EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
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Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Politique 10 novembre 2015
Glissement : la Ligue des jeunes de la DC en appelle à la vigilance
Dans une déclaration politique rendue publique le week-end dernier, la Ligue des jeunes de la Démocratie Chrétienne (DC), parti cher à l’honorable Eugène Diomi Ndongala, appelle le peuple congolais à la vigilance pour barrer la route au glissement qui se profile à l’horizon et à toute forme d’illégalité dans la prise du pouvoir.
Elle fustige la démarche » terroriste » tendant à violer la Constitution, ainsi que tout recours à la violence contre la population, sans oublier les intimidations et autres actes anti démocratiques.
La jeunesse de la Démocratie Chrétienne invite les jeunes à conserver et à défendre l’héritage leur légué par Patrice Emery Lumumba, Simon Kimbangu, Etienne Tshisekedi… et à se prendre en charge pour défendre les valeurs de la démocratie.
La jeunesse, comme un seul homme, est invitée à combattre le clientélisme, le régionalisme et le tribalisme dont les conséquences sont, entre autres, le chômage.
» Si la jeunesse de 1960 avait pour objectif d’arracher l’indépendance, celle de 1990 de lutter pour la démocratisation et le multipartisme, celle d’aujourd’hui doit faire face au terrorisme qui s’enracine dans le pays… » peut-on lire dans cette déclaration politique.
Pour cette jeunesse de la DC, l’année 2016 est considérée comme une ligne infranchissable où toute manœuvre dilatoire préméditée pour donner prétexte à un quelconque glissement, doit être qualifiée de haute trahison. Ainsi, ajoute-t-elle, le peuple congolais pourra user de l’article 64 de la Constitution.
L’Opposition ne se décrète pas !
Cette structure de la DC invite les hommes de Dieu à ne pas s’impliquer dans la politique en souillant l’Eglise, surtout ceux qui se compromettent en sacrifiant le peuple pour des intérêts égoïstes, tel que cela a été vécu lors des élections de 2006 et de 2011.
» La communauté chrétienne est appelée à ne pas confondre l’évangile et la politique, de telle sorte qu’aucun pasteur ne sache influer sur une prise de position populaire devant mettre fin à la dictature « , lit-on, vu que les valeurs chrétiennes et humanistes doivent toujours venir avant les intérêts égoïstes de certains prédicateurs.
Adhésion à » Congo-Désir «
La jeunesse de la DC invite toute la population et acteurs politiques acquis au changement à adhérer à » Congo-Désir « , nouvel ordre politique qui traduit, par sa nature, l’expression de l’attachement du Congolais à sa nation.
» Congo-Désir » est un cri de ralliement patriotique et l’expression de l’engagement du peuple congolais à préserver l’unité et l’intégrité de la RDC, et à promouvoir la paix et la cohésion nationale.
Par Stone
http://democratiechretienne.org/2015/11/10/12311/
Elle fustige la démarche » terroriste » tendant à violer la Constitution, ainsi que tout recours à la violence contre la population, sans oublier les intimidations et autres actes anti démocratiques.
La jeunesse de la Démocratie Chrétienne invite les jeunes à conserver et à défendre l’héritage leur légué par Patrice Emery Lumumba, Simon Kimbangu, Etienne Tshisekedi… et à se prendre en charge pour défendre les valeurs de la démocratie.
La jeunesse, comme un seul homme, est invitée à combattre le clientélisme, le régionalisme et le tribalisme dont les conséquences sont, entre autres, le chômage.
» Si la jeunesse de 1960 avait pour objectif d’arracher l’indépendance, celle de 1990 de lutter pour la démocratisation et le multipartisme, celle d’aujourd’hui doit faire face au terrorisme qui s’enracine dans le pays… » peut-on lire dans cette déclaration politique.
Pour cette jeunesse de la DC, l’année 2016 est considérée comme une ligne infranchissable où toute manœuvre dilatoire préméditée pour donner prétexte à un quelconque glissement, doit être qualifiée de haute trahison. Ainsi, ajoute-t-elle, le peuple congolais pourra user de l’article 64 de la Constitution.
L’Opposition ne se décrète pas !
Libérer Diomi NdongalaPour ces jeunes, l’Opposition ne peut se réduire en une simple déclaration. Elle est, par contre, une prise de position dont les actes s’affirment au passage du temps dans une période plus ou moins longue sous-tendant la constance idéologique à l’image d’Etienne Tshisekedi, Eugène Diomi Ndongala…
Pas d’évangile dans la politiqueLa jeunesse de la Démocratie Chrétienne exhorte le gouvernement au respect des droits de l’homme en accordant la libérationde l’honorable Eugène Diomi , pour que la vraie justice soit faite mais aussi pour des raisons de soins, vu que l’état de santé du Président Diomi ne fait que se déprécier.
Cette structure de la DC invite les hommes de Dieu à ne pas s’impliquer dans la politique en souillant l’Eglise, surtout ceux qui se compromettent en sacrifiant le peuple pour des intérêts égoïstes, tel que cela a été vécu lors des élections de 2006 et de 2011.
» La communauté chrétienne est appelée à ne pas confondre l’évangile et la politique, de telle sorte qu’aucun pasteur ne sache influer sur une prise de position populaire devant mettre fin à la dictature « , lit-on, vu que les valeurs chrétiennes et humanistes doivent toujours venir avant les intérêts égoïstes de certains prédicateurs.
Adhésion à » Congo-Désir «
La jeunesse de la DC invite toute la population et acteurs politiques acquis au changement à adhérer à » Congo-Désir « , nouvel ordre politique qui traduit, par sa nature, l’expression de l’attachement du Congolais à sa nation.
» Congo-Désir » est un cri de ralliement patriotique et l’expression de l’engagement du peuple congolais à préserver l’unité et l’intégrité de la RDC, et à promouvoir la paix et la cohésion nationale.
Par Stone
http://democratiechretienne.org/2015/11/10/12311/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
LA SOCIETE CIVILE DEMANDE LA LIBERATION D’EUGENE DIOMI NDONGALA ET DES AUTRES PRISONNIERS POLITIQUES AVANT LE DIALOGUE COMME MESURE DE DECRISPATION POLITIQUE /TEMPETE DES TROPIQUES
par FreeDiomi le 17 novembre 2015Dialogue : Joseph Kabila appelé à mettre fin à l’agitation
Dans une déclaration, les ONGDH exhortent le Chef de l’Etat congolais à clarifier sa position sur les intentions lui prêtées de chercher par tous les moyens à se pérenniser au pouvoir
Les organisations de la société civile de défense et de promotion des droits de l’homme de la RDC , réunies dans un collectif, ont fait une déclaration hier lundi 16 novembre à Kinshasa pour donner leur position par rapport au dialogue politique que compte convoquer le président de la République, Joseph Kabila, pour mettre fin à la crise politique qui secoue le pays depuis les élections du 28novembre 2011.
Les Toges Noires, la Ligue des Electeurs, l’Observatoire Congolais des Droits humains (OCDH), les Œuvres Sociales pour le Développement (OSD) et d’autres sont d’accord pour le dialogue politique afin de permettre aux Congolais de trouver les solutions aux problèmes auxquels le pays est confronté. Mais elles prient le chef de l’Etat à mettre fin à l’agitation en clarifiant sa position sur les intentions lui prêtées par certains Congolais de chercher par tous les moyens à se maintenir au pouvoir.
» La déclaration et l’engagement du président de la République de s’investir dans l’alternance démocratique au sommet de l’Etat et de ne pas être candidat aux prochaines élections présidentielles mettraient fin à l’agitation et rassurerait les uns et les autres pour l’implication de tous dans la tenue et la réussite du dialogue.
En tant que garant du fonctionnement harmonieux des institutions et du respect de la Constitution, il est du devoir citoyen et républicain du président de la République, Joseph Kabila d’apporter cette clarification avant la tenue du dialogue « ,a expliqué Me André Marie Muila Kayembe, des Toges Noires.
» Ayant fait, du dialogue, une vertu cardinale de la fondation de la démocratie, les organisations de la société civile, en générale, et, en particulier, les organisations des droits de l’homme, que nous représentons, ne peuvent que se réjouir de voir le président de la République rencontrer ses préoccupations « , a insisté Me Muila Kayembe.
» Cependant, le dialogue attendu étant compris comme un cadre d’échanges et de recherche concertée des solutions aux problèmes auxquels notre pays se trouve confronté, l’atteinte des objectifs à lui assigner et la réalisation des résultats à en escompter demeurent tributaires du climat tant politique que social prévalant tant pendant la préparation du dialogue que pendant sa tenue et son suivi « , a-t-il ajouté.
Dans leur déclaration, ces organisations prient Joseph Kabila à s’investir dans la création d’un climat propice à la réussite du dialogue en procédant notamment à la libération des activistes de la société civile, des défenseurs des droits de l’homme, des journalistes et des prisonniers politiques.
Elles ont cité nommément les activistes de Filimbi, Fred Bauma et Yves Makwambala, ainsi que d’autres personnalités comme Eugène Diomi Ndongala, Christopher Ngoy Mutamba, Ernest Kyaviro, Vano Kiboko, Jean-Claude Muyambo Kyassa…
» La réussite du dialogue dépend aussi du taux d’implication, d’inclusion et d’appropriation des parties prenantes au processus électoral.
Il s’avère cependant que la frange, non moins importante de forces politiques et sociales qui se réservent de participer à ce dialogue justifie sa position par l’intention, qu’elle prête au président de la République de se servir de ces assises pour prolonger son mandat « , affirment-elles.
Pour Dieudonné Kabasonga, de l’OSD, la crédibilité de ce dialogue dépend de l’équilibrage de sa couverture médiatique. C’est pourquoi, il exige l’ouverture ou la réhabilitation des médias frappés de fermeture ou d’interdiction.
Lors des concertations nationales, Mgr Dieudonné Mbayi Tshiakani, évêque et président de l’Eglise du Christ au Congo de la province du Kasaï Oriental avait évoqué ce dossier dans ses assises, mais sans réponse des autorités.
C’est pourquoi les Toges Noires, la Ligue des Electeurs, l’Observatoire Congolais des Droits humains (OCDH), les Œuvres Sociales pour le Développement (OSD) et tant d’autres profitent de ce dialogue politique pour interpeller encore le chef de l’Etat, Joseph Kabila.
