EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
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Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
LA DC DENONCE L’EXPROPIATION ILLEGALE DE L’IMMEUBLE ABRITANT SON SIEGE DE LA GOMBE/ TEMPETE DES TROPIQUES
http://democratiechretienne.org/2014/10/27/la-dc-denonce-lexpropiation-illegale-de-limmeuble-abritant-son-siege-de-la-gombe-tempete-des-tropiques/
Dernière édition par KOTA le 27/10/2014, 9:19 pm, édité 1 fois
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
A l’arrêt, la Cinat sur le point d’être aliénée à cause de la Haine Politique du régime Kabila contre un ne-kongo, Eugène Diomi Ndongala /TEMPETE DES TROPIQUES
par FreeDiomi le 27 octobre 2014[img(583.8px,509.79999999999995px)]https://fsddc.files.wordpress.com/2014/10/cinat-001.jpg?w=701&h=513[/img]
A l’arrêt, la Cinat sur le point d’être aliénée à cause de la Haine Politique du régime Kabila contre un ne-kongo, Eugène Diomi Ndongala
- La Tempête des Tropiques
La Cimenterie nationale (Cinat), une de rares usines industrielles de la République démocratique du Congo (Rdc), est sur le point d’être aliénée pour des intérêts politiques. L’objectif est que la reprise de sa production ne se fasse pas grâce à l’engagement financier d’un fils Né-kongo, Eugène Diomi Ndongala.
Pourtant, cette cimenterie a un rôle capital dans l’économie de la province du Bas-Congo, aussi bien pour l’emploi de plusieurs centaines de travailleurs que pour son caractère stratégique produisant du ciment localement à bas prix.
Tous les Congolais savent qu’aujourd’hui, une grande partie du ciment utilisé à Kinshasa et à l’intérieur du pays est importé, faute de production locale.
En 2011, des responsables du Conseil d’administration de la Cinat et du syndicat des travailleurs au chômage technique depuis trop longtemps, étaient à la recherche désespérée de financement pour relancer la production aux arrêts depuis plusieurs années, faute d’argent pour acheter le fuel, le gasoil et le gypse indispensables à la production de ciment.
Aucune banque n’était prête à les financer pour relancer la production et le gouvernement de la RDC ignorait superbement leur appel à l’aide. Même le siège de la Cinat à Kinshasa était en train d’être vendu pour payer les fournisseurs.
Dans ce contexte de recherche de la dernière solution pour sauver la société et l’outil de production ainsi que soulager les travailleurs au chômage technique pendant des années, les responsables du Conseil d’administration ont contacté Eugène Diomi Ndongala en tant que notable Ne-kongo soucieux du développement de sa province natale, afin de lui demander de garantir un prêt à la Cinat auprès d’une banque, avec ses biens immobiliers, afin de permettre la reprise de la production à la Cimenterie nationale.
Le Conseil d’administration de la cimenterie s’était engagé à rembourser la garantie donnée par Eugène Diomi Ndongala à la banque de son choix, par un remboursement petit à petit en production de leur ciment.
L’Honorable Eugène Diomi Ndongala, attaché au développement de sa province et au bien-être des habitants de la ville de Kimpese dont 90% de sa population active travaille pour la cimenterie a accepté de garantir avec ses biens personnels la fourniture de gasoil, fuel et gypse pour que la Cinat reprenne à produire du ciment.
A cet effet, des biens de Diomi Ndongala ont été placés en garantie de la fourniture des produits de base pour la production de ciment et le siège de la Cinat à Kinshasa a aussi été sauvé.
La Cinat a ainsi repris, après des années de suspension de fonctionnement, à produire du ciment. Les centaines de travailleurs de Kimpese ont de nouveau eu du travail et le marché du ciment de nouveau approvisionné en production locale moins chère.
Après les élections chaotiques de novembre 2011, la production de ciment a été régulière jusqu’au moment où, à cause de ses prises de position en faveur de la vérité des urnes aux cotés de Etienne Tshisekedi, Eugène Diomi Ndongala est devenu l’homme et l’investisseur à abattre pour ses adversaires politiques.
Presqu’au même moment où Diomi était victime de harcèlement politico-judiciaire, à la Cinat, la reprise de la production a été brutalement stoppée sur ordre du gouvernement. Il était question d’arrêter immédiatement aussi bien la production de ciment que le contrat signé par le conseil d’administration en place avec Eugène Diomi Ndongala.
Pour bien souligner son adversité à la reprise de la production grâce au contrat avec Diomi, le conseil d’administration a été remplacé par un nouveau staff dirigeant dont le seul objectif était d’interrompre la production et annuler de facto le contrat signé avec Diomi Ndongala.
Ainsi, depuis juin 2012, la Cinat est aux arrêts de production totale et pas un seul gramme de ciment n’est sorti de ces usines de productions. Des centaines de travailleurs se retrouvent en chômage technique sans payement de salaire.
Le gouvernement de la RDC préfère mettre aux arrêts la production de toute une société paraétatique, une des rares usines de production industrielle locale qui existent en RDC, pourvu qu’un opposant soit neutralisé politiquement et économiquement.
En effet, pas content d’avoir provoqué la faillite de la Cinat, empêchant l’évolution du seul contrat de financement qu’elle avait pu obtenir grâce à l’engagement d’un fils du terroir, le gouvernement de la RDC utilise des instruments illégaux pour exproprier les biens immobiliers que Diomi Ndongala avait donné en garantie pour la production de la stratégique usine de la Cinat et pour le bien-être des travailleurs au chômage technique sans payement de salaires.
Ainsi, d’un coté, il ne rembourse pas la garantie financière que Diomi Ndongala avait prêté à la CINAT et, au même moment, il fait saisir d’un manière illégale et en violation de toute procédure juridique en la matière, les mêmes biens immobiliers que Diomi Ndongala avait utilisés pour garantir la production industrielle de la Cinat que ce même gouvernement a interrompue, abandonnant des centaines de travailleurs au chômage.
Alors que le nouveau comité de gestion d’une CINAT aux arrêts de production désormais depuis deux ans cherche désespérément et en vain un acheteur étranger pour « vendre » cette usine de production locale de ciment, il suffirait que le contrat avec l’honorable Diomi Ndongala puisse continuer pour que la production reprenne dans la satisfaction générale. Présentement, des centaines de litres de fuel, gasoil et gypse fournis à la Cinat, grâce à la garantie prêtée par Diomi Ndongala, restent inutilisées pour des raisons « politiques » alors qu’on cherche à aliéner à un investisseur étranger ce rare bijou de l’industrie du Bas-Congo.
Exproprier les citoyens congolais qui ont le courage de prendre des risques pour développer leur pays est encore plus malsain, répondant à une logique de haine politique féroce, d’insécurité juridique permanente qui est exactement antinomique au slogan de cohésion nationale.
Par LM
http://democratiechretienne.org/2014/10/27/cinat-001a-a-larret-la-cinat-sur-le-point-detre-alienee-a-cause-de-la-haine-politique-du-regime-kabila-contre-un-ne-kongo-eugene-diomi-ndongala-tempete-des-tropiques/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
DANS SON LIVRE « STRATEGIES DE DOMESTICATION D’UN PEUPLE »L’ECRIVAN CONGOLAIS GERMAIN NZINGA MAKITU SE PENCHE EN PROFONDEUR SUR LES RAISONS DE LA PERSECUTION DU PRISONNIER POLITIQUE EUGENE DIOMI NDONGALA. A LIRE ABSOLUMENT
par FreeDiomi le 27 octobre 2014
naïfs de penser que tous les oiseaux sont des migrateurs venant des pays
étrangers. Il y en a parmi elles qui n’émigrent pas, sont nées dans ce
paysage congolais, en portent les attributs citoyens depuis leur naissance
mais joue le même jeu avec la gent migratrice. Autrement dit, parmi nos
jeunes filles de nationalité congolaise, nous comptons bon nombre qui
mettent leur jeunitude et leur féminitude au service du système
expansionniste ennemi. J’en veux pour preuve des événements politiques
récents relatifs à l’enlèvement, à la séquestration et à la tentative
d’assassinat d’Eugène Diome Ndongala, candidat malheureux aux
dernières présidentielles, député élu et porte-parole de la plate-forme de la
Majorité Présidentielle Populaire (M.P.P.). Une histoire rocambolesque qui
met à nu le rôle crucial joué par la Jeune-Fille à la fois dans la
survalorisation du désir sensuel à vendre que dans le rôle décisif qu’elle
joue dans les grandes manœuvres politiques de l’histoire du Congo.
Avant de comprendre la suite logique de cette prémisse, nous allons
essayer de faire un parcours panoramique des événements comme ils se
sont enchaînés les uns après les autres jusqu’au jour fatidique où les
principes de la démocratie ont été bafoués jusqu’à leur substance profonde.
Voici le film complet des faits saillants :
2.5.1. Acte I : Des scènes préliminaires à la crise
Les élections présidentielles catastrophiques de novembre 2011 ont mis
sens dessous dessus le microcosme politique congolais. Les élections
législatives qui allaient de pair avec la présidentielle ont exacerbé la crise à
la place de jeter de l’eau au feu. Ici encore les députés élus dans un courant
politique lambda de l’opposition se mettent à suivre piteusement le leader
politique dont ils étaient censés être les opposants.
Résultat hallucinant : deux présidents élus, deux prestations de serment
présidentiel, deux messages de vœux de nouvel an le lundi 31 décembre
2012 et comble de tout, un imbroglio politique qui finit comme d’habitude
à séparer le paysage politique congolais en deux camps : le premier derrière
l’élu Joseph Kabila et le deuxième derrière l’élu Etienne Tshisekedi.
Après trois mois de tergiversation pour décider enfin qui est le vrai élu
du peuple, commencent de part et d’autre les manœuvres politiques
d’affirmation de l’autorité de l’Etat. L’imperium devient le véritable enjeu
du combat politique. Ainsi donc, devant la léthargie et la complicité quasi
avérée de la communauté internationale, le président élu Etienne
Tshisekedi et l’opposant Eugène Ndongala lancent le 16 avril 2012, la
Charte Constitutive de la Plate-forme de la Majorité Présidentielle
Populaire.
Parmi les principaux objectifs de cette plate-forme, nous pouvons
énumérer : rétablir la vérité des urnes en République Démocratique du
Congo, afin que le peuple congolais puisse réellement être gouverné par les
dirigeants de son choix ; soutenir les actions visant la conquête de
l’imperium au Président élu de la RDC, Son Excellence Etienne Tshisekedi
Wa Mulumba ; coaliser les forces vives de la nation afin de donner corps à
un nouveau leadership politique national et local, capable de canaliser la
volonté de changement qui habite notre peuple et enfin restaurer
l’alternance du pouvoir politique en RDC. Cette charte fut cosignée par le
Collège des Fondateurs représenté du côté de l’UDPS par Jacquemin
Shabani, en sa qualité de secrétaire rapporteur, et du côté de la Démocratie
Chrétienne, par Eugène Diomi Ndongala, président dudit parti.
La même Charte stipule en son article 4 son ouverture aux nouveaux
adhérents : les partis politiques, les regroupements politiques, les
mouvements des femmes, les mouvements de jeunes et de la diaspora, le
pouvoir traditionnel ainsi que les autres forces vives de la nation signataires
de la présente charte.
Le 10 mai 2012, la M.P.P. passe à l’action et mène des actions de
coopération internationale pour appeler à l’isolement diplomatique du
pouvoir usurpateur de Kabila, accusé d’être au centre des troubles qui
secouent l’Est du pays. Presque un mois plus tard, le 7 juin 2012, un
message de la M.P.P. est libellé au peuple congolais en rapport avec la
situation du Kivu et livre cette grave information que « le Congo est
victime d’une Haute Trahison. »
Mais la veille de cette déclaration, soit le 6 juin, il y a un événement
important à signaler : le porte-parole de la Démocratie Chrétienne,
monsieur Marc Mawete, lit publiquement à 14h00 un communiqué faisant
état des hommes armés signalés au siège de la Démocratie Chrétienne aux
environs de 11h00 et qui sont membres de services de sécurité congolais
qui font peser des menaces sur la vie du député Eugène Diomi à cause de
son soutien au président élu Etienne Tshisekedi et de son initiative
concernant la Majorité Présidentielle Populaire.
Le mardi 12 juin 2012, la MPP organise une conférence de presse au
cours de laquelle elle stigmatise la crise politique à l’Est de la RDC,
l’émission des nouvelles coupures du franc congolais, le déguerpissement
par force des commerçants ambulants, puis le débat sur le porte-parole de
l’opposition et la délocalisation du sommet de la Francophonie.
Le vendredi 22 juin 2012, la MPP prend l’initiative d’organiser une
grande célébration Eucharistique dans l’église Notre-Dame de Lingwala en
faveur des populations déplacées de la RDC. Fait marquant de la journée :
le président élu, alors tenu en quarantaine par la soldatesque de son
adversaire politique, réussit sa première sortie. En compagnie de son
épouse, il rehausse de sa présence cette haute cérémonie et lance un
message clair qu’il n’est pas encore politiquement mort.
Quel est le chef d’accusation des Autorités judiciaires et militaires
congolaises contre l’accusé Eugène Diomi ?
Les adversaires du secrétaire général de la MPP ont construit la ligne de
leur accusation sur le grief de la pédophilie. Au cours d’une Conférence de
presse donnée à Kinshasa par le Procureur Général de la République,
monsieur Flory Kabange Numbi, le vendredi 29 juin 2012, il charge
l’honorable Diomi Ndongala des faits gravissimes. Le site web
Digitalcongo.net, proche du pouvoir en place, affirme que « Diomi a été
attrapé en flagrant délit de viol sur deux enfants mineurs de moins de 16 ans. Il
s’agirait d’une affaire de viol perpétré sur des mineurs, deux soeurs, qu’Eugène
Diomi Ndongala aurait l’habitude d’inviter au directoire de la Démocratie
Chrétienne, son parti politique. Mais mardi soir, les filles auraient dénoncé
cette affaire chez leurs parents qui, à leur tour, auraient alerté la police. »
Pourtant ce média par honnêteté ajoute que les agents de l’ordre auraient
assiégé la parcelle jusqu’au lendemain mais que la fouille opérée n’a pas révélé
la moindre trace de Diomi Ndongala. Toujours le même journaliste tente de
justifier cette présence militaire : l’arrêter avant qu’il ne puisse prendre la fuite
au regard du caractère flagrant de l’infraction et la nécessité de lui assurer une
protection pour lui éviter le lynchage des familles lésées.
Si les faits sont avérés que Diomi n’était pas présent au lieu de crime au
moment prétendu de flagrance de viol et que son épouse atteste que dès
18h00 il était avec sa petite famille à son domicile, alors il y a problème de
dénomination. La flagrance signifie que le criminel est attrapé la main dans
le sac. Comment expliquer ce don de bilocation de l’accusé que la police
avoue avoir attrapé en flagrant délit et que son épouse reconnaît avoir vu à
domicile ? Quand bien même l’on pourrait invoquer le motif de couverture
sur son mari pour sa disculpation, des zones d’ombre planent encore parce
qu’alors la police n’a pas le droit de parler de fuite de l’accusé au moment
où une cohorte était dépêchée au lieu du crime, lieu sur lequel le coupable
aurait été vu en flagrant délit de viol.
Le plus simple pour les forces de l’ordre serait de saisir en détention
provisoire l’inculpé, le temps d’établir sa culpabilité. L’argument de la
« fuite » n’obéit à aucune logique cartésienne ni à celle d’une justice
indépendante. Comment fuir après être vu en flagrant délit de viol par un
groupe de policiers ?
Comment fuir après son arrestation déclarée par le
Les enquêtes indépendantes menées sereinement après la divulgation
des fausses informations sur le prévenu Diomi ont prouvé que le plaignant
cité ci-haut, monsieur Kennedy Kambale, n’est pas le père biologique des
ces deux filles mineures. Madame Patrizia Diomi, l’épouse du député
Eugène Diomi, lors de son interview aux journalistes, a confié à la presse
que cet homme est un escroc professionnel, connu des services de la police,
spécialisé dans la fabrication de fausses monnaies. Un témoin douteux et
suspect, en somme.
base des accusations calomnieuses, l’honneur de toute personne
soupçonnée de menacer les intérêts du pouvoir en place.
féminitude dont nous parlions précédemment. Les hirondelles ne sont plus
uniquement des oiseaux migrateurs. Elles ont désormais fait des émules
parmi les filles et fils du pays. Plusieurs parmi elles, pour une raison ou une
autre, composent avec les forces de domination pour traquer les forces
vives qui luttent pour la libération du pays. Ces Jeunes-Filles deviennent
des agents de contrôle de comportement de paisibles citoyens. Avec elles, la
domination s’est introduite jusqu’aux derniers retranchements de la vie
individuelle et collective d’un peuple donné.
En instrumentalisant les hypostases de la fragilité (mineure) et du sexe
faible (Fille) dont font partie les deux victimes, la féminitude est administrée
ici avec une violence qui s’impose d’elle-même. Car, en effet, le message
sibyllin qui est transmis ici est le suivant : il serait barbare et indécent de se
rebeller contre la Jeune-Fille mise en danger par les appétits sexuels d’un
adulte, a fortiori un représentant du peuple qui est sensé la défendre.
Cette position n’est d’autant vraie que dans les apparences, la Jeune-
Fille n’aime pas la guerre, elle est étrangère à tout acte de violence. C’est le
message que tout spectacle a voulu faire passer au genre humain alors
qu’en réalité l’on se sert de ce masque pour se permettre des coups tordus.
C’est principalement pour relever les nombreuses similitudes avec l’incident d’un autre député Diomi Ndongala. La première ressemblance, c’est bien le montage d’une
affaire criminelle imaginaire se servant de l’aide de deux filles inconnues
pour le cas de Diomi et d’une fille connue pour le cas de Onusumba.
La deuxième concerne l’intervention de la police nationale, sous la
houlette du même commandant de la ville, alors qu’il y a des juridictions
inférieures, proches du lieu du crime, qui sont sensées s’en charger et
référer à la hiérarchie supérieure …
La troisième ressemblance concerne les vices de procédure juridiques.
Une affaire judiciaire du ressort de la juridiction civile commence dans le
cas échéant par être traitée par une juridiction incompétente. Dans le cas
qui concerne un élu du peuple, doté de nombreuses prérogatives juridiques
dont son immunité, le colonel Kanyama a-t-il compétence de mettre la
main sur un honorable comme il l’a fait quelques mois avant sur
l’honorable Eugène Diomi ? Est-ce la loi de la force ou la force de la loi qui
est en vigueur dans les cas d’espèce ? A-t-il averti le Procureur de la
République avant la décision de mise en garde ? Etait-il muni de l’ordre de
ce dernier avant de procéder à l’arrestation d’un honorable ?
Les choses sont allées tellement vite qu’entre l’arrestation, le procès et
l’emprisonnement, seules deux petites semaines les séparent. Cette célérité
pour une justice appelée à approfondir le dossier, à faire des analyses
médicales indépendantes telles que celles relatives à la nécessité de
déteminer l’âge physique de la victime etc. semblait aller trop vite en
besogne. Tout donnait à croire que le verdict était connu d’avance bien
avant le début du procès.
Trop de ressemblances troublantes avec l’affaire Diomi pour ne pas
mesurer l’implication significative qu’imposent désormais les jeunes filles
dans les méandres de règlement de compte entre politiciens. Quand bien
…
L’interview d’Eugène Diomi au lendemain de sa libération par ses
bourreaux vient accréditer notre assertion.
Dans la matinée du 14 octobre 2012, le jour même du début des travaux
du XIVe Sommet de la Francophonie à Kinshasa, devant le micro des
journalistes venus s’enquérir de sa situation, Diomi, après avoir remercié F.
Hollande, le Cardinal Laurent Mosengwo, le président Etienne Tshisekedi, les
collègues députés et les combattants, qui ont tous milité pour sa libération,
nous faisait deux révélations extrêmement sensibles : primo, il expliquait le
stratagème des agents de l’Agence Nationale des Renseignements dont le plan
du jour de la tentative de son assassinat était le suivant :
Phase 1 : Introduire les filles dans son bureau le jour des audiences que
donnait le député de la Démocratie chrétienne ;
Phase 2 : Créer des incidents à l’intérieur et y créer un grand désordre ;
Phase 3 : Mettre à profit ce méli-mélo pour éliminer physiquement le
député sans que l’auteur ne soit identifié.
A Moscou comme à Kinshasa, les preuves se multiplient sur une justice
qui a perdu toute son indépendance pour devenir une arme politique dans
les mains de ceux qui veulent la pérennisation de la dictature et de la
république bananière.
En guise de conclusion sur cette partie traitant de la femme qui est un
des trois piliers du triptyque de l’injure fondamentale bmw, nous
retiendrons que la femme est au centre des enjeux politiques du Congo
démocratique…
….
[img(54.8px,60.8px)]https://fsddc.files.wordpress.com/2014/04/fleche.gif?w=83&h=92[/img]SUITE et INTEGRALITE DU LIVRE DE GERMAIN NZINGA MAKITU DISPONIBLE ICI
http://democratiechretienne.org/2014/10/27/dans-son-livre-strategie-de-domestication-dun-peuplelecrivan-congolais-germain-nzinga-makitu-se-penche-en-profondeur-sur-les-raisons-de-la-persecution-du-prisonnier-politique-eugene-diomi-ndon/
par FreeDiomi le 27 octobre 2014
EXTRAITS DU LIVRE DE GERMAIN NZINGA MAKITU:
« STRATEGIES DE DOMESTICATION D’UN PEUPLE
BMW COMME ARMES DE DISTRACTION MASSIVE »
La vérité n’obéit pas aux tyrans. Tout pouvoir, de quelque nature qu’il soit, en quelques mains qu’il ait été remis, de quelque manière qu’il ait été conféré, est naturellement ennemi des lumières… Plus les hommes sont éclairés, moins ceux qui ont l’autorité pourront en abuser. La vérité est donc à la fois l’ennemi du pouvoir comme de ceux qui l’exercent. Plus elle se répand, moins ceux-ci peuvent espérer tromper les hommes. Plus elle acquiert de force, moins les peuples ont besoin d’être gouvernés que de se gouverner par eux-mêmes.
Nicolas Condorcet
[img(573.8px,557.8px)]https://fsddc.files.wordpress.com/2014/10/livre-germain-nzinga.png?w=620[/img]
DISPONIBLE ICI: http://www.edilivre.com/strategies-de-domestication-d-un-peuple-bmw-ou-arm-1e811d299b.html#.VE5rghjLRjo
EXTRAITS AUTORISES PAR COURTOISIE DE L'AUTEUR:
2.5. Retour sur l’enlèvement d’Eugène Diomi
A propos de ce discours sur les Jeunes-Filles Hirondelles, nous serionsnaïfs de penser que tous les oiseaux sont des migrateurs venant des pays
étrangers. Il y en a parmi elles qui n’émigrent pas, sont nées dans ce
paysage congolais, en portent les attributs citoyens depuis leur naissance
mais joue le même jeu avec la gent migratrice. Autrement dit, parmi nos
jeunes filles de nationalité congolaise, nous comptons bon nombre qui
mettent leur jeunitude et leur féminitude au service du système
expansionniste ennemi. J’en veux pour preuve des événements politiques
récents relatifs à l’enlèvement, à la séquestration et à la tentative
d’assassinat d’Eugène Diome Ndongala, candidat malheureux aux
dernières présidentielles, député élu et porte-parole de la plate-forme de la
Majorité Présidentielle Populaire (M.P.P.). Une histoire rocambolesque qui
met à nu le rôle crucial joué par la Jeune-Fille à la fois dans la
survalorisation du désir sensuel à vendre que dans le rôle décisif qu’elle
joue dans les grandes manœuvres politiques de l’histoire du Congo.
Avant de comprendre la suite logique de cette prémisse, nous allons
essayer de faire un parcours panoramique des événements comme ils se
sont enchaînés les uns après les autres jusqu’au jour fatidique où les
principes de la démocratie ont été bafoués jusqu’à leur substance profonde.
Voici le film complet des faits saillants :
2.5.1. Acte I : Des scènes préliminaires à la crise
Les élections présidentielles catastrophiques de novembre 2011 ont mis
sens dessous dessus le microcosme politique congolais. Les élections
législatives qui allaient de pair avec la présidentielle ont exacerbé la crise à
la place de jeter de l’eau au feu. Ici encore les députés élus dans un courant
politique lambda de l’opposition se mettent à suivre piteusement le leader
politique dont ils étaient censés être les opposants.
Résultat hallucinant : deux présidents élus, deux prestations de serment
présidentiel, deux messages de vœux de nouvel an le lundi 31 décembre
2012 et comble de tout, un imbroglio politique qui finit comme d’habitude
à séparer le paysage politique congolais en deux camps : le premier derrière
l’élu Joseph Kabila et le deuxième derrière l’élu Etienne Tshisekedi.
Après trois mois de tergiversation pour décider enfin qui est le vrai élu
du peuple, commencent de part et d’autre les manœuvres politiques
d’affirmation de l’autorité de l’Etat. L’imperium devient le véritable enjeu
du combat politique. Ainsi donc, devant la léthargie et la complicité quasi
avérée de la communauté internationale, le président élu Etienne
Tshisekedi et l’opposant Eugène Ndongala lancent le 16 avril 2012, la
Charte Constitutive de la Plate-forme de la Majorité Présidentielle
Populaire.
Parmi les principaux objectifs de cette plate-forme, nous pouvons
énumérer : rétablir la vérité des urnes en République Démocratique du
Congo, afin que le peuple congolais puisse réellement être gouverné par les
dirigeants de son choix ; soutenir les actions visant la conquête de
l’imperium au Président élu de la RDC, Son Excellence Etienne Tshisekedi
Wa Mulumba ; coaliser les forces vives de la nation afin de donner corps à
un nouveau leadership politique national et local, capable de canaliser la
volonté de changement qui habite notre peuple et enfin restaurer
l’alternance du pouvoir politique en RDC. Cette charte fut cosignée par le
Collège des Fondateurs représenté du côté de l’UDPS par Jacquemin
Shabani, en sa qualité de secrétaire rapporteur, et du côté de la Démocratie
Chrétienne, par Eugène Diomi Ndongala, président dudit parti.
La même Charte stipule en son article 4 son ouverture aux nouveaux
adhérents : les partis politiques, les regroupements politiques, les
mouvements des femmes, les mouvements de jeunes et de la diaspora, le
pouvoir traditionnel ainsi que les autres forces vives de la nation signataires
de la présente charte.
Le 10 mai 2012, la M.P.P. passe à l’action et mène des actions de
coopération internationale pour appeler à l’isolement diplomatique du
pouvoir usurpateur de Kabila, accusé d’être au centre des troubles qui
secouent l’Est du pays. Presque un mois plus tard, le 7 juin 2012, un
message de la M.P.P. est libellé au peuple congolais en rapport avec la
situation du Kivu et livre cette grave information que « le Congo est
victime d’une Haute Trahison. »
Mais la veille de cette déclaration, soit le 6 juin, il y a un événement
important à signaler : le porte-parole de la Démocratie Chrétienne,
monsieur Marc Mawete, lit publiquement à 14h00 un communiqué faisant
état des hommes armés signalés au siège de la Démocratie Chrétienne aux
environs de 11h00 et qui sont membres de services de sécurité congolais
qui font peser des menaces sur la vie du député Eugène Diomi à cause de
son soutien au président élu Etienne Tshisekedi et de son initiative
concernant la Majorité Présidentielle Populaire.
Le mardi 12 juin 2012, la MPP organise une conférence de presse au
cours de laquelle elle stigmatise la crise politique à l’Est de la RDC,
l’émission des nouvelles coupures du franc congolais, le déguerpissement
par force des commerçants ambulants, puis le débat sur le porte-parole de
l’opposition et la délocalisation du sommet de la Francophonie.
Le vendredi 22 juin 2012, la MPP prend l’initiative d’organiser une
grande célébration Eucharistique dans l’église Notre-Dame de Lingwala en
faveur des populations déplacées de la RDC. Fait marquant de la journée :
le président élu, alors tenu en quarantaine par la soldatesque de son
adversaire politique, réussit sa première sortie. En compagnie de son
épouse, il rehausse de sa présence cette haute cérémonie et lance un
message clair qu’il n’est pas encore politiquement mort.
2.5.2. Acte II : Le point focal de la crise
Au fur et à mesure que chaque camp veut imposer sa vérité sur la version
de l’histoire politique et sa légitimité à détenir l’imperium, la tension ne cesse
de monter de tous les crans. Les événements vont se précipiter aux trois
derniers jours du mois de juin 2012. En effet, la MPP fidèle à l’article 4 de sa
Charte Constitutive s’ouvre à plusieurs forces vives et politiques qui partagent
ses quatre objectifs. Il se signale de nombreux adhérents dont 40 partis
politiques. La date du 27 juin 2012 est fixée pour rendre solennelle la signature
de ces nombreux adhérents au nouveau courant qui prend corps autour de la
présidence de Tshisekedi. C’est autour de ce jour que va se jouer toute la
partition des notes de violences et de mensonge.
Le mardi 26 juin 2012, soit la veille de l’enlèvement de Diomi, les forces
de sécurité congolaises franchissent le Rubicon des frontières de la
démocratie en prenant la décision d’investir le siège du parti politique de la
Démocratie Chrétienne dans la commune de Gombe. Monsieur Yves Kota,
porte-parole adjoint dudit parti, en donne les détails dans un communiqué
officiel : « Depuis le 26 juin 2012 vers 22h00, un groupe de policiers aux
ordres de Colonel Kanyama, alias « esprit de mort »504, sont descendus au
nombre de 40 éléments au siège de la Démocratie Chrétienne sur Avenue
Colonel Ebeya, où pendant toute la journée il y a eu une grande affluence
de militants et de sympathisants en vue de l’organisation prévue le 27 juin
2012 à la Cathédrale Notre-Dame de Fatima de la cérémonie de signature
de la Charte Constitutive de la MPP, Majorité Présidentielle Populaire, par
plus de 40 partis politiques de l’opposition ».
Malgré les appels téléphoniques de Freddy Kita, le secrétaire général
de la Démocratie chrétienne, en accord avec l’avocat du parti, signalant à
l’adresse de l’auditorat militaire la présence massive et abusive des
militaires au siège du parti, l’état de siège va perdurer jusqu’au lendemain
Ce dernier est un ex-Faz, OPJ de formation et formateur d’OPJ de surcroit. A ce titre, il ne pouvait pas ignorer les exigences procédurales en matières de perquisition judiciaire dans le cas de flagant délit. R J.-J. WONDO O., Qui est l’inspecteur adjoint de la PNC Célestin Kanyama « Esprit de mort » ? du 18 novembre 2013 dans http://www.desc-wondo.org
matin où, par ordre du colonel Kanyama, les soldats entreront par
effraction dans les bureaux du siège de la DC et dans les autres locaux de
l’immeuble abritant le siège du parti.
Le matin du 27 juin 2012, c’est le jour J pour la signature de la Charte
Constitutive de la MPP et les forces de la partie adverse sont sur les pieds
de guerre. Tous les ingrédients de la crise sont réunis pour que le pire se
commette. Ce matin-là donc, une cohorte de militaires prend la direction
de la Cathédrale Notre-Dame de Fatima et profèrent des menaces de mort
à l’adresse du Curé en exercice, lui intimant l’ordre de ne pas permettre la
tenue des manifestations de la MPP dans l’enceinte de la paroisse.
C’est alors qu’informé du climat délétère qui règne autour de la
cathédrale où sont chassés purement et simplement les policiers en services
par d’autres policiers aux ordres du colonel et au sujet des menaces
proférées sur les prêtres qu’Eugène Diomi prend l’initiative de se rendre
sur place avant les échéances pour remettre de l’ordre. Il n’arrivera jamais
au point de destination de son voyage qui le portait à la Cathédrale. Il sera
porté disparu sans compter la guerre de désinformation qui s’en suivra
pour lui faire un lynchage médiatique et en même temps décourager toute
autre velléité de signature de cette fameuse charte qui met en danger la
légitimité de l’autre élu.
