EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
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Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
REVISION DE LA CONSTITUTION, INCURIE DIPLOMATIQUE, SECURITAIRE ET ECONOMIQUE: LES CONGOLAIS DOIVENT TROUVER LE COURAGE DE DIRE « NON » POUR PERMETTRE A LA NATION CONGOLAISE DE SURVIVRE /LETTRE DE DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS
par fsddc le 12 avril 2014
par fsddc le 12 avril 2014
LETTRE N°2
REVISION DE LA CONSTITUTION, INCURIE DIPLOMATIQUE, SECURITAIRE ET ECONOMIQUE: LES CONGOLAIS DOIVENT TROUVER LE COURAGE DE DIRE « NON » POUR PERMETTRE A LA NATION CONGOLAISE DE SURVIVRE
J’ai pris habitude d’analyser l’actualité politique à partir des évènements qui, comme des images et des portraits de certaines réalités de notre pays, ont marqué mon esprit. Cette semaine, à partir de ma cellule, mon attention c’est focalisée sur trois évènements dont j’ai eu écho :
- Les mini-congres du PPRD, annoncé pour finaliser le projet scélérat de la révision constitutionnelle afin d’ adapter la Loi Fondamentale de la République Démocratique du Congo aux ambitions centralistes et anti-démocratiques de l’actuel « locataire » du Palais de la Nation qui ambitionne d’en devenir le « propriétaire » ;
- Le refoulement violent, accompagné d’exécutions extra-judiciaires, pillages et agressions de toutes sortes dont ont été victimes nos compatriotes par nos voisins « congolais » ;
- L’affaiblissement extrême de l’Etat de droit en RDC.
A ces problèmes actuels, j’ajouterai la persistance, surtout à Kinshasa, avec le « généralissime Kanyama » alias « Esprit de mort » en première ligne dans ses œuvres, de la volonté politique d’ infantiliser nos compatriotes, en limitant les libertés des congolais par des initiatives malencontreuses où se manifeste toujours le visage de l’Etat Destructeur, l’Etat qui Interdit et Censure et jamais l’Etat qui Aide ou Protège l’exercice des droits civils et politiques des congolais.
Cela trahit une conception « négative » de la force publique et de la fonction essentielle de l’Etat.
L’Etat Léviathan, contre l’Etat des citoyens.
Ouvrons les yeux, chers compatriotes, car les congolais ne sont plus des vrais « citoyens » chez-eux:
le représentants politiques sont issus d’un processus électoral vicieux qui n’a pas respecté le principe constitutionnel d’une élection démocratique par suffrage direct, libre et transparent. D’ailleurs, les décisions de ces Elus semblent systématiquement orientées contre les intérêts supérieurs du peuple, visant plutôt les intérêts des individus au pouvoir qui exploitent leur majorité mécanique et apprivoisée pour imposer leur volonté, sans aucun vrai dialogue républicain et dans un climat d’affrontement perpétuel avec une opposition politique résignée et systématiquement obligée de quitter l’hémicycle pour se faire, au moins, entendre…
Les congolais sont, depuis 15 ans, privés d’identité citoyenne clairement établie :ni carte d’identité, ni registre d’Etat civil ne peuvent être évoquée pour établir la citoyenneté des congolais, avec toutes les dérivent qui s’en suivent en termes d’usurpation d’identité et nationalité.
Après l’Angola – pour ne pas parler de l’Ouganda, le Rwanda et le Burundi – voilà le Congo d’en face se lancer dans la chasse aux congolais. La réaction des prétendues autorités politiques et diplomatiques R.D.congolais est tellement mitigée qu’elle est inaudible…
Le bilan diplomatique, sécuritaire et économique de l’exécutif Kabila est tellement négatif que les congolais s’étonnent, à chaque fois, quand ils entendent certains partenaires de la RDC évoquer des performances économiques ou sécuritaires qu’eux-mêmes n’arrivent pas à apercevoir.
Quand j’entends M.me Mary Robinson vanter le progrès dans l’Application de l’Accord Cadre, dont le volet politique interne n’a même pas un début d’exécution et celui militaire ou sécuritaire est toujours inappliqué, je me dis que peut être l’Analyste Politique et Abbé congolais Jean-Pierre Mbelu a raison quand il nous dit, avec franchise et sans détours, que la RDC est colonisée et les congolais ne sont pas libres chez eux.
Beaucoup de congolais tombent même dans l’erreur d’attribuer à Kabila deux mandats – frauduleusement acquis – alors qu’en réalité il en a consommé déjà trois : avec quel bilan ?
Pas seulement les congolais demeurent les damnés de la terre en occident, faisant l’objet d’expulsions et traitements dégradants mais, maintenant, ces traitements sont adoptés par nos voisins africains, même ceux qui nous sont le plus proches, s’appelant « congolais », comme nous.
A force de plier l’échine face à la violence d’état, aux abus et à la chosification qui nous est imposée depuis 15 ans, nous avons perdu le respect des autres pays africains. Tout le monde connait comment le Congo se fait voler ses richesses sans réagir ; tout le monde sait que les institutions politiques congolaises sont délégitimée et que notre armée n’est pas prête à nous défendre des menaces extérieures. Les services de sécurités sont plus habitués à traquer et extorquer les civils congolais, traquer les opposants pacifiques ou bien les acteurs de la société civile plutôt que les ennemis de la République. Les Prisons sont remplies par les victimes de leur haine aveugle.
En réalité, les congolais sont marginalisées chez-eux : finaliser un hôpital en construction depuis 30 ans – l’Hôpital dit du Cinquantenaire – et confier sa direction administrative et médicale à des ressortissants Indiens anglophones n’est-ce pas une manière de ridiculiser les congolais, qu’il y a 15 ans, exportaient leurs médecins jusqu’en Afrique du Sud?
Et le même phénomène s’affirme un peu partout : la citoyenneté congolaise est moribonde, notre dignité bafouée.
La Constitution qui nous régit actuellement fut le résultat d’un compromis politique majeur, celui de L’Accord Politique de Pretoria, qui établit ses fondations de principe. J’en parle car je suis un des signataires de cet Accord.
Modifier les dispositions intangibles de la Constitution en vigueur n’est-ce pas une tentative de miner les fondations de l’Accord Politique Global qui est reconnu par toutes les forces politiques réunie après la chute de Mobutu ?
Le Congo –Kinshasa aurait-il assisté à la mort de plus de 8.000.000 de ses ressortissants tout simplement pour revenir à la case de départ, avec une dictature à vie en gestation, maquillée et soutenue par les mêmes cerveaux pervertis mobutistes qui avaient entêté le Marechal à ne pas céder à la pleine démocratisation du pays ? Ils sont toujours là, toujours les mêmes, prêts à tout pour ramasser les miettes tombées de la table de leur nouveau patron.
Certes Mobutu, s’il ne nous avait pas assuré la démocratie, il nous avait assuré, au moins, jusqu’en 1996, la sécurité et le respect de nos voisins.
Maintenant, à nous, peuple congolais, il nous ne reste plus rien :
ni le respect de nos voisin, ni la sécurité et encore moins le développement économique, impossible dans un pays où la patrimonialisation des biens de l’Etat et la corruption sont le règles de base de la gestion économique du pays, des antivaleurs auxquels s’ajoute le manque absolu de sécurité juridique.
C’est comme si le Capitalisme du Désastre avait pris la place du Panafricanisme, partout en Afrique.
Sur le plan économique le pillage s’installe : la Miba a été placé en faillite, la Gecamines est émiettée et aucune entreprise publique ne fait plus de bénéfice depuis des lustres. L’électricité produite à Inga est vendue et les entrées relatives à ces ventes sont partagés entre apparatchiks au pouvoir, alors que 90% des congolais n’ont pas accès à l’électricité et le 10% restant en profite avec « délestage ».
Les « Contrats chinois » ont privé la RDC des mines les plus rentables du Katanga, avec une contrepartie inconnue à ce jour.
Tout est aliéné et, maintenant, ils veulent nous prendre aussi notre dignité : nous sommes devenus les damnés d’une Afrique pervertie et cela ne pourra que s’empirer, vu les velléités de présidence à vie qui animent les esprits de ceux qui sont en train d’anéantir l’Etat Congolais, à cause de leur vision nombriliste de la politique.
Ne permettons pas à ce régime de nous priver de l’espoir du changement qui s’accompagne à l’alternance politique ; luttons pour pouvoir laisser un héritage à nos enfants et aux générations futures.
Je suis sûr que quand le Congolais auront pris conscience qu’ils sont en train de tout perdre – leur terre, leur liberté et leur dignité – alors ils seront prêts à ressembler toutes leurs énergies pour dire : NON.
Non à l’imposture ;
Non à la chosification des congolais,
Non à toute forme de Dictature à vie.
Vérité et Justice pour le Congo,
Eugène Diomi Ndongala,
Prisonnier Politique en RDC
http://wp.me/p18AQh-2bd
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Diomi Ndongala déplore le refoulement des Congolais et la destruction de la RDC /LA TEMPETE DES TROPIQUES
Diomi Ndongala déplore le refoulement des Congolais et la destruction de la RDC
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Dans sa seconde lettre adressée aux Congolais
De sa cellule à la Prison centrale de Makala (PCM), le prisonnier politique Eugène Diomi Ndongala a écrit une seconde lettre aux Congolais sur base des analyses de l’actualité politique en République démocratique du Congo.
Son attention s’est focalisée sur trois évènements, à savoir le mini-congrès du PPRD » annoncé pour finaliser le projet scélérat de la révision constitutionnelle afin d’adapter la loi fondamentale de la RD Congo aux ambitions centralistes et anti-démocratiques » d’un individu, le refoulement violent, accompagné d’exécutions extrajudiciaires, pillages et agressions de toutes sortes dont ont été victimes les RD Congolais par leurs voisins du Congo-Brazza, et l’affaiblissement » extrême » de l’Etat de droit en RDC.
A cela, s’ajoute la persistance, poursuit cette lettre ouverte, surtout à Kinshasa, de la volonté politique d’ » infantiliser nos compatriotes, en limitant les libertés des Congolais par des initiatives malencontreuses où se manifeste toujours le visage de l’Etat destructeur, en lieu et place d’un Etat qui aide ou protège l’exercice des droits civils et politiques des Congolais.
Diomi demande aux Congolais d’ouvrir les yeux, car ils ne sont plus des vrais citoyens chez-eux: des représentants politiques issus d’un processus électoral qui n’a pas respecté le principe constitutionnel d’une élection démocratique par suffrage direct, libre et transparent. Par conséquent, les décisions de ces élus semblent systématiquement orientées contre les intérêts supérieurs du peuple, visant plutôt les intérêts des individus au pouvoir, dans un climat d’affrontement perpétuel avec une opposition politique résignée et systématiquement obligée de quitter l’hémicycle pour se faire, au moins, entendre…
Selon l’auteur de la lettre ouverte, les Congolais sont, depuis 15 ans, privés d’identité citoyenne clairement établie : pas de carte d’identité, ni de registre d’Etat civil pour établir la citoyenneté des Congolais.
Chasse aux Congolais en provenance de Brazza : réaction inaudible de Kinshasa Après l’Angola, l’Ouganda, le Rwanda et le Burundi, constate Eugène Diomi Ndongala, voilà que le Congo d’en face se lance dans la chasse aux Congolais. » La réaction des autorités politiques et diplomatiques RD congolaises est tellement mitigée qu’elle est inaudible… « , déplore-t-il.
Poursuivant que, non seulement les Congolais demeurent les damnés de la terre en occident, faisant l’objet d’expulsions et traitements dégradants mais, maintenant, ces traitements sont adoptés par leurs voisins africains, même ceux qui leur sont les plus proches.
Face à cela, note-t-il, » nous avons perdu le respect des autres pays africains. Tout le monde connait comment le Congo se fait voler ses richesses sans réagir ; tout le monde sait que les institutions politiques congolaises sont délégitimées et que notre armée n’est pas prête à nous défendre des menaces extérieures « .
En plus, modifier les dispositions intangibles de la Constitution en vigueur, » n’est-ce pas une tentative de miner les fondations de l’accord politique global reconnu par toutes les forces politiques réunies après la chute de Mobutu ? « , s’interroge-t-il.
» C’est comme si le capitalisme du désastre avait pris la place du panafricanisme partout en Afrique « , remarque Diomi. Sur le plan économique, martèle-t-il, le pillage s’installe : la Miba placée en faillite, la Gécamines émiettée et aucune entreprise publique ne fait plus de bénéfice depuis des lustres. L’électricité produite à Inga est vendue et les entrées relatives à ces ventes sont partagées entre un groupe de gens, alors que 90% des Congolais n’ont pas accès à l’électricité et les 10% restants en profitent avec des délestages.
Les Contrats chinois ont privé la RDC des mines les plus rentables du Katanga, avec une contrepartie inconnue à ce jour. Tout est aliéné. Maintenant, » ils veulent nous prendre aussi notre dignité : nous sommes devenus les damnés d’une Afrique pervertie, et cela ne pourra que s’empirer, vu les velléités de la présidence à vie qui animent les esprits de ceux qui sont en train d’anéantir l’Etat Congolais… « .
Le président de la DC se dit rassuré que les Congolais prendront conscience qu’ils sont en train de tout perdre, leur terre, leur liberté et leur dignité, raison pour laquelle ils doivent rassembler toutes leurs énergies pour dire » Non « . Non à l’imposture, non à la chosification des Congolais, non à toute forme de dictature à vie, conclut-il.
Par Stone
http://latempete.info/diomi-ndongala-deplore-le-refoulement-des-congolais-et-la-destruction-de-la-rdc/
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lire aussi:
REVISION DE LA CONSTITUTION, INCURIE DIPLOMATIQUE, SECURITAIRE ET ECONOMIQUE: LES CONGOLAIS DOIVENT TROUVER LE COURAGE DE DIRE « NON » POUR PERMETTRE A LA NATION CONGOLAISE DE SURVIVRE /LETTRE DE DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS
http://democratiechretienne.org/2014/04/12/revision-de-la-constitution-incurie-diplomatique-securitaire-et-economique-les-congolais-doivent-trouver-le-courage-de-dire-non-pour-permettre-a-la-nation-congolaise-de-survivre-lett/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
FELIX TSHISEKEDI REND VISITE AU PRISONNIER POLITIQUE EUGENE DIOMI NDONGALA CE 16/04/2014 / VIDEO
par fsddc le 16 avril 2014
par fsddc le 16 avril 2014
http://democratiechretienne.org/2014/04/16/felix-tshisekedi-rend-visite-au-prisonnier-politique-eugene-diomi-ndongala-ce-16042014-video/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
FREE DIOMI NDONGALA & TOUCHE PAS A MON 220
LOBI JEUDI 17 AVRIL 2014 TOKUTANA NA NO 10 DOWNING STREET STATION WESTMINISTER BUREAU YA PREMIER MINISTRE DAVID CAMERON
DE 14H00 A 17H00 TOYA EBELE PONA LIBERATION YA MWANA MBOKA.
Liberez Diomi Ndongala
LOBI JEUDI 17 AVRIL 2014 TOKUTANA NA NO 10 DOWNING STREET STATION WESTMINISTER BUREAU YA PREMIER MINISTRE DAVID CAMERON
DE 14H00 A 17H00 TOYA EBELE PONA LIBERATION YA MWANA MBOKA.
Liberez Diomi Ndongala
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
COMMUNIQUE DE L’UDPS SUR LA RENCONTRE ENTRE LE SNRE FELIX TSHISEKEDI AVEC LES PRISONNIERS POLITIQUES DIOMI ET KABATSHI +VIDEO
par fsddc le 17 avril 2014
http://udpsmultimedia.com/2014/04/17/le-snre-felix-tshisekedi-reconforte-diomi-ndongala-en-prison/
par fsddc le 17 avril 2014
http://udpsmultimedia.com/2014/04/17/le-snre-felix-tshisekedi-reconforte-diomi-ndongala-en-prison/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Joseph Kabila, le compte à rebours a-t-il commencé?
17 avr, 2014
Par Jean-Jacques Omanyundu Wondo
Joseph Kabila, le compte à rebours a-t-il commencé?
Par Jean-Jacques Wondo
C’est l’impression générale qui ressort des signes manifestés par le régime Kabila qui, longtemps, a vécu en pensant qu’il pouvait régner ad vitam aeternam et qu’il disposait, indéfiniment et à l’instar du régime Mobutu, de tout son temps, pour diriger la RDC. Une fois de plus, c’est mal comprendre le mécanisme d’autorégulation des régimes politiques dans un système international en constance mutation qui exige périodiquement une remise en question et des repositionnements géopolitiques en fonction des intérêts des grandes puissances du monde. Ainsi, faute d’anticiper l’avenir, celui dont madame Colette Braeckman a prédit de « surprendre positivement le monde entier et le Congo », Joseph Kabila, semble vivre ses dernières années à la tête du Congo où il fut mystérieusement propulsé contre toute attente.
Cette analyse se pose la question sur base des éléments factuels et non exhaustifs si l’on peut tout doucement, dans un futur récent, penser à conjuguer l’ère Kabila au passé?
Limite psychologique constitutionnelle
Nul n’est besoin de rappeler qu’au 9 décembre 2016 le raïs congolais arrivera en fin de mandat constitutionnel. Lorsqu’on décrypte les agitations et craintes que suscitent cette échéance, notamment dans les guerres des clans qui gravitent autour de Kabila pou sa succession consensuelle ou forcée mais aussi dans les prises de position de l’opposition, de la société civile et d’une majorité de l’opinion publique congolaise, l’on voit mal comment une prolongation du mandat de Kabila, au-delà de 2016, permettrait de créer un climat de stabilité politique alors qu’il peine déjà à diriger le pays à la suite des conséquences d’une élection frauduleuse qui lui a ôté l’essentiel de sa légitimité politique nationale. Des élections de 2011 qui lui ont conféré un mandat de trop.
Échec de la réforme du secteur de sécurité et ses conséquences diplomatiques
Si on doit à Kabila la réunification du Congo morcelé en 2003, il n’est malheureusement pas parvenu à tenir sa promesse, énoncée depuis son arrivée au pouvoir en 2001 et attendue par l’ensemble de la communauté internationale, de restaurer l’autorité de l’Etat et d’assurer la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire congolais. Une condition sine qua none de la stabilisation de l’ensemble de la sous-région des Grands Lacs dont l’épicentre se trouve en RDC. Et la patience a ses limites d’autant que l’on dit souvent si l’on est pas la solution à une crise dans laquelle on est impliqué, on en devient alors le vrai problème. Dans un contexte politique international où 2013 était favorable à la RDC qui aurait pu tirer positivement profit de la mise en application effective de l’accord-cadre d’Addis-Abeba et des recommandations de la résolution 2098, le régime de Kabila a préféré trainer les pieds.
Entretemps, d’autres crises sont passées dans la région (Centrafrique et Sud Soudan) et ont incité la communauté internationale à revoir sa stratégie pour le Congo et la région, en ré-priorisant son agenda régional. C’est ainsi que, par exemple, suite à la crise au Soudan du Sud le Conseil de sécurité de l’ONU a autorisé l’envoi de 5.500 soldats et 423 policiers supplémentaires pour renforcer les 7.000 Casques bleus et 700 policiers de la MINUSS (Mission de l’ONU au Soudan du Sud) déjà présents. Pour ce faire, le Conseil de sécurité a décidé que les renforts pour la MINUSS seront prélevés du transfert de contingents d’autres missions, en particulier de la MONUSCO, de la MINUAD (Darfour), de la FISNUA, de l’ONUCI (Côte d’Ivoire) et de la MINUL (Libéria). Or une diminution de la capacité opérationnelle de la MONUSCO s’accompagnerait, avec la gouvernance sécuritaire déficitaire de Kabila, d’une recrudescence de la violence. En cela, dans certains milieux diplomatiques très influents pour les questions du Congo et de sa sous-région, la question de l’après-Kabila est de plus en plus évoquée ouvertement car agacés et fatigués de dépenser depuis plus de 13 ans leurs énergies à maintenir en vie un régime métastasé sur tous les plans. Un signe que les temps commencent à changer et dans la plupart des chancelleries, l’on se focalise davantage sur l’après Kabila, c’est-à-dire l’échéance 2016 que s’activer à maintenir à vie un régime dans un état clinique de coma politique. Kabila étant devenu « diplomatievore » et émousse l’énergie de la communauté internationale qui a d’autres chats à fouetter ailleurs, dans d’autres points chauds de la planète.
Lâché par ses partenaires économiques internationaux traditionnels
Si en 2007 ce qu’on l’on qualifie de « Contrat chinois » a été le deal du siècle qui a servi à Kabila de bouée d’oxygène pour financer le programme gouvernemental de son premier mandat, l’on croit savoir que cette pierre angulaire qui devrait également supporter la « révolution de la modernité » est devenue une pierre d’achoppement. On signale queExim Bank, la banque chinoise qui finance les travaux de reconstruction des infrastructures réalisés par les entreprises chinoises en RDC depuis le lancement en 2007 du programme du gouvernement dans un partenariat « win-win » appelé « Cinq Chantiers » a résilié ses financements depuis 2013 pour cause de risques politiques encourus par ces investissements et d’abus de confiance de la part des autorités congolaises, non respectueuses des engagements contactés.
En effet, douze mois après l’approbation du projet de coopération par le gouvernement chinois, la RDC s’était engagée à adopter une loi devant sécuriser le régime fiscal, douanier et de change applicable à ce projet de coopération en raison de sa spécificité. Cette loi, mentionnée dans L’article 15 de ce contrat, était une exigence des Chinois pour se protéger contre toute appropriation ou nationalisation de leurs entreprises dans le futur ou encore l’expropriation directe ou indirecte de la Sicomines, joint-venture minière née de ce partenariat, et son patrimoine. Il semble que c’est à cause du retard pris pour l’adoption de cette loi au Parlement que les Chinois n’ont pas décaissé de l’argent en 2013 pour l’exécution des projets d’infrastructures, notamment la construction de routes et d’hôpitaux. Initialement conclus pour 9 milliards de dollars américains, ces contrats avaient été revus à 6,2 milliards suite aux pressions du FMI et de la Banque mondiale qui prétendaient que ces contrats allaient alourdir la dette extérieure de la RDC, ce que la Chine avait réfuté pour ces contrats « gagnant-gagnant » et proche de la troque.
Réagissant à ces bruits de couloirs, le Premier ministre, Matata Ponyo avait reconnu sur Radio Okapi, sans l’affirmer, un problème dans le partenariat sino-congolais, évoquant une «question qui nécessite un examen en profondeur». Lire aussi http://desc-wondo.org/divorce-entre-exim-bank-et-la-rdc-lexpert-juriste-didier-bazola-contextualise-les-faits/ ethttp://desc-wondo.org/divorce-entre-exim-bank-et-la-rdc-le-geologue-domy-sambwa-complete-m-didier-bazola/
Comme un malheur ne vient jamais seul, en même temps, le Congo ne bénéficie plus depuis plusieurs mois des facilités de crédit lui accordées par le Fonds monétaire international (FMI). Faute d’avoir obtenu suffisamment d’informations sur une cession de parts dans une entreprise minière appartenant au portefeuille de l’Etat congolais, le FMI a suspendu, le 30 novembre 2012, son programme triennal de « facilité de crédit » de173,2 millions d’euros restants de l’accord sur un total de 408,75 millions d’euros pour cause de manque de transparence des industries extractives qui pillent le coffre-fort géologique et le poumon économique du Congo avec la complicité de ses dirigeants depuis des décennies. Une situation qui amena la très éclectique revue diplomatique, Le Monde – Hors série – Le Bilan du monde : Economie & Environnement, dans son édition annuelle de mars 2013 de titrer son article sur la RDC en se posant cette question existentielle prémonitoire : “Et si la survie du régime de Joseph Kabila ne dépendait pas tant de la guerre avec les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, mais se jouait plutôt au siège d’une multinationale basée dans les paradis fiscal des îles vierges ?”
Dans un contexte mondial de néolibéralisme de l’État prédateur (James Galbraith) qui a créé une gouvernance mondiale où les organisations internationales dictent l’agenda mondial au profit des États militairement et économiquement puissants, via notamment leurs outils institutionnels que sont la BM, FMI, OMC, G8, G20, OTAN, UE… (Fweley D., Gouvernance Action Publique et démocratie participative, 2011), cette suspension des facilités financières à la RDC revêt davantage plus une portée politique qu’économique, car comme déclarait le Premier ministre Matata, la RDC peut se passer temporairement de l’aide du FMI. Mais cette symbolique signifie qu’un désinvestissement du FMI ou de la BM, comme cela s’est passé sous Mobutu durant les années 1990, s’accompagne très souvent d’une cessation de soutien politique et diplomatique au régime. C’est la grande explication qu’il faille lire derrière cette sanction du FMI qui agit plutôt comme un outil politique de répression (économique) que d’aide au développement. Ce qui est en plus marquant dans cette rupture de confiance des partenaires traditionnels du régime, c’est que depuis quelque temps, on assiste à un alignement stratégique des États-unienne et de la Chine sur le dossier RDC.
Rappelons en outre que le 9 février 2012, le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick avait annoncé que son institution n’allait plus contribuer au budget général de la RDC par manque de contre-pouvoir dans ce pays. Au cours d’une conférence de presse à Pittsburgh (États-Unis), il a estimé que « les contrôles démocratiques lui semblent insuffisants en République Démocratique du Congo, raison pour laquelle, il faut stopper d’alimenter son budget », tiut en qualifiant la RDC de « zone grise » au même titre que l’Afghanistan et l’Haïti. De plus, dans un démenti peu convaincant du désengagement de la BM du grand projet de barrage hydroélectrique Inga III en RD Congo, David Theis, le porte-parole de la BM a déclaré le 5 février à l’AFP que le conseil d’administration de la Banque a reporté sine die sa réunion prévue le 11 février qui devait valider un prêt de 73 millions de dollars US en faveur de ce projet situé sur le fleuve Congo. «Nous avons reporté la présentation, devant notre conseil, du projet d’assistance technique lié à la conception du projet mais il n’a pas été annulé…Notre engagement envers le projet Inga III reste inchangé », a-t-il-déclaré, sans préciser davantage les motifs de cette décision. Une déclaration qui sonne comme un refrain du déjà entendu sous la 2ème République de Mobutu.