Par Godé Kalonji
http://democratiechretienne.org/2015/11/17/dialogue-joseph-kabila-appele-a-mettre-fin-a-lagitation-tempete-des-tropiques/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
LE MANQUE DU RESPECT DU PREALABLE EXIGE PAR L’OPPOSITION ET LA SOCIETE CIVILE DE LA LIBERATION DES PRISONNIERS POLITIQUES A LA BASE DU RETARD DANS L’ ORGANISATION DU DIALOGUE /INTERPRETE 18/11/15
par FreeDiomi le 18 novembre 2015
http://democratiechretienne.org/2015/11/18/le-manque-du-respect-du-prealable-exige-par-lopposition-et-la-societe-civile-de-la-liberation-des-prisonniers-politiques-a-la-base-du-retard-dans-l-organisation-du-dialogue-interprete-181115/
.
par FreeDiomi le 18 novembre 2015
http://democratiechretienne.org/2015/11/18/le-manque-du-respect-du-prealable-exige-par-lopposition-et-la-societe-civile-de-la-liberation-des-prisonniers-politiques-a-la-base-du-retard-dans-l-organisation-du-dialogue-interprete-181115/
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KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
L’ABAKO ECRIT AU PRESIDENT DE LA DC, LE PRISONNIER POLITIQUE EUGENE DIOMI NDONGALA
par FreeDiomi le 19 novembre 2015
http://democratiechretienne.org/2015/11/19/labako-ecrit-au-president-de-la-dc-le-prisonnier-politique-eugene-diomi-ndongala/
par FreeDiomi le 19 novembre 2015
http://democratiechretienne.org/2015/11/19/labako-ecrit-au-president-de-la-dc-le-prisonnier-politique-eugene-diomi-ndongala/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
RD Congo: des condamnations, détentions au secret, attaques armées, harcèlement et intimidations à l’encontre des leaders politiques de l’opposition et des défenseurs des droits humains, immolation de victime / CODHO
par FreeDiomi le 22 novembre 2015
par FreeDiomi le 22 novembre 2015
COMITE DES OBSERVATEURS DES DROITS DE L’HOMME [size=32]CODHO[/size]
COMMUNIQUE DE PRESSE N°20151117/CODHO
-Appel à la solidarité internationale-
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RD Congo: des condamnations, détentions au secret, attaques armées, harcèlement et intimidations à l’encontre des leaders politiques de l’opposition et des défenseurs des droits humains, immolation de victime
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Kinshasa/ Paris, le 17/11/2015- Le Comité des Observateurs des Droits de l’Homme (CODHO) se préoccupe de la situation des droits de l’homme en République démocratique du Congo, en l’occurrence des condamnations, détentions au secret, attaques armées, harcèlement et intimidations à l’encontre des leaders politiques de l’opposition et des défenseurs des droits humains, immolation de victime. Ils sont victimes d’une justice sous les ordres du pouvoir exécutif, c’est à dire le président et le gouvernement de la République.
Le Comité des Observateurs des Droits de l’Homme (CODHO) en appel à la solidarité internationale afin de soutenir les victimes et demander la libération des détenus politiques et d’opinion. Il s’agit de:
1.prisonniers et détenus politiques suivants: Eugène Diomi Ndongala, Jean-Claude Muyambo Kyassa,Vano Kalembe Kiboko, Cyrille Dowe Mupampa, Jean-Louis Ernest Kyaviro, Ma-N’Siamfumu alias Lemak, Kapinga Mingala, Jerry Okundji et Paulin Lodi ;
2. détenus d’opinion suivants :Christopher Ngoyi Mutamba, Frédéric, Bauma Winga alias Fred, Yves Makwambala, Tshibangu Kalala, Paul Kikukama Ndjoloko, ;
3. harcèlement et indimidation contre les défenseurs des droits humains suivants : Robert Ilunga Numbi, Juvin Kombi et Luc Nkulula ;
4. attaques contre le leader de l’opposition politique suivant: Moïse Moni Della
5. s’imoler pour ses droits humains : Martin Mwamba Mudimbo
I. DETENUS/ PRISONNIERS POLITIQUES:
1. Eugène DIOMI NDONGALA, élu de Kinshasa et président de la Démocratie Chrétienne (DC), parti politique de l’opposition, et de la plate-forme Majorité Populaire (MP), porte-étendard de la contestation de l’élection du président de la République Joseph Kabila le 28/11/ 2011. Il a été enlevé le 26 juin 2012. Il est victime d’un acharnement politico – judiciaire par une affaire dite de mœurs, créée par les autorités congolaises pour son élimination politique. Il a été condamné le 26/03/2014 par la Cour suprême de justice à 10 ans de prison ferme à l’issue d’un procès dont les jugent exécutaient des ordres du pouvoir Exécutif (Affiche en annexe). Le Comité des Observateurs des Droits de l’Homme (CODHO) s’inquiète de sa santé physique et mentale à la prison centrale Makala de Kinshasa.
2.Jean-Claude MUYAMBO KYASSA, ancien bâtonnier de Lubumbashi, élu de la même ville et présidente du parti politique dénommé Solidarité congolaise pour la démocratie et le Développement ======================================================================================================== Contact CODHO: Comité des Observateurs des Droits de l’Homme (CODHO)- C/M. Ngulu Maene Christophe.-7 Allée des Tanneurs, – 94250 GENTILLY, Ile-de-France – Tél:+33(0)75 41 53 955 – Email: codho.france@gmail.com, Association loi du 1er juillet 1901 en France – Publiée au Journal Officiel – No d’annonce : 2301 – Paru le : 17/12/2005 – No de parution : 20050051 2
(SCODE), de l’opposition. Il a été arrêté à Kinshasa le 20 janvier 2015 à la suite des manifestations synchronisées organisées par l’ensemble des partis politiques de l’opposition, contre le calendrier électoral. Ces manifestations ont eu lieu durant cinq jours, du 21 au 25 janvier 2015 dans les principales villes du Congo. 135 jours après son arrestation, le procès a finalement débuté devant le Tribunal de paix de Kinshasa/ Gombe. Maître Jean-Claude Muyambo est accusé d’«abus de confiance, de menaces d’attentat et de rétention des documents». Des chefs d’inculpation factices pour un procès politique visant à faire taire Jean-Claude Muyambo depuis qu’il s’est opposé à un troisième mandat pour le président de la République Joseph Kabila. Il encoure le risque de la peine de mort (Affiche en annexe).Le Comité des Observateurs des Droits de l’Homme (CODHO) s’inquiète de sa santé physique et mentale à Kinshasa.
3.Vano KALEMBE KIBOKO, ancien élu de la ville de Kolwezi dans l’ex province du Katanga, homme politique et président de l’association socioculturelle dénommée Lwanzo Lwa Mikuba (LLM) regroupant les populations ethniques Sange du Congo. Il a été condamné mardi 15 septembre 2015 à 3 ans de prison ferme pour des faits qualifiés de «haine raciale et tribalisme et divulgation de faux bruits» par le Tribunal de paix de Kinshasa/ Gombe sous RP.24.688. Les faits remontent au 8 décembre 2014, date à laquelle les populations autochtones de Kolwezi, regroupés au sein de l’association LLM, s’étaient opposées à l’annexion de leur entité à la nouvelle province de Lualaba dans le Sud-Est du Congo. Une marche a été organisée pour protester contre cette mesure administrative et envisager de rassembler 100 000 signatures pour une pétition. La police avait réprimé cette marche. Vano Kiboko a à cet effet organiser une conférence de presse pour fustiger la répression de la marche et a demandé une poursuite contre les auteurs de cet acte.Trois semaines après, les forces de la défense et de sécurité ont empêché M. Vano Kiboko à voyager aux Etats -Unis d’Amérique pour des soins médicaux (Affiche en annexe). Le Comité des Observateurs des Droits de l’Homme (CODHO) s’inquiète de sa santé physique et mentale à la prison centrale Makala de Kinshasa.
4.Cyrille Dowe MUPAMPA, Secrétaire Général du parti politique dénommé Solidarité congolaise pour la démocratie et le Développement (SCODE), de l’opposition. Il a été arrêté à Kinshasa le 19 janvier 2015, la veille des manifestations synchronisées organisées par l’ensemble des partis politiques de l’opposition, contre le calendrier électoral. Ces manifestations ont eu lieu durant cinq jours, du 21 au 25 janvier 2015 dans les principales villes du Congo. Monsieur Cyrille Mupampa a été détenu au secret pendant plus de 156 jours par les autorités nationales de l’Agence nationale des Renseignements (ANR) avant son transfert le 28 juin 2015 à la prison centrale Makala de Kinshasa. L’affaire est instruite au parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa/ Gombe (Affiche en annexe). Le Comité des Observateurs des Droits de l’Homme (CODHO) s’inquiète de sa santé physique et mentale à la prison centrale Makala de Kinshasa
5.Jean-Louis Ernest KYAVIRO, ancien élu de la ville de Beni, province du Nord-Kivu, président provincial du parti politique dénommé Rassemblement congolais pour la Démocratie/ Kisangani – Mouvement de Libération (RCD/K-ML). Il a été enlevé le 22 janvier 2015 à Goma, province du Nord-Kivu. C’était au cours des manifestations organisées à partir de Kinshasa par l’ensemble de partis politiques de l’opposition contre la loi électorale. Jean-Louis Kyaviro a été transféré à Kinshasa et détenu au secret pendant 87 jours par les autorités nationales, des l’Agence nationale de Renseignements (ANR). Monsieur Ernest Kyaviro a été transféré, de la geôles de l’ANR à la prison centrale de Makala samedi 18 avril 2015 dans état très critique de maladie. L’instruction de son affaire se passe au parquet général près la cour d’appel de Kinshasa/ Gombe qui le poursuit pour des faits fallacieux, notamment l’atteinte à la sûreté de l’État, incitation à la désobéissance civile et rébellion.Il encoure le risque de la peine de mort (Affiche en annexe). Le Comité des Observateurs des Droits de l’Homme (CODHO) s’inquiète de sa santé physique et mentale à la prison centrale Makala de Kinshasa.
6. KAPINGA MINGALA, Jerry OKUNDJI et Paulin LODI, ont été arrêtés le 5 novembre 2015 dans la ville de Kinshasa. Ils sont gardés au secret dans les geôles de l’Agence Nationale de ======================================================================================================== Contact CODHO: Comité des Observateurs des Droits de l’Homme (CODHO)- C/M. Ngulu Maene Christophe.-7 Allée des Tanneurs, – 94250 GENTILLY, Ile-de-France – Tél:+33(0)75 41 53 955 – Email: codho.france@gmail.com, Association loi du 1er juillet 1901 en France – Publiée au Journal Officiel – No d’annonce : 2301 – Paru le : 17/12/2005 – No de parution : 20050051 3
Renseignements (ANR). Ils les ont détenus au cachot des services spéciaux de la police situé au siège du commissariat provincial de Kinshasa et puis transférés depuis samedi 7 novembre 2015 à celui de l’ANR sur l’avenue Roi Baudoin ex 3 Z, en face de la Primature à Kinshasa/Gombe. Ils n’ont pas droit de visite des membres de leurs familles, ni d’assistance de leur conseils.Kapinga Mingala (f), 78 ans, et Jerry Okundji (h), Paulin Lodi (h) sont tous membres du parti politique de l’opposition dénommé FONUS-Forces novatrices pour l’union et la solidarité. Ils étaient apréhendés par par des agents des forces de la défense et de sécurité alors qu’ils distribuaient des tracts sous forme de communiqués éducatifs. Ces communiqués qui préviennent l’organisation des marches pacifiques ultérieurement, sur ordre de l’opposition. et demandent aux gens : « Ne cassez pas, ne volez pas. Il faut respecter la démocratie » en faisant référence aux articles de la Constitution, et notamment demandant aux militaires et à la police de s’abstenir de se mêler des questions politiques. Kapinga Mingala (f) est coordinatrice, et Jerry Okundji (h) et Paulin Lodi (h) sont membres de la ligue de la jeunesse des Fonus à Kinshasa. Le Comité des Observateurs des Droits de l’Homme (CODHO) s’inquiète de leur santé physique et mentale dans les geôle de l’ANR à Kinshasa
II.DETENUS D’OPINION:
7. Christopher NGOYI MUTAMBA, défenseur des droits humains, président de l’association dénommée Synergie Congo Culture et Développement (SCCD). Il est également co-fondateur de Sauvons la RD Congo, une coalition de partis politiques et d’organisations de la société civile créée en 2014 pour lutter contre le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila au-delà de la limite de deux mandats établie par la Constitution. Monsieur Ngoyi a été enlevé le 21/01/015 à Kinshasa par des militaires armés de la garde (GR) du président de la République Joseph Kabila et détenu au secret par les autorités nationales de l’agence nationale de Renseignements (ANR), avant sa présentation au public le 10/02/2015 devant des membres du gouvernement de la République et la presse. Il est accusé d’être auteur ou coauteur des troubles enregistrés pendant les manifestations contre la loi électorale à Kinshasa, les 19, 21, et 22 janvier 2015 à Kinshasa. L’affaire est instruite au parquet général près la cour d’Appel de Kinshasa/ Gombe. Il est poursuivi pour dix chefs d’accusation sans la moindre preuve, notamment Incendie volontaire, Destruction méchante, Propagation de faux bruits, Propagande subversive, Incitation à la désobéissance civile, Incitation à la violence, Incitation à la haine raciale,Incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir ou à la discipline, Association de malfaiteurs,Attentat et complot tendant à porter le massacre, la dévastation ou le pillage, Atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat. Il encoure le risque de la peine de mort (Affiche en annexe). Le Comité des Observateurs des Droits de l’Homme (CODHO) s’inquiète de sa santé physique et mentale à la prison centrale Makala de Kinshasa.