Cette journée de mardi 27 juin 2012 finira sans que l’on sache où est
l’honorable Eugène Diomi et sans qu’aucun parti n’ait pu avoir accès dans
cette église plus que militarisée. Il faudra attendre le mercredi 15 août 2012,
soit 50 jours plus tard, pour que les quarante partis politiques auxquels
s’associeront des organisations et personnalités de la Diaspora, réussissent
à signer cette Charte dans l’église Cathédrale Notre-Dame de Fatima mais
sous haute protection des militaires de la MONUSCO. C’est le jour de
l’Assomption et signé dans l’église qui porte son nom, des rayons de soleil
surgissent qui commenceront à éclairer le tissu des mensonges montés par
le régime dont les médias officiels ont rapporté les diffamation et des
versions farfelues dont chaque congolais averti arrivait sans effort à établir
des parallèles avec un autre meurtre d’un dignes fils congolais : Floribert
Chebeya contre qui le pouvoir sanguinaire de Kinshasa avait voulu imputer
le meurtre par un deal sexuel mal réglé avec une prostituée.
2.5.3. Acte III : Voici venir l’ère des hirondellesAu fur et à mesure que chaque camp veut imposer sa vérité sur la version
de l’histoire politique et sa légitimité à détenir l’imperium, la tension ne cesse
de monter de tous les crans. Les événements vont se précipiter aux trois
derniers jours du mois de juin 2012. En effet, la MPP fidèle à l’article 4 de sa
Charte Constitutive s’ouvre à plusieurs forces vives et politiques qui partagent
ses quatre objectifs. Il se signale de nombreux adhérents dont 40 partis
politiques. La date du 27 juin 2012 est fixée pour rendre solennelle la signature
de ces nombreux adhérents au nouveau courant qui prend corps autour de la
présidence de Tshisekedi. C’est autour de ce jour que va se jouer toute la
partition des notes de violences et de mensonge.
Le mardi 26 juin 2012, soit la veille de l’enlèvement de Diomi, les forces
de sécurité congolaises franchissent le Rubicon des frontières de la
démocratie en prenant la décision d’investir le siège du parti politique de la
Démocratie Chrétienne dans la commune de Gombe. Monsieur Yves Kota,
porte-parole adjoint dudit parti, en donne les détails dans un communiqué
officiel : « Depuis le 26 juin 2012 vers 22h00, un groupe de policiers aux
ordres de Colonel Kanyama, alias « esprit de mort »504, sont descendus au
nombre de 40 éléments au siège de la Démocratie Chrétienne sur Avenue
Colonel Ebeya, où pendant toute la journée il y a eu une grande affluence
de militants et de sympathisants en vue de l’organisation prévue le 27 juin
2012 à la Cathédrale Notre-Dame de Fatima de la cérémonie de signature
de la Charte Constitutive de la MPP, Majorité Présidentielle Populaire, par
plus de 40 partis politiques de l’opposition ».
Malgré les appels téléphoniques de Freddy Kita, le secrétaire général
de la Démocratie chrétienne, en accord avec l’avocat du parti, signalant à
l’adresse de l’auditorat militaire la présence massive et abusive des
militaires au siège du parti, l’état de siège va perdurer jusqu’au lendemain
Ce dernier est un ex-Faz, OPJ de formation et formateur d’OPJ de surcroit. A ce titre, il ne pouvait pas ignorer les exigences procédurales en matières de perquisition judiciaire dans le cas de flagant délit. R J.-J. WONDO O., Qui est l’inspecteur adjoint de la PNC Célestin Kanyama « Esprit de mort » ? du 18 novembre 2013 dans http://www.desc-wondo.org
matin où, par ordre du colonel Kanyama, les soldats entreront par
effraction dans les bureaux du siège de la DC et dans les autres locaux de
l’immeuble abritant le siège du parti.
Le matin du 27 juin 2012, c’est le jour J pour la signature de la Charte
Constitutive de la MPP et les forces de la partie adverse sont sur les pieds
de guerre. Tous les ingrédients de la crise sont réunis pour que le pire se
commette. Ce matin-là donc, une cohorte de militaires prend la direction
de la Cathédrale Notre-Dame de Fatima et profèrent des menaces de mort
à l’adresse du Curé en exercice, lui intimant l’ordre de ne pas permettre la
tenue des manifestations de la MPP dans l’enceinte de la paroisse.
C’est alors qu’informé du climat délétère qui règne autour de la
cathédrale où sont chassés purement et simplement les policiers en services
par d’autres policiers aux ordres du colonel et au sujet des menaces
proférées sur les prêtres qu’Eugène Diomi prend l’initiative de se rendre
sur place avant les échéances pour remettre de l’ordre. Il n’arrivera jamais
au point de destination de son voyage qui le portait à la Cathédrale. Il sera
porté disparu sans compter la guerre de désinformation qui s’en suivra
pour lui faire un lynchage médiatique et en même temps décourager toute
autre velléité de signature de cette fameuse charte qui met en danger la
légitimité de l’autre élu.
Cette journée de mardi 27 juin 2012 finira sans que l’on sache où est
l’honorable Eugène Diomi et sans qu’aucun parti n’ait pu avoir accès dans
cette église plus que militarisée. Il faudra attendre le mercredi 15 août 2012,
soit 50 jours plus tard, pour que les quarante partis politiques auxquels
s’associeront des organisations et personnalités de la Diaspora, réussissent
à signer cette Charte dans l’église Cathédrale Notre-Dame de Fatima mais
sous haute protection des militaires de la MONUSCO. C’est le jour de
l’Assomption et signé dans l’église qui porte son nom, des rayons de soleil
surgissent qui commenceront à éclairer le tissu des mensonges montés par
le régime dont les médias officiels ont rapporté les diffamation et des
versions farfelues dont chaque congolais averti arrivait sans effort à établir
des parallèles avec un autre meurtre d’un dignes fils congolais : Floribert
Chebeya contre qui le pouvoir sanguinaire de Kinshasa avait voulu imputer
le meurtre par un deal sexuel mal réglé avec une prostituée.
Quel est le chef d’accusation des Autorités judiciaires et militaires
congolaises contre l’accusé Eugène Diomi ?
Les adversaires du secrétaire général de la MPP ont construit la ligne de
leur accusation sur le grief de la pédophilie. Au cours d’une Conférence de
presse donnée à Kinshasa par le Procureur Général de la République,
monsieur Flory Kabange Numbi, le vendredi 29 juin 2012, il charge
l’honorable Diomi Ndongala des faits gravissimes. Le site web
Digitalcongo.net, proche du pouvoir en place, affirme que « Diomi a été
attrapé en flagrant délit de viol sur deux enfants mineurs de moins de 16 ans. Il
s’agirait d’une affaire de viol perpétré sur des mineurs, deux soeurs, qu’Eugène
Diomi Ndongala aurait l’habitude d’inviter au directoire de la Démocratie
Chrétienne, son parti politique. Mais mardi soir, les filles auraient dénoncé
cette affaire chez leurs parents qui, à leur tour, auraient alerté la police. »
Pourtant ce média par honnêteté ajoute que les agents de l’ordre auraient
assiégé la parcelle jusqu’au lendemain mais que la fouille opérée n’a pas révélé
la moindre trace de Diomi Ndongala. Toujours le même journaliste tente de
justifier cette présence militaire : l’arrêter avant qu’il ne puisse prendre la fuite
au regard du caractère flagrant de l’infraction et la nécessité de lui assurer une
protection pour lui éviter le lynchage des familles lésées.
Beaucoup de contradictions sont à relever dans le chef du pouvoir en place :
Erreur n° 1 :
Pendant que les communiqués tombent dans toutes les agences de
presse proches du pouvoir, une erreur monumentale est commise : alors
que l’autorité judiciaire nationale donne l’ordre à tous les postes frontaliers
de saisir Eugène Diomi déclaré en fuite et l’amener auprès du juge, une
note discordante du régime en place viendra du porte-parole du
gouvernement qui prononce une petite phrase assassine qui du coup met à
nu tout le décor du mensonge. En effet, « les avocats de Diomi et les
défenseurs de Droits de l’Homme se basent sur des propos du porte-parole
du gouvernement qui aurait affirmé que le député national était entre les
mains de l’Etat ». Cette déclaration aurait été faite au lendemain de la
perquisition du siège de la Démocratie chrétienne.
Pendant que les communiqués tombent dans toutes les agences de
presse proches du pouvoir, une erreur monumentale est commise : alors
que l’autorité judiciaire nationale donne l’ordre à tous les postes frontaliers
de saisir Eugène Diomi déclaré en fuite et l’amener auprès du juge, une
note discordante du régime en place viendra du porte-parole du
gouvernement qui prononce une petite phrase assassine qui du coup met à
nu tout le décor du mensonge. En effet, « les avocats de Diomi et les
défenseurs de Droits de l’Homme se basent sur des propos du porte-parole
du gouvernement qui aurait affirmé que le député national était entre les
mains de l’Etat ». Cette déclaration aurait été faite au lendemain de la
perquisition du siège de la Démocratie chrétienne.
Erreur n° 2 :
Cette affirmation discordante du porte-parole du gouvernement met à
mal le démenti du premier Avocat Général de la République qui repoussait
la rumeur d’après laquelle Sieur Eugène Diomi Ndongala serait détenu
dans les geôles de l’Agence nationale de Renseignements (ANR). Selon les
dires de monsieur Mupier Ndyriata, « le Parquet n’a jamais vu le prévenu
physiquement et que la procédure de demande de levée de son immunité à
l’Assemblée nationale est toujours en cours. » Eu égard au principe de
collaboration entre les institutions d’une république, la discordance des
informations laisse présager quelque chose qui souffle sur les braises
ardentes du mensonge d’Etat et de la violence politique.
Cette affirmation discordante du porte-parole du gouvernement met à
mal le démenti du premier Avocat Général de la République qui repoussait
la rumeur d’après laquelle Sieur Eugène Diomi Ndongala serait détenu
dans les geôles de l’Agence nationale de Renseignements (ANR). Selon les
dires de monsieur Mupier Ndyriata, « le Parquet n’a jamais vu le prévenu
physiquement et que la procédure de demande de levée de son immunité à
l’Assemblée nationale est toujours en cours. » Eu égard au principe de
collaboration entre les institutions d’une république, la discordance des
informations laisse présager quelque chose qui souffle sur les braises
ardentes du mensonge d’Etat et de la violence politique.
Erreur n° 3 :
Cette crainte se fonde sur les allégations même de l’Avocat Général qui
depuis l’inculpation du 23 juin 2012 dernier de sieur Diomi Ndongala,
affirmait n’avoir aucune nouvelle du prévenu et se sentait dans le devoir
d’abandonner la procédure de flagrance parce qu’il n’avait jamais vu l’inculpé
physiquement. Arguait-il, « la procédure de flagrance, qui a été initialement
envisagée en son encontre, nécessitait la présence physique de la personne
inculpée. Elle a dû être abandonnée au profit d’une procédure ordinaire
d’instruction ». Le discours de cette autorité sent le roussi. Il signifie en
d’autres termes une marche en arrière motivée par la découverte de quelque
chose qui ne cadrait pas avec son éthique professionnelle et qui était de la
sphère de la politique politicienne à la congolaise. Quelle est cette vérité qui
pousse l’autorité judiciaire à faire marche-arrière et à choisir de se taire ?
Cette crainte se fonde sur les allégations même de l’Avocat Général qui
depuis l’inculpation du 23 juin 2012 dernier de sieur Diomi Ndongala,
affirmait n’avoir aucune nouvelle du prévenu et se sentait dans le devoir
d’abandonner la procédure de flagrance parce qu’il n’avait jamais vu l’inculpé
physiquement. Arguait-il, « la procédure de flagrance, qui a été initialement
envisagée en son encontre, nécessitait la présence physique de la personne
inculpée. Elle a dû être abandonnée au profit d’une procédure ordinaire
d’instruction ». Le discours de cette autorité sent le roussi. Il signifie en
d’autres termes une marche en arrière motivée par la découverte de quelque
chose qui ne cadrait pas avec son éthique professionnelle et qui était de la
sphère de la politique politicienne à la congolaise. Quelle est cette vérité qui
pousse l’autorité judiciaire à faire marche-arrière et à choisir de se taire ?
Erreur n° 4 :
La reconstitution du scénario nous aide à comprendre que cette affaire
de viol « présumé » des mineurs qui devrait être du ressort des instances
judiciaires est gérée soit par le gouvernement qui en a donné la
confirmation (« Il est entre nos mains ») soit par un adversaire politique
qui tire les ficelles et trouverait dans la disparition de cet opposant une
aubaine pour asseoir son pouvoir absolu, avec un message clair aux autres
partis adhérents de la MPP que quiconque se risquerait à contester mon
pouvoir connaît désormais son sort.
Les institutions de la République, les deux chambres du parlement et
l’appareil judiciaire, se sont tu l’une après l’autre dès lors que les
représentants ouvraient la boîte de Pandore. Même la conférence de presse
organisée le jour même de l’anniversaire de l’indépendance nationale, par
l’opposition pour protester contre le complot ourdi contre l’honorable
Eugène Diomi Ndongala sera comme un coup d’épée dans l’eau.
La reconstitution du scénario nous aide à comprendre que cette affaire
de viol « présumé » des mineurs qui devrait être du ressort des instances
judiciaires est gérée soit par le gouvernement qui en a donné la
confirmation (« Il est entre nos mains ») soit par un adversaire politique
qui tire les ficelles et trouverait dans la disparition de cet opposant une
aubaine pour asseoir son pouvoir absolu, avec un message clair aux autres
partis adhérents de la MPP que quiconque se risquerait à contester mon
pouvoir connaît désormais son sort.
Les institutions de la République, les deux chambres du parlement et
l’appareil judiciaire, se sont tu l’une après l’autre dès lors que les
représentants ouvraient la boîte de Pandore. Même la conférence de presse
organisée le jour même de l’anniversaire de l’indépendance nationale, par
l’opposition pour protester contre le complot ourdi contre l’honorable
Eugène Diomi Ndongala sera comme un coup d’épée dans l’eau.
Le sort de ce député restera longtemps incertain jusqu’au jour où, à la veille de la tenue du XIVe Sommet de la Francophonie, François Hollande tapera du
poing sur la table et conditionnera sa venue à Kinshasa par l’exercice et le
respect des libertés individuelles et collectives.
poing sur la table et conditionnera sa venue à Kinshasa par l’exercice et le
respect des libertés individuelles et collectives.
Mais dans le cadre de mon étude, j’ai fait cette retromarche sur le cas de ce
député pour mettre en évidence le rôle de la Jeune-Fille dans le
fonctionnement de la politique au Congo. Je disais qu’outre les hirondelles qui
nous viennent des pays voisins, la sphère politique congolaise est infiltrée du
sommet jusqu’à la base par ces êtres dont l’opinion nationale a sous-estimé le
pouvoir nocif. Notre enquête nous a révélé que si les institutions du Congo ont
deux Chambres, la Chambre haute et la Chambre basse, l’observateur averti se
rendra à l’évidence que toutes ces deux chambres réunies détiennent un
pouvoir de loin inférieur à celui détenu par la chambre à coucher. Entre la
Chambre haute et la Chambre basse, s’est établie dans l’univers politique
congolais la chambre tout court où chaque gouvernant détenant une parcelle
du pouvoir se laisse manipuler à sa guise, se laisse jeune-filler en quelque sorte.
Beaucoup de décisions prises en haut ou en bas portent le sceau de la gent
féminine. Et nous en ferons l’amère expérience dans le cas de l’arrestation du
député Eugène Diomi.
S’il est vrai que ce député infortuné est accusé de cas flagrant de viol
sur les mineurs, notre attention est attirée sur la véracité juridique de ces
accusations. En effet, sans trop parler de nombreux vices de procédure
constatés dans le traitement de ce dossier Eugène Diomi, nous allons nous
atteler à relever les contradictions internes des affirmations des tenants du
pouvoir.
Première fausse note :député pour mettre en évidence le rôle de la Jeune-Fille dans le
fonctionnement de la politique au Congo. Je disais qu’outre les hirondelles qui
nous viennent des pays voisins, la sphère politique congolaise est infiltrée du
sommet jusqu’à la base par ces êtres dont l’opinion nationale a sous-estimé le
pouvoir nocif. Notre enquête nous a révélé que si les institutions du Congo ont
deux Chambres, la Chambre haute et la Chambre basse, l’observateur averti se
rendra à l’évidence que toutes ces deux chambres réunies détiennent un
pouvoir de loin inférieur à celui détenu par la chambre à coucher. Entre la
Chambre haute et la Chambre basse, s’est établie dans l’univers politique
congolais la chambre tout court où chaque gouvernant détenant une parcelle
du pouvoir se laisse manipuler à sa guise, se laisse jeune-filler en quelque sorte.
Beaucoup de décisions prises en haut ou en bas portent le sceau de la gent
féminine. Et nous en ferons l’amère expérience dans le cas de l’arrestation du
député Eugène Diomi.
S’il est vrai que ce député infortuné est accusé de cas flagrant de viol
sur les mineurs, notre attention est attirée sur la véracité juridique de ces
accusations. En effet, sans trop parler de nombreux vices de procédure
constatés dans le traitement de ce dossier Eugène Diomi, nous allons nous
atteler à relever les contradictions internes des affirmations des tenants du
pouvoir.
L’enchaînement illogique des faits. Pendant que le 26 août 2012, le colonel
Kanyama avec ses barbouzes investissent le siège du parti DC, ils se sont laissés
leurrés par une Jeep Toyota stationnée devant le siège et qui les fait croire que
le « gros poisson » était dans son aquarium. Ils ont actionné l’opération
oubliant que cette jeep était en panne et qu’Eugène Diomi qui sera accusé
d’être attrapé en flagrant délit de viol sur les mineurs était en réalité déjà rentré
à son domicile par un autre véhicule, abandonnant sa jeep en panne au siège
du parti.
Kanyama avec ses barbouzes investissent le siège du parti DC, ils se sont laissés
leurrés par une Jeep Toyota stationnée devant le siège et qui les fait croire que
le « gros poisson » était dans son aquarium. Ils ont actionné l’opération
oubliant que cette jeep était en panne et qu’Eugène Diomi qui sera accusé
d’être attrapé en flagrant délit de viol sur les mineurs était en réalité déjà rentré
à son domicile par un autre véhicule, abandonnant sa jeep en panne au siège
du parti.
Lorsqu’ils lanceront la campagne de dénigrement et les fausses
accusations de viol au matin du 27 juin 2012, l’accusé est encore en liberté et
réussit à joindre la radio RFI à qui il accorde une interview à partir de son
domicile pour démentir les allégations à son endroit. Ne se doutant de rien, il
poursuit son programme de la journée, légèrement modifiée par les incidents
survenus à la Cathédrale Notre-Dame de Fatima avec la menace proférée sur
le curé et le déploiement des policiers d’une autre unité. Pour éviter que la fête
soit gâchée, il quitte son domicile pour aller mettre de l’ordre avant l’arrivée
des invités. C’est au cours de ce voyage qu’il sera pêché comme un poisson,
kidnappé par ses bourreaux.
Il ne s’était jamais agi d’une fuite vers une destination inconnue
comme l’avaient claironné les médias proches du pouvoir. Si son siège était
investi depuis la nuit et que les barbouzes se sont aperçus que l’intéressé
n’était pas dedans, la seule chose qui leur restait, c’était de quadriller son
domicile pour contrôler ses mouvements de sortie.
accusations de viol au matin du 27 juin 2012, l’accusé est encore en liberté et
réussit à joindre la radio RFI à qui il accorde une interview à partir de son
domicile pour démentir les allégations à son endroit. Ne se doutant de rien, il
poursuit son programme de la journée, légèrement modifiée par les incidents
survenus à la Cathédrale Notre-Dame de Fatima avec la menace proférée sur
le curé et le déploiement des policiers d’une autre unité. Pour éviter que la fête
soit gâchée, il quitte son domicile pour aller mettre de l’ordre avant l’arrivée
des invités. C’est au cours de ce voyage qu’il sera pêché comme un poisson,
kidnappé par ses bourreaux.
Il ne s’était jamais agi d’une fuite vers une destination inconnue
comme l’avaient claironné les médias proches du pouvoir. Si son siège était
investi depuis la nuit et que les barbouzes se sont aperçus que l’intéressé
n’était pas dedans, la seule chose qui leur restait, c’était de quadriller son
domicile pour contrôler ses mouvements de sortie.
La peur du régime n’était pas Diomi en tant qu’individu mais comme homme-orchestre de la cérémonie de signature de la Charte Constitutive de la MPP qui mettait en péril la légitimité déjà fort discutable de l’autre camp.
Faisant un lien logique avec les menaces proférées contre le curé de la
cathédrale à qui ordre fut donné de ne pas permettre la tenue de la rencontre
de la MPP et conséquemment de déployer un cordon des policiers pour lier les
ordres aux actes et pour empêcher les entrées dans l’enceinte de la maison de
Dieu, c’est obvie que les mouvements de Diomi comme coordonateur de la
tenue de la manifestation de la MPP, devraient être suivis encore plus scrupuleusement pour éviter coûte que coûte la tenue de cette assemblée. Parler de fuite dans ces conditions est une comédie du mauvais goût, une mise en scène mal agencée qui laisse paraître des fissures dans ce mensonge d’Etat.
Deuxième fausse note :cathédrale à qui ordre fut donné de ne pas permettre la tenue de la rencontre
de la MPP et conséquemment de déployer un cordon des policiers pour lier les
ordres aux actes et pour empêcher les entrées dans l’enceinte de la maison de
Dieu, c’est obvie que les mouvements de Diomi comme coordonateur de la
tenue de la manifestation de la MPP, devraient être suivis encore plus scrupuleusement pour éviter coûte que coûte la tenue de cette assemblée. Parler de fuite dans ces conditions est une comédie du mauvais goût, une mise en scène mal agencée qui laisse paraître des fissures dans ce mensonge d’Etat.
Si les faits sont avérés que Diomi n’était pas présent au lieu de crime au
moment prétendu de flagrance de viol et que son épouse atteste que dès
18h00 il était avec sa petite famille à son domicile, alors il y a problème de
dénomination. La flagrance signifie que le criminel est attrapé la main dans
le sac. Comment expliquer ce don de bilocation de l’accusé que la police
avoue avoir attrapé en flagrant délit et que son épouse reconnaît avoir vu à
domicile ? Quand bien même l’on pourrait invoquer le motif de couverture
sur son mari pour sa disculpation, des zones d’ombre planent encore parce
qu’alors la police n’a pas le droit de parler de fuite de l’accusé au moment
où une cohorte était dépêchée au lieu du crime, lieu sur lequel le coupable
aurait été vu en flagrant délit de viol.
Le plus simple pour les forces de l’ordre serait de saisir en détention
provisoire l’inculpé, le temps d’établir sa culpabilité. L’argument de la
« fuite » n’obéit à aucune logique cartésienne ni à celle d’une justice
indépendante. Comment fuir après être vu en flagrant délit de viol par un
groupe de policiers ?
Comment fuir après son arrestation déclarée par le
porte-parole du gouvernement congolais ?
Comment un citoyen en poste dans sa résidence peut-il être accusé au même moment de perpétrer un
forfait dans son bureau situé loin de son domicile ?
forfait dans son bureau situé loin de son domicile ?
Parlerait-on, pour reprendre la formule de madame Patrizia Diomi, d’un viol télépathique ?
Il y a là une note qui gâche la musique de la raison et la logique du droit. Il y a
là une flagrante contradiction interne. De là à comprendre que cette
« fuite » est imaginaire pour masquer les vraies raisons de son enlèvement
et de sa séquestration, il n’y a plus qu’un pas à franchir.
là une flagrante contradiction interne. De là à comprendre que cette
« fuite » est imaginaire pour masquer les vraies raisons de son enlèvement
et de sa séquestration, il n’y a plus qu’un pas à franchir.
Troisième fausse note :
Le plaignant répondant au nom de monsieur Kennedy Kambala,
présumé père biologique de deux mineures qui auraient été violées,
possède officiellement son domicile, après vérification, dans la commune
de Limete. Curieusement la plainte est portée au parquet de Matete, dans
une juridiction qui relève d’une autre circonscription. Pourquoi cette fuite
en avant ? Pourquoi ne pas déférer devant la juridiction encore plus proche
de son habitation, détenant les documents cadastraux et les détails plus
précis du sieur Kennedy Kambale, présumé père infortuné de ces deux
mineures violées ?
Quatrième fausse note :Le plaignant répondant au nom de monsieur Kennedy Kambala,
présumé père biologique de deux mineures qui auraient été violées,
possède officiellement son domicile, après vérification, dans la commune
de Limete. Curieusement la plainte est portée au parquet de Matete, dans
une juridiction qui relève d’une autre circonscription. Pourquoi cette fuite
en avant ? Pourquoi ne pas déférer devant la juridiction encore plus proche
de son habitation, détenant les documents cadastraux et les détails plus
précis du sieur Kennedy Kambale, présumé père infortuné de ces deux
mineures violées ?
Les enquêtes indépendantes menées sereinement après la divulgation
des fausses informations sur le prévenu Diomi ont prouvé que le plaignant
cité ci-haut, monsieur Kennedy Kambale, n’est pas le père biologique des
ces deux filles mineures. Madame Patrizia Diomi, l’épouse du député
Eugène Diomi, lors de son interview aux journalistes, a confié à la presse
que cet homme est un escroc professionnel, connu des services de la police,
spécialisé dans la fabrication de fausses monnaies. Un témoin douteux et
suspect, en somme.
Deuxième révélation : le même Kennedy Kambale travaille en étroite
collaboration avec le colonel Kanyama et il fait partie d’un groupe dénommé
« Bana Kanyama », une association de malfaiteurs spécialisés pour de sales
besognes au profit du grand flic de Kinshasa. Pour revenir sur la
responsabilité parentale de monsieur Kennedy Kambale, de nombreuses
questions restent irrésolues : Qui est ce père sérieux qui laisserait ses deux
filles mineures en divagation la nuit jusqu’aux petites heures du matin ? Cet
homme qui ne protège pas des personnes en danger, en l’occurrence des
mineures, n’est-il pas lui-même répréhensible de flagrante irresponsabilité ?
Par le fait de ne pas avoir fait des communiqués de recherche des enfants
perdus à la radio et télévision, n’a-t-il pas manqué de voler au secours à des
personnes mineures en danger tel que le stipule la loi ?
Autant de questions qui rejoignent l’interrogation fondamentale de la
part de madame Patrizia : « comment peut-on prendre au sérieux la
« bande-Kanyama » composée d’escrocs notoires et de filles de joie alors
que le prétendu père accusateur n’est pas le géniteur des dames présentées
comme ses filles, qui de surcroît ne sont pas des soeurs ? »
collaboration avec le colonel Kanyama et il fait partie d’un groupe dénommé
« Bana Kanyama », une association de malfaiteurs spécialisés pour de sales
besognes au profit du grand flic de Kinshasa. Pour revenir sur la
responsabilité parentale de monsieur Kennedy Kambale, de nombreuses
questions restent irrésolues : Qui est ce père sérieux qui laisserait ses deux
filles mineures en divagation la nuit jusqu’aux petites heures du matin ? Cet
homme qui ne protège pas des personnes en danger, en l’occurrence des
mineures, n’est-il pas lui-même répréhensible de flagrante irresponsabilité ?
Par le fait de ne pas avoir fait des communiqués de recherche des enfants
perdus à la radio et télévision, n’a-t-il pas manqué de voler au secours à des
personnes mineures en danger tel que le stipule la loi ?
Autant de questions qui rejoignent l’interrogation fondamentale de la
part de madame Patrizia : « comment peut-on prendre au sérieux la
« bande-Kanyama » composée d’escrocs notoires et de filles de joie alors
que le prétendu père accusateur n’est pas le géniteur des dames présentées
comme ses filles, qui de surcroît ne sont pas des soeurs ? »
Il y a ici la mise à jour d’une criminalité triangulaire qui fonctionne
entre la complicité de deux forces de base : un escroc et des filles de joie
toutes coordonnées sous l’autorité militaire.
entre la complicité de deux forces de base : un escroc et des filles de joie
toutes coordonnées sous l’autorité militaire.
C’est dans ce triangle de la Mme Patrizia DIOMI, Conférence de Presse à la Voix des Sans Voix le 27 juillet 2012 à 11h30
dans http:// http://www.democratiechretienne.org
L’étude de Jean-Jacques WONDO, Qui est l’inspecteur divisionnaire adjoint de la PNC Célestin
Kanyama « Esprit de mort » ? dans http://www.desc-wondo.org nous révèle que cette criminalité triangulaire est à comprendre dans le cadre d’un triangle plus vaste et plus coriace formé detrois barbouzes : le général Charles Bisengimana, le général Oleko et le divisionnaire adjoint Célestin Kanyama qui tous trois forment le bouclier sécuritaire sur lequel s’appuie Joseph Kabila
….toutes les théories peuvent être concoctées juste pour salir surdans http:// http://www.democratiechretienne.org
L’étude de Jean-Jacques WONDO, Qui est l’inspecteur divisionnaire adjoint de la PNC Célestin
Kanyama « Esprit de mort » ? dans http://www.desc-wondo.org nous révèle que cette criminalité triangulaire est à comprendre dans le cadre d’un triangle plus vaste et plus coriace formé detrois barbouzes : le général Charles Bisengimana, le général Oleko et le divisionnaire adjoint Célestin Kanyama qui tous trois forment le bouclier sécuritaire sur lequel s’appuie Joseph Kabila
base des accusations calomnieuses, l’honneur de toute personne
soupçonnée de menacer les intérêts du pouvoir en place.
Cinquième fausse note :
En nous livrant l’information sur l’existence de la bande-Kanyama, les
enquêteurs nous mettent la puce à l’oreille sur la véritable identité de ces
deux jeunes filles dites mineures prétendument violées par Eugène Diomi. Les
investigateurs ont découvert le pot aux roses. Ces filles ne sont pas des
soeurs comme l’ont prétendu tous les actes d’accusation. Pis encore, elles ne
sont point des mineures car leur âge va au-delà de la majorité et comble de
tout, monsieur Kennedy Kambale présenté comme leur père biologique
n’est pas le papa de ces deux filles qui ne sont ni soeurs ni appartenant à
l’ethnie de monsieur Kennedy.
Comment alors démêler l’écheveau de cette problématique et de toutes
ces contradictions ? Un précieux secours épistémologique nous est fourni
par la scène qui se déroulera dans la nuit du 26 juin 2012, la veille de
l’enlèvement d’Eugène Diomi. Pendant que la presse proche du pouvoir
exerce un lynchage médiatique sur la victime, le Bureau Politique de la
Démocratie Chrétienne par la bouche de son porte-parole adjoint Yves
Kota, fait une mise au point dans la matinée de jeudi 28 juin 2012
concernant les allégations de certains organes de presse proches du pouvoir
visant à salir la crédibilité du président national de la Démocratie
chrétienne. Durant cette mise au point, l’opinion congolaise est tenue
informée que « des témoins oculaires ont aperçu le soir du 26/06/2012,
avant la massive descente de la police au siège de la DC, le colonel
Kanyama en compagnie de deux filles près de l’entrée du siège de la DC. De
plus, même celui qui par la suite a été reconnu comme le père de ces deux
filles a été aperçu en compagnie du Colonel Kanyama avant sa descente au
siège de la DC. Ce sont là des éléments probants de l’existence d’une
collusion entre l’autorité policière et les deux filles présentées comme les
victimes de viol, puis du présumé géniteur façonné comme père géniteur
pour le besoin de la cause:
bâillonner toute velléité d’opposition ou toute voix discordante à sa dictature. On n’a plus beaucoup de peine à deviner à qui profite cet acharnement policier contre l’élu de Funa…
Nous voici de nouveau en face de l’hypostase de la jeunitude et de laEn nous livrant l’information sur l’existence de la bande-Kanyama, les
enquêteurs nous mettent la puce à l’oreille sur la véritable identité de ces
deux jeunes filles dites mineures prétendument violées par Eugène Diomi. Les
investigateurs ont découvert le pot aux roses. Ces filles ne sont pas des
soeurs comme l’ont prétendu tous les actes d’accusation. Pis encore, elles ne
sont point des mineures car leur âge va au-delà de la majorité et comble de
tout, monsieur Kennedy Kambale présenté comme leur père biologique
n’est pas le papa de ces deux filles qui ne sont ni soeurs ni appartenant à
l’ethnie de monsieur Kennedy.
