EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
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Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
LE PRESIDENT ETIENNE TSHISEKEDI EXIGE LA LIBERATION IMMEDIATE DES PRISONNIERS POLITIQUES DANS SON DISCOURS A LA NATION DU 08/01/2016
par FreeDiomi le 9 janvier 2016DIOMI NDONGALA ET ETIENNE TSHISEKEDI 07/11/12
*
http://democratiechretienne.org/2016/01/09/le-president-etienne-tshisekedi-exige-la-liberation-des-prisonniers-politiques-dans-son-discours-a-la-nation-du-08012016/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
"Mise à jour des listes de détenus politiques et d’opinion en RDC
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10507
Une vue de l’entrée de la prison de Makala
Lubumbashi, le 09 janvier 2016.
Le Projet d’Application des Droits Civils et Politiques (PAD-CIPO) de l’IRDH et le Projet de Medias Sociaux et Droits Humains (MS&DH) sollicitent toute information utile à la mise à jour de listes de détenus politiques et d’opinion, afin d’intensifier le plaidoyer électronique « e-DRC Advocacy », auprès du Gouvernement de la RDC, pour leur libération.
Listes à mettre à jour :
A. DETENUS A LA PRISON DE MAKALA A KINSHASA.
Vano Kalembe Kiboko : ancien parlementaire de la Majorité présidentielle, arrêté le 29 décembre 2014 après avoir publiquement critiqué la violente répression policière d’une manifestation organisée au Katanga et les tentatives visant à permettre au président Kabila de briguer un troisième mandat. Détenu à la prison centrale de Kinshasa. Reconnu coupable et condamné à trois ans de prison, le 14 septembre 2015, pour haine raciale et tribalisme et pour avoir «répandu de fausses rumeurs». Procédure d’appel en cours.
Christopher Ngoyi Mutamba : défenseur des droits humains, Président de l’ONG « Synergie Congo culture et développement » impliqué dans la mobilisation du public aux manifestations contre les propositions de changement de la loi électorale. Arrêté le 21 janvier 2015 et détenu par l’ANR pendant 20 jours avant d’être transféré à la prison centrale de Kinshasa, où des procédures judiciaires sont en cours.
Bâtonnier Jean-Claude Muyambo Kyassa : Avocat de profession, Bâtonnier honoraire du Barreau du Katanga, ancien Directeur du Centre de Droits de l’Homme et Droit Humanitaire (CDH), homme politique, président du parti politique Solidarité congolaise pour la démocratie et le développement (SCODE) arrêté à Kinshasa le 20 janvier 2015, après avoir mobilisé la participation contre les propositions de changement de la loi électorale. Détenu à la prison centrale de Kinshasa, puis transféré dans un centre de santé où il est traité pour des blessures infligées lors de son arrestation. En jugement pour « abus de confiance » et pour avoir vendu un bâtiment qui ne lui appartenait pas, probablement sur la base d’une plainte déposée contre lui par un client en 2002 – et retirée par la suite – dans sa province natale du Katanga.
Ernest Kyaviro : Ancien Secrétaire Général du Rassemblement de Congolais pour la Démocratique (RCD/KML), parti politique d’opposition, arrêté à Goma le 22 janvier 2015, lors de la semaine de manifestations contre les propositions de changement de la loi électorale. Transféré à Kinshasa et détenu à l’ANR pendant 86 jours avant d’être transféré à la prison centrale de Kinshasa. Reconnu coupable et condamné à trois ans de prison le 18 septembre pour provocation et incitation à la désobéissance envers les autorités publiques. Procédure d’appel en cours.
Fred Bauma : activiste de Filimbi, une plateforme qui encourage les jeunes congolais à remplir leurs devoirs civiques pacifiquement et de manière responsable, et de LUCHA. Arrêté le 15 mars 2015, et détenu à l’ANR pendant 50 jours avant d’être transféré à la prison centrale de Kinshasa, où des procédures judiciaires sont en cours.
Yves Makwambala : activiste de Filimbi arrêté le 15 mars 2015 et détenu à l’ANR pendant 40 jours avant d’être transféré à la prison centrale de Kinshasa, où des procédures judiciaires sont en cours.
Giresse Bongomisa Nzinga : étudiant à l’Université de Kinshasa, arrêté en mars 2015 alors qu’il imprimait des tracts appuyant Kamerhe. Il aurait été transféré au parquet début décembre 2015, après avoir été détenu pendant presque neuf mois à l’ANR.
Joël Numulinda Bokuru: étudiant à l’Université de Kinshasa, arrêté en mars 2015, alors qu’il imprimait des tracts appuyant Kamerhe. Il aurait été transféré au parquet début décembre, après avoir été détenu pendant presque neuf mois à l’ANR.
Léon Nguwa : étudiant à l’Université de Kinshasa, arrêté en mars 2015, alors qu’il imprimait des tracts appuyant le dirigeant de l’opposition Vital Kamerhe, lors de son procès devant la Cour suprême. Il aurait été transféré au parquet début décembre, après avoir été détenu pendant presque neuf mois à l’ANR.
Junior Mapeke N’Labu (« Radek Suprême ») : musicien congolais arrêté en mai 2015 et accusé d’entretenir des liens avec Filimbi. Détenu à l’ANR sans inculpation ou accès aux avocats.
Jerry Olenga : membre du parti politique d’opposition FONUS, arrêté le 4 novembre 2015, après avoir assisté à une conférence de presse du président de son parti. Transféré à la prison centrale de Kinshasa après avoir été détenu pendant un mois à l’ANR.
Paulin Lody : membre du parti politique d’opposition FONUS, arrêté le 4 novembre 2015, après avoir assisté à une conférence de presse du président de son parti. Transféré à la prison centrale de Kinshasa après avoir été détenu pendant un mois à l’ANR.
Jean Marie Kalonji : Coordonnateur du mouvement « il est temps RDC-quatrième voie », arrêté le 15 décembre 2015, pour « activités subversives et recrutement d’étudiants» pour compte de partis politiques d’opposition. Il est détenu à l’ANR/Kinshasa.
DETENUS A LA PRISON DE LA KASAPA A LUBUMBASHI.
Paul Kikukama Ndjoloko, défenseur des droits humains et membre du parti politique, Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS). Arrêté le 29 septembre 2015, pour distribution de communiqué de presse de la société civile du Katanga disant non au troisième mandat du Président Kabila. Paul vient d’obtenir la décision de renvoi de la justice militaire, garnison de Lubumbashi, après quatre mois de détention.
DETENUS A LA PRISON DE MUZENZE.
Narcisse Juvin KOMBI,
Pascal BYUMANINE
Innocent FUMBU
Wetemwami Heshima Eshima Saïdi
Gervais Semunda Rwamakuba
Nelson Katembo Kalindalo
Jonathan Kambale Muhasa
Osée Kakule Kilala
Jojo Semivumbi
Espoir Mumbere
Benu Bahati et
Longale Mateso.Institut de recherche en droits Humains (IRDH)"
Je ne comprends pas pourquoi ne comptabilisent-ils pas ici Eugène DIOMI, l'un sinon le plus célèbre détenu politique quand bien même la justice à la solde du pouvoir a construit sur lui des dehors factices d'un délit de droit commun ?
Mfumu Kota, avez-vous une explication ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
La réponse est très simple, cher Ndom:
il s agit d 'une liste de MISE A JOUR, qui énumère seulement les prisonniers politiques incarcérés en 2015.
Cela ne veut absolument pas dire qu'Eugène Diomi Ndongala, Eric kikunda ou le défenseur des DH Firmin Yabgambi, imprisonnés tous depuis des années, ne soient oublié: le titre de l article est clair: MISE A JOUR, qui se limite exclusivement aux derniers cas.
La faiblesse de l article est de ne pas rappeler ceux qui sont emprisonnés avant.
Bien chez-vous
il s agit d 'une liste de MISE A JOUR, qui énumère seulement les prisonniers politiques incarcérés en 2015.
Cela ne veut absolument pas dire qu'Eugène Diomi Ndongala, Eric kikunda ou le défenseur des DH Firmin Yabgambi, imprisonnés tous depuis des années, ne soient oublié: le titre de l article est clair: MISE A JOUR, qui se limite exclusivement aux derniers cas.
La faiblesse de l article est de ne pas rappeler ceux qui sont emprisonnés avant.
Bien chez-vous
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
KOTA a écrit:La réponse est très simple, cher Ndom:
il s agit d 'une liste de MISE A JOUR, qui énumère seulement les prisonniers politiques incarcérés en 2015.
Cela ne veut absolument pas dire qu'Eugène Diomi Ndongala, Eric kikunda ou le défenseur des DH Firmin Yabgambi, imprisonnés tous depuis des années, ne soient oublié: le titre de l article est clair: MISE A JOUR, qui se limite exclusivement aux derniers cas.
La faiblesse de l article est de ne pas rappeler ceux qui sont emprisonnés avant.
Bien chez-vous
OK ! 5/5 !!!
Merci !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Rigobert Kuta de Pareso/MPP reçu par Etienne Tshisekedi à propos du prisonnier politique Eugène Diomi Ndongala, Porte Parole de la MPP
par FreeDiomi le 12 janvier 2016Rigobert Kuta de Pareso/MPP reçu par Etienne Tshisekedi à propos du prisonnier politique Eugène Diomi Ndongala, Porte Parole de la MPP
Monsieur Rigobert Kuta, Président du Pareso et membre de la MPP, Majorité Présidentielle Populaire a été reçu durant le week-end du 10 janvier 2016 par monsieur Étienne Tshisekedi Président de l’UDPS.
Rigobert Kuta a également fait rapport de certaines missions effectuées dans quelques pays de l’Afrique de l’Ouest pour le compte de la MPP, en prévision des élections prochaines.Quoiqu’ayant été reçu essentiellement pour les vœux de nouvel an, monsieur Rigobert Kuta a été surpris que la première question posée par Etienne Tshisekedi fût celle sur la situation du prisonnier politique Eugène Diomi Ndongala ainsi que son état de santé .
Enfin, Rigobert Kuta a affirmé que son parti soutenait aussi le dialogue, mais « dialogue » pas selon l’entendement du Président Kabila. Mais plutôt celui qui aurait une facilitation internationale, respecterait les délais constitutionnels et ne déboucherait sur un quelconque « glissement ».
Bruxelles, le 12 janvier 2016
Cheik FITA et DC
http://democratiechretienne.org/2016/01/12/rigobert-kuta-de-paresompp-recu-par-etienne-tshisekedi-a-propos-du-prisonnier-politique-eugene-diomi-ndongala-porte-parole-de-la-mpp/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Lisanga Bonganga prêche pour la libération des prisonniers politiques
par FreeDiomi le 18 janvier 2016
Lisanga Bonganga prêche pour la libération des prisonniers politiques
Le modérateur du Front populaire contre la révision constitutionnelle, Jean Pierre Lisanga Bonganga a, une fois de plus, plaidé pour la libération des prisonniers politiques. Il était en matinée politique dans la commune de Ndjili.
