EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
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Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
LE GOUVERNEMENT CONGOLAIS EMPECHE EUGENE DIOMI DE SE FAIRE SOIGNER / LE PHARE DU 21.11.14
par FreeDiomi le 21 novembre 2014
par FreeDiomi le 21 novembre 2014
http://democratiechretienne.org/2014/11/21/le-gouvernement-congolais-empeche-eugene-diomi-de-se-faire-soigner-le-phare-du-21-11-14/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Paul Nsapu, Jean-Claude Muyambo, Diomi Ndongala, Floribert Chebeya et les autres…/JEAN PIERRE MBELU
par FreeDiomi le 24 novembre 2014
Paul Nsapu, Jean-Claude Muyambo, Diomi et les autres…
« Ils nous dominent plus par l’ignorance que par la force » S. BOLIVAR
Rendre transparentes les pratiques de ‘’nouveaux cercles de pouvoir’’ et celles de leurs ‘’nègres de service’’, se réapproprier l’espace public sur fond d’un sens aigu de justice, de vérité et de patriotisme, peuvent être des armes redoutables ! ‘’Les nouveaux maîtres du monde et ceux qui leur obéissent’’ le savent. D’où leur désir permanent de posséder et de dominer les médias de masse. Et même de fabriquer l’information.
Après son bref séjour en Afrique du Sud, Paul Nsapu vient d’être attaqué la semaine dernière sur les réseaux sociaux. Ses adversaires lui promettent des plaies et des bosses. Quel crime a-t-il commis ? En Afrique du Sud, il a voulu en savoir plus sur l’emprisonnement du fils de Mzee Kabila (Etienne Kabila) et sur des poursuites judiciaires menées contre le Pasteur Mukungubila.
En sa qualité de Secrétaire général de la FIDH, Paul Nsapu Mukulu, est souvent au four et au moulin. Grâce à lui et à plusieurs de ses soutiens, le dossier Chebeya et Bazana avait fini par être confié à la justice sénégalaise. Son souhait est que toute la vérité puisse être faite sur l’assassinat de ces deux dignes fils du Congo-Kinshasa. Son activisme citoyen pour un Congo juste, libre et prospère suscite de l’animosité, de l’adversité et de l’inimitié dans le camp des ‘’mercenaires’’ au service de leur ‘’survie’’ et de ‘’nouveaux cercles de pouvoir mondialistes ’’ à Kinshasa.
Son attachement à la vérité historique de son pays a déjà coûté très cher à sa progéniture. Opérant efficacement à partir des organisations ayant leurs sièges en dehors du Congo-Kinshasa, il a la chance (jusqu’à ce jour) de ne pas tomber dans les griffes des ‘’nègres de service’’ du ‘’nouveau désordre mondial’’. Mais ceux-ci ne baissent pas les bras. Ils lui disent qu’ils ont la capacité de l’atteindre, à tout moment, à n’importe quel endroit où il peut se retrouver.
Membre d’une organisation de droits de l’homme critiquable, Paul Nsapu Mukulu excelle dans sa lutte contre l’impunité et l’imposture. Il croit fermement que le Congo-Kinshasa ne peut repartir sur de nouvelles bases que si, entre autres, les assassins de ses dignes filles et fils, sont jugés devant des Cours et Tribunaux suffisamment indépendants du pouvoir exécutif des pays où ils sont établis. Et Paul Nsapu, ‘’combien de divisions’’ ? Aucune !
Ses carnets d’adresse, son expertise en droits humains et libertés fondamentales, son sens de la justice, sa connaissance des arcanes du ‘’véritable pouvoir mondialiste’’ et son patriotisme provoquent des insomnies chez plusieurs ‘’mercenaires’’ de l’occupation du Congo-Kinshasa. Les ‘’Paul Nsapu’’, ce pays en a à revendre aujourd’hui.
Il en a aussi qui, après avoir travaillé avec ‘’ces mercenaires’’ et sentant le tsunami de l’histoire venant les balayer pointer à l’horizon, cherchent à quitter le bateau pour être du ‘’bon côté de l’histoire’’. Le cas de Jean-Claude Muyambo est le plus récent.
En le suivant de plus près, après la suspension de sa Radio Télévision JUA, il y a lieu de comprendre, plus ou moins, pourquoi il a finalement claqué –en attendant que l’histoire nous en donne davantage des preuves- la porte de la ‘’Majorité Présidentielle’’. A partir de sa télévision, il a voulu lutter contre l’amnésie et le mensonge en faisant passer une émission de TV 5 au cours de laquelle, Lambert Mende Omalanga soutenait, la main sur le cœur, ceci : ‘’En 2016, le président Kabila passera de manière civilisée le pouvoir au président qui sera élu.’’[1]
Devenu défenseur acharné de la révision constitutionnelle en son article 220, Lambert Mende Omalanga, pour des motifs de ‘’survie politique’’, tient à voir ‘’l’autorité morale de la MP’’ se présenter aux probables élections de 2016 pour ‘’un troisième mandat non-civilisé’’.
Alors que fait ‘’le méchant Muyambo’’ ? Il passe et repasse l’interview de Mende sur TV 5 pour aider ses compatriotes à ne pas sombrer dans l’amnésie et à se faire une idée exacte de ceux qui prétendent présider aux destinées du Congo-Kinshasa. Comment réagit le Ministre de l’information et presse et de ‘’la nouvelle citoyenneté’’ et porte-parole du gouvernement ‘’en affaires courantes’’ ? Il suspend la Radio Télévision de Muyambo. Quel est le motif farfelu qu’il avance ? Incitation à la haine et à l’insurrection ; ‘’sans la moindre preuve’’.
Qu’y a-t-il eu au juste ? Le camp de Mende a eu peur que ses reniements ne puissent être dévoilés au grand jour. Et Jean-Claude Muyambo, combien de divisions ? Aucune !
Rendre transparentes les pratiques de ‘’nouveaux cercles de pouvoir’’ et celles de leurs ‘’nègres de service’’, se réapproprier l’espace public sur fond d’un sens aigu de justice, de vérité et de patriotisme, peuvent être des armes redoutables ! ‘’Les nouveaux maîtres du monde et ceux qui leur obéissent’’ le savent. D’où leur désir permanent de posséder et de dominer les médias de masse. Et même de fabriquer l’information.
Lambert Mende et plusieurs membres de son camp sont les prototypes de ces ‘’nègres de service’’ de ‘’l’après-politique’’ ou de ‘’la politique-business’’ recourant aux promesses démagogiques pour berner les citoyens tout en cherchant à cultiver chez eux de l’amnésie en les éloignant de la bonne info-formation. ‘’Leur survie-politique-du-ventre’’ en dépend.
Dans cette théâtralisation de la politique au Congo-Kinshasa, une chose demeure quand même déconcertante : la prise en compte de ce camp de ‘’mercenaires’’ comme celui d’acteurs politiques dignes de ce nom ! Les crimes qu’il commet depuis ‘’la guerre de l’AFDL’’ n’ont pas encore aidé plusieurs compatriotes congolais à se faire à l’idée qu’il ne peut pas se transformer en camp d’hommes d’Etat ! Et qu’il ne sert à rien de lui adresser des recommandations pour qu’il change son monde de fonctionnement. Un morceau d’arbre ne se transforme pas en crocodile parce qu’il est resté longtemps dans l’eau.
Fort de son statut de ‘’mercenaire’’, ce camp poursuivra sa lutte contre les droits humains et les libertés fondamentales. Il va continuer à assassiner les Congolais(es) pour créer de l’espace aux ‘’nouveaux cercles du pouvoir’’ et à leurs ‘’proxies’’. Ses exécutions extrajudiciaires mises sur le dos des ‘’ennemis imaginaires’’ se poursuivront jusqu’au jour où, au Congo-Kinshasa et dans la diaspora congolaise, se consolidera et se lèvera un Front Uni en conscience et capable d’y mettre fin, à moyen terme.
En attendant, il y aura d’autres Paul Nsapu, d’autres Jean-Claude Muyambo, d’autres Diomi Ndongala, d’autres Chebeya et Bazana que ce camp de ‘’mercenaires’’ maltraitera aux motifs farfelus d’atteinte à la respectabilité de ‘’l’autorité morale de la MP’’, de l’appel à la haine et à l’insurrection ou de ‘’viol sur mineures’’. Est-ce une fatalité ? Non. Il n’y a pas de fatalité. Les dignes filles et fils du pays doivent poursuivre leur réappropriation de l’espace public et des médias jusqu’au jour où ils rompre avec l’imposture. Cela est possible. Les signes de temps sont plus que visibles. Personne ne va arrêter ‘’l’ouragan de l’histoire’’ !
Mbelu Babanya Kabudi
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[1] http://fr.africatime.com/external?url=http://www.rfi.fr/
http://democratiechretienne.org/2014/11/24/paul-nsapu-jean-claude-muyambo-diomi-ndongala-floribert-chebeya-et-les-autres-jean-pierre-mbelu/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
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26/11/2011 - 26/11/2014 : DEVOIR DE MEMOIRE
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« PONA CONGO »
EUGENE DIOMI NDONGALA: PONA KONGO
PONA KONGO: NOUS CONGOLAIS, LES DAMNES DE LA TERRE
Le 26 Novembre 2011 : le dernier jour de campagne électorale marqué par le sang des congolais massacrés à l’aéroport de Ndjili: voilà pourquoi j’ai choisi de condamner l’imposture
Comment effacer ces images insoutenables de ma mémoire? Comment oublier l’image d’Etienne Tshisekedi debout, pendant des heures, dans son véhicule tenant tête à l’inspecteur de la Police congolaise, le Général Bisengimana, qui lui barrait la route afin de l’empêcher de rejoindre la capitale, Kinshasa, où il devait tenir son dernier meeting de campagne électorale au stade des Martyrs ?
Le Président Tshisekedi et ses accompagnateurs venaient de risquer leurs vies, car l’atterrissage de leur avion avait été refusé par la Tour de Contrôle de l’aéroport International de Kinshasa à plusieurs reprises, alors qu’ ils rentraient du Bas-Congo, où un énième bain de foule de centaines de milliers de Ne-Kongo avait accompagné et salué le candidat du peuple jusqu’au Pont Marechal. Le même bain de foule s’était reproduit dans toutes les provinces du Congo.
Après avoir quitté la ville de Matadi, l’avion de Etienne Tshisekedi avait tourné dans les cieux pendant des heures avant d’être autorisé, au dernier moment, d’ atterrir à l ‘Aéroport de Ndjili, à quelques minutes seulement d’une panne sèche qui aurait provoqué inévitablement son crash.
Arrivés à Ndjili, tout commença à basculer: les partisans de Tshisekedi étaient brutalement éloigné et nous qui étions sur place pour l’accompagner jusqu’au stade des Martyrs, nous nous retrouvions encerclés par les chars de combats, par des petits blindés et des voitures de police qui nous empêchaient de sortir pas seulement de l’aéroport mais même de nos véhicules.
Pris au piège dans nos voitures, nous essayions d’entamer une négociation avec nos bourreaux mais les pourparlers furent infructueux au point que les esprits s’échauffèrent et pour la première fois le Président Tshisekedi, toujours debout dans son véhicule et face à face avec l’Inspecteur Général de la Police « kabiliste », perdra sa patience légendaire et il commença à traiter l’officier de tous les noms d’oiseaux. La Garde Républicaine encercla tout l’aéroport où un nombre important de citoyens congolais étaient arrivé pour accueillir leur leader, malgré le différentes barricades érigées par les forces du désordre tout au long le Boulevard Lumumba. J’ai l’impression de les entendre encore entonner des chants en honneur de Tshisekedi et nous, les responsables des plateformes de soutien au candidat à la Présidence de la République, essayions d’alerter la presse et la Monusco de ce qui était en train de se passer dans un aéroport international où tous les vols avaient été annulés.
L’appel lancé à la MONUSCO curieusement n’avait abouti à rien: nous faisoins face à l’attitude indifférente des fonctionnaires de la structure onusienne qui nous parlaient comme s’ils avaient plus urgent à faire… Nous comprenions vite que nous devions compter seuelement sur nous même: d’abord, il fallait protéger le Président Tshisekedi, dont l’altercation avec Bisengimana était devenue âpre; après, rechercher un moyen pour briser le cordon militaire qui nous cernait en plein parking de l’aéroport international.
La présence de la presse internationale comme Al-Jazira, nous était de réconfort car jamais on aurait pu imaginer la suite des évènements dont la chaine du Qatar détient les enregistrements vidéo.
Nos téléphones sonnaient en continuation: on nous signalait que la garde dite « Républicaine » (encore une inversion sémantique) avait ouvert le feu sur les congolais qui voulaient se rendre à l’aéroport pour accueillir leur candidat à l’élection présidentielle. Beaucoup de Kinois étaient en train d’être fauchés par les balles réelles tirées à bout portant et d’autres étaient tenus à distance par des bombes lacrymogènes ou bien des canons à eau, une eau mélangée avec des substances corrosives et toxiques qui brulaient la peau des infortunées qui en étaient aspergés.
En quelques minutes, tout à commencé à basculer autour de nous: la garde républicaine, la police et les militaires de la forces terrestre ont commencé à ouvrir le feu sur les citoyens congolais qui étaient regroupés tout au tour de l’aéroports, les mains nues face au kalachnikovs.
Nous tous, prisonniers dans nos voitures, incapables même d’ouvrir les portières, fûmes, au début, surpris; c’était une scène incompréhensible et extrêmement violente :
les jeunes, les vieux, les femmes présents dans le parking de l’aéroport internationale de Ndjili, commencèrent à fuir de tous les cotés pour échapper aux balles réelle et même aux militaires et à la police qui volaient les appréhender physiquement. Beaucoup perdaient leurs chausseurs, leurs vêtements essayant de fuir dans toutes les directions. Les scènes les plus affreuses furent celles des vieux, des dames et des jeunes qui tombaient comme du gibiers sous les balles de leurs affreux « chasseurs ». Après 20 minutes de tirs d’armes à feu qui tonnaient dans toutes les directions, le parking autour des voitures du cortège du candidat Tshisekedi se vida, la fumée des fusils et des gaz lacrymogène se dispersa et autour de nous, ouvrant les fenêtres des voitures, nous pouvions compter un grand nombre d’ hommes et de femmes blessés et aussi des nombreux cadavres.