Comment alors démêler l’écheveau de cette problématique et de toutes
ces contradictions ? Un précieux secours épistémologique nous est fourni
par la scène qui se déroulera dans la nuit du 26 juin 2012, la veille de
l’enlèvement d’Eugène Diomi. Pendant que la presse proche du pouvoir
exerce un lynchage médiatique sur la victime, le Bureau Politique de la
Démocratie Chrétienne par la bouche de son porte-parole adjoint Yves
Kota, fait une mise au point dans la matinée de jeudi 28 juin 2012
concernant les allégations de certains organes de presse proches du pouvoir
visant à salir la crédibilité du président national de la Démocratie
chrétienne. Durant cette mise au point, l’opinion congolaise est tenue
informée que « des témoins oculaires ont aperçu le soir du 26/06/2012,
avant la massive descente de la police au siège de la DC, le colonel
Kanyama en compagnie de deux filles près de l’entrée du siège de la DC. De
plus, même celui qui par la suite a été reconnu comme le père de ces deux
filles a été aperçu en compagnie du Colonel Kanyama avant sa descente au
siège de la DC. Ce sont là des éléments probants de l’existence d’une
collusion entre l’autorité policière et les deux filles présentées comme les
victimes de viol, puis du présumé géniteur façonné comme père géniteur
pour le besoin de la cause:
bâillonner toute velléité d’opposition ou toute voix discordante à sa dictature. On n’a plus beaucoup de peine à deviner à qui profite cet acharnement policier contre l’élu de Funa…
féminitude dont nous parlions précédemment. Les hirondelles ne sont plus
uniquement des oiseaux migrateurs. Elles ont désormais fait des émules
parmi les filles et fils du pays. Plusieurs parmi elles, pour une raison ou une
autre, composent avec les forces de domination pour traquer les forces
vives qui luttent pour la libération du pays. Ces Jeunes-Filles deviennent
des agents de contrôle de comportement de paisibles citoyens. Avec elles, la
domination s’est introduite jusqu’aux derniers retranchements de la vie
individuelle et collective d’un peuple donné.
En instrumentalisant les hypostases de la fragilité (mineure) et du sexe
faible (Fille) dont font partie les deux victimes, la féminitude est administrée
ici avec une violence qui s’impose d’elle-même. Car, en effet, le message
sibyllin qui est transmis ici est le suivant : il serait barbare et indécent de se
rebeller contre la Jeune-Fille mise en danger par les appétits sexuels d’un
adulte, a fortiori un représentant du peuple qui est sensé la défendre.
Cette position n’est d’autant vraie que dans les apparences, la Jeune-
Fille n’aime pas la guerre, elle est étrangère à tout acte de violence. C’est le
message que tout spectacle a voulu faire passer au genre humain alors
qu’en réalité l’on se sert de ce masque pour se permettre des coups tordus.
Dans le cas de l’enlèvement de Diomi et de toute la mise en scène
orchestrée grâce à la complicité de ces deux péripatéticiennes, nous en
arrivons à la conclusion que la Jeune-Fille est l’instrument de l’esclavage
ultime par lequel le régime obtient le silence des autres esclaves.
Elle partage avec la partie dominante l’obsession de sa propre sécurité
contre le bien-être de son groupe. Elle se veut un instrument au service de
l’extermination de la résistance contre l’ordre qui écrase. Finalement, il n’y a
point de différence entre la façon dont elle mène sa vie et la manière dont elle
mène la guerre. Sa douceur apparente et son sourire angélique ne sont que des
armes de séduction, des stratégies de militarisation de sa vie à venir. Comme
hirondelle, elle se veut un filet pour attraper des victimes vraies ou imaginaires
comme ce fut le cas dans le cas qui occupe notre réflexion.
Dans le combat pour la libération du pays, une attention soutenue doit
être portée à ce facteur, je veux dire à la nature ambivalente du couteau
d’auto-défense que manipulent les vaillants combattants. Il comporte deux
tranchants, capables d’une part, de servir à couper l’ennemi de ses forces et
d’autre part, susceptibles de se retourner contre son propriétaire. Les désirs
de la féminitude forment des pulsions de mort. Et de ces lois désirables
inscrites dans leur chair, les hommes sont devenus prisonniers d’une
servitude volontaire.
La jeunitude et la feminitude deviennent dans la région des Grands
Lacs des armes de destruction massive. Les hirondelles qui en sont les
actrices principales ne sont pas qu’extérieures et migratrices. Beaucoup
parmi elles ont connu des mutations somatiques et se complaisent, de
l’intérieur de la communauté nationale, de se muer en espèces
« engluantes » qui se font coller quiconque s’y risque.
….orchestrée grâce à la complicité de ces deux péripatéticiennes, nous en
arrivons à la conclusion que la Jeune-Fille est l’instrument de l’esclavage
ultime par lequel le régime obtient le silence des autres esclaves.
Elle partage avec la partie dominante l’obsession de sa propre sécurité
contre le bien-être de son groupe. Elle se veut un instrument au service de
l’extermination de la résistance contre l’ordre qui écrase. Finalement, il n’y a
point de différence entre la façon dont elle mène sa vie et la manière dont elle
mène la guerre. Sa douceur apparente et son sourire angélique ne sont que des
armes de séduction, des stratégies de militarisation de sa vie à venir. Comme
hirondelle, elle se veut un filet pour attraper des victimes vraies ou imaginaires
comme ce fut le cas dans le cas qui occupe notre réflexion.
Dans le combat pour la libération du pays, une attention soutenue doit
être portée à ce facteur, je veux dire à la nature ambivalente du couteau
d’auto-défense que manipulent les vaillants combattants. Il comporte deux
tranchants, capables d’une part, de servir à couper l’ennemi de ses forces et
d’autre part, susceptibles de se retourner contre son propriétaire. Les désirs
de la féminitude forment des pulsions de mort. Et de ces lois désirables
inscrites dans leur chair, les hommes sont devenus prisonniers d’une
servitude volontaire.
La jeunitude et la feminitude deviennent dans la région des Grands
Lacs des armes de destruction massive. Les hirondelles qui en sont les
actrices principales ne sont pas qu’extérieures et migratrices. Beaucoup
parmi elles ont connu des mutations somatiques et se complaisent, de
l’intérieur de la communauté nationale, de se muer en espèces
« engluantes » qui se font coller quiconque s’y risque.
C’est principalement pour relever les nombreuses similitudes avec l’incident d’un autre député Diomi Ndongala. La première ressemblance, c’est bien le montage d’une
affaire criminelle imaginaire se servant de l’aide de deux filles inconnues
pour le cas de Diomi et d’une fille connue pour le cas de Onusumba.
La deuxième concerne l’intervention de la police nationale, sous la
houlette du même commandant de la ville, alors qu’il y a des juridictions
inférieures, proches du lieu du crime, qui sont sensées s’en charger et
référer à la hiérarchie supérieure …
La troisième ressemblance concerne les vices de procédure juridiques.
Une affaire judiciaire du ressort de la juridiction civile commence dans le
cas échéant par être traitée par une juridiction incompétente. Dans le cas
qui concerne un élu du peuple, doté de nombreuses prérogatives juridiques
dont son immunité, le colonel Kanyama a-t-il compétence de mettre la
main sur un honorable comme il l’a fait quelques mois avant sur
l’honorable Eugène Diomi ? Est-ce la loi de la force ou la force de la loi qui
est en vigueur dans les cas d’espèce ? A-t-il averti le Procureur de la
République avant la décision de mise en garde ? Etait-il muni de l’ordre de
ce dernier avant de procéder à l’arrestation d’un honorable ?
Les choses sont allées tellement vite qu’entre l’arrestation, le procès et
l’emprisonnement, seules deux petites semaines les séparent. Cette célérité
pour une justice appelée à approfondir le dossier, à faire des analyses
médicales indépendantes telles que celles relatives à la nécessité de
déteminer l’âge physique de la victime etc. semblait aller trop vite en
besogne. Tout donnait à croire que le verdict était connu d’avance bien
avant le début du procès.
Trop de ressemblances troublantes avec l’affaire Diomi pour ne pas
mesurer l’implication significative qu’imposent désormais les jeunes filles
dans les méandres de règlement de compte entre politiciens. Quand bien
…
L’interview d’Eugène Diomi au lendemain de sa libération par ses
bourreaux vient accréditer notre assertion.
Dans la matinée du 14 octobre 2012, le jour même du début des travaux
du XIVe Sommet de la Francophonie à Kinshasa, devant le micro des
journalistes venus s’enquérir de sa situation, Diomi, après avoir remercié F.
Hollande, le Cardinal Laurent Mosengwo, le président Etienne Tshisekedi, les
collègues députés et les combattants, qui ont tous milité pour sa libération,
nous faisait deux révélations extrêmement sensibles : primo, il expliquait le
stratagème des agents de l’Agence Nationale des Renseignements dont le plan
du jour de la tentative de son assassinat était le suivant :
Phase 1 : Introduire les filles dans son bureau le jour des audiences que
donnait le député de la Démocratie chrétienne ;
Phase 2 : Créer des incidents à l’intérieur et y créer un grand désordre ;
Phase 3 : Mettre à profit ce méli-mélo pour éliminer physiquement le
député sans que l’auteur ne soit identifié.
La seconde révélation du miraculeux rescapé consiste au contenu de
nombreux interrogatoires que lui ont fait subir ses bourreaux dans les
différentes geôles par lesquelles il est passé. Jamais mais alors jamais il ne
fut question de lui demander la lumière sur le prétendu viol dont il était
accusé par le Procureur de la République. Toutes les questions tournaient
autour de l’imperium d’Etienne Tshisekedi, le président élu lors de
dernières élections présidentielles, et surtout sur la nature des armes au
moyen desquelles lui et la bande de la majorité présidentielle populaire
comptaient récupérer le pouvoir.
nombreux interrogatoires que lui ont fait subir ses bourreaux dans les
différentes geôles par lesquelles il est passé. Jamais mais alors jamais il ne
fut question de lui demander la lumière sur le prétendu viol dont il était
accusé par le Procureur de la République. Toutes les questions tournaient
autour de l’imperium d’Etienne Tshisekedi, le président élu lors de
dernières élections présidentielles, et surtout sur la nature des armes au
moyen desquelles lui et la bande de la majorité présidentielle populaire
comptaient récupérer le pouvoir.
La connexion de toutes ces arrestations de députés autour des filles
infiltrées ou instrumentalisées à souhait donne raison à la théorie des
hirondelles que j’ai évoquée un plus haut. Celles-ci ont connu une
mutation somatique. Jadis migratrices, c’est-à-dire chargées de puiser des
informations à Kinshasa pour les transférer à Kigali ou missionnées pour
éliminer physiquement sur place une menace pour les intérêts extérieurs,
ces oiseaux n’émigrent ni n’immigrent plus.
Ils sont désormais d’une nouvelle espèce : des filles du pays chargées de
dévorer leurs propres frères ; des filles qui sont nos soeurs, sang de notre
sang, chair de notre chair, qui sont désormais prêtes à livrer à la
condamnation à mort plusieurs de leurs compatriotes juste pour des
espèces sonnantes et trébuchantes offrant alors leurs commanditaires
l’occasion de ne chercher rien d’autre que la victoire sur un adversaire
politique défait et vaincu, sans coup férir.
…infiltrées ou instrumentalisées à souhait donne raison à la théorie des
hirondelles que j’ai évoquée un plus haut. Celles-ci ont connu une
mutation somatique. Jadis migratrices, c’est-à-dire chargées de puiser des
informations à Kinshasa pour les transférer à Kigali ou missionnées pour
éliminer physiquement sur place une menace pour les intérêts extérieurs,
ces oiseaux n’émigrent ni n’immigrent plus.
Ils sont désormais d’une nouvelle espèce : des filles du pays chargées de
dévorer leurs propres frères ; des filles qui sont nos soeurs, sang de notre
sang, chair de notre chair, qui sont désormais prêtes à livrer à la
condamnation à mort plusieurs de leurs compatriotes juste pour des
espèces sonnantes et trébuchantes offrant alors leurs commanditaires
l’occasion de ne chercher rien d’autre que la victoire sur un adversaire
politique défait et vaincu, sans coup férir.
A Moscou comme à Kinshasa, les preuves se multiplient sur une justice
qui a perdu toute son indépendance pour devenir une arme politique dans
les mains de ceux qui veulent la pérennisation de la dictature et de la
république bananière.
En guise de conclusion sur cette partie traitant de la femme qui est un
des trois piliers du triptyque de l’injure fondamentale bmw, nous
retiendrons que la femme est au centre des enjeux politiques du Congo
démocratique…
….
[img(54.8px,60.8px)]https://fsddc.files.wordpress.com/2014/04/fleche.gif?w=83&h=92[/img]SUITE et INTEGRALITE DU LIVRE DE GERMAIN NZINGA MAKITU DISPONIBLE ICI
http://democratiechretienne.org/2014/10/27/dans-son-livre-strategie-de-domestication-dun-peuplelecrivan-congolais-germain-nzinga-makitu-se-penche-en-profondeur-sur-les-raisons-de-la-persecution-du-prisonnier-politique-eugene-diomi-ndon/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
_________________
[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
LA DEMOCRATIE CHRETIENNE DENONCE L’INSECURITE JURIDIQUE QUI SEVIT EN RDC: LE CAS FLAGRANT DES OCCUPATIONS EN SERIE DES LOCAUX DI SIEGE NATIONAL DE LA DC A KINSHASA
par FreeDiomi le 25 octobre 2014
par FreeDiomi le 25 octobre 2014
[img(575.8px,296.79999999999995px)]https://fsddc.files.wordpress.com/2014/10/communique-du-251014.jpg?w=576&h=297[/img]
L’ INSECURITE JURIDIQUE EN RDC EST DEVENUE INTOLERABLE, SANS AUCUN SIGNE D’AMELIORATION.
BIEN AU CONTRAIRE, TOUT LAISSE CROIRE QUE L’ INSTRUMENTALISATION DE LA JUSTICE A DES FINS POLITIQUES A TOUCHE SON SOMMET HISTORIQUE.
UN EXEMPLE EST DONNE PAR LES VICISSITUDES QUI A TRAVERSE LA DEMOCRATIE CHRETIENNE, DC EN SIGLE, EN 17 ANS DE COMBAT POUR LE RESPECT DES DROITS CIVILS ET POLITIQUES DES CITOYENS CONGOLAIS.
EN EFFET, LE SIEGE NATIONAL DE NOTRE PARTI POLITIQUE DE L’OPPOSITION, LA DEMOCRATIE CHRETIENNE, EST A SA QUATRIEME EXPROPRIATION ET OCCUPATION ILLEGALE DE LA PART D’ HOMMES EN ARMES ET POUR DES RAISONS POLITIQUES.
VOICI LES PRECEDENTS HISTORIQUES DE L’INSECURITE JURIDIQUE QUE NOUS SUBISSONS DEPUIS LE REGIME DE L’ AFDL ET SES HERITIERS KABILISTE ET JOSEPHISTE, JUSQU’A CE JOUR:
- EN 1997 LES ENVAHISSEURS DU FPR (FRONT PATRIOTIQUE RWANDAIS) ET LEURS ALLIES OUGANDAIS AVAIENT OCCUPE LE SIEGE DE LA DC A LA GOMBE POUR EN FAIRE LA RESIDENCE PRIVEE D’ UNE NIECE DE MUSEVENI QUI AVAIT ACCOMPAGNE LE CONGLOMERAT D’ AVENTURIERS DE L’ AFDL JUSQU ‘A KINSHASA;
- EN 1999 CE FUT LE TOUR DE L’ OBMA, OFFICE DES PRETENDUS « BIENS MAL ACQUIS », ALORS QUE L’MMEUBLE ABRITANT LE SIEGE DE LA DC AVAIT ETE BATI PAR FEU GASTON DIOMI NDONGALA ET LAISSE EN HERITAGE A SON FILS, EUGENE DIOMI NDONGALA.
- EN JUIN 2012 LES HOMMES DE KANYAMA ONT OCCUPE LE SIEGE DE LA DEMOCRATIE CHRETIENNE PENDANT 3 MOIS LE PILLANT DE FOND EN COMBLE AVEC L’ EXCUSE BIDON DE LEUR MONTAGE POLITICO-JUDICIARE UTILISE POUR ESSAYER DE NEUTRALISER POLITIQUEMENT LE PRESIDENT NATIONAL DE LA DC, EUGENE DIOMI NDONGALA. LES NOMBREUSES PLAINTES OFFCIELLES POUR LA RESTITUTION DES BIENS PILLES AUPRES DE LA BRIGADE CRIMINELLE, LE PARQUET GENERAL, L’ AUDITORAT MILITAIRE ET L’ INSPECTION JUDICIARE SONT RESTEES LETTRE MORTE JUSQU’ A CE JOUR.
- DEPUIS LE 24/10/2014, LE SIEGE DE LA DC EST ENCORE OCCUPE ILLEGALEMENT EN MESURE DE RETORSION CONTRE LE DEPOT DE LA PART DU LEADER DE LA DC, LE PRISONNIER POLITIQUE ET RESISTANT EUGENE DIOMI NDONGALA, D’UN PLAINTE INTERNATIONALE AUPRES DU COMITE DES DROITS DE L’ HOMME DES NATIONS UNIES, A CAUSE DES PERSECUTIONS INDESCRIPTIBLES, TORTURES ET DENI DU DROIT AUX SOINS DONT IL EST VICTIME DEPUIS PRESQUE 3 ANS, POUR FLECHIR SA DETERMINATION A NE PAS ACCEPTER AUCUNE COMPROMISSION AVEC LA DICTACTURE ISSUE DE LA FRAUDE ELECTORALE….
VOILA CE QUE SUBISSENT LES VRAIS PARTIS D’ OPPOSITION QUI COMBATTENT SERIEUSEMENT LES ANTI-VALEURS DE LA DICTACTURE EN RDC:
NON A L’ INSECURITE JURIDIQUE;
NON A L’ EXPROPRIATION ILLEGALE DU SIEGE DE LA DEMOCRATIE CHRETIENNE EN TANT QUE MESURE DE RETORSION CONTRE LE PRISONNIERS POLITIQUE ET RESISTANT EUGENE DIOMI NDONGALA DETENU ARBITRAIREMENT A LA SUITE D’UN PROCES POLITIQUE ABOUTISSANT A UNE CONDAMANTION NULLE ET NON ADVENUE A CAUSE DES VIOLATIONS GRAVISSIMES DU DROIT DE LA PART DES JUGES DE LA COUR SUPREME DE JUSTICE, DONT LA PRISE A PARTIE OFFICIELLEMENT DEPOSEE PRES DU PREMIER PRESIDENT DE LA COUR SUPREME DE JUSTICE EST RESTEE LETTRE MORTE A CE JOUR, METTANT AINSI EN EXERGUE QU’ EN RDC LA JUSTICE N ‘EST PAS EGALE POUR TOUS LES CITOYENS.
LA DC CONTINUERA A DENONCER LES DERIVE TOTALITAIRES DU REGIME EN PLACE ET A SE MOBILISER, MALGRE TOUT ET CONTRE TOUTE FORME D’ INJUSTICE ET DE VIOLENCE, LUTTANT POUR LE DEMARRAGE D’UN VERITABLE PROCESSUS DE DEMOCRATISATION AU CONGO-KINSHASA, CAPABLE DE METTRE EN TERME A L’INSECURITE JURIDIQUE ENDEMIQUE QUI MINE LES FONDATIONS DU CONTRAT SOCIAL EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO.
VERITE ET JUSTICE POUR LE CONGO
KINSHASA, 25/10/14
MARC MAWETE,
PORTE PAROLE
DC
DC
http://democratiechretienne.org/2014/10/25/la-democratie-chretienne-denonce-linsecurite-juridique-qui-sevit-en-rdc-le-cas-flagrant-des-occupations-en-serie-des-locaux-di-siege-national-de-la-dc-a-kinshasa/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Dix raisons justifiant le départ du président Joseph Kabila en 2016 /DESK WONDO
par FreeDiomi le 23 octobre 2014
[img(518.8px,343.79999999999995px)]http://desc-wondo.org/wp-content/uploads/2014/10/Kabila-dégage.jpg[/img]
1. Du contrat social
Un mandat politique est un contrat social, un pacte social. Jean-Jacques Rousseau dans son livre célèbre publié en 1762 ‘Du contrat social ou Principes du droit politique’ a établit le principe universellement accepté que toute légitimité politique se fonde sur la communauté et la volonté sociale. Nous savons par ailleurs que la souveraineté est inaliénable et infaillible ; c’est à dire le peuple souverain ne peut pas voter des lois contre soi-même. En votant massivement pour une constitution qui interdit au président Joseph Kabila trois mandats successifs, le pacte social entre le peuple congolais et son régime est de le voir partir en 2016 et ainsi, pour la première fois, d’inaugurer l’alternance pacifique. Les grands hommes d’états sont ceux qui respectent leurs peuples et souscrivent à leurs engagements dont celui de respecter les textes institutionnels et les mandats politiques. Ces engagements ont été repris par Mr Joseph Kabila lui-même comme on pourra le lire dans la suite de cet article.
2. De la défense et la sécurité du pays
Dans son discours d’investiture le 17 janvier 2001, c’est-à-dire il y a treize ans, le président Joseph Kabila dit ceci (texte traduit de l’anglais) : « Ensemble,- parlant de chers compatriotes-, sans exceptions, nous devons nous armer avec courage, détermination et esprit de sacrifice pour confronter et gagner les présents challenges qui sont à la fois nombreux et complexes ». Il poursuit, «parmi ces challenges, j’aimerais mentionner avant tout l’établissement de la paix et la consolidation de la cohésion nationale ». Il promet d’amener la paix par des voies militaires, politiques et diplomatiques et de préserver les attributs qualifiés par lui-même de la république à savoir l’indépendance, la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’unité nationale.
Par ailleurs dans son interview avec Mr Jeffrey Gettleman publié le 3 avril 2009 (New York Times), à la question de savoir le type d’obligations et promesses au peuple congolais, il répond : l’obligation de protéger la population.
Si l’on ne peut pas douter de son engagement d’avoir accepté le devoir d’accéder à la magistrature suprême et de remplir cette obligation avec ‘responsabilité, fidélité et amour de la mère-patrie’ comme il a souligné lui-même alors , une seule lecture de l’actualité du Congo en ce seul jour du 16/10/2014, est une indication claire que Mr Joseph Kabila, malgré quelques succès indéniables, est entrain d’échouer dramatiquement dans l’exercice des responsabilités liées à la fonction de chef de l’état de la RDC. «It is not good enough Mr President ! », dirait un opposant au parlement britannique. Sa promesse de ‘protéger la population’ est encore élusive. Loin de nous l’idée de prétendre que sa tache est facile. Nous faisons seulement un constat d’échec sur ce plan basé sur les faits.
Une lecture pour référence de la Radio Okapi on-line sur leurs pages telles que publiées en ce jour de 16/10/2014 comprends ces informations :
-‘Nord-Kivu : 27 morts dans une nouvelle incursion armée à Beni. La société civile de Beni attribue ces attaques aux rebelles ougandais des ADF’. Nous en avons vu les cadavres sur différents medias.
- ‘Sud-Kivu, recrudescence de l’inscrite à Kiliba et ses environs’.
- ‘Les habitants de Mutarule qui ont trouvé refuge à Sange et ses environs à cause de l’insécurité refusent de retourner dans leur localité’.
- ‘trois fosses communes ont été découvertes à Nyakabila, un village situé à environ 35 km au sud de Beni (province oriental). Elles contiendraient trente-et-un corps de personnes tuées par des miliciens de la FRPI de Cobra Matata’.
Et la série macabre continue.
Ce sont ici des faits qui traduisent de façon indéniable la faillite de régime dans les engagements déjà pris en 2001 de restaurer l’intégrité territoriale du pays et la protection des populations. Si treize années de pouvoir n’ont pas suffit au régime de remplir ces engagements pris solennellement, 2016 est l’année de passer le pouvoir à une personne qui a la prétention de faire mieux même au sein du PPRD.
3. De l’économie et du social
C’est vrai que le Congo connait depuis les quatre dernières années une amélioration claire des indicateurs macro-économiques avec un taux de croissance autour de 8 pourcent en 2013, 2014 et une estimation de 8.5- 10% en 2015. Cette croissance louable plus liée aux industries extractives avec une augmentation entre autres de la production du cuivre (statistiques de PEA- Perspectives Economiques en Afrique) et à la politique monétaire de la BCC (Banque Centrale du Congo). Seulement la croissance est liée au PIB (Produit intérieur Brut), or les insuffisances de cette mesure macroéconomique sont notoires. Elle n’est point un indicateur du niveau de vie et donc de la richesse et la prospérité de la population à causes de fortes inégalités de revenues entre les habitants. C’est en rapport avec ce décalage que l’ONU avec l’aide de PNUD a mis en place depuis 1990 la mesure de l’indice de développement humain IDH. Ce dernier plus réflecteur de la réalité économique tient en compte non seulement du PIB, mais aussi des éléments qui touchent directement à chaque individu entre autres l’espérance de vie à la naissance et l’accès à l’éducation. On sait par ailleurs que vis-à-vis de cet indice plus plausible, le Congo n’a simplement point évolué sur le plan économique pendant les treize années de joseph Kabila à la tête du pays. Comme le souligne PEA : ‘Malgré ses richesses naturelles, la RDC reste l’un des pays les plus pauvres pays pour l’IDH de la planète, et participe faiblement aux chaines de valeur mondiales. Face à un contexte social fragile, l’économie congolaise devrait se mettre au service du développement humain’ (187ème sur 187 pays en 2014 de l’IDH).
Si aujourd’hui encore il existe des gens qui pensent et soutiennent avec véhémence qu’il n’existe pas de congolais qui peuvent constituer une équipe de gouvernants plus compétente alors acceptons que dans l’échelle de ‘civilisations et civilisations’, nous constituons des moins-hommes, incapables de nous auto-administrer donc bons pour la recolonisation.
4. De l’unité du pays
Depuis le chaos de l’élection présidentielle et législative de 2011, la société congolaise est très divisée entre les partisans de Joseph Kabila et une grande partie de la population à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Cette division s’est cristallisée dernièrement entre le pouvoir et la composante la plus grande de la société civile congolaise à savoir l’église catholique. Les actes d’agression et ‘de barbaries’ perpétrés contre les prêtres le 12/10/2014 au diocèse de Tshiumbe (Lodja) par ceux que CENCO a qualifié ‘d’inciviques’ dans sa condamnation puis la dévastation le même jour d’un couvent de Relieuses en constituent une preuve. L’élément prééminent ici demeure encore le lynchage en Europe d’apparatchiks du pouvoir dont le tout dernier est celui du gouverneur de la ville de Kinshasa Mr André Kimbuta à l’aéroport de Zaventem en Belgique en ce début d’octobre 2014.
Tout récemment encore, le président Joseph Kabila a reconnu les conséquences néfastes de cette division dans la société Congolaise dans son discours devant la 69ème assemblée des Nations Unies (Septembre 2014). Il fait allusion à «La tenue des Concertations Nationales depuis le 7 septembre 2013 dont l’objectif est la recherche de la cohésion nationale pour mieux faire face à tous les défis que la nation Congolaise est appelée à relever ».
Nous savons tous que ces fameuses concertations ont failli dans leur mission ‘d’assurer la cohésion nationale’. Le souci exprimé par la Majorité Présidentielle de voir Kabila briguer un troisième mandat présidentiel ne fait qu’exacerber cette division. Il est prévisible que ce fossé de séparation connaitra une extension exponentielle si à l’orée de 2017, Mr joseph Kabila est encore le magistrat suprême de la RDC. N’en déplaise a ceux qui veulent croire au contraire, La machine répressive peut continuer à jouer son rôle ; tout changement d’ordre constitutionnel au Congo pour voir celui-ci continuer comme président représente un danger claire à la stabilité du pays en raison de l’opposition farouche et en masse qu’elle va susciter. Dans le souci d’éviter ce danger prévisible au Congo, je crois que pour son amour proclamé pour la mère- patrie le président Joseph Kabila aidera beaucoup ce pays et entrera vraiment dans l’histoire glorieuse de toute l’Afrique s’il prépare le plutôt possible une transition pacifique du pouvoir au Congo. Ce géant pays aux pieds d’argile lui en sera reconnaissant. Il respectera ainsi sa parole d’officier militaire en référence au point 5 de cet article. Il entrera ainsi dans ‘la cours des grands’ composée des hommes d’états comme Jerry Rawlings, Thomas Sankara, Nelson Mandela, Patrice Lumumba, etc. A l’opposer de celle-ci, il ya ‘la cours de l’opprobre’ composée des gens comme Mobutu Sese Seko, Marcos, Idi Amin, Dadis Camara, les Duvalier, Mugabe, Bokassa…
5. Du respect de la parole donnée
Pour obtenir le ‘non’ à l’indépendance de l’Ecosse vis-à-vis de la Grande Bretagne, le trio David Cameron, Ed Miliband et Nick Clegg avait promis des pouvoirs d’autonomie plus grande à la première. Au lendemain de l’élection, David Cameron a semblé vouloir revenir à cette promesse. Les membres de son propre parti politique ont vite monté au créneau pour lui rappeler qu’une promesse faite solennellement au peuple doit être respectée. Le caractère des grands hommes est de savoir respecter leurs promesses. Mr Joseph Kabila a promis au cours de cette interview , dont je reproduis ici les extraits, qu’il ne se représentera point comme candidat en 2016, ni ne changera la constitution pour le faire en conversation avec François Soudan de Jeune Afrique en Juin 2007 :
Question : Quand l’armée sera-t-elle en mesure d’assurer la sécurité intérieure et extérieure de pays ?
Réponse : Chaque jour, cette armée monte un peu plus en puissance. Je me suis donné deux ans pour former des unités combattantes capables de défendre notre intégrité nationale.
Question : La constitution vous donne droit a deux mandats de cinq ans, vous devez donc, si vous êtes réélu, quitter le pouvoir au plus tard en 2016. A l’âge de 45 ans. Ne serez-vous pas tenté de faire modifier cette constitution pour demeurer aux affaires ?
Réponse : La constitution est sacrée.
François Soudan : Certains de vos pairs l’ont dit. Avant de changer d’avis.
Réponse : Mais Joseph Kabila n’est pas comme les autres. J’ai donné ma parole d’honneur en promulguant cette Constitution, je n’y toucherai donc pas. Le pouvoir use. Il faut savoir s’arrêter.
Question : Doit-on vraiment vous croire ?
Réponse : je vous donne ma parole d’officier. Que voulez-vous de plus.
Je n’ajoute qu’un seul commentaire ici : il dit : « je vous donne ma parole d’officier ». J’ose encore croire que Mr Joseph Kabila n’écoute pas les chants de sirènes des farfelus comme Kin-Key Mulumba ; le faire constituera une grande négation de ses propres convictions et indigne d’un vrai homme d’état.
6. De la prolifération des antivaleurs
Répondant à une question de Mr Jeffrey Gettleman (New York Times du 3/4/2009), Mr Kabila dit ceci (Traduction de l’anglais) : « Mobutu a dirigé ce pays (RDC) pour plus de 37 ans. Il a créé une mentalité dont nous n’avons pas encore pu nous débarrasser. Les anciennes méthodes sont mauvaises : corruption, mauvaise gouvernance, mauvais management et tout cela. Nous n’avons pas trouvé assez de temps d’éduquer et former nos propres cadres. Vous n’avez pas besoin de mille personnes pour transformer un pays. Non, vous avez besoin de 3, 4,10, 15 personnes ».
Treize ans années de pouvoir déjà, ces antivaleurs sont plus que florissantes.