‘‘La grâce présidentielle, le président Tshisekedi l’a dit. Ce que nous faisons ici, c’est la mobilisation du peuple pour le dialogue tel que demandé par Etienne Tshisekedi’’, a indiqué Lisanga Bonganga.
D’après lui, la sérénité du dialogue passe par la libération des détenus politiques et d’opinion.
‘‘On doit libérer tous les prisonniers politiques et d’opinion. Le président Tshisekedi l’a rappelé dans son dernier discours à la nation. Eugene Diomi Ndongala, le professeur Mbonekube, Muyambo, Vano Kiboko, Christopher Ngoyi, ils doivent être libres’’, a enchainé le leader du Front contre la révision constitutionnelle.
Il faut décrisper la tension politique actuelle. Au dialogue, le Front a prévenu que la question de libération des prisonniers politiques sera parmi les priorités à inscrire à l’ordre du jour. Aucun acteur politique de l’opposition ne peut accepter que nos collègues soient maintenus jusqu’aujourd’hui en prison, ajoute-t-il. Lisanga continue à croire au dialogue version Tshisekedi et pense que le secrétaire général de l’Onu ne tardera pas à nommer un médiateur. ‘‘Il est anormal qu’il y ait un match sans arbitre. Dès qu’on désignera un arbitre, le match va commencer’’, assure Lisanga Bonganga pour qui Ban Ki Moon ne va pas refuser de le faire au nom d’Etienne Tshisekedi et Joseph Kabila. Il n’y a aucun intérêt, dit-il, pour que la communauté internationale puisse refuser et attendre intervenir quand il y aura le pire. Entre-temps, Lisanga et les leaders des partis membres du Front contre la révision constitutionnelle poursuivent la campagne en faveur du dialogue à travers la ville de Kinshasa.
http://7sur7.cd/new/lisanga-bonganga-preche-pour-la-liberation-des-prisonniers-politiques/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
CONFERENCE DE PRESSE DE LA DEMOCRATIE CHRETIENNE, DC, / Paris, 21/01/2016
par FreeDiomi le 21 janvier 2016
I- MOT DE BIENVENUE ET CONTEXTE DE LA CONFERENCE
Mesdames, messieurs de la presse,
Chers invités,
Chers camarades,
2. La présence d’un facilitateur International;
3. Le lancement dans le meilleur délai, par le facilitateur, d’un comité préparatoire devant organiser techniquement le dialogue ;
4. Le lancement dans le meilleur délai de la phase technique de la préparation des élections par la CENI, en parallèle avec la recherche d’un consensus national sur le processus électoral par la classe politique au sein du Dialogue (devant se pencher essentiellement sur la révision de la Loi électorale ; la préparation d’un calendrier électoral consensuel ; la libération des médias et le respect du droit d’expression, de réunion et manifestation pendant la phase pré-électorale ; la sécurisation des populations à risque).
5. Passer de la logique de propagande dite « Kabila Désir » à celle de « Congo Désir ».
par FreeDiomi le 21 janvier 2016
I- MOT DE BIENVENUE ET CONTEXTE DE LA CONFERENCE
Mesdames, messieurs de la presse,
Chers invités,
Chers camarades,
En ce début d’année 2016, il est de la tradition d’adresser à tous, et particulièrement au peuple congolais, mes sentiments d’amour et d’espoir pour cette année nouvelle que nous venons de commencer.
L’occasion nous est aussi donnée pour faire un bilan de notre action, du combat engagé depuis les élections chaotiques du 28 novembre 2011. Voilà donc plusieurs années que nous luttons pour l’instauration d’un Etat de droit dans ce beau pays qu’est la République démocratique du Congo. Mais avec une comptabilité macabre de nos nombreux martyrs.
Je veux donc ici rendre un hommage particulier à tous les compatriotes exécutés, enlevés, tués lors des différentes manifestations ou dans leur domicile, par des forces de l’ordre ou des milices pro-gouvernementales, torturés ou emprisonnés à cause de leurs opinions, du fait de leur appartenance à l’opposition ou à la société civile.
Ici je pense plus particulièrement à Eugène DIOMI NDONGALA, Président National de la Démocratie chrétienne, initiateur et porte-parole de la Majorité présidentielle populaire, M.P.P, emprisonné à Kinshasa à cause de son combat et ses opinions politiques.
Je présente mes souhaits d’espoir aux malades dans les hôpitaux, aux blessés de guerre, aux personnes vivants avec handicaps, aux veuves, aux orphelins, à tous les prisonniers politiques et au peuple de la RD Congo dont l’immense majorité des 80 millions d’habitants vit sous le seuil de la pauvreté absolue (8 habitants sur 10 selon les chiffres du FMI publiées au mois d’octobre 2015), en dépit d’une croissance macro-économique théorique de 7%.
La Démocratie Chrétienne, D.C en sigle, vous remercie pour votre présence à cette conférence de presse, aussi bien au nom de son Président National, M. Eugène Diomi Ndongala, qu’à mon nom propre, en ma qualité de Secrétaire Général.
Notre parti politique a déjà exprimé toute son inquiétude par rapport à la grave crise politique que traverse la R.D.Congo en ce moment, à cause d’une impasse politique généralisée et, il faut l’avouer, savamment entretenue, afin d’empêcher l’organisation de l’élection présidentielle en septembre 2016, comme prévu par la Constitution actuellement en vigueur.
Des voix se sont levées pour que les problèmes politiques très graves qui secouent en ce moment la RDC soient résolus à travers un Dialogue Politique essentiellement centré sur le lancement d’un processus électoral dont notre pays est actuellement dépourvu, à seulement quelques mois de la date constitutionnellement prévue pour l’élection présidentielle.
Le constat est pour le moins dramatique :
- En RDC, en ce moment, il n’y a pas de calendrier électoral ;
- Le fichier électoral n’est pas viable ni mis à jour, excluant jusqu’à présent près de 8 millions de jeunes devenus majeurs d’âges depuis 2011 ;
- Le financement alloué depuis 2012 pour la tenue des élections et inscrit au budget national depuis cette date a été détourné pour d’autres finalités non inscrites au budget et seulement un infime partie a été versée à la Commission Électorale Nationale Indépendante, CENI en sigle, en vue d’organiser les élections ;
- Aucune opération technique de viabilisation du fichier électoral n’a été effectuée à ce jour ;
- Un calendrier électoral inapplicable et inappliqué a été rendu public en février 2015 et aucun scrutin prévu n’a été organisé selon ce calendrier, devenu caduc, que d’ailleurs la Démocratie Chrétienne avait déjà défini comme « irréaliste » depuis son lancement en février 2015.
- La communauté Internationale ne peut participer au financement des élections à l’absence d’un calendrier réaliste.
II- SITUATION SOCIO-POLITIQUE EN RD CONGO
Cette situation est marquée sur le plan politique par un blocage, du fait de l’absence d’un véritable dialogue entre la majorité au pouvoir et l’opposition, puis un Etat des droits de l’homme catastrophique.
A l’absence de processus électoral s’ajoute une situation répressive des droits civils et politiques à dire peu scandaleuse, avec la détention arbitraire des opposants qui osent dénoncer les dérives du pouvoir en place à Kinshasa :
nous citons le cas du leader de la Démocratie Chrétienne, M. Eugène Diomi Ndongala, d’ailleurs malade, qui a du introduire un recours près du Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies afin de dénoncer son arrestation et détention arbitraires, à la suite d’un procès juridiquement nul et non advenu et qui viole le Pacte International Relatif aux Droits civils et politiques, dont la RDC est signataire ; nous citons aussi les défenseurs des droits de l’homme M. Firmin Yangambi et Christopher Ngoy, les jeunes des mouvements citoyens arrêtés à Kinshasa et à Goma à qui s’ajoutent tant d’autres, tous victimes d’accusations fantaisistes et d’une instrumentalisation flagrante de la justice à des fins politiques.
A cette situation d’impasse et de répression politique s’ajoute une situation sécuritaire très inquiétante pour la population de la RDC, avec des massacres au Nord Kivu, où plus de 600 personnes ont été exécutées à l’arme blanche près de la ville de Beni au cours des derniers 14 mois, et la macabre découverte, à Kinshasa et au Katanga, en décembre 2014, de fosses communes contenant des centaines de cadavres ensevelis nuitamment par des militaires et dont l’origine reste à déterminer. Le régime Kabila refusant toute enquête indépendante sur l’identité et les circonstances de la mort des citoyens congolais qui y sont enterrés, sans aucun respect de la dignité humaine.
Le droit à la libre expression, socle de toutes les libertés, n’est pas respecté au Congo-Kinshasa et une censure systématique plane sur les médias aussi bien publics que privés.
Dans ce contexte de piétinement des droits civils et politiques, la proposition d’un Dialogue pour trouver des réponses aux graves problèmes qui se posent dans notre pays, n’est pas à banaliser.
Il est aussi nécessaire de souligner l’incapacité des institutions issues des élections frauduleuses du 28 novembre 2011, de fonctionner normalement et de donner des réponses aux défis électoraux, politiques, sécuritaires et économiques qui se posent au Congo Kinshasa.
Voilà pourquoi, d’ailleurs, le Forum politique appelé « Concertations Nationales », tenu en 2013, a échoué à trouver des solutions aux problèmes qui se posent en RDC, à cause de son approche strictement institutionnelle dans laquelle les forces politiques et sociales qui contestaient les élections législatives et présidentielles de novembre 2011 n’étaient pas associées.
Certes, un Dialogue National qui puisse être considéré comme inclusif et représentatif du panorama politique congolais ne devrait jamais éluder la question politique centrale de la libération préalable des prisonniers politiques par rapport auxquels le leader historique de l’opposition congolaise, M. Etienne Tshisekedi wa Mulumba, vient récemment d’exiger la libération immédiate, aussi bien dans un discours qu’il a adressé à la nation congolaise le 08/01/2016 que dans une correspondance officielle du 09/01/2016 adressée au Secrétaire Général de l’Onu, M Ban-Ki -Moon.
Le respect de la Constitution de la RDC et du nombre de mandats présidentiels sont aussi des exigences incontournables pour la tenue d’un Dialogue National Inclusif qui puisse apporter des solutions à la grave crise institutionnelle qui sévit en République Démocratique du Congo.
Néanmoins, nous constatons que la majorité au pouvoir en RDC multiplie les manœuvres dilatoires pour retarder aussi bien la libération des prisonniers politiques.
III- PROPOSITIONS DE LA DC POUR SORTIR DE CETTE SITUATION
Pour sortir de cette situation de blocage et favoriser l’instauration d’une démocratie apaisée, au sein de laquelle tous les acteurs puissent jouer chacun sa partition, la Démocratie Chrétienne avance quelques pistes :
1. la libération des prisonniers politiques avant le lancement du Dialogue ;2. La présence d’un facilitateur International;
3. Le lancement dans le meilleur délai, par le facilitateur, d’un comité préparatoire devant organiser techniquement le dialogue ;
4. Le lancement dans le meilleur délai de la phase technique de la préparation des élections par la CENI, en parallèle avec la recherche d’un consensus national sur le processus électoral par la classe politique au sein du Dialogue (devant se pencher essentiellement sur la révision de la Loi électorale ; la préparation d’un calendrier électoral consensuel ; la libération des médias et le respect du droit d’expression, de réunion et manifestation pendant la phase pré-électorale ; la sécurisation des populations à risque).