8. Frédéric BAUMA WINGA alias Fred, membre et militant de l’association de jeunesse dénommée Lutte pour le Changement (LUCHA), basé à Goma, province du Nord-Kivu en RD Congo. Le 15 mars, Fred BAUMA, un défenseur des droits humains et la démocratie, a été arrêté à l’issue d’un atelier de formation organisé pour le lancement de « Filimbi » sous le financement du gouvernement des États- Unis d’Amérique. «Filimbi» est une plate-forme qui vise à encourager les jeunes Congolais à accomplir pacifiquement et de manière responsable leurs devoirs civiques. Il est inculpé de «haute trahison». Fred Bauma a été arrêté en compagnie d’une trentaine d’autres activistes, notamment Yves Makwambala Ma-N’siamfumu alias Lemak, avec qui ils sont en prison centrale Makala de Kinshasa. Ils encourent le risque de la peine de mort (Affiche en annexe). Le Comité des Observateurs des Droits de l’Homme (CODHO) s’inquiète de sa santé physique et mentale à la prison centrale Makala de Kinshasa.
9. Yves MAKWAMBALA MA-N’SIAMFUMU alias Lemak, webmaster du Mouvement citoyen dénommé «Filimbi» basé à Kinshasa. Le 15 mars 2015 Yves Makwambala a été arrêté à l’issue d’un atelier de formation organisé pour le lancement de « Filimbi » sous le financement du gouvernement des ======================================================================================================== Contact CODHO: Comité des Observateurs des Droits de l’Homme (CODHO)- C/M. Ngulu Maene Christophe.-7 Allée des Tanneurs, – 94250 GENTILLY, Ile-de-France – Tél:+33(0)75 41 53 955 – Email: codho.france@gmail.com, Association loi du 1er juillet 1901 en France – Publiée au Journal Officiel – No d’annonce : 2301 – Paru le : 17/12/2005 – No de parution : 20050051 4
États- Unis d’Amérique. «Filimbi» est une plate-forme qui vise à encourager les jeunes Congolais à accomplir pacifiquement et de manière responsable leurs devoirs civiques. Il est inculpé de «haute trahison». Yves Makwambala a été arrêté en compagnie d’une trentaine d’autres activistes, notamment Frédéric Bauma Winga alias Fred, avec qui ils sont à la prison centrale Makala de Kinshasa. Ils encourent le risque de la peine de mort (Affiche en annexe). Le Comité des Observateurs des Droits de l’Homme (CODHO) s’inquiète de sa santé physique et mentale à la prison centrale Makala de Kinshasa.
10. Paul KIKUKAMA NDJOLOKO a été arrêté le 29 septembre 2015 vers 10 heures à Lubumbashi alors qu’il distribuait le communiqué de presse de la Société civile du Katanga-SOCIKAT N° : 003/2015 du 28 septembre 2015, cosigné par dix ONG, s’opposant à la proposition de loi portant organisation du referendum, initié par deux députés de la majorité au pouvoir, et à l’instauration d’un régime dictatorial en République démocratique du Congo.Son arrestation a été ordonnée par le colonel Bruno ISSA, responsable des services spéciaux de la police. Transféré le même jour à l’Auditorat militaire, il est poursuivi pour « incitation à la révolte » suivant le dossier RMP. 0668/KYK/2015. Il est détenu sans droit à l’assistance d’un Avocat et aux soins médicaux. Tous les exemplaires du communiqué trouvés sur lui ont été saisis.Elle constate que M. Paul Kikukama est souvent victime de harcèlement judiciaire à cause de ses activités au sein de la coordination de la SOCIKAT. Il a déjà été arrêté par l’Agence Nationale de Renseignement (ANR) le 11 décembre 2011 et détenu pendant plusieurs mois sans droit de visite, ni d’assistance d’un conseil, avant d’être acquitté par le Tribunal de Paix de Lubumbashi le 3 février 2012 pour offenses au chef de l’Etat non établies. Le Comité des Observateurs des Droits de l’Homme (CODHO) s’inquiète de sa santé physique et mentale à la prison centrale de Kasapa à Lubumbashi.
11. Zazou SIMBI KABULO NGOY et KAKOLO KALENGA, ont été arbitrairement arrêtés et détenus le 10 novembre 2015, parmi une vingtaine d’entre eux à Lubumbashi, province du Haut-Katanga. En effet, le tout a commencé le lundi 09 novembre 2015 avec l’arrivée de la délégation des dirigeants de l’aile dissidente du parti politique de l’opposition dénommé l’UNAFEC, devenue alliée à la majorité présidentielle, à Lubumbashi pour organiser un congrès bis. Lors de sa caravane motorisée, quelques incidents ont été enregistrés entre les partisans de deux camps.
Le mardi 10 novembre 2015, quatre jeeps remplies des éléments des forces de la défense et de sécurité ont débarqué au siège de l’UNAFEC pour arrêter des présumés meneurs des incidents déplorés intervenus lors de ladite caravane. Quand bien même le siège de l’UNAFEC était fermé, ces hommes armés jusqu’aux dents se sont rués sur les jeunes du parti qui se trouvent debout en face dudit siège considérés comme faisant partie des meneurs recherchés dans la commune de Kenya, où la population est réputée pour ne jamais accepter ce genre d’exactions. Les éléments des forces de l a défense et de sécurité ont lancé des grenades lacrymogènes pour disperser des manifestants et mêmes dans les résidences voisines du siège. Des tirs à balle réelle ont été entendus. Ce sont les militaires de la MONUSCO -Mission de l’ONU de stabilisation du Congo qui ont calmé la situation en établissant un périmètre de sécurité comprenant le directoire de l’UNAFEC. Pendant qu’il se rendait à la commune Kenya pour calmer la colère de ses partisans, le président de l’UNAFEC M. Antoine Gabriel KYUNGU WA KUMWANZA a assisté au tabac de son chauffeur lui administré par deux officiers de la PNC- Police nationale congolaise au niveau de la station d’essence « La Bohème » située sur l’avenue de la Révolution, dans la commune de Lubumbashi. La victime s’en est tirée avec une lèvre fendue. C’est dans ces circinstances qu’une vingtaine de jeunes de l’UNAFEC ont été interpéllé le 10 novembre 2015, dont deux de leurs encadreurs à savoir Messieurs Zazou SIMBI KABULO NGOY et KAKOLO KALENGA. Tous ont été acheminés au cachot de la Garde présidentielle (GP), située sur l’avenue Kamanyola avant d’être transférés à la direction provinciale des services spéciaux de la police, où ils sont détenus actuellement. ======================================================================================================== Contact CODHO: Comité des Observateurs des Droits de l’Homme (CODHO)- C/M. Ngulu Maene Christophe.-7 Allée des Tanneurs, – 94250 GENTILLY, Ile-de-France – Tél:+33(0)75 41 53 955 – Email: codho.france@gmail.com, Association loi du 1er juillet 1901 en France – Publiée au Journal Officiel – No d’annonce : 2301 – Paru le : 17/12/2005 – No de parution : 20050051 5
12. TSHIBANGU KALALA est victime d’arrestation et détention arbitraire à Kinshasa. Il est Avocat de la République démocratique du Congo et professeur d’Université. Le 29 septembre 2015, le Parquet général de la république l’a arrêté sur plainte du Ministre de la justice pour « rétention illicite des documents et abus de confiance ». Il est détenu préventivement pour une durée de 15 jours, depuis le 06 septembre 2015, à la demande du Parquet.
Maître TSHIBANGU KALALA a défendu les intérêts de la RDC dans le procès qui l’a opposé à l’Ouganda pour occupation d’une partie du territoire congolais, les affrontements armés de 2005 et les exactions commises à l’encontre des populations civiles à Kisangani ainsi que l’exploitation illicite des ressources naturelles. Il a obtenu la condamnation de l’Etat Ougandais, par la Cour Internationale de Justice (CIJ), au paiement des indemnisations. La RDC avait exigé la somme de 23 milliards de dollars américains contre 37 millions proposée par l’Ouganda pour donner effet à la décision de la CIJ. N’ayant pas trouvé de compromis, la RDC a décidé de rentrer devant la CIJ pour obtenir la fixation desdites indemnisations. C’est en ce moment-là que le Ministre de la justice va tenter de retirer le dossier à Maître TSHIBANGU KALALA sans raison valable; et ce dernier en subordonnera au paiement préalable de ses honoraires en application de l’article 77 alinéa 2 de la loi organique sur le Barreau qui stipule que : « l’avocat peut, toutefois, exercer son droit de rétention sur les pièces dues à ses diligences, jusqu’à ce qu’il en ait été honoré ». Au lieu de trouver un arrangement à l’amiable ou éventuellement saisir le Conseil de l’ordre du Barreau de Kinshasa/Gombe auquel appartient Maître TSHIBANGU KALALA et seule autorité légalement instituée pour statuer sur le contentieux d’honoraires ou la mauvaise conduite de l’avocat, le Ministre de la justice va déposer plainte au Parquet général de la république pour le contraindre à rendre les pièces du dossier. Il est encore détenu au la prison centrale Makala de Kinshasa. Le Comité des Observateurs des Droits de l’Homme (CODHO) s’inquiète de sa santé physique et mentale à la prison centrale Makala de Kinshasa.
III. HARCELEMENT / INTIMIDATION CONTRE DES DEFENSEURS DES DROITS HUMAINS:
13. Robert ILUNGA NUMBI, Juvin KOMBI et Luc NKULULA, sont victimes de harcèment et d’intimidation de la par des agents des forces de la défense et de sécurité à Kinshasa. Mercredi 21 octobre 2015,deux personnes non autrement identifiées mais se réclamant être agents de l’Agnce nationale de Renseignements (ANR) ont, sans mandat ni ordre de mission, harcelé les membres Robert ILUNGA en les obligeant à se rendre à leur bureau dans la commune de Kalamu à Kinshasa. Face à leur refus, ces agents étaient repartis promettant de revenir, cette fois-là, accompagnés des éléments de la police pour les y contraindre. Quelques heures plus tard, Robert ILUNGA a reçu l’appel du responsable du bureau de l’ANR-Kalamu, l’invitant à son bureau.
En effet, tout ce passe à la suite d’une conférence de presse organisée par deux associations : La LUCHA et ANDH, le même mercredi 21 octobre 2015 dans les locaux de cette dernière, situés sur l’avenue Victoire, n° 42, quartier Kauka dans la commune de Kalamu à Kinshasa. Au cours de cette conférence de presse ces deux association ont présenté les résultats de la mission de plaidoyer menée à Kinshasa pour la libération de Fred BAUMA et Yves MAKWAMBALA, respectivement militant de la Lucha et webmaster du collectif Filimbi, actuellement détenus à la prison de Makala.