Un simple fait : D’après le document sur l’extension de la corruption en RDC (Transparency International) accessible sur les liens de kamotocentre.com, il est dit ceci : ‘La corruption continue to porter atteinte à l’économie et l’administration. Toutes les données disponibles et les rapports du pays indiquent des formes persistantes, répandues et endémiques de corruption qui touchent toutes les couches de la société. Cette situation est reflétée à travers de tous les indicateurs majeurs universels de la gouvernance.
Il ya aussi plus que jamais une éclosion des antivaleurs qui touchent à la dépravation des mœurs, la prolifération des phénomènes des enfants de la rue, la prostitution, le rabais du respect rattachable aux hautes fonctions de l’état avec des gouverneurs de régions, les parlementaires, les ministres qui sont ‘glorifiés’ dans des chansons vulgaires au même titre que les communs de mortels. La commission de censure musicale et audio-visuelle a cessé depuis l’époque de Mobutu de jouer son rôle. Le congolais est devenu la risée du monde et indésirable même dans plusieurs pays. Pour une dignité restaurée et l’assainissement des valeurs du pays, il faut une administration plus efficace qui priorité la restauration de l’autorité de l’état et la lutte contre les antivaleurs dont la corruption, la dépravation des mœurs, l’abandonnement de l’enfant congolais dans la rue, les groupes de Kuluna et les groupes armées.
7. De la démocratie
La démocratie est la seule garantie de la stabilité à long terme de tout pays. Le présent événement à Hong Kong comme le massacre de Tiananmen square en 1989 (Chine), les troubles récents au Lesotho (8/2014) et la présence continue de l’ADF et les FDLR sont des évidences d’un fait : Tout peuple aspire à la démocratie, à la liberté et à une participation active dans la vie politique de son pays. Il souhaite élire librement ceux qui le dirigent et surtout le démettre de leurs fonctions au terme des mandats pré- établis. Ceci constitue l’essence de la démocratie. Celle-ci n’a pas besoin d’être truquée par des élections trompeuses ou des modifications intempestives des textes de lois pour se maintenir au pouvoir. Beaucoup l’ont déjà fait et se sont presque tous retrouvés dans la poubelle de l’histoire.
En effet, le peuple n’est demeure pas stupide. « On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps », Abraham Lincoln dixit. Le peuple sait reconnaitre le régime non- démocratique même quand les élections ou les referendums sont organisés. Le Congo a connu plusieurs élections à l’époque de Mobutu ; malgré tout, le pays était réputé à l’intérieur comme à l’extérieure être une dictature. Cette mauvaise réputation du pays demeure encore, perpétuée par les résultats ridicules de l’élection de 2011(Une seule référence Democracy Index).
« Apres-moi, le déluge » ne cessait de préconiser le maréchal Mobutu. Pourquoi en serait-il le contraire quand il incarnait tout le pouvoir de l’état ? Un pays à ‘homme fort’ est généralement plus facile à démanteler qu’un pays avec une démocratie établie. Si la Libye était un pays démocratique et non la caricature de l’organisation étatique de la ‘Jamahiriya’ qui n’était qu’une sorte de Parti-état , le pays ne descendrait pas dans le chaos présent. Il est plus facile de préserver l’organisation d’un pays dans une démocratie que dans une dictature où tout est centré autour de l’homme fort. Une fois celui-ci neutralisé d’une façon ou d’une autre, il s’ensuit un chaos difficile à contrôler. C’est le cas de la RDC, la RCA, la Libye, la somalie etc. Une dictature est aussi plus contrôlable de l’extérieur avec un leader facile de succomber au chantage surtout des puissances étrangères. Il est aussi facile de corrompre un seul homme que tout l’appareil étatique.
La démocratisation du Congo aujourd’hui passe inéluctablement par le respect de la constitution de 2006 notamment des articles 220 et 70. Il en va de la stabilité à cours, moyen et surtout long terme du pays.
9. De la légitimité présente du pouvoir
Le régime de Kabila souffre d’une crise de légitimité certaine. Les tenants du pouvoir, malgré leur arrogance tous azimuts sont bien conscient de cela. Voila pourquoi, ils continuent dans des démarches hors-cadre du fonctionnement normal d’un état. Les concertations nationales en constituent un exemple claire avec leurs 679 recommandations dont les résolutions sont dans la grande majorité inapplicables parce que simplement non-conformes au fonctionnement normal des institutions du pays. Il y a aussi ce fameux gouvernement dit de ‘cohésion nationale’ dont l’avènement a été décalé des plusieurs mois parce qu’également dénué de toute pertinence. Cette situation a par ailleurs eu un impact néfaste dans le fonctionnement de l’appareil de l’état avec le gouvernement de Mr Matata Ponyo contraint d’expédier les affaires courantes pendant tout ce temps des politicailles. On parle encore d’une autre volonté de ‘dialogue’.
Le manque de légitimé fait que la marche du pays est entravée par des gros boulets aux pieds alors que les voisins comme le Rwanda, le Kenya, la Tanzanie, l’Uganda, l’Angola continuent leur envolé vers l’Emergence. Un seul acte devra résoudre le problème de légitimé du pouvoir en RDC, les élections libres et démocratiques dans les respects des dispositions constitutionnelles actuelles en 2016.
10. De la compétence de l’administration
Dans un pays dirigé par un’ homme fort’, questionner la compétence de son administration peut relever du domaine de l’’ outrage au chef de l’état’ et surement être passible d’une peine de prison. C’est encore la logique ‘des animaux malade de la peste’ du Jean de La Fontaine.
L’administration d’un pays est un acte très complexe qui implique plusieurs secteurs de vie et des jugements de valeurs. Les critères d’appréciation du succès parfois deviennent subjectifs. Par exemple, une personne comme Margaret Thatcher en Grande Bretagne est une figure controversée. Pour beaucoup, elle a révolutionnée l’économie du pays, pour les autres il a détruit son industrie et son tissu social. Cela devient parfois une question d’opinions. Seulement pour les cas du la RDC, c’est plutôt un fait toute valeur considérée. Tous les indices de performance dans l’échelle du développement humain nous classent dans les derniers rangs de la classification. Et ceci de façon constante. Considérez tous les domaines de la vie d’une nation : revenu par habitant, accès à l’éducation, la sécurité, la santé, droits de l’homme… dans quel domaine sérieux le Congo peut se faire valoir? Delà à s’interroger sur la compétence des dirigeants actuels du Congo, il n’ya qu’un pas que j’ai franchi il y a bien longtemps. Et je le dis dans un de mes articles publié dans le Journal Le Potentiel à Kinshasa et encore accessible dans notre site internet www.kamotocentre.com, lien ‘Congo, une réflexion’. Le titre est ‘ le mal congolais : incompétence et ignorance de ce fait des acteurs politiques.
La compétence a bien un nom :
[list=5]
[*]Une adhérence aux prescrits de la loi budgétaire votée par le Parlement de la République.
[*]Une politique qui limite la prolifération des partis politiques. Plus de 400 partis politiques au pays n’est est simplement un sarcasme politique.
[*]Une décentralisation territoriale effective susceptible de générer de façon rapide la vie de la pauvreté.
[*]La vraie consolidation de la démocratie dans toute son essence
[*]La liberté de la presse.
[*]La séparation du pouvoir et la redevabilité des pouvoirs publics.
[/list]
Dr Florent Pumu, M.D., Kamoto Centre
flopumu@kamotocentre.com – www.kamotocentre.com
http://desc-wondo.org/dix-raisons-justifiant-le-depart-du-president-joseph-kabila-en-2016-dr-florent-pumu/
par FreeDiomi le 23 octobre 2014
Dix raisons justifiant le départ du président Joseph Kabila en 2016
Par Dr Florent Pumu[img(518.8px,343.79999999999995px)]http://desc-wondo.org/wp-content/uploads/2014/10/Kabila-dégage.jpg[/img]
1. Du contrat social
Un mandat politique est un contrat social, un pacte social. Jean-Jacques Rousseau dans son livre célèbre publié en 1762 ‘Du contrat social ou Principes du droit politique’ a établit le principe universellement accepté que toute légitimité politique se fonde sur la communauté et la volonté sociale. Nous savons par ailleurs que la souveraineté est inaliénable et infaillible ; c’est à dire le peuple souverain ne peut pas voter des lois contre soi-même. En votant massivement pour une constitution qui interdit au président Joseph Kabila trois mandats successifs, le pacte social entre le peuple congolais et son régime est de le voir partir en 2016 et ainsi, pour la première fois, d’inaugurer l’alternance pacifique. Les grands hommes d’états sont ceux qui respectent leurs peuples et souscrivent à leurs engagements dont celui de respecter les textes institutionnels et les mandats politiques. Ces engagements ont été repris par Mr Joseph Kabila lui-même comme on pourra le lire dans la suite de cet article.
2. De la défense et la sécurité du pays
Dans son discours d’investiture le 17 janvier 2001, c’est-à-dire il y a treize ans, le président Joseph Kabila dit ceci (texte traduit de l’anglais) : « Ensemble,- parlant de chers compatriotes-, sans exceptions, nous devons nous armer avec courage, détermination et esprit de sacrifice pour confronter et gagner les présents challenges qui sont à la fois nombreux et complexes ». Il poursuit, «parmi ces challenges, j’aimerais mentionner avant tout l’établissement de la paix et la consolidation de la cohésion nationale ». Il promet d’amener la paix par des voies militaires, politiques et diplomatiques et de préserver les attributs qualifiés par lui-même de la république à savoir l’indépendance, la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’unité nationale.
Par ailleurs dans son interview avec Mr Jeffrey Gettleman publié le 3 avril 2009 (New York Times), à la question de savoir le type d’obligations et promesses au peuple congolais, il répond : l’obligation de protéger la population.
Si l’on ne peut pas douter de son engagement d’avoir accepté le devoir d’accéder à la magistrature suprême et de remplir cette obligation avec ‘responsabilité, fidélité et amour de la mère-patrie’ comme il a souligné lui-même alors , une seule lecture de l’actualité du Congo en ce seul jour du 16/10/2014, est une indication claire que Mr Joseph Kabila, malgré quelques succès indéniables, est entrain d’échouer dramatiquement dans l’exercice des responsabilités liées à la fonction de chef de l’état de la RDC. «It is not good enough Mr President ! », dirait un opposant au parlement britannique. Sa promesse de ‘protéger la population’ est encore élusive. Loin de nous l’idée de prétendre que sa tache est facile. Nous faisons seulement un constat d’échec sur ce plan basé sur les faits.
Une lecture pour référence de la Radio Okapi on-line sur leurs pages telles que publiées en ce jour de 16/10/2014 comprends ces informations :
-‘Nord-Kivu : 27 morts dans une nouvelle incursion armée à Beni. La société civile de Beni attribue ces attaques aux rebelles ougandais des ADF’. Nous en avons vu les cadavres sur différents medias.
- ‘Sud-Kivu, recrudescence de l’inscrite à Kiliba et ses environs’.
- ‘Les habitants de Mutarule qui ont trouvé refuge à Sange et ses environs à cause de l’insécurité refusent de retourner dans leur localité’.
- ‘trois fosses communes ont été découvertes à Nyakabila, un village situé à environ 35 km au sud de Beni (province oriental). Elles contiendraient trente-et-un corps de personnes tuées par des miliciens de la FRPI de Cobra Matata’.
Et la série macabre continue.
Ce sont ici des faits qui traduisent de façon indéniable la faillite de régime dans les engagements déjà pris en 2001 de restaurer l’intégrité territoriale du pays et la protection des populations. Si treize années de pouvoir n’ont pas suffit au régime de remplir ces engagements pris solennellement, 2016 est l’année de passer le pouvoir à une personne qui a la prétention de faire mieux même au sein du PPRD.
3. De l’économie et du social
C’est vrai que le Congo connait depuis les quatre dernières années une amélioration claire des indicateurs macro-économiques avec un taux de croissance autour de 8 pourcent en 2013, 2014 et une estimation de 8.5- 10% en 2015. Cette croissance louable plus liée aux industries extractives avec une augmentation entre autres de la production du cuivre (statistiques de PEA- Perspectives Economiques en Afrique) et à la politique monétaire de la BCC (Banque Centrale du Congo). Seulement la croissance est liée au PIB (Produit intérieur Brut), or les insuffisances de cette mesure macroéconomique sont notoires. Elle n’est point un indicateur du niveau de vie et donc de la richesse et la prospérité de la population à causes de fortes inégalités de revenues entre les habitants. C’est en rapport avec ce décalage que l’ONU avec l’aide de PNUD a mis en place depuis 1990 la mesure de l’indice de développement humain IDH. Ce dernier plus réflecteur de la réalité économique tient en compte non seulement du PIB, mais aussi des éléments qui touchent directement à chaque individu entre autres l’espérance de vie à la naissance et l’accès à l’éducation. On sait par ailleurs que vis-à-vis de cet indice plus plausible, le Congo n’a simplement point évolué sur le plan économique pendant les treize années de joseph Kabila à la tête du pays. Comme le souligne PEA : ‘Malgré ses richesses naturelles, la RDC reste l’un des pays les plus pauvres pays pour l’IDH de la planète, et participe faiblement aux chaines de valeur mondiales. Face à un contexte social fragile, l’économie congolaise devrait se mettre au service du développement humain’ (187ème sur 187 pays en 2014 de l’IDH).
Si aujourd’hui encore il existe des gens qui pensent et soutiennent avec véhémence qu’il n’existe pas de congolais qui peuvent constituer une équipe de gouvernants plus compétente alors acceptons que dans l’échelle de ‘civilisations et civilisations’, nous constituons des moins-hommes, incapables de nous auto-administrer donc bons pour la recolonisation.
4. De l’unité du pays
Depuis le chaos de l’élection présidentielle et législative de 2011, la société congolaise est très divisée entre les partisans de Joseph Kabila et une grande partie de la population à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Cette division s’est cristallisée dernièrement entre le pouvoir et la composante la plus grande de la société civile congolaise à savoir l’église catholique. Les actes d’agression et ‘de barbaries’ perpétrés contre les prêtres le 12/10/2014 au diocèse de Tshiumbe (Lodja) par ceux que CENCO a qualifié ‘d’inciviques’ dans sa condamnation puis la dévastation le même jour d’un couvent de Relieuses en constituent une preuve. L’élément prééminent ici demeure encore le lynchage en Europe d’apparatchiks du pouvoir dont le tout dernier est celui du gouverneur de la ville de Kinshasa Mr André Kimbuta à l’aéroport de Zaventem en Belgique en ce début d’octobre 2014.
Tout récemment encore, le président Joseph Kabila a reconnu les conséquences néfastes de cette division dans la société Congolaise dans son discours devant la 69ème assemblée des Nations Unies (Septembre 2014). Il fait allusion à «La tenue des Concertations Nationales depuis le 7 septembre 2013 dont l’objectif est la recherche de la cohésion nationale pour mieux faire face à tous les défis que la nation Congolaise est appelée à relever ».
Nous savons tous que ces fameuses concertations ont failli dans leur mission ‘d’assurer la cohésion nationale’. Le souci exprimé par la Majorité Présidentielle de voir Kabila briguer un troisième mandat présidentiel ne fait qu’exacerber cette division. Il est prévisible que ce fossé de séparation connaitra une extension exponentielle si à l’orée de 2017, Mr joseph Kabila est encore le magistrat suprême de la RDC. N’en déplaise a ceux qui veulent croire au contraire, La machine répressive peut continuer à jouer son rôle ; tout changement d’ordre constitutionnel au Congo pour voir celui-ci continuer comme président représente un danger claire à la stabilité du pays en raison de l’opposition farouche et en masse qu’elle va susciter. Dans le souci d’éviter ce danger prévisible au Congo, je crois que pour son amour proclamé pour la mère- patrie le président Joseph Kabila aidera beaucoup ce pays et entrera vraiment dans l’histoire glorieuse de toute l’Afrique s’il prépare le plutôt possible une transition pacifique du pouvoir au Congo. Ce géant pays aux pieds d’argile lui en sera reconnaissant. Il respectera ainsi sa parole d’officier militaire en référence au point 5 de cet article. Il entrera ainsi dans ‘la cours des grands’ composée des hommes d’états comme Jerry Rawlings, Thomas Sankara, Nelson Mandela, Patrice Lumumba, etc. A l’opposer de celle-ci, il ya ‘la cours de l’opprobre’ composée des gens comme Mobutu Sese Seko, Marcos, Idi Amin, Dadis Camara, les Duvalier, Mugabe, Bokassa…
5. Du respect de la parole donnée
Pour obtenir le ‘non’ à l’indépendance de l’Ecosse vis-à-vis de la Grande Bretagne, le trio David Cameron, Ed Miliband et Nick Clegg avait promis des pouvoirs d’autonomie plus grande à la première. Au lendemain de l’élection, David Cameron a semblé vouloir revenir à cette promesse. Les membres de son propre parti politique ont vite monté au créneau pour lui rappeler qu’une promesse faite solennellement au peuple doit être respectée. Le caractère des grands hommes est de savoir respecter leurs promesses. Mr Joseph Kabila a promis au cours de cette interview , dont je reproduis ici les extraits, qu’il ne se représentera point comme candidat en 2016, ni ne changera la constitution pour le faire en conversation avec François Soudan de Jeune Afrique en Juin 2007 :
Question : Quand l’armée sera-t-elle en mesure d’assurer la sécurité intérieure et extérieure de pays ?
Réponse : Chaque jour, cette armée monte un peu plus en puissance. Je me suis donné deux ans pour former des unités combattantes capables de défendre notre intégrité nationale.
Question : La constitution vous donne droit a deux mandats de cinq ans, vous devez donc, si vous êtes réélu, quitter le pouvoir au plus tard en 2016. A l’âge de 45 ans. Ne serez-vous pas tenté de faire modifier cette constitution pour demeurer aux affaires ?
Réponse : La constitution est sacrée.
François Soudan : Certains de vos pairs l’ont dit. Avant de changer d’avis.
Réponse : Mais Joseph Kabila n’est pas comme les autres. J’ai donné ma parole d’honneur en promulguant cette Constitution, je n’y toucherai donc pas. Le pouvoir use. Il faut savoir s’arrêter.
Question : Doit-on vraiment vous croire ?
Réponse : je vous donne ma parole d’officier. Que voulez-vous de plus.
Je n’ajoute qu’un seul commentaire ici : il dit : « je vous donne ma parole d’officier ». J’ose encore croire que Mr Joseph Kabila n’écoute pas les chants de sirènes des farfelus comme Kin-Key Mulumba ; le faire constituera une grande négation de ses propres convictions et indigne d’un vrai homme d’état.
6. De la prolifération des antivaleurs
Répondant à une question de Mr Jeffrey Gettleman (New York Times du 3/4/2009), Mr Kabila dit ceci (Traduction de l’anglais) : « Mobutu a dirigé ce pays (RDC) pour plus de 37 ans. Il a créé une mentalité dont nous n’avons pas encore pu nous débarrasser. Les anciennes méthodes sont mauvaises : corruption, mauvaise gouvernance, mauvais management et tout cela. Nous n’avons pas trouvé assez de temps d’éduquer et former nos propres cadres. Vous n’avez pas besoin de mille personnes pour transformer un pays. Non, vous avez besoin de 3, 4,10, 15 personnes ».
Treize ans années de pouvoir déjà, ces antivaleurs sont plus que florissantes.
Un simple fait : D’après le document sur l’extension de la corruption en RDC (Transparency International) accessible sur les liens de kamotocentre.com, il est dit ceci : ‘La corruption continue to porter atteinte à l’économie et l’administration. Toutes les données disponibles et les rapports du pays indiquent des formes persistantes, répandues et endémiques de corruption qui touchent toutes les couches de la société. Cette situation est reflétée à travers de tous les indicateurs majeurs universels de la gouvernance.
Il ya aussi plus que jamais une éclosion des antivaleurs qui touchent à la dépravation des mœurs, la prolifération des phénomènes des enfants de la rue, la prostitution, le rabais du respect rattachable aux hautes fonctions de l’état avec des gouverneurs de régions, les parlementaires, les ministres qui sont ‘glorifiés’ dans des chansons vulgaires au même titre que les communs de mortels. La commission de censure musicale et audio-visuelle a cessé depuis l’époque de Mobutu de jouer son rôle. Le congolais est devenu la risée du monde et indésirable même dans plusieurs pays. Pour une dignité restaurée et l’assainissement des valeurs du pays, il faut une administration plus efficace qui priorité la restauration de l’autorité de l’état et la lutte contre les antivaleurs dont la corruption, la dépravation des mœurs, l’abandonnement de l’enfant congolais dans la rue, les groupes de Kuluna et les groupes armées.
7. De la démocratie
La démocratie est la seule garantie de la stabilité à long terme de tout pays. Le présent événement à Hong Kong comme le massacre de Tiananmen square en 1989 (Chine), les troubles récents au Lesotho (8/2014) et la présence continue de l’ADF et les FDLR sont des évidences d’un fait : Tout peuple aspire à la démocratie, à la liberté et à une participation active dans la vie politique de son pays. Il souhaite élire librement ceux qui le dirigent et surtout le démettre de leurs fonctions au terme des mandats pré- établis. Ceci constitue l’essence de la démocratie. Celle-ci n’a pas besoin d’être truquée par des élections trompeuses ou des modifications intempestives des textes de lois pour se maintenir au pouvoir. Beaucoup l’ont déjà fait et se sont presque tous retrouvés dans la poubelle de l’histoire.
En effet, le peuple n’est demeure pas stupide. « On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps », Abraham Lincoln dixit. Le peuple sait reconnaitre le régime non- démocratique même quand les élections ou les referendums sont organisés. Le Congo a connu plusieurs élections à l’époque de Mobutu ; malgré tout, le pays était réputé à l’intérieur comme à l’extérieure être une dictature. Cette mauvaise réputation du pays demeure encore, perpétuée par les résultats ridicules de l’élection de 2011(Une seule référence Democracy Index).
« Apres-moi, le déluge » ne cessait de préconiser le maréchal Mobutu. Pourquoi en serait-il le contraire quand il incarnait tout le pouvoir de l’état ? Un pays à ‘homme fort’ est généralement plus facile à démanteler qu’un pays avec une démocratie établie. Si la Libye était un pays démocratique et non la caricature de l’organisation étatique de la ‘Jamahiriya’ qui n’était qu’une sorte de Parti-état , le pays ne descendrait pas dans le chaos présent. Il est plus facile de préserver l’organisation d’un pays dans une démocratie que dans une dictature où tout est centré autour de l’homme fort. Une fois celui-ci neutralisé d’une façon ou d’une autre, il s’ensuit un chaos difficile à contrôler. C’est le cas de la RDC, la RCA, la Libye, la somalie etc. Une dictature est aussi plus contrôlable de l’extérieur avec un leader facile de succomber au chantage surtout des puissances étrangères. Il est aussi facile de corrompre un seul homme que tout l’appareil étatique.
La démocratisation du Congo aujourd’hui passe inéluctablement par le respect de la constitution de 2006 notamment des articles 220 et 70. Il en va de la stabilité à cours, moyen et surtout long terme du pays.
8. Des droits de l’homme
Le bilan de l’administration Kabila sur le respect de droit de l’homme et la liberté de citoyens et de la presse est notoire et très sombre. La liste de victimes et prétendues victimes de la répression est très longue. Au Congo, le lien entre le pouvoir et la justice n’est trop loin été rompu. De fait de la dépendance de grandes nominations dans l’appareil judicaire du pouvoir en place, celui-ci est simplement assujetti au dernier. Les services secrets ne sont redevables que vis-à-vis de leur chef qui généralement reste muet comme une carpe face aux déboires de ses concitoyens un peu comme dans un silence complice que beaucoup n’hésitent même pas à qualifier d’instigateur.Le régime de Joseph Kabila a failli dramatiquement dans la mission qu’il s’était lui-même donné de ‘protéger ‘les hommes, femmes et les enfants exposés à l’ignominie de l’atteinte à leur droits humains de base au pays comme à l’étranger .Viols massifs, massacres, enfants soldats, populations déplacées, expulsions massives, l’impunité sont tous les maux qui caractérisent le pays. Tout ceci est du domaine de la bonne gouvernance. Gouverner, c’est la fonction d’organiser et d’administrer un territoire donné. Cette fonction est liée à une compétence. Il y a beaucoup de gens dont des amis personnels qui se nourrissent de mamelles du régime Kabila. Je comprends leur souci et obstination de voir le régime se pérenniser, le revers de la médaille est ceci : il est question ici des milliers de ceux qui perdent leurs vies, des populations qui sont massacrées à longer des journées, des enfants victimes de guerres, de maladies et d’autres formes de privations. Aucune moralité ne justifie un soutient à ce régime aujourd’hui et surtout au delà de 2016. Il en va aussi de la dignité de tout un peuple et d’une nation.La simple invocation des mots DEMIAP, ANR, etc. vous donne froid aux dos a beaucoup comme jadis les CNRI, CND, CNRI, SNIP de l’époque Mobutu : Floribert Chebeya, Armand Tungulu, Anselme Masasu, pasteur Albert Lukusa Luvungu, Eugene Diomi Ndongala, pasteur Fernando Kuthino, Jacques Chalupa, Jean-Bertrand Ewanga, les membres du Bundu Dia Congo, etc.
9. De la légitimité présente du pouvoir
Le régime de Kabila souffre d’une crise de légitimité certaine. Les tenants du pouvoir, malgré leur arrogance tous azimuts sont bien conscient de cela. Voila pourquoi, ils continuent dans des démarches hors-cadre du fonctionnement normal d’un état. Les concertations nationales en constituent un exemple claire avec leurs 679 recommandations dont les résolutions sont dans la grande majorité inapplicables parce que simplement non-conformes au fonctionnement normal des institutions du pays. Il y a aussi ce fameux gouvernement dit de ‘cohésion nationale’ dont l’avènement a été décalé des plusieurs mois parce qu’également dénué de toute pertinence. Cette situation a par ailleurs eu un impact néfaste dans le fonctionnement de l’appareil de l’état avec le gouvernement de Mr Matata Ponyo contraint d’expédier les affaires courantes pendant tout ce temps des politicailles. On parle encore d’une autre volonté de ‘dialogue’.
Le manque de légitimé fait que la marche du pays est entravée par des gros boulets aux pieds alors que les voisins comme le Rwanda, le Kenya, la Tanzanie, l’Uganda, l’Angola continuent leur envolé vers l’Emergence. Un seul acte devra résoudre le problème de légitimé du pouvoir en RDC, les élections libres et démocratiques dans les respects des dispositions constitutionnelles actuelles en 2016.
10. De la compétence de l’administration
Dans un pays dirigé par un’ homme fort’, questionner la compétence de son administration peut relever du domaine de l’’ outrage au chef de l’état’ et surement être passible d’une peine de prison. C’est encore la logique ‘des animaux malade de la peste’ du Jean de La Fontaine.
L’administration d’un pays est un acte très complexe qui implique plusieurs secteurs de vie et des jugements de valeurs. Les critères d’appréciation du succès parfois deviennent subjectifs. Par exemple, une personne comme Margaret Thatcher en Grande Bretagne est une figure controversée. Pour beaucoup, elle a révolutionnée l’économie du pays, pour les autres il a détruit son industrie et son tissu social. Cela devient parfois une question d’opinions. Seulement pour les cas du la RDC, c’est plutôt un fait toute valeur considérée. Tous les indices de performance dans l’échelle du développement humain nous classent dans les derniers rangs de la classification. Et ceci de façon constante. Considérez tous les domaines de la vie d’une nation : revenu par habitant, accès à l’éducation, la sécurité, la santé, droits de l’homme… dans quel domaine sérieux le Congo peut se faire valoir? Delà à s’interroger sur la compétence des dirigeants actuels du Congo, il n’ya qu’un pas que j’ai franchi il y a bien longtemps. Et je le dis dans un de mes articles publié dans le Journal Le Potentiel à Kinshasa et encore accessible dans notre site internet www.kamotocentre.com, lien ‘Congo, une réflexion’. Le titre est ‘ le mal congolais : incompétence et ignorance de ce fait des acteurs politiques.
La compétence a bien un nom :
- L’organisation d’élections simplement respectables comme par exemple au Kenya. Pas les ballots de votes qui s’accumulent sur le sol de la Fikin, pas des suffrages exprimés qui dépassent le nombre d’électeurs.
- Un gouvernement qui vient avec un plan de gouvernance avec des critères de performance simples et bien définies dans le temps par exemple réduction du taux de pauvreté ou de la mortalité infantile de tel pourcentage au bout de tel nombre d’années, accroitre la production agricole, énergétique de mais ou du riz d’au tant à autant dans tel délai. Pas ce qu’on dans les programmes quinquennaux accessibles sur le portail officiel de la Primature de la république qui semble être ce qu’on appelle en anglais un window-dressing.
- Recouvrer l’intégrité territoire avec toutes les forces négatives plutôt neutralisées et les étrangers comme les FDLR chassées du territoire national dans un délai clair par exemple de 3 à 5 ans plutôt que de les inviter a occuper une partie de la Province Orientale.
- Avoir une administration moderne du pays avec des entités bien délimitées est bien fonctionnelles avec une redistribution des revenues selon les normes constitutionnelles et non pas une constitution de 2006 qui définit 25 provinces et la ville de Kinshasa qui n’existent pas en réalité huit ans plus tard.
[list=5]
[*]Une adhérence aux prescrits de la loi budgétaire votée par le Parlement de la République.
[*]Une politique qui limite la prolifération des partis politiques. Plus de 400 partis politiques au pays n’est est simplement un sarcasme politique.
[*]Une décentralisation territoriale effective susceptible de générer de façon rapide la vie de la pauvreté.
[*]La vraie consolidation de la démocratie dans toute son essence
[*]La liberté de la presse.
[*]La séparation du pouvoir et la redevabilité des pouvoirs publics.