5. Passer de la logique de propagande dite « Kabila Désir » à celle de « Congo Désir ».
Il serait irresponsable, de notre part, de ne pas évoquer les conséquences néfastes qui découleraient de la persistance de l’impasse politique actuelle, aussi bien sur le plan politique que social, car l’absence de processus électoral en RDC risque d’exposer le pays à l’instabilité politique, économique et sécuritaire, de plus dans un moment de récession économique internationale. En d’autres termes, la banalisation de la crise politique actuelle pourrait faire reculer dangereusement le processus de démocratisation, ramenant la RDC à une situation comparable à celle du Zaïre de 1996.
Aussi, serait-il nécessaire d’évoquer la mauvaise interprétation du Dialogue que la majorité artificielle au pouvoir en RDC propose aussi bien aux citoyens congolais qu’à l’opposition politique dans son ensemble.
Le Dialogue, officiellement annoncé depuis novembre 2015 et toujours pas lancé, semble être présenté comme un simple « slogan de campagne », au contenu flou et qui est lancé depuis des mois sans approche politique sérieuse, au point de provoquer dans la population congolaise une forme de désaffection, car les citoyens congolais sont conscients de la gravité des problèmes qui vont se poser, à notre pays, au cours de l’année 2016.
En effet, la recherche de consensus politique se dilue chaque jour qui passe dans les slogans d’un Dialogue politique que le pouvoir Kabila veut manifestement tirer en longueur, afin de mettre le peuple congolais face au fait accompli d’un lancement tardif du processus électoral, avec une CENI, il faut l’avouer, trop complaisante et peu consciente de ses responsabilités.
La Démocratie Chrétienne tient à alerter l’opinion politique tant nationale qu’internationale sur les conséquences néfastes, pour la stabilité de la R.D.Congo, d’un plan machiavélique visant à faire du Dialogue National dit Inclusif, une simple caisse de résonance des visées politiques inavouables de la majorité Kabiliste.
Voilà pourquoi nous invitons ladite majorité, qui continue à s’essouffler et tirer en longueur le processus électoral et à maintenir ses otages politiques en prison, de décrisper immédiatement la situation politique et de respecter l’ordre constitutionnel.
Vérité et Justice pour le Congo,
Vive la République Démocratique du Congo.
Que Dieu vous bénisse.
Paris, 21/01/2016
Freddy KITA,
Secrétaire Général de la Démocratie Chrétienne, DC
Coordonnateur de l’IPDD,
Chevalier de la Paix
http://democratiechretienne.org/2016/01/21/conference-de-presse-de-la-democratie-chretienne-dc-paris-21012016/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
DECLARATION POLITIQUE DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE POPULAIRE, MPP EN SIGLE
par FreeDiomi le 20 janvier 2016
DECLARATION POLITIQUE DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE POPULAIRE, MPP EN SIGLE
Rév. Madi Mwana
Porte-parole Adj. de la MPP
http://majoritepresidentielle.org
par FreeDiomi le 20 janvier 2016
DECLARATION POLITIQUE DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE POPULAIRE, MPP EN SIGLE
La Majorité Présidentielle Populaire, MPP en sigle, plateforme politique crée après les élections chaotiques de novembre 2011, ayant comme autorité morale le président Etienne Tshisekedi wa Mulumba et comme Porte-parole M. Eugène Diomi Ndongala, a suivi avec attention le message de son autorité morale au peuple congolais, du 08 janvier 2016.
La MPP soutient la vision de S. E . Etienne Tshisekedi qui a fai un état de lieux, sans complaisance, de la situation chaotique qui règne actuellement en RDC aussi bien sur le plan social, politique et économique, denonçant une régime en « fin de règne », rongé par l’immobilisme, qui condamne, entre autre, son peuple à l’insécurité et à la paupérisantion.
Aussi, la MPP a-t-elle suivi, avec attention, la revendication de la libération immédiate des détenus politiques et d’opinion mise au centre de l’attention du message du Président Tshisekedi.
Dans cette optique, l’autorité morale de la MPP a t-elle réaffirmé sa détermination de voir le Dialogue politique se tenir, ayant comme fondation les résolution N° 2098 et 2211 du Conseil de Sécurité de l’ONU, l’Accord cadre d’Addis Abeba ainsi que la Constitution de la République Démocratique du Congo.
Tout en soutenant la feuille de route du Dialogue Politique telle que présentée par l’Udps, allié politique de la MPP, notre plateforme politique tient à mettre en exergue que toute concertation politique inclusive capable de se plancher sérieusement sur la crise politique et électorale qui frappe la RDC, doit nécessairement avoir vu l’accomplissement du préalable par la libération des prisonniers politiques,
notamment :
1. M. Eugène DIOMI NDONGALA, Porte-parole de la MPP, PN Démocratie Chrétienne, DC ;La MPP, estimant ce préalable fondamental pour le décrispation politique en RDC, organisera, dans les jours à venir, des actions de revendication démocratique et pacifique en vue d’exiger la libération des prisonniers politiques injustement embastilléS en R.D.Congo afin de les reduire au silence.
Fait à Kinshasa, le 20/01/2016Rév. Madi Mwana
Porte-parole Adj. de la MPP
http://majoritepresidentielle.org
Dernière édition par KOTA le 27/1/2016, 3:58 pm, édité 1 fois
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
https://www.youtube.com/watch?v=gb0tLR02ThI
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Dialogue : les préalables de la Démocratie Chrétienne / LE PHARE
par FreeDiomi le 25 janvier 2016
par FreeDiomi le 25 janvier 2016
Dialogue : les préalables de la Démocratie Chrétienne
lephare 25 janvier 2016
Pour sortir la RD Congo de sa situation de blocage actuel et favoriser l’instauration d’une démocratie apaisée, au sein de laquelle tous les acteurs puissent jouer chacun sa partition, la Démocratie Chrétienne (DC) a présenté à l’opinion ses pistes, le 22 janvier 2016, au cours d’une conférence de presse animée à Paris par son Secrétaire général, Freddy Kita. Pour ce parti d’Opposition, la libération des prisonniers politiques avant le lancement du Dialogue est la condition sine qua non pour sa tenue. Dans le lot des personnalités à libérer, la DC a nommément cité les cas de son leader, Eugène Diomi Ndongala, des défenseurs des droits de l’homme Firmin Yangambi et Christopher Ngoy, des jeunes des mouvements citoyens arrêtés à Kinshasa et à Goma ; etc.
Autres conditions présentées par la DC, il s’agit de la présence d’un facilitateur international; de la mise en place dans le meilleur délai, par le facilitateur, d’un comité préparatoire devant organiser techniquement le dialogue ; du lancement dans le meilleur délai de la phase technique de la préparation des élections par la CENI, en parallèle avec la recherche d’un consensus national sur le processus électoral par la classe politique au sein du Dialogue (devant se pencher essentiellement sur la révision de la Loi électorale ; la préparation d’un calendrier électoral consensuel ; la libération des médias et le respect du droit d’expression, de réunion et manifestation pendant la phase pré-électorale ; la sécurisation des populations à risque).
Tirant sa sonnette d’alarme, la DC indique qu’il serait irresponsable, de sa part, de ne pas évoquer les conséquences néfastes qui découleraient de la persistance de l’impasse politique actuelle, aussi bien sur les plans politique que social, car l’absence de processus électoral en RDC risque d’exposer le pays à l’instabilité politique, économique et sécuritaire, de plus dans un moment de récession économique internationale. En d’autres termes, fait-on noter, la banalisation de la crise politique actuelle pourrait faire reculer dangereusement le processus de démocratisation, ramenant la RDC à une situation comparable à celle du Zaïre de 1996.
D’ores et déjà, les compagnons de Diomi ont tenu à fixer l’opinion sur la mauvaise interprétation du Dialogue que la Majorité Présidentielle propose aussi bien aux citoyens congolais qu’à l’opposition politique dans son ensemble. « Le Dialogue, officiellement annoncé depuis novembre 2015 et toujours pas lancé, semble présenté comme un simple ‘‘slogan de campagne’’, au contenu flou et qui est lancé depuis plus de 6 mois sans approche politique sérieuse, au point de provoquer dans la population congolaise une forme de désaffection, car les citoyens congolais sont conscients de la gravité des problèmes qui vont se poser, à notre pays, au cours de l’année 2016 », a appuyé Freddy Kita.
Tshieke Bukasa
http://www.lephareonline.net/dialogue-les-prealables-de-la-democratie-chretienne/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
La DC pour la libération des prisonniers politiques avant tout dialogue / TEMPETE DES TROPIQUES 25.01.16
par FreeDiomi le 25 janvier 2016
par FreeDiomi le 25 janvier 2016
- 25 janvier 2016
La DC pour la libération des prisonniers politiques avant tout dialogue
Cette formation chère à Eugène Diomi Ndongala propose des solutions pour sortir la RDC de la crise.
Lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 21 janvier dernier à Paris, devant la presse congolaise et internationale, le secrétaire général de la Démocratie chrétienne (DC), Freddy Kita, a soutenu que le lancement d’un quelconque dialogue en République démocratique du Congo doit impérativement passer par la libération des prisonniers politiques, parmi lesquels Eugène Diomi Ndongala, Firmin Yangambi et Christopher Ngoy, les jeunes des mouvements citoyens arrêtés à Kinshasa et à Goma à qui s’ajoutent tant d’autres, “tous victimes d’accusations fantaisistes “, a-t-il souligné.
Propositions de la DC pour sortir la RDC du chaos
Coordonnateur de l’IPDD et Chevalier de la Paix, Freddy Kita a donné la recette de la DC pour sortir la République Démocratique du Congo de la crise artificielle fabriquée par le pouvoir en place, selon lui. Donc, pour sortir de cette situation de blocage et favoriser l’instauration d’une démocratie apaisée, au sein de laquelle tous les acteurs puissent jouer chacun sa partition, la Démocratie Chrétienne avance quelques pistes.
Simple slogan!
Freddy Kita stigmatise la mauvaise interprétation du dialogue que la Majorité présidentielle propose aussi bien aux citoyens congolais qu’à l’Opposition politique dans son ensemble. Ce dialogue, officiellement annoncé depuis novembre 2015 et toujours pas lancé, semble être présenté comme un simple “ slogan de campagne “, au contenu flou et qui est lancé depuis des mois sans approche politique sérieuse, au point de provoquer dans la population congolaise une forme de désaffection, car les citoyens congolais sont conscients de la gravité des problèmes qui vont se poser à leur pays au cours de l’année 2016. En effet, poursuit le SG, la recherche d’un consensus politique se dilue chaque jour qui passe dans les slogans d’un dialogue politique que le pouvoir veut manifestement tirer en longueur, afin de mettre le peuple congolais face au fait accompli d’un lancement tardif du processus électoral, avec une CENI “ trop complaisante et peu consciente de ses responsabilités ».