Kabila et ses alliés régionaux sont isolés par les Etats-Unis et la Chine
D’abord le choix de la Tanzanie comme seul pays régional (CIRGL) visité par Obama reste un signe annonciateur d’un glissement du centre de gravité régional de l’axe Kampala-Kigali vers Dar-es-Salam. Cela augure sans doute une nouvelle ère dans le leadership géopolitique régional autrefois assuré par l’axe Kampala-Kigali avec Museveni et Kagame, mis actuellement au banc des accusés pour leurs rôles nocifs dans l’entretien de l’instabilité dans la sous-région et leur incapacité d’y insuffler un modèle développemental dynamique à l’instar des pays de l’Asie du Sud-Est. Le Président Barack Obama a justifié sa tournée africaine, notamment sa présence à Dar-es-Salam, en ces termes : « Je l’ai dit à travers l’Afrique, nous envisageons un nouveau modèle qui ne soit plus seulement basé sur l’aide et l’assistance mais sur le commerce et le partenariat… Le but ultime est que les Africains construisent l’Afrique, pour les Africains. Et notre travail est d’être un partenaire dans ce processus, et la Tanzanie a été un de nos meilleurs partenaires ». Des objectifs que ni Museveni ni Kagame, encore moins leur allié Kabila peinent à réaliser depuis qu’ils à la tête du pouvoir dans leurs pays respectifs. http://desc-wondo.org/kikwete-le-joker-des-grands-lacs-la-tanzanie-au-centre-de-gravite-geopolitique-de-la-region-des-grands-lacs-jean-jacques-wondo/ Des présidents dont les modes de gouvernance posent plus de problèmes à la communauté internationale en mettant à mal et en évidence leurs agendas cachés que ne facilitent la résolution des crises ou dissimulent leurs projets géostratégiques dans la région. Et quand une équipe qui perd et continue de perdre des points après lui avoir octroyé une seconde chance, on la change. Mobutu, Kadhafi, Idi Amin ou plus récemment Bozizé l’ont appris à leurs dépens.
La non visite en RDC du président chinois, Xi Jinping, en tournée africaine, alors qu’il a séjourné en Tanzanie et tout à côté à Brazzaville, capitale géographiquement la plus rapprochée de Kinshasa met en lumière la problématique de la mise à l’écart de Kabila et ses alliées rwandais et ougandais par la diplomatie chinoise. Pourtant, la RDC a conclu avec la Chine le volume le plus important d’investissements en Afrique, particulièrement dans le secteur minier. Un camouflet pour Kinshasa qui se voit privé d’un soutien diplomatique à valeur psychologique de taille sur le plan international alors que la RDC occupe, stratégiquement et économiquement, « une position privilégiée dans les relations dites « Sinafrique ».
Un signe avant-coureur qui traduit la frustration de la diplomatie chinoise qui a horreur de l’improvisation, des mauvaises surprises et du non-respect des engagements ou de la parole donnée de ses partenaires bilatéraux.
Russ Feingold sur les traces de Bill Richardson : la même dialectique diplomatique fatale !
M. Russ Feingold, l’envoyé spécial de Barack Obama pour la région des Grands Lacs et la République démocratique du Congo, a récemment rappelé le soutien des États-Unis à l’Accord-Cadre signé le 24 février 2013 à Addis-Abeba par les pays de la région et à la Déclaration de Nairobi. Parlant du processus électoral en RDC, M. Feingold a affirmé que les États-Unis ont exprimé leur enthousiasme concernant l’organisation des élections. « Nous croyons que cela va susciter l’espoir pour les Congolais de voir cette fois-ci des élections libres et démocratiques se tenir au pays« . Quant au point relatif à une éventuelle modification de la constitution en vue de permettre au président Kabila de briguer un troisième mandat, le sénateur américain a déclaré avec force que les États-Unis ont toujours soutenu le respect de la constitution tel qu’elle est en RDC. « La constitution qui est la loi fondamentale du pays se portera encore mieux si elle est respectées par tous. Les États-Unis ont toujours encouragé les dirigeants africains à respecter leur mandat constitutionnel. Cela fait partie de la culture démocratique » prônée par l’administration américaine.
Ce qui est révélateur dans cette sortie médiatique non feutrée de M. Feingold est qu’en l’espace de deux semaines, l’envoyé spécial de la Maison-Blanche, a répété au moins à trois reprises ses propos susmentionnés. Il l’a déclaré d’abord à Washington avant de se rendre au sommet de la CIRGL. Il a répété la position de la Maison blanche à Luanda, en Angola. Il l’a enfin martelé lors de son passage à Kinshasa, au retour du Sommet de Luanda et d’une rencontre avec le président angolais, Edourado Dos Santos. Sans faux fuyants, Feingold a signifié à Aubin Minaku, le président de l’assemblée nationale la position intransigeante du président américain dont il est l’envoyé spécial. Il l’a enfin réitéré ses propos publiquement au cours d’une conférence de presse tenue à la résidence de l’ambassadeur des États-Unis, Swan Jim. Il a encore martelé cette position lors d’une interview accordée le 24 mars à la RFI : « Nous appellerons instamment la RDC et ses voisins à respecter leurs Constitutions et cela inclut les dispositions sur la limitation du nombre de mandats… Le président Obama a dit que ce dont l’Afrique avait besoin, ce n’était pas d’hommes forts, mais, d’institutions fortes. Je l’ai dit publiquement que dans la plus part de ces capitales, ce n’est pas une bonne pratique de modifier la constitution simplement pour le bénéfice de celui ou de ceux qui sont au pouvoir… Nous verrons comment y répondre si cette situation se présentait. Mais, ce que j’espère, c’est que chacun de ces dirigeants va voir à quel point c’est important que leurs constitutions soient respectées. C’est ce qui va aussi conditionner la manière dont sera perçu leur héritage politique en tant que dirigeants de leurs pays respectifs. »
Il s’agit là des propos qui, dans un langage diplomatique non feutré, aux frontières des pratiques diplomatiques traditionnelles (principe de non ingérence et devoir de réserve), signifient que les temps des tripatouillages constitutionnels et électoraux sont révolus ; gare aux présumés tricheurs. Une position de fermeté qui rejoint les déclarations antérieures de l’émissaire d’Obama qui avait signifié aux autorités congolaises qu’aucun report électoral ne sera toléré pour l’échéance 2016. L’état d’esprit du président américain, par la voie de son envoyé spécial, se fait davantage transparaître lorsqu’au cours de la même conférence de presse, il n’est pas allé du dos de la cuillère en critiquant ouvertement et publiquement, sans devoir de réserve diplomatique, les élections générales du 28 novembre 2011. Pour M. Feingold, l’ancien président de la sous-commission Afrique du Sénat américain, « les élections de 2011 étaient viciées et ne répondaient pas aux normes de transparence et d’équité« . Une façon de reconnaître publiquement que Joseph Kabila, mal ou pas élu, est illégitime et d’exiger des élections crédibles et transparentes pour les prochaines échéances.
Il faut remonter deux décennies plus tôt pour comprendre la portée et la sémantique diplomatiques de ces mises en gardes à répétition ressemblant à celles adressées à Mobutu par l’administration Clinton, par son envoyé spécial interpose, Bill Richardson. Pour mieux saisir la teneur de ces avertissements, Il est intéressant ici de comprendre le poids et l’importance politiques qu’un président américain accorde à son envoyé spécial dont la fonction, en termes de préséance, dépasse celle d’un simple ambassadeur par le simple fait qu’il parle au nom du président des États-Unis, la plus grande puissance mondiale. L‘envoyé spécial du président américain traite directement avec le président (et non avec le secrétaire d’État américain, John Kerry). Un président dont la Constitution du pays, confère pratiquement les pleins pouvoirs exécutifs (diplomatiques et militaires) à lui seul. Et lorsque M. Feingold parle d’un régime confronté à un problème de légitimité et de légalité, cela laisse entrevoir que les États-Unis pourraient fermer leurs yeux s’il arrivait qu’un tel régime soit renversé par les armes ou sur base de l’article 64 de la constitution congolaise compte tenu de son illégitimité et de son anti-constitutionnalité. C’est ce qu’ils firent exactement en 1996-1997 lorsque Washington a soutenu le renversement de Mobutu par es armes. A bon entendeur…
Une source de l’entourage présidentiel rapporte à DESC que ces déclarations ont créé une panique et ont fortement tempéré le jusqu’au boutisme de certains baroudeurs du sérail présidentiel.
Désavoué par sa propre majorité et dépouillé de sa base ethno-régionale
Les 600 résolutions issues des concertations nationales qu’il s’est taillées sur mesure en convoquant une majorité stalinienne des partisans du camp présidentiel, se présentent comme une couche supplémentaire de lasagne qui s’ajoute aux nombreux réquisitoires contre la gouvernance autocratique, kleptocratique et ethno-régionaliste du régime Kabila. A cela, il faut ajouter les guerres des clans qui amènent certains proches de Kabila à ne plus afficher publiquement leur loyauté au chef. Depuis, le président est pratiquement devenu un homme seul, invisible et renfermé sur lui-même, incapable d’assurer la cohésion interne de ses ouailles infidèles. Kabila est de plus en plus préoccupé, de manière paranoïaque, par sa sécurité et sa survie politique que par la gestion effective de l’Etat dont il veut paradoxalement être président au-delà de 2016, nous lâche un de ses proches collaborateurs. Combien devra-t-il débourser pour ramener la discipline dans ses rangs lorsqu’en 2011, il a dû débourser 20.000 $ USD pour corrompre individuellement la majorité des parlementaires (du pouvoir comme de l’opposition alimentaire) à fermer les yeux en faveur d’une modification de la Constitution qui a débouché au chaos électoral dont il paie aujourd’hui les frais ?
Après s’être fait tourner le dos par les deux Kivu où sa politique sécuritaire est très contestée, ce qui était prévisible au vu de sa connivence avec Kigali et Kampala, Kabila est en passe de perdre sa plus importante base ethno-régionale et électorale, le Katanga. Le général John Numbi, ce Mulubakat autrefois protégé et bras armé de Kabila, est désormais en disgrâce et en sédition en instrumentalisant les bakata-Katanga qui se sont permis récemment d’incendier les fermes présidentielles. Signe que le Katanga a ses propres chefs qui échappent à Kinshasa. C’est un indice qui montre que tout le Nord-Katanga, autrefois choyé par le raïs du temps du Mazarin Katumba Mwanke, qui se rebelle contre leur « Mutoto » (fils) car non content de la redistribution des postes opérés depuis 2012 en voyant la primature, les poste de conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité, de commissaire général de la PNC leur échapper au profit des personnalités proches (par ascendance, alliance ou naissance) de l’ethnie Tutsi soutenu par Kagame depuis Kigali.
A cela, il faut rappeler que le Sud du Katanga, plus riche que le nord des Balubakat, n’a jamais accepté de servir de vache à lait du régime Kabila sans bénéficier des dividendes politiques et financiers à hauteur de ses richesses et est en opposition depuis belle lurette dans une guerre intra-provinciale entre les Lunda et les Bemba d’un côté et les Balubakat de l’autre. Il n’est pas exclus que dans une guerre déclarée contre non katangais, le Sud et le Nord Katanga unissent leurs efforts dans un sursaut nationaliste fédéraliste provincial et dans une alliance stratégique contre-nature pour faire face aux menaces extérieures venues des tutsi et du Maniema. Rien n’est exclus d’avance car en RDC, on a vu des alliances et des mésalliances, fussent-elles antinomiques, se tisser au gré des intérêts du moment. Désormais entre Kabila et le Katanga, c’est je t’aime moi non plus. Les Katangais ont vu les Tutsi vivant au Congo leur ravir les postes mielleux qu’ils convoitent.
Avec des éléments ci-haut décrits, Kabila ne pourra plus compter que sur le Maniema. Une province géopolitiquement moins stratégique (enclavée, faible démographiquement et avec un apport économique marginal). Mais là aussi, rien n’est gagné d’avance car il y règne une guerre intra-provinciale entre le clan des Bangu-Bangu autour de Matata Ponyo, proche de Mama Sifa Mahanya et celui des Kusu rangés derrière Pierre Lumbi Okongo (‘le spécial’ en matière de sécurité) et le général Olenga, (le chef de l’armée de terre).
Radicalisation du discours politique et traque des opposants et potentiels concurrents
Trois scenarii possibles des réactions de Kabila face à sa chute imminenteC’est un des signes prémonitoires de fin des régimes autocratiques. Lesquels régimes, face à la panique d’un effondrement inéluctable en vue et dans un réflexe désespéré d’instinct de survie, pratiquent la politique de la terre brulée d’instrumentalisation d’un appareil judiciaire caporalisé pour neutraliser ses plus farouches opposants, à l’instar de Kagame dont Kabila imite les pratiques. C’est ce qu’on peut constater par les acharnements judiciaires sur le député Diomi Ndongala et depuis peu sur Vital Kamerhe qui a eu droit à une sortie médiatique pathétique et puérile du ministre des médias, Lambert Mende, tout en faisant en même temps l’objet de procès éhontés visant à neutraliser politiquement. C’est de bonne guerre dans les démocraties bananières. Par ailleurs, alors que le régime se targuait de bénéficier de l’appui de la communauté internationale pour compenser le déficit de légitimité dont il souffre en RDC, ces derniers temps, la rhétorique a changé : « Nous ne travaillons pas pour exécuter les ordres de la communauté internationale », martèlent Kabila et son porte-voix Mende, chaque fois cette même communauté internationale qui a légitimé Kabila en 2011 presse le régime à se conformer à l’accord-cadre. La dernière en date concerne les propos tenus par Kabila à Kingakati le 20 mars où il a utilisé un style déjà entendu sous Mobutu durant les années 1990.
- Soit Kabila s’enferme davantage en usant la même logique que Mobutu qu’il clone depuis qu’il s’est fait entouré des mobutistes qui n’ont jamais tiré les leçons du passé. Et c’est par la voie armée ou d’un coup d’état militaire qu’il sera chassé du pouvoir. Et lorsque Feingold déclare dans un langage diplomatique crû que le régime congolais est illégal et illégitime, cela signifie que les Etats-Unis ne condamneraient pas une alternance au pouvoir par des voies non démocratiques par application de l’article 64 de la Constitution congolaise. Ils pourraient même être prêts à la soutenir comme ils le firent en 1996-1997 en armant l’AFDL
- Soit Kabila accepte d’ouvrir largement le jeu politique dans le sens de l’accord-cadre et de la résolution 2098 dont on ne cesse de lui rappeler ces derniers temps, (Robinson, Kobler, Feingold…) leur mise en œuvre effective dans leur intégralité. L’Accord-cadre d’Addis-Abeba et la résolution 2098 enjoignent au gouvernement congolais d’organiser un dialogue inclusif en vue de trouver une solution durable à la crise congolaise et de promouvoir les objectifs de réconciliation nationale, de tolérance, et de démocratisation ». Il s’agit d’un désaveu de Kabila par la communauté internationale des concertations nationales organisées par Kabila, pour laquelle les efforts que le régime congolais pense avoir consentis sur cette voie sont loin de rencontrer les engagements pris à Addis-Abeba et les prescrits de la résolution 2098. Or, en voulant s’y conformer, le régime se confectionnera le goulot de son propre étranglement par le fait qu’une large ouverture politique sous forme d’une transition politique, avec un véritable gouvernement d’union nationale représentatif de tous les courants politiques et sociétaux de la RDC, le dépouillerait des marges de manœuvre politiques et de l’essentiel de ses pouvoirs présidentiels qui ne tiennent plus que par le recours à la répression et aux intimidations politico-judiciaires pour se maintenir.
- Soit Kabila fait une fausse ouverture en s’alignant derrière la voie de ses concertations et en s’ouvrant à quelques « opposants du ventre creux » qui ne représentent que leur propre famille biologique et eux-mêmes, juste pour gagner du temps. Une stratégie qui ne changera pas foncièrement les choses sur le terrain politique car elle accentuera davantage la crise de légitimité tout en mécontentant des partisans de la majorité présidentielle qui se feront débarquer de la barque financière du Gouvernement.
4. Soit Kabila maintient une ligne dure en perpétrant un coup de force constitutionnel pour se maintenir au pouvoir, notamment en avançant les élections en 2015. Dans ce cas, souffrant déjà d’une grave légitimité qui plombe son action politique de son dernier mandat constitutionnel, il risque de rendre le pays ingouvernable. Non seulement cette option n’est ni acceptée par l’opposition et la majorité de la population, mais aussi plusieurs cadres de sa majorité, qui attendent dans les coulisses leur heure, ont manifesté ouvertement leur opposition à une éventuelle prolongation du mandat présidentiel au-delà de 2016. Ils sont prêts à se rallier aux autres contestataires de Kabila pour élargir le front anti-Kabila. Là où la messe de Kingakati-Buene devrait cimenter la cohésion autour du chef, c’est davantage aux règlements de comptes et aux contradictions d’un régime essoufflé auquel on a insisté.
Ainsi, la majorité présidentielle sort de Kingakati-Buene plus divisée qu’unie et certains se sentent même trahis. Pour le journaliste du quotidien Le Phare Kambale Mutogherwa: « la réunion de la Majorité présidentielle tenue à Kingakati a été à la limite une véritable pétaudière au point de ne pas être en mesure de réunir l’unanimité autour des options levées à la sauvette par les participants ! » Il n’est pas exclu, selon certaines indiscrétions parvenues au DESC, que cet échec de cohésion interne pousse certains téméraires du régime à privilégier l’option d’une révolution de palais. Ce ne sont pas de baroudeurs qui manquent dans la MP.
Une chute inéluctable prévisible, précipitée par la fraude électorale de 2011 ?
Les irrégularités et la falsification électorales de 2011 ont été le point de non retour de la chute annoncée du régime Kabila. A quelque chose malheur est bon et cette citation semble se confirmer pour le cas du Congo. Depuis le chaos électoral de 2011, un équilibre – politique et sécuritaire - instable sur fond de crises de légitimité et de régime[1] s’est confortablement installé en RDC et a développé une incertitude permanente quant à l’avenir proche (2016) du pays. En effet, les élections de 2011 marquent le début d’une sorte de guerre civile (politique et non armée) entre le régime et la population, la société civile, l’église catholique, une frange de l’opposition politique et la diaspora congolaises qui n’ont jamais accepté le hold up électoral opéré par le régime et qui se battent pour un changement effectif en RDC.
Jour après jour, on constate que le régime Kabila s’essouffle, panique et personne ne sait que faire dans son entourage. Chaque pas supplémentaire que fait le régime (concertations nationales, massacres du 30 décembre 2013, assassinat du colonel Ndala, faux procès judiciaires et arrestations des opposants alors que Kabila se fait l’avocat du M23 responsable d’horribles tueries à l’est de la RDC…) est un pas en direction de sa chute. Les élections de 2011 n’ont pas mécontenté que l’opposition, elles ont également fissuré la fragile cohésion au sein de la MP, tant des règlements des comptes entre, par exemple le PPRD et le MSR de Lumbi Okongo (qui aurait eu plus de députés que le PPRD de Boshab sans le tripatouillage opérés par Mulunda, sur ordres de Katumba Mwanke, Boshan et Lumuna). Le Palu non plus n’est plus satisfait de sa position actuelle au sein de la MP.
A mesure que 2016 s’approche, avec des prétendants et dauphins du régime qui ne cachent plus leurs intentions (Moïse Katumbi, Jean-Claude Mulongo, John Numbi et d’autres qui s’annonceront d’ici peu) et face à la pression tous azimuts contre la prolongation du mandat de Kabila après 2016, la majorité présidentielle se rend compte qu’elle va devoir sacrifier Kabila. D’ailleurs, depuis peu, plusieurs cadres de la MP et hauts officiers du régime, prêts à lâcher Kabila, ont multiplié des contacts discrets avec les décideurs occidentaux pour s’assurer de leur part un maintien et un soutien dans le sérail du futur pouvoir une fois qu’ils abandonnent leur maître devenu encombrant.
Ainsi, à l’instar de Mobutu qui a vu plusieurs officiers le trahir lors de la guerre de l’AFDL, l’on croit assister à un début de sauve qui peut dans les rangs du régime et aux premiers actes de déloyauté de la part de certains cadres civils ou sécuritaires du régime.
Pour ceux qui ont l’habitude de suivre nos interventions publiques, nous ne cessons de rappeler en prédisant que 2011 est, à un ou deux ans près, pour Kabila ce que fut l’année 1990 pour Mobutu. A chacun de faire ses propres calculs pour estimer quand le fruit mûr (régime) Kabila va tomber. La question qui préoccupe les analystes est d’estimer le temps qui reste encore à Kabila pour s’accrocher désespérément au pouvoir d’ici à 2016 ? Ainsi sonne le glas, Kabila, le compte à rebours a commencé ?
Jean-Jacques Wondo / Exclusivité DESC
[1] En sociologie politique (ou science politique), une crise politique est un moment important, grave et parfois décisif dans la vie d’un Etat ou d’une institution. Elle reflète l’inadéquation apparente entre le fonctionnement d’un Etat, l’organisation d’une institution politique ou publique et la réalité sociopolitique sur le terrain. Exemple : Une crise (ante et post)-électorale lors du renouvellement des animateurs des institutions de la République, qui peut naître de la période préélectorale jusqu’à la mise en place effective des institutions susmentionnées, voire au-delà comme c’est le cas actuellement en RDC. Une crise politique peut provoquer des manifestations de contestation, des grèves, des mouvements sociaux, des émeutes (Congo-Belge: Jan 1959 ; Zaïre : Pillages 1991, 1993), des rébellions (RDC : 1960-1964 1977, 1978, 1984, 1996-1997, 1998-2004, depuis 2007. . .) voire une révolte populaire (Mars 2008 : Bundu dia Kongo ; Enyele 2010), des mouvements de débordement ou carrément une révolution (Printemps arabe en Tunisie et en Egypte) ou encore un coup d’Etat en RDC : Sept. 1960, Nov. 1965, Jan. 2001 ; Niger : Le coup d’Etat du 18 février 2010 mené par le commandant Salou Djibo qui a renversé leprésident Mamadou Tandja à la suite d’une crise institutionnelle de 9 mois qui a vu la dissolution de l’Assemblée nationale, un référendum pour une modification de la Constitution, une annulation du référendum par la Cour constitutionnelle, et enfin une dissolution de la Cour constitutionnelle par le président déchu qui voulait briguer un troisième mandat non constitutionnel ). On distingue la bcrise institutionnelle pouvant déboucher sur une nouvelle forme de régime politique comme cela fut le cas à partir de 1990, à la suite de la Conférence Nationale Souveraine qui consacra le multipartisme et a conduit à la modification de la Constitution de la IIème République, de la la crise de régime pouvant provoquer un effondrement d’un régime avec une alternance dans la direction du pays à l’instar celle qui est actuellement en cours dans les pays du « Printemps arabe ». (in Les Armées au Congo-Kinshasa…, JJ Wondo, 2013)
http://desc-wondo.org/prospective-joseph-kabila-le-compte-a-rebours-a-t-il-commence-jj-wondo/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
LA CROISADE DE LIBERATION DU PRISONNIER POLITIQUE DIOMI NDONGALA CONTINUE: REPORTAGE DU 17/04/2014 DEVANT LE BUREAU DU PREMIER MINISTRE BRITANNIQUE
par fsddc le 18 avril 2014
LIBEREZ DIOMI NDONGALA JEUDI 17 AVRIL 201 A LONDRES TOKO TELEMA PARTOUT PONA LIBERATION YA MWANA MBOKA.
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SIT IN DE JEUDI 17 APRIL 2014 DEVANT N° 10
DOWNING STREET BUREAU DU PREMIER MINISTRE
DAVID CAMERON A LONDRES . TOSANGISA LIBERATION YA MWANA MBOKA DIOMI NDONGALA.
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Archive
lire aussi: SIT-IN DU 28/03/2014 DEVANT LE N°10 DE DOWNING STREET A LONDRES:LIBEREZ LE PRISONNIER POLITIQUE DIOMI NDONGALA – NO A UN 3° MANDAT POUR KABILA /REPORTAGE+VIDEO
http://wp.me/p18AQh-2bK
par fsddc le 18 avril 2014
LIBEREZ DIOMI NDONGALA JEUDI 17 AVRIL 201 A LONDRES TOKO TELEMA PARTOUT PONA LIBERATION YA MWANA MBOKA.
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SIT IN DE JEUDI 17 APRIL 2014 DEVANT N° 10
DOWNING STREET BUREAU DU PREMIER MINISTRE
DAVID CAMERON A LONDRES . TOSANGISA LIBERATION YA MWANA MBOKA DIOMI NDONGALA.
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KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Il faut libérer Eugène Diomi Ndongala ! /CONGOINDEPENDANT
par fsddc le 18 avril 2014
Il faut libérer Eugène Diomi Ndongala !
Bamba-di-Lelo
Une fois au complet, tous les leaders politiques congolais ont fait taire les intérêts partisans et tribaux pour ne viser qu’une seule chose : conduire le Congo à la souveraineté internationale, en faire un pays de liberté et de démocratie, un Congo uni et prospère au cœur de l’Afrique.
Ces vaillants pères de l’indépendance ont rêvé d’un Congo vraiment libre, se développant dans un système politique démocratique. Après ce que l’indépendance nous a donné, soit une loi fondamentale, vient la première législature, avec ses nombreuses rébellions. En dépit de tout cela, une première constitution fut rédigée et adoptée en 1964. Mais le coup d’Etat de Joseph-Désiré Mobutu a brisé l’élan de départ pour un pays vraiment démocratique ! Et c’est depuis ce temps que notre pays va clopin-clopan, au gré des présidents, passionnés de pouvoir totalitaire et sanguinaire. Un expert européen, parmi tant d’autres observateurs extérieurs qui viennent au chevet de notre pays, à pu déclarer que l’actuel président Joseph Kabila aurait tué plus d’hommes en 10 ans que n’en a tué, en 30 ans, Joseph – Désiré Mobutu !
Face à cette triste réalité, au lieu de rester passif, et d’oublier si vite, comme c’est le cas devant l’assassinat, il y a à peine quelques mois, du colonel Mamadou Ndala, de Floribert Chebeya, de Fidèle Bazana, d’Armand Tungulu, et de tant d’autres compatriotes, agir et de tout faire pour libérer Eugène Diomi Ndongala, digne fils du pays, qui porte en lui la flamme patriotique, et qui veut faire émerger le Congo des cendres de la dictature sanguinaire et impitoyable de Joseph Kabilaoublions pas que ce Joseph Kabila rêve de museler pour longtemps, tous les Congolais et de mettre au pas toutes les institutions de la République.