Les policiers entouraient complètement les voitures du cortège de Tshisekedi et ils étaient si proches qu’ils nous empêchaient d’ouvrir les portières. La nuit tomba et les militaires de la GR commencèrent à ramasser les corps sans vie et les blessés, tous conduit vers une destination inconnue. Le parking de l’aéroport était plein de chaussures abandonnées par ceux qui avaient fuit ou ils étaient tombés sous les balles.
L’air était devenu à peine respirable car les gaz lacrymogènes commençaient à peine à se dissiper. Nous n’avions d’autre choix que de rester dans les voitures et ainsi, passer la nuit, craignant que les affreux autour de nous puissent s’empreindre physiquement aussi à notre candidat.
Nous étions des otages mais aussi des témoins gênants du carnage qui avait eu lieu sous nos yeux.
Je me rappelle du visage ensanglanté d’un jeune qui touchait sa tête ouverte par une blessure béante et qui nous regardait et regardait sa main ensanglantée et qui répétait inlassablement: pourquoi, pourquoi, pourquoi, avant de tomber à terre.
Il n’y avait ni de croix rouge ni d’ ambulance de la Monusco: les blessés et les morts étaient brutalement jetés sur les camions militaires et acheminés vers une destination inconnue.
La nuit était interrompue par des coups de balles sporadiques. Notre prise en otage n’ avait pas ému ni la communauté internationale ni la Monusco. Al- Jazira arriva à retransmettre dans son journal télévisée les images indescriptibles du carnage mais cela resta impuni, derangeant à peine l’indifférence habituelle du reste du monde envers ce qui touche les damnés de la terre, nous le peuple congolais.
Le matin suivant, la police politique aux ordres du Général Bisengimana ouvra son blocus et permettra au cortège de quitter l’aéroport de Ndjili. Tout au long le Boulevard Lumumba, les indices de ce qui avait eu lieu la veille étaient nombreux: des bombes lacrymogènes explosées, des traces de sang et encore et toujours ces babouches, ces chausseurs abandonnées par les kinois soumis à la « mattanza » du 26 novembre 2011.
Le 27 novembre 2011 je me suis dit qu’ une lutte âpre contre un adversaire capable de tout nous attendait: « PONA KONGO », il faillait continuer à se battre, les mains nues face aux kalachnikovs.
Malgré les menaces, les tortures et les humiliations de toutes sortes subies, je ne cesserai jamais de condamner l’imposture: je le dois aux kinois tombés le 26 novembre 2011, les martyrs méconnus et sans sépulture d’une Démocratie qui doit encore naitre.
Je suis certain que l’histoire me donnera raison.
Eugène Diomi Ndongala,
Carnet d’un Prisonnier Politique en RDC
LA VIDEO DE AL-JAZEERA REDIFFUSEE PAR EURO-NEWS
http://diomiponakongo.wordpress.com/2014/05/10/pona-kongo-chapitre-i-les-damnes-de-la-terre/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Ce 28/11/2014 les membres de la MPP/BENELUX SE SONT REUNIS AVEC DES MEMBRES DE L UDPS à l'Hôtel Hilton pour faire le bilan des trois dernières années de combat depuis l'holdup up électoral de novembre 2011.
La réunion a vu la participation en directe téléphonique de M.me Diomi Ndongala dont l intervention a été chaudement applaudie.
Des nouvelles stratégies de combat seront étudiées et envisagée pour la relance du Processus de Démocratisation de la RDC.
Libérez le prisonnier politique Eugène Diomi Ndongala: le slogan le plus adoptés par les participants.
Ingeta
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
3 ANS APRES LE 28/11/2014: LA MPP ORGANISE UNE JOURNEE DE REFLEXION
le 29 novembre 2014
Invités d’honneur:
Felix Tshisekedi, Dr Mbungani, M. Kayembe, M.me Diomi via communication téléphonique.
http://majoritepresidentiellepopulaire.org/2014/11/29/3-ans-apres-le-28112014-la-mpp-organise-une-journee-de-reflexion/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Et si François Hollande nous a mentis à Dakar en prétextant promouvoir le respect des constitutions ? /DESK WONDO – GERMAIN MAKINU
par FreeDiomi le 9 décembre 2014
[img(549.8px,274.79999999999995px)]http://desc-wondo.org/wp-content/uploads/2014/12/Hollande-Sarkozy-les-deux-discours-de-Dakar.jpeg[/img]
« Le gouvernement français appelle au respect des ordres constitutionnels et des aspirations des peuples… Là où les règles constitutionnelles sont malmenées(…), là où l’alternance est empêchée, j’affirme, ici, que les citoyens de ces pays sauront toujours trouver un soutien dans l’espace francophone ». Telle est la quintessence des paroles de François Hollande qui ont fait l’effet d’une bombe dans l’opinion africaine. Le peuple des internautes y est allé à cœur joie dans ses commentaires et interprétations, louant l’homme politique français d’être le porte-parole de ces africains sans-voix, brimés par la volonté de leurs dirigeants, obsédés en majorité par l’idée de rempiler au-delà de leur nombre de mandats prévus par l’ordre constitutionnel. Pour ma part, je suis loin de partager cet optimisme béat et aveugle pour des raisons que je m’en vais vous expliquer dans les lignes suivantes.
Lorsque le 20 juin 1990, le président François Mitterand convoqua à La Baule, station balnéaire de la côte bretonne, une réunion des chefs d’Etat africains, il invita ses hôtes à développer le processus de démocratisation dans leurs pays respectifs. Il alla jusqu’à subordonner l’aide financière à l’introduction du multipartisme et aux efforts qui seront accomplis par chaque gouvernement pour conduire le peuple vers plus de liberté. Avec un regard critique, on s’aperçut que le président socialiste français n’avait pas changé d’un iota la sacro-sainte règle de la défense constante des intérêts français. Pire, François Mitterand continua à renforcer les réseaux de la Françafrique et à s’accoquiner avec les vieilles oligarchies qui suçaient le sang des africains, laissant les anciens comptoirs et les multinationales de l’Hexagone continuer leur pillage sous le silence tacite des dinosaures tels que Houphouët-Boigny, Omar Bongo ou Mobutu qui en contrepartie continuèrent à bénéficier de son appui. C’est le même Mitterand qui brisera le rêve de démocratisation d’une des colonies françaises en s’en prenant à Thomas Sankara qui sera assassiné avec sa bénédiction via des nègres de services.
Il en a fallu de peu pour comprendre que ni François Mitterand ni François Hollande encore moins le gouvernement français ne travaillent pour la démocratisation de l’Afrique. Ils travaillent tous pour les intérêts de leurs peuples qui les ont élus. Dans ces conditions, les déclarations politiques sortant de leurs bouches doivent être jaugées au prisme des intérêts qu’ils défendent. Ils peuvent changer d’habits et de maquillages, adopter une nouvelle ligne de conduite selon le contexte du moment, avec le seul et constant défi qui vaille : sauvegarder ou encore accroître les intérêts de groupes d’intérêts dont ils ont reçu mandat. Et ces intérêts, croyez-moi, ils les défendent au mieux avec une Afrique qu’ils veulent anarchique et réfractaire à la culture de la démocratie.
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Si l’Afrique doit se démocratiser, les vrais conseils ne viendront jamais de l’ordre des dominants qui y perdraient énormément de leurs avantages. Cessons de louer les discours de Hollande et de croire qu’il est en confrontation directe contre les dirigeants africains qui veulent changer des constitutions. Joseph Kabila est leur création ! Il règne par défi sur un peuple martyrisé par la seule volonté de ses maitres qui lui en donnent les moyens et l’opportunité ! Et dans cette triste naïveté qui nous caractérise, si jamais demain il quitte son poste parce que devenu un orange trop pressée et qui ne donne plus satisfaction, il sera bel et bien remplacé par un autre joker choisi par la volonté néo-impériale et répondant au profil de nègre de service.
Ce à quoi ils tiennent, ce que les dictateurs restent en place ou qu’ils soient remplacés par d’autres de même vocation prédatrice. Ainsi lorsque dans le passé ils ont vu venir le vent de la révolution secouer la Tunisie comme le Burkina Faso, deux pays pris en modèles par le président français lors de son discours à Dakar, les puissants de ce monde ont tout fait de précéder ces événements en imposant leur projet à eux. Leur règle d’or est la suivante : Ils feignent de prendre partie pour les peuples qui se rebellent contre l’ordre inique mais en réalité c’est pour mieux accompagner les changements et imposer des chefs acquis à leur cause et à la défense de leurs intérêts. Ce qui importe, ce n’est pas le respect de l’ordre constitutionnel que François Hollande feint de défendre. Que nenni ! Ce que ses déclarations d’intention visent, c’est en réalité nous caresser dans le sens de poils, nous endormir sur les faux lauriers et nous ôter la vigilance. Le jour, ils nous prêchent des belles paroles et la nuit ils participent au plan machiavélique d’imposer une démocratie à géométrie variable, celle que je nommais une démocratie indigénisée ou tropicalisée[1] qui continue à entretenir sciemment le désordre politique dans les pays africains classés éternellement par eux dans la catégorie des pays marginalisés [2]mais un désordre créé et organisateur pour favoriser des intérêts extérieurs au grand dam du peuple qui se voit voler sa volonté souveraine.
Ceux qui ont suivi de très près le mode de scrutin qui a porté Michaëlle Jean au poste de secrétaire générale de l’OIF, se souviendront des modes pour le moins contraires au statut de l’OIF par lesquels cette canadienne a été élue. Le samedi 20 novembre 2014, pendant que les 80 présidents et chefs de gouvernement étaient réunis à Dakar pour l’élection du successeur d’Abdou Diouf, François Hollande procédera à une rencontre à huis clos avec le premier ministre canadien Stephen Harper, le président Denis Sassou Nguesso et l’ivoirien Alassane Ouattara. C’est ce petit groupe qui désignera par consensus et à huis clos Michaëlle Jean sans qu’il soit jugé nécessaire par le maître des céans de passer au vote[3]. Une victoire à l’arraché et qui doit nous pousser à réfléchir sur les ressorts internes de ce choix.
La leçon à tirer est claire : au sein de la grande famille francophone, c’est la France qui décide et les Etats africains obtempèrent. Comme le disait si bien un internaute le lundi dernier, ils cherchent à la succession de Abdou Diouf, un nègre servile, un nègre qui ne dira rien lorsqu’ils iront bombarder, piller ou tronquer les élections en Afrique… Et Michaëlle Jean dont on répète avec insistance des origines haïtiennes répond bien à ce profil des dirigeants qui s’en fouteront lorsqu’une puissance du Nord se décidera d’aller tuer les africains et de piller ses richesses, soit directement soit par le biais d’un sous-traitant africain acquis à la cause extérieure. Les africains n’ont qu’à obéir…
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[*]
L’élection de Michaëlle Jean nous rappelle un autre scrutin cavaleresque qui nommera le dimanche 15 juillet 2013 madame Nkosazana Dlamini Zuma à la tête de commission de l’Union africaine contre le président sortant Jean Ping battu à plate couture. Beaucoup de journalistes présents dans la salle ont souligné les pressions mystérieuses et des intimidations qui pesaient sur les chefs d’Etat africains.[4] Dans l’élection de cette ressortissante sud-africaine, il appert de lire dans la déconfiture du françafricain Jean Ping, la victoire de l’anglo-saxonne et le nouveau tournant que prendra désormais la conduite de la politique continentale de l’Afrique plus tournée vers Washington que vers Paris.
Quel est le lien entre le scénario de l’Union africaine avec l’élection de madame Michaëlle Jean ? Il réside dans deux faits qui échappent au regard du commun des mortels. Le premier indice, c’est la vérité que dans la nouvelle reconfiguration géopolitique de l’Afrique, les responsables soit des Etats soit des Organisations internationales de l’Afrique sont de plus en plus des citoyens très proches de la sphère anglo-saxonne. Voyez l’après-printemps arabe, de la Tunisie en Egypte en passant par la Lybie, les nouveaux chefs d’Etat ont des accointances avec l’Oncle Sam. A côté de l’ivoirien Alassane Ouattara qui a travaillé dans les Institutions Financières internationales avec siège aux USA ou du président malien intérimaire, le capitaine Amadou Sanogo qui a été formé à l’école américaine, la dernière révolution burkinabé en date a été récupérée par le camp américain dont le lieutenant-colonel Zida formé en Amérique du Nord constitue la pièce maîtresse. Toutes les tergiversations qui ont conduit le Burkina Faso à connaitre trois chefs d’Etat (Honoré Traoré, Yacouba Isaac Zida et Michel Kafando) en l’espace d’un petit mois sont les signes évidents que les règles de jeu sont dictées du dehors, par ceux-là mêmes qui se livrent une lutte sans merci d’hégémonie géopolitique par le biais d’une élite africaine instrumentalisée à souhait. Ce sont les mêmes qui nous donnent de belles leçons de démocratie au moment où sur le théâtre des opérations ils font tout le contraire qui sacrifie l’avenir de l’Afrique sur l’autel de leurs intérêts.
C’est donc dans cette nouvelle configuration américanophile de l’Afrique qu’il faut comprendre la nomination de la canadienne à la tête de l’OIF. Le passé politique de la nouvelle secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie est en soi très éloquent. Canadienne d’origine haïtienne âgée de 57 ans, ancienne journaliste de radio, Michaëlle Jean a longtemps exercé les hautes fonctions politiques de Gouverneure générale de Canada avant d’être nommée au poste de secrétaire générale de l’OIF.
Pour ceux qui ne le savent pas, le canada est une monarchie constitutionnelle en même temps qu’une démocratie parlementaire. Sa Majesté la reine Elisabeth est la souveraine et le Chef d’Etat du Canada. Michaëlle Jean en tant que Gouverneure générale du Canada a travaillé comme le représentant de la Reine du Royaume Uni au Canada. A ce titre elle a exercé quotidiennement et pleinement les tâches du Chef d’Etat, non seulement au Canada mais également à l’étranger. Conformément aux lettres patentes, comme gouverneure générale, elle a été aussi le Commandant en chef du Canada.