IV. ATTAQUES CONTRE DES LEADERS POLITIQUES
14. Moïse MONI DELLA a été victime d’attaque armée en sa résidence dans la commune de Ngaliema à Kinshasa par des hommes armés en uniforme de l’armée nationale. C’était le 16 octobre 2015 vers 21 heures que ces hommes ont sommé le grdien de la maison, à coup d’armes, d’ouvrir le portail avant de pénétrer dans la maison à la recherche de monsieurn Moïse Moni Della, arguant« qu’il fait partie d’opposants qui dérangent » , selon les témoins.Ils ont terrorisé ses enfants mineurs et autres ======================================================================================================== Contact CODHO: Comité des Observateurs des Droits de l’Homme (CODHO)- C/M. Ngulu Maene Christophe.-7 Allée des Tanneurs, – 94250 GENTILLY, Ile-de-France – Tél:+33(0)75 41 53 955 – Email: codho.france@gmail.com, Association loi du 1er juillet 1901 en France – Publiée au Journal Officiel – No d’annonce : 2301 – Paru le : 17/12/2005 – No de parution : 20050051 6
membres de sa famille; fouillé toutes le chambres sans le trouver ainsi que son épouse, et emporté un lap top et quelques téléphones; avant de lui laisser un message « il doit se taire s’il veut encore vivre ».
Moïse MONI DELLA, Président intérimaire du parti politique de l’opposition dénommé Rassemblement des Congolais Nationalistes (RCDN),
V. S’IMMOLER CONTRE SES DROITS HUMAINS
15. Martin Mwamba Mudimbo s’est immolé mercredi 27 octobre 2015, entre 12 heures et 13 heures, en plein centre-ville de Lubumbashi, au croisement des avenues Sendwe et Moero, en face du magasin Nzangula
Ce jour-là, Martin Mwamba Mudimbo s’est vu accusé de plusieurs contreventions routières fantaisistes par deux policiers, qui voulaient en réalité lui extorquer de l’argent, du genre: « mauvais stationnement, défaut d’assurance et de clignotant…». Pendant qu’il produisait des documents de preuve contraire, un policier monte à abord de son taxi pour l’empêcher de partir et l’oblige de se rendre à leur bureau. Pour mettre fin à tout cela, Martin Mwamba jugera bon de boire l’essence, asperger son corps et celui du policier et allumer le feu. Les deux ont été brulés mais à des degrés différents. Il est mort jeudi 28 octobre 2015 à l’hôpital Sendwe, mais le policier est à ce jour hospitalisé aux cliniques universitaires de Lubumbashi.
Martin MWAMBA MUDIMBO, licencié en sciences économiques de l’Université de Lubumbashi, marié et père des 7enfants, avait choisi d’être taximan par manque d’emploi. Il était plusieurs fois victime de tracasseries policières et ses plaintes adressées aux autorités n’étaient jamais examinées. Il était profondément frustré selon les témoignages.
RECOMMANDATIONS:
Le Comité des Observateurs des Droits de l’Homme (CODHO) vous demande d’écrire aux autorités de la RD Congo, leur demandant de:
a) Principalement:
-Libérer inconditionnellement tous les prisonniers et détenus politiques en RD Congo, en l’occurrence Messieurs
1.prisonniers et détenus politiques suivants: Eugène Diomo Ndongala, Jean-Claude Muyambo Kyassa,Vano Kalembe Kiboko, Cyrille Dowe Mupampa, Jean-Louis Ernest Kyaviro, Ma-N’Siamfumu alias Lemak, Kapinga Mingala, Jerry Okundji et Paulin Lodi, Tshibangu Kalala, Paul Kikukama Ndjoloko ;
2. détenus d’opinion :Christopher Ngoyi Mutamba, Frédéric, Bauma Winga alias Fred, Yves Makwambala, Paul Kikukama Ndjoloko ;
3. harcèlement et indimidation contre Robert Ilunga Numbi, Juvin Kombi et Luc Nkulula ;
b) En second lieu:
i.Garantir en toutes circonstances l’intégrité physique et psychologique, et un procès équitable à tous les détenus politiques et d’opinion en République démocratique du Congo, notamment messieurs et madame Eugène Diomi Ndongala, Jean-Claude Muyambo Kyassa,Vano Kalembe Kiboko, Cyrille Dowe Mupampa, Jean-Louis Ernest Kyaviro, Ma-N’Siamfumu alias Lemak, Kapinga Mingala, Jerry Okundji et Paulin Lodi, Tshibangu Kalala, Paul Kikukama Ndjoloko , Christopher Ngoyi Mutamba, Frédéric, Bauma Winga alias Fred, Yves Makwambala, Paul Kikukama Ndjoloko, harcèlement et indimidation contre Robert Ilunga Numbi, Juvin Kombi et Luc Nkulula ;
ii. Mettre fin à toutes les formes de harcèlement, y compris au niveau judiciaire, contre tout détenu politique et d’opinion, y compris les défenseurs des droits de l’homme en RD Congo; ======================================================================================================== Contact CODHO: Comité des Observateurs des Droits de l’Homme (CODHO)- C/M. Ngulu Maene Christophe.-7 Allée des Tanneurs, – 94250 GENTILLY, Ile-de-France – Tél:+33(0)75 41 53 955 – Email: codho.france@gmail.com, Association loi du 1er juillet 1901 en France – Publiée au Journal Officiel – No d’annonce : 2301 – Paru le : 17/12/2005 – No de parution : 20050051 7
iii. Garantir la liberté d’association et d’expression acteurs politiques de l’opposition et des défenseurs des droits de l’homme dans toutes les circonstances, ainsi que la sécurité des membres et des ONG locales de défense des droits de l’homme, conformément à l’article 22 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP).
iv. Se conformer aux dispositions de la Déclaration sur les défenseurs des droits de l’homme, adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 9 Décembre 1998, et en particulier:
-Article 1, qui dispose que «chacun a le droit, individuellement ou en association avec d’autres, de promouvoir la protection et la réalisation de tous les droits de l’homme et des libertés fondamentales aux niveaux national et international»;
-Article 6, qui stipule que «chacun a le droit, individuellement ou en association avec d’autres: a) De détenir, rechercher, obtenir, recevoir et conserver des informations sur tous les droits de l’homme et des libertés fondamentales en ayant notamment accès à l’information sur la façon dont il est effet donné à ces droits et libertés dans les domaines législatif, judiciaire et administrative nationale; b) conformément aux instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme et autres instruments internationaux applicables, de publier, communiquer ou diffuser librement aux autres vues, informations et connaissances sur tous les droits de l’homme et des libertés fondamentales; c) pour étudier, discuter, et sur le respect, tant en droit qu’en pratique, de tous les droits de l’homme et des libertés fondamentales et, par ces moyens et autres moyens appropriés, d’appeler l’attention du public sur la question »;
-Et l’article 12.2, qui dispose que «l’Etat prend toutes les mesures nécessaires pour assurer que les autorités compétentes protègent chacun, individuellement ou en association avec d’autres, de toute violence, menace, représailles, de facto ou de jure la discrimination, pression ou autre l’action arbitraire dans le cadre de l’exercice légitime des droits visés dans la présente Déclaration « ;
v. Plus généralement, se conformer aux dispositions de la Déclaration universelle des droits de l’homme et les instruments régionaux et internationaux relatifs aux droits humains ratifiés par la RD Congo.
Fait à Kinshasa/Paris, le 17 Novembre 2015.
M. LUANDA SHANDWE N’Sii
président CODHO
Contact CODHO : Comité des Observateurs des Droits de l’Homme (CODHO), C/M. NGulu Maene Christophe.-7 Allée des Tanneurs, – 94250 GENTILLY, Ile-de-France – Tél:+33(0)75 41 53 955 – Email: codho.france@gmail.com, Association loi du 1er juillet 1901 en France – Publiée au Journal Officiel – No d’annonce : 2301 – Paru le : 17/12/2005 – No de parution : 20050051
http://democratiechretienne.org/2015/11/22/rd-congo-des-condamnations-detentions-au-secret-attaques-armees-harcelement-et-intimidations-a-lencontre-des-leaders-politiques-de-lopposition-et-des-defenseurs-des-droits-humains-immolation/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
LE FORUM DE LA SOCIETE CIVILE DEMANDE LA LIBERATION DU PRESIDENT DE LA DEMOCRATIE CHRETIENNE, EUGENE DIOMI NDONGALA ET LES AUTRES PRISONNIERS POLITIQUES / DOCUMENT
par FreeDiomi le 25 novembre 2015D E C L A R A T I O N F I N A L E. Forum National de la Société Civile de la RDC.
25 nov. 2015
D E C L A R A T I O N F I N A L E
Du Forum National de la Société Civile
Organisé par l’Institut de Recherche en Droits Humains (IRDH) et la Voix des Sans Voix Pour les Droits de l’Homme (VSV)
Centre Lindonge de Kinshasa, le 24 novembre 2015
Nous, Organisations Non Gouvernementales de la Société Civile, réunies au Centre Catholique Lindonge de Kinshasa, les 23 et 24 novembre 2015, afin d’analyser les questions d’actualité liées au processus électoral et à la consolidation de l’Etat de Droit en République Démocratique du Congo (RDC) ;
Ayant entendu la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) sur l’état des lieux du processus électoral et le point de vue de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) sur la nécessité et les chances d’aboutissement d’un dialogue ;
Préoccupées par l’augmentation des cas de restriction des libertés publiques notamment les libertés d’association, de manifestations publiques, d’expression, d’opinion, de la presse; des arrestations et détentions arbitraires opérées principalement par les services de sécurité ainsi que des condamnations des leaders politiques et activistes pro démocratie;
Considérant la nécessité de protéger les défenseurs des droits humains, les journalistes et les leaders d’opinion politiques, pendant le processus électoral;
Ayant analysé le rôle que doit jouer le pouvoir judiciaire pendant le processus électoral, en particulier par la Cour constitutionnelle ;
A l’issue des débats en séances plénières et travaux en ateliers, qui ont analysé neuf présentations faites par des experts, parmi lesquels certains soutiennent la thèse de la tenue d’un dialogue avant l’organisation des élections et d’autres qui s’y opposent craignant qu’il ne contribue à la violation de la constitution notamment ses articles 70 et 220;
Demandons au Gouvernement d’assumer ses obligations constitutionnelles et conformes aux engagements de la RDC résultant notamment de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, du Pacte International relatif aux droits civils et politiques et la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples en matière de protection des droits et libertés fondamentales de citoyen et de la démocratie;
Que par rapport aux obligations sus évoquées, le Gouvernement doit protéger, assurer et faciliter l’expression de la volonté du peuple, souverain primaire de qui émane tout pouvoir politique, individuellement, comme simple citoyen, ou en groupe, à travers notamment des partis et regroupements politiques ;
Déclarons ce qui suit, en rapport avec :
Les participants appellent le Gouvernement à :
Les participants demandent au Gouvernement de :
Les participants réaffirment leur ferme attachement à la constitution et aux lois de la RDC et exigent que le Gouvernement et autres institutions du pays en fassent autant.
C’est pourquoi, ils demandent au Gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour sécuriser le processus électoral.
S’agissant du dialogue annoncé par le Président de la République, les participants rappellent que le dialogue est une vertu en démocratie, mais sa tenue ne doit pas constituer ni un préalable ni un obstacle à l’organisation des élections de 2016 dans les délais constitutionnels.