Maintenant que Diomi vient d’être condamné, pour une cause qu’il nie à tout instant, soit l’infraction de viol sur mineures, plusieurs de ses collègues députés l’ont trahi, au lieu de le défendre, parce qu’ils ont choisi le camp du mal, sans doute par peur ou pour satisfaire leur propre intérêt. Devant un tel comportement, au lieu que nous déplorions demain la mort programmé de notre compatriote Diomi Ndongala, il appartient au peuple, aux partis politiques de l’opposition pragmatique, dans une moindre mesure aux partis politiques de l’opposition idéologique, et à la diaspora du monde entier, de se lever comme un seul homme et de dire « non » à Joseph Kabila. Dire non à la dictature qui conduit le Congo, notre pays à la faillite économique, politique et culturelle !
Congolais, jetons un coup d’œil en Ukraine, en Egypte et chez d’autres, près de nous, en Afrique du Nord, qui ont fait reculer des dictatures !
Bref, la condamnation, dans une parodie de procès, de notre concitoyen Diomi Ndongala, prouve qu’il y a une mort organisée contre les Congolais et à travers eux toutes les forces de résistance sont systématiquement liquidées. Eugène Diomi Ndongala en lui ce qui est fait aux populations congolaises dépourvues de moyens de défense, et pour la plupart des personnes constituant les populations silencieuses. Ces populations sont tuées sans procès, aujourd’hui, au Congo en grand nombre !
Debout peuple congolais, pour que ne se présente plus, à travers le pays, d’autres persécutés-« Diomi Ndongala », et pour dire STOP à Joseph et sa chasse du pouvoir ! De toute évidence, ce que l’on fait à Diomi, c’est ce que l’on fera aux autres Congolais !
Attention ! voyez ce qui peut vous arriver, si vous continuez à croire que le Congo ne vous appartient pas, et que Joseph Kabila peut disposer librement du territoire, des richesses, et d es habitants du Congo démocratique !
Il est temps de se débarrasser de la peur !
Bamba-di-Lelo
Dr en Sciences politiques de l’UCL
Analyste des Questions politiques du Congoà
jbadil@hotmail.be
http://democratiechretienne.org/2014/04/18/il-faut-liberer-eugene-diomi-ndongala-congoindependant/
par fsddc le 18 avril 2014
Il faut libérer Eugène Diomi Ndongala !
Bamba-di-Lelo
Peuple congolais, debout ! C’est l’appel solennel que nous lance l’hymne hérité de l’indépendance du pays le 30 juin 1960. Les pères de cette indépendance ont dû donner le meilleur d’eux-mêmes. Ils ont dû se montrer solidaires entre tous les Congolais. Pour rappel, à la Table Ronde de Bruxelles, il manquait un grand leader, Patrice Emery Lumumba, qui, en ce moment-là, était encore retenu dans une prison de Kisangani. Ses pairs, à l’époque, ont exigé, de la puissance coloniale la libération immédiate de Lumumba, avant de poursuivre les pourparlers devant conduire à l’indépendance du Congo.Oui, il faut que le peuple congolais se mette debout, aujourd’hui, demain et tous les jours, pour exiger et haute voix la libération, sans condition, de notre compatriote et élu du peuple Eugène Diomi Ndongala, injustement condamné par la justice congolaise. Une justice inique, instrumentalisée par le pouvoir en place au Congo Kinshasa.
Une fois au complet, tous les leaders politiques congolais ont fait taire les intérêts partisans et tribaux pour ne viser qu’une seule chose : conduire le Congo à la souveraineté internationale, en faire un pays de liberté et de démocratie, un Congo uni et prospère au cœur de l’Afrique.
Ces vaillants pères de l’indépendance ont rêvé d’un Congo vraiment libre, se développant dans un système politique démocratique. Après ce que l’indépendance nous a donné, soit une loi fondamentale, vient la première législature, avec ses nombreuses rébellions. En dépit de tout cela, une première constitution fut rédigée et adoptée en 1964. Mais le coup d’Etat de Joseph-Désiré Mobutu a brisé l’élan de départ pour un pays vraiment démocratique ! Et c’est depuis ce temps que notre pays va clopin-clopan, au gré des présidents, passionnés de pouvoir totalitaire et sanguinaire. Un expert européen, parmi tant d’autres observateurs extérieurs qui viennent au chevet de notre pays, à pu déclarer que l’actuel président Joseph Kabila aurait tué plus d’hommes en 10 ans que n’en a tué, en 30 ans, Joseph – Désiré Mobutu !
Face à cette triste réalité, au lieu de rester passif, et d’oublier si vite, comme c’est le cas devant l’assassinat, il y a à peine quelques mois, du colonel Mamadou Ndala, de Floribert Chebeya, de Fidèle Bazana, d’Armand Tungulu, et de tant d’autres compatriotes, agir et de tout faire pour libérer Eugène Diomi Ndongala, digne fils du pays, qui porte en lui la flamme patriotique, et qui veut faire émerger le Congo des cendres de la dictature sanguinaire et impitoyable de Joseph Kabilaoublions pas que ce Joseph Kabila rêve de museler pour longtemps, tous les Congolais et de mettre au pas toutes les institutions de la République.
Maintenant que Diomi vient d’être condamné, pour une cause qu’il nie à tout instant, soit l’infraction de viol sur mineures, plusieurs de ses collègues députés l’ont trahi, au lieu de le défendre, parce qu’ils ont choisi le camp du mal, sans doute par peur ou pour satisfaire leur propre intérêt. Devant un tel comportement, au lieu que nous déplorions demain la mort programmé de notre compatriote Diomi Ndongala, il appartient au peuple, aux partis politiques de l’opposition pragmatique, dans une moindre mesure aux partis politiques de l’opposition idéologique, et à la diaspora du monde entier, de se lever comme un seul homme et de dire « non » à Joseph Kabila. Dire non à la dictature qui conduit le Congo, notre pays à la faillite économique, politique et culturelle !
Et si par hypothèse, l’on apprenait la mort de Diomi dans sa cellule en prison, nous serions tous complices de ce crime, pour avoir laissé, sans raison, à Joseph Kabila, le droit de décider de la vie des Congolais, à sa guise ! Surtout qu’il n’est pas Dieu tout puissant !Puisque Eugène Diomi Ndongala incarne les aspiration du peuple congolais, au lieu de tolérer son emprisonnement et la torture qu’il subit au nom du peuple, et au risque de sa vie, il est temps d’agir par des actes de manifestation de notre liberté civile et de lutter ainsi pour sa libération.
Congolais, jetons un coup d’œil en Ukraine, en Egypte et chez d’autres, près de nous, en Afrique du Nord, qui ont fait reculer des dictatures !
Bref, la condamnation, dans une parodie de procès, de notre concitoyen Diomi Ndongala, prouve qu’il y a une mort organisée contre les Congolais et à travers eux toutes les forces de résistance sont systématiquement liquidées. Eugène Diomi Ndongala en lui ce qui est fait aux populations congolaises dépourvues de moyens de défense, et pour la plupart des personnes constituant les populations silencieuses. Ces populations sont tuées sans procès, aujourd’hui, au Congo en grand nombre !
Debout peuple congolais, pour que ne se présente plus, à travers le pays, d’autres persécutés-« Diomi Ndongala », et pour dire STOP à Joseph et sa chasse du pouvoir ! De toute évidence, ce que l’on fait à Diomi, c’est ce que l’on fera aux autres Congolais !
Attention ! voyez ce qui peut vous arriver, si vous continuez à croire que le Congo ne vous appartient pas, et que Joseph Kabila peut disposer librement du territoire, des richesses, et d es habitants du Congo démocratique !
Il est temps de se débarrasser de la peur !
Bamba-di-Lelo
Dr en Sciences politiques de l’UCL
Analyste des Questions politiques du Congoà
jbadil@hotmail.be
http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8849
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http://democratiechretienne.org/2014/04/18/il-faut-liberer-eugene-diomi-ndongala-congoindependant/
COMMENTAIRES |
Mercicongo [mercicongo@yahoo.fr] 17/04/2014 20:51:56 Ce n’est pas moi qui le dit, c’est Felix Tshisekedi qui est allé lui rendre visite qui nous le dit. * prisonnier d’un va nu pied, ilétré , incapable des’accepter en tant qu’étranger, celui qu’on appelle Kanambe congolisé Kabila * le fils de Gaston Diomi écrit aux Congolais libres. Qui l’a déjà fait depuis que ce Congo existe ? Vous me direz Lumumba. mais, il me semble que ce dernier s’adressa à son épouse et à sa * Famille*. Hélas! Diomi, le fait au nom de la liberté et surtout au nom de la dignité humaine. Kanambe et Cie croient que emprisonner un innocent , c’est emprisonner sa pensée ou sa liberté. Neni !Quel prix offrira-t-on à ce digne fils qui comme nous le savons tous, est à Makala parce qu’il a voulu au nom de la patrie valoriser le vote de notre peuple et surtout l’élu du peuple qu’est Tshisekedi wa Mulumba. Un jour, les langues se délieront et nous diront qu’en aucune fois Kanambe a été élu au Congo et par les Congolais. Merci de nous avoir montrer qu’il est temps de mettre en écrits nos mémoires et aussi montrer aux Congolais que les hommes passent mais le Congo reste. Courage Mr E. Diomi, le président de la Démocratie Chrétienne votre parti. Ingeta, nous te soutenons |
TONGA NDAKO [tongandako@yahoo.fr] 17/04/2014 23:35:06 Vous écrivez:"Ces vaillants pères de l’indépendance ont rêvé d’un Congo vraiment libre, se développant dans un système politique démocratique. Après ce que l’indépendance nous a donné, soit une loi fondamentale, vient la première législature, avec ses nombreuses rébellions. En dépit de tout cela, une première constitution fut rédigée et adoptée en 1964. Mais le coup d’Etat de Joseph-Désiré Mobutu a brisé l’élan de départ pour un pays vraiment démocratique !". Mr Bamba arrêtons s’il vous plaît le lyrisme sur " ces vaillants pères de l’indépendance" car à part quelques rare exception, la plupart ne savait rien de la démocratie et surtout n’avait aucune expérience de la politique tout simplement. Pour la plupart, il y avait un conseiller blanc derrière qui leur dictez la finalement tout. Si ils étaient habité d’un "rêve d’un Congo vraiment libre, se développant dans un système politique démocratique", ils auraient pu se montrer humble, rester uni pour travailler dans le même esprit devant le grand défi de l’indépendance. Mais on connaît la suite et d’autres aujourd’hui ont hérité de leur exemple. |
Kolomboka [kolomboka@yahoo.fr] 18/04/2014 11:23:49 Analyse percutante. Je suis d’accord que l’on songe à réveiller la conscience collective des congolais pour un objectif commun à défendre:"libérer Eugène Diomi Ndongala" de sa prison à Makala.Ce digne fils du pays est prisonnier personnel de Joseph Kabila qui tient à le garder au secret inutilement pour taire ses légitimes revendications en faveur du peuple congolais "chosifié" par un inculte venu du néant. Diomi ne mérite pas l’abandon.A toute la communauté congolaise à le soutenir jusqu’à sa libération. J’ai dit! Kolomboka |
Ramazani [ramazan@gmail.com] 18/04/2014 11:33:58 Au nom des congolais de la diaspora et au mien propre, je demande au Commandant Kanambe alias Joseph Kabila de libérer notre leader Eugène des griffes de sa milice. Le traitement cruel ,dégradant et déshumanisant que Kabila fait subir à notre compatriote Diomi doit maintenant prendre fin. Y persister serait un acte suicidaire pour joseph Kabila lui même ainsi que pour tous ses collaborateurs même ceux opérant dans l’ombre.Attention parce que la consigne du début des hostilités va bientôt être donnée. |
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
RAPPORT 2014 DU GOUVERNEMENT ANGLAIS SUR LA SITUATION DES DROITS DE L HOMME: RDC: LES CAS DES DEPUTES DIOMI NDONGALA ET NZAGHI AU CENTRE DES PREOCCUPATIONS DU GOUVERNEMENT BRITANNIQUE
par fsddc le 20 avril 2014
par fsddc le 20 avril 2014
Democratic Republic of the Congo
(DRC) – Country of Concern: latest
update, 31 March 2014
Published 10 April 2014
ContentsHuman rights issues in the Democratic Republic of Congo (DRC) continue to give cause for concern, with no marked improvement seen during the period January to March 2014.
Fighting in eastern DRC between the DRC armed forces and armed groups continues to cause the displacement of many people as civilians move to avoid the violence and shelling. The UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA) estimates that there are around 2.9 million internally displaced people in DRC, representing an increase of 700,000 on the same period last year.
The Department for International Development (DFID) is working locally with a range of NGOs to provide programmes which respond quickly to the humanitarian impact of conflict such as displacement, epidemics and spikes in malnutrition. However, the best way to improve the human rights situation in the DRC is through continued work to stabilise the region, reduce conflict, and ensure that there is no culture of impunity in the aftermath of conflict – these, after all, are the conditions that lead to many of the human rights abuses and violations in the first place.
On 28 March, the UN Security Council extended the mandate of the United Nations Organisation Stabilisation Mission in the DRC (MONUSCO) for a further year. The overarching objective of the mission is to ensure the protection of civilians. With the adoption of resolution 2147 (2014), the UN Security Council condemned the operations of armed groups and their violations of international humanitarian law and other principles of international law. It demanded that they cease immediately all abuses of human rights, violence, and other destabilising activities by permanently disbanding, laying down their arms, and demobilising children from their ranks. It urged accountability for the perpetrators of war crimes and crimes against humanity.
Despite the defeat of M23 in early November, other armed groups continue to commit human rights abuses, with the provinces of North and South Kivu and Katanga being among those most seriously affected. FARDC (Congolese armed forces) operations, supported by MONUSCO, are ongoing against the Allied Democratic Forces (ADF), and other groups. Abuses carried out by these armed groups include the murder and rape of civilians, and the recruitment of children.
During his visit to the DRC in February, Minister for Africa, Mark Simmonds, expressed our concern to the government of the DRC of the risks to civilians, if state authority and rule of law is not extended effectively and quickly when areas are vacated by armed groups. The UK continues to support projects aimed at helping to stabilise the eastern part of the DRC. We are also working with others in the international community to encourage DRC and its neighbours to find a political solution which will lead to long-term, sustainable peace, stability and prosperity for its citizens. This includes supporting the efforts of the UN Special Envoy to the Great Lakes, Mary Robinson, to ensure implementation of the Peace, Security and Cooperation Framework (PSCF) agreement for the region. During calls on President Kabila and others, Mr Simmonds also lobbied the government of the DRC to adopt a comprehensive Disarmament, Demobilisation and Reintegration programme. More than a year has passed since hundreds of M23 combatants fled the DRC for neighbouring countries, and it is important that the Congolese government ensures the permanent demobilisation of those fighters and comes up with a credible plan for reintegrating them into society, paying particular attention to the needs of the children and women among them.
State actors also continue to be responsible for the majority of human rights violations, with DRC armed forces predominantly responsible, alongside the police and intelligence agencies. We continue to lobby the Congolese authorities to bring perpetrators to justice.
On 7 March, the International Criminal Court (ICC) convicted Germain Katanga, a former rebel leader transferred to the ICC by the government of the DRC in 2007, of one crime against humanity (murder) and four war crimes (murder, attacking a civilian population, destruction of property and pillaging) committed on 24 February 2003, during an attack on the village of Bogoro, in Ituri, DRC. Katanga was acquitted of other charges, including of sexual violence, as personal culpability could not be proved. The judgment is subject to appeal.
We are working closely with the Congolese authorities to support the implementation of their national strategy on addressing sexual and gender-based violence (SGBV) in the DRC. We continue to fund the deployment of a police expert in the east of the country to build capacity, in collection and storage, of forensic evidence. This supports DFID’s wider programme on security sector accountability and police reform, which includes a focus on SGBV. DFID are also providing humanitarian support to survivors of SGBV. During his visit to eastern DRC, Mr Simmonds accompanied the Archbishop of Canterbury on a visit to the HEAL Africa hospital in Goma to launch the UK-funded project “Silent No More”, which will train local faith leaders to support efforts to tackle sexual violence and promote gender equality, particularly using the voices of men.
**************************************
traduction Google en FR.
Rapport Global
République démocratique du Congo
(RDC) – Pays de préoccupation:
dernière mise à jour le 31 Mars 2014
Publié 10 Avril 2014
Contenu
Le Département pour le développement international (DFID) travaille localement avec un éventail d’ONG à offrir des programmes qui répondent rapidement à l’impact humanitaire des conflits tels que déplacements, des épidémies et des pics de malnutrition. Cependant, la meilleure façon d’améliorer la situation des droits de l’homme en RDC à travers la poursuite des travaux pour stabiliser la région, de réduire les conflits, et s’assurer qu’il n’y a pas de culture de l’impunité à la suite d’un conflit – ce, après tout, sont les conditions qui conduire à de nombreux abus et de violations des droits humains en premier lieu.
Le 28 Mars, le Conseil de sécurité a prorogé le mandat de la Mission des Nations Unies Organisation de stabilisation en RDC (MONUSCO) pour une année supplémentaire. L’objectif principal de la mission est d’assurer la protection des civils. Avec l’adoption de la résolution 2147 (2014), le Conseil de sécurité des Nations unies a condamné les opérations des groupes armés et leurs violations du droit international humanitaire et d’autres principes du droit international. Il a exigé que cessent immédiatement toutes les violations des droits humains, la violence et autres activités de déstabilisation par la dissolution permanente, déposer les armes et la démobilisation des enfants issus de leurs rangs. Il a exhorté la responsabilité des auteurs de crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Malgré la défaite de M23 au début de Novembre, d’autres groupes armés continuent de commettre des violations des droits de l’homme, avec les provinces du Nord et Sud-Kivu et le Katanga étant parmi les plus gravement touchés. FARDC (forces armées congolaises) les opérations, soutenues par la MONUSCO, sont en cours contre les Forces démocratiques alliées (ADF), et d’autres groupes. Exactions commises par ces groupes armés comprennent l’assassiner et le viol de civils, et le recrutement d’enfants.
Au cours de sa visite en RDC en Février, ministre pour l’Afrique, Mark Simmonds, exprimé notre préoccupation pour le gouvernement de la RDC des risques pour les civils, si l’autorité de l’Etat et l’Etat de droit n’est pas étendu rapidement et efficacement lorsque les zones sont libérées par les conflits armés groupes. Le Royaume-Uni continue de soutenir des projets visant à aider à stabiliser la partie orientale de la RDC. Nous travaillons également avec d’autres dans la communauté internationale pour encourager la RDC et ses voisins de trouver une solution politique qui conduira à long terme, la paix durable, la stabilité et la prospérité de ses citoyens. Cela inclut le soutien aux efforts de l’Envoyé spécial des Nations Unies dans les Grands Lacs, Mary Robinson, pour assurer la mise en œuvre de la paix, la sécurité et la coopération-cadre (ACFP) accord pour la région. Pendant un appel au président Kabila et d’autres, M. Simmonds a également fait pression sur le gouvernement de la RDC à adopter un programme de désarmement, de démobilisation et de réintégration complète. Plus d’un an s’est écoulé depuis que des centaines de combattants M23 ont fui la RDC pour les pays voisins, et il est important que le gouvernement congolais assure la démobilisation permanent de ces combattants et arrive avec un plan crédible pour les réintégrer dans la société, en accordant une attention particulière à les besoins des enfants et des femmes parmi eux.
acteurs étatiques continuent également à être responsable de la majorité des violations des droits de l’homme, avec les forces armées de la RDC principalement responsables, aux côtés des services de police et de renseignement. Nous continuons à faire pression sur les autorités congolaises à traduire les auteurs en justice.
Le 7 Mars, la Cour pénale internationale (CPI) a condamné Germain Katanga, un ancien chef rebelle transféré à la CPI par le gouvernement de la RDC en 2007, d’un crime contre l’humanité (assassiner) et quatre crimes de guerre (meurtre, attaque un civil population, la destruction de biens et pillage) commis le 24 Février 2003, au cours d’une attaque contre le village de Bogoro, en Ituri, RDC. Katanga a été acquitté des autres chefs d’accusation, y compris la violence sexuelle, comme la culpabilité personnelle ne pouvait être prouvée. Le jugement est susceptible d’appel.
Nous travaillons en étroite collaboration avec les autorités congolaises de soutenir la mise en œuvre de leur stratégie nationale de lutte contre la violence sexuelle et sexiste (SGBV) en RDC. Nous continuons de financer le déploiement d’un expert de la police dans l’est du pays pour renforcer les capacités, en matière de collecte et de stockage, de preuves médico-légales. Ce programme prend en charge plus large du DFID sur la responsabilisation du secteur de la sécurité et de la réforme de la police, qui met l’accent sur la SGBV. DFID apporte également un soutien humanitaire aux victimes de violence sexuelle et sexiste. Lors de sa visite est de la RDC, M. Simmonds accompagné de l’archevêque de Canterbury sur une visite à l’hôpital de HEAL Africa à Goma pour lancer le projet UK-financé "Silent No More", qui permettra de former les chefs religieux locaux afin de soutenir les efforts visant à lutter contre la violence sexuelle et de promouvoir l’égalité des sexes, en particulier en utilisant des voix d’hommes.
Soutien aux défenseurs des droits de l’homme demeure une priorité, et nous continuons de travailler avec et de les soutenir. Nous continuons également à travailler en étroite coopération ceux qui travaillent sur les droits de l’homme, y compris les ONG et la société civile locale. Ensemble avec les partenaires de l’UE, nous avons clairement notre opposition à l’interdiction de Voyage arbitraire imposée chef de l’opposition, Vital Kamerhe, et reconnu que cette interdiction a finalement été levée par les autorités.
Nous continuons à encourager les progrès sur l’exécution du cycle électoral, y compris la mise en œuvre des recommandations formulées à la suite de la mission de l’UE pour surveiller les élections de 2011. # # # # Cette publication fait partie de la Rapport 2013 droits de l’homme et de la démocratie .
https://www.gov.uk/government/publications/democratic-republic-of-the-congo-drc-country-of-concern/democratic-republic-of-the-congo-drc-country-of-concern-latest-update-31-march-2014
http://democratiechretienne.org/2014/04/20/rapport-2014-du-gouvernement-anglais-sur-la-situation-des-droits-de-l-homme-rdc-les-cas-des-deputes-diomi-ndongala-et-nzaghi-au-centre-des-preoccupations-du-gouvernement-britannique/
Fighting in eastern DRC between the DRC armed forces and armed groups continues to cause the displacement of many people as civilians move to avoid the violence and shelling. The UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA) estimates that there are around 2.9 million internally displaced people in DRC, representing an increase of 700,000 on the same period last year.
The Department for International Development (DFID) is working locally with a range of NGOs to provide programmes which respond quickly to the humanitarian impact of conflict such as displacement, epidemics and spikes in malnutrition. However, the best way to improve the human rights situation in the DRC is through continued work to stabilise the region, reduce conflict, and ensure that there is no culture of impunity in the aftermath of conflict – these, after all, are the conditions that lead to many of the human rights abuses and violations in the first place.
On 28 March, the UN Security Council extended the mandate of the United Nations Organisation Stabilisation Mission in the DRC (MONUSCO) for a further year. The overarching objective of the mission is to ensure the protection of civilians. With the adoption of resolution 2147 (2014), the UN Security Council condemned the operations of armed groups and their violations of international humanitarian law and other principles of international law. It demanded that they cease immediately all abuses of human rights, violence, and other destabilising activities by permanently disbanding, laying down their arms, and demobilising children from their ranks. It urged accountability for the perpetrators of war crimes and crimes against humanity.
Despite the defeat of M23 in early November, other armed groups continue to commit human rights abuses, with the provinces of North and South Kivu and Katanga being among those most seriously affected. FARDC (Congolese armed forces) operations, supported by MONUSCO, are ongoing against the Allied Democratic Forces (ADF), and other groups. Abuses carried out by these armed groups include the murder and rape of civilians, and the recruitment of children.
During his visit to the DRC in February, Minister for Africa, Mark Simmonds, expressed our concern to the government of the DRC of the risks to civilians, if state authority and rule of law is not extended effectively and quickly when areas are vacated by armed groups. The UK continues to support projects aimed at helping to stabilise the eastern part of the DRC. We are also working with others in the international community to encourage DRC and its neighbours to find a political solution which will lead to long-term, sustainable peace, stability and prosperity for its citizens. This includes supporting the efforts of the UN Special Envoy to the Great Lakes, Mary Robinson, to ensure implementation of the Peace, Security and Cooperation Framework (PSCF) agreement for the region. During calls on President Kabila and others, Mr Simmonds also lobbied the government of the DRC to adopt a comprehensive Disarmament, Demobilisation and Reintegration programme. More than a year has passed since hundreds of M23 combatants fled the DRC for neighbouring countries, and it is important that the Congolese government ensures the permanent demobilisation of those fighters and comes up with a credible plan for reintegrating them into society, paying particular attention to the needs of the children and women among them.
State actors also continue to be responsible for the majority of human rights violations, with DRC armed forces predominantly responsible, alongside the police and intelligence agencies. We continue to lobby the Congolese authorities to bring perpetrators to justice.
On 7 March, the International Criminal Court (ICC) convicted Germain Katanga, a former rebel leader transferred to the ICC by the government of the DRC in 2007, of one crime against humanity (murder) and four war crimes (murder, attacking a civilian population, destruction of property and pillaging) committed on 24 February 2003, during an attack on the village of Bogoro, in Ituri, DRC. Katanga was acquitted of other charges, including of sexual violence, as personal culpability could not be proved. The judgment is subject to appeal.
We are working closely with the Congolese authorities to support the implementation of their national strategy on addressing sexual and gender-based violence (SGBV) in the DRC. We continue to fund the deployment of a police expert in the east of the country to build capacity, in collection and storage, of forensic evidence. This supports DFID’s wider programme on security sector accountability and police reform, which includes a focus on SGBV. DFID are also providing humanitarian support to survivors of SGBV. During his visit to eastern DRC, Mr Simmonds accompanied the Archbishop of Canterbury on a visit to the HEAL Africa hospital in Goma to launch the UK-funded project “Silent No More”, which will train local faith leaders to support efforts to tackle sexual violence and promote gender equality, particularly using the voices of men.
Together with EU partners, we made clear our objection to the arbitrary travel ban imposed upon opposition leader, Vital Kamerhe, and acknowledged that this ban was eventually lifted by the authorities.Support for human rights defenders remains a priority, and we continue to work with and support them. We also continue to engage closely those working on human rights, including NGOs and local civil society.
