolutions en question devant constituer le programme du prochain gouvernement. Selon la lettre reçue par tous les membres du gouvernement, ceux-ci   devaient donc être prêts pour la remise et reprise de leurs dossiers. Au même temps, toute adoption d’actes règlementaires dans leur domaine de compétence était interdite. Un ministre – irrespectueux de la consigne épistolaire  - avait d’ailleurs été limogé le 20 novembre 2013, pour avoir adopté un arrêté dans son domaine de compétence, sans l’autorisation préalable du chef du gouvernement. Sa faute avait  été qualifiée de "manquement grave".

Il est difficile de comprendre comment un exécutif placé aux affaires courantes, dont les ministres ne sont plus habilités à adopter les actes réglementaires de leur propre  domaine de compétence, puisse être habilité à proposer une révision de la Constitution, qui est un acte majeur de politique générale. Si cela était le cas, les principes de la Constitution Matérielle en seraient sérieusement offusqués.

D’autant plus que le Senat de la R.D.C, appelé à adopter, avec l’Assemblée Nationale ces modifications de la Constitution annoncées à la  hussarde par un gouvernement démissionnaire depuis 8 mois  est, lui-aussi, hors mandat depuis plusieurs années !  

Vu ce qui précède, il serait opportun de se questionner sur la capacité politique et juridique de l’actuel Exécutif à proposer des amendements Constitutionnels et celle de l’actuel Parlement de les adoptés.

Mon avis est que cette compétence juridique est tombée depuis 8 mois, avec la mise aux affaires courantes de cet exécutif démissionnaire et depuis 3 ans en ce qui concerne l’actuel Senat,  hors mandat depuis 2011.

2. La deuxième incongruence que je tiens à relever concerne les engagements souscrits par la majorité au pouvoir, au cours du forum politique appelé « Concertations Nationales ». En prononçant  un discours à la Nation, face aux deux chambres du parlement réunies en Congrès, Joseph Kabila a déclaré, en présence de témoins internationaux et  devant le  peuple congolais qui suivait ses propos en direct télévisée, qu’il « s’engageait à donner stricte application aux décisions consensuelles adoptées » au cours de ce forum organisé, d’ailleurs, avec l’argent du contribuable congolais, qui avait dû débourser plusieurs dizaines de millions de dollars pour financer « hors budget » cette couteuse Messe de la Majorité et alliés, chantée au nom de la recherche de la cohésion nationale…

La première décision fondamentale de la Thématique dite de « Gouvernance et Démocratie », concernait justement le consensus dégagé parmi tous les participants, à ne pas modifier la Constitution.

La deuxième décision concernait la libération de prisonniers politiques nommément identifiés : même ce deuxième engagement demeure, dans son ensemble,  inappliqué à ce jour.

Il est paradoxal qu’un Exécutif  placé aux affaires courantes décide de violer les résolutions  de sa  majorité et dépasser sa compétence pour décider de modifier la Constitution contre vents et marées.

A noter que le rapport final de la « Thématique Gouvernance et Démocratie » avait été souscrit, entre autres, par le Vice-président du Parlement, l’Hon. Mwando Nsimba ainsi que par le conseiller juridique du cabinet de la « Présidence de la République ».

Cette attitude de gouverner par défi  découle, en réalité,  de   l’indifférence des actuels « gouvernants » par rapport à l’opinion publique nationale, face à laquelle ils n’ont aucun compte à rendre, car l’actuelle majorité est issue de nominations artificielles et elle n’est pas représentative des choix de la majorité du peuple congolais. Encore une fois, les principes de la Représentativité Pluraliste et Démocratique en sont offusqués. Voilà pourquoi les « élus » ne s’inquiètent pas de la nécessité de rendre des comptes.

C’est important de  souligner que la persistance d’une « gouvernance par défi » constitue une menace pour la paix, la stabilité ainsi que  la reconstruction de la RDC, s’érigeant à  obstacle insurmontable pour  la réconciliation nationale ainsi qu’au lancement d’un véritable processus de démocratisation en RDC, notre pays étant encore et toujours victime de la tentative de privatisation des institutions publiques en faveur d’un clan qui tente de confisquer le pouvoir au détriment de la majorité des congolais.