Cette ancienne Gouverneure du Canada est ni plus ni moins collaboratrice directe du Royaume-Uni et donc fonctionnaire du bloc anglo-saxon. C’est au sein de ce bloc que Washington a joué subtilement pour contrer la France en utilisant au besoin des francophones hostiles à la France[5] jadis il l’a fait en nommant à des postes hautement stratégiques des canadiens tes que Roméo Dallaire, Maurice Baril, la juge Louise Arbour ou encore l’ex-premier ministre Raymond Chrétien qui lui après son mandat de chef de gouvernement s’était reconverti en envoyé spécial du secrétaire de l’ONU pendant la crise des réfugiés à l’Est du Zaïre. Toutes ces têtes pensantes canadiennes jouant le jeu de caméléon, affichant leur apparente volonté de collaborer avec la France alors qu’ils se masquent sous des couleurs yankee. Elles sont toutes à la solde des Etats-Unis. Leur rôle consiste à tenir tête à la France[6]. Je me demande sincèrement ce que poursuit François Hollande en soutenant la candidature de cette femme à l’OIF jusqu’à l’imposer à la tête de cette organisation qui est le pendant du Commonwealth. Quel deal politique a-t-il pu signer pour franchir cette ligne rouge ? Si l’OIF est infiltrée jusqu’à son sommet, il ne faudra plus rien attendre d’elle, déjà qu’elle ne s’est jamais montrée efficace à prévenir des conflits ou à les résoudre quand ils ont éclaté.
Je termine ma réflexion par un autre fait soulevé dans mon livre et qui est par ailleurs corroboré par des chercheurs sérieux. De quoi s’agit-il ? Dans l’hécatombe de la région des Grands Lacs et de bien d’autres conflits dans le monde comme en Irak, le Canada est très entreprenant mais d’une manière discrète soit via sa collaboration discrète avec son puissant voisin américain soit via l’implication des multinationales anglo-saxonnes très connues sur lesquelles Patrick Mbeko a fourni force détails dans une récente publication[7]. Il faut être très naïf pour admettre qu’un ancien responsable de cette sphère géopolitique, en l’occurrence Michaëlle Jean, puisse se convertir du jour au lendemain en amie de l’Afrique et en défenseur de ses droits. Ouvrons les yeux : le choix de la canadienne entre dans le schéma des calculs d’occupation de terrain, de l’infiltration du pré carré français pour l’affaiblir de l’intérieur, le tout s’inscrivant dans un vaste plan d’occupation et de domination de zones d’influence jusque là sous contrôle de l’Hexagone. Il ne s’agit plus pour la puissance américaine de se faire des coups tordus l’une conte l’autre mais d’entrer dans l’organisation de l’adversaire pour mieux l’assommer.
Le drame, c’est que François Hollande en prétextant le respect de l’ordre constitutionnel a menti à l’opinion africaine parce qu’en réalité il a travaillé au sein même de l’OIF contre le respect de cet ordre en modifiant dans les coulisses les règles de jeu telles que stipulées par les Statuts de l’OIF sur la modalité d’élection de son secrétaire général par l’assemblée générale. Au lieu d’un vote par tous les trente chefs d’Etat présent au sommet, il a préféré choisir par consensus la canadienne dans un club très fermé des trois chefs d’Etat et d’un chef de gouvernement et cela en aparté et à huis clos pour imposer sa candidate.
D’autre part, en s’inscrivant dans le schéma canadien, François Hollande s’est menti à lui-même et a menti au prestige de la France déjà très entamé dans ce duel féroce que les Etats-Unis livrent à son pays depuis la fin de la guerre froide. J’espère que le mandat de cette canadienne ne donnera pas raison à Eric Zemmour qui a pris le courage entre ses mains pour annoncer en mode prémonitoire le suicide français[8], avec une élite française qui ne réussit plus d’imposer ses idées, sa vision du monde et sa langue à un univers pâmé. Bien au contraire, la même élite crache sur sa tombe et piétine son cadavre fumant. Cette nouvelle classe politique française, avec un air faussement affectée, observe la France qu’on abat et écrit les dernières pages de son histoire. Triste scène d’une lente agonie !
Et pour ma part je me remets à m’interroger sincèrement à quoi bon continuer à parler la langue du vaincu! A quoi bon composer avec un partenaire qui à la fois me ment et se ment à lui-même en s’affaiblissant ! Plaise au ciel que les chefs d’Etat africains dupés au dernier sommet de l’OIF sachent lire et interpréter les signes des temps, et puissent faire un dernier baroud d’honneur : celui de faire prendre à leurs peuples la direction qu’emprunte la nouvelle dynamique de l’histoire du 21ème siècle avant que le vainqueur n’écrase son ennemi et les amis de son ennemi…
GERMAIN NZINGA MAKITU, Rome
[1] G. NZINGA MAKITU, Stratégies de domestication d’un peuple. BMW comme armes de distraction massive, Paris, Edilivre, 2014, pp.224-228.
[2] Cela fait partie de la realpolitik américaine : placer l’Afrique dans la catégorie des « outsiders », c’est-à-dire des exclus contrairement aux « insiders » que sont les pays émergents de l’Asie et de l’Amérique latine. Cfr M. DIOUF, L’Afrique dans la mondialisation, Paris, L’Harmattan, «2002, pp. 159-162.
[3] Ce qui va à l’encontre des dispositions statutaires de l’OIF fixées depuis la Déclaration du Sommet de Hanoi en 1997.
[4] Pour plus d’amples explications, lire G.NZINGA MAKITU, op.cit.., pp.279-380.
[5] P. MBEKO, Le Canada dans les guerres de l’Afrique centrale. Génocides et pillages des ressources minières du Congo par le Rwanda interposé, Paris, Le Nègre éditeur, 2012, p. 236.
[6] Ibid.
[7] Id, Le Canada et le pouvoir tutsi du Rwanda. Deux décennies de complicité criminelle en Afrique centrale, Paris, Editions de l’Erablière, 2014, pp. 161-245.
[8] E. ZEMMOUR, Le suicide français, Paris, Albin Michel, 2014
http://democratiechretienne.org/2014/12/09/et-si-francois-hollande-nous-a-mentis-a-dakar-en-pretextant-promouvoir-le-respect-des-constitutions-desk-wondo-germain-makinu/
par FreeDiomi le 9 décembre 2014
Et si François Hollande nous a mentis à Dakar en prétextant promouvoir le respect des constitutions ?
Par Germain Nzinga Makitu[img(549.8px,274.79999999999995px)]http://desc-wondo.org/wp-content/uploads/2014/12/Hollande-Sarkozy-les-deux-discours-de-Dakar.jpeg[/img]
« Le gouvernement français appelle au respect des ordres constitutionnels et des aspirations des peuples… Là où les règles constitutionnelles sont malmenées(…), là où l’alternance est empêchée, j’affirme, ici, que les citoyens de ces pays sauront toujours trouver un soutien dans l’espace francophone ». Telle est la quintessence des paroles de François Hollande qui ont fait l’effet d’une bombe dans l’opinion africaine. Le peuple des internautes y est allé à cœur joie dans ses commentaires et interprétations, louant l’homme politique français d’être le porte-parole de ces africains sans-voix, brimés par la volonté de leurs dirigeants, obsédés en majorité par l’idée de rempiler au-delà de leur nombre de mandats prévus par l’ordre constitutionnel. Pour ma part, je suis loin de partager cet optimisme béat et aveugle pour des raisons que je m’en vais vous expliquer dans les lignes suivantes.
- Apprenons à lire l’histoire et à en tirer des leçons…
Lorsque le 20 juin 1990, le président François Mitterand convoqua à La Baule, station balnéaire de la côte bretonne, une réunion des chefs d’Etat africains, il invita ses hôtes à développer le processus de démocratisation dans leurs pays respectifs. Il alla jusqu’à subordonner l’aide financière à l’introduction du multipartisme et aux efforts qui seront accomplis par chaque gouvernement pour conduire le peuple vers plus de liberté. Avec un regard critique, on s’aperçut que le président socialiste français n’avait pas changé d’un iota la sacro-sainte règle de la défense constante des intérêts français. Pire, François Mitterand continua à renforcer les réseaux de la Françafrique et à s’accoquiner avec les vieilles oligarchies qui suçaient le sang des africains, laissant les anciens comptoirs et les multinationales de l’Hexagone continuer leur pillage sous le silence tacite des dinosaures tels que Houphouët-Boigny, Omar Bongo ou Mobutu qui en contrepartie continuèrent à bénéficier de son appui. C’est le même Mitterand qui brisera le rêve de démocratisation d’une des colonies françaises en s’en prenant à Thomas Sankara qui sera assassiné avec sa bénédiction via des nègres de services.
Pendant que tous les activistes de Droits de l’Homme et la société civile congolaise applaudissaient le premier pas africain de ce président nouvellement élu par le peuple français, ils étaient loin de se douter que son discours ne fut que de la simple propagande, un discours officiel qui donne les apparences de défendre des droits humains pendant qu’au fond des choses il cache un agenda officieux plus important.Revenons à l’actualité récente, nous avons encore frais en mémoire le duel acharné que ce même François Hollande a livré contre le président Joseph Kabila au XIVe Sommet de la Francophonie qui s’était tenue en 2012 à Kinshasa, la capitale rdcongolaise. Bien avant ce sommet, François Hollande qualifiait de tout à fait inacceptable la situation politique au Congo sur le plan de droits de l’Homme, de la démocratie et de la reconnaissance de l’opposition. Il conditionnait ainsi son arrivée à Kinshasa par la libération des hommes politiques, notamment Eugène Diomi Ndongala, et de la reprise du procès de Floribert Chebeya, un défenseur des Droits de l’Homme, lâchement assassiné.
Pire, le mercredi 21 mai 2014, soit une année plus tard, le même Joseph Kabila élu en 2011 via des fraudes massives et hier vilipendé publiquement par François Hollande, sera reçu sur le perron de l’Elysée pour parler en interlocuteur de la crise centrafricaine et … de la coopération bilatérale.En effet, à peine les lampions s’étaient-ils éteints sur le 14e sommet de Kinshasa, le président français était devenu amnésique. Il ne parlera plus jamais de la liberté des prisonniers politiques (Eugène Diomi libéré avant son arrivée à Kinshasa sera réincarcéré quelques mois plus tard) ni du procès de Floribert Chebeya dont les assassins continuent à vaquer librement à leurs occupations quotidiennes.
Il en a fallu de peu pour comprendre que ni François Mitterand ni François Hollande encore moins le gouvernement français ne travaillent pour la démocratisation de l’Afrique. Ils travaillent tous pour les intérêts de leurs peuples qui les ont élus. Dans ces conditions, les déclarations politiques sortant de leurs bouches doivent être jaugées au prisme des intérêts qu’ils défendent. Ils peuvent changer d’habits et de maquillages, adopter une nouvelle ligne de conduite selon le contexte du moment, avec le seul et constant défi qui vaille : sauvegarder ou encore accroître les intérêts de groupes d’intérêts dont ils ont reçu mandat. Et ces intérêts, croyez-moi, ils les défendent au mieux avec une Afrique qu’ils veulent anarchique et réfractaire à la culture de la démocratie.
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Stratégie de changer des jokers tout en pérennisant le système…
[/list]Si l’Afrique doit se démocratiser, les vrais conseils ne viendront jamais de l’ordre des dominants qui y perdraient énormément de leurs avantages. Cessons de louer les discours de Hollande et de croire qu’il est en confrontation directe contre les dirigeants africains qui veulent changer des constitutions. Joseph Kabila est leur création ! Il règne par défi sur un peuple martyrisé par la seule volonté de ses maitres qui lui en donnent les moyens et l’opportunité ! Et dans cette triste naïveté qui nous caractérise, si jamais demain il quitte son poste parce que devenu un orange trop pressée et qui ne donne plus satisfaction, il sera bel et bien remplacé par un autre joker choisi par la volonté néo-impériale et répondant au profil de nègre de service.
Ce à quoi ils tiennent, ce que les dictateurs restent en place ou qu’ils soient remplacés par d’autres de même vocation prédatrice. Ainsi lorsque dans le passé ils ont vu venir le vent de la révolution secouer la Tunisie comme le Burkina Faso, deux pays pris en modèles par le président français lors de son discours à Dakar, les puissants de ce monde ont tout fait de précéder ces événements en imposant leur projet à eux. Leur règle d’or est la suivante : Ils feignent de prendre partie pour les peuples qui se rebellent contre l’ordre inique mais en réalité c’est pour mieux accompagner les changements et imposer des chefs acquis à leur cause et à la défense de leurs intérêts. Ce qui importe, ce n’est pas le respect de l’ordre constitutionnel que François Hollande feint de défendre. Que nenni ! Ce que ses déclarations d’intention visent, c’est en réalité nous caresser dans le sens de poils, nous endormir sur les faux lauriers et nous ôter la vigilance. Le jour, ils nous prêchent des belles paroles et la nuit ils participent au plan machiavélique d’imposer une démocratie à géométrie variable, celle que je nommais une démocratie indigénisée ou tropicalisée[1] qui continue à entretenir sciemment le désordre politique dans les pays africains classés éternellement par eux dans la catégorie des pays marginalisés [2]mais un désordre créé et organisateur pour favoriser des intérêts extérieurs au grand dam du peuple qui se voit voler sa volonté souveraine.
Ceux qui ont suivi de très près le mode de scrutin qui a porté Michaëlle Jean au poste de secrétaire générale de l’OIF, se souviendront des modes pour le moins contraires au statut de l’OIF par lesquels cette canadienne a été élue. Le samedi 20 novembre 2014, pendant que les 80 présidents et chefs de gouvernement étaient réunis à Dakar pour l’élection du successeur d’Abdou Diouf, François Hollande procédera à une rencontre à huis clos avec le premier ministre canadien Stephen Harper, le président Denis Sassou Nguesso et l’ivoirien Alassane Ouattara. C’est ce petit groupe qui désignera par consensus et à huis clos Michaëlle Jean sans qu’il soit jugé nécessaire par le maître des céans de passer au vote[3]. Une victoire à l’arraché et qui doit nous pousser à réfléchir sur les ressorts internes de ce choix.