La Démocratie Chrétienne tient à alerter l’opinion politique tant nationale qu’internationale sur les conséquences néfastes d’un plan machiavélique visant à faire du dialogue national dit inclusif, une simple caisse de résonance de la MP en vue de matérialiser les visées politiques inavouées du régime en place. La formation chère à Eugène Diomi Ndongala invite donc le pouvoir finissant de Kinshasa qui continue à s’essouffler, à tirer en longueur le processus électoral et à maintenir ses otages politiques en prison, de décrisper immédiatement la situation politique et de respecter l’ordre constitutionnel.
Une crise savamment montée
La DC exprime toute son inquiétude par rapport à la grave crise politique que traverse la RDCongo en ce moment, “ à cause d’une impasse politique généralisée et, il faut l’avouer, savamment entretenue, afin d’empêcher l’organisation de l’élection présidentielle en septembre 2016, comme prévu par la’ Constitution actuellement en vigueur “, selon ce parti de l’Opposition. A quelques mois de la présidentielle, la CENI n’a toujours pas de calendrier électoral, le fichier électoral n’est pas viable ni mis à jour, excluant près de 8 millions de nouveaux majeurs, le financement alloué depuis 2012 pour la tenue des élections et inscrit au budget national depuis cette date a été détourné pour d’autres finalités non inscrites au budget. En plus de cela, la communauté internationale ne peut participer au financement des élections à l’absence d’un calendrier réaliste.
Situation sociopolitique dramatique
Pour la DC, la situation sociopolitique en RDC est dramatique, caractérisée par des répressions politiques, une inquiétante insécurité dans sa partie Est, avec des massacres au Nord- Kivu, où plus de 600 personnes ont été exécutées à l’arme blanche près de la ville de Beni, au cours des derniers 14 mois, et la macabre découverte, à Kinshasa et au Katanga, en décembre 2014, de fosses communes contenant des centaines de cadavres ensevelis.
Dans ce contexte de piétinement des droits civils et politiques, estime la DC, la proposition d’un dialogue pour trouver des réponses aux graves problèmes qui se posent en RDC n’est pas à banaliser. Surtout que les institutions en place ont démontré leur incapacité de fonctionner normalement et donner des réponses aux défis électoraux, politiques, sécuritaires et économiques qui se posent au Congo Kinshasa.
En ce dialogue national, insiste le SG Freddy Kita, ne peut être considéré comme inclusif et représentatif du panorama politique congolais sans la libération préalable des prisonniers politiques.
Le respect de la Constitution de la RDC et du nombre de mandats présidentiels sont aussi des exigences incontournables pour la tenue d’un dialogue national inclusif pouvant apporter des solutions à la grave crise institutionnelle qui sévit en République Démocratique du Congo, martèle la Démocratie Chrétienne.
Par LM
http://7sur7.cd/new/la-dc-pour-la-liberation-des-prisonniers-politiques-avant-tout-dialogue/
Lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 21 janvier dernier à Paris, devant la presse congolaise et internationale, le secrétaire général de la Démocratie chrétienne (DC), Freddy Kita, a soutenu que le lancement d’un quelconque dialogue en République démocratique du Congo doit impérativement passer par la libération des prisonniers politiques, parmi lesquels Eugène Diomi Ndongala, Firmin Yangambi et Christopher Ngoy, les jeunes des mouvements citoyens arrêtés à Kinshasa et à Goma à qui s’ajoutent tant d’autres, “tous victimes d’accusations fantaisistes “, a-t-il souligné.
Propositions de la DC pour sortir la RDC du chaos
Coordonnateur de l’IPDD et Chevalier de la Paix, Freddy Kita a donné la recette de la DC pour sortir la République Démocratique du Congo de la crise artificielle fabriquée par le pouvoir en place, selon lui. Donc, pour sortir de cette situation de blocage et favoriser l’instauration d’une démocratie apaisée, au sein de laquelle tous les acteurs puissent jouer chacun sa partition, la Démocratie Chrétienne avance quelques pistes.
Pour la Démocratie Chrétienne, l’absence du processus électoral en RDC risque d’exposer le pays à l’instabilité politique, économique et sécuritaire, de plus dans un moment de récession économique internationale. En d’autres termes, la banalisation de la crise politique actuelle pourrait faire reculer dangereusement le processus de démocratisation, ramenant la RDC à une situation comparable à celle du Zaïre de 1996.Il s’agit, énumère-t-il, de la libération des prisonniers politiques avant le lancement du Dialogue, la présence d’un facilitateur international, le lancement dans le meilleur délai, par le facilitateur, d’un comité préparatoire devant organiser techniquement le dialogue, le lancement dans le meilleur délai de la phase technique de la préparation des élections par la CENI, en parallèle avec la recherche d’un consensus national sur le processus électoral par la classe politique au sein du dialogue, la préparation d’un calendrier électoral consensuel, la libération des médias et le respect du droit d’expression, de réunion et manifestation pendant la phase pré-électorale, la sécurisation des populations, et la mutation de la logique de propagande dite « Kabila Désir ».
Simple slogan!
Freddy Kita stigmatise la mauvaise interprétation du dialogue que la Majorité présidentielle propose aussi bien aux citoyens congolais qu’à l’Opposition politique dans son ensemble. Ce dialogue, officiellement annoncé depuis novembre 2015 et toujours pas lancé, semble être présenté comme un simple “ slogan de campagne “, au contenu flou et qui est lancé depuis des mois sans approche politique sérieuse, au point de provoquer dans la population congolaise une forme de désaffection, car les citoyens congolais sont conscients de la gravité des problèmes qui vont se poser à leur pays au cours de l’année 2016. En effet, poursuit le SG, la recherche d’un consensus politique se dilue chaque jour qui passe dans les slogans d’un dialogue politique que le pouvoir veut manifestement tirer en longueur, afin de mettre le peuple congolais face au fait accompli d’un lancement tardif du processus électoral, avec une CENI “ trop complaisante et peu consciente de ses responsabilités ».
La Démocratie Chrétienne tient à alerter l’opinion politique tant nationale qu’internationale sur les conséquences néfastes d’un plan machiavélique visant à faire du dialogue national dit inclusif, une simple caisse de résonance de la MP en vue de matérialiser les visées politiques inavouées du régime en place. La formation chère à Eugène Diomi Ndongala invite donc le pouvoir finissant de Kinshasa qui continue à s’essouffler, à tirer en longueur le processus électoral et à maintenir ses otages politiques en prison, de décrisper immédiatement la situation politique et de respecter l’ordre constitutionnel.
Une crise savamment montée
La DC exprime toute son inquiétude par rapport à la grave crise politique que traverse la RDCongo en ce moment, “ à cause d’une impasse politique généralisée et, il faut l’avouer, savamment entretenue, afin d’empêcher l’organisation de l’élection présidentielle en septembre 2016, comme prévu par la’ Constitution actuellement en vigueur “, selon ce parti de l’Opposition. A quelques mois de la présidentielle, la CENI n’a toujours pas de calendrier électoral, le fichier électoral n’est pas viable ni mis à jour, excluant près de 8 millions de nouveaux majeurs, le financement alloué depuis 2012 pour la tenue des élections et inscrit au budget national depuis cette date a été détourné pour d’autres finalités non inscrites au budget. En plus de cela, la communauté internationale ne peut participer au financement des élections à l’absence d’un calendrier réaliste.
Situation sociopolitique dramatique
Pour la DC, la situation sociopolitique en RDC est dramatique, caractérisée par des répressions politiques, une inquiétante insécurité dans sa partie Est, avec des massacres au Nord- Kivu, où plus de 600 personnes ont été exécutées à l’arme blanche près de la ville de Beni, au cours des derniers 14 mois, et la macabre découverte, à Kinshasa et au Katanga, en décembre 2014, de fosses communes contenant des centaines de cadavres ensevelis.
Dans ce contexte de piétinement des droits civils et politiques, estime la DC, la proposition d’un dialogue pour trouver des réponses aux graves problèmes qui se posent en RDC n’est pas à banaliser. Surtout que les institutions en place ont démontré leur incapacité de fonctionner normalement et donner des réponses aux défis électoraux, politiques, sécuritaires et économiques qui se posent au Congo Kinshasa.
En ce dialogue national, insiste le SG Freddy Kita, ne peut être considéré comme inclusif et représentatif du panorama politique congolais sans la libération préalable des prisonniers politiques.
Respect à la ConstitutionD’ailleurs, rappelle-t-il, le leader historique de l’opposition congolaise, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, vient récemment d’exiger la libération immédiate, aussi bien dans un discours qu’il a adressé à la nation congolaise le 8 janvier 2016 que dans une correspondance officielle du 9 janvier de la même année adressée au secrétaire général de l’Onu, Ban-Kimoon. Malheureusement, constate-t-il, la majorité au pouvoir en RDC multiplie des manœuvres dilatoires pour retarder la libération des prisonniers politiques.
Le respect de la Constitution de la RDC et du nombre de mandats présidentiels sont aussi des exigences incontournables pour la tenue d’un dialogue national inclusif pouvant apporter des solutions à la grave crise institutionnelle qui sévit en République Démocratique du Congo, martèle la Démocratie Chrétienne.
Par LM
http://7sur7.cd/new/la-dc-pour-la-liberation-des-prisonniers-politiques-avant-tout-dialogue/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
COMMUNIQUE A L’INTENTION DES CADRES ET PARTIS MEMBRES DE LA MPP
Publié le janvier 27, 2016Kinshasa, 27/01/16
Le Porte Parole de la Majorité Présidentielle Populaire, MPP en sigle, M. Eugène Diomi Ndongala, tient à attirer l’attention aussi bien des cadres que des membres de la MPP, sur le fait que notre plateforme politique ne peut être engagée dans d’autres regroupements politiques que par la signature de son Porte Parole, Monsieur Eugène Diomi Ndongala ou bien par une autre cadre durement mandaté par écrit par le Porte-Parole et cela conformément à la Charte Constitutive de la MPP et particulièrement ses art. 7-9 et 11.
Pour la MPP,
Son Porte-Parole,
Eugène Diomi Ndongala
http://majoritepresidentiellepopulaire.org/2016/01/27/communique-a-lintention-des-cadres-et-partis-membres-de-la-mpp/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
LE COLLECTIF DES ONGDH DEMANDE LA LIBERATION DE TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES ET LA REOVERTURE DES MEDIA SCELLES /ONGDH
par FreeDiomi le 29 janvier 2016
par FreeDiomi le 29 janvier 2016
LE COLLECTIF DES ONGDH
BP : 11893Kin I
Tél. : +243 999957283
+243 998174784
KINSHASA/RDC
LE POINT DE PRESSE DE LE COLLECTIF DES ONGDH
Distingués invités,
Mesdames et Messieurs
Bonjour !