However, we remain concerned about the allegations of violations against human rights defenders, journalists and political opponents, including irregular judicial processes. This includes jailed MP Diomi Ndongala and North Kivu MP Mohindo Nzangi. We continue to encourage progress on delivering the election cycle, including the implementation of recommendations made following the EU’s mission to monitor the 2011 élections.
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traduction Google en FR.
Rapport Global
République démocratique du Congo
(RDC) – Pays de préoccupation:
dernière mise à jour le 31 Mars 2014
Publié 10 Avril 2014
Contenu
Combats dans l’est de la RDC entre les forces armées de la RDC et des groupes armés continue de causer le déplacement de nombreuses personnes comme des civils se déplacent à éviter la violence et les bombardements. Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) estime qu’il ya environ 2,9 millions de personnes déplacées à l’intérieur de la RDC, soit une augmentation de 700 000 sur la même période l’an dernier.Questions relatives aux droits de l’homme en République démocratique du Congo (RDC) continuent de susciter des inquiétudes, sans amélioration notable vu au cours de la période Janvier to Mars 2014.
Le Département pour le développement international (DFID) travaille localement avec un éventail d’ONG à offrir des programmes qui répondent rapidement à l’impact humanitaire des conflits tels que déplacements, des épidémies et des pics de malnutrition. Cependant, la meilleure façon d’améliorer la situation des droits de l’homme en RDC à travers la poursuite des travaux pour stabiliser la région, de réduire les conflits, et s’assurer qu’il n’y a pas de culture de l’impunité à la suite d’un conflit – ce, après tout, sont les conditions qui conduire à de nombreux abus et de violations des droits humains en premier lieu.
Le 28 Mars, le Conseil de sécurité a prorogé le mandat de la Mission des Nations Unies Organisation de stabilisation en RDC (MONUSCO) pour une année supplémentaire. L’objectif principal de la mission est d’assurer la protection des civils. Avec l’adoption de la résolution 2147 (2014), le Conseil de sécurité des Nations unies a condamné les opérations des groupes armés et leurs violations du droit international humanitaire et d’autres principes du droit international. Il a exigé que cessent immédiatement toutes les violations des droits humains, la violence et autres activités de déstabilisation par la dissolution permanente, déposer les armes et la démobilisation des enfants issus de leurs rangs. Il a exhorté la responsabilité des auteurs de crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Malgré la défaite de M23 au début de Novembre, d’autres groupes armés continuent de commettre des violations des droits de l’homme, avec les provinces du Nord et Sud-Kivu et le Katanga étant parmi les plus gravement touchés. FARDC (forces armées congolaises) les opérations, soutenues par la MONUSCO, sont en cours contre les Forces démocratiques alliées (ADF), et d’autres groupes. Exactions commises par ces groupes armés comprennent l’assassiner et le viol de civils, et le recrutement d’enfants.
Au cours de sa visite en RDC en Février, ministre pour l’Afrique, Mark Simmonds, exprimé notre préoccupation pour le gouvernement de la RDC des risques pour les civils, si l’autorité de l’Etat et l’Etat de droit n’est pas étendu rapidement et efficacement lorsque les zones sont libérées par les conflits armés groupes. Le Royaume-Uni continue de soutenir des projets visant à aider à stabiliser la partie orientale de la RDC. Nous travaillons également avec d’autres dans la communauté internationale pour encourager la RDC et ses voisins de trouver une solution politique qui conduira à long terme, la paix durable, la stabilité et la prospérité de ses citoyens. Cela inclut le soutien aux efforts de l’Envoyé spécial des Nations Unies dans les Grands Lacs, Mary Robinson, pour assurer la mise en œuvre de la paix, la sécurité et la coopération-cadre (ACFP) accord pour la région. Pendant un appel au président Kabila et d’autres, M. Simmonds a également fait pression sur le gouvernement de la RDC à adopter un programme de désarmement, de démobilisation et de réintégration complète. Plus d’un an s’est écoulé depuis que des centaines de combattants M23 ont fui la RDC pour les pays voisins, et il est important que le gouvernement congolais assure la démobilisation permanent de ces combattants et arrive avec un plan crédible pour les réintégrer dans la société, en accordant une attention particulière à les besoins des enfants et des femmes parmi eux.
acteurs étatiques continuent également à être responsable de la majorité des violations des droits de l’homme, avec les forces armées de la RDC principalement responsables, aux côtés des services de police et de renseignement. Nous continuons à faire pression sur les autorités congolaises à traduire les auteurs en justice.
Le 7 Mars, la Cour pénale internationale (CPI) a condamné Germain Katanga, un ancien chef rebelle transféré à la CPI par le gouvernement de la RDC en 2007, d’un crime contre l’humanité (assassiner) et quatre crimes de guerre (meurtre, attaque un civil population, la destruction de biens et pillage) commis le 24 Février 2003, au cours d’une attaque contre le village de Bogoro, en Ituri, RDC. Katanga a été acquitté des autres chefs d’accusation, y compris la violence sexuelle, comme la culpabilité personnelle ne pouvait être prouvée. Le jugement est susceptible d’appel.
Nous travaillons en étroite collaboration avec les autorités congolaises de soutenir la mise en œuvre de leur stratégie nationale de lutte contre la violence sexuelle et sexiste (SGBV) en RDC. Nous continuons de financer le déploiement d’un expert de la police dans l’est du pays pour renforcer les capacités, en matière de collecte et de stockage, de preuves médico-légales. Ce programme prend en charge plus large du DFID sur la responsabilisation du secteur de la sécurité et de la réforme de la police, qui met l’accent sur la SGBV. DFID apporte également un soutien humanitaire aux victimes de violence sexuelle et sexiste. Lors de sa visite est de la RDC, M. Simmonds accompagné de l’archevêque de Canterbury sur une visite à l’hôpital de HEAL Africa à Goma pour lancer le projet UK-financé "Silent No More", qui permettra de former les chefs religieux locaux afin de soutenir les efforts visant à lutter contre la violence sexuelle et de promouvoir l’égalité des sexes, en particulier en utilisant des voix d’hommes.
Soutien aux défenseurs des droits de l’homme demeure une priorité, et nous continuons de travailler avec et de les soutenir. Nous continuons également à travailler en étroite coopération ceux qui travaillent sur les droits de l’homme, y compris les ONG et la société civile locale. Ensemble avec les partenaires de l’UE, nous avons clairement notre opposition à l’interdiction de Voyage arbitraire imposée chef de l’opposition, Vital Kamerhe, et reconnu que cette interdiction a finalement été levée par les autorités.
Cependant, nous restons préoccupés par les allégations de violations des droits des défenseurs des droits humains, des journalistes et des opposants politiques, y compris les procédures judiciaires irrégulières. Cela inclut emprisonné député Diomi Ndongala et Nord-Kivu MP Mohindo Nzangi.
Nous continuons à encourager les progrès sur l’exécution du cycle électoral, y compris la mise en œuvre des recommandations formulées à la suite de la mission de l’UE pour surveiller les élections de 2011. # # # # Cette publication fait partie de la Rapport 2013 droits de l’homme et de la démocratie .
https://www.gov.uk/government/publications/democratic-republic-of-the-congo-drc-country-of-concern/democratic-republic-of-the-congo-drc-country-of-concern-latest-update-31-march-2014
http://democratiechretienne.org/2014/04/20/rapport-2014-du-gouvernement-anglais-sur-la-situation-des-droits-de-l-homme-rdc-les-cas-des-deputes-diomi-ndongala-et-nzaghi-au-centre-des-preoccupations-du-gouvernement-britannique/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
FELIX ANTOINE TSHISEKEDI REND VISITE A M.ME DIOMI NDONGALA
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Appel du politologue Bamba-di-Lelo " Il faut libérer Eugène Diomi Ndongala ! "/ TEMPETE DES TROPIQUES
par fsddc le 21 avril 2014
Un analyste soutient qu’ » il faut
libérer Eugène Diomi Ndongala ! «
Le politologue Bamba-di-Lelo appelle également les Congolais à se débarrasser de la peur pour vaincre la pensée unique
Si d’autres leaders politiques actuels pouvaient faire comme à cette époque, pense-t-il, Diomi serait déjà libéré. Une fois au complet, poursuit-il, tous les leaders politiques congolais ont fait taire les intérêts partisans et tribaux pour ne viser qu’une seule chose : conduire le Congo à la souveraineté internationale, en faire un pays de liberté et de démocratie, un Congo uni et prospère au cœur de l’Afrique.
Et si par hypothèse, Diomi mourait dans sa cellule en prison, » nous serions tous complices de ce crime » pour non assistance à personne en danger.
Par Stone
TEMPETE DES TROPIQUES DU 21/04/2014
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lire aussi:
Il faut libérer Eugène Diomi Ndongala !
Une fois au complet, tous les leaders politiques congolais ont fait taire les intérêts partisans et tribaux pour ne viser qu’une seule chose : conduire le Congo à la souveraineté internationale, en faire un pays de liberté et de démocratie, un Congo uni et prospère au cœur de l’Afrique.
Ces vaillants pères de l’indépendance ont rêvé d’un Congo vraiment libre, se développant dans un système politique démocratique. Après ce que l’indépendance nous a donné, soit une loi fondamentale, vient la première législature, avec ses nombreuses rébellions. En dépit de tout cela, une première constitution fut rédigée et adoptée en 1964. Mais le coup d’Etat de Joseph-Désiré Mobutu a brisé l’élan de départ pour un pays vraiment démocratique ! Et c’est depuis ce temps que notre pays va clopin-clopan, au gré des présidents, passionnés de pouvoir totalitaire et sanguinaire. Un expert européen, parmi tant d’autres observateurs extérieurs qui viennent au chevet de notre pays, à pu déclarer que l’actuel président Joseph Kabila aurait tué plus d’hommes en 10 ans que n’en a tué, en 30 ans, Joseph – Désiré Mobutu !
Face à cette triste réalité, au lieu de rester passif, et d’oublier si vite, comme c’est le cas devant l’assassinat, il y a à peine quelques mois, du colonel Mamadou Ndala, de Floribert Chebeya, de Fidèle Bazana, d’Armand Tungulu, et de tant d’autres compatriotes, agir et de tout faire pour libérer Eugène Diomi Ndongala, digne fils du pays, qui porte en lui la flamme patriotique, et qui veut faire émerger le Congo des cendres de la dictature sanguinaire et impitoyable de Joseph Kabilaoublions pas que ce Joseph Kabila rêve de museler pour longtemps, tous les Congolais et de mettre au pas toutes les institutions de la République.
Maintenant que Diomi vient d’être condamné, pour une cause qu’il nie à tout instant, soit l’infraction de viol sur mineures, plusieurs de ses collègues députés l’ont trahi, au lieu de le défendre, parce qu’ils ont choisi le camp du mal, sans doute par peur ou pour satisfaire leur propre intérêt. Devant un tel comportement, au lieu que nous déplorions demain la mort programmé de notre compatriote Diomi Ndongala, il appartient au peuple, aux partis politiques de l’opposition pragmatique, dans une moindre mesure aux partis politiques de l’opposition idéologique, et à la diaspora du monde entier, de se lever comme un seul homme et de dire « non » à Joseph Kabila. Dire non à la dictature qui conduit le Congo, notre pays à la faillite économique, politique et culturelle !
Congolais, jetons un coup d’œil en Ukraine, en Egypte et chez d’autres, près de nous, en Afrique du Nord, qui ont fait reculer des dictatures !
Bref, la condamnation, dans une parodie de procès, de notre concitoyen Diomi Ndongala, prouve qu’il y a une mort organisée contre les Congolais et à travers eux toutes les forces de résistance sont systématiquement liquidées. Eugène Diomi Ndongala en lui ce qui est fait aux populations congolaises dépourvues de moyens de défense, et pour la plupart des personnes constituant les populations silencieuses. Ces populations sont tuées sans procès, aujourd’hui, au Congo en grand nombre !
Debout peuple congolais, pour que ne se présente plus, à travers le pays, d’autres persécutés-« Diomi Ndongala », et pour dire STOP à Joseph et sa chasse du pouvoir ! De toute évidence, ce que l’on fait à Diomi, c’est ce que l’on fera aux autres Congolais !
Attention ! voyez ce qui peut vous arriver, si vous continuez à croire que le Congo ne vous appartient pas, et que Joseph Kabila peut disposer librement du territoire, des richesses, et d es habitants du Congo démocratique !
Il est temps de se débarrasser de la peur !
Bamba-di-Lelo
Dr en Sciences politiques de l’UCL
Analyste des Questions politiques du Congoà
jbadil@hotmail.be
par fsddc le 21 avril 2014
Un analyste soutient qu’ » il faut
libérer Eugène Diomi Ndongala ! «
- La Tempête des Tropiques
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Le politologue Bamba-di-Lelo appelle également les Congolais à se débarrasser de la peur pour vaincre la pensée unique
A travers une analyse, le politologue Bamba-di-Lelo, docteur en sciences politiques de l’UCL et analyste des questions politiques de la République démocratique du Congo (RDC) écrit ceci : » il faut que le peuple congolais se mette debout, aujourd’hui, demain et tous les jours, pour exiger à haute voix la libération, sans condition, de notre compatriote et élu du peuple Eugène Diomi Ndongala, injustement condamné par la justice congolaise « .
Il demande au peuple congolais de se mettre debout pour répondre à l’appel solennel lui lancé dans l’hymne national hérité de l’indépendance du pays le 30 juin 1960. Le politologue rappelle qu’à la table ronde de Bruxelles, il manquait un grand leader, Patrice Emery Lumumba qui, en ce moment-là, était encore retenu dans une prison de Kisangani. Ses pairs, à l’époque, ont exigé de la puissance coloniale sa libération immédiate, avant de poursuivre les pourparlers devant conduire à l’indépendance du Congo.Si d’autres leaders politiques actuels pouvaient faire comme à cette époque, pense-t-il, Diomi serait déjà libéré. Une fois au complet, poursuit-il, tous les leaders politiques congolais ont fait taire les intérêts partisans et tribaux pour ne viser qu’une seule chose : conduire le Congo à la souveraineté internationale, en faire un pays de liberté et de démocratie, un Congo uni et prospère au cœur de l’Afrique.
Car la stratégie de l’actuel pouvoir est de museler certains membres de l’opposition qui dérangent. Selon Bamba-di-Lelo, maintenant que Diomi vient d’être condamné, » plusieurs de ses collègues députés l’ont trahi, au lieu de le défendre, parce qu’ils ont choisi le camp du mal, sans doute par peur ou pour satisfaire leurs propres intérêts « .Ces vaillants pères de l’indépendance ont rêvé d’un Congo vraiment libre, se développant dans un système politique démocratique. Ainsi, renchérit l’analyste politologue, face à la tendance au retour à la pensée unique qui guette les Congolais, » au lieu de rester passif et d’oublier si vite, il faut agir et tout faire pour libérer Eugène Diomi Ndongala… « .
Et si par hypothèse, Diomi mourait dans sa cellule en prison, » nous serions tous complices de ce crime » pour non assistance à personne en danger.
Par Stone
TEMPETE DES TROPIQUES DU 21/04/2014
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lire aussi:
Il faut libérer Eugène Diomi Ndongala !
Oui, il faut que le peuple congolais se mette debout, aujourd’hui, demain et tous les jours, pour exiger et haute voix la libération, sans condition, de notre compatriote et élu du peuple Eugène Diomi Ndongala, injustement condamné par la justice congolaise. Une justice inique, instrumentalisée par le pouvoir en place au Congo Kinshasa.
Peuple congolais, debout ! C’est l’appel solennel que nous lance l’hymne hérité de l’indépendance du pays le 30 juin 1960. Les pères de cette indépendance ont dû donner le meilleur d’eux-mêmes. Ils ont dû se montrer solidaires entre tous les Congolais. Pour rappel, à la Table Ronde de Bruxelles, il manquait un grand leader, Patrice Emery Lumumba, qui, en ce moment-là, était encore retenu dans une prison de Kisangani. Ses pairs, à l’époque, ont exigé, de la puissance coloniale la libération immédiate de Lumumba, avant de poursuivre les pourparlers devant conduire à l’indépendance du Congo.Une fois au complet, tous les leaders politiques congolais ont fait taire les intérêts partisans et tribaux pour ne viser qu’une seule chose : conduire le Congo à la souveraineté internationale, en faire un pays de liberté et de démocratie, un Congo uni et prospère au cœur de l’Afrique.
Ces vaillants pères de l’indépendance ont rêvé d’un Congo vraiment libre, se développant dans un système politique démocratique. Après ce que l’indépendance nous a donné, soit une loi fondamentale, vient la première législature, avec ses nombreuses rébellions. En dépit de tout cela, une première constitution fut rédigée et adoptée en 1964. Mais le coup d’Etat de Joseph-Désiré Mobutu a brisé l’élan de départ pour un pays vraiment démocratique ! Et c’est depuis ce temps que notre pays va clopin-clopan, au gré des présidents, passionnés de pouvoir totalitaire et sanguinaire. Un expert européen, parmi tant d’autres observateurs extérieurs qui viennent au chevet de notre pays, à pu déclarer que l’actuel président Joseph Kabila aurait tué plus d’hommes en 10 ans que n’en a tué, en 30 ans, Joseph – Désiré Mobutu !
Face à cette triste réalité, au lieu de rester passif, et d’oublier si vite, comme c’est le cas devant l’assassinat, il y a à peine quelques mois, du colonel Mamadou Ndala, de Floribert Chebeya, de Fidèle Bazana, d’Armand Tungulu, et de tant d’autres compatriotes, agir et de tout faire pour libérer Eugène Diomi Ndongala, digne fils du pays, qui porte en lui la flamme patriotique, et qui veut faire émerger le Congo des cendres de la dictature sanguinaire et impitoyable de Joseph Kabilaoublions pas que ce Joseph Kabila rêve de museler pour longtemps, tous les Congolais et de mettre au pas toutes les institutions de la République.
Maintenant que Diomi vient d’être condamné, pour une cause qu’il nie à tout instant, soit l’infraction de viol sur mineures, plusieurs de ses collègues députés l’ont trahi, au lieu de le défendre, parce qu’ils ont choisi le camp du mal, sans doute par peur ou pour satisfaire leur propre intérêt. Devant un tel comportement, au lieu que nous déplorions demain la mort programmé de notre compatriote Diomi Ndongala, il appartient au peuple, aux partis politiques de l’opposition pragmatique, dans une moindre mesure aux partis politiques de l’opposition idéologique, et à la diaspora du monde entier, de se lever comme un seul homme et de dire « non » à Joseph Kabila. Dire non à la dictature qui conduit le Congo, notre pays à la faillite économique, politique et culturelle !
Et si par hypothèse, l’on apprenait la mort de Diomi dans sa cellule en prison, nous serions tous complices de ce crime, pour avoir laissé, sans raison, à Joseph Kabila, le droit de décider de la vie des Congolais, à sa guise ! Surtout qu’il n’est pas Dieu tout puissant !Puisque Eugène Diomi Ndongala incarne les aspiration du peuple congolais, au lieu de tolérer son emprisonnement et la torture qu’il subit au nom du peuple, et au risque de sa vie, il est temps d’agir par des actes de manifestation de notre liberté civile et de lutter ainsi pour sa libération.
Congolais, jetons un coup d’œil en Ukraine, en Egypte et chez d’autres, près de nous, en Afrique du Nord, qui ont fait reculer des dictatures !
Bref, la condamnation, dans une parodie de procès, de notre concitoyen Diomi Ndongala, prouve qu’il y a une mort organisée contre les Congolais et à travers eux toutes les forces de résistance sont systématiquement liquidées. Eugène Diomi Ndongala en lui ce qui est fait aux populations congolaises dépourvues de moyens de défense, et pour la plupart des personnes constituant les populations silencieuses. Ces populations sont tuées sans procès, aujourd’hui, au Congo en grand nombre !
Debout peuple congolais, pour que ne se présente plus, à travers le pays, d’autres persécutés-« Diomi Ndongala », et pour dire STOP à Joseph et sa chasse du pouvoir ! De toute évidence, ce que l’on fait à Diomi, c’est ce que l’on fera aux autres Congolais !
Attention ! voyez ce qui peut vous arriver, si vous continuez à croire que le Congo ne vous appartient pas, et que Joseph Kabila peut disposer librement du territoire, des richesses, et d es habitants du Congo démocratique !
Il est temps de se débarrasser de la peur !
Bamba-di-Lelo
Dr en Sciences politiques de l’UCL
Analyste des Questions politiques du Congoà
jbadil@hotmail.be
http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8849
http://democratiechretienne.org/2014/04/21/appel-du-politologue-bamba-di-lelo-il-faut-liberer-eugene-diomi-ndongala-tempete-des-tropiques/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
http://democratiechretienne.org/2014/04/18/la-croisade-de-liberation-du-prisonnier-politique-diomi-ndongala-continue-reportage-du-17042014-devant-devant-le-bureau-du-premier-ministre-britannique/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
TEMPETE DES TROPIQUES: DIOMI ET KUTINO, LES OUBLIES DE L’AMNISTIE….
par fsddc le 22 avril 2014
.LIRE AUSSI / La liste des premiers bénéficiaires de l’amnistie discrédite le gouvernement
http://democratiechretienne.org/2014/04/22/tempete-des-tropiques-diomi-et-kutino-les-oublies-de-lamnistie/
par fsddc le 22 avril 2014
.LIRE AUSSI / La liste des premiers bénéficiaires de l’amnistie discrédite le gouvernement
http://democratiechretienne.org/2014/04/22/tempete-des-tropiques-diomi-et-kutino-les-oublies-de-lamnistie/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
FAUSTIN MALU DU CRAC:"DIOMI NDONGALA EST VICTIME DE SON ENGAGEMENT POLITIQUE CONTRE UN REGIME AUTORITAIRE QUI ASSIEGE SON PEUPLE"
par fsddc le 23 avril 2014
par fsddc le 23 avril 2014
La condamnation de l’Honorable Député Eugène Diomi-Ndongala, n’est il pas le prix de son combat politique, contre un régime autoritaire qui assiège son peuple?
Editorial de M. Faustin Malu
En Mai 1960, il s’était tenu à Leopold Ville,des élections envue d’accèder à l’indépendance. Celles ci donneront la victoire au Mouvement National Congolais(MNC) du feu Patrice Emery Lumumba, qui néanmoins va cèder la Présidence à Joseph Kasa-Vubu, le 30 Juin 1960, le jour de l’accession de la République largement Démocratique du Congo à la souveraineté internationale.
Mais suite au discours non programmé dans l’ordre protocolaire pour ces événements, prononcé par le feu Premier Ministre Patrice Emery Lumumba, le Congo entrera dans une période d’instabilité politique dès le lendemain.
Les choses qu’il a dénoncé dans son discours étaient vraies, et connues de tous. Mais sauf que nous devrons en toute modestie reconnaitre que celà était la première erreur politique, commise par un haut responsable du gouvernement, car le moment n’était pas propice pour ce genre de discours.Parceque, malgré l’octroi de cette indépendence, les colons nous menaient encore un combat d’arrière garde. Ils étaient toujours à nos côtés, cherchant par qui faudra t-il trouver une fênetre d’entrée pour destabiliser le pays, envue de continuer leur domination sur le peuple Congolais.
Un peu plustard, les élements de la force publique vont faire une mutinerie, qui s’en suivra le 11 Juillet 1960, de la secession du Katanga, conduite par le feu Moïse Tshombe.
Ce chaos installé dans le pays par ces jeunes politiciens immatures, a poussé le jeune général Desiré Mobutu, de prendre le pouvoir pour la première fois par un coup d’État militaire le 14 Septembre 1960, envue de retablir l’ordre selon ses propos, le quel il remettra plustard aux civils.
Ensuite le 24 Novembre 1965, il le reprend encore pour la séconde fois, et cette fois ci, pour se faire roi du Zaïre, 32ans au pouvoir sans partage.
La grosse faute que les collaborateurs du feu Maréchal Mobutu et les politiciens de l’opposition de l’époque ont faite, c’est de ne jamais monter une stratégie d’ensemble, au nom de l’intérêt national, lors de l’avancée irreversible du groupe armé dirigé par le feu Laurent Desiré Kabila. Chercher comment empecher ce groupe armé de ne pas prendre la capitale, le siège du pouvoir, devrait être une priorité pour tous.
Malheuresement que les dignitaires de la deuxième République, s’entredéchiraient, dans un combat ouvert de positionnemnt, à la place de faire le choix d’une personne qui pouvait remplacer le Maréchal dejà affaibli; surtout que ce dernier aimant tant son pouvoir, de son vivant, il n’avait jamais préparer un dauphin qui pouvait le remplacer.
Dans de pareilles circonstances, en situation d’urgence, il fallait obligatoirement prendre le courage, qu’avait prit le feu général Donatien Mahele, de demander poliment au Président Mobutu de céder momentanement le pouvoir, pour retablir l’autorité de l’État à travers toute la République, avant qu’il ne soit trop tard; car l’avancée du groupe armé vers la capitale devenait de plus en plus incontournable. La fidelité au maréchal oblige, personne ne l’eut fait!
Cette organisation que l’Alliance des Forces Démocrates pour la Libération du Congo (AFDL), composée des hommes sans foi, ni aucune culture du respect de l’être humain, brouillera tout lors de son passage.Et le Président Laurent Desiré Kabila, pour son manque de professionalisme, et maitrise de la diplomatie, il sera très vite assassiner le 16 Janvier 2001; et remplacer par le Commandant Hypolite Kanambe alias Joseph Kabila de son nom d’emprunt constitutionnel, comme nouveau Président de la République Démocratique du Congo, et celà au grand dam sans exception de toutes les familles politiques, y compris celle de l’opposition.
En peu de temps, Joseph Kabila se fera rapidement entouré par des penseurs théoriciens, qui l’ont assisté à asseoir son pouvoir, et sa domination sur les congolais.
Aujourd’hui, tout le monde sera unanime avec moi, que ce dernier depuis son arrivée, malgré qu’il ne puisse jamais poser un seul acte qui prouve son amour envers le Congolais, il ne continue à demeurer là que par la force des armes, et le soutien qu’il bénéficie de la part des opporunistes politiciens.
C’est pourquoi, avec toute humilité, reconnaissons que la vie socio-politique Congolaise depuis l’indépendance, est rythmée par une instabilité accrue, l’enrichissement illicite,le détournement des consciences à des fins partisanes, la dépravation des Moeurs, et une misère manifeste. Tous ceux ci envue de nous entretenir sous la coupe de Néolocolonialistes, qui sont au service des impérialistes.