En résumé :


  1. L’Actuel exécutif démissionnaire n’est pas compétent à proposer à l’actuel Parlement des modifications constitutionnelles, celles-ci dépassant l’administration des affaires courantes de l’Etat ;
  2. L’actuelle majorité aux affaires est tenue au respect de ses propres engagements souscrits à l’occasion du forum politique qu’elle – même a organisé : la première résolution de la « Thématique Gouvernance et Démocratie » des concertations nationales exclue toute modification de la Constitution (voir annexe 1). Il est paradoxal que M. Kabila soit encore revenu récemment, au cours d’une rencontre très houleuse avec le corps diplomatique à Kinshasa, sur sa volonté de donner application à toutes les résolutions des Concertations Nationales, alors que son exécutif s’apprête à violer la plus importante des résolutions de ce Forum Politique que lui-même avait piloté : l’interdiction « TABOU » de toucher à la Constitution de la RDC.Les congolais ayant été privés, en 2011, de leur pouvoir de sanction à cause de la fraude électoral, le régime de facto en place à Kinshasa voudrait exploiter l’ingénierie constitutionnelle pour priver définitivement le peuple congolais de son droit inaliénable à sanctionner et renouveler ses dirigeants. Sans réaction de sa part, « le salaire » de la peur sera une dictature à vie installée encore une fois au cœur de l’Afrique Centrale, avec le risque que le même fléau touche aussi les autres pays limitrophes dont les autocrates qui s’accrochent au pouvoir pourraient se constituer en « syndicat de présidents à vie », hypothéquant ainsi le futur de plusieurs générations de tout un subcontinent africain déjà très fragile mais doté de grandes potentialités:



Que peuples du Congo-Kinshasa, du Congo Brazzaville, du Rwanda, du Burundi, du Burkina…soient maitres de leur destin. Comme avait dit le président Thabo Mbeki:
"Une nouvelle Africa est impossible sans un nouveau Congo".
 
Kinshasa, 11/06/2014
Eugène Diomi Ndongala,
Carnet d’un Prisonnier Politique en RDC

http://wp.me/4AQN4


Dernière édition par KOTA le 13/6/2014, 12:37 pm, édité 1 fois
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Message  AKABANGA 13/6/2014, 2:28 am

Boloko ya libela ti liwa mawinnnn en plus innonçant ya pamba
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Message  KOTA 16/6/2014, 6:19 pm

Diomi Ndongala pense qu’une nouvelle Afrique est impossible sans un nouveau Congo / TEMPETE DES TROPIQUES
par FreeDiomi le 16 juin 2014
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 22 Tempete-des-tropiques-titre-001
Diomi Ndongala pense qu’une nouvelle Afrique est impossible sans un nouveau Congo


EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 22 Diomi-prisonier-politique-rdc
Pour ce prisonnier politique, la confiscation du pouvoir par une utilisation abusive de l’ingénierie constitutionnelle est un danger non seulement pour la Rdc mais aussi pour l’Afrique centrale dans son ensemble
A en croire un membre du bureau politique de la Démocratie chrétienne, parti cher au prisonnier politique Eugène Diomi Ndongala, ce dernier a rédigé, le 11 juin dernier, un document intitulé  » Carnet d’un prisonnier politique en RDC  » dans lequel il dénonce le danger que représente, pour l’Afrique, la confiscation du pouvoir de la part de présidents africains autocratiques qui voudraient lancer, à partir du  » laboratoire de la RDC « , une nouvelle ère de présidence à vie, en exploitant des subterfuges d’ingénierie constitutionnelle pour s’éterniser au pouvoir.
Relevant en effet les contradictions de la ligne politique de l’exécutif Kabila – Matata, renseigne ce membre du bureau politique, Diomi constate qu’au cours du dernier conseil des ministres, une décision  » scélérate  » a été prise de modifier la loi fondamentale de la RDC, contre la volonté aussi bien de la majorité des Congolais que de la communauté internationale, laquelle accompagne la RDC dans son processus de stabilisation, démocratisation et démarrage d’un nouveau processus électoral, conformément à la feuille de route programmatique souscrite par l’exécutif Kabila – Matata à l’occasion de la signature de l’Accord Cadre d’Addis-Abeba.
 » Je constate que le système de la gouvernance par défi continue d’être la règle de gestion de la res publica pour l’exécutif Kabiliste « , peut-on lire dans ce Carnet. Pour l’honorable Diomi, en effet, les membres de ce gouvernement démissionnaire semblent adopter une ligne politique caractérisée par des soudains changements de cap qui ramènent le Congo toujours au point de départ, celui de la centralisation et de la confiscation du pouvoir d’état.
L’auteur de ce document rappelle que dans une lettre officielle adressée aux membres de son gouvernement en date du 28 octobre 2013, le 1er ministre Matata Ponyo avait informé ceux-ci qu’ils expédiaient les  » affaires courantes  » dès le lendemain d’un discours présidentiel devant les deux chambres du parlement réunis en Congrès, les résolutions en question devant constituer le programme du prochain gouvernement.
Ces membres du gouvernement devaient donc être prêts pour la remise et reprise de leurs dossiers. En même temps, toute adoption d’actes règlementaires dans leur domaine de compétence était interdite.
D’ailleurs, un ministre qui n’avait pas respecté la consigne était limogé le 20 novembre 2013 pour avoir pris un arrêté dans son domaine de compétence, sans l’autorisation préalable du chef du gouvernement.
Ce qui est contradictoire, poursuit Eugène Diomi Ndongala à travers ce haut cadre de la DC,  » comment un exécutif placé aux affaires courantes, dont les ministres ne sont plus habilités à adopter les actes réglementaires de leur propre domaine de compétence, puisse être habilité à proposer une révision de la Constitution, qui est un acte majeur de politique générale ? « , s’interroge-t-il. Aussi, le Senat appelé à adopter, avec l’Assemblée nationale, ces modifications de la Constitution annoncées par un gouvernement démissionnaire depuis 8 mois, est également hors mandat depuis trois ans !
La deuxième inadéquation, souligne-t-il, concerne les engagements souscrits par la majorité au pouvoir, au cours du forum politique appelé  » Concertations nationales « .
En prononçant un discours à la Nation, face aux deux chambres du parlement réunies en Congrès, Joseph Kabila avait déclaré qu’il s’engageait  » à donner stricte application aux décisions consensuelles adoptées  » au cours de ce forum de la Majorité et alliés, chanté au nom de la recherche de la cohésion nationale…
La première décision fondamentale de la Thématique dite de  » Gouvernance et Démocratie « , concernait justement le consensus dégagé parmi tous les participants, à ne pas modifier la Constitution.
La deuxième décision concernait la libération de prisonniers politiques nommément identifiés :  » même ce deuxième engagement demeure, dans son ensemble, inappliqué à ce jour « , constate-t-il.
Pour ce dernier, cette attitude de gouverner par défi découle, en réalité, de l’indifférence des actuels  » gouvernants  » par rapport à l’opinion publique nationale, face à laquelle ils n’ont aucun compte à rendre, car l’actuelle majorité est issue de nominations artificielles et n’est pas représentative des choix de la majorité du peuple congolais. Voilà pourquoi les  » élus  » ne s’inquiètent pas de la nécessité de rendre compte.
Ce prisonnier politique trouve important de souligner que la persistance d’une  » gouvernance par défi  » constitue une menace pour la paix, la stabilité ainsi que la reconstruction de la RDC, s’érigeant en obstacle insurmontable pour la réconciliation nationale ainsi que pour le lancement d’un véritable processus de démocratisation en RDC,  » notre pays étant encore et toujours victime de la tentative de privatisation des institutions publiques en faveur d’un clan qui tente de confisquer le pouvoir au détriment de la majorité des Congolais « , peut-on lire.
Par Stone
http://latempete.info/diomi-ndongala-pense-quune-nouvelle-afrique-est-impossible-sans-un-nouveau-congo/
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Message  KOTA 16/6/2014, 6:27 pm

DIOMI NDONGALA: "Une nouvelle Afrique est impossible sans un nouveau Congo"/ CONGO NOUVEAU
par FreeDiomi le 16 juin 2014
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Une nouvelle Africa est impossible sans un nouveau Congo
CONFISCATION DU POUVOIR PAR UNE UTILISATION ABUSIVE DE L’INGEGNERIE CONSTITUTIONNELLE :
UN DANGER POUR LA RDC MAIS AUSSI POUR  L’AFRIQUE CENTRALE DANS SON ENSEMBLE
Je tiens à dénoncer le danger qui représente, pour l’Afrique, la confiscation  du pouvoir de la part d’une querelle de présidents autocratiques qui voudraient lancer, en partant du « laboratoire de la  RDC », une nouvelle ère de présidences à vie, en exploitant des subterfuges d’ingénierie constitutionnelle pour s’éterniser au pouvoir.
LA GOUVERNANCE PAR DEFI

  • Les contradictions de la Ligne Politique de l’Exécutif Kabila-Matatat Mponyo.