D’un Cœur sincère, nous vous adressons nos remerciements pour avoir répondu favorablement à notre invitation.
Notre collectif (des ONGDH) s’est fixé comme objectif de suivre de près le respect des points suivants en RDC :
· La loi sur l’Amnistie ;
· L’État de Droit ;
· La Démocratie réelle.
Dans le cadre de notre travail, nous ne cessons de dénoncer, depuis (un) bon nombre d’années, les violations des droits de l’homme commises par les groupes rebelles ainsi que par les éléments du gouvernement de la RDC.
Excepté ce qui est dit dans les lignes précédentes, il a aussi été constaté des arrestations arbitraires, des enlèvements, des emprisonnements illégaux, la non-application de l’article 18 de la constitution en rapport avec la garde-à-vue de 48h.
Face à tous ces maux énumérés dans le paragraphe précédent, nous déplorons l’impuissance et la manipulation de notre appareil judiciaire qui, s’est avéré incapable de faire observer l’article 149 de la constitution, qui prévoit l’indépendance du pouvoir judiciaire par rapport au pouvoir exécutif.
Il n’est point étonnant d’assister à des scènes macabres où nombreux des activistes des droits de l’homme, des opposants se font prendre par les services de sécurité. Tél est le cas d’Honorable Diomi NDONGALA, Honorable Jean Claude MUYAMBO, Firmin YANGAMBI, Christopher NGOY MUTAMBA, Fred BAUMA, Yves MAKWAMBALA, Godefroy MWANA BWATO, Honorable Jean Luc KIAVIRO,EricKAKUNDA, etc.
Il va donc être question de vous présenter le cas le plus flagrant de Monsieur, VANO KIBOKO qui fut transféré Manu militari de la Prison Centrale de Makala à cellule militaire de Ndolo le 26 janvier 2016 à 17h00’ tout en signalant que ce dernier est un civil et qui ne dépend pas de la juridiction militaire.
Arrêté le 29 décembre 2014 et condamné à 3 ans de prison pour motif : de haine raciale et tribalisme, le peine pour ce type d’infraction s’avère être de 2 ans maximum et pas plus.
Il est regrettable de voir nos autorités judiciaires procéder au transfert de Monsieur VANOau moment où la procédure d’appel est en cours.
Tel agissement ne fait que traduire une violation de son statut de civile d’autant plus que l’infraction commise n’est point de droit pénal militaire, mais de droit Commun.
Les raisons évoquées pour son transfert, à savoir la subversion, à notre avis, ne cadre guère avec la réalité.
Il nous revient de vous informer que Monsieur VANO est responsable de la fondation VANO Ministries, laquelle ne cesse d’exceller dans de bonnes œuvres notamment la visite des personnes incarcérées, la dotation en T.V dans tous les pavillons de la prison centrale de Makala,sans oublier que la dite fondation proposa aux autorités de la prison d’asphalter le tronçon 24 novembre et la prison centrale de Makala, avec ses propres moyens.
Nous tenons à signaler que Mr. VANO KIBOKO n’est pas la seule personne à avoir créé une fondation à caractère humanitaire et spirituel en Prison.
Pour illustrer nos propos, nous pouvons citer l’Église la Montée, l’Église Catholique, l’Église Protestant, et Kimbanguiste pour ne citer que celles – là.
Triste est de constater les conditions dans lesquelles, est incarcéré l’honorable KIBOKO alors qu’il est sérieusement malade.
En regardant ce qui a été dit ci-haut, nous demandons au pouvoir en place ce qui suit : le respect de la constitution du 18 février 2006, en laissant la justice faire son travail sans interférence ;
– L’application à la lettre la loi sur l’Amnistie du 11 février 2014 ;– L’amnistie pour tous les prisonniers politiques et activistes de droit de l’homme avant le dialogue national inclusif ; et faire bénéficier, aussi d’autres personnes à cette loi d’amnistie ;
– La réouverture de toutes les télévisions et radios privées fermées ;
– Le rapatriement de l’honorable VANO vers son ancien lieu de détention ou mieux de lui accorder une grâce présidentielle ou liberté conditionnelle, de le laisser poursuivre ses actions humanitaires ou spirituelles en faveur des prisonniers et autres personnes en besoin ou nécessiteuse.
LES ONGDH SIGNATAIRES
· Anges du ciel (AC)
· Fondation Bill Clinton pour la Paix (FBCP)
· Dieu Défenseur Universelle (DDU)
· Avocats sans Frontières/RDC
· Fondation Paix sur Terre
· Fille, Femme en Action pour la Promotion et la Défense de Droits Humains (FIFADH).
http://democratiechretienne.org/2016/01/29/le-collectif-des-ongdh-demande-la-liberation-de-tous-les-prisonniers-politiques-et-la-reoverture-des-media-scelles-ongdh/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
NOUVELLE MISE EN PLACE DANS LES STRUCTURES DIRIGEANTES DE LA MPP / DECISION N° 05/16 DU PORTE-PAROLE
Publié le janvier 30, 2016DECISION N° 6/16 DU PORTE PAROLE DE LA MPP
Le Porte-Parole de la Majorité Présidentielle Populaire,
MPP en sigle,
dans l’objectif de la redynamisation de la plate-forme et afin de mettre en terme au vagabondage politique de certains cadres qui voudraient engager notre plate-forme dans des superstructures sans se référer aux organes dirigeants,-Vue la Charte Constitutive de la MPP, plus particulièrement ses art. 7-9 -11 -22-23-24;
-Vue la nécessité et l’urgence du respect de la ligne politique de la plateforme,
-Le Collège des fondateurs entendu,
DECIDE
une nouvelle mise en place au sein du bureau politique de la MPP.
A cet effet,sont nommés Porte-Parole adjoints et membres du bureau politique:
M. Emmanuel Madi Mwana
M.me Robertine Lupumba.
Toute décision et nomination antérieure est annulée à la date de la signature de la présente décision et personne ne pourra engager la MPP en dehors des membres du bureau politique qui sont le Porte-Parole et ses adjoints dument mandatés.
Toute participation de la MPP dans des collectifs, plateformes ou bien n’importe quelle superstructure politique est ici démentie.
Fait à Kinshasa,le 27/01/2016
Pour la MPP,
Le Porte-Parole,
Eugène DIOMI NDONGALA
http://majoritepresidentiellepopulaire.org/2016/01/30/nouvelle-mise-en-place-dans-les-structures-dirigeantes-de-la-mpp-decision-n-0516-du-porte-parole/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
MISE AU POINT DE LA DEMOCRATIE CHRETIENNE, DC
par FreeDiomi le 1 février 2016Par la présente la Démocratie Chrétienne, DC en sigle, tient à démentir sa prétendue participation à une « Convention » de partis politiques, comme il a été faussement relaté par certains organes de presse dont le Journal Forum des As.
Il sied de souligner que la DC n’est partie prenante ni de la « Convention » dont fait état le Journal Forum des As dans son édition du 01/02/2016, ni de la Plateforme politique issue de cette « Convention ».
Vérité et Justice pour le Congo,
Fait à Kinshasa, le 01/02/2016Le Porte-parole de la Démocratie Chrétienne,
M. Boka Kapella
http://democratiechretienne.org/2016/02/01/mise-au-point-de-la-democratie-chretienne-dc/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
L’UNION INTERPARLEMENTAIRE( UIP) TOUJOURS SAISIE DU CAS DU DEPUTE EUGENE DIOMI NDONGALA, DEMANDE SA LIBERATION ET ANNONCE L’ENVOI D’UNE DELEGATION A KINSHASA EN VUE DE LE RENCONTRER ET S’ENQUERIR DIRECTEMENT DE SON ETAT DE SANTE
par FreeDiomi le 1 février 2016
par FreeDiomi le 1 février 2016
Décision adoptée par le Comité des droits de l’homme des parlementaires à sa 149ème session (Genève, 15-25 janvier 2016) sur le cas du député Eugène DIOMI NDONGALA
Le Comité,
-se référant au cas de M. Eugène Diomi Ndongala, ancien membre de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo (RDC), et à la décision adoptée par le Conseil directeur à sa 195ème session (octobre 2014),
-se référant aux communications du Président de l’Assemblée nationale des 8 octobre 2015, 21 décembre 2015 et 11 janvier 2016, ainsi qu’aux informations communiquées par les plaignants,
-se référant également au rapport de la mission en République démocratique du Congo du 10 au 14 juin 2013 (CL/193/11b)-R.2),
rappelant les allégations suivantes formulées par les plaignants :
-se référant aux communications du Président de l’Assemblée nationale des 8 octobre 2015, 21 décembre 2015 et 11 janvier 2016, ainsi qu’aux informations communiquées par les plaignants,
-se référant également au rapport de la mission en République démocratique du Congo du 10 au 14 juin 2013 (CL/193/11b)-R.2),
rappelant les allégations suivantes formulées par les plaignants :
M. Diomi Ndongala, chef d’un parti politique de l’opposition, a été victime d’un coup monté pour avoir dénoncé publiquement des cas de fraude électorale massive pendant les élections de 2011, contesté la légitimité des résultats ainsi qu’été à l’origine d’un boycott de l’Assemblée nationale qui a été suivi par une quarantaine de députés de l’opposition; pour ces raisons, M. Diomi Ndongala a été la cible depuis juin 2012 de harcèlement politico-judiciaire; ce harcèlement visait à l’écarter de la vie politique et à affaiblir l’opposition et s’est notamment traduit par les violations alléguées suivantes de ses droits fondamentaux : i) arrestation arbitraire le 27 juin 2012 –veille de la mise en place par M. Diomi Ndongala d’une plateforme des partis d’opposition – suivie d’une détention illégale au secret par les services de renseignement du 27 juin au 11 octobre 2012, au cours de laquelle il aurait été victime de mauvais traitements; ii) levée arbitraire de son immunité parlementaire en violation de ses droits de la défense le 8 janvier 2013; iii) révocation arbitraire de son mandat parlementaire le 15 juin 2013; iv) poursuites judiciaires infondées et politiquement motivées méconnaissant le droit à un procès équitable; v) maintien illégal en détention provisoire d’avril 2013 jusqu’à sa condamnation en mars 2014; et vi) déni de soins médicaux en détention depuis fin juillet 2013,
-rappelant aussi que l’Assemblée nationale a expliqué à de nombreuses reprises que M. Diomi Ndongala ayant boycotté l’institution parlementaire à laquelle il appartenait et mis en cause sa légitimité, ne pouvait s’attendre à bénéficier de la protection de celle-ci; qu’à l’audition tenue à la 130ème Assemblée de l’UIP (mars 2014), la délégation de la RDC a déclaré que si M. Diomi Ndongala n’avait pas contesté la légitimité des dernières élections et avait accepté de participer aux travaux parlementaires, l’Assemblée nationale n’aurait pas consenti à lever son immunité ni à révoquer son mandat parlementaire,
…
République démocratique du Congo
DRC71 – Eugène Diomi Ndongala
-2
-rappelant que, selon les plaignants, les accusations selon lesquelles M. Diomi Ndongala aurait eu des relations sexuelles avec des mineures – qualifiées de viol par le Parquet – sont infondées et ont été créées de toute pièce,
rappelant que, le 26 mars 2014, à l’issue d’un procès entaché de graves irrégularités, M. Diomi Ndongala a été condamné à 10 ans de prison pour viol parce qu’il avait eu des rapports sexuels consentis avec des mineures contre rémunération,