En déhors du feu Président Kasa-Vubu qui fait l’exception, le passage de ces trois autres chefs de l’Etat, est marqué par le manque de bonne volonté d’asseoir des institutions fortes, mais ils nous ont tous produit des hommes forts.
Nous assistons impuissants aujourd’hui, au désintéressement accompli de la population, quant au suivi des actions des Institutions en particulier, ainsi que la gestion de la << res publica>>en general, car ceux qui le dirigent, ne sont pas des candidats de leur aspiration.
Aujourd’hui, Joseph Kabila est devenu non seulement l’autorité morale de sa famille politique, avec un Parlement réduit en une caisse de résonance de sa famille politique, mais il est aussi celui qui décide de ce qui se passe même à l’opposition. Une opposition rongée par l’infiltration qui a atteint un record très élevé, et aussi en perte de vitesse, sans stratégie claire, en vue d’arracher le pouvoir.
Tout le monde se déclare aujourd’hui, les uns leur appartenance à l’Opposition et les autres à la Résistance.
Je tire l’attention des Congolais à travers ce message que: “ être Opposant ou Résistant, n’est pas un simple slogan, c’est un état d’esprit”.
En effet, en 2006, la République Démocratique du Congo, organisait des élections présidentielle et législative.
Ces élections truquées, fera de Joseph Kabila Président élu par les institutions qui travaillent pour sa cause, à l’instar de la Commission Électorale Indépendante (CEI) et la Cour Suprême de Justice (CSJ).
Et également le 28 Novembre 2011, le Congo avait organisé pour la séconde fois, des élections Présidentielle et Législative, à travers les quelles deux grands candidats étaient entrer en lice: il s’agissait du patriarche Dr Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, le Président National de l’Union des Démocrates pour le Progrès Social (UDPS), et le Commandant Hypolite Kanambe alias Joseph Kabila de son nom d’emprunt constitutionnel. Ces élections par les quelles le peuple Congolais avait massivement exprimer sa voix, en votant son Excellence, le patriarche Dr Etienne Tshisekedi Wa Mulumba comme Président de la République. Mais malheuresement les ennemis du peuple, confisqueront ces résultats, pour le confier à l’homme selon le choix de la communauté internationale, là nous avons vécu 2006bis. Voilà là le début du conflit, qui doit opposer les deux familles politiques.
Pour le conglomérat d’affairistes, leur candidat a remporté les échéances électorales.
Tandisque du côté de l’opposition, il était incontestablement clair que, le patriarche Dr Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, avait laminé le candidat de l’oligarchie qui assiège notre peuple.
Les deux candidats se reconnaissant chacun dans son coin gagnant de ces élections, bénéficiant également chacun du soutien de sa famille politique, sans que personne n’ait renoncer à sa position du depart, ils se décideront de prêter serment pour le début du mandat.
Le peuple Congolais assistera à un scénario sans précédent, celui de prestation de serment des deux candidats, qui s’est passé distinctement le même jour, chacun avec sa famille politique et ses invités.
Le conflit sera maintenant visible, et les deux familles politiques s’affronteront ouvertement, l’une contre l’autre, cherchant ainsi, comment asseoir son autorité sur le peuple. Un peuple incapable de se défendre, en face de cette oligarchie compradore, qui l’assiège par la force des armes.
Pour reussir à celà, l’Honorable Eugène Diomi Ndongala en était le PROMOTEUR et Porte Parole.
Il avait prouvé à la face du monde, son honnêteté, il avait réfusé de cautionner les bêtises illégitimes.
Il a réfusé d’aller sièger aux côtés des candidats nommer par Joseph Kabila, et non les élus du peuple; l’honnêteté intellectuelle oblige.
L’Honorable Eugène Diomi Ndongala avait fait preuve d’un homme politique responsable.
Avant que je ne vous parle du droit actuel, je vous laisse traverser les périodes que nous avons dans le droit.
I.1 Droit de la préhistoire;
I.2 Droit de l’Antiquité;
I.3 Droit du Moyen Âge;
I.4 Droit de Lumières;
I.5 Droit actuel.
Le droit nous apprend qu’à la naissance de la notion du droit, le plus ancien texte de droit que l’on connaisse est le code d’Ur-Nammu rédigé vers 2100 av J-C, mais il ne nous est parvenu que de manière parcellaire. Le code d’Hammurabi (-1750) qui est considéré (à tort) comme le plus ancien texte de loi qui soit parvenu, est en réalité le premier texte juridique quasiment complet qui nous soit parvenu.
Le code d’Hammurabi est un système répondant aux préoccupations de la vie courante (mariage, vol, contrat, statut des esclaves…) avec une prédominance à la loi du tallion en matière pénale. Il est d’inspiration divine mais pas religieux.
D’autres civilisations ont pu connaitre un droit. Et pour cause: toute socièté sécrète a ses propres règles de droit. À l’exemple de l’Égypte antique qui connaissait une forme de règlement des conflits. La justice y était vue comme un moyen de retourner vers le calme, le chaos étant une anomalie qu’il faut supprimer.
En Chine, la situation est équivalente. Des règles existent mais le droit est considéré comme une anomalie. Les conflits devant être réglés dans le calme et la collaboration plutôt que par la dispute. ( Cfr Wilkipedia).
Après la deuxième Guerre mondiale, le 10 décembre 1948, l’Assemblée générale des Nations Unies, reunie à Paris au palais de Chaillot, par la résolution 217(III) A,48 États sur 58 participants, devaient adopter la charte universelle. Aucun de ces États ne s’est prononcé contre, seuls huit d’entre eux qui se sont abstenus. Parmi eux, nous avons l’Afrique du Sud de l’apartheid refuse l’affirmation au droit à l’égalité devant la loi sans distinction de naissance ou de race; l’Arabie saoudite conteste l’égalité homme-femme. La Pologne, la Tchécoslovaquie; la Yougoslavie et l’Union soviétique ( Russie, Ukraine, Biélorussie), s’abstiennent, quant à eux, en raison d’un différend concernant la définition du principe fondamental d’universalité tel qu’il est énoncé dans l’article 2 alinéa1.
Enfin, les deux derniers États n’ayant pas pris part au vote, sont: le Yémen et le Honduras.
Le texte, inspiré directement de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, énonce les droits fondamentaux de l’individu, leur reconnaissance, et leur respect par la loi. Il comprend aussi un préambule avec huit considérations reconnaissant la nécessité du respect inaliénable de droits fondamentaux de l’homme par tous les pays, nations et régimes politiques, et qui se conclut par l’annonce de son approbation et sa proclamation par l’Assemblée générale des Nations unies.
C’est le texte international qui énonce les droits que chaque être humain devrait avoir.
Celui ci comporte une liste de droits que nous avons toutes et tous.
La Déclaration universelle des droits de l’homme dit à son article1, je cite: “ tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience. Ils doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité” Cfr art.1 DUDH.
Exemple, les êtres humains ont le droit:
Ici, on veut simplement nous dire que, nous sommes libres, nous avons droit à la justice, à l’inverse nous avons aussi les devoirs, tels que:
Chacun doit respecter les droits des autres.
Chacun doit respecter la morale, l’ordre public et le bien-être général des autres.
En réalité dans la vie pratique, les gens font souvent l’inverse.
Comme disait le feu Président Nelson Mandela, l’icône de la lutte anti apartheid, je cite:” La liberté ne consiste pas seulement de se débarrasser de ses chaines, mais vivre d’une façon qui respecte et renforce la liberté des autres” fin de citation.
C’est en reconnaissant nos devoirs, et les respectant, que sortent de là nos droits.
C’est comme disait Chateaubriands, je cite: “ C’est le devoir qui crée le droit et non le droit qui crée l’inverse” fin de citation ( Cfr les citations du droit).
Nous devrons tous avoir connaissance que, le droit n’est pas un phenomène de notre époque,non, il vient de loin.
Nos droits sont protégé par la loi.
Nous avons besoin de la loi, simplement pour réglementer notre comment vivre ensemble.
Si les droits de chacun par rapport aux autres ne sont pas determinés, c’est le chaos qui va s’installer. Le chacun pour soi, la guerre entre nous…bref, c’est la mort de toute communauté.
Par exemple:
Cette expression est souvent employée. Et pourquoi a- t-on le droit?
Nous n’avons les droits, qu’en application bien sûr de la loi à travers la quelle le droit de chacun est respecté.
Ainsi, l’usage de cette formule << J’ai le droit>> est une reconnaissance de l’existence de la loi et de son application.
La loi pose aussi une limite aux droits de chacun: c’est l’obligation de respecter les droits des autres. Sans cette obligation commune, les droits des uns et des autres n’éxisteraient plus.
Notre liberté a pour limite le respect des droits des autres.
La loi prévoit des sanctions contre ceux qui ne respectent pas cette règle fondamentale.
Qui fait appliquer la loi?
C’est la Police qui constate en premier qu’un crime, un délit ou une contravention a été commis. La Police peut le constater par elle même ou parcequ’une personne est venue porter plainte au commissariat. Elle transmettra ainsi cette information au procureur, qui constituera à son tour un dossier judiciaire, qui choisit de saisir le tribunal ou pas. Si le tribunal est saisi, un procès aura lieu.
Le juge peut aussi être saisi sans qu’une infraction n’ait été commise. Par exemple, en cas de divorce, le juge va prononcer le divorce et expliquer aux parents quels sont leurs droits et leurs devoirs à l’égard de leurs enfants.
Vous vous poserez la question, de pourquoi ai je pris ce long chemin,à la place de toucher directement le sujet réel qui nous intéresse.
Je désire qu’ensemble, puissions aller pas à pas jusqu’à la conclusion.
Normalement, toute personne à travers le monde, est appellé à la protection des enfants.
Selon les conventions des nations-unies, les enfants et les femmes sont des premiers êtres à proteger, car ils sont classer sur la liste des personnes vulnérables.
Maintenant, nous nous poserons la question de savoir, quelle est l’infraction pour la quelle l’honorable Eugène Diomi Ndongala était il poursuivi?
Réponse: “Selon le gouvernement de Kinshasa, il sortait avec deux soeurs mineures”.
Est ce que c’est vrai que l’honorable Eugène Diomi Ndongala sortait avec des filles mineures?
Cette information peut être vraie, tout comme fausse!
Qu’est ce que la Police peut faire, en cas de constat d’un crime, d’un délit; ou encore d’une plainte portée par une famille contre une personne?
La Police doit préparer un dossier, qu’on envoie chez le procureur, qui doit le préparer et faire de ca un dossier judiciaire, qu’il soumettra auprès de juge.
…
En revanche, que doit faire la Police qui détient une plainte contre un individu pour des faits, tels que crime ou délit, avant qu’on ne détermine sa responsabilité des faits pour les quels il est poursuivi?
Le droit nous dit que l’individu doit être convoquer à la Police.
Est ce que l’honorable Eugène Diomi Ndongala,était il convoqué à la Police Congolaise?
Réponse: non.
Première violation de ses droits.
Qu’est ce qui était arrivé, “ le 26 Juin 2012” selon le Secrétaire général de la DC, ils tenaient une reunion de la Majorité Présidentielle Populaire (MPP), une plateforme qui soutien le Dr Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, le Président élu, ils verront dans un restaurant en face du siège, le Colonel Kanyama accompagnait de deux dames, et le lendemain matin, ils avaient été surprise d’apprendre par le biais d’une Presse proche du pouvoir, l’annonce de l’arrestation d’un grand poisson de l’opposition, c’était en faite, le Président National de la Démocratie Chrétienne (DC), l’honorable deputé Eugène Diomi Ndongala Nzomambu.
En Claire dans la première phase de notre demarche, nous assistons dejà à notre première manipulation, et violation grave de droits du soldat et héros du peuple Congolais. Ici, Je dois vous livrer les violations de ces droits,
Si le gouvernement de Kinshasa avait réellement des évidences, on allaient pas le libérer,
Quelque soit les faits, il allait convoqué, et non arrêter comme un bandit, alors que les vrais criminels sont avec Joseph Kabila, et menent une vie tranquille.
Après le sommet de la Francophonie, le 08 Janvier 2013, il reprendra encore ses activités politiques et il sera encore arrêté au mois d’avril 2013, date de sa dernière arrestation.
Il ira encore en prison pour cette seconde fois, (après avoir été détenu au secret) prétendument pour des mêmes faits (même si les vraies raisons sont politiques).
Ici, je veux qu’ensemble, puissions reprendre la même démarche:
Est ce que l’honorable Eugène Diomi Ndongala, était encore membre de Parlement lors de sa première arrestation et détention au secret?
L’article11 alinéa1de la Déclaration Universelle des Droits Humains (DUDH) nous dit, je cite: “ Toute personne accusée d’un acte délictueux est presumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public où toutes les guaranties nécessaires à sa défense lui auront été assurées.
Avant la décision finale du juge, la classe politique Congolaise étant plongée dans une forte crise de moralité, même ceux qui se déclarent être de l’opposition, ont bouffé de l’argent pour salir ce soldat du peuple une façon de préparer la morale du public, face à la décision de cette farce qu’organisait Joseph Kabila et le juge. Dans l’entre temps, le media n’avait pas arrêté son travail de lavage psychologique.
Comme dit Malcon X (1925-1965), je cite:
<< Les Medias sont les entités les plus puissantes sur terre. Ils ont le pouvoir de rendre des innocents coupables et de faire des coupables des innocents. C’est ca le pouvoir, parcequ’ils contrôlent l’esprit>>.
_ Malcon X_
Si la loi nous recommande à la protection des enfants, je pense que cette même loi nous recommande également au respect de la présomption d’innoncence, et au respect des droits de l’accusé conformément à l’article11 alinéa1de la Déclaration Universelle des Droits Humains (DUDH) qui nous dit, je cite:
“ Toute personne accusée d’un acte délictueux est presumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public où toutes les guaranties nécessaires à sa défense lui auront été assurées.
Si la loi protège les enfants, la même loi protège aussi des adultes, c’est à dire: prendre aussi des soins médicaux en cas de probleme de santé.
Il ya un principe en droit qui s’appelle: << LE PARALLELISME DE FORME DE COMPÉTENCE>>, qui veut dire:
“ Celui qui a fait, peut défaire en suivant les mêmes procédures”.
Si nous abandonnons cette lutte pour notre liberté, de la même procédure par la quelle ils nous avait imposé Joseph Kabila avec des élections falsifiées de 2006 et 2011, c’est de la même maniere qu’ils nous placeraient encore un nouveau pion à travers les élections de 2016, pour ceux qui croient à ce schéma.
En revanche, si nous restons débout, nous saurons prendre le contrôle du destin de notre pays.
Nous devons continuer à lutter durement, pour asseoir en République Démocratique du Congo, des institutions fortes et dignes, qui respecteront les valeurs qui sont inscrites dans la Déclaration Universelle des Droits Humains (DUDH) et la Charte des Nations-unies.
Oui, le peuple Congolais a droit au Bonheur, et à la liberté, comme tous les autres peuples de la planète. Mais pour parvenir à ca, nous devrons d’abord nous rendre en évidence, et prendre conscience de notre aliénation. Comme disait Victor Hugo (18802-1885), je cite:
“ La liberté consiste à choisir entre deux esclaves: l’égoïsme et la conscience, celui qui choisit la conscience est l’homme libre” fin de citation.
Ce combat nous le menerons sans relâche jusqu’à la victoire, plus ils nous arrêtent, plus nous nous approchons de la victoire. Notre victoire ne sera pas une victoire sur un autre peuple, mais pour le choix de notre destinée.
Comme disait le Président Richard Nixon( 1913-1994)des Etats-Unis, je cite: “ La paix que nous recherchons ne pas une victoire sur n’importe quels autres peuples, il s’agit de la paix qui vient, en emportant la guérison sur ses ailes, et aussi la compassion pour ceux qui ont souffert, la compréhension pour ceux qui ont été nos adversaires, en permettant tous les peuples de la terre, de se choisir leur propre destinée”fin de citation.
Que madame Patrizia Diomi, et toute la famille Diomi, veuillent trouver ici les sentiments de ma gratitude que je présente à travers ce travail.
Au peuple Congolais, je vous demande de vous reveiller, car il y a une faiblesse que les impérialistes ont prélévée en nous, c’est le fait d’être facile à manipuler. Le CRAC nous recommande à l’unité dans la diversité, seul moyen pour atteindre notre objectif.
La Résistance continue, peu importe le temps que celà nous prend, et je suis rassuré que le peuple Congolais vaincra. C’est comme disait Louis Delgrès (1766-1802), je cite:
Vive la Résistance,
Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo et son peuple;
Que Dieu bénisse nos pays d’accueil.
Fait à Leeds, le 18 Avril 2014
Royaume-Uni
Faustin Malu Kasongo
Educateur des Masses & Défenseur des droits humains
Secrétaire Exécutif du CRAC
http://wp.me/p18AQh-2cl
Les choses qu’il a dénoncé dans son discours étaient vraies, et connues de tous. Mais sauf que nous devrons en toute modestie reconnaitre que celà était la première erreur politique, commise par un haut responsable du gouvernement, car le moment n’était pas propice pour ce genre de discours.Parceque, malgré l’octroi de cette indépendence, les colons nous menaient encore un combat d’arrière garde. Ils étaient toujours à nos côtés, cherchant par qui faudra t-il trouver une fênetre d’entrée pour destabiliser le pays, envue de continuer leur domination sur le peuple Congolais.
Un peu plustard, les élements de la force publique vont faire une mutinerie, qui s’en suivra le 11 Juillet 1960, de la secession du Katanga, conduite par le feu Moïse Tshombe.
Ce chaos installé dans le pays par ces jeunes politiciens immatures, a poussé le jeune général Desiré Mobutu, de prendre le pouvoir pour la première fois par un coup d’État militaire le 14 Septembre 1960, envue de retablir l’ordre selon ses propos, le quel il remettra plustard aux civils.
Ensuite le 24 Novembre 1965, il le reprend encore pour la séconde fois, et cette fois ci, pour se faire roi du Zaïre, 32ans au pouvoir sans partage.
La grosse faute que les collaborateurs du feu Maréchal Mobutu et les politiciens de l’opposition de l’époque ont faite, c’est de ne jamais monter une stratégie d’ensemble, au nom de l’intérêt national, lors de l’avancée irreversible du groupe armé dirigé par le feu Laurent Desiré Kabila. Chercher comment empecher ce groupe armé de ne pas prendre la capitale, le siège du pouvoir, devrait être une priorité pour tous.
Malheuresement que les dignitaires de la deuxième République, s’entredéchiraient, dans un combat ouvert de positionnemnt, à la place de faire le choix d’une personne qui pouvait remplacer le Maréchal dejà affaibli; surtout que ce dernier aimant tant son pouvoir, de son vivant, il n’avait jamais préparer un dauphin qui pouvait le remplacer.
Dans de pareilles circonstances, en situation d’urgence, il fallait obligatoirement prendre le courage, qu’avait prit le feu général Donatien Mahele, de demander poliment au Président Mobutu de céder momentanement le pouvoir, pour retablir l’autorité de l’État à travers toute la République, avant qu’il ne soit trop tard; car l’avancée du groupe armé vers la capitale devenait de plus en plus incontournable. La fidelité au maréchal oblige, personne ne l’eut fait!
Le 17 Mai 1997, Mobutu sera renversé par le conglomérat d’affairistes,du nom de l’Alliance des Forces Démocratique pour la Libération du Congo (AFDL) en sigle.
Cette organisation que l’Alliance des Forces Démocrates pour la Libération du Congo (AFDL), composée des hommes sans foi, ni aucune culture du respect de l’être humain, brouillera tout lors de son passage.Et le Président Laurent Desiré Kabila, pour son manque de professionalisme, et maitrise de la diplomatie, il sera très vite assassiner le 16 Janvier 2001; et remplacer par le Commandant Hypolite Kanambe alias Joseph Kabila de son nom d’emprunt constitutionnel, comme nouveau Président de la République Démocratique du Congo, et celà au grand dam sans exception de toutes les familles politiques, y compris celle de l’opposition.
En peu de temps, Joseph Kabila se fera rapidement entouré par des penseurs théoriciens, qui l’ont assisté à asseoir son pouvoir, et sa domination sur les congolais.
Aujourd’hui, tout le monde sera unanime avec moi, que ce dernier depuis son arrivée, malgré qu’il ne puisse jamais poser un seul acte qui prouve son amour envers le Congolais, il ne continue à demeurer là que par la force des armes, et le soutien qu’il bénéficie de la part des opporunistes politiciens.
C’est pourquoi, avec toute humilité, reconnaissons que la vie socio-politique Congolaise depuis l’indépendance, est rythmée par une instabilité accrue, l’enrichissement illicite,le détournement des consciences à des fins partisanes, la dépravation des Moeurs, et une misère manifeste. Tous ceux ci envue de nous entretenir sous la coupe de Néolocolonialistes, qui sont au service des impérialistes.
En déhors du feu Président Kasa-Vubu qui fait l’exception, le passage de ces trois autres chefs de l’Etat, est marqué par le manque de bonne volonté d’asseoir des institutions fortes, mais ils nous ont tous produit des hommes forts.
Nous assistons impuissants aujourd’hui, au désintéressement accompli de la population, quant au suivi des actions des Institutions en particulier, ainsi que la gestion de la << res publica>>en general, car ceux qui le dirigent, ne sont pas des candidats de leur aspiration.
Aujourd’hui, Joseph Kabila est devenu non seulement l’autorité morale de sa famille politique, avec un Parlement réduit en une caisse de résonance de sa famille politique, mais il est aussi celui qui décide de ce qui se passe même à l’opposition. Une opposition rongée par l’infiltration qui a atteint un record très élevé, et aussi en perte de vitesse, sans stratégie claire, en vue d’arracher le pouvoir.
Tout le monde se déclare aujourd’hui, les uns leur appartenance à l’Opposition et les autres à la Résistance.
Je tire l’attention des Congolais à travers ce message que: “ être Opposant ou Résistant, n’est pas un simple slogan, c’est un état d’esprit”.
En effet, en 2006, la République Démocratique du Congo, organisait des élections présidentielle et législative.
Ces élections truquées, fera de Joseph Kabila Président élu par les institutions qui travaillent pour sa cause, à l’instar de la Commission Électorale Indépendante (CEI) et la Cour Suprême de Justice (CSJ).
Et également le 28 Novembre 2011, le Congo avait organisé pour la séconde fois, des élections Présidentielle et Législative, à travers les quelles deux grands candidats étaient entrer en lice: il s’agissait du patriarche Dr Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, le Président National de l’Union des Démocrates pour le Progrès Social (UDPS), et le Commandant Hypolite Kanambe alias Joseph Kabila de son nom d’emprunt constitutionnel. Ces élections par les quelles le peuple Congolais avait massivement exprimer sa voix, en votant son Excellence, le patriarche Dr Etienne Tshisekedi Wa Mulumba comme Président de la République. Mais malheuresement les ennemis du peuple, confisqueront ces résultats, pour le confier à l’homme selon le choix de la communauté internationale, là nous avons vécu 2006bis. Voilà là le début du conflit, qui doit opposer les deux familles politiques.
Pour le conglomérat d’affairistes, leur candidat a remporté les échéances électorales.
Tandisque du côté de l’opposition, il était incontestablement clair que, le patriarche Dr Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, avait laminé le candidat de l’oligarchie qui assiège notre peuple.
Les deux candidats se reconnaissant chacun dans son coin gagnant de ces élections, bénéficiant également chacun du soutien de sa famille politique, sans que personne n’ait renoncer à sa position du depart, ils se décideront de prêter serment pour le début du mandat.
Le peuple Congolais assistera à un scénario sans précédent, celui de prestation de serment des deux candidats, qui s’est passé distinctement le même jour, chacun avec sa famille politique et ses invités.
Le conflit sera maintenant visible, et les deux familles politiques s’affronteront ouvertement, l’une contre l’autre, cherchant ainsi, comment asseoir son autorité sur le peuple. Un peuple incapable de se défendre, en face de cette oligarchie compradore, qui l’assiège par la force des armes.
Il sera ainsi décider du côté de l’opposition, sur la demande du patriarche Dr Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, le Président élu de la République Démocratique du Congo, que compte tenu la confiscation du pouvoir par Joseph Kabila, que tous les élus de l’opposition ne siegent pas dans l’hémicycle (Assemblée Nationale), de peur d’aller légitimer le pouvoir illégal de Monsieur Kabila.
En même temps, dans le cadre stratégique, la vraie opposition décidera de fonder une plate-forme politique (la MPP, Majorié Présidentielle Populaire) à l’intérieur de la quelle, elle pourra conjuguer de synergies, envue de récuperer le pouvoir.
Pour reussir à celà, l’Honorable Eugène Diomi Ndongala en était le PROMOTEUR et Porte Parole.
Il avait prouvé à la face du monde, son honnêteté, il avait réfusé de cautionner les bêtises illégitimes.
Il a réfusé d’aller sièger aux côtés des candidats nommer par Joseph Kabila, et non les élus du peuple; l’honnêteté intellectuelle oblige.
L’Honorable Eugène Diomi Ndongala avait fait preuve d’un homme politique responsable.
- EST CE QUE LE DROIT EST IL RESPECTÉ EN RDC?
Avant que je ne vous parle du droit actuel, je vous laisse traverser les périodes que nous avons dans le droit.
I.1 Droit de la préhistoire;
I.2 Droit de l’Antiquité;
I.3 Droit du Moyen Âge;
I.4 Droit de Lumières;
I.5 Droit actuel.
Le droit nous apprend qu’à la naissance de la notion du droit, le plus ancien texte de droit que l’on connaisse est le code d’Ur-Nammu rédigé vers 2100 av J-C, mais il ne nous est parvenu que de manière parcellaire. Le code d’Hammurabi (-1750) qui est considéré (à tort) comme le plus ancien texte de loi qui soit parvenu, est en réalité le premier texte juridique quasiment complet qui nous soit parvenu.
Le code d’Hammurabi est un système répondant aux préoccupations de la vie courante (mariage, vol, contrat, statut des esclaves…) avec une prédominance à la loi du tallion en matière pénale. Il est d’inspiration divine mais pas religieux.
D’autres civilisations ont pu connaitre un droit. Et pour cause: toute socièté sécrète a ses propres règles de droit. À l’exemple de l’Égypte antique qui connaissait une forme de règlement des conflits. La justice y était vue comme un moyen de retourner vers le calme, le chaos étant une anomalie qu’il faut supprimer.