Au cours du dernier conseil des Ministres une  décision « scélérate »  a été prise de modifier la loi fondamentale de la RDC, contre la volonté aussi bien de la majorité des congolais que de la Communauté Internationale, laquelle accompagne la RDC dans son processus de stabilisation, démocratisation et démarrage d’un nouveau processus électoral, conformément à la feuille de route programmatique souscrite par l’exécutif Kabila-Matata Mponyo, à l’occasion de la signature de l’Accord Cadre d’Addis-Abeba.
Je constate que le système de la « gouvernance par défi » continue à être la règle de gestion de la « res publica » pour l’Exécutif Kabiliste ; en effet, peu soucieux de se rebiffer, les membres de cet exécutif démissionnaire semblent adopter une Ligne Politique caractérisée par des soudains changements de cap qui ramènent le Congo toujours au point de départ : celui de la centralisation et de la confiscation du pouvoir d’état.
Dans une lettre officielle adressée aux membres de son gouvernement en date du 28 octobre 2013, le Premier Ministre Matata  avait informé ceux-ci qu’ils se trouvaient "aux affaires courantes" dès le lendemain d’un discours présidentiel devant les deux chambres réunis en Congrès, les résolutions en question devant constituer le programme du prochain gouvernement. Selon la lettre reçue par tous les membres du gouvernement, ceux-ci   devaient donc être prêts pour la remise et reprise de leurs dossiers. Au même temps, toute adoption d’actes règlementaires dans leur domaine de compétence était interdite. Un ministre – irrespectueux de la consigne épistolaire  - avait d’ailleurs été limogé le 20 novembre 2013, pour avoir adopté un arrêté dans son domaine de compétence, sans l’autorisation préalable du chef du gouvernement. Sa faute avait  été qualifiée de "manquement grave".
Il est difficile de comprendre comment un exécutif placé aux affaires courantes, dont les ministres ne sont plus habilités à adopter les actes réglementaires de leur propre  domaine de compétence, puisse être habilité à proposer une révision de la Constitution, qui est un acte majeur de politique générale. Si cela était le cas, les principes de la Constitution Matérielle en seraient sérieusement offusqués.
D’autant plus que le Senat de la R.D.C, appelé à adopter, avec l’Assemblée Nationale ces modifications de la Constitution annoncées à la  hussarde par un gouvernement démissionnaire depuis 8 mois  est, lui-aussi, hors mandat depuis plusieurs années !  
Vu ce qui précède, il serait opportun de se questionner sur la capacité politique et juridique de l’actuel Exécutif à proposer des amendements Constitutionnels et celle de l’actuel Parlement de les adoptés.
Mon avis est que cette compétence juridique est tombée depuis 8 mois, avec la mise aux affaires courantes de cet exécutif démissionnaire et depuis 3 ans en ce qui concerne l’actuel Senat,  hors mandat depuis 2011.
2. La deuxième incongruence que je tiens à relever concerne les engagements souscrits par la majorité au pouvoir, au cours du forum politique appelé « Concertations Nationales ». En prononçant  un discours à la Nation, face aux deux chambres du parlement réunies en Congrès, Joseph Kabila a déclaré, en présence de témoins internationaux et  devant le  peuple congolais qui suivait ses propos en direct télévisée, qu’il « s’engageait à donner stricte application aux décisions consensuelles adoptées » au cours de ce forum organisé, d’ailleurs, avec l’argent du contribuable congolais, qui avait dû débourser plusieurs dizaines de millions de dollars pour financer « hors budget » cette couteuse Messe de la Majorité et alliés, chantée au nom de la recherche de la cohésion nationale…
La première décision fondamentale de la Thématique dite de « Gouvernance et Démocratie », concernait justement le consensus dégagé parmi tous les participants, à ne pas modifier la Constitution.
La deuxième décision concernait la libération de prisonniers politiques nommément identifiés : même ce deuxième engagement demeure, dans son ensemble,  inappliqué à ce jour.
Il est paradoxal qu’un Exécutif  placé aux affaires courantes décide de violer les résolutions  de sa  majorité et dépasser sa compétence pour décider de modifier la Constitution contre vents et marées.
A noter que le rapport final de la « Thématique Gouvernance et Démocratie » avait été souscrit, entre autres, par le Vice-président du Parlement, l’Hon. Mwando Nsimba ainsi que par le conseiller juridique du cabinet de la « Présidence de la République ».
Cette attitude de gouverner par défi  découle, en réalité,  de   l’indifférence des actuels « gouvernants » par rapport à l’opinion publique nationale, face à laquelle ils n’ont aucun compte à rendre, car l’actuelle majorité est issue de nominations artificielles et elle n’est pas représentative des choix de la majorité du peuple congolais. Encore une fois, les principes de la Représentativité Pluraliste et Démocratique en sont offusqués. Voilà pourquoi les « élus » ne s’inquiètent pas de la nécessité de rendre des comptes.
C’est important de  souligner que la persistance d’une « gouvernance par défi » constitue une menace pour la paix, la stabilité ainsi que  la reconstruction de la RDC, s’érigeant à  obstacle insurmontable pour  la réconciliation nationale ainsi qu’au lancement d’un véritable processus de démocratisation en RDC, notre pays étant encore et toujours victime de la tentative de privatisation des institutions publiques en faveur d’un clan qui tente de confisquer le pouvoir au détriment de la majorité des congolais.
En résumé :