–rappelant également qu’il a déploré dans ses précédentes décisions les violations graves des garanties en matière de procès équitable ayant entaché le procès, ainsi que l’absence de voie de recours dans la procédure judiciaire applicable aux parlementaires en RDC, et qu’il a exprimé ses craintes qu’une grave erreur judiciaire ait pu être commise, compte tenu en particulier du caractère éminemment politique du dossier,
-rappelant que malgré l’adoption d’une recommandation en faveur de la libération de M. Diomi Ndongala dans le rapport final sur les concertations nationales de septembre 2013 entre les forces politiques de la majorité et de l’opposition, aucune mesure n’a jusque-là été prise en ce sens,
-considérant que, selon les plaignants, le Chef de l’Etat a annoncé en novembre 2015 son intention d’organiser un nouveau dialogue politique en vue des élections de 2016 et que les partis de l’opposition ont posé comme préalable à la tenue de ce dialogue la libération des prisonniers politiques, y compris celle de M. Diomi Ndongala,
-rappelant aussi que, selon les plaignants, la santé de M. Ndongala s’est gravement détériorée en détention à partir de fin juillet 2013, mais que les autorités se sont systématiquement opposées à son transfert à l’hôpital et qu’il reste privé de soins médicaux appropriés à l’heure actuelle,
-rappelant à cet égard que, dans sa lettre du 27 novembre 2013, la Ministre de la justice a indiqué que les allégations de déni de soins médicaux n’étaient pas fondées et que les dispositions législatives applicables avaient été respectées; que M. Diomi Ndongala avait été pris en charge par le médecin de l’hôpital du camp militaire de Kokolo en juillet 2013, qui avait recommandé un examen de radiologie et des séances de kinésithérapie; que M. Diomi Ndongala avait obtenu du médecin une recommandation l’autorisant à recevoir des soins dans un hôpital proche de l’aéroport qui n’avait pas d’accord avec la prison; que, selon la Ministre, « la proximité de l’aéroport international laiss[ait] supposer les intentions de M. Ndongala »; qu’elle a néanmoins estimé que l’administration de la prison avait démontré sa bonne foi en donnant à M. Diomi Ndongala toutes les possibilités d’accéder aux soins appropriés en dehors de la prison, mais qu’il en aurait abusé par son comportement; que, lors de l’audition tenue pendant la 130ème Assemblée de l’UIP (mars 2014), la délégation de la RDC a indiqué, s’agissant du déni de soins médicaux, que le fait que M. Ndongala était encore vivant actuellement était « la preuve irréfutable qu’il continue à recevoir des soins, sinon il serait déjà mort »,
-rappelant que le Comité des droits de l’homme de l’ONU a été saisi du cas de M. Diomi Ndongala le 22 septembre 2014 et a demandé, le 8 octobre 2014, à la RDC de prendre toutes les mesures nécessaires pour qu’il bénéficie des soins médicaux appropriés et pour éviter des conséquences irréparables pour sa santé,
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considérant que, dans une lettre du 5 janvier 2016 du Vice-Ministre de la Justice et des droits humains au Président de l’Assemblée nationale, transmise dans la communication du 11 janvier 2016 du Président de l’Assemblée nationale, les autorités ont réaffirmé que M. Diomi Ndongala avait bénéficié et continuait de bénéficier des soins appropriés; qu’il avait déjà été « selon son choix, à toutes les meilleures formations médicales de la ville de Kinshasa » et que sa situation n’exigeait pas à l’heure actuelle d’évacuation médicale à l’étranger,
-rappelant aussi que l’Assemblée nationale a expliqué à de nombreuses reprises que M. Diomi Ndongala ayant boycotté l’institution parlementaire à laquelle il appartenait et mis en cause sa légitimité, ne pouvait s’attendre à bénéficier de la protection de celle-ci; qu’à l’audition tenue à la 130ème Assemblée de l’UIP (mars 2014), la délégation de la RDC a déclaré que si M. Diomi Ndongala n’avait pas contesté la légitimité des dernières élections et avait accepté de participer aux travaux parlementaires, l’Assemblée nationale n’aurait pas consenti à lever son immunité ni à révoquer son mandat parlementaire,
…
République démocratique du Congo
DRC71 – Eugène Diomi Ndongala
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-rappelant que, selon les plaignants, les accusations selon lesquelles M. Diomi Ndongala aurait eu des relations sexuelles avec des mineures – qualifiées de viol par le Parquet – sont infondées et ont été créées de toute pièce,
rappelant que, le 26 mars 2014, à l’issue d’un procès entaché de graves irrégularités, M. Diomi Ndongala a été condamné à 10 ans de prison pour viol parce qu’il avait eu des rapports sexuels consentis avec des mineures contre rémunération,
–rappelant également qu’il a déploré dans ses précédentes décisions les violations graves des garanties en matière de procès équitable ayant entaché le procès, ainsi que l’absence de voie de recours dans la procédure judiciaire applicable aux parlementaires en RDC, et qu’il a exprimé ses craintes qu’une grave erreur judiciaire ait pu être commise, compte tenu en particulier du caractère éminemment politique du dossier,
-rappelant que malgré l’adoption d’une recommandation en faveur de la libération de M. Diomi Ndongala dans le rapport final sur les concertations nationales de septembre 2013 entre les forces politiques de la majorité et de l’opposition, aucune mesure n’a jusque-là été prise en ce sens,
-considérant que, selon les plaignants, le Chef de l’Etat a annoncé en novembre 2015 son intention d’organiser un nouveau dialogue politique en vue des élections de 2016 et que les partis de l’opposition ont posé comme préalable à la tenue de ce dialogue la libération des prisonniers politiques, y compris celle de M. Diomi Ndongala,
-rappelant aussi que, selon les plaignants, la santé de M. Ndongala s’est gravement détériorée en détention à partir de fin juillet 2013, mais que les autorités se sont systématiquement opposées à son transfert à l’hôpital et qu’il reste privé de soins médicaux appropriés à l’heure actuelle,
-rappelant à cet égard que, dans sa lettre du 27 novembre 2013, la Ministre de la justice a indiqué que les allégations de déni de soins médicaux n’étaient pas fondées et que les dispositions législatives applicables avaient été respectées; que M. Diomi Ndongala avait été pris en charge par le médecin de l’hôpital du camp militaire de Kokolo en juillet 2013, qui avait recommandé un examen de radiologie et des séances de kinésithérapie; que M. Diomi Ndongala avait obtenu du médecin une recommandation l’autorisant à recevoir des soins dans un hôpital proche de l’aéroport qui n’avait pas d’accord avec la prison; que, selon la Ministre, « la proximité de l’aéroport international laiss[ait] supposer les intentions de M. Ndongala »; qu’elle a néanmoins estimé que l’administration de la prison avait démontré sa bonne foi en donnant à M. Diomi Ndongala toutes les possibilités d’accéder aux soins appropriés en dehors de la prison, mais qu’il en aurait abusé par son comportement; que, lors de l’audition tenue pendant la 130ème Assemblée de l’UIP (mars 2014), la délégation de la RDC a indiqué, s’agissant du déni de soins médicaux, que le fait que M. Ndongala était encore vivant actuellement était « la preuve irréfutable qu’il continue à recevoir des soins, sinon il serait déjà mort »,
-rappelant que le Comité des droits de l’homme de l’ONU a été saisi du cas de M. Diomi Ndongala le 22 septembre 2014 et a demandé, le 8 octobre 2014, à la RDC de prendre toutes les mesures nécessaires pour qu’il bénéficie des soins médicaux appropriés et pour éviter des conséquences irréparables pour sa santé,
3
considérant que, dans une lettre du 5 janvier 2016 du Vice-Ministre de la Justice et des droits humains au Président de l’Assemblée nationale, transmise dans la communication du 11 janvier 2016 du Président de l’Assemblée nationale, les autorités ont réaffirmé que M. Diomi Ndongala avait bénéficié et continuait de bénéficier des soins appropriés; qu’il avait déjà été « selon son choix, à toutes les meilleures formations médicales de la ville de Kinshasa » et que sa situation n’exigeait pas à l’heure actuelle d’évacuation médicale à l’étranger,
1. remercie le Président de l’Assemblée nationale des informations communiquées;
2. réaffirme ses préoccupations antérieures et note avec consternation qu’aucun progrès n’a été accompli dans le règlement du dossier; prie à nouveau instamment les autorités de la RDC, y compris le Parlement, de prendre toutes les mesures nécessaires en vue de la libération de M. Diomi Ndongala conformément aux recommandations formulées à l’issue des concertations nationales d’octobre 2013;
3. réitère son inquiétude quant à l’état de santé de M. Diomi Ndongala; souligne les informations contradictoires transmises par les plaignants et les autorités s’agissant du déni de soins médicaux en détention; et exprime en conséquence le souhait d’envoyer une délégation à Kinshasa pour rencontrer M. Diomi Ndongala en détention et s’entretenir avec les autorités compétentes sur la question;
4. prie le Secrétaire général de communiquer la présente décision aux autorités parlementaires, au Ministre de la justice, aux plaignants et à toute tierce partie susceptible de lui fournir des informations pertinentes;
5. décide de poursuivre l’examen du cas
Genève 15-18 Janvier 2016,
UIP,
Comité des Droits de l’Homme des Parlementaires
http://democratiechretienne.org/2016/02/01/lunion-interparlementaire-uip-toujours-saisie-du-cas-du-depute-eugene-diomi-ndongala-demande-sa-liberation-et-annonce-lenvoie-dune-delegation-a-kinshasa-en-vue-de-le-rencontrer-et-senquerir/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Absence de volonté pour libérer les prisonniers politiques et d’opinion / CRC – 33ONGDH
par FreeDiomi le 2 février 2016
par FreeDiomi le 2 février 2016
Enlisement délibéré du processus électoral,
Fermeture des médias privés et indépendants par le gouvernement,
Entraves aux libertés de mouvement, réunion et manifestation pacifique,
Absence de volonté pour libérer les prisonniers politiques et d’opinion / CRC
2 février 2016
« COALITION POUR LE RESPECT DE LA CONSTITUTION »
CRC
Adresse: 12, avenue Kasongo, Kinshasa/Gombe, RD Congo
« Enlisement délibéré du processus électoral »
« Fermeture des médias privés et indépendants par le gouvernement »
« Entraves aux libertés de mouvement, réunion et manifestation pacifique »
« Absence de volonté pour libérer les prisonniers politiques et d’opinion »
Kinshasa, le 02 février 2016 – La Coalition de 33 ONG pour le respect de la Constitution, en sigle CRC, est profondément préoccupée par l’enlisement du processus électoral, la fermeture des medias privés et indépendants; les entraves récurrentes à l’exercice de libertés de mouvement, réunion et manifestation pacifiques; et l’absence de volonté de la part du Gouvernement de libérer les prisonniers politiques et d’opinion.