[/list]
Dr Florent Pumu, M.D., Kamoto Centre
flopumu@kamotocentre.com – www.kamotocentre.com
http://desc-wondo.org/dix-raisons-justifiant-le-depart-du-president-joseph-kabila-en-2016-dr-florent-pumu/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
LE PARLEMENT BRITANNIQUE DEMANDE LA LIBERATION IMMEDIATE DES DEPUTES BERTRAND EWANGA ET EUGENE DIOMI NDONGALA PAR UNE MOTION SIGNEE PAR 20 DEPUTES BRITANNIQUES/SITE DU PARLEMENT UK
par FreeDiomi le 29 octobre 2014
-Early day motion 389
signataires de la motion au parlement britannique /Total number of signatures: 20:
http://www.parliament.uk/edm/2014-15/389
http://democratiechretienne.org/2014/10/29/le-parlement-britannique-demande-la-liberation-immediate-des-deputes-bertrand-ewanga-et-eugene-diomi-ndongala-par-une-motion-signee-par-20-deputes-britanniquessite-du-parlement-uk/
par FreeDiomi le 29 octobre 2014
-Early day motion 389
- Session: 2014-15
- Date tabled: 22.10.2014
- Primary sponsor: Corbyn, Jeremy
- Sponsors:
- Durkan, Mark
- Bottomley, Peter
- Russell, Bob
- Shannon, Jim
- Flynn, Paul
That this House expresses its gravest concern at the sentencing of the hon. Jean-Bertrand Ewanga, an Opposition Member of the Democratic Republic of Congo’s Parliament, to one year of imprisonment on charges of insulting the President, the Government and Parliament, based on his declaration against the extension of constitutional presidential terms limits at a rally in August 2014; notes that Save the Congo considers him to be a prisoner of conscience, alongside the hon. Eugène Diomi Ndongala, on the basis of his opposition to the current government of Democratic Republic of Congo; and urges the Government to make representations to secure the immediate release of these parliamentarians and other Opposition prisoners jailed on politically-motivated charges in Congo.
signataires de la motion au parlement britannique /Total number of signatures: 20:
Anderson, David | Labour Party | Blaydon | 27.10.2014 |
Bottomley, Peter | Conservative Party | Worthing West | 22.10.2014 |
Caton, Martin | Labour Party | Gower | 28.10.2014 |
Corbyn, Jeremy | Labour Party | Islington North | 22.10.2014 |
Durkan, Mark | Social Democratic and Labour Party | Foyle | 22.10.2014 |
Flynn, Paul | Labour Party | Newport West | 24.10.2014 |
Glindon, Mary | Labour Party | North Tyneside | 24.10.2014 |
Godsiff, Roger | Labour Party | Birmingham Hall Green | 27.10.2014 |
Hancock, Mike | INDEPENDENT | Portsmouth South | 27.10.2014 |
Hemming, John | Liberal Democrats | Birmingham Yardley | 27.10.2014 |
Hopkins, Kelvin | Labour Party | Luton North | 27.10.2014 |
Leech, John | Liberal Democrats | Manchester Withington | 27.10.2014 |
McDonnell, Alasdair | Social Democratic and Labour Party | Belfast South | 28.10.2014 |
Meale, Alan | Labour Party | Mansfield | 27.10.2014 |
Ritchie, Margaret | Social Democratic and Labour Party | South Down | 27.10.2014 |
Russell, Bob | Liberal Democrats | Colchester | 22.10.2014 |
Shannon, Jim | Democratic Unionist Party | Strangford | 23.10.2014 |
Sharma, Virendra | Labour Party | Ealing Southall | 27.10.2014 |
Ward, David | Liberal Democrats | Bradford East | 28.10.2014 |
Williams, Mark | Liberal Democrats | Ceredigion | 28.10.2014 |
http://www.parliament.uk/edm/2014-15/389
http://democratiechretienne.org/2014/10/29/le-parlement-britannique-demande-la-liberation-immediate-des-deputes-bertrand-ewanga-et-eugene-diomi-ndongala-par-une-motion-signee-par-20-deputes-britanniquessite-du-parlement-uk/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
L’UNION INTERPARLEMENTAIRE CONSTERNEE POUR LE MAINTIEN EN DETENTION D’EUGENE DIOMI NDONGALA ET PROFONDEMENT PREOCCUPEE QU’IL SOIT PRIVE DE SOINS DE SANTE / DECISION DE L’ASSEMBLEE DE L’ UIP-GENEVE 16/10/2014
par FreeDiomi le 1 novembre 2014
IPU.ORG
http://democratiechretienne.org/2014/11/01/lunion-interparlementaire-consternee-pour-le-maintien-en-detention-deugene-diomi-ndongala-et-profondement-profondement-preoccupee-quil-soit-prive-de-soin-de-sante-decision-de-lassemblee-de-l/
par FreeDiomi le 1 novembre 2014
ire
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
CAS N° DRC71 – EUGENE DIOMI NDONGALA |
Décision adoptée à l’unanimité par le Conseil directeur
à sa 195ème session (Genève, 16 octobre 2014)
à sa 195ème session (Genève, 16 octobre 2014)
Extraits:
Le Conseil directeur de l’Union interparlementaire,
se référant au cas de M. Eugène Diomi Ndongala, ancien membre de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo (RDC), et à la résolution qu’il a adoptée à sa 194ème session (mars 2014),
se référant à la lettre du Président de l’Assemblée nationale du 8 octobre 2014 et aux informations fournies par les plaignants,
se référant également au rapport de la mission en République démocratique du Congo du 10 au 14 juin 2013 (CL/193/11b)-R.2),
rappelant les allégations suivantes fournies par les plaignants : M. Diomi Ndongala, chef d’un parti politique de l’opposition, est victime d’un coup monté parce qu’il a dénoncé publiquement des cas de fraude électorale massive pendant les élections de 2011 et contesté la légitimité des résultats; il lui est reproché d’avoir été à l’origine d’un boycott de l’Assemblée nationale, suivi par une quarantaine de députés de l’opposition qui ont refusé de participer aux travaux du Parlement en protestation; pour ces raisons, M. Ndongala est la cible depuis juin 2012 de harcèlement politico‑judiciaire; ce harcèlement vise à l’écarter de la vie politique et à affaiblir l’opposition et se traduit notamment par les violations alléguées suivantes de ses droits fondamentaux : i) arrestation arbitraire le 27 juin 2012 – la veille de la mise en place par M. Ndongala d’une plateforme des partis d’opposition – suivie d’une détention illégale au secret par les services de renseignements du 27 juin au 11 octobre 2012, au cours de laquelle il aurait été victime de mauvais traitements; ii) levée arbitraire de son immunité parlementaire en violation de ses droits de la défense le 8 janvier 2013; iii) révocation arbitraire de son mandat parlementaire le 15 juin 2013; iv) poursuites judiciaires infondées et politiquement motivées méconnaissant le droit à un procès équitable; v) maintien illégal en détention préventive d’avril 2013 jusqu’à sa condamnation en mars 2014; et vi) déni de soins médicaux en détention depuis fin juillet 2013,
rappelant aussi que l’Assemblée nationale a expliqué à de nombreuses reprises que M. Ndongala, ayant boycotté l’institution parlementaire à laquelle il appartenait et mis en cause sa légitimité, ne pouvait s’attendre à bénéficier de la protection de celle-ci; qu’à l’audience tenue pendant la 130ème Assemblée de l’UIP, la délégation de la RDC a déclaré que si M. Diomi Ndongala n’avait pas contesté la légitimité des dernières élections et avait accepté de participer aux travaux parlementaires, l’Assemblée nationale n’aurait pas consenti à lever son immunité ni à révoquer son mandat parlementaire,
rappelant que, selon les plaignants, les accusations selon lesquelles M. Diomi Ndongala aurait eu des relations sexuelles avec des mineures – qualifiées de viol par le Parquet – sont infondées et ont été montées de toutes pièces pour les raisons suivantes : i) M. Ndongala n’était pas présent sur les lieux du viol allégué lorsque la police est intervenue pour l’arrêter en « flagrant délit de viol »; ii) les jeunes filles et leur père supposé ont été payés par un colonel de la police et un député de la majorité de la même circonscription que M. Ndongala pour accuser ce dernier; iii) les mineures en question sont adultes et se sont présentées sous de fausses identités, et le prétendu père est un repris de justice connu et condamné plusieurs fois pour escroquerie; iv) les jeunes filles et le colonel de la police se sont rencontrés pour mettre au point leur complot contre M. Ndongala; v) les plaignants soutiennent qu’ils ont des preuves de ce qu’ils avancent, y compris des témoins oculaires,
considérant que le procès de M. Ndongala s’est ouvert en juillet 2013 et s’est conclu le 12 mars 2014; que la plupart des audiences du procès ont été reportées; que, selon les plaignants, le fond de l’affaire n’a été examiné qu’à la dernière audience, et encore brièvement,
considérant que, le 26 mars 2014, M. Ndongala a été reconnu coupable par la Cour suprême des chefs d’accusation retenus et condamné à 10 ans d’emprisonnement en première et dernière instance; que les jeunes filles reconnues comme victimes de viol par la Cour suprême l’ont assigné en dommages-intérêts et que la présentation orale des arguments des parties est fixée au 22 octobre 2014 ( a été suspendue en appel);
considérant que, selon les plaignants, les garanties d’une procédure équitable n’ont pas été respectées pendant le procès de M. Diomi Ndongala, qui s’est déroulé dans une large mesure à huis clos; que les allégations font état notamment de ce qui suit :
- M. Ndongala a été maintenu en détention malgré trois décisions de la Cour suprême rendues entre avril et juin 2013 et ordonnant son assignation à résidence conformément à la loi et à la pratique applicable aux parlementaires congolais prévenus;
- la présomption d’innocence et le secret de l’instruction au stade préjuridictionnel ont été violés suite à la forte médiatisation de la culpabilité de M. Ndongala par le ministère public;
- des irrégularités dans la procédure de fixation et de notification du dossier ont empêché les avocats de la défense d’accéder au dossier judiciaire et de préparer la défense de leur client avant la tenue des premières audiences en juillet 2013;
- le fond de l’affaire n’a pas été examiné avant la dernière audience et le procès s’est achevé alors que cet examen avait à peine commencé; les avocats de la défense et M. Ndongala se sont vu dénier le droit de prendre la parole et ils n’ont pas eu la possibilité de produire des témoins ni d’interroger ceux de l’accusation; les deux audiences ont porté exclusivement sur le témoignage des victimes supposées et de leur prétendu père; après avoir entendu le témoignage de ces trois personnes, les juges ont subitement décidé de clore le procès et ont immédiatement demandé au procureur de présenter son réquisitoire sans que la Cour ait entendu la défense ou le plaignant, qui s’étaient retirés pour protester contre le fait qu’ils n’avaient pas été autorisés à présenter leurs moyens de défense;
- la Cour a rejeté l’argument de complot politique avancé par M. Ndongala, estimant qu’il n’en avait pas apporté la preuve, et ce alors même que la Cour n’avait pas autorisé la défense à introduire de tels éléments de preuve;
- aucune pièce attestant les viols n’a été présentée ou discutée, ni aucun examen médical conduit au cours de l’instruction; la Cour s’est appuyée sur la version des victimes supposées, malgré des incohérences jetant le doute sur leur identité, leur âge, les liens de filiation et la véracité des accusations portées contre M. Ndongala; la Cour n’a tenu aucun compte du fait que la défense avait contesté l’âge des jeunes filles qui, en l’espèce, était l’élément central pour qualifier les relations sexuelles alléguées de viol, étant donné que le consentement, lui, n’avait jamais été contesté;
- la Cour s’est également appuyée sur des éléments de preuve produits par le ministère public qui étaient contestables, à savoir : i) des preuves saisies au cours d’une perquisition illégale, les avocats de M. Ndongala n’ayant pas eu le droit d’y assister; ii) des contacts téléphoniques entre les jeunes filles et un numéro de téléphone qui n’était pas attribué à M. Ndongala; iii) la déposition de deux témoins de l’accusation, dont la crédibilité et la fiabilité n’ont pas été établies et qui n’ont jamais été entendus par la Cour; ces témoins ont été arrêtés le 26 juin 2012 puis détenus arbitrairement dans un camp militaire pendant plusieurs mois avant d’être libérés sur les instances de la société civile et des Nations Unies; …
- la composition de la chambre de jugement de la Cour n’était pas conforme à la loi;
- le principal adversaire politique de M. Ndongala dans sa circonscription, un député de la majorité, et l’instigateur présumé du complot politique à son encontre, a été pendant tout le procès l’un des représentants légaux des prétendues victimes, bien qu’il n’ait pas qualité pour le faire, étant donné son statut d’avocat stagiaire;
- le manque d’impartialité de certains magistrats, à l’égard desquels des demandes de récusation ont été introduites, et les pressions politiques qui auraient été exercées sur plusieurs magistrats ayant eu pour conséquence des changements dans la composition de la chambre saisie du dossier en février et mars 2014,
- pendant le procès, les juges n’ont jamais reconnu que l’état de santé de l’accusé se détériorait ni qu’il avait été privé de soins en détention, et lui ont reproché d’user de tactiques dilatoires et d’abuser de la procédure judiciaire lorsqu’il s’est écroulé plusieurs fois pendant les audiences,
considérant que la Cour a noté dans sa décision que l’accusé et son conseil avaient quitté la dernière audience et qu’il n’y avait donc pas eu de plaidoirie à la fin du procès; qu’elle a rejeté la requête de la défense en réouverture des débats, qui visait à leur permettre de présenter leurs moyens de défense, au motif que les cours et tribunaux ne doivent pas être livrés « aux caprices des justiciables en position d’abus de droit, comme en l’espèce, l’intention du prévenu et de ses conseils, déjà manifestée tout au long de l’instruction »; qu’elle a reproché à l’accusé d’avoir retardé le déroulement du procès par différents moyens, y compris i) « sous le prétexte de la maladie »; ii) en interrompant les audiences pour consulter son conseil; iii) en contestant la filiation des victimes supposées; et iv) en protestant « vivement avant de s’écrouler par terre mais se relevant ensuite pour se mettre à l’écart, tandis que ses conseils se retiraient de la barre »,
rappelant aussi les informations suivantes communiquées par les plaignants : la santé de M. Ndongala s’est fortement détériorée en détention depuis fin juillet 2013 mais les autorités se sont systématiquement opposées à son transfert à l’hôpital; M. Diomi Ndongala a été brièvement placé dans un camp militaire fin juillet 2013 pour des soins médicaux mais a exigé d’être transféré dans un des hôpitaux civils avec lesquels la prison a des accords, conformément à la pratique pénitentiaire ordinaire, car il craignait pour sa sécurité, ayant notamment été torturé et détenu illégalement dans ce camp militaire par le passé; après un accident cardio-vasculaire, M. Diomi Ndongala été hospitalisé d’urgence le 27 décembre 2013 mais aurait été ramené de force à la prison dès le lendemain avant que les examens prescrits par le médecin aient été effectués; selon les plaignants, il a été privé depuis des soins médicaux appropriés,
rappelant à cet égard que, dans sa lettre du 27 novembre 2013, la Ministre de la justice a indiqué que les allégations de déni de soins médicaux n’étaient pas fondées et que les dispositions législatives applicables avaient été respectées; que M. Ndongala avait été pris en charge par le médecin de l’hôpital du camp militaire Kokolo en juillet 2013, qui a recommandé un examen de radiologie et des séances de kinésithérapie; que M. Ndongala avait obtenu du médecin une recommandation l’autorisant à recevoir des soins dans un hôpital proche de l’aéroport qui n’avait pas d’accord avec la prison; que, selon la Ministre, « la proximité de l’aéroport international laiss[ait] supposer les intentions de M. Ndongala »; qu’elle a néanmoins estimé que l’administration de la prison avait démontré sa bonne foi en donnant à M. Ndongala toutes les possibilités d’accéder aux soins appropriés en dehors de la prison mais qu’il en aurait abusé par son comportement; que, lors de l’audition tenue pendant la 130ème Assemblée de l’UIP (mars 2014), la délégation de la RDC a indiqué, s’agissant du déni de soins médicaux, que le fait que M. Diomi Ndongala était encore vivant actuellement était « la preuve irréfutable qu’il continue à recevoir des soins, sinon il serait déjà mort »,
rappelant que le Comité des droits de l’homme de l’ONU a été saisi du cas de M. Diomi Ndongala le 22 septembre 2014 et a demandé le 8 octobre 2014 que la RDC prenne toutes les mesures nécessaires pour que M. Ndongala bénéficie des soins médicaux appropriés et pour éviter des conséquences irréparables pour sa santé,
rappelant que les autorités congolaises ont organisé, du 7 septembre au 5 octobre 2013, des concertations nationales visant notamment à consolider la cohésion nationale; que le Chef de l’Etat a présenté les recommandations du rapport final de ces concertations aux deux chambres du Parlement le 23 octobre 2013 et a mis en place un comité national de suivi chargé de leur mise en œuvre; que le rapport final recommande que, « dans le cadre des mesures de décrispation politique annoncées par le Président de la République, les pouvoirs publics puissent : a) accorder, selon le cas, la grâce présidentielle, la libération conditionnelle et/ou l’amnistie au bénéfice notamment (…) [de] Eugène Diomi Ndongala (…) »,
considérant que cette recommandation n’a pas été exécutée à ce jour; que, du fait de la nature des charges retenues contre lui, M. Diomi Ndongala ne peut pas bénéficier d’une amnistie en vertu de la loi d’amnistie de février 2014 et que la seule possibilité qui lui reste est un recours en grâce, selon la lettre du Président de l’Assemblée nationale en date du 8 octobre 2014; que, selon les plaignants, il n’existe pas de voie de recours dans le droit congolais si ce n’est un procès en révision (qui, selon eux, n’a aucune chance d’aboutir, étant donné le caractère politique du dossier), la grâce présidentielle ou l’amnistie, cette dernière étant à leur avis la manière la plus appropriée de régler le cas à ce stade,
- remercie le Président de l’Assemblée nationale des informations communiquées;
- prend note de la décision de la Cour suprême et regrette vivement qu’elle n’ait pas tenu compte des graves violations des garanties en matière de procès équitable qui ont entaché le procès et n’ait pas cherché à les réparer;
- déplore à nouveau qu’il n’y ait pas de voie de recours dans la procédure judiciaire applicable aux parlementaires en RDC; ne peut que craindre une grave erreur judiciaire dans les circonstances actuelles, en particulier vu le caractère éminemment politique du dossier;
- est également consterné qu’aucun progrès n’ait été fait dans le règlement du cas et prie instamment les autorités de la RDC, y compris le Parlement, d’exécuter d’urgence les recommandations des concertations nationales par tous les moyens appropriés, y compris la grâce présidentielle, l’amnistie …en pleine conformité avec les normes internationales; souhaite être informé des mesures prises sans délai;
- réitère sa profonde préoccupation que M. Diomi Ndongala soit toujours privé de soins médicaux appropriés et prie à nouveau instamment les autorités de la RDC de s’assurer qu’il les reçoive d’urgence conformément à leurs obligations internationales en vertu du droit international des droits de l’homme;
- prie le Secrétaire général de communiquer la présente décision aux autorités parlementaires, à la Ministre de la justice, aux plaignants et à toute tierce partie susceptible de fournir des informations pertinentes;
- prie le Comité de poursuivre l’examen de ce cas et de lui faire rapport en temps utile.
IPU.ORG
http://democratiechretienne.org/2014/11/01/lunion-interparlementaire-consternee-pour-le-maintien-en-detention-deugene-diomi-ndongala-et-profondement-profondement-preoccupee-quil-soit-prive-de-soin-de-sante-decision-de-lassemblee-de-l/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
The Governing Council of the Inter-Parliamentary Union Is further dismayed that no progress has been made in resolving the case of Eugène Diomi Ndongala / IPU – 16/10/14
par FreeDiomi le 1 novembre 2014DEMOCRATIC REPUBLIC OF THE CONGO
CASE N° DRC/71 – EUGÉNE DIOMI NDONGALA |
Decision adopted unanimously by the IPU Governing Council at its 195th session
(Geneva, 16 Octobre 2014)
(Geneva, 16 Octobre 2014)
The Governing Council of the Inter-Parliamentary Union,
Referring to the case of Mr. Eugène Diomi Ndongala, a former member of the National Assembly of the Democratic Republic of the Congo (DRC), and to the resolution it adopted at its 194th session (March 2014),
Referring to the letter of the Speaker of the National Assembly of 8 October 2014 and the information provided by the complainants,
Referring also to the report on the mission conducted to the DRC from 10 to 14 June 2013 (CL/193/11b)-R.2),
Recalling the following allegations provided by the complainants: Mr. Ndongala, the leader of an opposition political party, is being framed because he publicly denounced massive cases of electoral fraud during the 2011 elections and contested the legitimacy of the election outcome; he is being blamed for having boycotted the National Assembly in protest, together with 40 opposition members; for these reasons, Mr. Ndongala has been the target since June 2012 of a campaign of political and legal harassment aimed at removing him from the political process and at weakening the opposition; that campaign has been marked by the following alleged violations of his fundamental rights: (i) arbitrary arrest on 27 June 2012, the day before Mr. Ndongala was to establish an opposition party platform, followed by unlawful incommunicado detention by the intelligence services from 27 June to 11 October 2012, during which time Mr. Ndongala was allegedly ill-treated; (ii) arbitrary lifting of Mr. Ndongala’s parliamentary immunity in violation of his rights of defence on 8 January 2013; (iii) arbitrary revocation of his parliamentary mandate on 15 June 2013; (iv) baseless and politically motivated judicial proceedings that disregarded the right to a fair trial; (v) illegal remand custody from April 2013 until his conviction on March 2014; (vi) denial of medical care in prison since the end of July 2013,
Also recalling that the National Assembly has repeatedly asserted that, since Mr. Ndongala has boycotted the parliamentary institution to which he belonged and questioned its legitimacy, he could not expect to benefit from its protection; that at the hearing held during the 130th IPU Assembly, the delegation of the DRC stated that if Mr. Ndongala had not contested the legitimacy of the last elections and had agreed to take part in the parliamentary proceedings, the National Assembly would not have agreed to lift his parliamentary immunity or revoked his parliamentary mandate,
…
Recalling that, according to the complainants, the accusations that Mr. Ndongala had sexual relations with minors – qualified as rape by the prosecution – are unfounded and a pure fabrication, given that: (i) Mr. Ndongala was not present on the scene of the alleged rape when the police arrived to arrest him “in the act of rape”; (ii) the girls and their alleged father were paid to accuse Mr. Ndongala by a police superintendent and a member of the majority from the same constituency as Mr. Ndongala; (iii) the girls are adults and came forward under false identities and the alleged father is a well-known criminal with several convictions for fraud; (iv) the girls and the police superintendent met in order to plot their setting up Mr. Ndongala; (v) the complainants claim that they have evidence of the above, including eyewitnesses,
Considering that Mr. Ndongala’s trial started in July 2013 and concluded on 12 March 2014; most hearings of the trial were postponed; the substance of the case was only examined briefly at the last hearing according to the complainants,
Considering that Mr. Ndongala was convicted as charged by the Supreme Court on 26 March 2014 and was sentenced to 10 years’ imprisonment in the first and last instance; that the girls, recognized as rape victims by the Supreme Court, have filed for civil action for damages, with the presentation of oral arguments of the parties set for 22 October 2014,
Considering that, according to the complainants, due process was not respected during Mr. Ndongala’s trial, which largely took place in camera; the allegations include the following:
- Mr. Ndongala was kept in jail, despite three Supreme Court decisions between April and June 2013 ordering his placement under house arrest in accordance with the law and the practice applicable to Congolese parliamentarians in pretrial detention;
- The presumption of innocence and the confidentiality of the pretrial investigation were violated, given the prosecution’s frequent statements to the media stressing Mr. Ndongala’s guilt;
- Procedural flaws in the case scheduling and notification procedure prevented the lawyers for the defence from having access to the court file and preparing their client’s defence before the first hearings were held in July 2013;
- The substantive examination of the case did not start until the last hearing and the trial was closed when it had hardly begun; the defence lawyers and Mr. Ndongala were denied the floor and were not given the opportunity to present witnesses and cross-examine those of the prosecution; the two hearings focused exclusively on the testimony of the alleged victims and their “father”; after hearing the testimony of those three people, the judges suddenly decided to close the case and immediately requested the Prosecutor to present his summation without the Court having heard the defence or the plaintiff, who had left the courtroom in boycott over not having been allowed to present their arguments;
- The Court discarded Mr. Ndongala’s argument that he was the victim of a political set-up on the grounds that he had not provided evidence in that respect, yet the Court did not allow the defence to do so;
- No exhibit attesting to the rapes was presented or discussed, nor was any medical examination conducted during the investigation; the court relied upon the alleged victims’ account, despite major discrepancies casting doubt on their identity, age, filiation and the truthfulness of the accusations against Mr. Ndongala; the Court took no account of the fact that the defence had disputed the age of the girls, which in this particular case was the central element qualifying the alleged sexual relations as rape, given that absence of consent was never alleged;
- The Court also relied on highly disputable evidence of the prosecution, namely: (i) evidence that was illegally seized, as Mr. Ndongala’s lawyers were excluded from attending the search by the police; (ii) phone records between the girls and a telephone number not attributed to Mr. Ndongala; (iii) the written testimony of two prosecution witnesses whose credibility and reliability were not established and who were never heard by the Court; those witnesses were arrested on 26 June 2012 and then arbitrarily held in a military camp for several months before being released following demands by civil society and the United Nations; one of these witnesses, a security guard who was initially prosecuted jointly with Mr. Ndongala, provided written testimony stating that he escorted the girls to Mr. Ndongala’s office but did not witness what happened therein; the guard was never called to appear in court, and he subsequently disappeared following his release;
- The composition of the trial chamber was not in compliance with the law;
- Mr. Ndongala’s main political opponent in his constituency, a parliamentarian of the majority, and allegedly the instigator of the political set-up against him, acted as one of the legal representatives of the alleged victims throughout the trial, even though he was not qualified to do so given his status of attorney-in-training;
- The lack of impartiality of certain judges, in respect of whom requests for recusal were filed, and the political pressure said to have been exerted on several judges, as a result of which the composition of the bench ruling on the case was changed in February and March 2014;
- During the trial, the judges never acknowledged the deteriorating state of health of the accused or his having been denied medical care while in custody, and blamed him of delay tactics and abuse of the judicial process after he collapsed several times during the hearings,
Considering that the Court noted in its decision that the accused and his counsel had left the last hearing and had therefore not stated their closing arguments before the end of the trial; it rejected the application of the defence to reopen the proceedings after they had left the hearing in boycott on the grounds that courts and tribunals must not be given over to “the whims of defendants regarding abuse of the law, as in the present case, the intention of the accused and his counsel having already been made known throughout the proceedings”; it blamed the defendant for delaying the progress of the trial by different means, including: (i) “under the guise of illness”; (ii) by interrupting the hearings to consult with his counsel; (iii) by questioning the filiation of the alleged victims; and (iv) by protesting “vigorously before collapsing and getting up again to move aside while his counsel withdrew from the courtroom”,
Recalling also the following information provided by the complainants: Mr.Diomi Ndongala’s health has deteriorated sharply while in detention since late July 2013, but the authorities have systematically refused to allow him to be taken to hospital; Mr. Ndongala was briefly transferred to a military camp in late July 2013 for medical care, but demanded that he be transferred to one of the civilian hospitals with which the prison has an agreement, in accordance with standard prison practice, and because he feared for his safety, given that he had been unlawfully detained and tortured in that military camp in the past; after Mr.Diomi Ndongala’s cardiac arrest and emergency hospitalization on 27 December 2013, he was forcibly returned to prison the following day before the tests ordered by the doctor had been carried out; according to the complainants, he has been denied appropriate medical care since,
Recalling in that regard that, in her letter of 27 November 2013, the Minister of Justice stated that there was no truth to the allegations that Mr. Ndongala had been denied medical care and that the applicable legislative provisions had been respected, that Mr. Ndongala had been seen by the doctor at the military hospital at Kokolo camp in July 2013 and that the doctor had recommended x‑rays and physiotherapy, that Mr. Ndongala had obtained a recommendation from the doctor that he continue his treatment at a hospital near the airport that had no agreement with the prison, that “the proximity of the international airport [was] indicative of Mr. Ndongala’s intentions”, and that the prison administration had acted in good faith and given Mr. Ndongala every opportunity to have access to appropriate care outside the prison, but that he had abused that possibility through his behaviour; at the hearing held during the 130th IPU Assembly (March, 2014), the delegation of the DRC said, with regard to the denial of medical care, that the fact that Mr. Ndongala was still alive was “irrefutable proof that he continued to receive treatment, otherwise he would already be dead”,
Considering that the United Nations Human Rights Committee was seized of the case of Mr. Ndongala on 22 September 2014 and requested on 8 October 2014 that the DRC take all necessary measures to provide appropriate medical assistance in order to ensure that no irreparable health damage is incurred by Mr. Ndongala,
Recalling that the Congolese authorities held national consultations from 7 September to 5 October 2013 in order to strengthen national unity, that the Head of State presented the recommendations of the final report that emerged from the consultations to both houses of parliament on 23 October 2013 and set up a national committee tasked with implementing them, and that the final report recommends that, “among the measures taken to ease the political tension and announced by the President of the Republic, the public authorities: (a) grant, depending on the case, a presidential pardon, release on parole and/or amnesty to inter alia (…) Eugène Diomi Ndongala (…)”,
Considering that this recommendation has not been implemented to date; the nature of the charges against Mr. Ndongala makes him ineligible for amnesty under the amnesty law of February 2014 and the only possibility left for him is a presidential pardon, according to the letter of the Speaker of 8 October 2014; the complainants have stated that there was no remedy under Congolese law with the exception of a retrial (which stands no chance of succeeding given the political nature of the case according to them), a presidential pardon, or an amnesty, the latter being – in their opinion – the most appropriate way to resolve the case at this stage,
- Thanks the Speaker of the National Assembly for the information provided;
- Takes note of the decision of the Supreme Courtand deeply regrets that it has not taken into account, nor provided any redress for the serious violations of due process that have characterized the trial;
- Once again strongly deplores that there is no avenue of appeal in the judicial process applying to parliamentarians in the DRC; can but fear a serious miscarriage of justice in the current circumstances, in particular in light of the eminently political nature of the case;
- Is further dismayed that no progress has been made in resolving the case, and urges the DRC authorities, including Parliament, to urgently implement the recommendations of the national consultations through all appropriate means, including presidential pardon, amnesty, or a retrial in full compliance with international standards; wishes to be informed of the measures taken without delay;
- Reiterates its deep concern that Mr. Ndongala continues to be denied appropriate medical care and, urges once again that the DRC authorities ensure that he is urgently provided with medical care in full compliance with the DRC’s international obligations under international human rights law;
- Requests the Secretary General to convey this decision to the parliamentary authorities, the Minister of Justice, the complainants and any third party likely to be in a position to supply relevant information;
- Requests the Committee to continue examining this case and to report back to it in due course.
http://democratiechretienne.org/2014/11/01/the-governing-council-of-the-inter-parliamentary-union-is-further-dismayed-that-no-progress-has-been-made-in-resolving-the-case-of-eugene-diomi-ndongala-ipu-161014/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
RFI/EFFET PRISONNIERS POLITIQUES: AU CPRK LE POSTES DE TV CONFISQUES POUR EMPECHER AUX PRISONNIERS DE VOIR LES IMAGES DES EVENEMENTS AU BURKINA
par FreeDiomi le 2 novembre 2014
En RDC, la leçon burkinabè sera-t-elle retenue?
Par RFI
µ
Le président congolais Joseph Kabila.Reuters
La situation au Burkina est scrutée avec attention en RDC où le débat sur une possible révision constitutionnelle fait rage. Les responsables de la prison centrale de Kinshasa ont confisqué tous les postes téléviseurs qui étaient dans les cellules des prisonniers pour empêcher les détenus de suivre l’évolution de la situation à Ouagadougou. Les Congolais suivent aussi avec amusement les mésaventures d’une délégation de la majorité partie au Burkina Faso étudier la stratégie utilisée par le président Compaoré pour faire modifier la Constitution.
Et dans la mouvance kabiliste, on parle d’une autre cartouche pour éviter l’alternance : il s’agit du recensement général. Pour certains ténors de la majorité, le recensement devrait glisser jusqu’en 2019, ce qui ne permettrait pas la tenue de la présidentielle avant cette date. Mais dans la population, certains disent croire en la capacité du peuple congolais de réaliser le tour de force des Burkinabè.
http://democratiechretienne.org/2014/11/02/rfieffet-prisonniers-politiques-au-cprk-ont-confisque-les-postes-de-tv-pour-empecher-aux-prisonniers-de-voir-les-images-des-evenements-au-burkina/
par FreeDiomi le 2 novembre 2014
En RDC, la leçon burkinabè sera-t-elle retenue?
Par RFI
µ
Le président congolais Joseph Kabila.Reuters
- [img(31.799999999999997px,23.799999999999997px)]http://scd.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/rfi_43_small/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/REP-DEM-CONGO_drapeau-%5BConverti%5D_0.png[/img] République Démocratique du Congo
- [img(31.799999999999997px,23.799999999999997px)]http://scd.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/rfi_43_small/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/432drapeau%20burkinabe_1_0.jpg[/img] Burkina Faso
- [img(31.799999999999997px,23.799999999999997px)]http://scd.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/rfi_43_small/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/burundi_1_0.jpg[/img] Burundi
La situation au Burkina est scrutée avec attention en RDC où le débat sur une possible révision constitutionnelle fait rage. Les responsables de la prison centrale de Kinshasa ont confisqué tous les postes téléviseurs qui étaient dans les cellules des prisonniers pour empêcher les détenus de suivre l’évolution de la situation à Ouagadougou. Les Congolais suivent aussi avec amusement les mésaventures d’une délégation de la majorité partie au Burkina Faso étudier la stratégie utilisée par le président Compaoré pour faire modifier la Constitution.
A la prison centrale de Kinshasa, des postes de télévision ont été retirés des cellules, question de ne pas permettre aux prisonniers de suivre le déroulement des évènements du Burkina Faso, déclarent les détenus.