  1. L’Actuel exécutif démissionnaire n’est pas compétent à proposer à l’actuel Parlement des modifications constitutionnelles, celles-ci dépassant l’administration des affaires courantes de l’Etat ;
  2. L’actuelle majorité aux affaires est tenue au respect de ses propres engagements souscrits à l’occasion du forum politique qu’elle – même a organisé : la première résolution de la « Thématique Gouvernance et Démocratie » des concertations nationales exclue toute modification de la Constitution (voir annexe 1). Il est paradoxal que M. Kabila soit encore revenu récemment, au cours d’une rencontre très houleuse avec le corps diplomatique à Kinshasa, sur sa volonté de donner application à toutes les résolutions des Concertations Nationales, alors que son exécutif s’apprête à violer la plus importante des résolutions de ce Forum Politique que lui-même avait piloté : l’interdiction « TABOU » de toucher à la Constitution de la RDC.Les congolais ayant été privés, en 2011, de leur pouvoir de sanction à cause de la fraude électoral, le régime de facto en place à Kinshasa voudrait exploiter l’ingénierie constitutionnelle pour priver définitivement le peuple congolais de son droit inaliénable à sanctionner et renouveler ses dirigeants. Sans réaction de sa part, « le salaire » de la peur sera une dictature à vie installée encore une fois au cœur de l’Afrique Centrale, avec le risque que le même fléau touche aussi les autres pays limitrophes dont les autocrates qui s’accrochent au pouvoir pourraient se constituer en « syndicat de présidents à vie », hypothéquant ainsi le futur de plusieurs générations de tout un subcontinent africain déjà très fragile mais doté de grandes potentialités:


Que peuples du Congo-Kinshasa, du Congo Brazzaville, du Rwanda, du Burundi, du Burkina…soient maitres de leur destin. Comme avait dit le président Thabo Mbeki:
"Une nouvelle Africa est impossible sans un nouveau Congo".
 
Kinshasa, 11/06/2014
Eugène Diomi Ndongala,
Carnet d’un Prisonnier Politique en RDC

http://democratiechretienne.org/2014/06/16/8796/
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Message  KOTA 18/6/2014, 6:14 pm

RDC : « Joseph KABILA » déclare la guerre aux Combattants
par FreeDiomi le 18 juin 2014
 