En Chine, la situation est équivalente. Des règles existent mais le droit est considéré comme une anomalie. Les conflits devant être réglés dans le calme et la collaboration plutôt que par la dispute. ( Cfr Wilkipedia).
- Nous avons toutes et tous des droits à défendre;
- Nous avons toutes et tous des droits pour se proteger.
- D’où viennent nos droits et quels sont ils?
Après la deuxième Guerre mondiale, le 10 décembre 1948, l’Assemblée générale des Nations Unies, reunie à Paris au palais de Chaillot, par la résolution 217(III) A,48 États sur 58 participants, devaient adopter la charte universelle. Aucun de ces États ne s’est prononcé contre, seuls huit d’entre eux qui se sont abstenus. Parmi eux, nous avons l’Afrique du Sud de l’apartheid refuse l’affirmation au droit à l’égalité devant la loi sans distinction de naissance ou de race; l’Arabie saoudite conteste l’égalité homme-femme. La Pologne, la Tchécoslovaquie; la Yougoslavie et l’Union soviétique ( Russie, Ukraine, Biélorussie), s’abstiennent, quant à eux, en raison d’un différend concernant la définition du principe fondamental d’universalité tel qu’il est énoncé dans l’article 2 alinéa1.
Enfin, les deux derniers États n’ayant pas pris part au vote, sont: le Yémen et le Honduras.
Le texte, inspiré directement de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, énonce les droits fondamentaux de l’individu, leur reconnaissance, et leur respect par la loi. Il comprend aussi un préambule avec huit considérations reconnaissant la nécessité du respect inaliénable de droits fondamentaux de l’homme par tous les pays, nations et régimes politiques, et qui se conclut par l’annonce de son approbation et sa proclamation par l’Assemblée générale des Nations unies.
- À quoi sert la Déclaration universelle des droits de l’homme?
C’est le texte international qui énonce les droits que chaque être humain devrait avoir.
Celui ci comporte une liste de droits que nous avons toutes et tous.
La Déclaration universelle des droits de l’homme dit à son article1, je cite: “ tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience. Ils doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité” Cfr art.1 DUDH.
Exemple, les êtres humains ont le droit:
- De se reunir dans la paix;
- De croire en ce qu’ils pensent;
- D’écrire ou de dire ce qu’ils veulent.
Ici, on veut simplement nous dire que, nous sommes libres, nous avons droit à la justice, à l’inverse nous avons aussi les devoirs, tels que:
Chacun doit respecter les droits des autres.
Chacun doit respecter la morale, l’ordre public et le bien-être général des autres.
En réalité dans la vie pratique, les gens font souvent l’inverse.
Comme disait le feu Président Nelson Mandela, l’icône de la lutte anti apartheid, je cite:” La liberté ne consiste pas seulement de se débarrasser de ses chaines, mais vivre d’une façon qui respecte et renforce la liberté des autres” fin de citation.
C’est en reconnaissant nos devoirs, et les respectant, que sortent de là nos droits.
C’est comme disait Chateaubriands, je cite: “ C’est le devoir qui crée le droit et non le droit qui crée l’inverse” fin de citation ( Cfr les citations du droit).
Nous devrons tous avoir connaissance que, le droit n’est pas un phenomène de notre époque,non, il vient de loin.
- Qu’est ce qui protège nos droits?
Nos droits sont protégé par la loi.
- Pourquoi avons nous besoin de la loi?
Nous avons besoin de la loi, simplement pour réglementer notre comment vivre ensemble.
Si les droits de chacun par rapport aux autres ne sont pas determinés, c’est le chaos qui va s’installer. Le chacun pour soi, la guerre entre nous…bref, c’est la mort de toute communauté.
Par exemple:
- Si la circulation des automobiles n’était pas imposée soit à gauche, soit à droite des chaussées, si une priorité aux croisements n’était pas fixée, si les conditions de stationnement n’étaient pas determinées, la circulation ne serait pas possible!
- Si le football pouvait se jouer sans règles et sans arbitre, marquer un but n’aurait aucun sens!
- Si la loi ne précisait pas que ta maison ou que ce qui t’appartient t’est reservé, tout le monde pourrait venir y ravir ou habiter, voire prendre tes affaires sans demander ton avis.
- J’ai le droit!
Cette expression est souvent employée. Et pourquoi a- t-on le droit?
Nous n’avons les droits, qu’en application bien sûr de la loi à travers la quelle le droit de chacun est respecté.
Ainsi, l’usage de cette formule << J’ai le droit>> est une reconnaissance de l’existence de la loi et de son application.
- Les autres aussi ont des droits
La loi pose aussi une limite aux droits de chacun: c’est l’obligation de respecter les droits des autres. Sans cette obligation commune, les droits des uns et des autres n’éxisteraient plus.
Notre liberté a pour limite le respect des droits des autres.
La loi prévoit des sanctions contre ceux qui ne respectent pas cette règle fondamentale.
Qui fait appliquer la loi?
C’est la Police qui constate en premier qu’un crime, un délit ou une contravention a été commis. La Police peut le constater par elle même ou parcequ’une personne est venue porter plainte au commissariat. Elle transmettra ainsi cette information au procureur, qui constituera à son tour un dossier judiciaire, qui choisit de saisir le tribunal ou pas. Si le tribunal est saisi, un procès aura lieu.
Le juge peut aussi être saisi sans qu’une infraction n’ait été commise. Par exemple, en cas de divorce, le juge va prononcer le divorce et expliquer aux parents quels sont leurs droits et leurs devoirs à l’égard de leurs enfants.
Vous vous poserez la question, de pourquoi ai je pris ce long chemin,à la place de toucher directement le sujet réel qui nous intéresse.
À cette question, les avis seront partagés, les uns diront, qu’il avait posé des mauvais actes, les autres diront que, c’est faux, c’est pour des raisons politiques.Ma démarche est d’amener tout le monde à la compréhension de leurs devoirs et droits.
La condamnation de l’honorable Député Eugène Diomi-Ndongala, n’est il pas le prix de son combat politique, contre un régime autoritaire qui assiège son peuple?
Je désire qu’ensemble, puissions aller pas à pas jusqu’à la conclusion.
Normalement, toute personne à travers le monde, est appellé à la protection des enfants.
Selon les conventions des nations-unies, les enfants et les femmes sont des premiers êtres à proteger, car ils sont classer sur la liste des personnes vulnérables.
Maintenant, nous nous poserons la question de savoir, quelle est l’infraction pour la quelle l’honorable Eugène Diomi Ndongala était il poursuivi?
Réponse: “Selon le gouvernement de Kinshasa, il sortait avec deux soeurs mineures”.
Est ce que c’est vrai que l’honorable Eugène Diomi Ndongala sortait avec des filles mineures?
Cette information peut être vraie, tout comme fausse!
Qu’est ce que la Police peut faire, en cas de constat d’un crime, d’un délit; ou encore d’une plainte portée par une famille contre une personne?
La Police doit préparer un dossier, qu’on envoie chez le procureur, qui doit le préparer et faire de ca un dossier judiciaire, qu’il soumettra auprès de juge.
…
En revanche, que doit faire la Police qui détient une plainte contre un individu pour des faits, tels que crime ou délit, avant qu’on ne détermine sa responsabilité des faits pour les quels il est poursuivi?
Le droit nous dit que l’individu doit être convoquer à la Police.
Est ce que l’honorable Eugène Diomi Ndongala,était il convoqué à la Police Congolaise?
Réponse: non.
Première violation de ses droits.
En 2012, il avait passé 100 jours dans la geôle secrète du pouvoir d’occupation pour ce montage grossier.Selon des informations en ma possession, l’honorable Eugène Diomi Ndongala, le Président National du Parti Démocratie Chrétienne (DC), le proche du patriarche Dr Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, le Président élu de la République largement Démocratique du Congo, le Président de l’Union des Démocrates pour le Progrès Social (UDPS), a été soit arrête ou enlevé 9 fois pendant la période allant de 1997 à 2013, par l’Agence Nationale de renseignement Congolais (ANR).
Qu’est ce qui était arrivé, “ le 26 Juin 2012” selon le Secrétaire général de la DC, ils tenaient une reunion de la Majorité Présidentielle Populaire (MPP), une plateforme qui soutien le Dr Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, le Président élu, ils verront dans un restaurant en face du siège, le Colonel Kanyama accompagnait de deux dames, et le lendemain matin, ils avaient été surprise d’apprendre par le biais d’une Presse proche du pouvoir, l’annonce de l’arrestation d’un grand poisson de l’opposition, c’était en faite, le Président National de la Démocratie Chrétienne (DC), l’honorable deputé Eugène Diomi Ndongala Nzomambu.
La première question que nous devrons tous nous poser, est de savoir si réellement l’honnorable Eugène Diomi Ndongala, était arrêté pour avoir entretenu des relations consenties avec des mineures, comment Joseph Kabila qui est un occupant, pouvait il accepté de le libérer, alors qu’ils avaient des évidences qui prouvaient sa culpabilité des faits?C’est grace à l’intervention du Président Francois Hollande de France, qui a conditionné sa venue à Kinshasa, pour participer au sommet de la Francophonie, de procéder d’abord à la libération de l’honorable Eugène Diomi, c’est ainsi qu’à la veille de son arrivée à Kinshasa, ce dernier sera libéré.
- La deuxième question est de savoir, est ce que Joseph Kabila respecte-il les droits des enfants?
- La troisième question est de savoir, si réellement l’accusation était fondée, pourquoi le gouvernement de Kinshasa aurait il peur de le faire savoir au Président Francois Hollande?
- La quatrième question est de savoir, pouvons nous accepter que le Président Francois Hollande, ayant les raisons claires de son arrestation, pouvait il interferer pour ce violeur des Moeurs, que l’honorable Eugène Diomi Ndongala?
- La cinquième question est celle de savoir, si lors de l’arrestation de l’honorable Eugène Diomi Ndongala en Juin 2012, était il encore membre du Parlement?
- Que dit la loi par rapport à son statut de parlementaire?
En Claire dans la première phase de notre demarche, nous assistons dejà à notre première manipulation, et violation grave de droits du soldat et héros du peuple Congolais. Ici, Je dois vous livrer les violations de ces droits,
Si le gouvernement de Kinshasa avait réellement des évidences, on allaient pas le libérer,
- Premièrement Joseph Kabila ne connait pas la valeur des enfants du Congo, nous avons la preuve, avec ce qui se passe à l’Est,
- Le gouvernement de Kinshasa savait que son arrestation n’était qu’un montage, visant à l’écarter du combat,
- Le Président Francois Hollande en sa qualité de responsable d’un Etat fervent défenseur des droits humains, ne pouvait pas sacrifier des valeurs que la France défend des siècle Durant pour Joseph Kabila,
- Ici nous avons un vice-procédural, parceque lors de l’arrestation de l’honorable Eugène Diomi Ndongala, il bénéficiait encore de l’immunité parlementaire,
- Par rapport à son statut de membre du Parlement, il ne peut jamais être arrêter ni détenu.
Quelque soit les faits, il allait convoqué, et non arrêter comme un bandit, alors que les vrais criminels sont avec Joseph Kabila, et menent une vie tranquille.
Après le sommet de la Francophonie, le 08 Janvier 2013, il reprendra encore ses activités politiques et il sera encore arrêté au mois d’avril 2013, date de sa dernière arrestation.
Il ira encore en prison pour cette seconde fois, (après avoir été détenu au secret) prétendument pour des mêmes faits (même si les vraies raisons sont politiques).
Ici, je veux qu’ensemble, puissions reprendre la même démarche:
Est ce que l’honorable Eugène Diomi Ndongala, était encore membre de Parlement lors de sa première arrestation et détention au secret?
- Est ce que les Policiers ont ils respecter la procédure lors de l’arrestation de l’honorable?
- Est ce que le gouvernement de Kinshasa, avait il respecter son statut de parlementaire?
- Est ce que l’honorable Eugène Diomi Ndongala, bénéficiait-il de tous les droits de prisonnier, alors qu’il était dejà en prison?
- Est ce que l’honorable a t-il bénéficié d’un procès juste et équitable?
- Vice-procédural dans son arrestation, car selon la loi de la République largement Démocratique du Congo, un membre du Parlement en fonction, bénéficie de l’immunité Parlementaire, en cas d’abus. D’où avec son statut, il est intouchable. Tandisque pour lui, il a été amener comme un voleur ou terroriste, sans le respect de son statut politique.Ce qui constitue une violation grave de son statut et sa liberté entant que innocent. (Cfr article 11 alinéa1)
L’article11 alinéa1de la Déclaration Universelle des Droits Humains (DUDH) nous dit, je cite: “ Toute personne accusée d’un acte délictueux est presumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public où toutes les guaranties nécessaires à sa défense lui auront été assurées.
- Violation grave de ces droits, parceque, lorsqu’il était en prison, avant la decision finale, on lui privaient même ces droits les plus élementaires, alors qu’il était dejà en prison. Le dernier était celui qu’on étaient venus l’arracher de son lit d’hospitalisation de la Clinique Ngaliema, où il a été interné le 27 Décembre 2013 et embrigader par les bandits de la garde prétorienne de Joseph Kabila le 28 Décembre 2013 pour le retourner en prison Manu-militari, alors que l’AVC le derangeait, lui privant même le droit aux soins médicaux
- Une violation grave de ces droits, car le tribunal n’a pas respecté l’article 10 de la Déclaration Universelle des Droits Humains (DUDH), je cite: “ Toute personne a droit, en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial, qui décidera, soit de ses droits et obligations, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle.
- Au cour du procès, l’équipe de la défense avait prélevée, une contradiction totale entre les deux soeurs, pendant leurs interventions; un élement non considéré par le juge.
- Les droits de la défense n’ont pas été respectés: il n y a eu ni plaidoiries, ni témoins, non plus l’ audition de Diomi Ndongala lui-même par les juges de la CSJ.
Avant la décision finale du juge, la classe politique Congolaise étant plongée dans une forte crise de moralité, même ceux qui se déclarent être de l’opposition, ont bouffé de l’argent pour salir ce soldat du peuple une façon de préparer la morale du public, face à la décision de cette farce qu’organisait Joseph Kabila et le juge. Dans l’entre temps, le media n’avait pas arrêté son travail de lavage psychologique.
Comme dit Malcon X (1925-1965), je cite:
<< Les Medias sont les entités les plus puissantes sur terre. Ils ont le pouvoir de rendre des innocents coupables et de faire des coupables des innocents. C’est ca le pouvoir, parcequ’ils contrôlent l’esprit>>.
_ Malcon X_
En conclusion, à ma connaissance, si l’honorable Eugène Diomi Ndongala avait réellement poser ces actes, son arrestation allait suivre la cours normale, et le mettre hors de la vie politique, par la voie judiciaire, car il était devenu la bête noire qu’il faut même abattre, selon le gouvernement de Kinshasa.Enfin, le 26 Mars2014, au cour d’un procès expéditif,le verdict tombe, une sentence de 10ans de prison, sera injustement infligée à l’honorable Eugène Diomi Ndongala par le juge, qui n’a fait que respecter les ordres du pouvoir autoritaire qui assiège le peuple Congolais.
Si la loi nous recommande à la protection des enfants, je pense que cette même loi nous recommande également au respect de la présomption d’innoncence, et au respect des droits de l’accusé conformément à l’article11 alinéa1de la Déclaration Universelle des Droits Humains (DUDH) qui nous dit, je cite:
“ Toute personne accusée d’un acte délictueux est presumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public où toutes les guaranties nécessaires à sa défense lui auront été assurées.
Si la loi protège les enfants, la même loi protège aussi des adultes, c’est à dire: prendre aussi des soins médicaux en cas de probleme de santé.
Les impérialistes veulent nous jouer le même jeu, qu’ils nous avaient jouer en 2006 et 2011, c’est à dire, placer les hommes de leurs choix, en utilisant les mêmes procedures; c’est à dire celles des élections.En vertu de toutes ces violations dont l’Honorable Eugène Diomi Ndongala est victime tout au long de son procès expéditif et irregulier, jusqu’à sa clôture, nous pouvons ensemble conclure sans ménagement, qu’il est victime de machination de la part du pouvoir autoritaire, qui a joué ce jeu; pour l’écarter du jeu, en cas des élections de 2016. Car il était le seul qui représentait une alternance pour ceux qui croient au schéma des élections.
Il ya un principe en droit qui s’appelle: << LE PARALLELISME DE FORME DE COMPÉTENCE>>, qui veut dire:
“ Celui qui a fait, peut défaire en suivant les mêmes procédures”.
Si nous abandonnons cette lutte pour notre liberté, de la même procédure par la quelle ils nous avait imposé Joseph Kabila avec des élections falsifiées de 2006 et 2011, c’est de la même maniere qu’ils nous placeraient encore un nouveau pion à travers les élections de 2016, pour ceux qui croient à ce schéma.
En revanche, si nous restons débout, nous saurons prendre le contrôle du destin de notre pays.
Nous devons continuer à lutter durement, pour asseoir en République Démocratique du Congo, des institutions fortes et dignes, qui respecteront les valeurs qui sont inscrites dans la Déclaration Universelle des Droits Humains (DUDH) et la Charte des Nations-unies.
Thomas Jefferson (1743-1826) le troisième Président des Etats-Unis disait, je cite: “ Le bonheur est un droit inaliénable comme la vie et la liberté” fin de citation.Ce texte, je viens de le rédiger, pour rendre hommage au soldat et héros du peuple Congolais, l’Honorable Eugène Diomi Ndongala. Nous avons des nerfs préparés pour affronter toutes ces menaces. C’est une fierté quand vous faites la prison injustement, parce que vous luttez pour le Bonheur des autres.
Oui, le peuple Congolais a droit au Bonheur, et à la liberté, comme tous les autres peuples de la planète. Mais pour parvenir à ca, nous devrons d’abord nous rendre en évidence, et prendre conscience de notre aliénation. Comme disait Victor Hugo (18802-1885), je cite:
“ La liberté consiste à choisir entre deux esclaves: l’égoïsme et la conscience, celui qui choisit la conscience est l’homme libre” fin de citation.
Ce combat nous le menerons sans relâche jusqu’à la victoire, plus ils nous arrêtent, plus nous nous approchons de la victoire. Notre victoire ne sera pas une victoire sur un autre peuple, mais pour le choix de notre destinée.
Comme disait le Président Richard Nixon( 1913-1994)des Etats-Unis, je cite: “ La paix que nous recherchons ne pas une victoire sur n’importe quels autres peuples, il s’agit de la paix qui vient, en emportant la guérison sur ses ailes, et aussi la compassion pour ceux qui ont souffert, la compréhension pour ceux qui ont été nos adversaires, en permettant tous les peuples de la terre, de se choisir leur propre destinée”fin de citation.
Que madame Patrizia Diomi, et toute la famille Diomi, veuillent trouver ici les sentiments de ma gratitude que je présente à travers ce travail.
“ Quand on aime la Justice, on est toujours un Révolté” citation du droit.L’arrestation de l’Honorable, me rend de plus en plus révolté, en ma qualité de fervent défenseur des causes justes, oui j’ai besoin qu’on lui rende justice. C’est comme disait Alfred Capus (1858-1923), je cite:
Au peuple Congolais, je vous demande de vous reveiller, car il y a une faiblesse que les impérialistes ont prélévée en nous, c’est le fait d’être facile à manipuler. Le CRAC nous recommande à l’unité dans la diversité, seul moyen pour atteindre notre objectif.
La Résistance continue, peu importe le temps que celà nous prend, et je suis rassuré que le peuple Congolais vaincra. C’est comme disait Louis Delgrès (1766-1802), je cite:
“ La Résistance à l’oppression est un droit naturel. La divinité même ne peut être offensée quand nous défendions notre cause, elle est celle de la Justice et de l’humanité” fin de citation.
Vive la Résistance,
Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo et son peuple;
Que Dieu bénisse nos pays d’accueil.