1. L’enlisement du processus électoral
La Coalition constate que plus de trois mois après la décision de la Cour Constitutionnelle enjoignant la CENI à publier un calendrier réaménagé, cette dernière ne s’est toujours pas exécutée. Par contre, ses dirigeants se livrent à ce jour à travers les provinces et villes du pays à mener une campagne au cours de laquelle ils tentent de subordonner l’organisation des élections dans les délais constitutionnels par la tenue du dialogue.
La Coalition rappelle que telle n’est pas la mission assignée à la CENI et ses dirigeants par la Constitution et la loi organique. Elle appelle les dirigeants de la CENI à faire preuve d’indépendance et exécuter la décision de la Cour Constitutionnelle en ce qui concerne la publication urgente d’un calendrier réaménagé.
La Coalition exige à ce que toutes les opérations liées aux élections dont la révision du fichier électoral fassent l’objet d’un calendrier unique et réaménagé avec des échéances qui tiennent compte des délais constitutionnels principalement celui relatif à l’élection du Président de la république.
2. Fermeture des medias privés et indépendants
La CRC a appris avec stupéfaction la mesure de suspension d’émission qui frappe deux chaines de radio et télévisions émettant à Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga et appartenant à Monsieur Moise KATUMBI CHAPWE. Il s’agit de NYOTA TV et de MAPENDO.
En effet, par son arrêté ministériel n° 001/CAB/MIN/COM-MED/2016 du 20/01/2016 du 20/01/2016 portant interdiction de diffusion d’entreprises privées du secteur audiovisuel non en règle, le Ministre de la communication et médias vient confirmer la volonté du Gouvernement congolais de museler toute presse qui tente de donner un son de cloche différent de celui émis sur les médias publics ou celle étiquetée comme appartenant à l’opposition.
Pour justifier cette mesure le Ministre évoque un « rapport de mission mixte de contrôle de conformité médias-finances » qui aurait été effectuée du 09 novembre au 31 décembre 2014 d’après lequel les entreprises de Radio Télévision concernées ne se seraient pas acquittées des frais relatifs au droit de déclaration préalable à la redevance de contrôle de conformité et à la redevance audiovisuelle.
Comme on peut bien le constater, cette mesure intervient plus d’une année déjà après la mission mixte vantée et ne frappe que deux entreprises audiovisuelles comme si sur l’ensemble de l’ancienne province du Katanga, elles seraient les seules à ne pas être en règle avec le fisc.
Mais après vérification, notre coalition a constaté que la Radio Télévision NYOTA et MAPENDO sont en ordre.
La coalition considère que la mesure de suspension d’émission de ceux deux chaines de Radio Télévision est une politique. C’est un acharnement politique contre un membre de l’opposant, à savoir Monsieur Moise KATUMBI, en raison de son combat en faveur du respect de la constitution s’agissant de la fin du deuxième et dernier mandat du Président sortant de la République Démocratique du Congo.
La coalition rappelle que toujours à Lubumbashi la Radio Jua Télévision (RTLJ) appartenant à l’opposant Jean Claude MUYAMBO KYASSA est fermée depuis le 11 novembre 2014 par le même Ministre, soit au lendemain de sa déclaration par laquelle il avait annoncé son départ de la Majorité présidentielle et s’engageait à lutter pour le respect de la constitution ainsi que de l’alternance politique.
A Kinshasa, le Gouvernement a ordonné le retrait de la fréquence 690 MHz (686-694 MHz) de la chaine CCTV, proche de l’opposant Jean-Pierre Bemba, pour la réattribuer à la société STARTIMES MEDIA SARL[1]. C’est aussi le cas dans d’autres provinces de la République, car seules les chaines de Radio et Télévision étiquetée comme appartenir à l’opposition politique paient le frais de fermeture même pour des raisons politiques, alors que les opposants ainsi que les membres de la société civile qui tiennent un discours critique vis-à-vis du Gouvernement n’ont pas accès aux médias publics en violation de l’article 24, alinéa 2 de la constitution.
La Coalition exige que le Gouvernement rouvre tous les médias fermés en conformité avec les obligations internationales de la RDC et de la Constitution qui garantissent les libertés d’expression et d’opinion, le droit à l’information et l’accès libre de tous les courants aux médias officiels. Elle réclame aussi la protection des journalistes, principalement des médias officiels, car ceux par exemple de la RTNC/Katanga qui avaient diffusé en décembre 2014 le meeting politique de Monsieur Moise KATUMBI, alors Gouverneur de province, ou dénoncé la tentative de modification de la constitution pour un troisième mandat communément appelé « 3eme faux pénalty, ont été soit mutés, soit suspendus sur base des motifs factices.
« Les fermetures des medias privés et indépendants constituent des crimes contre la démocratie et l’Etat de droit. Leurs auteurs et complices devront être poursuivis et sanctionnés conformément aux lois de la RDC dont l’article 180 du code pénal qui prévoit et puni les atteintes à l’exercice ou la jouissance des droits fondamentaux des citoyens », a déclaré Me Timothée Mbuya, Membre de la Coalition.
3. Entraves aux libertés de mouvement, réunion et manifestation pacifique
La Coalition condamne les restrictions aux libertés de mouvement, réunion et manifestation pacifique qui se poursuivent en RDC contre les membres de l’opposition politique et de la société civile. Les agents de sécurité sont de plus en plus utilisés par le gouvernement pour empêcher certains leaders de l’opposition à se déplacer facilement à l’intérieur du territoire national.
A titre d’illustration :
-Le 04 janvier 2016, à PUNIA, province de Maniema, l’Administrateur du territoire a dispersé une réunion des membres de la Fédération des Entreprises congolaises (FEC) accusés d’appartenir à l’opposition.
-Depuis décembre 2015 à ce jour M. Raphaël NGONGO, représentant de l’UDPS/Kibombo, province de Maniema, est détenu par l’ANR pour avoir affiché devant son bureau un calicot s’opposant au dialogue national.
-Le 11 janvier 2016, le directeur provincial de l’ANR/Bukavu a convoqué les gérants d’hôtels et salles de fête pour les informer qu’il leur est interdit de louer leurs lieux aux membres de l’opposition et de la société civile.
-Le 20 janvier 2016, M. Charles MWANDO SIMBA, député et président du parti de l’opposition UNADEF a été empêché, par des agents de l’ANR, de se rendre à Kalemie qui est sa circonscription électorale. Le même jour à Kalemie, ses partisans ont été empêchés de s’amasser à l’aéroport pour l’accueillir. La personne qui avait loué à son parti un véhicule pour la mobilisation de ses partisans a été interpellé par l’ANR et détenu pendant plus de « heures avant d’être relâché.
4. Absence de volonté politique pour libérer les prisonniers politiques et d’opinion
Lors de son allocution faite le 28 novembre 2015 à la Nation, le Chef de l’Etat avait annoncé l’organisation du dialogue politique national et des mesures individuelles de grâce ainsi que des instructions données au Gouvernement pour la libération des prisonniers politiques et d’opinion.
La Coalition constate avec préoccupation que deux mois après, les détenus ou prisonniers politiques et d’opinion ne sont pas libérés. Il s’agit de MM. Eugène DIOMI NDONGALA, Eric KIKUNDA, Vano KIBOKO, Jean-Claude MUYAMBO, Christopher NGOIE, Freud BAUMA, Yves MAKWAMBALA, Jerry OLENGA, Paulin LODY, NGUWA Léon, NUMULINDA BOKURU Joêl, BONGOMISA NZINGA Giresse, détenus à la prison de Makala à Kinshasa; Paul KIKUKAMA, à la prison de la Kasapa à Lubumbashi; et KOMBI Narcisse Juvin, BYUMANINE Pascal, FUMBU Innocent, WETEMWAMI HESHIMA SAIDI, SEMUNDA RWAMAKUBA Gervais, KATEMBO KALINDALO Nelson, KAMBALE MUHASA Jonathan, KAKULE KILALA Osée, SEMIVUMBI Jojo, MUMBERE Espoir, BENU BAHATI et LONGALE MATESO, à la prison de Munzenze à Goma.
M. Jean-Marie KALONJI, qui a été enlevé le 15 décembre 2015 à Kinshasa est toujours détenu au cachot de l’ANR sans droit de visite familiale, ni d’assistance de son conseil.
La Coalition condamne l’enlèvement de l’opposant Vano KIBOKO de la prison Makala par des agents de sécurité et sa détention arbitraire à ce jour à la prison militaire de Ndolo.
La Coalition appelle vivement le Chef de l’Etat à faire libérer ces détenus ou prisonniers politiques et d’opinion pour faire conformer la RDC à ses obligations internationales relatives au respect des droits de l’homme et principes de la démocratie, a déclaré Me Georges Kapiamba, Coordonnateur de la CRC.
« C’est de cette façon qu’il concrétisera sa promesse, faite le 28 novembre 2015, de travailler à l’apaisement des esprits et la réconciliation nationale avant l’organisation des élections dont présidentielle réclamées par la population avant fin 2016 », a-t-il conclu.
La CRC recommande à toutes les forces à s’unir davantage pour défendre la Constitution, les droits de l’homme et la démocratie.
Pour tout contact presse :
Me Georges Kapiamba, Coordonnateur de la CRC
http://acaj-asbl.org/2016/02/02/enlisement-delibere-du-processus-electoral-fermeture-des-medias-prives-et-independants-par-le-gouvernement-entraves-aux-libertes-de-mouvement-reunion-et-manifestation-pacifique-absence-de-volonte/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
L’UNION INTERPARLEMENTAIRE ENVOIE UNE DELEGATION A KINSHASA POUR RENCONTRER EUGENE DIOMI NDONGALA /TEMPETE DES TROPIQUES
par FreeDiomi le 3 février 2016
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
LE DOSSIER DU PRISONNIER POLITIQUE EUGENE DIOMI NDONGALA SUR LA TABLE DE L’UNION INTERPARLEMENTAIRE DE GENEVE /LE PHARE
par FreeDiomi le 4 février 2016
http://democratiechretienne.org/2016/02/04/le-dossier-du-prisonnier-politique-eugene-diomi-ndongala-sur-la-table-de-lunion-interparlementaire-de-geneve-le-phare/
par FreeDiomi le 4 février 2016
http://democratiechretienne.org/2016/02/04/le-dossier-du-prisonnier-politique-eugene-diomi-ndongala-sur-la-table-de-lunion-interparlementaire-de-geneve-le-phare/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
CONFERENCE DE PRESSE DU BUREAU POLITIQUE DE LA MPP DU 11/02/2016
Publié le février 9, 2016 par FreeDiomi*
CONFERENCE DE PRESSE DU BUREAU POLITIQUE DE LA MPP, KINSHASA, 11/02/2016
Mesdames et Messieurs de la presse,
Chers Invités,
Chers camarades,
le Bureau Politique de la Majorité Présidentielle Populaire, MPP en sigle, au nom de son Porte-Parole, l’Hon. Eugène Diomi Ndongala, vous remercie pour votre présence et profite de l’occasion qui lui est offerte pour vous souhaiter les meilleurs vœux de bonheur pour l’année 2016, une année de changement, de lutte et d’espoir pour le peuple congolais tout entier.