RDC : « Joseph KABILA » déclare la guerre aux Combattants
Face à la déclaration de guerre, lancée par Joseph Kabila, à l’adresse des patriotes combattants, il leur est conseillé de prendre la menace au sérieux afin d’éviter l’effet de la surprise. Il ne sera plus question de dormir tranquille sur vos oreillers. Ayez un regard partout, afin de faire face à l’occupation jusqu’à la libération de la mère patrie des mains de cet ocre Joseph Kabila et de sa clique des jouisseurs impénitents !
Aux dernières actualités, Joseph Kabila avait convoqué le samedi 31 mai 2014 au Palais de la Nation, tous les chefs des missions diplomatiques et consulaires, et le chef de la mission onusienne, accrédités au Congo – Kinshasa, afin de leur communiquer sa désapprobation du fait de leur ingérence, supposée ou réelle, dans les affaires intérieures de la République Démocratique du Congo. Cela est inacceptable, dira Joseph Kabila, dans un pays souverain, où il est le seul maître à bord.
Dans son esprit, Joseph Kabila a cru, par cette intervention inattendue, « avoir rappelé à l’ordre » ses invités de circonstance, feignant d’ignorer que ces derniers sont couverts par les immunités diplomatiques, conformément à la Convention de Vienne du 18 avril 1961, sur les relations diplomatiques, et complétée par celle du 24 avril 1963, sur les relations consulaires, définissant, in fine, les types de rapport que les Etats accréditant devraient entretenir auprès des pays accréditaires. De plus, l’article 3, alinéa 1er de la dite Convention stipule que : la fonction d’une mission diplomatique consiste à s’informer, par tous les moyens licites, des conditions et de l’évolution des événements dans l’Etat accréditaire et ensuite de faire rapport circonstancié auprès du ministère des Affaires étrangères de l’Etat accréditant. Ce rapport permet, dans son ensemble, à mieux appréhender le cours des événements à travers le monde, et ensuite de faire rapport circonstancié auprès du ministère des Affaires étrangères de l’Etat accréditant. Ce rapport permet, dans son ensemble, à mieux appréhender le cours des événements à travers le monde, «afin d’y apporter des solutions idoines».
Il s’agit donc ici, d’un devoir et d’une obligation de rendre compte, plutôt que d’une simple enquête de routine, et dont l’issue permet aux Nations Unies de condamner, sans détour, les extravagances qu’exercent certains Etats auprès de leur population. Raymond Tshibanda, ministre des Affaires étrangères de la R.D.C., ignorait-il les dispositions fondamentales de la dite Convention de Vienne susmentionnée ? Où s’agit-il d’une incompétence avérée de sa part et/où s’agit-il encore d’un acte délibéré, qui a entraîné Joseph Kabila, à croire à une certitude alors qu’il est dans l’ignorance totale ?
Suivez bien mon observation ! En effet, dans le communiqué de presse, qui a suivi la rencontre entre Joseph Kabila et le corps diplomatique, ce 31 mai 2014, j’ai pu relever, en dehors de la kyrielle inutile de points soulevés par Joseph Kabila, un seul élément qui a retenu ma particulière attention. Il s’agit du comportement diplomatique. Joseph Kabila s’était adressé spécifiquement à la Belgique, à la Grande Bretagne, à la France et aux USA. Cette fois, Joseph Kabila s’est illustré en donneur de leçons aux occidentaux, plutôt que de se taire face à une évidence : celle du mécontentement généralisé des Congolais, et de la naissance de la notion symbolique de « combattant ».
Au lieu de se poser de véritables questions de fond, Joseph Kabila fait fi, de la réalité, et il se permet, dans son communiqué, lu avec arrogance par Lambert Mende Omalanga, Ministre des Médias, de désigner les « combattants » de la diaspora comme des membres de certains groupes de colonies congolaises, vivant en Occident, dans les pays cités ci-dessus, qui se sont spécialisés ces derniers temps, dans des « actes de délinquance et/ou de criminalités contre la RDC, derrière l’alibi de la lutte pour la démocratie !