Par ailleurs, les participants demandent à la CENI de réactiver les cadres de concertation CENI-GOUVERNEMENT-PARTIS POLITIQUES, CENI-SOCIETE CIVILE et CENI-PARTENAIRES à l’appui du processus électoral.
Les participants ont apprécié la mise sur pied de la Cour constitutionnelle, avec un mandat de consolider l’Etat de Droit.
Cependant, le forum a noté le rôle négatif que la Cour constitutionnelle a joué à travers son arrêt rendu à la suite de sa saisine par la CENI en dépit du fait que celle-ci n’est pas qualifiée juridiquement pour la saisir. Elle a fait preuve de manque d’indépendance et a violé la constitution et les lois en ce qui concerne ses compétences.
Les participants rappellent que la Cour constitutionnelle a l’obligation légale de défendre et de protéger la constitution et que son arrêt a servi de base illégale à la nomination par le Gouvernement des commissaires spéciaux et commissaires spéciaux adjoints en violation des dispositions de la constitution qui garantissent des prérogatives aux gouvernements et assemblées provinciaux notamment les articles 2, 3 et 201.
Les participants sont préoccupés par la nomination des commissaires spéciaux et leurs adjoints en violation de l’article 198 de la constitution ; consacrant ainsi un système de gestion du pays fortement centralisé.
Les participants demandent à la Cour Constitutionnelle à respecter la constitution et les lois de la république pour ainsi rassurer l’opinion qu’elle pourra assumer convenablement ses missions pendant le processus électoral.
Fait à Kinshasa, le 24 novembre 2015
Les Organisations participants au Forum de la Société Civile
25 nov. 2015
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D E C L A R A T I O N F I N A L E
Du Forum National de la Société Civile
Organisé par l’Institut de Recherche en Droits Humains (IRDH) et la Voix des Sans Voix Pour les Droits de l’Homme (VSV)
Centre Lindonge de Kinshasa, le 24 novembre 2015
Nous, Organisations Non Gouvernementales de la Société Civile, réunies au Centre Catholique Lindonge de Kinshasa, les 23 et 24 novembre 2015, afin d’analyser les questions d’actualité liées au processus électoral et à la consolidation de l’Etat de Droit en République Démocratique du Congo (RDC) ;
Ayant entendu la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) sur l’état des lieux du processus électoral et le point de vue de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) sur la nécessité et les chances d’aboutissement d’un dialogue ;
Préoccupées par l’augmentation des cas de restriction des libertés publiques notamment les libertés d’association, de manifestations publiques, d’expression, d’opinion, de la presse; des arrestations et détentions arbitraires opérées principalement par les services de sécurité ainsi que des condamnations des leaders politiques et activistes pro démocratie;
Considérant la nécessité de protéger les défenseurs des droits humains, les journalistes et les leaders d’opinion politiques, pendant le processus électoral;
Ayant analysé le rôle que doit jouer le pouvoir judiciaire pendant le processus électoral, en particulier par la Cour constitutionnelle ;
A l’issue des débats en séances plénières et travaux en ateliers, qui ont analysé neuf présentations faites par des experts, parmi lesquels certains soutiennent la thèse de la tenue d’un dialogue avant l’organisation des élections et d’autres qui s’y opposent craignant qu’il ne contribue à la violation de la constitution notamment ses articles 70 et 220;
Demandons au Gouvernement d’assumer ses obligations constitutionnelles et conformes aux engagements de la RDC résultant notamment de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, du Pacte International relatif aux droits civils et politiques et la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples en matière de protection des droits et libertés fondamentales de citoyen et de la démocratie;
Que par rapport aux obligations sus évoquées, le Gouvernement doit protéger, assurer et faciliter l’expression de la volonté du peuple, souverain primaire de qui émane tout pouvoir politique, individuellement, comme simple citoyen, ou en groupe, à travers notamment des partis et regroupements politiques ;
Déclarons ce qui suit, en rapport avec :
- La protection des droits et libertés des citoyens, notamment les libertés d’opinion, d’expression, d’association, ainsi que le droit de manifester publiquement et pacifiquement.
Les participants appellent le Gouvernement à :
- Respecter et faire respecter la loi portant organisation et fonctionnement des partis politiques et sanctionner les dédoublements des partis politiques qui constituent une source des violences et troubles de l’ordre public dans plusieurs provinces ;
- Collaborer avec les partis politiques et organisations de la société civile légalement établis, afin de faciliter l’éducation civique de la population et l’encadrement de leurs activités notamment les manifestations publiques ;
- De mettre fin aux abus des services de sécurité et faire sanctionner leurs responsables qui ne respectent pas les règles de procédure.
- La sécurité des journalistes, défenseurs des droits humains et leaders d’opinion.
Les participants demandent au Gouvernement de :
- Faire libérer les prisonniers politiques ou d’opinion dont les leaders du mouvement Filimbi Yves MAKWAMBALA et Fred BAUMA; du dirigeant de la Synergie Congo Culture et Développement, M. Christopher NGOY MUTAMBA ; de monsieur Paul KIKUKAMA détenu à Lubumbashi ; du dirigeant de l’association Lwanzo Lwa Mikuba et député honoraire VANO KIBOKO ; (SCODE), Jean-Claude MUYAMBO KYASSA, M. Ernest KYAVIRO du RCD/KML. M. Eugène DIOMI NDONGALA [Président de la Démocratie Chrétienne et Porte Parole de la MPP ];
- le journaliste Daniel SAFU…
- Lever la mesure de fermeture des chaines des radios et télévisions sur l’étendue du territoire national notamment Radiotélévision JUA, Canal Kin TV, Canal Congo Futur, RLTV,
- La sécurité du processus électoral et le dialogue politique.
Les participants réaffirment leur ferme attachement à la constitution et aux lois de la RDC et exigent que le Gouvernement et autres institutions du pays en fassent autant.
C’est pourquoi, ils demandent au Gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour sécuriser le processus électoral.
S’agissant du dialogue annoncé par le Président de la République, les participants rappellent que le dialogue est une vertu en démocratie, mais sa tenue ne doit pas constituer ni un préalable ni un obstacle à l’organisation des élections de 2016 dans les délais constitutionnels.
Par ailleurs, les participants demandent à la CENI de réactiver les cadres de concertation CENI-GOUVERNEMENT-PARTIS POLITIQUES, CENI-SOCIETE CIVILE et CENI-PARTENAIRES à l’appui du processus électoral.
- Le Rôle de la Cour Constitutionnelle
Les participants ont apprécié la mise sur pied de la Cour constitutionnelle, avec un mandat de consolider l’Etat de Droit.
Cependant, le forum a noté le rôle négatif que la Cour constitutionnelle a joué à travers son arrêt rendu à la suite de sa saisine par la CENI en dépit du fait que celle-ci n’est pas qualifiée juridiquement pour la saisir. Elle a fait preuve de manque d’indépendance et a violé la constitution et les lois en ce qui concerne ses compétences.
Les participants rappellent que la Cour constitutionnelle a l’obligation légale de défendre et de protéger la constitution et que son arrêt a servi de base illégale à la nomination par le Gouvernement des commissaires spéciaux et commissaires spéciaux adjoints en violation des dispositions de la constitution qui garantissent des prérogatives aux gouvernements et assemblées provinciaux notamment les articles 2, 3 et 201.
Les participants sont préoccupés par la nomination des commissaires spéciaux et leurs adjoints en violation de l’article 198 de la constitution ; consacrant ainsi un système de gestion du pays fortement centralisé.
Les participants demandent à la Cour Constitutionnelle à respecter la constitution et les lois de la république pour ainsi rassurer l’opinion qu’elle pourra assumer convenablement ses missions pendant le processus électoral.
Fait à Kinshasa, le 24 novembre 2015
Les Organisations participants au Forum de la Société Civile
- Action contre l’impunité pour les droits humains (ACIDH)
- Agir pour des élections transparentes et apaisées AETA/RECIC
- ANJCJT
- Association Africaine pour la Défense des droits de l’homme (ASADHO)
- Association Congolaise pour l’accès à la Justice (ACAJ)
- CACCC
- CAFCO
- Centre de Droit de l’Homme et du Droit international Humanitaire (CDH)
- Centrale Congolaise du Travail (CCT)
- Commission Justice et Paix (CJP)
- Coalition/Promotion de la Paix au Kasaï Central
- CODESCI
- CODHO
- COFERD
- Collectif des Organisations des Jeunes Solidaires du Congo-Kinshasa (COJESKI)
- Coordination provinciale Société Civile/Sud-Kivu
- Forum des Femmes Ménagères (FORFEM)
- GJL/Kisangani
- Human Rescue
- Institut de Recherche en Droits Humains (IRDH)
- Journaliste en Danger (JED)
- Justicia ASBL
- La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV)
- LACAF
- Les Amis de Nelson Mandela pour les Droits de l’Homme (ANMDH)
- Les Anges du Ciel
- LICOF
- LIFDED
- LINAPYCO
- LIZADEEL
- Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC)
- Observatoire Congolais des Droits de l’Homme (OCDH)
- Protégeons la Vie Humains (PVH)
- RCS
- REFED/Kasaï Central
- RENAF/Sud-Kivu
- Réseau National des ONGs des droits de l’homme de la RDCongo (RENADHOC)
- RJMP
- RRSSJ
- SFVS
- SOPROP
- Syndicat des Enseignants du Congo (SYECO)
- Syndicat National des Enseignants Catholiques (SYNECAT)
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Dialogue politique national inclusif en EN RDCONGO : Les conseils avisés de la VSV
par FreeDiomi le 2 décembre 2015Communiqué de presse N°034/RDC/VSV/CE/2015 :
Dialogue politique national inclusif en EN RDCONGO : Les conseils avisés de la VSV
Le logo de « La Voix des Sans Voix pour les droits de l’Homme »
La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) suit de près le débat autour de l’organisation, en République Démocratie du Congo d’un dialogue politique national inclusif.
La VSV prend acte de l’ordonnance signée, samedi 28 novembre 2015, par le Président de la République, monsieur Joseph Kabila et rendue publique, lundi 30 novembre 2015, mettant en place un comité préparatoire dudit dialogue. Selon cette ordonnance, le dialogue portera principalement sur l’organisation d’un processus électoral apaisé, complet, inclusif et crédible. De même, la VSV salue la décision du Chef de l’Etat de prendre des mesures individuelles de grâce en vue de pacifier les esprits.
Au sujet dudit dialogue, la VSV réitère sa position que le dialogue est bel et bien une vertu en démocratie et par conséquent, elle ne peut s’y opposer.
Toutefois, des craintes de voir le dialogue aboutir sur des résolutions visant à torpiller ou à mettre en péril la démocratie en RDCongo à travers le non respect de la Constitution et le passage en force du pouvoir de Kinshasa sont de plus en plus persistantes au sein de l’opinion publique.
Aussi, la VSV voudrait-elle attirer l’attention du Président de la République et celle de la majorité au pouvoir sur le strict respect de la population congolaise, le souverain primaire. Ce respect du souverain primaire doit impérativement et absolument passer par le strict respect de la Constitution de la République Démocratique du Congo.
La VSV demande au Président de la République de ne pas tenter de reproduire en RDCongo un dialogue similaire à celui organisé en République du Congo Brazzaville en ne convoquant autour de la table que des personnalités issues des institutions de la république et autres, des partis politiques constituant la majorité au pouvoir, des partis politiques dits de l’opposition mais proches du pouvoir et des membres de la société civile acquis à la cause de ceux et celles qui cherchent à fouler aux pieds la Constitution de la RDCongo et sacrifier ainsi l’alternance politique démocratique.