La leçon à tirer est claire : au sein de la grande famille francophone, c’est la France qui décide et les Etats africains obtempèrent. Comme le disait si bien un internaute le lundi dernier, ils cherchent à la succession de Abdou Diouf, un nègre servile, un nègre qui ne dira rien lorsqu’ils iront bombarder, piller ou tronquer les élections en Afrique… Et Michaëlle Jean dont on répète avec insistance des origines haïtiennes répond bien à ce profil des dirigeants qui s’en fouteront lorsqu’une puissance du Nord se décidera d’aller tuer les africains et de piller ses richesses, soit directement soit par le biais d’un sous-traitant africain acquis à la cause extérieure. Les africains n’ont qu’à obéir…
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Michaëlle Jean ou le jeu de caméléon anglo-saxon…
[/list]L’élection de Michaëlle Jean nous rappelle un autre scrutin cavaleresque qui nommera le dimanche 15 juillet 2013 madame Nkosazana Dlamini Zuma à la tête de commission de l’Union africaine contre le président sortant Jean Ping battu à plate couture. Beaucoup de journalistes présents dans la salle ont souligné les pressions mystérieuses et des intimidations qui pesaient sur les chefs d’Etat africains.[4] Dans l’élection de cette ressortissante sud-africaine, il appert de lire dans la déconfiture du françafricain Jean Ping, la victoire de l’anglo-saxonne et le nouveau tournant que prendra désormais la conduite de la politique continentale de l’Afrique plus tournée vers Washington que vers Paris.
Quel est le lien entre le scénario de l’Union africaine avec l’élection de madame Michaëlle Jean ? Il réside dans deux faits qui échappent au regard du commun des mortels. Le premier indice, c’est la vérité que dans la nouvelle reconfiguration géopolitique de l’Afrique, les responsables soit des Etats soit des Organisations internationales de l’Afrique sont de plus en plus des citoyens très proches de la sphère anglo-saxonne. Voyez l’après-printemps arabe, de la Tunisie en Egypte en passant par la Lybie, les nouveaux chefs d’Etat ont des accointances avec l’Oncle Sam. A côté de l’ivoirien Alassane Ouattara qui a travaillé dans les Institutions Financières internationales avec siège aux USA ou du président malien intérimaire, le capitaine Amadou Sanogo qui a été formé à l’école américaine, la dernière révolution burkinabé en date a été récupérée par le camp américain dont le lieutenant-colonel Zida formé en Amérique du Nord constitue la pièce maîtresse. Toutes les tergiversations qui ont conduit le Burkina Faso à connaitre trois chefs d’Etat (Honoré Traoré, Yacouba Isaac Zida et Michel Kafando) en l’espace d’un petit mois sont les signes évidents que les règles de jeu sont dictées du dehors, par ceux-là mêmes qui se livrent une lutte sans merci d’hégémonie géopolitique par le biais d’une élite africaine instrumentalisée à souhait. Ce sont les mêmes qui nous donnent de belles leçons de démocratie au moment où sur le théâtre des opérations ils font tout le contraire qui sacrifie l’avenir de l’Afrique sur l’autel de leurs intérêts.
C’est donc dans cette nouvelle configuration américanophile de l’Afrique qu’il faut comprendre la nomination de la canadienne à la tête de l’OIF. Le passé politique de la nouvelle secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie est en soi très éloquent. Canadienne d’origine haïtienne âgée de 57 ans, ancienne journaliste de radio, Michaëlle Jean a longtemps exercé les hautes fonctions politiques de Gouverneure générale de Canada avant d’être nommée au poste de secrétaire générale de l’OIF.
Pour ceux qui ne le savent pas, le canada est une monarchie constitutionnelle en même temps qu’une démocratie parlementaire. Sa Majesté la reine Elisabeth est la souveraine et le Chef d’Etat du Canada. Michaëlle Jean en tant que Gouverneure générale du Canada a travaillé comme le représentant de la Reine du Royaume Uni au Canada. A ce titre elle a exercé quotidiennement et pleinement les tâches du Chef d’Etat, non seulement au Canada mais également à l’étranger. Conformément aux lettres patentes, comme gouverneure générale, elle a été aussi le Commandant en chef du Canada.
Cette ancienne Gouverneure du Canada est ni plus ni moins collaboratrice directe du Royaume-Uni et donc fonctionnaire du bloc anglo-saxon. C’est au sein de ce bloc que Washington a joué subtilement pour contrer la France en utilisant au besoin des francophones hostiles à la France[5] jadis il l’a fait en nommant à des postes hautement stratégiques des canadiens tes que Roméo Dallaire, Maurice Baril, la juge Louise Arbour ou encore l’ex-premier ministre Raymond Chrétien qui lui après son mandat de chef de gouvernement s’était reconverti en envoyé spécial du secrétaire de l’ONU pendant la crise des réfugiés à l’Est du Zaïre. Toutes ces têtes pensantes canadiennes jouant le jeu de caméléon, affichant leur apparente volonté de collaborer avec la France alors qu’ils se masquent sous des couleurs yankee. Elles sont toutes à la solde des Etats-Unis. Leur rôle consiste à tenir tête à la France[6]. Je me demande sincèrement ce que poursuit François Hollande en soutenant la candidature de cette femme à l’OIF jusqu’à l’imposer à la tête de cette organisation qui est le pendant du Commonwealth. Quel deal politique a-t-il pu signer pour franchir cette ligne rouge ? Si l’OIF est infiltrée jusqu’à son sommet, il ne faudra plus rien attendre d’elle, déjà qu’elle ne s’est jamais montrée efficace à prévenir des conflits ou à les résoudre quand ils ont éclaté.
Je termine ma réflexion par un autre fait soulevé dans mon livre et qui est par ailleurs corroboré par des chercheurs sérieux. De quoi s’agit-il ? Dans l’hécatombe de la région des Grands Lacs et de bien d’autres conflits dans le monde comme en Irak, le Canada est très entreprenant mais d’une manière discrète soit via sa collaboration discrète avec son puissant voisin américain soit via l’implication des multinationales anglo-saxonnes très connues sur lesquelles Patrick Mbeko a fourni force détails dans une récente publication[7]. Il faut être très naïf pour admettre qu’un ancien responsable de cette sphère géopolitique, en l’occurrence Michaëlle Jean, puisse se convertir du jour au lendemain en amie de l’Afrique et en défenseur de ses droits. Ouvrons les yeux : le choix de la canadienne entre dans le schéma des calculs d’occupation de terrain, de l’infiltration du pré carré français pour l’affaiblir de l’intérieur, le tout s’inscrivant dans un vaste plan d’occupation et de domination de zones d’influence jusque là sous contrôle de l’Hexagone. Il ne s’agit plus pour la puissance américaine de se faire des coups tordus l’une conte l’autre mais d’entrer dans l’organisation de l’adversaire pour mieux l’assommer.
Le drame, c’est que François Hollande en prétextant le respect de l’ordre constitutionnel a menti à l’opinion africaine parce qu’en réalité il a travaillé au sein même de l’OIF contre le respect de cet ordre en modifiant dans les coulisses les règles de jeu telles que stipulées par les Statuts de l’OIF sur la modalité d’élection de son secrétaire général par l’assemblée générale. Au lieu d’un vote par tous les trente chefs d’Etat présent au sommet, il a préféré choisir par consensus la canadienne dans un club très fermé des trois chefs d’Etat et d’un chef de gouvernement et cela en aparté et à huis clos pour imposer sa candidate.
D’autre part, en s’inscrivant dans le schéma canadien, François Hollande s’est menti à lui-même et a menti au prestige de la France déjà très entamé dans ce duel féroce que les Etats-Unis livrent à son pays depuis la fin de la guerre froide. J’espère que le mandat de cette canadienne ne donnera pas raison à Eric Zemmour qui a pris le courage entre ses mains pour annoncer en mode prémonitoire le suicide français[8], avec une élite française qui ne réussit plus d’imposer ses idées, sa vision du monde et sa langue à un univers pâmé. Bien au contraire, la même élite crache sur sa tombe et piétine son cadavre fumant. Cette nouvelle classe politique française, avec un air faussement affectée, observe la France qu’on abat et écrit les dernières pages de son histoire. Triste scène d’une lente agonie !
Et pour ma part je me remets à m’interroger sincèrement à quoi bon continuer à parler la langue du vaincu! A quoi bon composer avec un partenaire qui à la fois me ment et se ment à lui-même en s’affaiblissant ! Plaise au ciel que les chefs d’Etat africains dupés au dernier sommet de l’OIF sachent lire et interpréter les signes des temps, et puissent faire un dernier baroud d’honneur : celui de faire prendre à leurs peuples la direction qu’emprunte la nouvelle dynamique de l’histoire du 21ème siècle avant que le vainqueur n’écrase son ennemi et les amis de son ennemi…
GERMAIN NZINGA MAKITU, Rome
[1] G. NZINGA MAKITU, Stratégies de domestication d’un peuple. BMW comme armes de distraction massive, Paris, Edilivre, 2014, pp.224-228.
[2] Cela fait partie de la realpolitik américaine : placer l’Afrique dans la catégorie des « outsiders », c’est-à-dire des exclus contrairement aux « insiders » que sont les pays émergents de l’Asie et de l’Amérique latine. Cfr M. DIOUF, L’Afrique dans la mondialisation, Paris, L’Harmattan, «2002, pp. 159-162.
[3] Ce qui va à l’encontre des dispositions statutaires de l’OIF fixées depuis la Déclaration du Sommet de Hanoi en 1997.
[4] Pour plus d’amples explications, lire G.NZINGA MAKITU, op.cit.., pp.279-380.
[5] P. MBEKO, Le Canada dans les guerres de l’Afrique centrale. Génocides et pillages des ressources minières du Congo par le Rwanda interposé, Paris, Le Nègre éditeur, 2012, p. 236.
[6] Ibid.
[7] Id, Le Canada et le pouvoir tutsi du Rwanda. Deux décennies de complicité criminelle en Afrique centrale, Paris, Editions de l’Erablière, 2014, pp. 161-245.
[8] E. ZEMMOUR, Le suicide français, Paris, Albin Michel, 2014
http://democratiechretienne.org/2014/12/09/et-si-francois-hollande-nous-a-mentis-a-dakar-en-pretextant-promouvoir-le-respect-des-constitutions-desk-wondo-germain-makinu/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
KOTA a écrit:Et si François Hollande nous a mentis à Dakar en prétextant promouvoir le respect des constitutions ? /DESK WONDO – GERMAIN MAKINU
par FreeDiomi le 9 décembre 2014
Les negres dans toute leur splendeur!!!!
Francois Hollande est il devenu le souverain congolais?! A quand l'emancipation de l' homme congolais? Pourquoi cherchez-vous a ce que les Europeens resolvent vos problemes?
Attendez toujours que l'homme blanc viennent vous liberer!!!
zobattants
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
On #HumanRightsDay let's not forget POLITICAL PRISONERS jailed across Africa:Free Eugène #Diomi Ndongala #ForFreedom
LA COHESION NATIONALE EST IMPOSSIBLE SANS LA LIBERATION DES PRISONNIERS POLITIQUES: LIBEREZ EUGENE DIOMI NDONGALA http://www.scoop.it/.../eugene-diomi-ndongala-prisonier...
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
PAS DE COHESION NATIONALE SANS LIBERATION DES PRISONNIERS POLITIQUES EN RDC / PATRIZIA DIOMI SUR RADIO TOP CONGO
par FreeDiomi le 18 décembre 2014http://democratiechretienne.org/2014/12/18/pas-de-cohesion-nationale-sans-liberation-des-prisonniers-politiques-en-rdc-patrizia-diomi-sur-radio-top-congo/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
KOTA a écrit:PAS DE COHESION NATIONALE SANS LIBERATION DES PRISONNIERS POLITIQUES EN RDC / PATRIZIA DIOMI SUR RADIO TOP CONGO
par FreeDiomi le 18 décembre 2014http://democratiechretienne.org/2014/12/18/pas-de-cohesion-nationale-sans-liberation-des-prisonniers-politiques-en-rdc-patrizia-diomi-sur-radio-top-congo/
kota, dis a ton maitre d 'avoir un peu de classe...
Mandela a ete en prison pendant 27 ans, as tu deja vu une de ses photos ou il est a poil?!?!?!
zobattants
va donc jouer ailleurs!
zobattants a écrit:KOTA a écrit:PAS DE COHESION NATIONALE SANS LIBERATION DES PRISONNIERS POLITIQUES EN RDC / PATRIZIA DIOMI SUR RADIO TOP CONGO
par FreeDiomi le 18 décembre 2014http://democratiechretienne.org/2014/12/18/pas-de-cohesion-nationale-sans-liberation-des-prisonniers-politiques-en-rdc-patrizia-diomi-sur-radio-top-congo/
kota, dis a ton maitre d 'avoir un peu de classe...
Mandela a ete en prison pendant 27 ans, as tu deja vu une de ses photos ou il est a poil?!?!?!
C'est tt ce que ce qui te sert de brain tire de cette image? Qui donc t'a sonne mister stoopbastard?
Demande +tot a ton petit enfoire aux mille identites de liberer ce nkolo lopango. Tu aurais, pour une fois dit something that makes sens. Pouah!
voisin4
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
[/quote]voisin4 a écrit:
kota, dis a ton maitre d 'avoir un peu de classe...
Mandela a ete en prison pendant 27 ans, as tu deja vu une de ses photos ou il est a poil?!?!?!
C'est tt ce que ce qui te sert de brain tire de cette image? Qui donc t'a sonne mister stoopbastard?
Demande +tot a ton petit enfoire aux mille identites de liberer ce nkolo lopango. Tu aurais, pour une fois dit something that makes sens. Pouah!
IL est TON President que tu le veuilles ou pas... Kabila est President du congo.
Diomi, par contre, est un presume violeur des mineures... Dans quel camp te trouves- tu? quand des democrates comme les kabilistes ou bien quand de violeurs comme Onusumba ou Diomi? choisis sagement?
zobattants
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
http://paper.li/fsddc/1383407914
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
CONFERENCE/DEBAT : INTERVENTION DE LA DEMOCRATIE CHRETIENNE A LA CONFERENCE DEBAT DE LA LIGUE DES JEUNES DE L’UDPS, SOUS LE THEME DE L’APPORT DE LA JEUNESSE DANS LE COMBAT DE LIBERATION D’UNE NATION – 20/12/2014 KINSHASA
par FreeDiomi le 20 décembre 2014
Kinshasa, le 20/12/2014
Pour le Bureau Politique de la
Démocratie Chrétienne, DC,
Orateur:
Me Pierrot Tshenga
http://democratiechretienne.org/2014/12/20/conferencedebat-intervention-de-la-democratie-chretienne-a-la-conference-debat-de-la-ligue-des-jeunes-de-ludps-sous-le-theme-de-lapport-de-la-jeunesse-dans-le-combat-de-liberation-dune-natio/
par FreeDiomi le 20 décembre 2014
L’
[img(565.8px,281.79999999999995px)]https://fsddc.files.wordpress.com/2014/12/role-de-la-jeunesse.png?w=861&h=435[/img]
INTERVENTION DE ME PIERROT TSHENGA, PORTE PAROLE DU BUREAU POLITIQUE DE LA DEMOCRATIE CHRETIENNE, DC EN SIGLE, SOUS LE THEME:
« Le rôle de la jeunesse dans le combat de libération d’une nation: de Karl Marx à nos jours »
La jeunesse, « flamme du changement »
1. La jeunesse était à l’avant-garde de la lutte révolutionnaire lors de l’essor du mouvement ouvrier occidental à la fin du XIX ème siècle.