Au même moment circulent sur les réseaux sociaux des informations faisant état des difficultés de la délégation de la majorité présidentielle à Ouagadougou. Des politiques congolais, dont certains de la majorité, affirment que, partis pour s’inspirer des stratégies du maintien au pouvoir de Blaise Compaoré, les membres de cette délégation ont appris une autre leçon. Les derniers bouleversements au Burkina Faso ont montré comment on pouvait quitter le pouvoir si l’on ne respectait pas les textes auxquels on avait soi-même souscrit.
Le recensement général au secours de Kabila?Et dans la mouvance kabiliste, on parle d’une autre cartouche pour éviter l’alternance : il s’agit du recensement général. Pour certains ténors de la majorité, le recensement devrait glisser jusqu’en 2019, ce qui ne permettrait pas la tenue de la présidentielle avant cette date. Mais dans la population, certains disent croire en la capacité du peuple congolais de réaliser le tour de force des Burkinabè.
http://democratiechretienne.org/2014/11/02/rfieffet-prisonniers-politiques-au-cprk-ont-confisque-les-postes-de-tv-pour-empecher-aux-prisonniers-de-voir-les-images-des-evenements-au-burkina/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
RDC: une prison tente de confisquer les télés pour prévenir un printemps burkinabè/ AFP
par FreeDiomi le 3 novembre 2014
RDC: une prison tente de confisquer les télés pour prévenir un printemps burkinabè
Des agents de la prison de Kinshasa ont tenté samedi matin de retirer aux détenus leur poste de télévision pour qu’ils ne s’inspirent pas de la révolution qui a poussé à la démission le président du Burkina Faso,selon des sources concordantes.
« Vers 5H30 (04H30 GMT), les responsables de la prison ont (commencé) à confisquer les téléviseurs dans les cellules au motif qu’ils permettaient aux détenus de suivre la situation politique au Burkina Faso », a déclaré à l’AFP un détenu de la centrale de Kinshasa.
« Mais lorsqu’ils sont arrivés au pavillon 2 – le plus explosif, où sont logés des officiers, des gens qui ont fait la guerre, des condamnés à morts – ils ont rencontré une résistance farouche. Ces officiers ont refusé de céder leurs téléviseurs et ont menacé tout ceux qui tenteraient de venir les prendre », a-t-il ajouté.
Selon lui, cette situation a créé une vive tension et « obligé les responsables de l’administration pénitentiaire à rendre les téléviseurs déjà confisqués ».
L’information a été confirmée à l’AFP par un avocat d’un détenu.
« C’est exact. Des agents (…) ont ordonné qu’on saisisse tous les téléviseurs dans les cellules privées ou dans les hangars. Mais il y a eu une réaction de la part de certains détenus qui ont menacé même de faire une mutinerie », a-t-il dit, sous couvert d’anonymat.
Les agents, qui ont renoncé après ces menaces, « n’ont pas expliqué (le motif de la mesure) mais d’autres agents ont confié à certains détenus qu’un ordre est venu d’en haut pour qu’ils ne puissent pas suivre les événements au Burkina Faso. »
Interrogée, une source pénitentiaire s’est contentée de rire…
AFP
LIRE AUSSI, SUR LE MEME SUJET:
Voir comment#Compaoré fait passer une modification de la Constitution: la fausse bonne idée en RDC
http://rfi.my/1zpuDSJ
http://democratiechretienne.org/2014/11/03/rdc-une-prison-tente-de-confisquer-les-teles-pour-prevenir-un-printemps-burkinabe-afp/
par FreeDiomi le 3 novembre 2014
RDC: une prison tente de confisquer les télés pour prévenir un printemps burkinabè
Des agents de la prison de Kinshasa ont tenté samedi matin de retirer aux détenus leur poste de télévision pour qu’ils ne s’inspirent pas de la révolution qui a poussé à la démission le président du Burkina Faso,selon des sources concordantes.
« Vers 5H30 (04H30 GMT), les responsables de la prison ont (commencé) à confisquer les téléviseurs dans les cellules au motif qu’ils permettaient aux détenus de suivre la situation politique au Burkina Faso », a déclaré à l’AFP un détenu de la centrale de Kinshasa.
« Mais lorsqu’ils sont arrivés au pavillon 2 – le plus explosif, où sont logés des officiers, des gens qui ont fait la guerre, des condamnés à morts – ils ont rencontré une résistance farouche. Ces officiers ont refusé de céder leurs téléviseurs et ont menacé tout ceux qui tenteraient de venir les prendre », a-t-il ajouté.
Selon lui, cette situation a créé une vive tension et « obligé les responsables de l’administration pénitentiaire à rendre les téléviseurs déjà confisqués ».
L’information a été confirmée à l’AFP par un avocat d’un détenu.
« C’est exact. Des agents (…) ont ordonné qu’on saisisse tous les téléviseurs dans les cellules privées ou dans les hangars. Mais il y a eu une réaction de la part de certains détenus qui ont menacé même de faire une mutinerie », a-t-il dit, sous couvert d’anonymat.
Les agents, qui ont renoncé après ces menaces, « n’ont pas expliqué (le motif de la mesure) mais d’autres agents ont confié à certains détenus qu’un ordre est venu d’en haut pour qu’ils ne puissent pas suivre les événements au Burkina Faso. »
Interrogée, une source pénitentiaire s’est contentée de rire…
AFP
LIRE AUSSI, SUR LE MEME SUJET:
Voir comment
http://rfi.my/1zpuDSJ
http://democratiechretienne.org/2014/11/03/rdc-une-prison-tente-de-confisquer-les-teles-pour-prevenir-un-printemps-burkinabe-afp/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
L’UNION INTERPARLEMENTAIRE CONSTERNEE PAR LE MAINTIEN EN DETENTION DE DIOMI NDONGALA / TEMPETE DES TROPIQUES
par FreeDiomi le 3 novembre 2014[img(592.8px,261.79999999999995px)]https://fsddc.files.wordpress.com/2014/11/uip-031114-001.jpg?w=915&h=402[/img][img(615.8px,446.79999999999995px)]https://fsddc.files.wordpress.com/2014/11/tempete-des-tropiques-du-03-11-14-001.jpg?w=915&h=665[/img]
*POUR AGRANDIR LE TEXTE, CLIQUEZ SUR L’IMAGE
[img(90.80000000000001px,87.80000000000001px)]https://fsddc.files.wordpress.com/2014/11/uip.gif?w=620[/img]REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
CAS N° DRC71 – EUGENE DIOMI NDONGALA |
à sa 195ème session (Genève, 16 octobre 2014)
Extraits:
Le Conseil directeur de l’Union interparlementaire,
se référant au cas de M. Eugène Diomi Ndongala, ancien membre de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo (RDC), et à la résolution qu’il a adoptée à sa 194ème session (mars 2014),
se référant à la lettre du Président de l’Assemblée nationale du 8 octobre 2014 et aux informations fournies par les plaignants,
se référant également au rapport de la mission en République démocratique du Congo du 10 au 14 juin 2013 (CL/193/11b)-R.2),
rappelant les allégations suivantes fournies par les plaignants : M. Diomi Ndongala, chef d’un parti politique de l’opposition, est victime d’un coup monté parce qu’il a dénoncé publiquement des cas de fraude électorale massive pendant les élections de 2011 et contesté la légitimité des résultats; il lui est reproché d’avoir été à l’origine d’un boycott de l’Assemblée nationale, suivi par une quarantaine de députés de l’opposition qui ont refusé de participer aux travaux du Parlement en protestation; pour ces raisons, M. Ndongala est la cible depuis juin 2012 de harcèlement politico‑judiciaire; ce harcèlement vise à l’écarter de la vie politique et à affaiblir l’opposition et se traduit notamment par les violations alléguées suivantes de ses droits fondamentaux : i) arrestation arbitraire le 27 juin 2012 – la veille de la mise en place par M. Ndongala d’une plateforme des partis d’opposition – suivie d’une détention illégale au secret par les services de renseignements du 27 juin au 11 octobre 2012, au cours de laquelle il aurait été victime de mauvais traitements; ii) levée arbitraire de son immunité parlementaire en violation de ses droits de la défense le 8 janvier 2013; iii) révocation arbitraire de son mandat parlementaire le 15 juin 2013; iv) poursuites judiciaires infondées et politiquement motivées méconnaissant le droit à un procès équitable; v) maintien illégal en détention préventive d’avril 2013 jusqu’à sa condamnation en mars 2014; et vi) déni de soins médicaux en détention depuis fin juillet 2013,
rappelant aussi que l’Assemblée nationale a expliqué à de nombreuses reprises que M. Ndongala, ayant boycotté l’institution parlementaire à laquelle il appartenait et mis en cause sa légitimité, ne pouvait s’attendre à bénéficier de la protection de celle-ci; qu’à l’audience tenue pendant la 130ème Assemblée de l’UIP, la délégation de la RDC a déclaré que si M. Diomi Ndongala n’avait pas contesté la légitimité des dernières élections et avait accepté de participer aux travaux parlementaires, l’Assemblée nationale n’aurait pas consenti à lever son immunité ni à révoquer son mandat parlementaire,
rappelant que, selon les plaignants, les accusations selon lesquelles M. Diomi Ndongala aurait eu des relations sexuelles avec des mineures – qualifiées de viol par le Parquet – sont infondées et ont été montées de toutes pièces pour les raisons suivantes : i) M. Ndongala n’était pas présent sur les lieux du viol allégué lorsque la police est intervenue pour l’arrêter en « flagrant délit de viol »; ii) les jeunes filles et leur père supposé ont été payés par un colonel de la police et un député de la majorité de la même circonscription que M. Ndongala pour accuser ce dernier; iii) les mineures en question sont adultes et se sont présentées sous de fausses identités, et le prétendu père est un repris de justice connu et condamné plusieurs fois pour escroquerie; iv) les jeunes filles et le colonel de la police se sont rencontrés pour mettre au point leur complot contre M. Ndongala; v) les plaignants soutiennent qu’ils ont des preuves de ce qu’ils avancent, y compris des témoins oculaires,
considérant que le procès de M. Ndongala s’est ouvert en juillet 2013 et s’est conclu le 12 mars 2014; que la plupart des audiences du procès ont été reportées; que, selon les plaignants, le fond de l’affaire n’a été examiné qu’à la dernière audience, et encore brièvement,
considérant que, le 26 mars 2014, M. Ndongala a été reconnu coupable par la Cour suprême des chefs d’accusation retenus et condamné à 10 ans d’emprisonnement en première et dernière instance; que les jeunes filles reconnues comme victimes de viol par la Cour suprême l’ont assigné en dommages-intérêts et que la présentation orale des arguments des parties est fixée au 22 octobre 2014 ( a été suspendue en appel);
considérant que, selon les plaignants, les garanties d’une procédure équitable n’ont pas été respectées pendant le procès de M. Diomi Ndongala, qui s’est déroulé dans une large mesure à huis clos; que les allégations font état notamment de ce qui suit :
- M. Ndongala a été maintenu en détention malgré trois décisions de la Cour suprême rendues entre avril et juin 2013 et ordonnant son assignation à résidence conformément à la loi et à la pratique applicable aux parlementaires congolais prévenus;
- la présomption d’innocence et le secret de l’instruction au stade préjuridictionnel ont été violés suite à la forte médiatisation de la culpabilité de M. Ndongala par le ministère public;
- des irrégularités dans la procédure de fixation et de notification du dossier ont empêché les avocats de la défense d’accéder au dossier judiciaire et de préparer la défense de leur client avant la tenue des premières audiences en juillet 2013;
- le fond de l’affaire n’a pas été examiné avant la dernière audience et le procès s’est achevé alors que cet examen avait à peine commencé; les avocats de la défense et M. Ndongala se sont vu dénier le droit de prendre la parole et ils n’ont pas eu la possibilité de produire des témoins ni d’interroger ceux de l’accusation; les deux audiences ont porté exclusivement sur le témoignage des victimes supposées et de leur prétendu père; après avoir entendu le témoignage de ces trois personnes, les juges ont subitement décidé de clore le procès et ont immédiatement demandé au procureur de présenter son réquisitoire sans que la Cour ait entendu la défense ou le plaignant, qui s’étaient retirés pour protester contre le fait qu’ils n’avaient pas été autorisés à présenter leurs moyens de défense;
- la Cour a rejeté l’argument de complot politique avancé par M. Ndongala, estimant qu’il n’en avait pas apporté la preuve, et ce alors même que la Cour n’avait pas autorisé la défense à introduire de tels éléments de preuve;
- aucune pièce attestant les viols n’a été présentée ou discutée, ni aucun examen médical conduit au cours de l’instruction; la Cour s’est appuyée sur la version des victimes supposées, malgré des incohérences jetant le doute sur leur identité, leur âge, les liens de filiation et la véracité des accusations portées contre M. Ndongala; la Cour n’a tenu aucun compte du fait que la défense avait contesté l’âge des jeunes filles qui, en l’espèce, était l’élément central pour qualifier les relations sexuelles alléguées de viol, étant donné que le consentement, lui, n’avait jamais été contesté;
- la Cour s’est également appuyée sur des éléments de preuve produits par le ministère public qui étaient contestables, à savoir : i) des preuves saisies au cours d’une perquisition illégale, les avocats de M. Ndongala n’ayant pas eu le droit d’y assister; ii) des contacts téléphoniques entre les jeunes filles et un numéro de téléphone qui n’était pas attribué à M. Ndongala; iii) la déposition de deux témoins de l’accusation, dont la crédibilité et la fiabilité n’ont pas été établies et qui n’ont jamais été entendus par la Cour; ces témoins ont été arrêtés le 26 juin 2012 puis détenus arbitrairement dans un camp militaire pendant plusieurs mois avant d’être libérés sur les instances de la société civile et des Nations Unies; …
- la composition de la chambre de jugement de la Cour n’était pas conforme à la loi;
- le principal adversaire politique de M. Ndongala dans sa circonscription, un député de la majorité, et l’instigateur présumé du complot politique à son encontre, a été pendant tout le procès l’un des représentants légaux des prétendues victimes, bien qu’il n’ait pas qualité pour le faire, étant donné son statut d’avocat stagiaire;
- le manque d’impartialité de certains magistrats, à l’égard desquels des demandes de récusation ont été introduites, et les pressions politiques qui auraient été exercées sur plusieurs magistrats ayant eu pour conséquence des changements dans la composition de la chambre saisie du dossier en février et mars 2014,
- pendant le procès, les juges n’ont jamais reconnu que l’état de santé de l’accusé se détériorait ni qu’il avait été privé de soins en détention, et lui ont reproché d’user de tactiques dilatoires et d’abuser de la procédure judiciaire lorsqu’il s’est écroulé plusieurs fois pendant les audiences,
considérant que la Cour a noté dans sa décision que l’accusé et son conseil avaient quitté la dernière audience et qu’il n’y avait donc pas eu de plaidoirie à la fin du procès; qu’elle a rejeté la requête de la défense en réouverture des débats, qui visait à leur permettre de présenter leurs moyens de défense, au motif que les cours et tribunaux ne doivent pas être livrés « aux caprices des justiciables en position d’abus de droit, comme en l’espèce, l’intention du prévenu et de ses conseils, déjà manifestée tout au long de l’instruction »; qu’elle a reproché à l’accusé d’avoir retardé le déroulement du procès par différents moyens, y compris i) « sous le prétexte de la maladie »; ii) en interrompant les audiences pour consulter son conseil; iii) en contestant la filiation des victimes supposées; et iv) en protestant « vivement avant de s’écrouler par terre mais se relevant ensuite pour se mettre à l’écart, tandis que ses conseils se retiraient de la barre »,
rappelant aussi les informations suivantes communiquées par les plaignants : la santé de M. Ndongala s’est fortement détériorée en détention depuis fin juillet 2013 mais les autorités se sont systématiquement opposées à son transfert à l’hôpital; M. Diomi Ndongala a été brièvement placé dans un camp militaire fin juillet 2013 pour des soins médicaux mais a exigé d’être transféré dans un des hôpitaux civils avec lesquels la prison a des accords, conformément à la pratique pénitentiaire ordinaire, car il craignait pour sa sécurité, ayant notamment été torturé et détenu illégalement dans ce camp militaire par le passé; après un accident cardio-vasculaire, M. Diomi Ndongala été hospitalisé d’urgence le 27 décembre 2013 mais aurait été ramené de force à la prison dès le lendemain avant que les examens prescrits par le médecin aient été effectués; selon les plaignants, il a été privé depuis des soins médicaux appropriés,
rappelant à cet égard que, dans sa lettre du 27 novembre 2013, la Ministre de la justice a indiqué que les allégations de déni de soins médicaux n’étaient pas fondées et que les dispositions législatives applicables avaient été respectées; que M. Ndongala avait été pris en charge par le médecin de l’hôpital du camp militaire Kokolo en juillet 2013, qui a recommandé un examen de radiologie et des séances de kinésithérapie; que M. Ndongala avait obtenu du médecin une recommandation l’autorisant à recevoir des soins dans un hôpital proche de l’aéroport qui n’avait pas d’accord avec la prison; que, selon la Ministre, « la proximité de l’aéroport international laiss[ait] supposer les intentions de M. Ndongala »; qu’elle a néanmoins estimé que l’administration de la prison avait démontré sa bonne foi en donnant à M. Ndongala toutes les possibilités d’accéder aux soins appropriés en dehors de la prison mais qu’il en aurait abusé par son comportement; que, lors de l’audition tenue pendant la 130ème Assemblée de l’UIP (mars 2014), la délégation de la RDC a indiqué, s’agissant du déni de soins médicaux, que le fait que M. Diomi Ndongala était encore vivant actuellement était « la preuve irréfutable qu’il continue à recevoir des soins, sinon il serait déjà mort »,
rappelant que le Comité des droits de l’homme de l’ONU a été saisi du cas de M. Diomi Ndongala le 22 septembre 2014 et a demandé le 8 octobre 2014 que la RDC prenne toutes les mesures nécessaires pour que M. Ndongala bénéficie des soins médicaux appropriés et pour éviter des conséquences irréparables pour sa santé,
rappelant que les autorités congolaises ont organisé, du 7 septembre au 5 octobre 2013, des concertations nationales visant notamment à consolider la cohésion nationale; que le Chef de l’Etat a présenté les recommandations du rapport final de ces concertations aux deux chambres du Parlement le 23 octobre 2013 et a mis en place un comité national de suivi chargé de leur mise en œuvre; que le rapport final recommande que, « dans le cadre des mesures de décrispation politique annoncées par le Président de la République, les pouvoirs publics puissent : a) accorder, selon le cas, la grâce présidentielle, la libération conditionnelle et/ou l’amnistie au bénéfice notamment (…) [de] Eugène Diomi Ndongala (…) »,
considérant que cette recommandation n’a pas été exécutée à ce jour; que, du fait de la nature des charges retenues contre lui, M. Diomi Ndongala ne peut pas bénéficier d’une amnistie en vertu de la loi d’amnistie de février 2014 et que la seule possibilité qui lui reste est un recours en grâce, selon la lettre du Président de l’Assemblée nationale en date du 8 octobre 2014; que, selon les plaignants, il n’existe pas de voie de recours dans le droit congolais si ce n’est un procès en révision (qui, selon eux, n’a aucune chance d’aboutir, étant donné le caractère politique du dossier), la grâce présidentielle ou l’amnistie, cette dernière étant à leur avis la manière la plus appropriée de régler le cas à ce stade,
- remercie le Président de l’Assemblée nationale des informations communiquées;
- prend note de la décision de la Cour suprême et regrette vivement qu’elle n’ait pas tenu compte des graves violations des garanties en matière de procès équitable qui ont entaché le procès et n’ait pas cherché à les réparer;
- déplore à nouveau qu’il n’y ait pas de voie de recours dans la procédure judiciaire applicable aux parlementaires en RDC; ne peut que craindre une grave erreur judiciaire dans les circonstances actuelles, en particulier vu le caractère éminemment politique du dossier;
- est également consterné qu’aucun progrès n’ait été fait dans le règlement du cas et prie instamment les autorités de la RDC, y compris le Parlement, d’exécuter d’urgence les recommandations des concertations nationales par tous les moyens appropriés, y compris la grâce présidentielle, l’amnistie …en pleine conformité avec les normes internationales; souhaite être informé des mesures prises sans délai;
- réitère sa profonde préoccupation que M. Diomi Ndongala soit toujours privé de soins médicaux appropriés et prie à nouveau instamment les autorités de la RDC de s’assurer qu’il les reçoive d’urgence conformément à leurs obligations internationales en vertu du droit international des droits de l’homme;
- prie le Secrétaire général de communiquer la présente décision aux autorités parlementaires, à la Ministre de la justice, aux plaignants et à toute tierce partie susceptible de fournir des informations pertinentes;
- prie le Comité de poursuivre l’examen de ce cas et de lui faire rapport en temps utile.
IPU.ORG
http://democratiechretienne.org/2014/11/03/lunion-interparlementaire-consternee-par-le-maintien-en-detention-de-diomi-ndongala-tempete-des-tropiques/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Une motion signée par 20 députés britanniques pour la libération immédiate des députés JB Ewanga et Diomi Ndongala
A travers une motion signée par 20 députés du parlement britannique en date du 29 octobre 2014, cette institution demande la libération immédiate d’Eugène Diomi Ndongala et de Jean-Bertrand Ewanga, victimes de l’intolérance en République démocratique du Congo, condamnés respectivement pour dix ans et un an de prison. Le parlement britannique saisit les autorités congolaises pour que cette demande soit appliquée en urgence.
Parmi les 20 signataires de la motion au parlement britannique, figurent les députés David Anderson, Peter Bottomley, Martin Caton, Jeremy Corbyn, Mark Durkan, Paul Flynn, Mary Glindon, Roger Godsiff, Mike Hancock, John Hemming, Kelvin Hopkins, John Leech, Alasdair McDonnell, Alan Meale, Margaret Ritchie, Bob Russell, Jim Shannon, Virendra Sharma, David Ward et Mark Williams.
http://wp.me/p18AQh-2yt
Par Stone
http://latempete.info/la-dc-deplore-la-faiblesse-securitaire-a-lest/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
KOTA a écrit:Une motion signée par 20 députés britanniques pour la libération immédiate des députés JB Ewanga et Diomi Ndongala
A travers une motion signée par 20 députés du parlement britannique en date du 29 octobre 2014, cette institution demande la libération immédiate d’Eugène Diomi Ndongala et de Jean-Bertrand Ewanga, victimes de l’intolérance en République démocratique du Congo, condamnés respectivement pour dix ans et un an de prison. Le parlement britannique saisit les autorités congolaises pour que cette demande soit appliquée en urgence.
Parmi les 20 signataires de la motion au parlement britannique, figurent les députés David Anderson, Peter Bottomley, Martin Caton, Jeremy Corbyn, Mark Durkan, Paul Flynn, Mary Glindon, Roger Godsiff, Mike Hancock, John Hemming, Kelvin Hopkins, John Leech, Alasdair McDonnell, Alan Meale, Margaret Ritchie, Bob Russell, Jim Shannon, Virendra Sharma, David Ward et Mark Williams.
http://wp.me/p18AQh-2yt
Par Stone
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zobattants
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
RISUS ABUNDAT IN ORE STULTORUM
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
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Kota tu peux dire tout ce que tu veux, mais sache que le violeurne sortira pas avant d'avoir purger son temps...
Eugenie avant la prison:
( * )
Eugenie Apres la prison:
( 0 )
Sikoyo, Stultus nde nani??
KOTA a écrit:RISUS ABUNDAT IN ORE STULTORUM
Kota tu peux dire tout ce que tu veux, mais sache que le violeurne sortira pas avant d'avoir purger son temps...
Eugenie avant la prison:
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Eugenie Apres la prison:
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Sikoyo, Stultus nde nani??
zobattants
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
The Governing Council of the Inter-Parliamentary Union Is further dismayed that no progress has been made in resolving the case of Eugène Diomi Ndongala / IPU – 16/10/14
par FreeDiomi le 1 novembre 2014
par FreeDiomi le 1 novembre 2014
[img(157.8px,152.8px)]https://fsddc.files.wordpress.com/2014/11/uip.gif?w=158&h=153[/img]
DEMOCRATIC REPUBLIC OF THE CONGO
CASE N° DRC/71 – EUGÉNE DIOMI NDONGALA |
Decision adopted unanimously by the IPU Governing Council at its 195th session
(Geneva, 16 Octobre 2014)
(Geneva, 16 Octobre 2014)
The Governing Council of the Inter-Parliamentary Union,
Referring to the case of Mr. Eugène Diomi Ndongala, a former member of the National Assembly of the Democratic Republic of the Congo (DRC), and to the resolution it adopted at its 194th session (March 2014),
Referring to the letter of the Speaker of the National Assembly of 8 October 2014 and the information provided by the complainants,
Referring also to the report on the mission conducted to the DRC from 10 to 14 June 2013 (CL/193/11b)-R.2),
Recalling the following allegations provided by the complainants: Mr. Ndongala, the leader of an opposition political party, is being framed because he publicly denounced massive cases of electoral fraud during the 2011 elections and contested the legitimacy of the election outcome; he is being blamed for having boycotted the National Assembly in protest, together with 40 opposition members; for these reasons, Mr. Ndongala has been the target since June 2012 of a campaign of political and legal harassment aimed at removing him from the political process and at weakening the opposition; that campaign has been marked by the following alleged violations of his fundamental rights: (i) arbitrary arrest on 27 June 2012, the day before Mr. Ndongala was to establish an opposition party platform, followed by unlawful incommunicado detention by the intelligence services from 27 June to 11 October 2012, during which time Mr. Ndongala was allegedly ill-treated; (ii) arbitrary lifting of Mr. Ndongala’s parliamentary immunity in violation of his rights of defence on 8 January 2013; (iii) arbitrary revocation of his parliamentary mandate on 15 June 2013; (iv) baseless and politically motivated judicial proceedings that disregarded the right to a fair trial; (v) illegal remand custody from April 2013 until his conviction on March 2014; (vi) denial of medical care in prison since the end of July 2013,
Also recalling that the National Assembly has repeatedly asserted that, since Mr. Ndongala has boycotted the parliamentary institution to which he belonged and questioned its legitimacy, he could not expect to benefit from its protection; that at the hearing held during the 130th IPU Assembly, the delegation of the DRC stated that if Mr. Ndongala had not contested the legitimacy of the last elections and had agreed to take part in the parliamentary proceedings, the National Assembly would not have agreed to lift his parliamentary immunity or revoked his parliamentary mandate,
…
Recalling that, according to the complainants, the accusations that Mr. Ndongala had sexual relations with minors – qualified as rape by the prosecution – are unfounded and a pure fabrication, given that: (i) Mr. Ndongala was not present on the scene of the alleged rape when the police arrived to arrest him “in the act of rape”; (ii) the girls and their alleged father were paid to accuse Mr. Ndongala by a police superintendent and a member of the majority from the same constituency as Mr. Ndongala; (iii) the girls are adults and came forward under false identities and the alleged father is a well-known criminal with several convictions for fraud; (iv) the girls and the police superintendent met in order to plot their setting up Mr. Ndongala; (v) the complainants claim that they have evidence of the above, including eyewitnesses,
Considering that Mr. Ndongala’s trial started in July 2013 and concluded on 12 March 2014; most hearings of the trial were postponed; the substance of the case was only examined briefly at the last hearing according to the complainants,
Considering that Mr. Ndongala was convicted as charged by the Supreme Court on 26 March 2014 and was sentenced to 10 years’ imprisonment in the first and last instance; that the girls, recognized as rape victims by the Supreme Court, have filed for civil action for damages, with the presentation of oral arguments of the parties set for 22 October 2014,
Considering that, according to the complainants, due process was not respected during Mr. Ndongala’s trial, which largely took place in camera; the allegations include the following:
- Mr. Ndongala was kept in jail, despite three Supreme Court decisions between April and June 2013 ordering his placement under house arrest in accordance with the law and the practice applicable to Congolese parliamentarians in pretrial detention;
- The presumption of innocence and the confidentiality of the pretrial investigation were violated, given the prosecution’s frequent statements to the media stressing Mr. Ndongala’s guilt;
- Procedural flaws in the case scheduling and notification procedure prevented the lawyers for the defence from having access to the court file and preparing their client’s defence before the first hearings were held in July 2013;
- The substantive examination of the case did not start until the last hearing and the trial was closed when it had hardly begun; the defence lawyers and Mr. Ndongala were denied the floor and were not given the opportunity to present witnesses and cross-examine those of the prosecution; the two hearings focused exclusively on the testimony of the alleged victims and their “father”; after hearing the testimony of those three people, the judges suddenly decided to close the case and immediately requested the Prosecutor to present his summation without the Court having heard the defence or the plaintiff, who had left the courtroom in boycott over not having been allowed to present their arguments;
- The Court discarded Mr. Ndongala’s argument that he was the victim of a political set-up on the grounds that he had not provided evidence in that respect, yet the Court did not allow the defence to do so;
- No exhibit attesting to the rapes was presented or discussed, nor was any medical examination conducted during the investigation; the court relied upon the alleged victims’ account, despite major discrepancies casting doubt on their identity, age, filiation and the truthfulness of the accusations against Mr. Ndongala; the Court took no account of the fact that the defence had disputed the age of the girls, which in this particular case was the central element qualifying the alleged sexual relations as rape, given that absence of consent was never alleged;
- The Court also relied on highly disputable evidence of the prosecution, namely: (i) evidence that was illegally seized, as Mr. Ndongala’s lawyers were excluded from attending the search by the police; (ii) phone records between the girls and a telephone number not attributed to Mr. Ndongala; (iii) the written testimony of two prosecution witnesses whose credibility and reliability were not established and who were never heard by the Court; those witnesses were arrested on 26 June 2012 and then arbitrarily held in a military camp for several months before being released following demands by civil society and the United Nations; one of these witnesses, a security guard who was initially prosecuted jointly with Mr. Ndongala, provided written testimony stating that he escorted the girls to Mr. Ndongala’s office but did not witness what happened therein; the guard was never called to appear in court, and he subsequently disappeared following his release;
- The composition of the trial chamber was not in compliance with the law;
- Mr. Ndongala’s main political opponent in his constituency, a parliamentarian of the majority, and allegedly the instigator of the political set-up against him, acted as one of the legal representatives of the alleged victims throughout the trial, even though he was not qualified to do so given his status of attorney-in-training;
- The lack of impartiality of certain judges, in respect of whom requests for recusal were filed, and the political pressure said to have been exerted on several judges, as a result of which the composition of the bench ruling on the case was changed in February and March 2014;
- During the trial, the judges never acknowledged the deteriorating state of health of the accused or his having been denied medical care while in custody, and blamed him of delay tactics and abuse of the judicial process after he collapsed several times during the hearings,
Considering that the Court noted in its decision that the accused and his counsel had left the last hearing and had therefore not stated their closing arguments before the end of the trial; it rejected the application of the defence to reopen the proceedings after they had left the hearing in boycott on the grounds that courts and tribunals must not be given over to “the whims of defendants regarding abuse of the law, as in the present case, the intention of the accused and his counsel having already been made known throughout the proceedings”; it blamed the defendant for delaying the progress of the trial by different means, including: (i) “under the guise of illness”; (ii) by interrupting the hearings to consult with his counsel; (iii) by questioning the filiation of the alleged victims; and (iv) by protesting “vigorously before collapsing and getting up again to move aside while his counsel withdrew from the courtroom”,
Recalling also the following information provided by the complainants: Mr.Diomi Ndongala’s health has deteriorated sharply while in detention since late July 2013, but the authorities have systematically refused to allow him to be taken to hospital; Mr. Ndongala was briefly transferred to a military camp in late July 2013 for medical care, but demanded that he be transferred to one of the civilian hospitals with which the prison has an agreement, in accordance with standard prison practice, and because he feared for his safety, given that he had been unlawfully detained and tortured in that military camp in the past; after Mr.Diomi Ndongala’s cardiac arrest and emergency hospitalization on 27 December 2013, he was forcibly returned to prison the following day before the tests ordered by the doctor had been carried out; according to the complainants, he has been denied appropriate medical care since,
Recalling in that regard that, in her letter of 27 November 2013, the Minister of Justice stated that there was no truth to the allegations that Mr. Ndongala had been denied medical care and that the applicable legislative provisions had been respected, that Mr. Ndongala had been seen by the doctor at the military hospital at Kokolo camp in July 2013 and that the doctor had recommended x‑rays and physiotherapy, that Mr. Ndongala had obtained a recommendation from the doctor that he continue his treatment at a hospital near the airport that had no agreement with the prison, that “the proximity of the international airport [was] indicative of Mr. Ndongala’s intentions”, and that the prison administration had acted in good faith and given Mr. Ndongala every opportunity to have access to appropriate care outside the prison, but that he had abused that possibility through his behaviour; at the hearing held during the 130th IPU Assembly (March, 2014), the delegation of the DRC said, with regard to the denial of medical care, that the fact that Mr. Ndongala was still alive was “irrefutable proof that he continued to receive treatment, otherwise he would already be dead”,
Considering that the United Nations Human Rights Committee was seized of the case of Mr. Ndongala on 22 September 2014 and requested on 8 October 2014 that the DRC take all necessary measures to provide appropriate medical assistance in order to ensure that no irreparable health damage is incurred by Mr. Ndongala,
Recalling that the Congolese authorities held national consultations from 7 September to 5 October 2013 in order to strengthen national unity, that the Head of State presented the recommendations of the final report that emerged from the consultations to both houses of parliament on 23 October 2013 and set up a national committee tasked with implementing them, and that the final report recommends that, “among the measures taken to ease the political tension and announced by the President of the Republic, the public authorities: (a) grant, depending on the case, a presidential pardon, release on parole and/or amnesty to inter alia (…) Eugène Diomi Ndongala (…)”,
Considering that this recommendation has not been implemented to date; the nature of the charges against Mr. Ndongala makes him ineligible for amnesty under the amnesty law of February 2014 and the only possibility left for him is a presidential pardon, according to the letter of the Speaker of 8 October 2014; the complainants have stated that there was no remedy under Congolese law with the exception of a retrial (which stands no chance of succeeding given the political nature of the case according to them), a presidential pardon, or an amnesty, the latter being – in their opinion – the most appropriate way to resolve the case at this stage,
- Thanks the Speaker of the National Assembly for the information provided;
- Takes note of the decision of the Supreme Courtand deeply regrets that it has not taken into account, nor provided any redress for the serious violations of due process that have characterized the trial;
- Once again strongly deplores that there is no avenue of appeal in the judicial process applying to parliamentarians in the DRC; can but fear a serious miscarriage of justice in the current circumstances, in particular in light of the eminently political nature of the case;
- Is further dismayed that no progress has been made in resolving the case, and urges the DRC authorities, including Parliament, to urgently implement the recommendations of the national consultations through all appropriate means, including presidential pardon, amnesty, or a retrial in full compliance with international standards; wishes to be informed of the measures taken without delay;
- Reiterates its deep concern that Mr. Ndongala continues to be denied appropriate medical care and, urges once again that the DRC authorities ensure that he is urgently provided with medical care in full compliance with the DRC’s international obligations under international human rights law;
- Requests the Secretary General to convey this decision to the parliamentary authorities, the Minister of Justice, the complainants and any third party likely to be in a position to supply relevant information;
- Requests the Committee to continue examining this case and to report back to it in due course.
http://democratiechretienne.org/2014/11/01/the-governing-council-of-the-inter-parliamentary-union-is-further-dismayed-that-no-progress-has-been-made-in-resolving-the-case-of-eugene-diomi-ndongala-ipu-161014/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
« Joseph KABILA » veut sa mort : DIOMI NDONGALA privé de soins de santé /KONGOTIMES
par FreeDiomi le 9 novembre 2014
Font size:
Eugène DIOMI NDONGALA NZOMAMBU
Aussi, il lui est reproché d’avoir été à l’origine d’un boycott de l’Assemblée nationale, suivi par une quarantaine de députés de l’opposition qui ont refusé de participer aux travaux du Parlement en protestation. Raison pour laquelle il est la cible, depuis juin 2012, de harcèlement politico-judiciaire visant à l’écarter de la vie politique et à affaiblir l’opposition, peut-on lire dans ce rapport de l’UIP.