D’aucuns craignent qu’en l’absence de certains opposants politiques de haute facture et bien d’autres forces sociales qui comptent que le dialogue politique voulu national et inclusif ressemble aux fameuses concertations nationales de septembre et octobre 2013 qui n’ont rien apporté de bon à la population congolaise excepté le partage du pouvoir, le débauchage ainsi que des dépenses inutiles des fonds du trésor public.
Pour la VSV, la Constitution de la RDCongo court effectivement et clairement le risque d’être subtilement violée à travers la proposition faite par le Chef de l’Etat dans son message du samedi 28 novembre 2015, à la nation de réfléchir sur un système électoral avec des modalités de vote peu couteuses.
La VSV demande au Président de la République de bien écouter la voix de la majorité des congolaises et congolais qui ne jurent que sur l’alternance politique démocratique en 2016 et de ne pas suivre certaines personnalités de son entourage qui lui feraient miroiter le déluge s’il respectait la Constitution en se retirant du pouvoir démocratiquement.
Pour un processus électoral réellement apaisé, complet, crédible et inclusif, la VSV prodigue au Président de la République et ce, conformément au message qu’il a fait à la nation samedi 28 novembre 2015, les conseils avisés ci-dessous :
– De faire appel rapidement à un facilitateur international susceptible de prendre des contacts avec tous les partis politiques qui refusent le dialogue pour harmoniser les vues et définir un agenda commun, précis et clair du dialogue afin de les convaincre à y prendre part ;
– D’éviter de convoquer un dialogue national par défis avec des applaudisseurs et autres personnalités partageant déjà la même vision que sa famille politique sinon le dialogue ne se justifierait nullement, mais plutôt de convoquer ledit dialogue avec ceux et celles qui ont des vraies demandes et exigences susceptibles de contribuer à la consolidation de la démocratie en RDCongo afin de baliser ensemble le chemin de la réconciliation nationale ;
– De retirer de l’agenda du dialogue politique national inclusif toutes les matières qui suscitent des craintes et autres appréhensions consécutives à la violation de la Constitution, en l’occurrence la réflexion sur un système électoral avec des modalités peu couteuses, insinuant ainsi le changement de mode de scrutin pour la présidentielle et de provoquer de ce fait une révision de la Constitution ;
– De respecter la loi portant organisation et fonctionnement des partis politiques en mettant fin au dédoublement des partis politiques en vue de fragiliser leurs responsables aux points de vue divergents ;
– D’étendre les mesures individuelles de grâce présidentielle à tous les détenus politiques et d’opinion et de matérialiser lesdites mesures de grâce avant le début du dialogue politique national inclusif.
Fait à Kinshasa, le 01 décembre 2015.
LA VOIX DES SANS VOIX POUR LES DROITS DE L’HOMME (VSV)
© Congoindépendant 2003-2015
© Congoindépendant 2003-2015
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
LA COALITION POUR LE RESPECT DE LA CONSTITUTION DEMANDE LA LIBERATION DE TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES
par FreeDiomi le 3 décembre 2015
par FreeDiomi le 3 décembre 2015
COALITION POUR LE RESPECT DE LA CONSTITUTION
CRC
Adresse : 12, avenue Kasongo, Kinshasa/Gombe, RD Congo
COMMUNIQUE DE PRESSE
Dialogue national et risque de violation des dispositions intangibles de la Constitution
Obligation de respecter les libertés de réunion et de manifestation pacifiques
Libération des prisonniers politiques et/ou d’opinion
Kinshasa, le 3 décembre 2015 – La Coalition de 33 organisations de promotion et de défense des droits de l’homme (ONG) sont profondément préoccupées par la situation des droits de l’homme en République démocratique du Congo résultant de la violation de la Constitution, des libertés de réunion et de manifestation publiques pacifiques et des personnes emprisonnées pour des motifs politiques ou leurs opinions.
1. Dialogue national et risque de violation des dispositions intangibles de la constitution
Le samedi 29 novembre 2015, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Joseph Kabila Kabange, a annoncé dans un discours à la Nation la convocation d’un dialogue politique national et des mesures individuelles de grâce. Le Chef de l’Etat a aussi décédé de la mise en place d’un comité préparatoire appelé à régler tous les aspects liés à l’organisation de ce forum en signant l’ordonnance n°15/084 du 28 novembre 2015. Il a notamment proposé, pour résoudre le problème de financement des élections, « une réflexion sur un système électoral avec des modalités de vote peu coûteuses, comme c’est le cas dans d’autres pays ».
A ce propos, la Coalition de 33 ONG craint profondément que pareille réflexion ne débouche sur des options de modification des dispositions constitutionnelles intangibles dont celles des articles 70 et 220. Afin d’éviter le risque de violation de la Constitution, la Coalition propose le renvoi des élections locales, urbaines et municipales après 2016 de manière à réduire le budget de la CENI aux seules élections prévues en 2016, donc à des proportions compatibles avec les finances du Gouvernement. La RDC ne devra pas refuser les contributions de ses partenaires, car elles se sont avérées très utiles dans beaucoup des projets de développement, et la contribution logistique de la MONUSCO est indispensable comme en 2006.
En plus, la coalition de 33 ONG salue l’initiative du Secrétaire Général des Nations Unies, M. Ban-Ki-moon, d’offrir des bons offices aux parties prenantes de la crise congolaise, et le prie de veiller à garantir la stabilité de la RDC en facilitant l’organisation des élections libres, démocratiques, transparentes et crédibles de 2016, et ce, dans les délais constitutionnels.
Pour clore ce sujet, la Coalition recommande à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) de publier de toute urgence un calendrier réaménagé portant sur les élections législatives nationales et présidentielles selon les échéances constitutionnelles.
2. Obligation de respecter les libertés de réunions et de manifestation
La Coalition de 33 ONG rappelle que les libertés d’association, de réunion pacifique et de manifestation sont des droits fondamentaux garantis respectivement par les articles 21 du Pacte International relatif aux droits civils et politiques, 11 de la Charte africaine de droits de l’homme et des peuples et 25 et 26 de la Constitution1. Ces dispositions permettent aux citoyens de se regrouper et d’agir collectivement pour promouvoir et défendre des intérêts et des convictions communes de tous ordres.
En effet, les instruments juridiques internationaux sus-évoqués permettent, en matière politique, aux partis de différentes tendances politiques de s’organiser et de présenter leurs programmes à la population; et en matière sociale l’expression des revendications sociales liées aux conditions de vie de la population et notamment aux conditions de travail. Elles sont l’expression politique et sociale des propositions et des revendications des citoyens, directement ou par l’intermédiaire des partis politiques et groupes de pression, et donc elles fournissent le cadre pratique qui permet aux personnes de s’exprimer, d’échanger et de se regrouper à cet effet.
L’exercice de ces libertés dans les conditions prévues par les lois ne peut en aucun cas constituer une infraction, et conformément à l’article 60 de la Constitution le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales consacrés dans la Constitution s’imposent aux pouvoirs publics (Gouvernement, autorités judiciaires, administrations, polices, services de sécurité…) et à toute personne.
S’agissant de l’article 64 de la Constitution, la Coalition rappelle que la Constitution de la RDC garanti à son titre II des droits humains, des libertés fondamentales et impose des devoirs à chaque citoyen. Parmi les devoirs, certains sont imposés aux citoyens et d’autres aux pouvoirs publics (autorités). A titre d’exemples, au citoyen il y a le devoir de travailler (article 36), et aux autorités de respecter les droits de l’homme et des libertés fondamentales (article 60). A l’article 64, la Constitution impose à la fois aux citoyens le devoir de respecter le régime constitutionnellement établi, mais aussi le devoir d’empêcher toute prise de pouvoir par la force c’est-à-dire sans passer par voies démocratiques (élections) ainsi que son exercice en violation des dispositions de la Constitution.
L’accomplissement du devoir prévu par l’article 64, alinéa premier doit s’accomplir suivant les moyens non juridictionnels à savoir les recours administratifs, pétition, manifestations pacifiques, et des moyens juridictionnels à savoir le recours notamment au juge constitutionnel, qui est le protecteur des droits et libertés de citoyens.
La Coalition s’inquiète profondément de l’assimilation délibérée des manifestations publiques et pacifiques à une tentative de renversement d’un régime constitutionnellement établi, un désordre, trouble de l’ordre public. Elle rappelle par ailleurs que ces libertés constituent une prérogative inaliénable reconnue aux citoyens pour exprimer leurs opinions et/ou revendications politiques ou sociales. La Coalition considère qu’il s’agit d’une tentative de restriction ou d’obstruction à l’exercice d’un droit fondamental prévue et punie par l’article 180 du code pénal livre II. Elle rappelle au Procureur Général de la République (PGR) que la RDC a ratifié le Pacte International relatif aux droits civils et politiques et la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples qui lui imposent l’obligation de promouvoir et protéger l’exercice desdits droits.
Aussi, la Coalition prie le Secrétaire Général de l’ONU de saisir, à tout moment, le Conseil de Sécurité des Nations Unies des cas des violations des droits et libertés fondamentaux ou des faits devant constituent des obstacles à la démocratie et à la paix en République démocratique du Congo, pendant la période électorale, afin d’obtenir des mesures appropriées et urgentes.
La Coalition de 33 ONG dénonce avec fermeté la violation des libertés d’expression et de manifestations pacifiques garanties aux citoyens par les articles 25 et 26 de la Constitution, notamment par la répression violente, samedi 28 novembre 2015 à Goma, de la manifestation pacifique et déclarée, organisée par le mouvement LUCHA suivie de l’arrestation et la détention depuis le 2 novembre 2015 de douze manifestants dont deux membres de la LUCHA à la prison centrale de Goma après leur garde à vue à la Police; et la dispersion brutale du rassemblement des supporteurs de l’équipe de Tout Puissant Mazembe Englebert ce mardi 1er décembre 2015 à leur stade à Lubumbashi.
3. Libération des prisonniers politiques et/ou d’opinion
La Coalition de 33 ONG salue les mesures individuelles de grâce annoncées par le Chef de l’Etat et les instructions qu’il a données au Gouvernement pour agir dans le même sens, conformément à ses compétences, en vue de pacifier les esprits.
La Coalition constate que les mesures précitées ne suffiront pas à faire libérer tous les prisonniers politiques et/ou d’opinions détenus actuellement, particulièrement par les services de sécurité; car juridiquement la grâce ne pourra profiter qu’aux seuls condamnés définitifs dont M. Eugène DIOMI NDONGALA et Firmin YANGAMBI, [et Eric KIKUNDA ndlr] et que le Gouvernement ne pouvant agir à travers le Ministre de la Justice que par des libérations conditionnelles. Et pourtant la plupart des prisonniers politiques ou d’opinions ne sont pas encore jugés ou qu’ils ont fait appel contre leurs condamnations. Il s’agit notamment de : Vano KIBOKO, Jean-Claude MUYAMBO, Ernest KYAVIRO, Christopher NGOIE, Fred BAUMA, Yves MAKWAMBALA, Paul KIKUKAMA, NGUWA Léon, NAMULINDA BOKURU Joêl, BONGOMISA NZINGA Giresse, MAPEKI N’LABU Junior alias RADEK…
Au regard de ce qui précède, en rapport avec la libération des prisonniers politiques et/ou d’opinions, la Coalition de 33 ONG recommande au Président de la République de faire prendre aussi des mesures de mainlevée de détention et d’abandon de poursuites (classement sans suite des dossiers) pour décrisper la situation politique.