Cela peut sembler une platitude de dire que la jeunesse a été partout et tous les temps à l’avant-garde de la lutte révolutionnaire. Mais en réalité, même les révolutionnaires les plus célèbres de l ‘histoire font souvent l’erreur d’ oublier à quel point cela est vrai car la jeunesse à prouvé d’être le fer de lance des organisations révolutionnaires de tous les temps : aussi bien de l’époque de Karl Marx et sa lutte des classes, jusqu’ au “Balai citoyen” au Burkina Faso.
Cela peut sembler une platitude de dire que la jeunesse a été partout et tous les temps à l’avant-garde de la lutte révolutionnaire. Mais en réalité, même les révolutionnaires les plus célèbres de l ‘histoire font souvent l’erreur d’ oublier à quel point cela est vrai car la jeunesse à prouvé d’être le fer de lance des organisations révolutionnaires de tous les temps : aussi bien de l’époque de Karl Marx et sa lutte des classes, jusqu’ au “Balai citoyen” au Burkina Faso.
Les jeunes sont en première ligne du combat révolutionnaire non seulement en période de montée des revendications sociales, mais aussi dans les moments où tout espoir semble perdu. Cela est vrai aussi bien a Ouagadougou comme au Caire ou bien à Kinshasa.
C’est la capacité des jeunes à prendre l’initiative de se battre même dans la situation la plus désespérée qui permet de mener un des combats les plus héroïques de l’histoire. La prise en main de la lutte par les jeunes est capable d’enclencher une dynamique de changement politique. Mais il est très important que leur énergie ne soit pas détournée pour en faire un instrument de violence, comme c’est le cas des milices abrutissantes manipulées et composées de jeunes qui n’ont plus d”espoir dans un avenir meilleur et se prêtent aveuglement au jeux de confiscation du pouvoir. Mais l’histoire a démontré que la motivation de ces jeunes manipulés et achetés par l ‘argent est toujours faible.
2. La jeunesse comme détonateur: Burkina Faso : les raisons de la colère de la jeunesse
Le Burkina Faso a fait sa révolution cette année. La journée de jeudi 30 octobre 2014 avait commencé par une manifestation près de l’Assemblée Nationale qui a dégénéré en affrontements. Comment le régime de Blaise Compaoré, en place depuis 1987, en est-il arrivé à ce chaos ? Voici les raisons de la colère du peuple burkinabé composé de 60% de jeunes qui n’ont connu que ce dirigeant au pouvoir et ont soif d’alternance.
La jeunesse est désœuvrée mais elle est conscientisée par la pensée politique de Thomas Sankara, qui lui donne la force de se battre contre la tentative de confiscation du pouvoir de la part du régime Compaore.
La jeunesse est désœuvrée mais elle est conscientisée par la pensée politique de Thomas Sankara, qui lui donne la force de se battre contre la tentative de confiscation du pouvoir de la part du régime Compaore.
La révolte de la jeunesse n’a pas commencé en 2014 mais dans les années précédentes, comme un indice annonciateur de l’esprit de contestation qui se généralisera par la suite au cours de cette année.
La jeunesse agit souvent comme un sismographe, comme une plaque sensible qui révèle les évolutions d’ensemble de la société.Mais les mobilisations de la jeunesse n’ont pas été qu’un simple symptôme annonciateur.
Elles se sont menées à la fois sur des revendications et des problèmes propres à la jeunesse – éducation, travail – mais aussi sur des questions politiques générales :
en solidarité avec les révolutions anticolonialistes, comme fut
en solidarité avec les révolutions anticolonialistes, comme fut
le cas le 04 janvier 1959 à Kinshasa, ou bien contre les régimes politiques autoritaires qui veulent confisquer le pouvoir, comme fut le cas le 30 octobre 2014 au Burkina Faso.
3. Les caractéristiques de la jeunesse qui expliquent ce rôle de détonateur social
Pourquoi la jeunesse émerge dans le combat politique?
Ce qui fait émerger la jeunesse comme couche sociale, c’est l’institution scolaire. Avant le capitalisme, les futurs producteurs sont formés directement au contact des adultes, dans le cadre de l’apprentissage. La nécessité d’inculquer une qualification même élémentaire à un grand nombre de futurs travailleurs sépare les jeunes des adultes dans le cadre de l’école.
Pourquoi la jeunesse émerge dans le combat politique?
Ce qui fait émerger la jeunesse comme couche sociale, c’est l’institution scolaire. Avant le capitalisme, les futurs producteurs sont formés directement au contact des adultes, dans le cadre de l’apprentissage. La nécessité d’inculquer une qualification même élémentaire à un grand nombre de futurs travailleurs sépare les jeunes des adultes dans le cadre de l’école.
Paradoxalement, La jeunesse naît dans un mouvement de séparation institutionnelle, une sorte de de « mise en quarantaine » sociale.
C’est la racine du fait que “les jeunes vivent dans leur propre monde ”, comme le disait Trotsky, qui en fait leur faiblesse mais aussi leur force.
C’est la racine du fait que “les jeunes vivent dans leur propre monde ”, comme le disait Trotsky, qui en fait leur faiblesse mais aussi leur force.
L’école joue le rôle décisif dans la conscientisation de la jeunesse, mais d’autres institutions peuvent aussi encadrer la jeunesse : l’église, l’armée., les partis politiques, les associations de la société civile.
Les jeunes sont soit en dehors de l’appareil de production, soit intégrés depuis peu de temps. Ils sont beaucoup moins exposés aux charges sociales. Certes, l’Afrique connait des situations extrêmes qui créent des exceptions par rapport à ce cadre classique, car le taux élevé de déscolarisation modifie la donne, faisant de beaucoup de jeunes des “sheggués” sans droits, même pas à la vie, comme a prouvé la tristement célèbre opération “Likofi”, qui s’est transformée en une sorte d’ abattoir de jeunes de toute âges: encore une fois, les jeunes sont vus comme une menace par les régimes autoritaires, qui ne se font pas de scrupules avant de les éliminer, les percevant toujours comme un danger pour leur pouvoir.
Pas encore pleinement intégrée à la société et exonérés des responsabilités de la famille, les jeunes sont plus libres par rapport à leur engagements sociaux. C’est cela qui le rend dangereux aux yeux des pouvoirs autoritaires, surtout dans des sociétés comme la notre, saignées à blanc par le manque d’ emploie.
Résultats : une réceptivité particulière aux idées progressistes, car le jeunes sont moins conditionnés par les préjugés, ils ont une plus grande disponibilité pour la lutte (les jeunes scolarisés ne perdent pas de salaire quand ils font grève, les jeunes n’ont généralement pas de famille à nourrir),ils ont des rythmes de mobilisation plus rapides, une politisation liée à des facteurs différents (une sensibilisation plus importante aux questions politiques : liberté, justice sociale et développement, etc…) et, aujourd’hui, une plus grande capacité de communication grâce aux téléphones portables et internet.
En un mot : la jeunesse n’est pas une classe sociale. Elle est une couche sociale hétérogène qui subit des pressions spécifique. Mais dans sa majorité, elle est composée par des travailleurs en formation scolaire, dont les caractéristiques, malgré son hétérogénéité sociale, les rendent plus aptes à la mobilisation.
Elle constitue l’ avant-garde tactique dans la lutte pour le changement : capable de mener des actions exemplaires, qui poussent à une lutte d’ensemble sans souvent en décider de l’issue. Voilà pourquoi la jeunesse doit être encadrée dans la lutte politique et surtout elle doit être conscientisée.
4. L’état de la lutte aujourd’hui au Congo-Kinshasa
La période actuelle, dans son ensemble, explique fondamentalement pourquoi nous sommes face à des éléments générateurs d’une nouvelle génération politique.
En effet, le potentiel révolutionnaire que la jeunesse représente provient de ses caractéristiques structurelles, c’est quelque chose qui existe depuis que le capitalisme de la société moderne – tel que théorisé par Karl Marx – existe, même si, dans le contexte congolais actuelle, la dichotomie sociale se joue entre l’oligarchie kleptocratique au pouvoir et la majorité désœuvrée et chosifiée des citoyens assujettis à une vie de lutte pour la survie physique.
La période actuelle, dans son ensemble, explique fondamentalement pourquoi nous sommes face à des éléments générateurs d’une nouvelle génération politique.
En effet, le potentiel révolutionnaire que la jeunesse représente provient de ses caractéristiques structurelles, c’est quelque chose qui existe depuis que le capitalisme de la société moderne – tel que théorisé par Karl Marx – existe, même si, dans le contexte congolais actuelle, la dichotomie sociale se joue entre l’oligarchie kleptocratique au pouvoir et la majorité désœuvrée et chosifiée des citoyens assujettis à une vie de lutte pour la survie physique.
Le mécanisme fondamental du processus de changement nait de la combinaison entre de mobilisations politiques populaires contre dictature (où les jeunes ont eu un rôle prépondérant), et une mobilisation des travailleurs, des fonctionnaires impayés ou mal payés, cela donnant lieu à une combinaison explosive et porteuse de changement.
Malgré les grandes difficultés auxquelles est confronté le processus révolutionnaire en Tunisie, en Égypte ou bien au Burkina Faso, cette combinaison de facteurs donne une idée du potentiel encore vaste pour l’avenir du combat de libération menée par la jeunesse.
Malgré les grandes difficultés auxquelles est confronté le processus révolutionnaire en Tunisie, en Égypte ou bien au Burkina Faso, cette combinaison de facteurs donne une idée du potentiel encore vaste pour l’avenir du combat de libération menée par la jeunesse.
En Afrique du Sud, les énergies de la jeunesse désœuvrée Sud Africaine ont été canalisées positivement par le combat de Nelson Mandela.
En RDC, cette canalisation des énergies passe par la lutte historique d’Etienne Tshisekedi, la lutte cohérente et sans compromission jusqu’au sacrifice suprême d’Eugène Diomi Ndongala et par celle de l’opposition progressiste en générale, qui est consciente de l ‘état d’asservissement du peuple congolais: c est pour cela que – comme à l’habitude de dire le président Eugène Diomi Ndongala – un homme debout vaut plus que mille hommes couchés, car il peut canaliser les énergies de la jeunesse vers le changement, par son acte de résistance.
5. Notre revendication programmatique fondamentale en tant que parti politique: un état de droit avec des institutions légitimes et démocratiquement élues mais aussi un état social
Certes, en RDC, la donne politique passe aussi par la conscientisation des autres couches sociales, par la lutte pour la parité juridique entre les hommes et les femmes, mais aussi par la prise de conscience de la nécessité d’une libération plus vaste qui débouchera vers la refondation d’un État respectable et respecté par les autres nations, étant capable de dépasser le stade d “ État- Comptoir de matière premières” aux yeux de la communauté internationale, pour devenir enfin un État de droit mais aussi un état “social”, où les grandes richesses naturelles de ce pays soient effectivement utilisées aussi bien pour le développement du Congo que pour l’amélioration des conditions de vie des congolais. Ce qui n’est pas du tout le cas aujourd’hui.
Certes, en RDC, la donne politique passe aussi par la conscientisation des autres couches sociales, par la lutte pour la parité juridique entre les hommes et les femmes, mais aussi par la prise de conscience de la nécessité d’une libération plus vaste qui débouchera vers la refondation d’un État respectable et respecté par les autres nations, étant capable de dépasser le stade d “ État- Comptoir de matière premières” aux yeux de la communauté internationale, pour devenir enfin un État de droit mais aussi un état “social”, où les grandes richesses naturelles de ce pays soient effectivement utilisées aussi bien pour le développement du Congo que pour l’amélioration des conditions de vie des congolais. Ce qui n’est pas du tout le cas aujourd’hui.
Mais à le Démocratie Chrétienne, nous estimons qu’au delà des “prestidigitations” de chiffres d’une croissance macro-économique toujours “abstraite” vantée par le régime Kabila, la jeunesse congolaise demande de voir, de toucher et de vivre le développement de son pays ! Et elle a tout à fait raison de revendiquer cela !
Le moment que nous sommes en train de vivre est très grave car si les forces progressistes de la société civiles n’arrivent pas à s’ organsiner pour jeter les fondations de la nouvelle RDC, celle-ci risque de subir la balkanisation et la dispersion inutile de ses énergies dans la poursuite de guerres de basse intensités nous imposées pour empêcher que la RDC puisse s’affirmer en tant que pays émergeant.
Nous, à la Démocratie Chrétienne, nous croyons que la jeunesse constitue le fer de lance du changement en RDC et elle sera prête à assumer son rôle de refondation du nouveau Congo Démocratique si seulement si elle prendra conscience de la nécessité de s’approprier de sa destinée. En effet, l’organisation d’élections ne suffit pas si celles- ci n’aboutiront pas à un pouvoir qui redistribue la richesse de ce pays par des services sociaux de base.
Cela passe par la mobilisation, la conscientisation et l’appropriation de la part de la jeunesse du combat politique pas seulement pour l ‘Alternance politique, qu’un régime décadent et liberticide voudrais effacer de l’actuelle Constitution pour éterniser le pouvoir à vie du “président” sortant, mais aussi et surtout pour une “Alternative politique”, qui veut dire un nouveau système politique plus respectueux des droits civils et politiques des congolais et qui puisse assurer à la jeunesse congolaise l’avenir meilleur qu’elle mérite.
Car sans changement systémique en RDC, le futur de la jeunesse, qui est majoritaire au Congo-Kinshasa, sera hypothéqué.
Car sans changement systémique en RDC, le futur de la jeunesse, qui est majoritaire au Congo-Kinshasa, sera hypothéqué.
Les jeunes sont en première ligne du combat révolutionnaire non seulement en période de changement politique et social – comme celui de la décolonisation en Afrique à partir des années soixante – mais aussi et surtout dans les moments où tout espoir semble perdu, à cause de la répression politique de pouvoirs autoritaires, liberticides et kleptocratiques.