Fait à Leeds, le 18 Avril 2014
Royaume-Uni
Faustin Malu Kasongo
Educateur des Masses & Défenseur des droits humains
Secrétaire Exécutif du CRAC
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KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
LA CROISADE DE LIBERATION DE DIOMI NDONGALA PRISONNIER POLITIQUE EN RDC CONTINUE A LONDRES CE 25/04/2014
par fsddc le 25 avril 2014
TODAY 25th APRIL 2014 FREE DIOMI @ DOWNING STREET
lire aussi:
LA CROISADE DE LIBERATION DU PRISONNIER POLITIQUE DIOMI NDONGALA CONTINUE: REPORTAGE DU 17/04/2014 DEVANT LE BUREAU DU PREMIER MINISTRE BRITANNIQUE
SIT-IN DU 28/03/2014 DEVANT LE N°10 DE DOWNING STREET A LONDRES:LIBEREZ LE PRISONNIER POLITIQUE DIOMI NDONGALA – NO A UN 3° MANDAT POUR KABILA /REPORTAGE+VIDEO
Albert Mukendi annonce une croisade Libération Diomi Ndongala à Londres /manifestation chaque vendredi
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par fsddc le 25 avril 2014
TODAY 25th APRIL 2014 FREE DIOMI @ DOWNING STREET
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KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
RESOLUTION ADOPTEE LE 20/03/2014 A GENEVE SUR LE CAS DE L’OPPOSANT EUGENE DIOMI NDONGALA PAR L’UNION INTERPARLAMENTAIRE/ UIP
par fsddc le 28 avril 2014
République démocratique du Congo
DRC71 – Eugène Diomi Ndongala
Résolution adoptée à l’unanimité par le Conseil directeur de l’UIP à sa 194ème session (Genève, 20 mars 2014)
Le Conseil directeur de l’Union interparlementaire,
se référant au cas de M. Eugène Diomi Ndongala, ancien membre de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo, et à la résolution qu’il a adoptée à sa 193ème session (octobre 2013),
se référant à la communication du Président de l’Assemblée nationale du 19 février 2014, aux informations fournies par la délégation de la République démocratique du Congo lors de son audition au cours de la 130ème Assemblée de l’UIP (Genève, mars 2014), ainsi qu’aux informations transmises par les sources,
se référant également au rapport de la mission en République démocratique du Congo du 10 au 14 juin 2013 (CL/193/11b)-R.2),
2 rappelant que les sources considèrent que les accusations selon lesquelles M. Ndongala aurait eu des relations sexuelles avec des mineures – qualifiées de viol sur mineures par le Parquet – sont infondées et ont été montées de toutes pièces; selon les sources :
i) M. Diomi Ndongala n’était pas présent sur les lieux du viol allégué lorsque la police est intervenue pour l’arrêter en « flagrant délit de viol »;
ii) les preuves du viol apportées par le Parquet reposent essentiellement sur les dépositions des victimes alléguées et de leur père qui se contredisent entre elles et ne sont pas corroborées;
iii) l’identité des plaignants, leur âge et leur liens de filiation ne sont pas établis et font l’objet de contestation au motif que les victimes alléguées seraient majeures, que la personne ayant porté plainte ne serait pas leur père mais un repris de justice connu et condamné plusieurs fois pour escroquerie, que les plaignants auraient été payés pour porter ces accusations contre M. Diomi Ndongala par un colonel de la police et un député de la majorité issu de la même circonscription que M. Diomi Ndongala,
considérant que, selon les sources, le procès de M. Ndongala, qui s’est déroulé à huis clos, a été entaché par de nombreuses irrégularités dénoncées par les avocats de la défense parmi lesquelles figurent notamment :
− la violation de la présomption d’innocence et du secret de l’instruction au stade préjuridictionnel suite à la forte médiatisation de la culpabilité de M. Ndongala par le ministère public;
− des irrégularités dans la procédure de fixation et de notification du dossier ayant empêché les avocats de la défense d’accéder au dossier judiciaire et de préparer la défense de leur client avant la tenue des premières audiences en juillet 2013;
− le maintien en détention provisoire de M. Ndongala suite au refus du Procureur général de la République d’exécuter les décisions rendues par la Cour suprême de justice d’avril à juin 2013 ordonnant l’assignation en résidence surveillée de M. Ndongala;
− la participation aux audiences d’un député de la majorité, principal opposant politique de M. Diomi Ndongala dans sa circonscription, en tant que représentant des victimes alléguées; son absence de qualification pour plaider devant la Cour, compte tenu du son statut d’avocat-stagiaire et de ses fonctions actuelles de député;
− le manque d’impartialité de certains magistrats, à l’égard desquels des demandes de récusation ont été introduites, et les pressions politiques qui auraient été exercées sur plusieurs magistrats ayant eu pour conséquence des changements dans la composition de la chambre saisie du dossier en février et mars 2014,
considérant que, toujours selon les sources, la Cour a entendu pour la première fois les victimes alléguées de viol le 12 mars 2014; les avocats de la défense ont relevé des contradictions importantes dans leurs témoignages mettant en cause leur identité, leur âge et leur filiation, ainsi que la véracité des actes reprochés à M. Ndongala; la Cour a, selon eux, violé la loi et les droits de la défense en refusant d’appliquer l’article 640 du Code de la famille et de surseoir à statuer en attendant que la juridiction civile tranche la contestation relative à l’identité et la filiation des victimes alléguées; les avocats ont contesté la décision de la Cour et ont quitté l’audience en protestation; au lieu de suspendre l’audience, la Cour a décidé de mettre fin à la procédure judiciaire en demandant au ministère public de présenter son réquisitoire final en l’absence des avocats de la défense et, selon les sources, alors même que l’instruction du dossier n’était pas finie et que ni le prévenu, ni les témoins à décharge n’avaient été entendus par la Cour; le Procureur a requis 14 ans d’emprisonnement contre M. Ndongala puis la Cour a mis l’affaire en délibéré; les avocats de la défense ont immédiatement introduit une demande de réouverture du dossier en apprenant le lendemain que l’affaire avait été mise en délibéré en leur absence,
considérant également que le Président de l’Assemblée nationale, dans sa lettre du 19 février 2014, et la délégation de la République démocratique du Congo entendue pendant la 130ème Assemblée ont indiqué que l’instruction suivait son cours normal et que M. Ndongala continuait à bénéficier de la présomption d’innocence; la délégation de la République démocratique du Congo a également confirmé que le réquisitoire du ministère public avait bien eu lieu en l’absence des avocats de la défense, au cours de l’audience du 12 mars 2014, mais que ces derniers en étaient responsables car ils avaient préféré quitter la salle d’audience pour protester sur une question procédurale;
3. la délégation a confirmé qu’ils avaient demandé la réouverture des débats afin de pouvoir présenter leur défense et que la Cour suprême de justice ne s’était pas encore prononcée,
considérant encore que, selon les sources, la santé de M. Diomi Ndongala s’est gravement dégradée en détention depuis fin juillet 2013 mais que les autorités se sont systématiquement opposées à son transfert à l’hôpital; M. Diomi Ndongala a été brièvement déplacé dans un camp militaire fin juillet 2013 pour des soins médicaux mais a exigé d’être transféré dans un des hôpitaux civils avec lesquels la prison a des accords conformément à la pratique pénitentiaire ordinaire car il craignait pour sa sécurité, ayant notamment été torturé et détenu illégalement dans ce camp militaire par le passé; M. Diomi Ndongala a souffert d’un accident cardio-vasculaire le 27 décembre 2013 et été hospitalisé d’urgence mais aurait été ramené de force à la prison dès le lendemain avant que les examens prescrits par le médecin aient été effectués; selon les sources, il reste actuellement privé des soins médicaux appropriés,
…
considérant également que, lors de l’audition tenue pendant la 130ème Assemblée, la délégation a indiqué, s’agissant du déni de soins médicaux, que le fait que M. Diomi Ndongala était encore vivant actuellement était « la preuve irréfutable qu’il continue à recevoir des soins, sinon il serait déjà mort »,
rappelant que les autorités congolaises ont organisé, du 7 septembre au 5 octobre 2013, des concertations nationales visant notamment à consolider la cohésion nationale; que le Chef de l’Etat a présenté les recommandations du rapport final de ces concertations aux deux chambres du parlement le 23 octobre 2013 et a mis en place un comité national de suivi chargé de sa mise en œuvre; que le rapport final recommande que, « dans le cadre des mesures de décrispation politique annoncées par le Président de la République, les pouvoirs publics puissent : a) accorder, selon le cas, la grâce présidentielle, la libération conditionnelle et/ou l’amnistie au bénéfice notamment (…) [de] Eugène Diomi Ndongala (…) »,
considérant encore que M. Diomi Ndongala n’a pas bénéficié des mesures de grâce présidentielle, ni de libération conditionnelle adoptées suite aux concertations nationales et qu’il n’est pas admis au bénéfice d’une amnistie en vertu de la loi sur l’amnistie adoptée en février 2014, compte tenu de la nature des infractions pour lesquelles il est poursuivi,
considérant enfin que, lors de l’audition tenue pendant la 130ème Assemblée, la délégation de la République démocratique du Congo a confirmé que l’opposition politique considère effectivement M. Diomi Ndongala comme un prisonnier politique mais que ce n’est pas la position de la majorité, compte tenu de la nature des infractions qui lui sont reprochées; la délégation a affirmé que si M. Ndongala n’avait pas mis en cause la légitimité des institutions issues des dernières élections et avait accepté de participer aux travaux parlementaires, l’Assemblée nationale n’aurait pas accepté de lever son immunité, ni de révoquer son mandat parlementaire,
1. remercie le Président de l’Assemblée nationale et la délégation de la République démocratique du Congo pour les informations fournies;
2. regrette profondément qu’aucun progrès n’ait été accompli en vue de la résolution de ce cas malgré les recommandations du rapport final des concertations nationales;
3. reste convaincu du caractère éminemment politique de ce dossier et estime que l’Assemblée nationale a manqué à son obligation de garantir la protection des droits fondamentaux de M. Ndongala sans discrimination fondée sur ses opinions politiques;
4. note avec préoccupation que le procès de M. Diomio Ndongala a été entaché par de graves irrégularités et engage en conséquence la Cour suprême de justice à se prononcer de manière exemplaire sur ce dossier dans le plus strict respect des garanties d’un procès équitable, en particulier compte tenu de l’absence de toute voie de recours pour M. Ndongala en cas de condamnation, du fait de la procédure judiciaire applicable aux parlementaires en République démocratique du Congo;
5. demeure profondément préoccupé par la dégradation de l’état de santé de M. Ndongala et les allégations de déni de soins médicaux; engage les autorités à prendre toutes les mesures nécessaires pour que M. Ndongala reçoive sans délai les soins médicaux prescrits par les médecins et réitère son souhait d’être tenu informé à cet égard;
6. prie le Secrétaire général de communiquer la présente résolution aux autorités parlementaires, à la Ministre de la justice, ainsi qu’aux sources et à toute tierce partie susceptible de fournir des informations pertinentes;
7. prie le Comité de poursuivre l’examen de ce cas et de lui faire rapport en temps utile
Genève, 20/03/2014
http://wp.me/p18AQh-2dn
par fsddc le 28 avril 2014
République démocratique du Congo
DRC71 – Eugène Diomi Ndongala
Résolution adoptée à l’unanimité par le Conseil directeur de l’UIP à sa 194ème session (Genève, 20 mars 2014)
Le Conseil directeur de l’Union interparlementaire,
se référant au cas de M. Eugène Diomi Ndongala, ancien membre de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo, et à la résolution qu’il a adoptée à sa 193ème session (octobre 2013),
se référant à la communication du Président de l’Assemblée nationale du 19 février 2014, aux informations fournies par la délégation de la République démocratique du Congo lors de son audition au cours de la 130ème Assemblée de l’UIP (Genève, mars 2014), ainsi qu’aux informations transmises par les sources,
se référant également au rapport de la mission en République démocratique du Congo du 10 au 14 juin 2013 (CL/193/11b)-R.2),
rappelant que, selon les sources, M. Ndongala, président d’un parti politique de l’opposition, est victime depuis juin 2012 de harcèlement politico-judiciaire; ce harcèlement vise à l’écarter de la vie politique et à affaiblir l’opposition et se traduit notamment par les violations alléguées suivantes : i) arrestation arbitraire le 27 juin 2012 – la veille de la mise en place par M. Ndongala d’une plate-forme des partis d’opposition – suivie d’une détention illégale au secret par les services de renseignements du 27 juin au 11 octobre 2012, au cours de laquelle il aurait été victime de mauvais traitements; ii) levée arbitraire de son immunité parlementaire en violation de ses droits de la défense le 8 janvier 2013; iii) révocation arbitraire de son mandat parlementaire le 15 juin 2013; iv) poursuites judiciaires infondées et politiquement motivées méconnaissant le droit à un procès équitable; v) maintien illégal en détention préventive depuis avril 2013 et vi) déni de soins médicaux en détention depuis fin juillet 2013; selon les sources, M. Ndongala est victime de ces actes car il a dénoncé publiquement des fraudes électorales massives au cours des élections de 2011 et a contesté la légitimité des résultats; il lui a été particulièrement reproché d’avoir été à l’origine d’un boycott de l’Assemblée nationale, suivi par une quarantaine de députés de l’opposition qui ont refusé de participer aux travaux du parlement en protestation,
rappelant que l’Assemblée nationale a réitéré à de nombreuses reprises que M.Diomi Ndongala ayant boycotté l’institution parlementaire à laquelle il appartenait et mis en cause sa légitimité, il ne pouvait s’attendre à bénéficier de la protection de celle-ci,2 rappelant que les sources considèrent que les accusations selon lesquelles M. Ndongala aurait eu des relations sexuelles avec des mineures – qualifiées de viol sur mineures par le Parquet – sont infondées et ont été montées de toutes pièces; selon les sources :
i) M. Diomi Ndongala n’était pas présent sur les lieux du viol allégué lorsque la police est intervenue pour l’arrêter en « flagrant délit de viol »;
ii) les preuves du viol apportées par le Parquet reposent essentiellement sur les dépositions des victimes alléguées et de leur père qui se contredisent entre elles et ne sont pas corroborées;
iii) l’identité des plaignants, leur âge et leur liens de filiation ne sont pas établis et font l’objet de contestation au motif que les victimes alléguées seraient majeures, que la personne ayant porté plainte ne serait pas leur père mais un repris de justice connu et condamné plusieurs fois pour escroquerie, que les plaignants auraient été payés pour porter ces accusations contre M. Diomi Ndongala par un colonel de la police et un député de la majorité issu de la même circonscription que M. Diomi Ndongala,
considérant que, selon les sources, le procès de M. Ndongala, qui s’est déroulé à huis clos, a été entaché par de nombreuses irrégularités dénoncées par les avocats de la défense parmi lesquelles figurent notamment :
− la violation de la présomption d’innocence et du secret de l’instruction au stade préjuridictionnel suite à la forte médiatisation de la culpabilité de M. Ndongala par le ministère public;
− des irrégularités dans la procédure de fixation et de notification du dossier ayant empêché les avocats de la défense d’accéder au dossier judiciaire et de préparer la défense de leur client avant la tenue des premières audiences en juillet 2013;
− le maintien en détention provisoire de M. Ndongala suite au refus du Procureur général de la République d’exécuter les décisions rendues par la Cour suprême de justice d’avril à juin 2013 ordonnant l’assignation en résidence surveillée de M. Ndongala;
− la participation aux audiences d’un député de la majorité, principal opposant politique de M. Diomi Ndongala dans sa circonscription, en tant que représentant des victimes alléguées; son absence de qualification pour plaider devant la Cour, compte tenu du son statut d’avocat-stagiaire et de ses fonctions actuelles de député;
− le manque d’impartialité de certains magistrats, à l’égard desquels des demandes de récusation ont été introduites, et les pressions politiques qui auraient été exercées sur plusieurs magistrats ayant eu pour conséquence des changements dans la composition de la chambre saisie du dossier en février et mars 2014,
considérant que, toujours selon les sources, la Cour a entendu pour la première fois les victimes alléguées de viol le 12 mars 2014; les avocats de la défense ont relevé des contradictions importantes dans leurs témoignages mettant en cause leur identité, leur âge et leur filiation, ainsi que la véracité des actes reprochés à M. Ndongala; la Cour a, selon eux, violé la loi et les droits de la défense en refusant d’appliquer l’article 640 du Code de la famille et de surseoir à statuer en attendant que la juridiction civile tranche la contestation relative à l’identité et la filiation des victimes alléguées; les avocats ont contesté la décision de la Cour et ont quitté l’audience en protestation; au lieu de suspendre l’audience, la Cour a décidé de mettre fin à la procédure judiciaire en demandant au ministère public de présenter son réquisitoire final en l’absence des avocats de la défense et, selon les sources, alors même que l’instruction du dossier n’était pas finie et que ni le prévenu, ni les témoins à décharge n’avaient été entendus par la Cour; le Procureur a requis 14 ans d’emprisonnement contre M. Ndongala puis la Cour a mis l’affaire en délibéré; les avocats de la défense ont immédiatement introduit une demande de réouverture du dossier en apprenant le lendemain que l’affaire avait été mise en délibéré en leur absence,
considérant également que le Président de l’Assemblée nationale, dans sa lettre du 19 février 2014, et la délégation de la République démocratique du Congo entendue pendant la 130ème Assemblée ont indiqué que l’instruction suivait son cours normal et que M. Ndongala continuait à bénéficier de la présomption d’innocence; la délégation de la République démocratique du Congo a également confirmé que le réquisitoire du ministère public avait bien eu lieu en l’absence des avocats de la défense, au cours de l’audience du 12 mars 2014, mais que ces derniers en étaient responsables car ils avaient préféré quitter la salle d’audience pour protester sur une question procédurale;
3. la délégation a confirmé qu’ils avaient demandé la réouverture des débats afin de pouvoir présenter leur défense et que la Cour suprême de justice ne s’était pas encore prononcée,
considérant encore que, selon les sources, la santé de M. Diomi Ndongala s’est gravement dégradée en détention depuis fin juillet 2013 mais que les autorités se sont systématiquement opposées à son transfert à l’hôpital; M. Diomi Ndongala a été brièvement déplacé dans un camp militaire fin juillet 2013 pour des soins médicaux mais a exigé d’être transféré dans un des hôpitaux civils avec lesquels la prison a des accords conformément à la pratique pénitentiaire ordinaire car il craignait pour sa sécurité, ayant notamment été torturé et détenu illégalement dans ce camp militaire par le passé; M. Diomi Ndongala a souffert d’un accident cardio-vasculaire le 27 décembre 2013 et été hospitalisé d’urgence mais aurait été ramené de force à la prison dès le lendemain avant que les examens prescrits par le médecin aient été effectués; selon les sources, il reste actuellement privé des soins médicaux appropriés,
…
considérant également que, lors de l’audition tenue pendant la 130ème Assemblée, la délégation a indiqué, s’agissant du déni de soins médicaux, que le fait que M. Diomi Ndongala était encore vivant actuellement était « la preuve irréfutable qu’il continue à recevoir des soins, sinon il serait déjà mort »,
rappelant que les autorités congolaises ont organisé, du 7 septembre au 5 octobre 2013, des concertations nationales visant notamment à consolider la cohésion nationale; que le Chef de l’Etat a présenté les recommandations du rapport final de ces concertations aux deux chambres du parlement le 23 octobre 2013 et a mis en place un comité national de suivi chargé de sa mise en œuvre; que le rapport final recommande que, « dans le cadre des mesures de décrispation politique annoncées par le Président de la République, les pouvoirs publics puissent : a) accorder, selon le cas, la grâce présidentielle, la libération conditionnelle et/ou l’amnistie au bénéfice notamment (…) [de] Eugène Diomi Ndongala (…) »,
considérant encore que M. Diomi Ndongala n’a pas bénéficié des mesures de grâce présidentielle, ni de libération conditionnelle adoptées suite aux concertations nationales et qu’il n’est pas admis au bénéfice d’une amnistie en vertu de la loi sur l’amnistie adoptée en février 2014, compte tenu de la nature des infractions pour lesquelles il est poursuivi,
considérant enfin que, lors de l’audition tenue pendant la 130ème Assemblée, la délégation de la République démocratique du Congo a confirmé que l’opposition politique considère effectivement M. Diomi Ndongala comme un prisonnier politique mais que ce n’est pas la position de la majorité, compte tenu de la nature des infractions qui lui sont reprochées; la délégation a affirmé que si M. Ndongala n’avait pas mis en cause la légitimité des institutions issues des dernières élections et avait accepté de participer aux travaux parlementaires, l’Assemblée nationale n’aurait pas accepté de lever son immunité, ni de révoquer son mandat parlementaire,
1. remercie le Président de l’Assemblée nationale et la délégation de la République démocratique du Congo pour les informations fournies;
2. regrette profondément qu’aucun progrès n’ait été accompli en vue de la résolution de ce cas malgré les recommandations du rapport final des concertations nationales;
3. reste convaincu du caractère éminemment politique de ce dossier et estime que l’Assemblée nationale a manqué à son obligation de garantir la protection des droits fondamentaux de M. Ndongala sans discrimination fondée sur ses opinions politiques;
4. note avec préoccupation que le procès de M. Diomio Ndongala a été entaché par de graves irrégularités et engage en conséquence la Cour suprême de justice à se prononcer de manière exemplaire sur ce dossier dans le plus strict respect des garanties d’un procès équitable, en particulier compte tenu de l’absence de toute voie de recours pour M. Ndongala en cas de condamnation, du fait de la procédure judiciaire applicable aux parlementaires en République démocratique du Congo;
5. demeure profondément préoccupé par la dégradation de l’état de santé de M. Ndongala et les allégations de déni de soins médicaux; engage les autorités à prendre toutes les mesures nécessaires pour que M. Ndongala reçoive sans délai les soins médicaux prescrits par les médecins et réitère son souhait d’être tenu informé à cet égard;
6. prie le Secrétaire général de communiquer la présente résolution aux autorités parlementaires, à la Ministre de la justice, ainsi qu’aux sources et à toute tierce partie susceptible de fournir des informations pertinentes;
7. prie le Comité de poursuivre l’examen de ce cas et de lui faire rapport en temps utile
Genève, 20/03/2014
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Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
L’UIP convaincue du caractère «éminemment politique» du dossier Diomi /TEMPETE DES TROPIQUES
par fsddc le 30 avril 2014
par fsddc le 30 avril 2014
L’UIP – Union Interparlementaire réunissant tous les parlements du monde – convaincue du caractère «éminemment politique» du dossier Diomi
- La Tempête des Tropiques
- Nation
- POLITIQUE
Résolution adoptée lors de sa 194è session
Le Conseil directeur de l’Union interparlementaire, se référant au cas d’ Eugène Diomi Ndongala, ancien membre de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo, et à la résolution qu’il a adoptée à sa 193ème session tenue en octobre 2013, se référant à la communication du président de l’Assemblée nationale du 19 février 2014, aux informations fournies par la délégation de la République démocratique du Congo lors de son audition au cours de la 130ème Assemblée de l’UIP à Genève, en mars 2014), ainsi qu’aux informations transmises par les sources, se référant également au rapport de la mission en République démocratique du Congo du 10 au 14 juin 2013, rappelant que, selon les sources,
Il demeure par ailleurs profondément préoccupé par la dégradation de l’état de santé de ce prisonnier politique et les allégations de déni de soins médicaux et engage les autorités à prendre toutes les mesures nécessaires pour qu’il reçoive sans délai les soins médicaux prescrits par les médecins et réitère son souhait d’être tenu informé à cet égard.
L’Union interparlementaire prie le Secrétaire général de communiquer la présente résolution aux autorités parlementaires, à la ministre de la Justice, ainsi qu’aux sources et à toute tierce partie susceptible de fournir des informations pertinentes.
Elle prie le Comité de poursuivre l’examen de ce cas et de lui faire rapport en temps utile. Le conseil directeur de l’Union interparlementaire, parlant du harcèlement, rappelle également l’arrestation arbitraire le 27 juin 2012 de Diomi la veille de la mise en place par ce dernier de la plate-forme MPP, suivie d’une détention illégale au secret du 27 juin au 11 octobre 2012, au cours de laquelle il aurait été victime de mauvais traitements, la levée arbitraire de son immunité parlementaire en violation de ses droits de la défense le 8 janvier 2013, ainsi que la révocation arbitraire de son mandat parlementaire le 15 juin 2013, des poursuites judiciaires infondées et politiquement motivées… sans oublier son maintien illégal en détention préventive depuis avril 2013.
A cela, poursuit l’UIP, s’ajoute le déni de soins médicaux en détention depuis fin juillet 2013. Selon cette institution, il lui a été particulièrement reproché d’avoir été à l’origine d’un boycott de l’Assemblée nationale, suivi par quelques députés de l’opposition qui ont refusé de participer aux travaux du parlement en protestation de sa légitimité.
En ce qui concerne l’infraction de viol dont il a été accusé, le conseil de l’UIP note que Diomi Ndongala n’était pas présent sur les lieux du viol allégué lorsque la police est intervenue pour l’arrêter en » flagrant délit de viol « ; les preuves du viol apportées par le Parquet reposent essentiellement sur les dépositions des victimes alléguées et de leur père qui se contredisent entre elles et ne sont pas corroborées. En plus, l’identité des plaignants, leur âge et leurs liens de filiation ne sont pas établis et font l’objet de contestation au motif que les victimes alléguées seraient majeures, que la personne ayant porté plainte ne serait pas leur père etc.
Par Stone
Le Conseil directeur de l’Union interparlementaire, se référant au cas d’ Eugène Diomi Ndongala, ancien membre de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo, et à la résolution qu’il a adoptée à sa 193ème session tenue en octobre 2013, se référant à la communication du président de l’Assemblée nationale du 19 février 2014, aux informations fournies par la délégation de la République démocratique du Congo lors de son audition au cours de la 130ème Assemblée de l’UIP à Genève, en mars 2014), ainsi qu’aux informations transmises par les sources, se référant également au rapport de la mission en République démocratique du Congo du 10 au 14 juin 2013, rappelant que, selon les sources,
regrette profondément qu’aucun progrès n’ait été accompli en vue de la résolution de ce cas malgré les recommandations du rapport final des concertations nationales;Diomi, président d’un parti politique de l’opposition, est victime depuis juin 2012 de harcèlement politico-judiciaire visant à l’écarter de la vie politique et à affaiblir l’opposition,
Ce conseil note avec préoccupation que le procès de Diomi Ndongala a été entaché par de graves irrégularités et engage en conséquence la Cour suprême de justice à se prononcer de manière exemplaire sur ce dossier dans le plus strict respect des garanties d’un procès équitable, en particulier compte tenu de l’absence de toute voie de recours pour cet opposant en cas de condamnation, du fait de la procédure judiciaire applicable aux parlementaires en République démocratique du Congo.reste convaincu du caractère éminemment politique de ce dossier et estime que l’Assemblée nationale a manqué à son obligation de garantir la protection des droits fondamentaux de Diomi Ndongala sans discrimination fondée sur ses opinions politiques.
Il demeure par ailleurs profondément préoccupé par la dégradation de l’état de santé de ce prisonnier politique et les allégations de déni de soins médicaux et engage les autorités à prendre toutes les mesures nécessaires pour qu’il reçoive sans délai les soins médicaux prescrits par les médecins et réitère son souhait d’être tenu informé à cet égard.
L’Union interparlementaire prie le Secrétaire général de communiquer la présente résolution aux autorités parlementaires, à la ministre de la Justice, ainsi qu’aux sources et à toute tierce partie susceptible de fournir des informations pertinentes.
Elle prie le Comité de poursuivre l’examen de ce cas et de lui faire rapport en temps utile. Le conseil directeur de l’Union interparlementaire, parlant du harcèlement, rappelle également l’arrestation arbitraire le 27 juin 2012 de Diomi la veille de la mise en place par ce dernier de la plate-forme MPP, suivie d’une détention illégale au secret du 27 juin au 11 octobre 2012, au cours de laquelle il aurait été victime de mauvais traitements, la levée arbitraire de son immunité parlementaire en violation de ses droits de la défense le 8 janvier 2013, ainsi que la révocation arbitraire de son mandat parlementaire le 15 juin 2013, des poursuites judiciaires infondées et politiquement motivées… sans oublier son maintien illégal en détention préventive depuis avril 2013.
A cela, poursuit l’UIP, s’ajoute le déni de soins médicaux en détention depuis fin juillet 2013. Selon cette institution, il lui a été particulièrement reproché d’avoir été à l’origine d’un boycott de l’Assemblée nationale, suivi par quelques députés de l’opposition qui ont refusé de participer aux travaux du parlement en protestation de sa légitimité.
En ce qui concerne l’infraction de viol dont il a été accusé, le conseil de l’UIP note que Diomi Ndongala n’était pas présent sur les lieux du viol allégué lorsque la police est intervenue pour l’arrêter en » flagrant délit de viol « ; les preuves du viol apportées par le Parquet reposent essentiellement sur les dépositions des victimes alléguées et de leur père qui se contredisent entre elles et ne sont pas corroborées. En plus, l’identité des plaignants, leur âge et leurs liens de filiation ne sont pas établis et font l’objet de contestation au motif que les victimes alléguées seraient majeures, que la personne ayant porté plainte ne serait pas leur père etc.
Par Stone
http://latempete.info/luip-convaincue-du-caractere-eminemment-politique-du-dossier-diomi/
http://democratiechretienne.org/2014/04/30/luip-convaincue-du-caractere-eminemment-politique-du-dossier-diomi-tempete-des-tropique/
http://democratiechretienne.org/2014/04/30/luip-convaincue-du-caractere-eminemment-politique-du-dossier-diomi-tempete-des-tropique/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
LISTE DES AMNISTIES RENDUE PUBLIQUE AUJOURD HUI: SONT AMNISTIES LES PRETENDUS COMPLICES DE LA LISTE DE L IMPERIUM/DIOMI NDONGALA MAIS PAS DIOMI NDONGALA LUI-MEME....CE QUI EST PARADOXAL
https://docs.google.com/viewer?srcid=0B5l_TQdxpzjSYVdtb0RUMTRITXM&pid=explorer&efh=false
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
"Lettre à Monsieur le secrétaire d’Etat John F. Kerry" / CONGOINDEPENDANT
par fsddc le 30 avril 2014
Dès l’annonce de votre tournée africaine qui a débuté ce mardi 29 avril, beaucoup de Congolais s’en sont réjouis, parce qu’elle suscite un certain espoir. Je m’empresse de vous souhaiter un bon voyage dans les trois pays que vous allez visiter. A savoir : l’Ethiopie, la RDC et l’Angola.
En prenant la liberté de vous adresser la présente correspondance, j’ai jugé utile de vous décrire succinctement la situation confuse que vit la RD.C., notre pays, depuis pratiquement son accession à l’indépendance, ce qui ne lui permet pas de prendre son envol, alors que sa vocation est de figurer dans le peloton de tête des Nations africaines qui gagnent. Je ne doute pas qu’en arrivant à Kinshasa vous recevrez déjà, de vos diplomates, des rapports circonstanciés vous permettant de "prendre la température". Vous apprendrez que le peuple congolais traverse des moments difficiles. Faute d’un véritable leadership à la tête de ce grand pays.
Comment ne pas déplorer ici, Monsieur le secrétaire d’Etat, une certaine duplicité de la communauté internationale dans ses interventions multiples dans la crise congolaise. Le peuple congolais est devenu indépendant le 30 juin 1960. En tant qu’Etat, le Congo est entré dans le concert des nations, comme un Etat souverain et libre de ses choix. Aussi a-t-il fait le choix d’un Etat libre, unitaire, démocratique et laïc.
En regardant le chemin parcouru, force est de reconnaître que toutes ces options ont été biaisées, bafouées, et que le pays a sombré dans une gestion calamiteuse, imposée par des dictatures successives de Joseph-Désiré Mobutu jusqu’à l’actuel président de la République Joseph Kabila, en passant par Laurent-Désiré Kabila. Depuis le 17 mai 1997, nul ne sait la personne qui détient la réalité du pouvoir dans l’ex-Zaïre. Ce qui est sûr est que ce pays ressemble de plus en plus à une sorte de "sous-colonie" de certains "Etats voyous" bien connus de la Région des Grands lacs. Inutile de souligner que dans cette logique, Joseph Kabila n’assume que l’apparence du pouvoir.
Pour mémoire, lors de l’accession – aux allures dynastiques – de Joseph Kabila à la tête de l’Etat le 26 janvier 2001, le président Georges W. Bush fut le premier dirigeant à le féliciter. L’Amérique donnait ainsi au nouveau potentat l’onction qui lui manquait.
Treize années après, la réalité est là : Joseph Kabila est à la tête de l’Etat ni pour booster le progrès économique et social encore moins l’Etat de droit.
A preuve, on assiste à l’agonie des populations congolaises. Viols, assassinats politiques, emprisonnements de personnalités politiques de l’opposition, etc. Toutes les institutions d’un Etat démocratique ne sont plus que des simulacres, c’est le retour à l’unanimisme et au culte de la personnalité.