Pour tout contact :
Me Georges Kapiamba, Coordonnateur de la Coalition
Téléphone : + 243 81 404 36 41
Email : kapiambag2@gmail.com
M. Robert Ilunga, Secrétaire de la Coalition
Téléphone : +243 818910816
Email : robert.numbi@gmail.com
1 Art. 25 et 26 : La liberté des réunions pacifiques et sans armes est garantie sous réserve du respect de la loi, de l’ordre public et des bonnes mœurs. La liberté de manifestation est garantie. Toute manifestation sur les voies publiques ou en plein air, impose aux organisateurs d’informer par écrit l’autorité administrative compétente…
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Lubumbashi: des ONG demandent la grâce présidentielle pour les « détenus d’opinion » /RADIO OKAPI
Lubumbashi: des ONG demandent la grâce présidentielle pour les « détenus d’opinion »
Publié le jeu, 03/12/2015 – 15:52 | Modifié le jeu, 03/12/2015 – 16:16
Palais de justice à Lubumbashi (Katanga)
Ces organisateurs déplorent le fait que le président Joseph Kabila n’ait pas fixé l’opinion sur son intention de briguer ou non un autre mandat.
http://www.radiookapi.net/2015/12/03/actualite/justice/lubumbashi-des-ong-demandent-la-grace-presidentielle-pour-les-detenus
Lubumbashi: des ONG demandent la grâce présidentielle pour les « détenus d’opinion »
Publié le jeu, 03/12/2015 – 15:52 | Modifié le jeu, 03/12/2015 – 16:16
Palais de justice à Lubumbashi (Katanga)
Dans une déclaration publiée mercredi 2 décembre, ces ONG se sont également dites opposées à un nouveau système électoral, rappelant que l’élection présidentielle se fait au suffrage universel direct.Dix ONG de défense des droits de l’homme basés à Lubumbashi demandent que Paul Kikukama, Christopher Ngoy Mutamba, Fred Mukwambala, Yves Bauma, Jean Claude Muyambo, Vano Kiboko, Ernest Kiaviro et Diomi Ndongala bénéficient de la grâce annoncée par le chef de l’Etat lors de sa dernière adresse à la nation. Pour elles, ces personnes sont des détenus d’opinion.
Ces organisateurs déplorent le fait que le président Joseph Kabila n’ait pas fixé l’opinion sur son intention de briguer ou non un autre mandat.
http://www.radiookapi.net/2015/12/03/actualite/justice/lubumbashi-des-ong-demandent-la-grace-presidentielle-pour-les-detenus
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
EN CE JOUR COMMEMORATIF DES DROITS DE L HOMME, NOS PENSEES VONT AU PRESIDENT EUGENE DIOMI NDONGALA ET AUX AUTRES PRISONNIERS POLITIQUES DE LA RDC
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
KOTA a écrit:EN CE JOUR COMMEMORATIF DES DROITS DE L HOMME, NOS PENSEES VONT AU PRESIDENT EUGENE DIOMI NDONGALA ET AUX AUTRES PRISONNIERS POLITIQUES DE LA RDC
Nous pensons aux jeunes filles,garcons, femmes, et hommes qui sont victimes des abus sexuels...
Nos pensees vont vers les filles mineures victimes de l'appetit sexuel de Diomi qui n'a en aucun moment pense que ces filles pouvaient le considerer comme leur papa... Helas, il les a trahi.
Tikala kaka na prisons purge ton temps et sors en homme sage comme Evoloko
zobattants
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
LA COALITION POUR LE RESPECT DE LA CONSTITUTION DEMANDE LA LIBERATION DE TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES
par FreeDiomi le 3 décembre 2015
par FreeDiomi le 3 décembre 2015
COALITION POUR LE RESPECT DE LA CONSTITUTION
CRC
Adresse : 12, avenue Kasongo, Kinshasa/Gombe, RD Congo
COMMUNIQUE DE PRESSE
Dialogue national et risque de violation des dispositions intangibles de la Constitution
Obligation de respecter les libertés de réunion et de manifestation pacifiques
Libération des prisonniers politiques et/ou d’opinion
Kinshasa, le 3 décembre 2015 – La Coalition de 33 organisations de promotion et de défense des droits de l’homme (ONG) sont profondément préoccupées par la situation des droits de l’homme en République démocratique du Congo résultant de la violation de la Constitution, des libertés de réunion et de manifestation publiques pacifiques et des personnes emprisonnées pour des motifs politiques ou leurs opinions.
1. Dialogue national et risque de violation des dispositions intangibles de la constitution
Le samedi 29 novembre 2015, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Joseph Kabila Kabange, a annoncé dans un discours à la Nation la convocation d’un dialogue politique national et des mesures individuelles de grâce. Le Chef de l’Etat a aussi décédé de la mise en place d’un comité préparatoire appelé à régler tous les aspects liés à l’organisation de ce forum en signant l’ordonnance n°15/084 du 28 novembre 2015. Il a notamment proposé, pour résoudre le problème de financement des élections, « une réflexion sur un système électoral avec des modalités de vote peu coûteuses, comme c’est le cas dans d’autres pays ».
A ce propos, la Coalition de 33 ONG craint profondément que pareille réflexion ne débouche sur des options de modification des dispositions constitutionnelles intangibles dont celles des articles 70 et 220. Afin d’éviter le risque de violation de la Constitution, la Coalition propose le renvoi des élections locales, urbaines et municipales après 2016 de manière à réduire le budget de la CENI aux seules élections prévues en 2016, donc à des proportions compatibles avec les finances du Gouvernement. La RDC ne devra pas refuser les contributions de ses partenaires, car elles se sont avérées très utiles dans beaucoup des projets de développement, et la contribution logistique de la MONUSCO est indispensable comme en 2006.
En plus, la coalition de 33 ONG salue l’initiative du Secrétaire Général des Nations Unies, M. Ban-Ki-moon, d’offrir des bons offices aux parties prenantes de la crise congolaise, et le prie de veiller à garantir la stabilité de la RDC en facilitant l’organisation des élections libres, démocratiques, transparentes et crédibles de 2016, et ce, dans les délais constitutionnels.
Pour clore ce sujet, la Coalition recommande à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) de publier de toute urgence un calendrier réaménagé portant sur les élections législatives nationales et présidentielles selon les échéances constitutionnelles.
2. Obligation de respecter les libertés de réunions et de manifestation
La Coalition de 33 ONG rappelle que les libertés d’association, de réunion pacifique et de manifestation sont des droits fondamentaux garantis respectivement par les articles 21 du Pacte International relatif aux droits civils et politiques, 11 de la Charte africaine de droits de l’homme et des peuples et 25 et 26 de la Constitution1. Ces dispositions permettent aux citoyens de se regrouper et d’agir collectivement pour promouvoir et défendre des intérêts et des convictions communes de tous ordres.
En effet, les instruments juridiques internationaux sus-évoqués permettent, en matière politique, aux partis de différentes tendances politiques de s’organiser et de présenter leurs programmes à la population; et en matière sociale l’expression des revendications sociales liées aux conditions de vie de la population et notamment aux conditions de travail. Elles sont l’expression politique et sociale des propositions et des revendications des citoyens, directement ou par l’intermédiaire des partis politiques et groupes de pression, et donc elles fournissent le cadre pratique qui permet aux personnes de s’exprimer, d’échanger et de se regrouper à cet effet.
L’exercice de ces libertés dans les conditions prévues par les lois ne peut en aucun cas constituer une infraction, et conformément à l’article 60 de la Constitution le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales consacrés dans la Constitution s’imposent aux pouvoirs publics (Gouvernement, autorités judiciaires, administrations, polices, services de sécurité…) et à toute personne.
S’agissant de l’article 64 de la Constitution, la Coalition rappelle que la Constitution de la RDC garanti à son titre II des droits humains, des libertés fondamentales et impose des devoirs à chaque citoyen. Parmi les devoirs, certains sont imposés aux citoyens et d’autres aux pouvoirs publics (autorités). A titre d’exemples, au citoyen il y a le devoir de travailler (article 36), et aux autorités de respecter les droits de l’homme et des libertés fondamentales (article 60). A l’article 64, la Constitution impose à la fois aux citoyens le devoir de respecter le régime constitutionnellement établi, mais aussi le devoir d’empêcher toute prise de pouvoir par la force c’est-à-dire sans passer par voies démocratiques (élections) ainsi que son exercice en violation des dispositions de la Constitution.
L’accomplissement du devoir prévu par l’article 64, alinéa premier doit s’accomplir suivant les moyens non juridictionnels à savoir les recours administratifs, pétition, manifestations pacifiques, et des moyens juridictionnels à savoir le recours notamment au juge constitutionnel, qui est le protecteur des droits et libertés de citoyens.
La Coalition s’inquiète profondément de l’assimilation délibérée des manifestations publiques et pacifiques à une tentative de renversement d’un régime constitutionnellement établi, un désordre, trouble de l’ordre public. Elle rappelle par ailleurs que ces libertés constituent une prérogative inaliénable reconnue aux citoyens pour exprimer leurs opinions et/ou revendications politiques ou sociales. La Coalition considère qu’il s’agit d’une tentative de restriction ou d’obstruction à l’exercice d’un droit fondamental prévue et punie par l’article 180 du code pénal livre II. Elle rappelle au Procureur Général de la République (PGR) que la RDC a ratifié le Pacte International relatif aux droits civils et politiques et la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples qui lui imposent l’obligation de promouvoir et protéger l’exercice desdits droits.
Aussi, la Coalition prie le Secrétaire Général de l’ONU de saisir, à tout moment, le Conseil de Sécurité des Nations Unies des cas des violations des droits et libertés fondamentaux ou des faits devant constituent des obstacles à la démocratie et à la paix en République démocratique du Congo, pendant la période électorale, afin d’obtenir des mesures appropriées et urgentes.
La Coalition de 33 ONG dénonce avec fermeté la violation des libertés d’expression et de manifestations pacifiques garanties aux citoyens par les articles 25 et 26 de la Constitution, notamment par la répression violente, samedi 28 novembre 2015 à Goma, de la manifestation pacifique et déclarée, organisée par le mouvement LUCHA suivie de l’arrestation et la détention depuis le 2 novembre 2015 de douze manifestants dont deux membres de la LUCHA à la prison centrale de Goma après leur garde à vue à la Police; et la dispersion brutale du rassemblement des supporteurs de l’équipe de Tout Puissant Mazembe Englebert ce mardi 1er décembre 2015 à leur stade à Lubumbashi.
3. Libération des prisonniers politiques et/ou d’opinion
La Coalition de 33 ONG salue les mesures individuelles de grâce annoncées par le Chef de l’Etat et les instructions qu’il a données au Gouvernement pour agir dans le même sens, conformément à ses compétences, en vue de pacifier les esprits.
La Coalition constate que les mesures précitées ne suffiront pas à faire libérer tous les prisonniers politiques et/ou d’opinions détenus actuellement, particulièrement par les services de sécurité; car juridiquement la grâce ne pourra profiter qu’aux seuls condamnés définitifs dont M. Eugène DIOMI NDONGALA et Firmin YANGAMBI, [et Eric KIKUNDA ndlr] et que le Gouvernement ne pouvant agir à travers le Ministre de la Justice que par des libérations conditionnelles. Et pourtant la plupart des prisonniers politiques ou d’opinions ne sont pas encore jugés ou qu’ils ont fait appel contre leurs condamnations. Il s’agit notamment de : Vano KIBOKO, Jean-Claude MUYAMBO, Ernest KYAVIRO, Christopher NGOIE, Fred BAUMA, Yves MAKWAMBALA, Paul KIKUKAMA, NGUWA Léon, NAMULINDA BOKURU Joêl, BONGOMISA NZINGA Giresse, MAPEKI N’LABU Junior alias RADEK…
Au regard de ce qui précède, en rapport avec la libération des prisonniers politiques et/ou d’opinions, la Coalition de 33 ONG recommande au Président de la République de faire prendre aussi des mesures de mainlevée de détention et d’abandon de poursuites (classement sans suite des dossiers) pour décrisper la situation politique.