Nous tenons également à partager avec vous quatre communications importantes du Bureau Politique de notre plate-forme:
1. Présentation de la nouvelle mise en place concernant le bureau politique de la MPP;
2. Communication de la « mise au point » concernant la condamnation la plus explicite du vagabondage de certains individus, déjà exclus de la MPP, et qui s’adonnent à des déclarations incohérentes et irrationnelles, n’ayant aucun rapport avec notre plateforme politique rigoureusement structurée;
3. Officialisation de l’adhésion à la MPP de nouvelles organisations de la jeunesse congolaise qui manifestent leur confiance aussi bien envers l’autorité morale de la MPP, S. E. Etienne Tshisekedi wa Mulumba, qu’envers notre Porte-Parole, l’Hon. Eugène Diomi Ndongala.
4. Dénonciation de la grave impasse politique qui sévit actuellement en RDC .
- NOUVELLE MISE EN PLACE DE LA MPPEn date du 27/01/2016 le Porte-Parole de la MPP, l’Honorable Eugène Diomi Ndongala, a pris la
DECISION N° 6/16 dont le dispositif stipule ceci:
Le Porte-Parole de la Majorité Présidentielle Populaire,
MPP en sigle,
dans l’objectif de la re-dynamisation de la plate-forme et afin de mettre un terme au vagabondage politique de certains cadres qui voudraient engager notre plate-forme dans des superstructures sans se référer aux organes dirigeants,
– Vu la Charte Constitutive de la MPP, plus particulièrement ses art. 7-9 -11 -20-22-23-24;
– Vu la nécessité et l’urgence du respect de la ligne politique de la plate-forme,
– Le Collège des fondateurs entendu,
DECIDE
une nouvelle mise en place au sein du Bureau Politique de la MPP. A cet effet,
sont nommés Porte-Parole adjoints et membres du bureau politique:
1.M. Emmanuel Madi Mwana
2.M.me Robertine Lupumba.
Toute décision et nomination antérieure est annulée à la date de la signature de la présente décision. Personne ne pourra engager la MPP en déhors des membres du Bureau Politique que sont le Porte-Parole et ses adjoints dûment mandatés.
Toute participation de la MPP dans des collectifs, plateformes ou bien n’importe quelle superstructure politique est ici démentie.
Fait à Kinshasa,
le 27/01/2016
Pour la MPP,
Le Porte-Parole,
l’Hon. Eugène DIOMI NDONGALA
——————————————————————————–
L’annulation des décisions précédentes à la Décision N°6/16 implique le remplacement de M. me Pascaline Kudura, ancienne Porte-parole adjointe, laquelle a été ainsi sanctionnée à la suite de son manque de respect de la ligne politique de notre plate-forme et cela à cause de la violation systématique, de sa part, des articles plus haut cités de la Charte Constitutive de la MPP.
Plutôt que de mûrir cette sanction, M.me Pascaline Kudura parcourt certaines rédactions de journaux et studios télévisés, accompagnée d’un certain sujet dénommé « Stallon», afin de déclarer, verbalement et sans être capable d’afficher publiquement un quelconque document écrit, sa « nomination« , on ne sait ni quand, ni par qui, en qualité de « Coordonnateur » de la MPP, cumulant de plus à ce titre, qui n ‘existe pas dans l’organigramme de la MPP, celui de Porte -Parole !
Rejetant tout comportement d’ « électron libre« , le Bureau Politique de la Majorité Présidentielle Populaire, tient à informer l’opinion nationale et internationale de ce qui suit:
a. M.me Kudura fut momentanément désignée par le Porte-Parole de la MPP, en qualité d’ interimaire parmis ses adjoints. Depuis sa nomination, elle a été rappellée à l’ordre à plusieurs reprises par la hierachie, à cause de son incapacité à respecter la ligne politique de notre plateforme, telle que tracée aussi bien par la Charte Constitutive de la MPP que par ses organes statutaires. A cause de ces manquements graves et une malheureuse tendance à la compromission politique, elle n’a pas été reconduite par le Porte-Parole de la MPP, celui-là même qui l’avait nommée et qui, selon la logique de l’acte contraire, a toute la latitude de la remplacer. Ce qui a été fait.
b. D’ailleurs, même « la Dynamique des Femmes acquises au changement, » DYFAC en sigle, l’organisation par laquelle elle avait approché la MPP, vient de la limoger de ses fonctions, toujours à cause de son habituel vagabondage politique, devenu légendaire.
( De la Majorité Kabiliste au Dyfac,de la MPP à la Dynamique de l’Opposition, du FIS au Front Populaire, etc, se disant tantôt pour le dialogue politique, tantôt contre…).
c. Nous sommes étonnés d’apprendre que cette dame, une transfuge de la AMP kabiliste, se serait auto-proclamée, en toute anarchie, Coordonnateur de la MPP et, en même temps, Porte-Parole alors que le titre de « coordonnateur » n ‘existe pas dans l’organigramme de notre plate- forme politique, ayant comme autorité morale S.E. le Président Etienne Tshisekedi wa Mulumba et comme Porte-Parole l’Honorable Eugène Diomi Ndongala. D’ailleurs, en toute transparence, la documentation concernant la MPP est régulièrement publiée sur son site http://majoritepresidentielle.org, y comprise la Charte Constitutive avec ses signataires.
Cela étant, à cause de son comportement anarchique, ses déclarations scélérates et irrationnelles, M.me Kudura s’est auto-exclue de notre plate-forme, et cela conformément à l’acte fondateur de la MPP.
La preuve de la bonne santé de la MPP est d’ailleurs mise en exergue par l’adhésion, aujourd’hui, « hic et nunc », de nouvelles organisations de la jeunesse progressiste congolaise que sont les « FORCES DU PROGRES » et « METAL« , qui vont aujourd’hui officiellement devenir membres de notre grande famille politique, souscrivant ainsi à la Charte Constitutive de la MPP.
La Majorité Présidentielle Populaire, MPP en sigle, tout en soutenant la feuille de route pour le Dialogue du Président Etienne Tshisekedi wa Mulumba, en tant que formation politique alliée de l’UDPS, ne peut s’empêcher de dénoncer la situation de crise et d’ impasse politique que vit la République Démocratique du Congo en ce moment crucial de son histoire où un régime décadent essaye de transformer notre pays en une sorte de « prison à ciel ouvert« , dans laquelle il est interdit de manifester, de fêter et même de véhiculer normalement son message politique par des media soumis à des intimidations, des censures directes ou indirectes, en violation de la liberté d’expression garantie par la Constitution.
Le moment est venu de trouver des solutions pour notre cher et beau pays, qui navigue à vue, sans dialogue politique entre majorité et opposition et qui risque de chavirer dans le chaos découlant de l’ absence de processus électoral.
Cela est encore plus vrai si l’on se penche un seul instant sur le fait que depuis novembre 2011, les institutions politiques , dont les animateurs ont été majoritairement nommés, n’arrivent pas à gouverner notre pays, qui dérive inexorablement vers l’instabilité, la crise politique de grande envergure et la stagnation économique.
Dans ce contexte déplorable, le maintien en détention des prisonniers politiques comme le Porte-Parole de la MPP, l’Hon. Eugène Diomi Ndongala, est aussi un obstacle qui gêne la recherche de solutions politiques consensuelles à la mise en place d’un processus électoral, car un régime respectueux des droits civils et politiques de ses citoyens ne peut avoir, dans ses geôles -mouroirs, des prisonniers politiques.
A cet effet, nous saluons le courage de l’initiateur de la MPP, qui a fait de notre plate-forme politique un symbole de résistance, de courage et de conscientisation, car les problèmes de l’alternance politique en RDC remontent à 2011 et ils se représentent cycliquement tous les 5 ans car ils n’ont jamais été résolus. Ceux qui, comme l’Honorable Eugène Diomi Ndongala, ont dénoncé ce cercle vicieux, tout en revendiquant depuis des années un dialogue politique, se trouvent embastillés illégalement et injustement.
La loi Fondamentale d’un pays doit être toujours respectée comme le droit à la vie, à l’intégrité physique de ses citoyens et leurs droits civils et politiques.
Les congolais doivent décider maintenant s’ ils veulent continuer à vivre à la périphérie de l’Histoire ou bien s’ils veulent métamorphoser leur pays en la locomotive économique et politique de l’Afrique, dont il doit assumer la vocation.
La décision est entre les mains des hommes politiques congolais, encore pour quelque temps; par la suite, une fois la marge de manœuvre politique essoufflée, cette décision sur son destin reviendra, sans médiation, au peuple congolais lui-même.
Vérité et Justice pour le Congo,
Le Peuple d’Abord.
Pour le bureau Politique de la MPP,
–Rév. Emmanuel Madi Mwana,
Porte- Parole adjoint,
–M.me Robertine Lupumba,
Porte-Parole Adjointe
-M. Serge Solomon,
Chargé a.i de la mobilisation,
–Prof. Jean Pierre Boka Kapella,
Porte-Parole de la Démocratie Chrétienne,
Collège des Fondateurs
http://majoritepresidentiellepopulaire.org/2016/02/09/conference-de-presse-du-bureau-politique-de-la-mpp-du-11022016/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
ACCUSEE DE VAGABONDAGE POLITIQUE, PASCALINE KUDURA VIREE DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE POPULAIRE, MPP / TEMPETE DES TROPIQUES
par FreeDiomi le 12 février 2016
http://democratiechretienne.org/2016/02/12/accusee-de-vagabondage-politique-pascaline-kudura-viree-de-la-majorite-presidentielle-populaire-mpp-tempete-des-tropiques/
par FreeDiomi le 12 février 2016
http://democratiechretienne.org/2016/02/12/accusee-de-vagabondage-politique-pascaline-kudura-viree-de-la-majorite-presidentielle-populaire-mpp-tempete-des-tropiques/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
LA MPP RESTRUCTURE SON BUREAU POLITIQUE / DEPECHE DE BRAZZAVILLE
par FreeDiomi le 12 février 2016
http://democratiechretienne.org/2016/02/12/la-mpp-restructure-son-bureau-politique-depeche-de-brazzaville/
par FreeDiomi le 12 février 2016
http://democratiechretienne.org/2016/02/12/la-mpp-restructure-son-bureau-politique-depeche-de-brazzaville/
KOTA
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