Concernant les accusations de viol, l’UIP les trouve infondées et montées de toutes pièces, car » M. Ndongala n’était pas présent sur les lieux du viol allégué lorsque la police est intervenue pour l’arrêter en » flagrant délit de viol « , les jeunes filles et leur père supposé ont été payés pour accuser ce dernier, les mineures en question sont adultes et se sont présentées sous de fausses identités, et le prétendu père est un repris de justice connu et condamné plusieurs fois… « .
De plus, aucune pièce attestant les viols n’a été présentée ou discutée, ni aucun examen médical conduit au cours de l’instruction; la Cour s’est appuyée sur la version des victimes supposées, malgré des incohérences jetant le doute sur leur identité, leur âge, les liens de filiation et la véracité des accusations portées contre Diomi Ndongala
Aussi, pendant le procès, les juges n’ont jamais reconnu que l’état de santé de l’accusé se détériorait, ni qu’il avait été privé de soins en détention, et lui ont reproché d’user de tactiques dilatoires et d’abuser de la procédure judiciaire lorsqu’il s’écroulait pendant les audiences.
De tout ce qui précède, l’Union interparlementaire prend note de la décision de la Cour suprême de justice et regrette vivement que cette cour n’ait pas tenu compte de graves violations des garanties en matière de procès équitable qui ont entaché le procès et n’ait pas cherché à les réparer; déplore à nouveau qu’il n’y ait pas de voie de recours dans la procédure judiciaire applicable aux parlementaires en RDC.
L’UIP est également consternée qu’aucun progrès n’ait été fait dans le règlement du cas et prie instamment les autorités de la RDC, y compris le Parlement, d’exécuter d’urgence les recommandations des concertations nationales par tous les moyens appropriés, y compris la grâce présidentielle, l’amnistie… en pleine conformité avec les normes internationales et souhaite être informée des mesures prises sans délai.
Extraits:
Le Conseil directeur de l’Union interparlementaire,
se référant au cas de M. Eugène Diomi Ndongala, ancien membre de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo (RDC), et à la résolution qu’il a adoptée à sa 194ème session (mars 2014),
se référant à la lettre du Président de l’Assemblée nationale du 8 octobre 2014 et aux informations fournies par les plaignants,
se référant également au rapport de la mission en République démocratique du Congo du 10 au 14 juin 2013 (CL/193/11b)-R.2),
rappelant les allégations suivantes fournies par les plaignants : M. Diomi Ndongala, chef d’un parti politique de l’opposition, est victime d’un coup monté parce qu’il a dénoncé publiquement des cas de fraude électorale massive pendant les élections de 2011 et contesté la légitimité des résultats; il lui est reproché d’avoir été à l’origine d’un boycott de l’Assemblée nationale, suivi par une quarantaine de députés de l’opposition qui ont refusé de participer aux travaux du Parlement en protestation; pour ces raisons, M. Ndongala est la cible depuis juin 2012 de harcèlement politico‑judiciaire; ce harcèlement vise à l’écarter de la vie politique et à affaiblir l’opposition et se traduit notamment par les violations alléguées suivantes de ses droits fondamentaux : i) arrestation arbitraire le 27 juin 2012 – la veille de la mise en place par M. Ndongala d’une plateforme des partis d’opposition – suivie d’une détention illégale au secret par les services de renseignements du 27 juin au 11 octobre 2012, au cours de laquelle il aurait été victime de mauvais traitements; ii) levée arbitraire de son immunité parlementaire en violation de ses droits de la défense le 8 janvier 2013; iii) révocation arbitraire de son mandat parlementaire le 15 juin 2013; iv) poursuites judiciaires infondées et politiquement motivées méconnaissant le droit à un procès équitable; v) maintien illégal en détention préventive d’avril 2013 jusqu’à sa condamnation en mars 2014; et vi) déni de soins médicaux en détention depuis fin juillet 2013,
rappelant aussi que l’Assemblée nationale a expliqué à de nombreuses reprises que M. Ndongala, ayant boycotté l’institution parlementaire à laquelle il appartenait et mis en cause sa légitimité, ne pouvait s’attendre à bénéficier de la protection de celle-ci; qu’à l’audience tenue pendant la 130ème Assemblée de l’UIP, la délégation de la RDC a déclaré que si M. Diomi Ndongala n’avait pas contesté la légitimité des dernières élections et avait accepté de participer aux travaux parlementaires, l’Assemblée nationale n’aurait pas consenti à lever son immunité ni à révoquer son mandat parlementaire,
rappelant que, selon les plaignants, les accusations selon lesquelles M. Diomi Ndongala aurait eu des relations sexuelles avec des mineures – qualifiées de viol par le Parquet – sont infondées et ont été montées de toutes pièces pour les raisons suivantes : i) M. Ndongala n’était pas présent sur les lieux du viol allégué lorsque la police est intervenue pour l’arrêter en « flagrant délit de viol »; ii) les jeunes filles et leur père supposé ont été payés par un colonel de la police et un député de la majorité de la même circonscription que M. Ndongala pour accuser ce dernier; iii) les mineures en question sont adultes et se sont présentées sous de fausses identités, et le prétendu père est un repris de justice connu et condamné plusieurs fois pour escroquerie; iv) les jeunes filles et le colonel de la police se sont rencontrés pour mettre au point leur complot contre M. Ndongala; v) les plaignants soutiennent qu’ils ont des preuves de ce qu’ils avancent, y compris des témoins oculaires,
considérant que le procès de M. Ndongala s’est ouvert en juillet 2013 et s’est conclu le 12 mars 2014; que la plupart des audiences du procès ont été reportées; que, selon les plaignants, le fond de l’affaire n’a été examiné qu’à la dernière audience, et encore brièvement,
considérant que, le 26 mars 2014, M. Ndongala a été reconnu coupable par la Cour suprême des chefs d’accusation retenus et condamné à 10 ans d’emprisonnement en première et dernière instance; que les jeunes filles reconnues comme victimes de viol par la Cour suprême l’ont assigné en dommages-intérêts et que la présentation orale des arguments des parties est fixée au 22 octobre 2014 ( a été suspendue en appel);
considérant que, selon les plaignants, les garanties d’une procédure équitable n’ont pas été respectées pendant le procès de M. Diomi Ndongala, qui s’est déroulé dans une large mesure à huis clos; que les allégations font état notamment de ce qui suit :
M. Ndongala a été maintenu en détention malgré trois décisions de la Cour suprême rendues entre avril et juin 2013 et ordonnant son assignation à résidence conformément à la loi et à la pratique applicable aux parlementaires congolais prévenus;
la présomption d’innocence et le secret de l’instruction au stade préjuridictionnel ont été violés suite à la forte médiatisation de la culpabilité de M. Ndongala par le ministère public;
des irrégularités dans la procédure de fixation et de notification du dossier ont empêché les avocats de la défense d’accéder au dossier judiciaire et de préparer la défense de leur client avant la tenue des premières audiences en juillet 2013;
le fond de l’affaire n’a pas été examiné avant la dernière audience et le procès s’est achevé alors que cet examen avait à peine commencé; les avocats de la défense et M. Ndongala se sont vu dénier le droit de prendre la parole et ils n’ont pas eu la possibilité de produire des témoins ni d’interroger ceux de l’accusation; les deux audiences ont porté exclusivement sur le témoignage des victimes supposées et de leur prétendu père; après avoir entendu le témoignage de ces trois personnes, les juges ont subitement décidé de clore le procès et ont immédiatement demandé au procureur de présenter son réquisitoire sans que la Cour ait entendu la défense ou le plaignant, qui s’étaient retirés pour protester contre le fait qu’ils n’avaient pas été autorisés à présenter leurs moyens de défense;
la Cour a rejeté l’argument de complot politique avancé par M. Ndongala, estimant qu’il n’en avait pas apporté la preuve, et ce alors même que la Cour n’avait pas autorisé la défense à introduire de tels éléments de preuve;
aucune pièce attestant les viols n’a été présentée ou discutée, ni aucun examen médical conduit au cours de l’instruction; la Cour s’est appuyée sur la version des victimes supposées, malgré des incohérences jetant le doute sur leur identité, leur âge, les liens de filiation et la véracité des accusations portées contre M. Ndongala; la Cour n’a tenu aucun compte du fait que la défense avait contesté l’âge des jeunes filles qui, en l’espèce, était l’élément central pour qualifier les relations sexuelles alléguées de viol, étant donné que le consentement, lui, n’avait jamais été contesté;
la Cour s’est également appuyée sur des éléments de preuve produits par le ministère public qui étaient contestables, à savoir : i) des preuves saisies au cours d’une perquisition illégale, les avocats de M. Ndongala n’ayant pas eu le droit d’y assister; ii) des contacts téléphoniques entre les jeunes filles et un numéro de téléphone qui n’était pas attribué à M. Ndongala; iii) la déposition de deux témoins de l’accusation, dont la crédibilité et la fiabilité n’ont pas été établies et qui n’ont jamais été entendus par la Cour; ces témoins ont été arrêtés le 26 juin 2012 puis détenus arbitrairement dans un camp militaire pendant plusieurs mois avant d’être libérés sur les instances de la société civile et des Nations Unies; …
la composition de la chambre de jugement de la Cour n’était pas conforme à la loi;
le principal adversaire politique de M. Ndongala dans sa circonscription, un député de la majorité, et l’instigateur présumé du complot politique à son encontre, a été pendant tout le procès l’un des représentants légaux des prétendues victimes, bien qu’il n’ait pas qualité pour le faire, étant donné son statut d’avocat stagiaire;
le manque d’impartialité de certains magistrats, à l’égard desquels des demandes de récusation ont été introduites, et les pressions politiques qui auraient été exercées sur plusieurs magistrats ayant eu pour conséquence des changements dans la composition de la chambre saisie du dossier en février et mars 2014,
pendant le procès, les juges n’ont jamais reconnu que l’état de santé de l’accusé se détériorait ni qu’il avait été privé de soins en détention, et lui ont reproché d’user de tactiques dilatoires et d’abuser de la procédure judiciaire lorsqu’il s’est écroulé plusieurs fois pendant les audiences,
considérant que la Cour a noté dans sa décision que l’accusé et son conseil avaient quitté la dernière audience et qu’il n’y avait donc pas eu de plaidoirie à la fin du procès; qu’elle a rejeté la requête de la défense en réouverture des débats, qui visait à leur permettre de présenter leurs moyens de défense, au motif que les cours et tribunaux ne doivent pas être livrés « aux caprices des justiciables en position d’abus de droit, comme en l’espèce, l’intention du prévenu et de ses conseils, déjà manifestée tout au long de l’instruction »; qu’elle a reproché à l’accusé d’avoir retardé le déroulement du procès par différents moyens, y compris i) « sous le prétexte de la maladie »; ii) en interrompant les audiences pour consulter son conseil; iii) en contestant la filiation des victimes supposées; et iv) en protestant « vivement avant de s’écrouler par terre mais se relevant ensuite pour se mettre à l’écart, tandis que ses conseils se retiraient de la barre »,
rappelant aussi les informations suivantes communiquées par les plaignants : la santé de M. Ndongala s’est fortement détériorée en détention depuis fin juillet 2013 mais les autorités se sont systématiquement opposées à son transfert à l’hôpital; M. Diomi Ndongala a été brièvement placé dans un camp militaire fin juillet 2013 pour des soins médicaux mais a exigé d’être transféré dans un des hôpitaux civils avec lesquels la prison a des accords, conformément à la pratique pénitentiaire ordinaire, car il craignait pour sa sécurité, ayant notamment été torturé et détenu illégalement dans ce camp militaire par le passé; après un accident cardio-vasculaire, M. Diomi Ndongala été hospitalisé d’urgence le 27 décembre 2013 mais aurait été ramené de force à la prison dès le lendemain avant que les examens prescrits par le médecin aient été effectués; selon les plaignants, il a été privé depuis des soins médicaux appropriés,
rappelant à cet égard que, dans sa lettre du 27 novembre 2013, la Ministre de la justice a indiqué que les allégations de déni de soins médicaux n’étaient pas fondées et que les dispositions législatives applicables avaient été respectées; que M. Ndongala avait été pris en charge par le médecin de l’hôpital du camp militaire Kokolo en juillet 2013, qui a recommandé un examen de radiologie et des séances de kinésithérapie; que M. Ndongala avait obtenu du médecin une recommandation l’autorisant à recevoir des soins dans un hôpital proche de l’aéroport qui n’avait pas d’accord avec la prison; que, selon la Ministre, « la proximité de l’aéroport international laiss[ait] supposer les intentions de M. Ndongala »; qu’elle a néanmoins estimé que l’administration de la prison avait démontré sa bonne foi en donnant à M. Ndongala toutes les possibilités d’accéder aux soins appropriés en dehors de la prison mais qu’il en aurait abusé par son comportement; que, lors de l’audition tenue pendant la 130ème Assemblée de l’UIP (mars 2014), la délégation de la RDC a indiqué, s’agissant du déni de soins médicaux, que le fait que M. Diomi Ndongala était encore vivant actuellement était « la preuve irréfutable qu’il continue à recevoir des soins, sinon il serait déjà mort »,
rappelant que le Comité des droits de l’homme de l’ONU a été saisi du cas de M. Diomi Ndongala le 22 septembre 2014 et a demandé le 8 octobre 2014 que la RDC prenne toutes les mesures nécessaires pour que M. Ndongala bénéficie des soins médicaux appropriés et pour éviter des conséquences irréparables pour sa santé,
rappelant que les autorités congolaises ont organisé, du 7 septembre au 5 octobre 2013, des concertations nationales visant notamment à consolider la cohésion nationale; que le Chef de l’Etat a présenté les recommandations du rapport final de ces concertations aux deux chambres du Parlement le 23 octobre 2013 et a mis en place un comité national de suivi chargé de leur mise en œuvre; que le rapport final recommande que, « dans le cadre des mesures de décrispation politique annoncées par le Président de la République, les pouvoirs publics puissent : a) accorder, selon le cas, la grâce présidentielle, la libération conditionnelle et/ou l’amnistie au bénéfice notamment (…) [de] Eugène Diomi Ndongala (…) »,
considérant que cette recommandation n’a pas été exécutée à ce jour; que, du fait de la nature des charges retenues contre lui, M. Diomi Ndongala ne peut pas bénéficier d’une amnistie en vertu de la loi d’amnistie de février 2014 et que la seule possibilité qui lui reste est un recours en grâce, selon la lettre du Président de l’Assemblée nationale en date du 8 octobre 2014; que, selon les plaignants, il n’existe pas de voie de recours dans le droit congolais si ce n’est un procès en révision (qui, selon eux, n’a aucune chance d’aboutir, étant donné le caractère politique du dossier), la grâce présidentielle ou l’amnistie, cette dernière étant à leur avis la manière la plus appropriée de régler le cas à ce stade,
remercie le Président de l’Assemblée nationale des informations communiquées;
prend note de la décision de la Cour suprême et regrette vivement qu’elle n’ait pas tenu compte des graves violations des garanties en matière de procès équitable qui ont entaché le procès et n’ait pas cherché à les réparer;
déplore à nouveau qu’il n’y ait pas de voie de recours dans la procédure judiciaire applicable aux parlementaires en RDC; ne peut que craindre une grave erreur judiciaire dans les circonstances actuelles, en particulier vu le caractère éminemment politique du dossier;
est également consterné qu’aucun progrès n’ait été fait dans le règlement du cas et prie instamment les autorités de la RDC, y compris le Parlement, d’exécuter d’urgence les recommandations des concertations nationales par tous les moyens appropriés, y compris la grâce présidentielle, l’amnistie …en pleine conformité avec les normes internationales; souhaite être informé des mesures prises sans délai;
réitère sa profonde préoccupation que M. Diomi Ndongala soit toujours privé de soins médicaux appropriés et prie à nouveau instamment les autorités de la RDC de s’assurer qu’il les reçoive d’urgence conformément à leurs obligations internationales en vertu du droit international des droits de l’homme;
prie le Secrétaire général de communiquer la présente décision aux autorités parlementaires, à la Ministre de la justice, aux plaignants et à toute tierce partie susceptible de fournir des informations pertinentes;
prie le Comité de poursuivre l’examen de ce cas et de lui faire rapport en temps utile.
[IPU.ORG]
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par FreeDiomi le 9 novembre 2014
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« Joseph KABILA » veut sa mort : Diomi NDONGALA privé de soins de santé
08/11/2014 10:26:00 KongoTimes!Font size:
Eugène DIOMI NDONGALA NZOMAMBU
En effet, le Conseil directeur de l’Union interparlementaire a manifesté sa préoccupation après s’être référée à la résolution adoptée lors de sa 194ème session tenue en mars 2014, à la lettre du président de l’Assemblée nationale de la RDC du 8 octobre 2014 et aux informations fournies par les plaignants. L’UIP, s’est également appuyée sur le rapport de sa mission en RD Congo du 10 au 14 juin 2013, rappelant les allégations fournies par les plaignants, selon lesquelles Diomi Ndongala, chef d’un parti politique de l’opposition, est victime d’un coup monté parce qu’il a dénoncé publiquement des cas de fraude électorale massive pendant les élections de 2011, et contesté la légitimité des résultats.Lors de sa 195ème session tenue le jeudi 16 octobre 2014 à Genève, l’Union interparlementaire s’est dit consternée pour le maintien en détention d’Eugène Diomi Ndongala. Une décision adoptée à l’unanimité par le Conseil directeur de cette structure.
Aussi, il lui est reproché d’avoir été à l’origine d’un boycott de l’Assemblée nationale, suivi par une quarantaine de députés de l’opposition qui ont refusé de participer aux travaux du Parlement en protestation. Raison pour laquelle il est la cible, depuis juin 2012, de harcèlement politico-judiciaire visant à l’écarter de la vie politique et à affaiblir l’opposition, peut-on lire dans ce rapport de l’UIP.
Concernant les accusations de viol, l’UIP les trouve infondées et montées de toutes pièces, car » M. Ndongala n’était pas présent sur les lieux du viol allégué lorsque la police est intervenue pour l’arrêter en » flagrant délit de viol « , les jeunes filles et leur père supposé ont été payés pour accuser ce dernier, les mineures en question sont adultes et se sont présentées sous de fausses identités, et le prétendu père est un repris de justice connu et condamné plusieurs fois… « .
De plus, aucune pièce attestant les viols n’a été présentée ou discutée, ni aucun examen médical conduit au cours de l’instruction; la Cour s’est appuyée sur la version des victimes supposées, malgré des incohérences jetant le doute sur leur identité, leur âge, les liens de filiation et la véracité des accusations portées contre Diomi Ndongala
L’UIP rappelle également que Diomi a été maintenu en détention malgré trois arrêts de la Cour suprême de justice rendus entre avril et juin 2013 et ordonnant son assignation à résidence conformément à la loi et à la pratique applicable aux parlementaires congolais prévenus, et que la présomption d’innocence et le secret de l’instruction au stade préjuridictionnel ont été violés suite à la forte médiatisation de sa culpabilité par le ministère public…En plus, les garanties d’un procès équitable n’ont pas été respectées, et la composition de la chambre de jugement de la Cour n’était pas conforme à la loi.
Aussi, pendant le procès, les juges n’ont jamais reconnu que l’état de santé de l’accusé se détériorait, ni qu’il avait été privé de soins en détention, et lui ont reproché d’user de tactiques dilatoires et d’abuser de la procédure judiciaire lorsqu’il s’écroulait pendant les audiences.
De tout ce qui précède, l’Union interparlementaire prend note de la décision de la Cour suprême de justice et regrette vivement que cette cour n’ait pas tenu compte de graves violations des garanties en matière de procès équitable qui ont entaché le procès et n’ait pas cherché à les réparer; déplore à nouveau qu’il n’y ait pas de voie de recours dans la procédure judiciaire applicable aux parlementaires en RDC.
L’UIP est également consternée qu’aucun progrès n’ait été fait dans le règlement du cas et prie instamment les autorités de la RDC, y compris le Parlement, d’exécuter d’urgence les recommandations des concertations nationales par tous les moyens appropriés, y compris la grâce présidentielle, l’amnistie… en pleine conformité avec les normes internationales et souhaite être informée des mesures prises sans délai.
== // ==Elle réitère sa profonde préoccupation qu’Eugène Diomi Ndongala soit toujours privé de soins médicaux appropriés et prie à nouveau instamment les autorités de la RDC de s’assurer qu’il les reçoive d’urgence conformément à leurs obligations internationales en vertu du droit international des droits de l’homme, et prie le Secrétaire général de communiquer la présente décision aux autorités parlementaires, à la ministre de la justice, aux plaignants et à toute tierce partie susceptible de fournir des informations pertinentes. L’UIP prie enfin le Comité de poursuivre l’examen de ce cas et de lui faire rapport en temps utile.
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO – CAS N° DRC71 – EUGENE DIOMI NDONGALA
Décision adoptée à l’unanimité par le Conseil directeur à sa 195ème session (Genève, 16 octobre 2014)Extraits:
Le Conseil directeur de l’Union interparlementaire,
se référant au cas de M. Eugène Diomi Ndongala, ancien membre de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo (RDC), et à la résolution qu’il a adoptée à sa 194ème session (mars 2014),
se référant à la lettre du Président de l’Assemblée nationale du 8 octobre 2014 et aux informations fournies par les plaignants,
se référant également au rapport de la mission en République démocratique du Congo du 10 au 14 juin 2013 (CL/193/11b)-R.2),
rappelant les allégations suivantes fournies par les plaignants : M. Diomi Ndongala, chef d’un parti politique de l’opposition, est victime d’un coup monté parce qu’il a dénoncé publiquement des cas de fraude électorale massive pendant les élections de 2011 et contesté la légitimité des résultats; il lui est reproché d’avoir été à l’origine d’un boycott de l’Assemblée nationale, suivi par une quarantaine de députés de l’opposition qui ont refusé de participer aux travaux du Parlement en protestation; pour ces raisons, M. Ndongala est la cible depuis juin 2012 de harcèlement politico‑judiciaire; ce harcèlement vise à l’écarter de la vie politique et à affaiblir l’opposition et se traduit notamment par les violations alléguées suivantes de ses droits fondamentaux : i) arrestation arbitraire le 27 juin 2012 – la veille de la mise en place par M. Ndongala d’une plateforme des partis d’opposition – suivie d’une détention illégale au secret par les services de renseignements du 27 juin au 11 octobre 2012, au cours de laquelle il aurait été victime de mauvais traitements; ii) levée arbitraire de son immunité parlementaire en violation de ses droits de la défense le 8 janvier 2013; iii) révocation arbitraire de son mandat parlementaire le 15 juin 2013; iv) poursuites judiciaires infondées et politiquement motivées méconnaissant le droit à un procès équitable; v) maintien illégal en détention préventive d’avril 2013 jusqu’à sa condamnation en mars 2014; et vi) déni de soins médicaux en détention depuis fin juillet 2013,
rappelant aussi que l’Assemblée nationale a expliqué à de nombreuses reprises que M. Ndongala, ayant boycotté l’institution parlementaire à laquelle il appartenait et mis en cause sa légitimité, ne pouvait s’attendre à bénéficier de la protection de celle-ci; qu’à l’audience tenue pendant la 130ème Assemblée de l’UIP, la délégation de la RDC a déclaré que si M. Diomi Ndongala n’avait pas contesté la légitimité des dernières élections et avait accepté de participer aux travaux parlementaires, l’Assemblée nationale n’aurait pas consenti à lever son immunité ni à révoquer son mandat parlementaire,
rappelant que, selon les plaignants, les accusations selon lesquelles M. Diomi Ndongala aurait eu des relations sexuelles avec des mineures – qualifiées de viol par le Parquet – sont infondées et ont été montées de toutes pièces pour les raisons suivantes : i) M. Ndongala n’était pas présent sur les lieux du viol allégué lorsque la police est intervenue pour l’arrêter en « flagrant délit de viol »; ii) les jeunes filles et leur père supposé ont été payés par un colonel de la police et un député de la majorité de la même circonscription que M. Ndongala pour accuser ce dernier; iii) les mineures en question sont adultes et se sont présentées sous de fausses identités, et le prétendu père est un repris de justice connu et condamné plusieurs fois pour escroquerie; iv) les jeunes filles et le colonel de la police se sont rencontrés pour mettre au point leur complot contre M. Ndongala; v) les plaignants soutiennent qu’ils ont des preuves de ce qu’ils avancent, y compris des témoins oculaires,
considérant que le procès de M. Ndongala s’est ouvert en juillet 2013 et s’est conclu le 12 mars 2014; que la plupart des audiences du procès ont été reportées; que, selon les plaignants, le fond de l’affaire n’a été examiné qu’à la dernière audience, et encore brièvement,
considérant que, le 26 mars 2014, M. Ndongala a été reconnu coupable par la Cour suprême des chefs d’accusation retenus et condamné à 10 ans d’emprisonnement en première et dernière instance; que les jeunes filles reconnues comme victimes de viol par la Cour suprême l’ont assigné en dommages-intérêts et que la présentation orale des arguments des parties est fixée au 22 octobre 2014 ( a été suspendue en appel);
considérant que, selon les plaignants, les garanties d’une procédure équitable n’ont pas été respectées pendant le procès de M. Diomi Ndongala, qui s’est déroulé dans une large mesure à huis clos; que les allégations font état notamment de ce qui suit :
M. Ndongala a été maintenu en détention malgré trois décisions de la Cour suprême rendues entre avril et juin 2013 et ordonnant son assignation à résidence conformément à la loi et à la pratique applicable aux parlementaires congolais prévenus;
la présomption d’innocence et le secret de l’instruction au stade préjuridictionnel ont été violés suite à la forte médiatisation de la culpabilité de M. Ndongala par le ministère public;
des irrégularités dans la procédure de fixation et de notification du dossier ont empêché les avocats de la défense d’accéder au dossier judiciaire et de préparer la défense de leur client avant la tenue des premières audiences en juillet 2013;
le fond de l’affaire n’a pas été examiné avant la dernière audience et le procès s’est achevé alors que cet examen avait à peine commencé; les avocats de la défense et M. Ndongala se sont vu dénier le droit de prendre la parole et ils n’ont pas eu la possibilité de produire des témoins ni d’interroger ceux de l’accusation; les deux audiences ont porté exclusivement sur le témoignage des victimes supposées et de leur prétendu père; après avoir entendu le témoignage de ces trois personnes, les juges ont subitement décidé de clore le procès et ont immédiatement demandé au procureur de présenter son réquisitoire sans que la Cour ait entendu la défense ou le plaignant, qui s’étaient retirés pour protester contre le fait qu’ils n’avaient pas été autorisés à présenter leurs moyens de défense;
la Cour a rejeté l’argument de complot politique avancé par M. Ndongala, estimant qu’il n’en avait pas apporté la preuve, et ce alors même que la Cour n’avait pas autorisé la défense à introduire de tels éléments de preuve;
aucune pièce attestant les viols n’a été présentée ou discutée, ni aucun examen médical conduit au cours de l’instruction; la Cour s’est appuyée sur la version des victimes supposées, malgré des incohérences jetant le doute sur leur identité, leur âge, les liens de filiation et la véracité des accusations portées contre M. Ndongala; la Cour n’a tenu aucun compte du fait que la défense avait contesté l’âge des jeunes filles qui, en l’espèce, était l’élément central pour qualifier les relations sexuelles alléguées de viol, étant donné que le consentement, lui, n’avait jamais été contesté;
la Cour s’est également appuyée sur des éléments de preuve produits par le ministère public qui étaient contestables, à savoir : i) des preuves saisies au cours d’une perquisition illégale, les avocats de M. Ndongala n’ayant pas eu le droit d’y assister; ii) des contacts téléphoniques entre les jeunes filles et un numéro de téléphone qui n’était pas attribué à M. Ndongala; iii) la déposition de deux témoins de l’accusation, dont la crédibilité et la fiabilité n’ont pas été établies et qui n’ont jamais été entendus par la Cour; ces témoins ont été arrêtés le 26 juin 2012 puis détenus arbitrairement dans un camp militaire pendant plusieurs mois avant d’être libérés sur les instances de la société civile et des Nations Unies; …
la composition de la chambre de jugement de la Cour n’était pas conforme à la loi;
le principal adversaire politique de M. Ndongala dans sa circonscription, un député de la majorité, et l’instigateur présumé du complot politique à son encontre, a été pendant tout le procès l’un des représentants légaux des prétendues victimes, bien qu’il n’ait pas qualité pour le faire, étant donné son statut d’avocat stagiaire;
le manque d’impartialité de certains magistrats, à l’égard desquels des demandes de récusation ont été introduites, et les pressions politiques qui auraient été exercées sur plusieurs magistrats ayant eu pour conséquence des changements dans la composition de la chambre saisie du dossier en février et mars 2014,
pendant le procès, les juges n’ont jamais reconnu que l’état de santé de l’accusé se détériorait ni qu’il avait été privé de soins en détention, et lui ont reproché d’user de tactiques dilatoires et d’abuser de la procédure judiciaire lorsqu’il s’est écroulé plusieurs fois pendant les audiences,
considérant que la Cour a noté dans sa décision que l’accusé et son conseil avaient quitté la dernière audience et qu’il n’y avait donc pas eu de plaidoirie à la fin du procès; qu’elle a rejeté la requête de la défense en réouverture des débats, qui visait à leur permettre de présenter leurs moyens de défense, au motif que les cours et tribunaux ne doivent pas être livrés « aux caprices des justiciables en position d’abus de droit, comme en l’espèce, l’intention du prévenu et de ses conseils, déjà manifestée tout au long de l’instruction »; qu’elle a reproché à l’accusé d’avoir retardé le déroulement du procès par différents moyens, y compris i) « sous le prétexte de la maladie »; ii) en interrompant les audiences pour consulter son conseil; iii) en contestant la filiation des victimes supposées; et iv) en protestant « vivement avant de s’écrouler par terre mais se relevant ensuite pour se mettre à l’écart, tandis que ses conseils se retiraient de la barre »,
rappelant aussi les informations suivantes communiquées par les plaignants : la santé de M. Ndongala s’est fortement détériorée en détention depuis fin juillet 2013 mais les autorités se sont systématiquement opposées à son transfert à l’hôpital; M. Diomi Ndongala a été brièvement placé dans un camp militaire fin juillet 2013 pour des soins médicaux mais a exigé d’être transféré dans un des hôpitaux civils avec lesquels la prison a des accords, conformément à la pratique pénitentiaire ordinaire, car il craignait pour sa sécurité, ayant notamment été torturé et détenu illégalement dans ce camp militaire par le passé; après un accident cardio-vasculaire, M. Diomi Ndongala été hospitalisé d’urgence le 27 décembre 2013 mais aurait été ramené de force à la prison dès le lendemain avant que les examens prescrits par le médecin aient été effectués; selon les plaignants, il a été privé depuis des soins médicaux appropriés,
rappelant à cet égard que, dans sa lettre du 27 novembre 2013, la Ministre de la justice a indiqué que les allégations de déni de soins médicaux n’étaient pas fondées et que les dispositions législatives applicables avaient été respectées; que M. Ndongala avait été pris en charge par le médecin de l’hôpital du camp militaire Kokolo en juillet 2013, qui a recommandé un examen de radiologie et des séances de kinésithérapie; que M. Ndongala avait obtenu du médecin une recommandation l’autorisant à recevoir des soins dans un hôpital proche de l’aéroport qui n’avait pas d’accord avec la prison; que, selon la Ministre, « la proximité de l’aéroport international laiss[ait] supposer les intentions de M. Ndongala »; qu’elle a néanmoins estimé que l’administration de la prison avait démontré sa bonne foi en donnant à M. Ndongala toutes les possibilités d’accéder aux soins appropriés en dehors de la prison mais qu’il en aurait abusé par son comportement; que, lors de l’audition tenue pendant la 130ème Assemblée de l’UIP (mars 2014), la délégation de la RDC a indiqué, s’agissant du déni de soins médicaux, que le fait que M. Diomi Ndongala était encore vivant actuellement était « la preuve irréfutable qu’il continue à recevoir des soins, sinon il serait déjà mort »,
rappelant que le Comité des droits de l’homme de l’ONU a été saisi du cas de M. Diomi Ndongala le 22 septembre 2014 et a demandé le 8 octobre 2014 que la RDC prenne toutes les mesures nécessaires pour que M. Ndongala bénéficie des soins médicaux appropriés et pour éviter des conséquences irréparables pour sa santé,
rappelant que les autorités congolaises ont organisé, du 7 septembre au 5 octobre 2013, des concertations nationales visant notamment à consolider la cohésion nationale; que le Chef de l’Etat a présenté les recommandations du rapport final de ces concertations aux deux chambres du Parlement le 23 octobre 2013 et a mis en place un comité national de suivi chargé de leur mise en œuvre; que le rapport final recommande que, « dans le cadre des mesures de décrispation politique annoncées par le Président de la République, les pouvoirs publics puissent : a) accorder, selon le cas, la grâce présidentielle, la libération conditionnelle et/ou l’amnistie au bénéfice notamment (…) [de] Eugène Diomi Ndongala (…) »,
considérant que cette recommandation n’a pas été exécutée à ce jour; que, du fait de la nature des charges retenues contre lui, M. Diomi Ndongala ne peut pas bénéficier d’une amnistie en vertu de la loi d’amnistie de février 2014 et que la seule possibilité qui lui reste est un recours en grâce, selon la lettre du Président de l’Assemblée nationale en date du 8 octobre 2014; que, selon les plaignants, il n’existe pas de voie de recours dans le droit congolais si ce n’est un procès en révision (qui, selon eux, n’a aucune chance d’aboutir, étant donné le caractère politique du dossier), la grâce présidentielle ou l’amnistie, cette dernière étant à leur avis la manière la plus appropriée de régler le cas à ce stade,
remercie le Président de l’Assemblée nationale des informations communiquées;
prend note de la décision de la Cour suprême et regrette vivement qu’elle n’ait pas tenu compte des graves violations des garanties en matière de procès équitable qui ont entaché le procès et n’ait pas cherché à les réparer;
déplore à nouveau qu’il n’y ait pas de voie de recours dans la procédure judiciaire applicable aux parlementaires en RDC; ne peut que craindre une grave erreur judiciaire dans les circonstances actuelles, en particulier vu le caractère éminemment politique du dossier;
est également consterné qu’aucun progrès n’ait été fait dans le règlement du cas et prie instamment les autorités de la RDC, y compris le Parlement, d’exécuter d’urgence les recommandations des concertations nationales par tous les moyens appropriés, y compris la grâce présidentielle, l’amnistie …en pleine conformité avec les normes internationales; souhaite être informé des mesures prises sans délai;
réitère sa profonde préoccupation que M. Diomi Ndongala soit toujours privé de soins médicaux appropriés et prie à nouveau instamment les autorités de la RDC de s’assurer qu’il les reçoive d’urgence conformément à leurs obligations internationales en vertu du droit international des droits de l’homme;
prie le Secrétaire général de communiquer la présente décision aux autorités parlementaires, à la Ministre de la justice, aux plaignants et à toute tierce partie susceptible de fournir des informations pertinentes;
prie le Comité de poursuivre l’examen de ce cas et de lui faire rapport en temps utile.