Monsieur le Secrétaire d’Etat,
Il me faut dénoncer vigoureusement la volonté affichée de Joseph Kabila, président de la R.D.C. qui est au pouvoir depuis 2001, par voies de fait et de mensonge, et par hold up électoral, lors des deux dernières consultations. Tout le monde le sait, même la communauté internationale !
Le laisser modifier la constitution, pour se pérenniser au pouvoir, équivaudrait à donner à un malfaiteur le droit de détruire la vie des autres et de toute une nation. En réclamant le départ de Joseph Kabila, nous voulons donner au Congo son droit d’être libre, et de vivre en paix à l’intérieur de ses frontières et à l’extérieur, avec ses voisins réconciliés.
Il ne manque pas au Congo d’hommes politiques capables de relever les défis du moment pour diriger le Congo, et en faire un pays émergeant, pouvant travailler avec d’autres Etats dans le respect des intérêts des uns et des autres.
Ces futures autorités congolaises, qui seraient issues des consultations politiques non truquées, seront le gage d’un Congo nouveau doté d’une constitution qui s’impose à tous, et qu’on ne modifie pas au gré des échéances électorales. Il faut des institutions fortes pour garantir la démocratie (le législatif, l’exécutif, le judiciaire), sans oublier la liberté d’expression et d’association. Tout cela manque cruellement aujourd’hui.
Veuillez agréer, Monsieur le Secrétaire d’Etat, l’expression de ma haute considération.
Louvain-la-Neuve, le 29 avril 2014.
Bamba-di-Lelo
Docteur en Sciences politiques de l’U.C.L./Belgique,
Analyste des Questions politiques du Congo.
jbadill@hotmail.be "
par fsddc le 30 avril 2014
"Lettre à Monsieur le secrétaire d’Etat John F. Kerry"
Monsieur le Secrétaire d’Etat,Dès l’annonce de votre tournée africaine qui a débuté ce mardi 29 avril, beaucoup de Congolais s’en sont réjouis, parce qu’elle suscite un certain espoir. Je m’empresse de vous souhaiter un bon voyage dans les trois pays que vous allez visiter. A savoir : l’Ethiopie, la RDC et l’Angola.
En prenant la liberté de vous adresser la présente correspondance, j’ai jugé utile de vous décrire succinctement la situation confuse que vit la RD.C., notre pays, depuis pratiquement son accession à l’indépendance, ce qui ne lui permet pas de prendre son envol, alors que sa vocation est de figurer dans le peloton de tête des Nations africaines qui gagnent. Je ne doute pas qu’en arrivant à Kinshasa vous recevrez déjà, de vos diplomates, des rapports circonstanciés vous permettant de "prendre la température". Vous apprendrez que le peuple congolais traverse des moments difficiles. Faute d’un véritable leadership à la tête de ce grand pays.
Comment ne pas déplorer ici, Monsieur le secrétaire d’Etat, une certaine duplicité de la communauté internationale dans ses interventions multiples dans la crise congolaise. Le peuple congolais est devenu indépendant le 30 juin 1960. En tant qu’Etat, le Congo est entré dans le concert des nations, comme un Etat souverain et libre de ses choix. Aussi a-t-il fait le choix d’un Etat libre, unitaire, démocratique et laïc.
En regardant le chemin parcouru, force est de reconnaître que toutes ces options ont été biaisées, bafouées, et que le pays a sombré dans une gestion calamiteuse, imposée par des dictatures successives de Joseph-Désiré Mobutu jusqu’à l’actuel président de la République Joseph Kabila, en passant par Laurent-Désiré Kabila. Depuis le 17 mai 1997, nul ne sait la personne qui détient la réalité du pouvoir dans l’ex-Zaïre. Ce qui est sûr est que ce pays ressemble de plus en plus à une sorte de "sous-colonie" de certains "Etats voyous" bien connus de la Région des Grands lacs. Inutile de souligner que dans cette logique, Joseph Kabila n’assume que l’apparence du pouvoir.
Pour mémoire, lors de l’accession – aux allures dynastiques – de Joseph Kabila à la tête de l’Etat le 26 janvier 2001, le président Georges W. Bush fut le premier dirigeant à le féliciter. L’Amérique donnait ainsi au nouveau potentat l’onction qui lui manquait.
Treize années après, la réalité est là : Joseph Kabila est à la tête de l’Etat ni pour booster le progrès économique et social encore moins l’Etat de droit.
A preuve, on assiste à l’agonie des populations congolaises. Viols, assassinats politiques, emprisonnements de personnalités politiques de l’opposition, etc. Toutes les institutions d’un Etat démocratique ne sont plus que des simulacres, c’est le retour à l’unanimisme et au culte de la personnalité.
Monsieur le Secrétaire d’Etat,
Il me faut dénoncer vigoureusement la volonté affichée de Joseph Kabila, président de la R.D.C. qui est au pouvoir depuis 2001, par voies de fait et de mensonge, et par hold up électoral, lors des deux dernières consultations. Tout le monde le sait, même la communauté internationale !
Le laisser modifier la constitution, pour se pérenniser au pouvoir, équivaudrait à donner à un malfaiteur le droit de détruire la vie des autres et de toute une nation. En réclamant le départ de Joseph Kabila, nous voulons donner au Congo son droit d’être libre, et de vivre en paix à l’intérieur de ses frontières et à l’extérieur, avec ses voisins réconciliés.
Il ne manque pas au Congo d’hommes politiques capables de relever les défis du moment pour diriger le Congo, et en faire un pays émergeant, pouvant travailler avec d’autres Etats dans le respect des intérêts des uns et des autres.
Ces futures autorités congolaises, qui seraient issues des consultations politiques non truquées, seront le gage d’un Congo nouveau doté d’une constitution qui s’impose à tous, et qu’on ne modifie pas au gré des échéances électorales. Il faut des institutions fortes pour garantir la démocratie (le législatif, l’exécutif, le judiciaire), sans oublier la liberté d’expression et d’association. Tout cela manque cruellement aujourd’hui.
Je me permets de croire que votre visite sera l’occasion pour marquer un tournant démocratique en libérant tous les prisonniers politiques. C’est le cas notamment d’Eugène Diomi Ndongala, Fernando Kuthino et bien d’autres.
Veuillez agréer, Monsieur le Secrétaire d’Etat, l’expression de ma haute considération.
Louvain-la-Neuve, le 29 avril 2014.
Bamba-di-Lelo
Docteur en Sciences politiques de l’U.C.L./Belgique,
Analyste des Questions politiques du Congo.
jbadill@hotmail.be "
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8885
http://democratiechretienne.org/2014/04/30/lettre-a-monsieur-le-secretaire-detat-john-f-kerry-congoindependant/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
REVISION DE LA CONSTITUTION, INCURIE DIPLOMATIQUE, SECURITAIRE ET ECONOMIQUE: LES CONGOLAIS DOIVENT TROUVER LE COURAGE DE DIRE « NON » POUR PERMETTRE A LA NATION CONGOLAISE DE SURVIVRE - 12/04/2014
J’ai pris habitude d’analyser l’actualité politique à partir des évènements qui, comme des images et des portraits de certaines réalités de notre pays, ont marqué mon esprit. Cette semaine, à partir de ma cellule, mon attention c’est focalisée sur trois évènements dont j’ai eu écho :
- Les mini-congres du PPRD, annoncé pour finaliser le projet scélérat de la révision constitutionnelle afin d’ adapter la Loi Fondamentale de la République Démocratique du Congo aux ambitions centralistes et anti-démocratiques de l’actuel « locataire » du Palais de la Nation qui ambitionne d’en devenir le « propriétaire » ;
- Le refoulement violent, accompagné d’exécutions extra-judiciaires, pillages et agressions de toutes sortes dont ont été victimes nos compatriotes par nos voisins « congolais » ;
- L’affaiblissement extrême de l’Etat de droit en RDC.
A ces problèmes actuels, j’ajouterai la persistance, surtout à Kinshasa, avec le « généralissime Kanyama » alias « Esprit de mort » en première ligne dans ses œuvres, de la volonté politique d’ infantiliser nos compatriotes, en limitant les libertés des congolais par des initiatives malencontreuses où se manifeste toujours le visage de l’Etat Destructeur, l’Etat qui Interdit et Censure et jamais l’Etat qui Aide ou Protège l’exercice des droits civils et politiques des congolais.
Cela trahit une conception « négative » de la force publique et de la fonction essentielle de l’Etat.
L’Etat Léviathan, contre l’Etat des citoyens.
Ouvrons les yeux, chers compatriotes, car les congolais ne sont plus des vrais « citoyens » chez-eux:
le représentants politiques sont issus d’un processus électoral vicieux qui n’a pas respecté le principe constitutionnel d’une élection démocratique par suffrage direct, libre et transparent. D’ailleurs, les décisions de ces Elus semblent systématiquement orientées contre les intérêts supérieurs du peuple, visant plutôt les intérêts des individus au pouvoir qui exploitent leur majorité mécanique et apprivoisée pour imposer leur volonté, sans aucun vrai dialogue républicain et dans un climat d’affrontement perpétuel avec une opposition politique résignée et systématiquement obligée de quitter l’hémicycle pour se faire, au moins, entendre…
Les congolais sont, depuis 15 ans, privés d’identité citoyenne clairement établie :ni carte d’identité, ni registre d’Etat civil ne peuvent être évoquée pour établir la citoyenneté des congolais, avec toutes les dérivent qui s’en suivent en termes d’usurpation d’identité et nationalité.
Après l’Angola – pour ne pas parler de l’Ouganda, le Rwanda et le Burundi – voilà le Congo d’en face se lancer dans la chasse aux congolais. La réaction des prétendues autorités politiques et diplomatiques R.D.congolais est tellement mitigée qu’elle est inaudible…
Le bilan diplomatique, sécuritaire et économique de l’exécutif Kabila est tellement négatif que les congolais s’étonnent, à chaque fois, quand ils entendent certains partenaires de la RDC évoquer des performances économiques ou sécuritaires qu’eux-mêmes n’arrivent pas à apercevoir.
Quand j’entends M.me Mary Robinson vanter le progrès dans l’Application de l’Accord Cadre, dont le volet politique interne n’a même pas un début d’exécution et celui militaire ou sécuritaire est toujours inappliqué, je me dis que peut être l’Analyste Politique et Abbé congolais Jean-Pierre Mbelu a raison quand il nous dit, avec franchise et sans détours, que la RDC est colonisée et les congolais ne sont pas libres chez eux.
Beaucoup de congolais tombent même dans l’erreur d’attribuer à Kabila deux mandats – frauduleusement acquis – alors qu’en réalité il en a consommé déjà trois : avec quel bilan ?
Pas seulement les congolais demeurent les damnés de la terre en occident, faisant l’objet d’expulsions et traitements dégradants mais, maintenant, ces traitements sont adoptés par nos voisins africains, même ceux qui nous sont le plus proches, s’appelant « congolais », comme nous.
A force de plier l’échine face à la violence d’état, aux abus et à la chosification qui nous est imposée depuis 15 ans, nous avons perdu le respect des autres pays africains. Tout le monde connait comment le Congo se fait voler ses richesses sans réagir ; tout le monde sait que les institutions politiques congolaises sont délégitimée et que notre armée n’est pas prête à nous défendre des menaces extérieures. Les services de sécurités sont plus habitués à traquer et extorquer les civils congolais, traquer les opposants pacifiques ou bien les acteurs de la société civile plutôt que les ennemis de la République. Les Prisons sont remplies par les victimes de leur haine aveugle.
En réalité, les congolais sont marginalisées chez-eux : finaliser un hôpital en construction depuis 30 ans – l’Hôpital dit du Cinquantenaire – et confier sa direction administrative et médicale à des ressortissants Indiens anglophones n’est-ce pas une manière de ridiculiser les congolais, qu’il y a 15 ans, exportaient leurs médecins jusqu’en Afrique du Sud?
Et le même phénomène s’affirme un peu partout : la citoyenneté congolaise est moribonde, notre dignité bafouée.
La Constitution qui nous régit actuellement fut le résultat d’un compromis politique majeur, celui de L’Accord Politique de Pretoria, qui établit ses fondations de principe. J’en parle car je suis un des signataires de cet Accord.
Modifier les dispositions intangibles de la Constitution en vigueur n’est-ce pas une tentative de miner les fondations de l’Accord Politique Global qui est reconnu par toutes les forces politiques réunie après la chute de Mobutu ?
Le Congo –Kinshasa aurait-il assisté à la mort de plus de 8.000.000 de ses ressortissants tout simplement pour revenir à la case de départ, avec une dictature à vie en gestation, maquillée et soutenue par les mêmes cerveaux pervertis mobutistes qui avaient entêté le Marechal à ne pas céder à la pleine démocratisation du pays ? Ils sont toujours là, toujours les mêmes, prêts à tout pour ramasser les miettes tombées de la table de leur nouveau patron.
Certes Mobutu, s’il ne nous avait pas assuré la démocratie, il nous avait assuré, au moins, jusqu’en 1996, la sécurité et le respect de nos voisins.
Maintenant, à nous, peuple congolais, il nous ne reste plus rien :
ni le respect de nos voisin, ni la sécurité et encore moins le développement économique, impossible dans un pays où la patrimonialisation des biens de l’Etat et la corruption sont le règles de base de la gestion économique du pays, des antivaleurs auxquels s’ajoute le manque absolu de sécurité juridique.
C’est comme si le Capitalisme du Désastre avait pris la place du Panafricanisme, partout en Afrique.
Sur le plan économique le pillage s’installe : la Miba a été placé en faillite, la Gecamines est émiettée et aucune entreprise publique ne fait plus de bénéfice depuis des lustres. L’électricité produite à Inga est vendue et les entrées relatives à ces ventes sont partagés entre apparatchiks au pouvoir, alors que 90% des congolais n’ont pas accès à l’électricité et le 10% restant en profite avec « délestage ».
Les « Contrats chinois » ont privé la RDC des mines les plus rentables du Katanga, avec une contrepartie inconnue à ce jour.
Tout est aliéné et, maintenant, ils veulent nous prendre aussi notre dignité : nous sommes devenus les damnés d’une Afrique pervertie et cela ne pourra que s’empirer, vu les velléités de présidence à vie qui animent les esprits de ceux qui sont en train d’anéantir l’Etat Congolais, à cause de leur vision nombriliste de la politique.
Ne permettons pas à ce régime de nous priver de l’espoir du changement qui s’accompagne à l’alternance politique ; luttons pour pouvoir laisser un héritage à nos enfants et aux générations futures.
Je suis sûr que quand le Congolais auront pris conscience qu’ils sont en train de tout perdre – leur terre, leur liberté et leur dignité – alors ils seront prêts à ressembler toutes leurs énergies pour dire : NON.
Non à l’imposture ;
Non à la chosification des congolais,
Non à toute forme de Dictature à vie.
Vérité et Justice pour le Congo,
Eugène Diomi Ndongala,
Prisonnier Politique en RDC
12/04/2014
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
RFI /Cela veut dire que les juges font leur travail ?
Ils font leur travail mais ça dépend aussi de leur capacité de résister. Pour le cas de Minova, nous sommes tous en colère. On ne peut pas chaque fois quand il y a eu viol, on punit des petits soldats comme si ces soldats n’avaient pas de chef hiérarchique. Et quand une brigade, un bataillon, commet des bévues de ce genre-là, les commandants de la brigade, les commandants du bataillon, le commandant de la compagnie tout au moins, celui-là et son staff doivent passer à la barre. Donc c’est un procès encore une fois bidon, qui ressemble au procès d’ Eugène Diomi Ndongala. Nous sommes habitués à ce genre de procès et nous allons tout faire pour que la séparation du pouvoir devienne réalité dans notre pays.
....
kAMHERE SUR RFI LE http://www.rfi.fr/emission/20140508-vital-kamerhe-opposant-congolais/
Ils font leur travail mais ça dépend aussi de leur capacité de résister. Pour le cas de Minova, nous sommes tous en colère. On ne peut pas chaque fois quand il y a eu viol, on punit des petits soldats comme si ces soldats n’avaient pas de chef hiérarchique. Et quand une brigade, un bataillon, commet des bévues de ce genre-là, les commandants de la brigade, les commandants du bataillon, le commandant de la compagnie tout au moins, celui-là et son staff doivent passer à la barre. Donc c’est un procès encore une fois bidon, qui ressemble au procès d’ Eugène Diomi Ndongala. Nous sommes habitués à ce genre de procès et nous allons tout faire pour que la séparation du pouvoir devienne réalité dans notre pays.
....
kAMHERE SUR RFI LE http://www.rfi.fr/emission/20140508-vital-kamerhe-opposant-congolais/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
CARNET D'UN PRISONNIER POLITIQUE EN R.D.CONGO
EUGENE DIOMI NDONGALA: PONA KONGO
Vedette
CARNET D’UN PRISONNIER POLITIQUE EN R.D.CONGO
10 mai 2014
PONA KONGO: NOUS CONGOLAIS, LES DAMNES DE LA TERRE
- "PONA CONGO"
EUGENE DIOMI NDONGALA: PONA KONGO
Vedette
CARNET D’UN PRISONNIER POLITIQUE EN R.D.CONGO
Je suis enfermé dans une cellule depuis presque deux ans. Avant j’étais détenu au secret dans des geôles des services de sécurité et maintenant dans le mouroir appellé "Prison de Makala".
Malgré ce calvaire, j’ai appris à utiliser la force de mon esprit pour casser les murs odieux de cet espace inhumain d’un mètre et demi par deux, pour voyager très loin avec mon esprit, caressant la canopée toujours verte des forets du Congo, le sable fin de Moanda ou la surface du majestueux fleuve Congo.
Je suis libre car mon esprit est libre et mon âme est légère car je ne me reproche de rien et, bien au contraire, j’ai pleine conscience de la responsabilité d’assumer mon combat pour la vérité et la justice au Congo qui, à cause d’une inversion sémantique déplorable mais très frequente à nos latitudes, est appelé "Démocratique".
Il fallait dire "NON": c ‘était plus fort que moi. Dire Non à l’imposture; dire Non à l’énième holdup up électorale de novembre 2011; dire Non à la volonté de voler l’espoir de tout un peuple, le peuple congolais, le peuple des "damnés de la terre" depuis trop longtemps.
Voilà pourquoi j’ai décidé d’écrire ce Carnet: pour laisser une mémoire de ce sacrifice et de cette lutte PONA KONGO.
"Les congolais seront libres quand il écriront leur propre histoire", a-il dit un jour Patrice Emery Lumumba
10 mai 2014
PONA KONGO: NOUS CONGOLAIS, LES DAMNES DE LA TERRE
Le 26 Novembre 2011 : le dernier jour de campagne électorale marqué par le sang des congolais massacrés à l’aéroport de Ndjili: voilà pourquoi j’ai choisi de condamner l’imposture
Comment effacer ces images insoutenables de ma mémoire? Comment oublier l’image d’Etienne Tshisekedi debout, pendant des heures, dans son véhicule tenant tête à l’inspecteur de la Police congolaise, le Général Bisengimana, qui lui barrait la route afin de l’empêcher de rejoindre la capitale, Kinshasa, où il devait tenir son dernier meeting de campagne électorale au stade des Martyrs ?
Le Président Tshisekedi et ses accompagnateurs venaient de risquer leurs vies, car l’atterrissage de leur avion avait été refusé par la Tour de Contrôle de l’aéroport International de Kinshasa à plusieurs reprises, alors qu’ ils rentraient du Bas-Congo, où un énième bain de foule de centaines de milliers de Ne-Kongo avait accompagné et salué le candidat du peuple jusqu’au Pont Marechal. Le même bain de foule s’était reproduit dans toutes les provinces du Congo.
Après avoir quitté la ville de Matadi, l’avion de Etienne Tshisekedi avait tourné dans les cieux pendant des heures avant d’être autorisé, au dernier moment, d’ atterrir à l ‘Aéroport de Ndjili, à quelques minutes seulement d’une panne sèche qui aurait provoqué inévitablement son crash.
Arrivés à Ndjili, tout commença à basculer: les partisans de Tshisekedi étaient brutalement éloigné et nous qui étions sur place pour l’accompagner jusqu’au stade des Martyrs, nous nous retrouvions encerclés par les chars de combats, par des petits blindés et des voitures de police qui nous empêchaient de sortir pas seulement de l’aéroport mais même de nos véhicules.
Pris au piège dans nos voitures, nous essayions d’entamer une négociation avec nos bourreaux mais les pourparlers furent infructueux au point que les esprits s’échauffèrent et pour la première fois le Président Tshisekedi, toujours debout dans son véhicule et face à face avec l’Inspecteur Général de la Police "kabiliste", perdra sa patience légendaire et il commença à traiter l’officier de tous les noms d’oiseaux. La Garde Républicaine encercla tout l’aéroport où un nombre important de citoyens congolais étaient arrivé pour accueillir leur leader, malgré le différentes barricades érigées par les forces du désordre tout au long le Boulevard Lumumba. J’ai l’impression de les entendre encore entonner des chants en honneur de Tshisekedi et nous, les responsables des plateformes de soutien au candidat à la Présidence de la République, essayions d’alerter la presse et la Monusco de ce qui était en train de se passer dans un aéroport international où tous les vols avaient été annulés.
L’appel lancé à la MONUSCO curieusement n’avait abouti à rien: nous faisoins face à l’attitude indifférente des fonctionnaires de la structure onusienne qui nous parlaient comme s’ils avaient plus urgent à faire… Nous comprenions vite que nous devions compter seuelement sur nous même: d’abord, il fallait protéger le Président Tshisekedi, dont l’altercation avec Bisengimana était devenue âpre; après, rechercher un moyen pour briser le cordon militaire qui nous cernait en plein parking de l’aéroport international.
La présence de la presse internationale comme Al-Jazira, nous était de réconfort car jamais on aurait pu imaginer la suite des évènements dont la chaine du Qatar détient les enregistrements vidéo.
Nos téléphones sonnaient en continuation: on nous signalait que la garde dite "Républicaine" (encore une inversion sémantique) avait ouvert le feu sur les congolais qui voulaient se rendre à l’aéroport pour accueillir leur candidat à l’élection présidentielle. Beaucoup de Kinois étaient en train d’être fauchés par les balles réelles tirées à bout portant et d’autres étaient tenus à distance par des bombes lacrymogènes ou bien des canons à eau, une eau mélangée avec des substances corrosives et toxiques qui brulaient la peau des infortunées qui en étaient aspergés.
En quelques minutes, tout à commencé à basculer autour de nous: la garde républicaine, la police et les militaires de la forces terrestre ont commencé à ouvrir le feu sur les citoyens congolais qui étaient regroupés tout au tour de l’aéroports, les mains nues face au kalachnikovs.
Nous tous, prisonniers dans nos voitures, incapables même d’ouvrir les portières, fûmes, au début, surpris; c’était une scène incompréhensible et extrement violente :
les jeunes, les vieux, les femmes présents dans le parking de l’aéroport internationale de Ndjili, commencèrent à fuir de tous les cotés pour échapper aux balles réelle et même aux militaires et à la police qui volaient les appréhender physiquement. Beaucoup perdaient leurs chausseurs, leurs vêtements essayant de fuir dans toutes les directions. Les scènes les plus affreuses furent celles des vieux, des dames et des jeunes qui tombaient comme du gibiers sous les balles de leurs affreux "chasseurs". Après 20 minutes de tirs d’armes à feu qui tonnaient dans toutes les directions, le parking autour des voitures du cortège du candidat Tshisekedi se vida, la fumée des fusils et des gaz lacrymogène se dispersa et autour de nous, ouvrant les fenêtres des voitures, nous pouvions compter un grand nombre d’ hommes et de femmes blessés et aussi des nombreux cadavres.
Les policiers entouraient complètement les voitures du cortège de Tshisekedi et ils étaient si proches qu’ils nous empêchaient d’ouvrir les portières. La nuit tomba et les militaires de la GR commencèrent à ramasser les corps sans vie et les blessés, tous conduit vers une destination inconnue. Le parking de l’aéroport était plein de chaussures abandonnées par ceux qui avaient fuit ou ils étaient tombés sous les balles.
L’air était devenu à peine respirable car les gaz lacrymogènes commençaient à peine à se dissiper. Nous n’avions d’autre choix que de rester dans les voitures et ainsi, passer la nuit, craignant que les affreux autour de nous puissent s’empreindre physiquement aussi à notre candidat.
Nous étions des otages mais aussi des témoins gênants du carnage qui avait eu lieu sous nos yeux.
Je me rappelle du visage ensanglanté d’un jeune qui touchait sa tête ouverte par une blessure béante et qui nous regardait et regardait sa main ensanglantée et qui répétait inlassablement: pourquoi, pourquoi, pourquoi, avant de tomber à terre.
Il n’y avait ni de croix rouge ni d’ ambulance de la Monusco: les blessés et les morts étaient brutalement jetés sur les camions militaires et acheminés vers une destination inconnue.
La nuit était interrompue par des coups de balles sporadiques. Notre prise en otage n’ avait pas ému ni la communauté internationale ni la Monusco. Al- Jazira arriva à retransmettre dans son journal télévisée les images indescriptibles du carnage mais cela resta impuni, derangeant à peine l’indifférence habituelle du reste du monde envers ce qui touche les damnés de la terre, nous le peuple congolais.
Le matin suivant, la police politique aux ordres du Général Bisengimana ouvra son blocus et permetta au cortège de quitter l’aéroport de Ndjili. Tout au long le Boulevard Lumumba, les indices de ce qui avait eu lieu la veille étaient nombreux: des bombes lacrymogènes explosées, des traces de sang et encore et toujours ces babouches, ces chausseurs abandonnées par les kinois soumis à la "mattanza" du 26 novembre 2011.
Le 27 novembre 2011 je me suis dit qu’ une lutte âpre contre un adversaire capable de tout nous attendait: "PONA KONGO", il faillait continuer à se battre, les mains nues face aux kalachnikovs.
Malgré les menaces, les tortures et les humiliations de toutes sortes subies, je ne cesserai jamais de condamaner l’imposture: je le dois aux kinois tombés le 26 novembre 2011, les martyrs méconnus et sans sepulture d’une Démocratie qui doit encore naitre.
Je suis certain que l’histoire me donnera raison.
Eugène Diomi Ndongala,
Carnet d’un Prisonnier Politique en RDC
http://diomiponakongo.wordpress.com/
KOTA
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