Cela est vrai aussi bien à Ouagadougou, au Caire, à Tunis qu’ à Kinshasa.
Cela est vrai aussi bien à Ouagadougou, au Caire, à Tunis qu’ à Kinshasa.
La jeunesse étant majoritaire en RDC, elle est la couche sociale la plus représentative du souverain primaire mais elle est aussi le premier acteur de la revendication sociale congolaise, car elle dit “NON” à un avenir de misère et d’oppression qu’ un régime décadent voudrais continuer à lui imposer “ad vitam aeternam”.
Je vous remercie,Voilà pourquoi, nous devons accompagner la jeunesse dans sa revendication pour que l’actuelle Constitution ne soit pas modifiée, mais nous nous ne devons jamais oublier sa revendication fondamentale à une majeure équité sociale, car le scandale du pays le plus riche du monde en matières premières qui est aussi le plus pauvre en termes de revenu par habitant doit cesser:
nous le devons à nos enfants, nous le devons à notre jeunesse.
Tshisekedi viva!
Diomi viva!
Que vive la jeunesse consciente de la RDC !
Kinshasa, le 20/12/2014
Pour le Bureau Politique de la
Démocratie Chrétienne, DC,
Orateur:
Me Pierrot Tshenga
http://democratiechretienne.org/2014/12/20/conferencedebat-intervention-de-la-democratie-chretienne-a-la-conference-debat-de-la-ligue-des-jeunes-de-ludps-sous-le-theme-de-lapport-de-la-jeunesse-dans-le-combat-de-liberation-dune-natio/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
LIGUE DES JEUNES UDPS SUR TERRAIN SUIVEZ Me PIERROT DE LA DC DE DIOMI
http://congo4live.com/2014/12/22/ligue-des-jeunes-udps-sur-terrain-suivez-me-pierrot-de-la-dc-de-diomi/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
PLAYDOYER POUR OBTENIR L’EXECUTION DES MESURES CONSERVATOIRES DEMANDEES PAR LE CDHNU EN FAVEUR D’EUGENE DIOMI NDONGALA / LETTRE AU MIN. JUST. DU 20.12.14
Image 23 décembre 2014 FreeDiomi droits civils et politiques, DROITS DE L'HOMME, RDC CDHNU, DENI SOINS MEDICAUX A UN PRISONNIER POLITIQUE, EUGENE DIOMI NDONGALA
http://acaj-asbl.org/2014/12/23/playdoyer-pour-obtenir-lexecution-des-mesures-conservatoires-demandees-par-le-cdhnu-en-faveur-deugene-diomi-ndongala-lettre-au-min-just-du-20-12-14/
Image 23 décembre 2014 FreeDiomi droits civils et politiques, DROITS DE L'HOMME, RDC CDHNU, DENI SOINS MEDICAUX A UN PRISONNIER POLITIQUE, EUGENE DIOMI NDONGALA
http://acaj-asbl.org/2014/12/23/playdoyer-pour-obtenir-lexecution-des-mesures-conservatoires-demandees-par-le-cdhnu-en-faveur-deugene-diomi-ndongala-lettre-au-min-just-du-20-12-14/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Que nous réserve l’année 2015 ? / BAMBA DI LELO
par FreeDiomi le 26 décembre 2014
De tout cœur merci pour cette marque de confiance et pour votre sympathie pour la cause du Congo que nous défendons jusqu’au jour où ensemble nous pourrons voir le soleil se lever sur nos cendres des morts qu’auront semé Joseph Kabila et toute sa clique, sa nomenclatura ! Ils sont tous devenus riches et sont repus du mépris qu’ils affichent contre leurs propres concitoyens, comme si ces derniers avaient perdu le statut d’humanité dont le Dieu Créateur les a dotés. Faut-il se lamenter pour cela ? Nous allons plutôt échanger des paroles de soutien, d’encouragement et de détermination afin que notre action visant à renverser les événements se montre vigoureuse, forte et sans retour.
Avec vous, je dis à Joseph Kabila de plier bagages, comme premier commis de l’Etat à dans notre pays, pour son impuissance avérée dans la conduite des affaires de l’Etat. Joseph Kabila ne s’est pas montré à la hauteur de ce qui lui est demandé en tant que président du Congo. Il n’aime pas le Congo, les Congolais et les Congolaises. Il s’est plutôt présenté comme un monarque de mauvais aloi, un traître sans vergogne ; il dilapide les richesses du Congo, notre chère patrie.
Pourtant, si Joseph Kabila avait au moins pu prendre pour modèle Joseph Kasa Vubu, le premier Président de la jeune République, le Congo ne souffrirait guère aujourd’hui. Pour rappel, Joseph Kasa Vubu n’avait même pas un seul million dans son compte quand il quittait le pouvoir. Joseph Kabila est pour sa part l’un des présidents africains les plus fortunés aujourd’hui !
Et que dire l’Abbé Apollinaire Malu Malu, président de la Commission Electorale Nationale Indépendante ? Il est, à vrai dire, lié à Joseph Kabila jusque dans la moelle des os. Ce prêtre a vendu son âme au diable, car il participe activement à toutes les actions qui sèment la mort au sein de la population congolaise. Il s’est laissé corrompre et est devenu un des plus grands corrupteurs du régime en place ; il chasse volontiers en milieu ecclésiastique. Est-il conscient du mal qu’il cause d’abord à lui-même, à l’Eglise et son diocèse ensuite, et in fine à sa province et à son propre pays?
Au regard de ce sombre tableau, beaucoup d’entre nous se demandent ce que nous réserve l’année 2015 ! A mon avis, cette année nouvelle sera ce que tous les Congolais – redevenus acteurs engagés et non simples observateurs de leur histoire – voudront qu’elle soit. Elle doit être l’année de la rupture avec l’ordre ancien. Elle doit être témoin de l’avènement d’un ordre politique nouveau fondé sur la bonne gouvernance, le progrès, la justice, l’égalité et la solidarité. Etant une démocratie, le Congo a besoin de ce nouvel ordre politique dont le respect des droits humains constitue l’un des piliers principaux. Le martyre des Floribert Chebeya, Armand Tungulu Mudiandambu, Fidèle Bazana Edadi, etc, pourra alors fleurir dans l’histoire de notre pays.
Bonne et Heureuse Année 2015 à tous et à chacun !
Bamba di Lelo,
Docteur en Sciences politiques de l’UCL
Analyste des Questions politiques du Congo
jbadil@hotmail.be
http://democratiechretienne.org/2014/12/26/que-nous-reserve-lannee-2015-bamba-di-lelo/
par FreeDiomi le 26 décembre 2014
CQue nous réserve l’année 2015 ?
Bamba-di-Lelo
Bamba-di-Lelo
A tous mes compatriotes qui ont bien voulu partager avec nous quelques réflexions sur la situation sociopolitique de la R.D.C., je dis Joyeux Noël et Heureuse Année 2015. Je vous souhaite santé, joie et bonheur et pour notre pays la libération, afin que tous les Congolais puissent vivre en paix aux quatre coins du pays, et bénéficier des ressources de leur sol et sous-sol par le travail et par une organisation politique véritablement démocratique, humaine et juste.
Durant une décennie, nous nous sommes mis à votre service à travers nos écrits pour vous sensibiliser tous afin que nous prenions le chemin du relèvement et de la renaissance du peuple congolais, aujourd’hui encore sous le coup de la cruelle dictature de Joseph Kabila. Dans notre chronique régulière, vous avez été assidus à me lire, et à me communiquer vos analyses, vos félicitations, vos critiques et vos encouragements.De tout cœur merci pour cette marque de confiance et pour votre sympathie pour la cause du Congo que nous défendons jusqu’au jour où ensemble nous pourrons voir le soleil se lever sur nos cendres des morts qu’auront semé Joseph Kabila et toute sa clique, sa nomenclatura ! Ils sont tous devenus riches et sont repus du mépris qu’ils affichent contre leurs propres concitoyens, comme si ces derniers avaient perdu le statut d’humanité dont le Dieu Créateur les a dotés. Faut-il se lamenter pour cela ? Nous allons plutôt échanger des paroles de soutien, d’encouragement et de détermination afin que notre action visant à renverser les événements se montre vigoureuse, forte et sans retour.
Avec vous, je dis à Joseph Kabila de plier bagages, comme premier commis de l’Etat à dans notre pays, pour son impuissance avérée dans la conduite des affaires de l’Etat. Joseph Kabila ne s’est pas montré à la hauteur de ce qui lui est demandé en tant que président du Congo. Il n’aime pas le Congo, les Congolais et les Congolaises. Il s’est plutôt présenté comme un monarque de mauvais aloi, un traître sans vergogne ; il dilapide les richesses du Congo, notre chère patrie.
Pourtant, si Joseph Kabila avait au moins pu prendre pour modèle Joseph Kasa Vubu, le premier Président de la jeune République, le Congo ne souffrirait guère aujourd’hui. Pour rappel, Joseph Kasa Vubu n’avait même pas un seul million dans son compte quand il quittait le pouvoir. Joseph Kabila est pour sa part l’un des présidents africains les plus fortunés aujourd’hui !
[img(224.8px,299.79999999999995px)]https://fsddc.files.wordpress.com/2014/11/diomi-aux-urgences.jpg?w=347&h=459[/img]
S’agissant des droits humains que bafoue Joseph Kabila, on notera son entêtement à ne pas vouloir libérer des prisonniers politiques. Eugène Diomi Ndongala, par exemple, continue de croupir aujourd’hui en prison, torturé, vivant bien loin de sa famille et de ses enfants, privé de tout espace de vie sociale, et empêché d’exercer le mandat politique que lui a confié le peuple. S’ils ne sont pas jetés en prison, nos députés et sénateurs deviennent des chambres d’enregistrement au service de la dictature. Quelle insulte infligée au peuple qui les considère comme ses représentants !
Et que dire l’Abbé Apollinaire Malu Malu, président de la Commission Electorale Nationale Indépendante ? Il est, à vrai dire, lié à Joseph Kabila jusque dans la moelle des os. Ce prêtre a vendu son âme au diable, car il participe activement à toutes les actions qui sèment la mort au sein de la population congolaise. Il s’est laissé corrompre et est devenu un des plus grands corrupteurs du régime en place ; il chasse volontiers en milieu ecclésiastique. Est-il conscient du mal qu’il cause d’abord à lui-même, à l’Eglise et son diocèse ensuite, et in fine à sa province et à son propre pays?
Au regard de ce sombre tableau, beaucoup d’entre nous se demandent ce que nous réserve l’année 2015 ! A mon avis, cette année nouvelle sera ce que tous les Congolais – redevenus acteurs engagés et non simples observateurs de leur histoire – voudront qu’elle soit. Elle doit être l’année de la rupture avec l’ordre ancien. Elle doit être témoin de l’avènement d’un ordre politique nouveau fondé sur la bonne gouvernance, le progrès, la justice, l’égalité et la solidarité. Etant une démocratie, le Congo a besoin de ce nouvel ordre politique dont le respect des droits humains constitue l’un des piliers principaux. Le martyre des Floribert Chebeya, Armand Tungulu Mudiandambu, Fidèle Bazana Edadi, etc, pourra alors fleurir dans l’histoire de notre pays.
Bonne et Heureuse Année 2015 à tous et à chacun !
Bamba di Lelo,
Docteur en Sciences politiques de l’UCL
Analyste des Questions politiques du Congo
jbadil@hotmail.be
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KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
En cette fin d'année, nos pensées vont aux prisonniers politiques de #Kabila. Puisse 2015 apporter +de liberté à la #RDC
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Radicalisation du discours politique et traque des opposants et potentiels concurrents
C’est un des signes prémonitoires de fin des régimes autocratiques. Lesquels régimes, face à la panique d’un effondrement inéluctable en vue et dans un réflexe désespéré d’instinct de survie, pratiquent la politique de la terre brulée d’instrumentalisation d’un appareil judiciaire caporalisé pour neutraliser ses plus farouches opposants, à l’instar de Kagame dont Kabila imite les pratiques. C’est ce qu’on peut constater par les acharnements judiciaires sur le député Diomi Ndongala...
suite: http://democratiechretienne.org/2014/12/28/prospective-joseph-kabila-le-compte-a-rebours-a-commence-jj-wondo/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Colonel MAMADOU NDALA, Hon. EUGÈNE DIOMI NDONGALA ET Dr DENIS MUKWEGE: LE PEUPLE CONGOLAIS REFUSE D’HONORER SES VAILLANTS HÉROS!
par FreeDiomi le 2 janvier 2015
Colonel MAMADOU NDALA, hon. EUGÈNE DIOMI NDONGALA ET Dr DENIS MUKWEGE
LE PEUPLE CONGOLAIS REFUSE D’HONORER SES VAILLANTS HÉROS!
L’année 2014 initiait sur une note de grand optimisme généré par la victoire de FARDC sur les M23 et la conscience de plus en plus vive de retrouver la grandeur du grand Congo perdue depuis des décennies. Le peuple congolais reprenait espoir mais ce ne fut que d’un bref répit. En effet, des nouvelles alarmantes les unes après les autres faisaient état de la liquidation prochaine du colonel Mamadou Ndala, ce vaillant fils du Congo qui a réussi par son génie militaire à motiver les troupes congolaises et à chasser l’ennemi hors des frontières nationales. Les chancelleries et différents officines de Monusco ne cessaient de tirer les sonnettes d’alarme pour annoncer sa mort programmée. Des menaces, les ennemis de la république sont passés aux actes le jeudi 2 janvier 2014, juste avant la fête nationale des martyrs de l’indépendance.