« Il a souligné que la tolérance et l’impunité de ce phénomène par ces pays, dans lesquels il se développe, au vu et au su de tous, risque de mettre à mal nos relations, car il s’agit moins du confort des officiels congolais de passage à l’étranger, mais plutôt de procéder à leur expulsion vers le Congo Kinshasa pour que la justice congolaise puisse s’en occuper personnellement.
Ironie du sort, car Joseph Kabila sait-il au moins que la force du crocodile se trouve dans l’eau ? Sait-il, à ce propos, la Belgique, la France, la Grande Bretagne et les USA sont des pays de vieille civilisation, et qui considèrent que la démocratie est un droit inaliénable du peuple et qu’aucune influence extérieure, quoi que Kabila soit, ne peut ébranler cet état d’esprit ? La parole libérée est un mode d’expression, un droit que possède tout souverain primaire, en Occident, et qui permet de modérer le pouvoir étendu des mandataires politiques pour limiter ainsi, les abus.
Par ailleurs, à moins d’être ignorant, ou amnésique, Joseph Kabila ignore-t-il que les combattants de la diaspora ne sont pas des délinquants, ni des irréfléchis et encore moins des criminels ? « Joseph » oublie-t-il que les combattants sont des patriotes qui mènent la lutte contre le pouvoir illégitime d’occupation, établi au Congo-Kinshasa depuis le 17 mai 1997 ?
Peut-on dès lors, reprocher aux pères de l’indépendance d’avoir, à l’époque, mené la lutte pour que le Congo accède à la souveraineté internationale ?
Peut-on logiquement applaudir un régime politique qui ne sait pas garantir la sécurité des personnes et des biens ?
Combien de jugements mal rendus, dans les cours et tribunaux du pays, qui ont fait perdre, à beaucoup de nos compatriotes l’usage de leurs biens (maisons, parcelles, terrains et autres biens de valeur) ? Combien de personnes en sont mortes, par « stress » ou « désespoir » ? Peut-on vraisemblablement, soutenir un régime qui pratique le terrorisme d’Etat comme un mode de gestion politique ?
Finalement, qui entre « combattants » et « pouvoir politique » a assassiné Floribert Chebeya et Fidèle Bazana ? De même, qui a tué Armand Tungulu, le colonel Mamadou Ndala, les adeptes de Bundu dia Kongo au Bas-Congo, les Enyele à l’Equateur, et récemment, plus de 500 adeptes du prophète Joseph Mukungubila, qui furent massacrés comme des insectes le 30 décembre 2013, pour leur revendication légitime, mais transformée en rébellion contre l’autorité établie ? Et, cette liste des assassinats politiques est loin d’être exhaustive !
Enfin, Joseph Kabila n’a-t-il pas une conscience surchargée, pour détenir illégalement en prison le « soldat du peuple » Eugène DIiomi Ndongalala? Qu’a fait Kuthino pour le laisser moisir à Makala ? Pourquoi falsifier la vérité pour maintenir le Colonel Eddy Kapend en prison ?
Devant cette évidence, qui de l’Etat congolais et des combattants mérite l’accusation de criminel ? Assurément Joseph Kabila porte la lourde responsabilité, de toutes les pertes en vies humaines enregistrées en RDC, en sa qualité de Commandant suprême des Forces Armées Congolaises, chef de l’Etat et garant de la Nation. Il est l’auteur moral et intellectuel, et il doit absolument répondre de tous les méfaits qu’il fait subir consciemment, ou inconsciemment, au peuple congolais.
Face à la déclaration de guerre, lancée par Joseph Kabila, à l’adresse des patriotes combattants, il leur est conseillé de prendre la menace au sérieux afin d’éviter l’effet de la surprise. Il ne sera plus question de dormir tranquille sur vos oreillers. Ayez un regard partout, afin de faire face à l’occupation jusqu’à la libération de la mère patrie des mains de cet ocre Joseph Kabila et de sa clique des jouisseurs impénitents !
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 22 10456147_1436338829961579_3217199683983089818_n