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KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
LE JOURNAL DU 15/11/2014: TOUTE L ACTUALITE DE LA RDC http://paper.li/fsddc/1383407914
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
DECLARATION CONJOINTE PANAFRICAINE CONTRE LES REVISIONS CONSTITUTIONNELLES VISANT DES PRESIDENCES A VIE: PARIS, 14/11/2014
par FreeDiomi le 15 novembre 2014
DECLARATION DES PARTIS POLITIQUES D’OPPOSITION ET DES SOCIETES CIVILES AFRICAINES SUR L’EPIDEMIE DES REVISIONS ET/OU DE CHANGEMENT DES CONSTITUTIONS QUI SEVIT ACTUELLENT EN AFRIQUE
Paris, 14 novembre 2014
Dans une Afrique où l’hyper richesse insolente de la classe minoritaire au pouvoir côtoie l’extrême pauvreté du plus grand nombre, l’alternance démocratique et pacifique constitue le passage obligé pour sortir les populations de leurs souffrances. Cette alternance démocratique requiert entre autres:
- le respect des constitutions en place, tout particulièrement, le strict respect de la limitation des mandats des présidents de la République;
- l’organisations d’élections libres, transparentes et crédibles, sur la base de critères internationaux, par des commissions électorales véritablements indépendantes et composées de façon paritaire de représentants des mouvances présidentielles et des représentants des mouvances oppositionnelles;
- le respect scrupuleux du caractère républicain des armées nationales.
L’obsession de certains chefs d’Etat africains de vouloir s’éterniser au pouvoir est une problématique aujourd’hui dépassée qui a conduit l’Afrique dans l’impasse. C’est en cela que les évènements du Burkina Faso marquent la fin d’une époque, la fin d’un modèle qui a échoué en Afrique. Le temps est venu de promouvoir dans chaque pays africain une alternance démocratique et pacifique et une nouvelle gouvernance, articulée sur les valeurs de démocratie, d’Etat de droit, de respect des droits humains, de solidarité et de véritable justice sociale.
Les participants à la réunion de Paris appellent la communauté internationale à soutenir les peuples africains dans cette marche vers les idéaux de démocratie, de paix véritable, de justice et de respect des règles établies en matière de bonne gouvernance et de développement.
Les participants à la réunion de Paris ont enfin exprimé leur ferme volonté de raffermir leurs relations, renforcer leurs attaches avec les forces populaires, patriotiques et républicaines de leurs pays respectifs et veiller à ce que les conclusions de leur rencontre de Paris soient porteuses d’espérance pour leurs peuples. Ils ont prévu de se retrouver selon une périodicité convenue d’accord parties.
Un groupe de contact des oppositions africaines et un Comité de suivi des conclusions des rencontres ont été crées.
Fait à Paris le 14 novembre 2014
Pour
La République Démocratique du Congo:
La République du Congo :
Mr MATHIAS DZON, Président de l’Alliance pour la République et la Démocratie (ARD);
La République du Burundi:
La République du Gabon:
La République Centrafricaine:
La République du Sénégal :
La République de la Guinée Equatoriale :
http://democratiechretienne.org/2014/11/15/declaration-conjointe-panafricaine-contre-les-revisions-constitutionnelle-visant-des-presidences-a-vie-paris-14112014/
par FreeDiomi le 15 novembre 2014
DECLARATION DES PARTIS POLITIQUES D’OPPOSITION ET DES SOCIETES CIVILES AFRICAINES SUR L’EPIDEMIE DES REVISIONS ET/OU DE CHANGEMENT DES CONSTITUTIONS QUI SEVIT ACTUELLENT EN AFRIQUE
Paris, 14 novembre 2014
Dans le cadre des échanges d’expériences entre les oppositions africaines en matière de lutte pour le respect de l’ordre constitutionnel en Afrique, des représentants des oppositions du Gabon, du Sénégal, de la République démocratique du Congo, de la République du Congo, du Burundi, de la Guinée Equatoriale et de la République Centrafricaine, se sont réunis à Paris, le 14 novembre 2014.
Intervenant après le tsunami de Ouagadougou, cette réunion panafricaine a adressé ses chaleureuses félicitations au peuple, aux partis politiques de l’opposition et à la société civile burkinabé qui, en chassant du pouvoir, l’un des vecteurs les plus pernicieux de l’épidémie des révisions et/ou des changements de Constitution en Afrique, ont inauguré la fin de l’époque des gouvernements éternels et sonné le glas à la volonté maladive de certains chefs d’Etat africains, en fin de mandats constitutionnels, de réviser ou de changer les Constitutions de leurs pays, pour se maintenir à vie au pouvoir. L’expérience burkinabé constitue désormais un exemple pour l’Afrique entière.
Dans une Afrique où l’hyper richesse insolente de la classe minoritaire au pouvoir côtoie l’extrême pauvreté du plus grand nombre, l’alternance démocratique et pacifique constitue le passage obligé pour sortir les populations de leurs souffrances. Cette alternance démocratique requiert entre autres:
- le respect des constitutions en place, tout particulièrement, le strict respect de la limitation des mandats des présidents de la République;
- l’organisations d’élections libres, transparentes et crédibles, sur la base de critères internationaux, par des commissions électorales véritablements indépendantes et composées de façon paritaire de représentants des mouvances présidentielles et des représentants des mouvances oppositionnelles;
- le respect scrupuleux du caractère républicain des armées nationales.
L’obsession de certains chefs d’Etat africains de vouloir s’éterniser au pouvoir est une problématique aujourd’hui dépassée qui a conduit l’Afrique dans l’impasse. C’est en cela que les évènements du Burkina Faso marquent la fin d’une époque, la fin d’un modèle qui a échoué en Afrique. Le temps est venu de promouvoir dans chaque pays africain une alternance démocratique et pacifique et une nouvelle gouvernance, articulée sur les valeurs de démocratie, d’Etat de droit, de respect des droits humains, de solidarité et de véritable justice sociale.
Les participants à la réunion de Paris appellent la communauté internationale à soutenir les peuples africains dans cette marche vers les idéaux de démocratie, de paix véritable, de justice et de respect des règles établies en matière de bonne gouvernance et de développement.
Les participants à la réunion de Paris ont enfin exprimé leur ferme volonté de raffermir leurs relations, renforcer leurs attaches avec les forces populaires, patriotiques et républicaines de leurs pays respectifs et veiller à ce que les conclusions de leur rencontre de Paris soient porteuses d’espérance pour leurs peuples. Ils ont prévu de se retrouver selon une périodicité convenue d’accord parties.
Un groupe de contact des oppositions africaines et un Comité de suivi des conclusions des rencontres ont été crées.
Fait à Paris le 14 novembre 2014
Pour
La République Démocratique du Congo:
- GABRIEL MAINDO, M. FREDDY KITA BUKUSU (Secrétaire Général de la Démocratie Chrétienne), M. SAMY BADIBANGA, Président du groupe parlementaire UDPS;
La République du Congo :
Mr MATHIAS DZON, Président de l’Alliance pour la République et la Démocratie (ARD);
La République du Burundi:
- PANCARE CIMPAYE, M. ABDOUL DJUMA
La République du Gabon:
- JEAN AIME MOUKETOU;
La République Centrafricaine:
- GASTON KONGBRE.
La République du Sénégal :
- SIDI FAL
La République de la Guinée Equatoriale :
- RAIMUNDO ELA SANG
http://democratiechretienne.org/2014/11/15/declaration-conjointe-panafricaine-contre-les-revisions-constitutionnelle-visant-des-presidences-a-vie-paris-14112014/
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Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
A PARIS, DES OPPOSANTS AFRICAINS EXIGENT LE RESPECT DES CONSTITUTIONS /AFRIKARABIA
par FreeDiomi le 16 novembre 2014
15 nov 2014
afrique, Burkina, Compaoré, congo, Congo-Brazzaville, kabila, RDC, Sassou Nguesso
par Christophe RIGAUD
Après le « printemps de Ouagadougou » des partis d’opposition de huit pays africains ont constitué une plateforme contre les projets de réformes constitutionnelles sur le continent.
[img(577.8px,318.79999999999995px)]http://afrikarabia.com/wordpress/wp-content/uploads/2014/11/Capture-d’écran-2014-11-15-à-22.47.05.png[/img]
L’onde de choc de la chute du régime de Blaise Compaoré au Burkina-Faso donne des ailes aux opposants africains. Vendredi 14 novembre, des opposants de huit pays africains ont signé à Paris une déclaration commune pour demander le respect des règles constitutionnelles. Autour d’une même table, se sont réunis une vingtaine d’opposants de Centrafrique, de République démocratique du Congo, du Congo-Brazzaville, du Burundi, du Bénin, du Sénégal, du Gabon ou de Guinée Equatoriale… une première dans l’histoire des oppositions africaines. Dans ces pays, il a effectivement un risque de voir les présidents en place changer la règle du jeu constitutionnel pour se maintenir au pouvoir. Pour les participants de la réunion, « le glas a sonné à la volonté maladive de certains chefs d’Etat africains de réviser ou de changer les Constitutions de leurs pays. L’expérience burkinabé constitue désormais un exemple pour l’Afrique entière ».
Sassou menacé ?
Depuis le départ de Blaise Compaoré, certains prédisent que le prochain sur la liste pourrait être l’inamovible Denis Sassou Nguesso, 32 ans de présidence congolaise au compteur. Un record. Pour Mathias Dzon, ex-argentier de Sassou passé dans l’opposition, « il faut que le continent fonctionne enfin normalement, c’est à dire démocratiquement et que l’alternance politique soit enfin possible ». Concernant le risque de voir Sassou subir le même sort que son confrère Compaoré , Dzon estime que c’est en effet « le plus en vue, le plus ancien et le plus mauvais de présidents africains ! ». Si la population venait à descendre dans les rues de Brazzaville, quelle serait la réaction du régime ? Le bilan serait-il plus lourd qu’à Ouagadougou, où le renversement de Compaoré a fait une trentaine de morts ? Mathias Dzon est plus inquiet : « ce sera sans doute plus violent. Le président Sassou dispose de mercenaires, d’importantes milices en dehors de l’armée et les dirigeants de la force publique sont des gens habitués à tuer. »
Joseph Kabila veut s’éviter une révision constitutionnelle
Au Congo voisin, à Kinshasa, la polémique est vive sur une éventuelle modification de la Constitution par Joseph Kabila. En 2016, le président congolais doit normalement effectuer son dernier mandat. Mais beaucoup en doutent. Après la chute de Compaoré, la donne semble avoir changé en République démocratique du Congo (RDC). Selon Samy Badibanga, de l’UDPS, il est clair que « maintenant les populations n’ont plus envie de voir les chefs d’Etats se pérenniser au pouvoir ». Pourtant, le président Kabila pourrait choisir de faire « glisser » le calendrier électoral pour se maintenir à la tête du pays. Une solution moins risquée que la révision de la Constitution. « Cela pourrait constituer un plan B pour Joseph Kabila, explique Samy Badibanga, mais l’opposition et les Congolais resteront très vigilants. Et ce type de plateforme peut nous y aider. C’est important que les différents partis d’opposition se connaissent et échangent leurs expériences ». Le député Badibanga espère enfin que cette initiative de Paris permettra de « mener un lobbying efficace auprès des organisations internationales : Union africaine, Union européenne et Nations unies ».
« Accentuer la pression »
[img(206.8px,161.8px)]http://afrikarabia.com/wordpress/wp-content/uploads/2014/11/Capture-d’écran-2014-11-15-à-22.54.19-300x236.png[/img]
Comité de suivi
Un document commun a été signé par les participants de la première plateforme panafricaine des partis d’opposition. Dans cette « déclaration de Paris » (1), les signataires demandent « le respect des Constitutions en place et de la limitation des mandats des présidents, l’organisations d’élections libres, transparentes et crédibles ainsi que le respect scrupuleux du caractère républicain des armées nationales ».
Les participants à la réunion de Paris ont prévu de se retrouver régulièrement. Un groupe de contact des oppositions africaines et un Comité de suivi ont été créés.
Christophe RIGAUD – Afrikarabia
http://afrikarabia.com/wordpress/a-paris-des-opposants-africains-exigent-le-respect-des-constitutions/
*********************************************************************************
LIRE AUSSI:
DECLARATION CONJOINTE PANAFRICAINE CONTRE LES REVISIONS CONSTITUTIONNELLES VISANT DES PRESIDENCES A VIE: PARIS, 14/11/2014
http://democratiechretienne.org/2014/11/15/declaration-conjointe-panafricaine-contre-les-revisions-constitutionnelle-visant-des-presidences-a-vie-paris-14112014/
par FreeDiomi le 16 novembre 2014
A PARIS, DES OPPOSANTS AFRICAINS EXIGENT LE RESPECT DES CONSTITUTIONS
15 nov 2014
afrique, Burkina, Compaoré, congo, Congo-Brazzaville, kabila, RDC, Sassou Nguesso
par Christophe RIGAUD
Après le « printemps de Ouagadougou » des partis d’opposition de huit pays africains ont constitué une plateforme contre les projets de réformes constitutionnelles sur le continent.
[img(577.8px,318.79999999999995px)]http://afrikarabia.com/wordpress/wp-content/uploads/2014/11/Capture-d’écran-2014-11-15-à-22.47.05.png[/img]
L’onde de choc de la chute du régime de Blaise Compaoré au Burkina-Faso donne des ailes aux opposants africains. Vendredi 14 novembre, des opposants de huit pays africains ont signé à Paris une déclaration commune pour demander le respect des règles constitutionnelles. Autour d’une même table, se sont réunis une vingtaine d’opposants de Centrafrique, de République démocratique du Congo, du Congo-Brazzaville, du Burundi, du Bénin, du Sénégal, du Gabon ou de Guinée Equatoriale… une première dans l’histoire des oppositions africaines. Dans ces pays, il a effectivement un risque de voir les présidents en place changer la règle du jeu constitutionnel pour se maintenir au pouvoir. Pour les participants de la réunion, « le glas a sonné à la volonté maladive de certains chefs d’Etat africains de réviser ou de changer les Constitutions de leurs pays. L’expérience burkinabé constitue désormais un exemple pour l’Afrique entière ».
Sassou menacé ?
Depuis le départ de Blaise Compaoré, certains prédisent que le prochain sur la liste pourrait être l’inamovible Denis Sassou Nguesso, 32 ans de présidence congolaise au compteur. Un record. Pour Mathias Dzon, ex-argentier de Sassou passé dans l’opposition, « il faut que le continent fonctionne enfin normalement, c’est à dire démocratiquement et que l’alternance politique soit enfin possible ». Concernant le risque de voir Sassou subir le même sort que son confrère Compaoré , Dzon estime que c’est en effet « le plus en vue, le plus ancien et le plus mauvais de présidents africains ! ». Si la population venait à descendre dans les rues de Brazzaville, quelle serait la réaction du régime ? Le bilan serait-il plus lourd qu’à Ouagadougou, où le renversement de Compaoré a fait une trentaine de morts ? Mathias Dzon est plus inquiet : « ce sera sans doute plus violent. Le président Sassou dispose de mercenaires, d’importantes milices en dehors de l’armée et les dirigeants de la force publique sont des gens habitués à tuer. »
Joseph Kabila veut s’éviter une révision constitutionnelle
Au Congo voisin, à Kinshasa, la polémique est vive sur une éventuelle modification de la Constitution par Joseph Kabila. En 2016, le président congolais doit normalement effectuer son dernier mandat. Mais beaucoup en doutent. Après la chute de Compaoré, la donne semble avoir changé en République démocratique du Congo (RDC). Selon Samy Badibanga, de l’UDPS, il est clair que « maintenant les populations n’ont plus envie de voir les chefs d’Etats se pérenniser au pouvoir ». Pourtant, le président Kabila pourrait choisir de faire « glisser » le calendrier électoral pour se maintenir à la tête du pays. Une solution moins risquée que la révision de la Constitution. « Cela pourrait constituer un plan B pour Joseph Kabila, explique Samy Badibanga, mais l’opposition et les Congolais resteront très vigilants. Et ce type de plateforme peut nous y aider. C’est important que les différents partis d’opposition se connaissent et échangent leurs expériences ». Le député Badibanga espère enfin que cette initiative de Paris permettra de « mener un lobbying efficace auprès des organisations internationales : Union africaine, Union européenne et Nations unies ».
« Accentuer la pression »
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A la manoeuvre, derrière l’organisation de cette plateforme, on trouve un autre congolais, le co-organisateur Gabriel Maindo, qui en appelle à la responsabilité politique des dirigeants africains, mais aussi des opposants : « Nous devons résister et affronter tous ceux qui ne veulent pas respecter l’ordre républicain, comme défini dans nos Constitutions ».Même son de cloche pour Freddy Kita, également venu du Congo-Kinshasa. Secrétaire général de la Démocratie Chrétienne (DC), Freddy Kita milite également pour la libération de son président, Eugène Diomi Ndongala, qui est actuellement détenu à la prison centrale de Kinshasa depuis avril 2013. Un emprisonnement « politique » par la DC. Freddy Kita ne croit plus à une modification de la Constitution par Joseph Kabila, « trop risquée après les événements de Ouagadougou ». Mais il pense lui aussi au « glissement » du calendrier. « Nous avons appris que le président Kabila avait nommé un organisme pour procéder à un recensement qui pourrait prendre beaucoup de temps. C’est une tricherie de sa part. Mais nous ne nous laisserons pas faire. Nous allons accentuer la pression pour que monsieur Kabila parte et il partira ! ».
Comité de suivi
Un document commun a été signé par les participants de la première plateforme panafricaine des partis d’opposition. Dans cette « déclaration de Paris » (1), les signataires demandent « le respect des Constitutions en place et de la limitation des mandats des présidents, l’organisations d’élections libres, transparentes et crédibles ainsi que le respect scrupuleux du caractère républicain des armées nationales ».
Les participants à la réunion de Paris ont prévu de se retrouver régulièrement. Un groupe de contact des oppositions africaines et un Comité de suivi ont été créés.
Christophe RIGAUD – Afrikarabia
http://afrikarabia.com/wordpress/a-paris-des-opposants-africains-exigent-le-respect-des-constitutions/
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LIRE AUSSI:
DECLARATION CONJOINTE PANAFRICAINE CONTRE LES REVISIONS CONSTITUTIONNELLES VISANT DES PRESIDENCES A VIE: PARIS, 14/11/2014
http://democratiechretienne.org/2014/11/15/declaration-conjointe-panafricaine-contre-les-revisions-constitutionnelle-visant-des-presidences-a-vie-paris-14112014/
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Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
COMMUNIQUE DE PRESSE N° 19/ACAJ/2014: « Le Gouvernement congolais empêche M. Eugène DIOMI à se faire soigner »
19 novembre 201419 novembre 2014 FreeDiomi droits civils et politiques, DROITS DE L'HOMME, RDCEUGENE DIOMI NDONGALA
COMMUNIQUE DE PRESSE N° 19/ACAJ/2014
«Le Gouvernement congolais empêche M. Eugène DIOMI à se faire soigner »
Kinshasa, le 19 novembre 2014- L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) est profondément préoccupée par le refus du Gouvernement congolais à prendre des mesures nécessaires pour permettre à M. Eugène DIOMI NDONGALA d’accéder aux soins que requiert son état de santé.
Le 8 octobre 2014, le Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies a demandé au Gouvernement congolais de prendre des mesures urgentes pour fournir une assistance médicale appropriée à M. Eugène DIOMI NDONGALA et prévenir tout préjudice irréparable.
Le 31 octobre 2014, M. Eugène DIOMI a adressé la lettre n° 34/CAB/GK&EM/2014 au Premier Ministre et Chef du Gouvernement pour demander à ce que lesdites mesures soient rapidement prises car son état de santé est en train de se dégrader du jour au jour. Il l’a aussi informé qu’à la suite de l’AVC qu’il avait connu en décembre 2013, il lui faut en urgence des examens de : scanner cérébral, scanner cervical, d’une radio de l’épaule droite; des examens complets biomédicaux et de toxicologie ainsi qu’une hospitalisation suivie d’au moins douze séances de kinésithérapie lui prescrits il y a plus de dix mois, mais qu’il n’a jamais passés à cause des restrictions qui lui sont illégalement imposées.
Plus de deux semaines après, aucune disposition concrète n’est prise à la prison Makala afin de permettre d’accéder aux soins requis. La direction de la prison de Makala dit n’avoir toujours pas reçu des instructions y afférentes.
L’ACAJ déplore énormément l’attitude du Gouvernement dans ce cas, car il traduit une volonté de ne pas respecter les droits fondamentaux garantis aux personnes en détention.
L’ACAJ rappelle le Gouvernement qu’au terme du principe 24 de l’Ensemble des principes des Nations Unies pour la protection des personnes soumises à une forme quelconque de détention ou d’emprisonnement, les Etats ont l’obligation de leur faire bénéficier des soins et traitements médicaux chaque fois que le besoin s’en fera sentir. Et l’article 18, alinéa 5 de la Constitution prescrit que « Tout détenu doit bénéficier d’un traitement qui préserve sa vie, sa santé physique et mentale ainsi que sa dignité ».
Les membres de l’ACAJ qui ont rendu visite récemment à M. Eugène DIOMI NDONGALA à la prion de Makala l’ont trouvé très affaibli, épuisé et incapable de parler normalement, ni de bouger…
« Le Gouvernement congolais doit exécuter de bonne foi les mesures urgentes lui notifiées par le Comité des droits de l’homme en faveur de M. Eugène DIOMI NDONGALA. Car la RDC a reconnu l’autorité de ses décisions en ratifiant le Pacte international relatif aux droits civils et politiques ainsi que son Premier protocole facultatif », à déclaré Me Didier Kalemba, Chargé de protection à l’ACAJ.
Pour tout contact presse :
Me Didier Kalemba, chargé de protection à l’ACAJ
Téléphone : +243 81 268 6222
Email : acajasbl@yahoo.fr
Website :www.acaj-asbl.org
****************************************
LIRE AUSSI:
- COMMUNIQUE DE PRESSE N° 08/ACAJ/2014:« M. Eugène DIOMI NDONGALA a été condamné par une chambre irrégulière. Il doit être remis en liberté sans condition » 4 septembre 2014
- «En quête de la Justice, le prisonnier politique DIOMI NDONGALA a déposé plainte contre la RDC auprès du Comité des droits de l’homme des Nations Unies à Genève» / COMMUNIQUE DE PRESSE N° 10/ACAJ/2014 29 septembre 2014
- COMMUNIQUE DE PRESSE N° 14/ACAJ/2014 -« Le Comité des droits de l’homme des Nations Unies a notifié à la RDC des mesures conservatoires dans l’intérêt de M. Eugène DIOMI NDONGALA » 14 octobre 2014
http://acaj-asbl.org/2014/11/19/communique-de-presse-n-19acaj2014-le-gouvernement-congolais-empeche-m-eugene-diomi-a-se-faire-soigner%e3%80%80/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
MALGRE LA DEMANDE FORMELLE DU COMITE DES DROIT DE L’HOMME DE L’ONU, LE PRISONNIER POLITIQUE EUGENE DIOMI NDONGALA ENCORE PRIVE DE SOINS MEDICAUX / TEMPETE DES TROPIQUES
par FreeDiomi le 20 novembre 2014
http://latempete.info/eugene-diomi-ndongala-empeche-de-se-faire-soigner/
LIRE AUSSI:
COMMUNIQUE DE PRESSE N° 19/ACAJ/2014:
« Le Gouvernement congolais empêche M. Eugène DIOMI à se faire soigner»
http://wp.me/p18AQh-2C7
par FreeDiomi le 20 novembre 2014
http://latempete.info/eugene-diomi-ndongala-empeche-de-se-faire-soigner/
LIRE AUSSI:
COMMUNIQUE DE PRESSE N° 19/ACAJ/2014:
« Le Gouvernement congolais empêche M. Eugène DIOMI à se faire soigner»
http://wp.me/p18AQh-2C7
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Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
ACAJ DENONCE L DENI D SOINS MEDICAUX O PRISONNIER POLITIQUE #DIOMI NDONGALA/ LE POTENTIEL http://t.co/HODkE5y3bk #RDC http://t.co/JkM1gSlRua
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
L’ACAJ DENONCE LE DENI DE SOINS MEDICAUX AU PRISONNIER POLITIQUE EUGENE DIOMI NDONGALA / DEPECHE DE BRAZZA + LETTRE DE TRANSMISSION AU GOUVERNEMENT DE LA RDC
par FreeDiomi le 21 novembre 2014
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http://democratiechretienne.org/2014/11/21/lacaj-denonce-le-deni-de-soins-medicaux-au-prisonnier-politique-eugene-diomi-ndongala-depeche-de-brazza-lettre-de-transmission-au-gouvernement-de-la-rdc/
par FreeDiomi le 21 novembre 2014
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http://democratiechretienne.org/2014/11/21/lacaj-denonce-le-deni-de-soins-medicaux-au-prisonnier-politique-eugene-diomi-ndongala-depeche-de-brazza-lettre-de-transmission-au-gouvernement-de-la-rdc/
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