L’année 2014 venait mettre un coup de frein à l’optimisme des congolais avec l’assassinat planifié du colonel Mamadou Ndala, le héros de la déconfiture des ennemis du Congo. Pendant que tout le monde s’attendait à des funérailles grande nature, dignes de son rang de héros national, quelle ne fut la surprise générale de voir que les autorités congolaises refuser d’organiser des obsèques à Goma pour permettre aux troupes sous ses ordres de rester encore plus soudées autour du cadavre de leur chef et de donner à la population civile de Nord-Kivu qui adulait cet officier l’occasion de lui rendre ses derniers hommages mérités. Le corps fut vite transporté à Kinshasa où quasi caché au camp Kokolo, il fut pleuré comme un quelconque citoyen, à l’abri des regards du peuple congolais tout entier qui serait tenu en ce moment de lui rendre les derniers honneurs. La photo de son cercueil mis à même le sol et le petit public autour tout autour parlent plus que tout autre commentaire sur le sort réservé à tout congolais qui veut se battre pour son peuple, pour sa dignité et sa prospérité retrouvées. La précarité de ses funérailles et l’aspect misérable de sa tombe démontrent à suffisance que les ennemis du Congo ont rangé l’assassinat de ce héros national parmi leurs hauts faits militaires. C’est pour effacer toute trace de mémoire de ce grand homme que la tombe est dans un état minable. C’est pour effacer toute possibilité de lui rendre justice que le chauffeur du colonel Ndala, le Sergent Arsène Ndabu Ndingala dit Mangudi est mort assassiné le samedi 8 mars 2014 à 10 :00, le jour et l’heure même du procès sur l’assassinat de son patron où il était censé être un des témoins-clé.
Le 13 février 2014, presque un mois après la disparition de cet officier congolais, Jean-Baptiste Emeneya Mubiala rend l’âme en région parisienne en France. La dépouille arrivée à Kinshasa le 2 mars 2014 sera exposée, non à la Place des artistes à Matonge, mais au Palais du peuple. Le peuple congolais tout entier se mobilise pour lui rendre les derniers hommages. Deux évêques viennent à la rescousse de l’honneur rendu à Emeneya en célébrant la Messe des funérailles le soir du 2 mars. Le lendemain tout le personnel politique est au rendez-vous. Ainsi défilent devant sa bière : parlementaires, sénateurs, opposants politiques et toute la crème intellectuelle de ce pays avant que le corps de ce musicien ne repose au « Nécropoles entre Ciel et Terre », le lieu présentement le plus honorable qui a pris le relais du cimetière de Gombe où reposent les plus grandes célébrités du pays de Lumumba. Sans mettre en doute le génie artistique de Jean Mubiala qui sa vie durant a donné le meilleur de lui-même pour construire une image positive en faveur de son peuple et de son pays, je proteste haut et fort contre l’écart de traitement réservé au colonel Ndala. Pendant que les gens continuent à courir à la tombe de ce musicien, aucune photo sur la toile des congolais, que ce soit des congolais de la résistance ou ceux de la mouvance présidentielle, qui seraient partis s’incliner devant la tombe de Mamadou Ndala pour soigner sa mémoire et transmettre ses valeurs de l’amour de la patrie aux plus jeunes.
Et alors quoi ? Veut-on insinuer que c’est bien là la faute d’André Kimbuta et de l’hôtel de ville de Kinshasa qui ont pris l’initiative de patronner ses funérailles? Je dirais NON parce que ce jour là j’ai retenu une leçon : le peuple congolais dans son ensemble se moque éperdument du sort de ses citoyens qui se dédient à sa libération et à sa prospérité. Le peuple congolais dans ses élites comme dans son corps moyen a choisi ses héros parmi des personnes BMW, celles-là qui se sont distinguées du commun de mortel dans leur attachement à la musique, à la bière ou à toutes sortes de trivialités, ce sont celles-là qu’il célèbre parce qu’en elles il se reconnait lui-même et à travers elles, il retrouve l’unité de mesure de ses ambitions qui ne surplombent pas les moyens et les longs termes. A ce peuple, l’on peut bien appliquer cette sagesse : Dis-moi qui sont tes héros et je te dirai qui tu es.
Hélas il suffisait de le voir recevoir le prix Sakharov 2014 du Parlement Européen pour commencer à le vilipender et le trainer dans la boue. Il suffisait qu’une hypothèse soit avancée de le voir candidat aux futures présidentielles pour qu’il soit traité de tous les maux. Le 30 octobre 2014 dernier, le gouvernement de Kinshasa est passé à la vitesse supérieure pour le clouer au pilori. Les comptes bancaires de l’hôpital de Panzi sont saisis pour des raisons obscures et aucune voix de protestation ne s’élève ni de la diaspora ni de l’opposition locale pour fustiger cette attitude pour le moins antidémocratique. A la dernière minute, nous apprenons des témoins sur place à Bukavu que cette saisine de comptes n’est que la première étape vers des actions plus musclées contre ce digne fils congolais pour le neutraliser avant les élections de 2016.
Et tout ceci devant un peuple insensible et indifférent cuvant encore sa bière des festivités de fin d’année 2014. Le peuple congolais dans sa tête comme dans ses membres dévore ses propres enfants et jette dans la poubelle de l’histoire la mémoire de ceux qui souffrent ou meurent pour sa libération ou pour lui faire retrouver sa souveraineté.
Dernier conseil aux vaillants patriotes et combattants pour un Congo plus libre et prospère : allez jusqu’au bout de votre rêve sacré pour un Congo grand et prospère mais n’attendez point le salaire immédiat de ce peuple pour lequel vous risquez votre vie. Donnons jusqu’à la dernière goutte de notre sueur et de notre sang avec l’intime conviction que ce sont nos fils et petits-enfants qui sauront exhumer nos cadavres pour célébrer enfin la mémoire des ancêtres qui ont travaillé à la grandeur du peuple congolais. Qu’on se le dise!
Germain Nzinga Makitu
http://democratiechretienne.org/2015/01/02/colonel-mamadou-ndala-hon-eugene-diomi-ndongala-et-dr-denis-mukwege/
par FreeDiomi le 2 janvier 2015
Colonel MAMADOU NDALA, hon. EUGÈNE DIOMI NDONGALA ET Dr DENIS MUKWEGE
LE PEUPLE CONGOLAIS REFUSE D’HONORER SES VAILLANTS HÉROS!
L’année 2014 initiait sur une note de grand optimisme généré par la victoire de FARDC sur les M23 et la conscience de plus en plus vive de retrouver la grandeur du grand Congo perdue depuis des décennies. Le peuple congolais reprenait espoir mais ce ne fut que d’un bref répit. En effet, des nouvelles alarmantes les unes après les autres faisaient état de la liquidation prochaine du colonel Mamadou Ndala, ce vaillant fils du Congo qui a réussi par son génie militaire à motiver les troupes congolaises et à chasser l’ennemi hors des frontières nationales. Les chancelleries et différents officines de Monusco ne cessaient de tirer les sonnettes d’alarme pour annoncer sa mort programmée. Des menaces, les ennemis de la république sont passés aux actes le jeudi 2 janvier 2014, juste avant la fête nationale des martyrs de l’indépendance.
L’année 2014 venait mettre un coup de frein à l’optimisme des congolais avec l’assassinat planifié du colonel Mamadou Ndala, le héros de la déconfiture des ennemis du Congo. Pendant que tout le monde s’attendait à des funérailles grande nature, dignes de son rang de héros national, quelle ne fut la surprise générale de voir que les autorités congolaises refuser d’organiser des obsèques à Goma pour permettre aux troupes sous ses ordres de rester encore plus soudées autour du cadavre de leur chef et de donner à la population civile de Nord-Kivu qui adulait cet officier l’occasion de lui rendre ses derniers hommages mérités. Le corps fut vite transporté à Kinshasa où quasi caché au camp Kokolo, il fut pleuré comme un quelconque citoyen, à l’abri des regards du peuple congolais tout entier qui serait tenu en ce moment de lui rendre les derniers honneurs. La photo de son cercueil mis à même le sol et le petit public autour tout autour parlent plus que tout autre commentaire sur le sort réservé à tout congolais qui veut se battre pour son peuple, pour sa dignité et sa prospérité retrouvées. La précarité de ses funérailles et l’aspect misérable de sa tombe démontrent à suffisance que les ennemis du Congo ont rangé l’assassinat de ce héros national parmi leurs hauts faits militaires. C’est pour effacer toute trace de mémoire de ce grand homme que la tombe est dans un état minable. C’est pour effacer toute possibilité de lui rendre justice que le chauffeur du colonel Ndala, le Sergent Arsène Ndabu Ndingala dit Mangudi est mort assassiné le samedi 8 mars 2014 à 10 :00, le jour et l’heure même du procès sur l’assassinat de son patron où il était censé être un des témoins-clé.
Le 13 février 2014, presque un mois après la disparition de cet officier congolais, Jean-Baptiste Emeneya Mubiala rend l’âme en région parisienne en France. La dépouille arrivée à Kinshasa le 2 mars 2014 sera exposée, non à la Place des artistes à Matonge, mais au Palais du peuple. Le peuple congolais tout entier se mobilise pour lui rendre les derniers hommages. Deux évêques viennent à la rescousse de l’honneur rendu à Emeneya en célébrant la Messe des funérailles le soir du 2 mars. Le lendemain tout le personnel politique est au rendez-vous. Ainsi défilent devant sa bière : parlementaires, sénateurs, opposants politiques et toute la crème intellectuelle de ce pays avant que le corps de ce musicien ne repose au « Nécropoles entre Ciel et Terre », le lieu présentement le plus honorable qui a pris le relais du cimetière de Gombe où reposent les plus grandes célébrités du pays de Lumumba. Sans mettre en doute le génie artistique de Jean Mubiala qui sa vie durant a donné le meilleur de lui-même pour construire une image positive en faveur de son peuple et de son pays, je proteste haut et fort contre l’écart de traitement réservé au colonel Ndala. Pendant que les gens continuent à courir à la tombe de ce musicien, aucune photo sur la toile des congolais, que ce soit des congolais de la résistance ou ceux de la mouvance présidentielle, qui seraient partis s’incliner devant la tombe de Mamadou Ndala pour soigner sa mémoire et transmettre ses valeurs de l’amour de la patrie aux plus jeunes.
Et alors quoi ? Veut-on insinuer que c’est bien là la faute d’André Kimbuta et de l’hôtel de ville de Kinshasa qui ont pris l’initiative de patronner ses funérailles? Je dirais NON parce que ce jour là j’ai retenu une leçon : le peuple congolais dans son ensemble se moque éperdument du sort de ses citoyens qui se dédient à sa libération et à sa prospérité. Le peuple congolais dans ses élites comme dans son corps moyen a choisi ses héros parmi des personnes BMW, celles-là qui se sont distinguées du commun de mortel dans leur attachement à la musique, à la bière ou à toutes sortes de trivialités, ce sont celles-là qu’il célèbre parce qu’en elles il se reconnait lui-même et à travers elles, il retrouve l’unité de mesure de ses ambitions qui ne surplombent pas les moyens et les longs termes. A ce peuple, l’on peut bien appliquer cette sagesse : Dis-moi qui sont tes héros et je te dirai qui tu es.
Pour clore cette réflexion, je m’en vais vous parler de deux vivants. Primo de l’honorable Eugène DIOMI NDONGALA emprisonné injustement depuis plus de deux ans à cause du front de résistance qu’il mena contre la fraude électorale de novembre 2011.
Il a refusé de siéger au parlement de la honte, il a refusé des per diem, il a refusé les salaires astronomiques de 7000 Usd donnés mensuellement aux parlementaires congolais. Au nom de la défense de l’imperium d’Étienne Tshisekedi, reconnu par le véritable vainqueur du scrutin de 2011, il a hypothéqué sa jeune carrière politique et présentement même sa chance de survivre physiquement à l’épreuve de l’injuste incarcération et du risque d’empoissonnement qu’il court dans la prison centrale de Makala.
Mis à part les efforts de sensibilisation de sa famille politique et de sa courageuse épouse Patrizia Diomi et de rares protestations de l’opposition congolaise les premiers jours de son enlèvement, l’honorable Eugène Diomi est lâché par tout le peuple congolais. Aucune marche de soutien organisée en faveur de sa libération. Aucune déclaration politique publique d’Étienne Tshisekedi qui mobiliserait la rue pour exiger sa libération. Ce digne fils du Congo est en train de mourir à petit feu et nous attendons piteusement le jour de ses obsèques pour faire semblant de lui rendre honneur. Honte aux congolais bmw que nous sommes ! Honte à ce peuple qui définit sa vraie identité au travers les oublis qu’il se permet sur la mémoire de ceux et de celles qui ont réellement voulu son bien jusqu’au prix de leur propre vie.
Dernièrement encore un autre digne fils du Congo, le docteur Denis Mukwege qui s’est distingué dans la « réparation » de plus de 40.000 femmes violées par des hordes sauvages des milices étrangères et par des … propres soldats de FARDC depuis l’année 1996 qui marque le début des conflits qui déchirent la RDC. Il n’a pas fait comme nous qui nous contentons de crier à 8000 km du théâtre des opérations. Lui est au cœur de la tragédie. Il est là plus qu’actif au cœur du drame du génocide congolais qui se déroule devant les caméras du monde entier. Ai lieu de parler, lui se met à agir. Il ne se contente pas de soigner les femmes violées, il se met à défendre leurs droits bafoués. Il est au four et au moulin devant les tribunes internationales pour mettre à profit son aura publique et informer l’opinion internationale du drame qui se déroule au Congo. Il n’a pas sa langue en poche pour dénoncer les responsabilités des uns et des autres.Hélas il suffisait de le voir recevoir le prix Sakharov 2014 du Parlement Européen pour commencer à le vilipender et le trainer dans la boue. Il suffisait qu’une hypothèse soit avancée de le voir candidat aux futures présidentielles pour qu’il soit traité de tous les maux. Le 30 octobre 2014 dernier, le gouvernement de Kinshasa est passé à la vitesse supérieure pour le clouer au pilori. Les comptes bancaires de l’hôpital de Panzi sont saisis pour des raisons obscures et aucune voix de protestation ne s’élève ni de la diaspora ni de l’opposition locale pour fustiger cette attitude pour le moins antidémocratique. A la dernière minute, nous apprenons des témoins sur place à Bukavu que cette saisine de comptes n’est que la première étape vers des actions plus musclées contre ce digne fils congolais pour le neutraliser avant les élections de 2016.
Et tout ceci devant un peuple insensible et indifférent cuvant encore sa bière des festivités de fin d’année 2014. Le peuple congolais dans sa tête comme dans ses membres dévore ses propres enfants et jette dans la poubelle de l’histoire la mémoire de ceux qui souffrent ou meurent pour sa libération ou pour lui faire retrouver sa souveraineté.
Dernier conseil aux vaillants patriotes et combattants pour un Congo plus libre et prospère : allez jusqu’au bout de votre rêve sacré pour un Congo grand et prospère mais n’attendez point le salaire immédiat de ce peuple pour lequel vous risquez votre vie. Donnons jusqu’à la dernière goutte de notre sueur et de notre sang avec l’intime conviction que ce sont nos fils et petits-enfants qui sauront exhumer nos cadavres pour célébrer enfin la mémoire des ancêtres qui ont travaillé à la grandeur du peuple congolais. Qu’on se le dise!