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Message  KOTA 21/6/2014, 8:40 pm

CARNET D'UN PRISONNIER POLITIQUE EN R.D.CONGO


  • "PONA CONGO"


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EUGENE DIOMI NDONGALA: PONA KONGO
LE JUSQUAUBUTISME DE MALU-MALU, LA GOUVERNANCE PAR DEFI ET LES CONSEQUENCES JURISPRUDENTIELLES DE L’AFFAIRE GBAGBO A CPI
par FreeDiomi
 Le très controversé Abbé Apollinaire Malu-Malu, déjà gravement touché dans la sacralité de sa  prêtrise  par l’ interdiction de dire de messe en public édictée par l’Eglise Catholique Romaine, serait désormais  proche de l’excommunication : contre vents et marées, contre la volonté de tout un peuple et de la Communauté Internationale dans son ensemble, ce prélat qui semble téléporté de l’époque de l’inquisition  à nos jours, raconte, à qui le veut entendre, qu’il organisera à sa manière ses élections, sur la base de  « fonds propres » tout en considérant la CENI  comme une entité  « souveraine »…
Moi, de souverain, je reconnais seulement le peuple congolais…
La Démocratie Chrétienne, dans un memorandum adressé à l’intention des Envoyés spéciaux pour la région des Grands Lacs,  a déjà amplement démontré que  les préalables les plus élémentaires pour l’organisation dans le délai des élections locales en RDC n’existent pas.
Que vise-t-il M. Apollinaire Malu-Malu par son entêtement jusqu’au-boutiste ?
Et en ce qui concerne la disponibilité  de fonds pour l’organisation  interne – sans financement extérieur – de ces élections que les partenaires internationaux refusent de financer – avec le flou qui règne actuellement en termes de bonne gestion budgétaire des finances publiques, la provocation de Malu-Malu ne fait que reproduire le « style Kabiliste » de gouvernance par défi.
Comment comprendre qu’au moment où la moitié des enseignants de la RDC ne sont pas payés – selon une récente dénonciation de l’Unicef qui brise le faux mythe de la bancarisation – et que même les honorables députés et sénateurs ne peuvent rejoindre leurs provinces d’origine demeurant impayés, dans ce contexte de disette généralisée entretenu par un gouvernement démissionnaire depuis 8 mois, comment le tout puissant Président de la Ceni peut-il arriver à nous convaincre de la disponibilité effective des fonds nécessaires pour organiser ces élections qui concerneraient des entités administratives   dont n’existe aucune carthographie?
Il ne faut pas être un grand prophète pour comprendre le sens de la démarche : dans l’opacité la plus totale, Apollinaire fera semblant de vouloir organiser des élections techniquement impossibles pour qu’on arrive en 2015 et qu’il nous annonce des reports, des retards, jusqu’à épuiser des années pour rien et mettant les congolais face au fait accompli de prolonger le mandat de ceux qui, issus de la fraude électoral de 2011, visent à se pérenniser leur pouvoir.
J’ai eu l’occasion de lire récemment la confirmation des  accusations portées contre l’ancien Président Gbagbo, de la Côte d’Ivoire, officiellement inculpé devant la CPI il y a seulement quelques jours : je ne veux pas me placer dans la diatribe entre ceux qui soutiennent son innocence ou bien sa culpabilité mais plutôt mettre en exergue le grave précèdent jurisprudentiel que la Cour Pénale Internationale vient de poser avec son inculpation. Désormais, un président fin mandat qui cherche à s’accrocher au pouvoir, entre autre exploitant une Commission Electorale partisane gérée par une bande de  copains, verra s’attribuer la responsabilité pénale personnelle  des troubles et des morts qui suivront la contestation de son « élection ».
Cela risque de créer un grave  précèdent et une « jurisprudence» qui servira d’avertissement…
Voilà pourquoi je me réjouis de l’effort des forces progressistes de la RDC, aussi bien de la société civile que des partis politiques, des syndicats et des organisations corporatives, de se  réunir pour faire entendre leur voix.
L’impasse politique actuelle est le résultat de cette gouvernance par défi, qui constitue l’unique  modèle de gestion de référence  pour le régime actuel.
Les congolais, placés malgré-eux dans cette situation d’impasse politique, sécuritaire, électorale,  sont face à un choix crucial poue leur avenir :

  • Soit ils emboitent le chemin de la Gouvernance par Défi qui amène aux conflits, à la contestation et peut être à la guerre, soit ils choisissent le chemin d’un Dialogue National Inclusif qui balisera leur avenir vers une RDC effectivement démocratique, stable et en paix.


Prenons notre destin entre nos mains, maintenant,  car la roue de Chronos joue contre nos intérêts et le Congo a déjà perdu un temps précieux pour démarrer son développement et les reformes politiques, administratives et sécuritaires indispensables à son existence en tant qu’état respecté  et respectable dans le concert des nations.

Kinshasa, 21/06/2014
Eugène Diomi Ndongala,
Prisonnier Politique en RDC


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Message  KOTA 23/6/2014, 2:28 pm

L’EMPRISONNEMENT ARBITRAIRE DU DEPUTE NATIONAL CONGOLAIS ET OPPOSANT POLITIQUE RADICAL EUGENE DIOMI NDONGALA, SERIEUSEMENT A L’ORDRE DU JOUR A PRESENT DANS LE SOUTERRAINS ADMINISTRATIF DU SECRETARIAT GENERAL DE L’ONU A NEW YORK / INTERPRETE DU 23/06/2014
par FreeDiomi le 23 juin 2014
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Message  KOTA 23/6/2014, 7:20 pm

CONGO NOUVEAU: LE JUSQUAUBUTISME DE MALU-MALU, LA GOUVERNANCE PAR DEFI ET LES CONSEQUENCES JURISPRUDENTIELLES DE L’AFFAIRE GBAGBO A CPI
par FreeDiomi le 23 juin 2014
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