Germain Nzinga Makitu
http://democratiechretienne.org/2015/01/02/colonel-mamadou-ndala-hon-eugene-diomi-ndongala-et-dr-denis-mukwege/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
..Les démarches que nous avons menées, avec l’appui de beaucoup d’entre vous, ont obtenu des résultats moins encourageants, car la justice qui est sensée assumer le rôle de garant des libertés individuelles et des droits fondamentaux des citoyens conformément à l’article 150, alinéa premier de la constitution, n’est pas indépendante du gouvernement. L’instrumentalisation à des fins politiques, de la justice, dans les dossiers des députés honoraires Eugène DIOMI NDONGALA et Vano KIBOKO sont une illustration indiscutable pour l’année 2014....
http://acaj-asbl.org/2015/01/05/message-de-voeux-de-lacaj/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
JOSEPH OLENGHANKOY: « LES RESOLUTIONS DES CONCERTAIONS NE SONT PAS RESPECTEES: DIOMI NDONGALA N’ A PAS ETE LIBERE CONFORMEMENT AUX RESOLUTIONS DES CONCERTATIONS NATIONALES »
par FreeDiomi le 6 janvier 2015
Joseph Olenghankoy se désengage des résolutions des concertations nationales
Dans une correspondance adressée à Joseph Kabila
Joseph Olenghankoy, Président national des Forces novatrices pour l’Union et la solidarité Fonus en sigle, tape du poing sur la table.
Dans une correspondance datée du 05 janvier 2015 adressée au Président de la République avec copies pour informations au Président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku et au Président du Sénat Léon Kengo wa Dondo, tous Co-présidents du Comité de suivi des résolutions des concertations nationales, l’enfant terrible des Fonus n’a pas mâché les mots.
Il dit toute sa déception quant à la manière dont les résolutions des assises du mois de septembre 2014 sont mises en œuvres.
Pour tout dire, Joseph Olenghankoy est déçu. Alors que ces assises étaient porteuses d’espoir. D’autant que la mission première était d’écrire ensemble une nouvelle page de l’histoire de la RDC déchirée par des guerres d’agression, des rébellions sans nom, un pays où l’insécurité généralisée bat le plein, engendrant du coup, un mécontentement de l’ensemble du peuple avec comme corolaire la violence tant verbale que physique.
Pour les Fonus de Joseph Olenghankoy, les concertations nationales ont accouché d’une souris. Et pourtant l’une des résolutions prévoit la libération de l’Archbishop Kutino Fernando ainsi que son évacuation à l’étranger pour des soins appropriés.
A propos de la mise en place du Conseil économiques et social, Joseph Olenghankoy soutient que des noms des membres ont été avancés dans l’opacité totale. Les membres sont issus de la majorité présidentielle et du parti UFC de Léon Kengo wa Dondo, déplore Joseph Olenghankoy.
Il en est de même pour la composition du gouvernement de cohésion nationale dont des animateurs ont été tirés des deux partis politiques de l’Opposition, le MLC et l’UFC alors que l’opposition compte plusieurs centaines des partis politiques.
Inutile de dire que dans ce gouvernement, la majorité s’est tapée la part du lion, ajoute Olenghankoy justifiant qu’on parle de la cohésion de la majorité présidentielle. La Cour constitutionnelle ne fait pas exception. Sauf ceux de l’UFC de Kengo wa Dondo, tous les magistrats issus des partis politiques de l’Opposition ont été sciemment exclus dans la nomination des membres de cet organe judiciaire.
Le président des Fonus accuse, en définitive, les co-présidents du Comité de suivi de violer les conventions dans le suivi et l’application inadéquats des résolutions des concertations nationales dans l’unique but affirme-t-il de satisfaire leurs intérêts égoïstes au préjudice de ceux de toute la population congolaise qui, jusqu’à ce jour souffre des promesses toujours non tenues dont la quintessence demeure la nomination des copines par les uns et des gendres par des autres.
Joseph Olenghankoy a en plus vitupéré l’absence d’éthique qui s’observe aussi bien chez les jeunes que les vieux politiciens. La résurgence du mobutisme sans Mobutu inquiète au plus haut point le leader des Fonus.
Une autre tare dénoncée a pour nom l’injustice. La grande injustice aujourd’hui se situe entre ceux qui subissent leur vie (travail harassant contre un salaire de misère, un chômage jamais connu dans l’histoire de la RDC, des logements inexistants, une école pour les enfants qu’on ne peut payer etc.) et ceux qui ont les moyens de leur liberté. Selon le leader des Fonus, les congolais sont révoltés par toutes ces injustices, et ces inégalités qui se creusent chaque jour davantage entre les nouveaux riches et les pauvres.
Fort de ce constant, Olenghankoy se désolidarise de l’application des résolutions des concertations nationales qui, selon lui, foulent aux pieds l’intérêt général dans la manière dont elles sont mises en œuvre.
Par J.P. Mayela
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Tags: eugene diomi ndongalal, resolutions des concertations nationales
De : congo, Congo Kinshasa, congo, rdc, diomi ndongala, opposition politique rdc, congo kinshasa, republique democratique du congo, drc, democratie chretienne,, Diomi Ndongala Eugène, DROITS DE L'HOMME EN RDC
par FreeDiomi le 6 janvier 2015
Joseph Olenghankoy se désengage des résolutions des concertations nationales
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Dans une correspondance adressée à Joseph Kabila
Joseph Olenghankoy, Président national des Forces novatrices pour l’Union et la solidarité Fonus en sigle, tape du poing sur la table.
Dans une correspondance datée du 05 janvier 2015 adressée au Président de la République avec copies pour informations au Président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku et au Président du Sénat Léon Kengo wa Dondo, tous Co-présidents du Comité de suivi des résolutions des concertations nationales, l’enfant terrible des Fonus n’a pas mâché les mots.
Il dit toute sa déception quant à la manière dont les résolutions des assises du mois de septembre 2014 sont mises en œuvres.
Pour tout dire, Joseph Olenghankoy est déçu. Alors que ces assises étaient porteuses d’espoir. D’autant que la mission première était d’écrire ensemble une nouvelle page de l’histoire de la RDC déchirée par des guerres d’agression, des rébellions sans nom, un pays où l’insécurité généralisée bat le plein, engendrant du coup, un mécontentement de l’ensemble du peuple avec comme corolaire la violence tant verbale que physique.
Pour les Fonus de Joseph Olenghankoy, les concertations nationales ont accouché d’une souris. Et pourtant l’une des résolutions prévoit la libération de l’Archbishop Kutino Fernando ainsi que son évacuation à l’étranger pour des soins appropriés.
Il en est de même de la libération réclamée du Député Diomi Ndongala et le suivi du dossier du sénateur J. Pierre Bemba ainsi que des autres compatriotes se trouvant dans la même situation, du moins en ce qui concerne les membres de l’Opposition politique. Kutino a été libéré certes mais se trouve dans un état grabataire constatent les Fonus. Malade, Diomi croupit encore en prison. Même son de cloche pour Jean Pierre Bemba et autres abandonnés à leur triste sort.
A propos de la mise en place du Conseil économiques et social, Joseph Olenghankoy soutient que des noms des membres ont été avancés dans l’opacité totale. Les membres sont issus de la majorité présidentielle et du parti UFC de Léon Kengo wa Dondo, déplore Joseph Olenghankoy.
Il en est de même pour la composition du gouvernement de cohésion nationale dont des animateurs ont été tirés des deux partis politiques de l’Opposition, le MLC et l’UFC alors que l’opposition compte plusieurs centaines des partis politiques.
Inutile de dire que dans ce gouvernement, la majorité s’est tapée la part du lion, ajoute Olenghankoy justifiant qu’on parle de la cohésion de la majorité présidentielle. La Cour constitutionnelle ne fait pas exception. Sauf ceux de l’UFC de Kengo wa Dondo, tous les magistrats issus des partis politiques de l’Opposition ont été sciemment exclus dans la nomination des membres de cet organe judiciaire.
Le président des Fonus accuse, en définitive, les co-présidents du Comité de suivi de violer les conventions dans le suivi et l’application inadéquats des résolutions des concertations nationales dans l’unique but affirme-t-il de satisfaire leurs intérêts égoïstes au préjudice de ceux de toute la population congolaise qui, jusqu’à ce jour souffre des promesses toujours non tenues dont la quintessence demeure la nomination des copines par les uns et des gendres par des autres.
Joseph Olenghankoy a en plus vitupéré l’absence d’éthique qui s’observe aussi bien chez les jeunes que les vieux politiciens. La résurgence du mobutisme sans Mobutu inquiète au plus haut point le leader des Fonus.
Une autre tare dénoncée a pour nom l’injustice. La grande injustice aujourd’hui se situe entre ceux qui subissent leur vie (travail harassant contre un salaire de misère, un chômage jamais connu dans l’histoire de la RDC, des logements inexistants, une école pour les enfants qu’on ne peut payer etc.) et ceux qui ont les moyens de leur liberté. Selon le leader des Fonus, les congolais sont révoltés par toutes ces injustices, et ces inégalités qui se creusent chaque jour davantage entre les nouveaux riches et les pauvres.
Fort de ce constant, Olenghankoy se désolidarise de l’application des résolutions des concertations nationales qui, selon lui, foulent aux pieds l’intérêt général dans la manière dont elles sont mises en œuvre.
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MEMORANDUM DU COLLECTIF DES ONGDH ADRESSE AU PRESIDIUM DES CONCERTATIONS NATIONALES A KINSHASA
Collectif des ONG des Droits de l’Homme de la République Démocratique du Congo Contacts d’urgence : Tél. :+243(0)815089970 - Tél. :+243(0)814043641 - Tél. :+243(0)999915036 ------------------------------------------------------------------------- MEMORANDUM DU COLLECTIF DES ONGDH ADRESSE AU PRESIDIUM DES CONCERTATIONS NATIONALES A KINSHASA ----------------------------------------------------------------------- A l’honneur de vous exposer très respectueusement : Le Collectif des ONG des droits de…Dans "Congo Kinshasa"
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De : congo, Congo Kinshasa, congo, rdc, diomi ndongala, opposition politique rdc, congo kinshasa, republique democratique du congo, drc, democratie chretienne,, Diomi Ndongala Eugène, DROITS DE L'HOMME EN RDC
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
BAMBA DI LELO: « Pour avoir dit non à Joseph Kabila, pour sauver le Congo de l’injustice et de la précarité, Eugène Diomi Ndongala et tant d’autres compatriotes innocents, paient leur témérité par une détention injustifiée » / Congoindependant
par FreeDiomi le 7 janvier 2015
pour lire l’article intégralement:
suite / http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9560
http://democratiechretienne.org/2015/01/07/bamba-di-lelo-pour-avoir-dit-non-a-joseph-kabila-pour-sauver-le-congo-de-linjustice-et-de-la-precarite-eugene-diomi-ndongala-et-tant-dautres-compatriotes-innocents-paient-leur/
par FreeDiomi le 7 janvier 2015
…La France, par exemple, n’a pas été libérée de l’occupation allemande à la suite d’une consultation électorale, mais à la suite d’un débarquement des alliés en Normandie, le 6 juin 1944. Les forces alliées, composées essentiellement des troupes américaines, australiennes, canadiennes, anglaises et les forces françaises de l’Intérieur furent mises, face à la puissance des rapports de force de l’armée allemande qui, malgré sa pugnacité, fut contrainte à la capitulation en 1945.
A l’appui de ma thèse, il y a lieu de retenir que le règne de Joseph Kabila n’augure guère de perspectives heureuses pour le Congo. Pour avoir dit non à Joseph Kabila, pour sauver le Congo de l’injustice et de la précarité, Eugène Diomi Ndongala et tant d’autres compatriotes innocents, paient leur témérité par une détention injustifiée, en prison. Ils sont tous privés par la volonté de leur bourreau, de la vie affective familiale, reconnue pourtant par les prescrits des Droits de l’homme des Nations-Unies….
pour lire l’article intégralement:
suite / http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9560
http://democratiechretienne.org/2015/01/07/bamba-di-lelo-pour-avoir-dit-non-a-joseph-kabila-pour-sauver-le-congo-de-linjustice-et-de-la-precarite-eugene-diomi-ndongala-et-tant-dautres-compatriotes-innocents-paient-leur/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
LA PRESIDENTE DE L’UA, DLAMINI ZUMA, INQUIETE DE LA TENDANCE IMPRUDENTE DE JOSEPH KABILA A FAIRE CONDAMNER LA RDC A DES GRAVES SANCTIONS DIPLOMATIQUES DANS L’AFFAIRE DE L’OPPOSANT POLITIQUE EUGENE DIOMI NDONGALA PAR LE « TRIBUNAL DES DROITS DE L’HOMME « DE L’ONU AU CAS OU IL NE RELACHAIT CE DERNIER DANS LE PLUS BREF DELAI / JOURNAL INTERPRETE
par FreeDiomi le 8 janvier 2015
http://laregionale.com/1-politique/2015/01/08/7605/l-ultimatum-de-l-union-africaine-a-joseph-kabila
CLIQUEZ SUR L’ARTICLE POUR AGRANDIR LE TEXTE
http://democratiechretienne.org/2015/01/08/la-presidente-de-lua-dlamini-zuma-inquiete-de-la-tendance-imprudente-de-joseph-kabila-a-faire-condamner-la-rdc-a-des-graves-sanctions-diplomatiques-dans-laffaire-de-lopposant-politique-eugene/
par FreeDiomi le 8 janvier 2015
http://laregionale.com/1-politique/2015/01/08/7605/l-ultimatum-de-l-union-africaine-a-joseph-kabila
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Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
FREDDY KITA, SG DE LA DEMOCRATIE CHRETIENNE, SUR AFRICA N1 -AUDIO /VIDEO
par FreeDiomi le 8 janvier 2015
http://democratiechretienne.org/2015/01/08/freddy-kita-sg-de-la-democratie-chretienne-sur-africa-n1-audio-video/
par FreeDiomi le 8 janvier 2015
http://democratiechretienne.org/2015/01/08/freddy-kita-sg-de-la-democratie-chretienne-sur-africa-n1-audio-video/
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