Pour tout contact :
Me Georges Kapiamba, Coordonnateur de la Coalition
Téléphone : + 243 81 404 36 41
Email : kapiambag2@gmail.com
M. Robert Ilunga, Secrétaire de la Coalition
Téléphone : +243 818910816
Email : robert.numbi@gmail.com
1 Art. 25 et 26 : La liberté des réunions pacifiques et sans armes est garantie sous réserve du respect de la loi, de l’ordre public et des bonnes mœurs. La liberté de manifestation est garantie. Toute manifestation sur les voies publiques ou en plein air, impose aux organisateurs d’informer par écrit l’autorité administrative compétente…
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
IL FALLAIT TOUT FAIRE POURQUE DIOMI NDONGALA SE TAISE
par FreeDiomi le 26 octobre 2015
IL FALLAIT TOUT FAIRE POURQUE DIOMI NDONGALA SE TAISE
par FreeDiomi le 26 octobre 2012
[img(299.79999999999995px,220.8px)]http://fsddc.files.wordpress.com/2012/09/meeting_dc_stade_des_martyrs_facer_50000_personnes1.jpg?w=450&h=333[/img]
IL FALLAIT TOUT FAIRE POURQUE DIOMI NDONGALA SE TAISE
En ce qui concerne M. Diomi Ndongala, nous devons savoir que tout Etat totalitaire n’agit que de cette façon.
Les staliniens étaient passés maîtres en fabrication de fausses preuves et de manoeuvres de bas étage pour souiller et disqualifier les opposants auprès de l’opinion. Soit ces derniers étaient présentés comme des malades mentaux, soit ils devenaient des vicieux.
Hannah Arendt le décrit très bien dans sont livre “Les origines du totalitarisme, le système totalitaire”, éditions du Seuil, 1972.
par FreeDiomi le 26 octobre 2015
IL FALLAIT TOUT FAIRE POURQUE DIOMI NDONGALA SE TAISE
par FreeDiomi le 26 octobre 2012
[img(299.79999999999995px,220.8px)]http://fsddc.files.wordpress.com/2012/09/meeting_dc_stade_des_martyrs_facer_50000_personnes1.jpg?w=450&h=333[/img]
IL FALLAIT TOUT FAIRE POURQUE DIOMI NDONGALA SE TAISE
En ce qui concerne M. Diomi Ndongala, nous devons savoir que tout Etat totalitaire n’agit que de cette façon.
Les staliniens étaient passés maîtres en fabrication de fausses preuves et de manoeuvres de bas étage pour souiller et disqualifier les opposants auprès de l’opinion. Soit ces derniers étaient présentés comme des malades mentaux, soit ils devenaient des vicieux.
Hannah Arendt le décrit très bien dans sont livre “Les origines du totalitarisme, le système totalitaire”, éditions du Seuil, 1972.
Dans un système totalitaire, “des mensonges énormes, des contre-vérités monstrueuses, peuvent en fin de compte être établis comme des faits incontestables, à ce que l’homme peut être libre de changer de passé à volonté (Joseph Kabila mentant sur son passé et falsifiant les données de sa véritable identité), et à ce que la différence entre la vérité et le mensonge peut cesser d’être objective et devenir une simple affaire de puissance et d’astuce, de pression et de répétition infinie.” (page 59) Ceux qui soutiennent une tyrannie sont toujours présentés comme les plus sains d’esprit et les plus vertueux, leurs opposants les plus séniles et vicieux.
Diomi Ndongala est un talent et c’est incontestable. Il l’a démontré encore de la manière la plus éclatante dans la période post-électorale. Sa constance, sa rectitude, son patriotisme, sa cohérence et sa loyauté ne peuvent souffrir d’aucune contestation.
Diomi Ndongala est de la race des hommes politiques que je qualifie de “spirituels”, c’est-à-dire attachés viscéralement à l’idéal de la cause qu’il défend, quoi qu’il en soit et qu’il en coûte. Mais, comme le dit encore Hannah Arendt: “Le totalitarisme, une fois au pouvoir, remplace invariablement tous les vrais talents, quelles que soient leurs sympathies, par des illuminés et des imbéciles dont le manque d’intelligence et d’esprit créateur reste la meilleure garantie de leur loyauté.” (page 66).
Diomi Ndongala est victime d’un montage honteux par un pouvoir odieux. L’heure des comptes ne tardera pas à sonner. “Ngolo za ngandu mu maza”, disent les Kongo (le crocodile n’est fort que dans son élément).
Buangi Puati Makebo
http://eyinda.com/index.php/vente-achat
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Promesse de libération de certains détenus faite par le Chef de l’Etat : 12 jours après, aucun prisonnier gracié / TEMPETE DES TROPIQUES
par FreeDiomi le 10 décembre 2015
.
Promesse de libération de certains détenus faite par le Chef de l’Etat : 12 jours après, aucun prisonnier gracié
Jusque-là, on ignore à quel niveau se situe cette affaire de la grâce présidentielle chez Alexis Tambwe Mwamba.
Aucune information n’est disponible pour l’opinion publique.
Selon le ministre Lambert qui avait répondu, la semaine dernière, à une question dans le même ordre, cela ne devait pas s’exécuter en un jour. Il faudra un peu de temps pour cela. Et comme Joseph Kabila réalise toujours ce qu’il promet, cette libération aura lieu. Point barre.
Il faut aussi noter que le camp du refus de ce dialogue s’élargissant de plus en plus, l’opinion se demande si ce dossier de la grâce présidentielle sera encore traité avec diligence. Car c’est possible que le chef n’ait plus le cœur à l’ouvrage, surtout que l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps) qui était partante pour cette démarche, a finalement tourné le dos au regard du comportement affiché par le camp de la Majorité présidentielle (MP) dont l’initiateur s’est arrogé le pouvoir de convoquer ces assises. Ce qui n’a pas plu à Etienne Tshisekedi et son parti.
Même l’envoyé spécial de Ban Ki-moon, Saïd Djinnit qui a récemment rencontré toutes les parties en conflit, a eu du mal à convaincre l’Unc, l’Ecidé… bref la Dynamique de l’opposition, de même que le Mlc et autres. Arrivé à Bruxelles, il n’a pas pu non plus fléchir le Sphinx de Limete, campé sur sa position de ne plus prendre part à ce dialogue aussi longtemps qu’il sera convoqué sous le format de Kabila. Visiblement, la voie n’est pas encore balisée pour la tenue de cette rencontre nationale. Cela pourrait être la raison du retard que connait l’exécution de la mesure de grâce annoncée par le président de la République.
Cela prendra-t-il deux semaines, un mois, deux mois ? Difficile de répondre à cette question. L’information officielle ne circulant pas, personne ne sait combien de détenus bénéficieront de cette mesure, quels sont leurs noms… ?
Les Congolais espèrent que cette fois-ci, l’application de cette décision ne posera plus de problème, malgré le retard constaté. Car, lors des concertations nationales du 7 septembre au 5 octobre 2013, il y a de cela 14 mois, parmi les recommandations de ces assises, des prisonniers politiques nommément cités devraient quitter la prison. Malheureusement, cette résolution, parmi les 750 enregistrées, n’a jamais été exécutée, comme bien d’autres.
Les opposants embarqués aveuglement dans cette aventure ont été roulés dans la farine, car cette revendication qui était d’ailleurs parmi les conditions de leur participation à ce forum du Palais du peuple, n’avait finalement pas trouvé de réponse positive.
Au contraire, juste après ces assises, plusieurs personnalités politiques ont rejoint d’autres détenus d’opinion dans différents lieux carcéraux à travers la République démocratique du Congo, principalement la Prison centrale de Makala.
Par LEFILS MATADY
par FreeDiomi le 10 décembre 2015
.
- 10 décembre 2015
Promesse de libération de certains détenus faite par le Chef de l’Etat : 12 jours après, aucun prisonnier gracié
Dans son adresse du 28 novembre 2015, le président de la République, annonçant la convocation du dialogue national inclusif, avait promis de faire libérer quelques prisonniers pour décrisper le climat, et leur permettre aussi de prendre part à ce forum national. Des organisations non gouvernementales des droits de l’homme avaient salué cette démarche en cette période caractérisée par des tensions de tous ordres dans l’ensemble du territoire national.
Aujourd’hui, 12 jours après, aucun prisonnier politique n’est libéré. Pourtant, le chef de l’Etat avait donné des injonctions au ministre de la Justice de se pencher sur ce dossier pour son exécution.
Aucune information n’est disponible pour l’opinion publique.
Selon le ministre Lambert qui avait répondu, la semaine dernière, à une question dans le même ordre, cela ne devait pas s’exécuter en un jour. Il faudra un peu de temps pour cela. Et comme Joseph Kabila réalise toujours ce qu’il promet, cette libération aura lieu. Point barre.
Il faut aussi noter que le camp du refus de ce dialogue s’élargissant de plus en plus, l’opinion se demande si ce dossier de la grâce présidentielle sera encore traité avec diligence. Car c’est possible que le chef n’ait plus le cœur à l’ouvrage, surtout que l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps) qui était partante pour cette démarche, a finalement tourné le dos au regard du comportement affiché par le camp de la Majorité présidentielle (MP) dont l’initiateur s’est arrogé le pouvoir de convoquer ces assises. Ce qui n’a pas plu à Etienne Tshisekedi et son parti.
Même l’envoyé spécial de Ban Ki-moon, Saïd Djinnit qui a récemment rencontré toutes les parties en conflit, a eu du mal à convaincre l’Unc, l’Ecidé… bref la Dynamique de l’opposition, de même que le Mlc et autres. Arrivé à Bruxelles, il n’a pas pu non plus fléchir le Sphinx de Limete, campé sur sa position de ne plus prendre part à ce dialogue aussi longtemps qu’il sera convoqué sous le format de Kabila. Visiblement, la voie n’est pas encore balisée pour la tenue de cette rencontre nationale. Cela pourrait être la raison du retard que connait l’exécution de la mesure de grâce annoncée par le président de la République.
Cela prendra-t-il deux semaines, un mois, deux mois ? Difficile de répondre à cette question. L’information officielle ne circulant pas, personne ne sait combien de détenus bénéficieront de cette mesure, quels sont leurs noms… ?
Les Congolais espèrent que cette fois-ci, l’application de cette décision ne posera plus de problème, malgré le retard constaté. Car, lors des concertations nationales du 7 septembre au 5 octobre 2013, il y a de cela 14 mois, parmi les recommandations de ces assises, des prisonniers politiques nommément cités devraient quitter la prison. Malheureusement, cette résolution, parmi les 750 enregistrées, n’a jamais été exécutée, comme bien d’autres.
Les opposants embarqués aveuglement dans cette aventure ont été roulés dans la farine, car cette revendication qui était d’ailleurs parmi les conditions de leur participation à ce forum du Palais du peuple, n’avait finalement pas trouvé de réponse positive.
Au contraire, juste après ces assises, plusieurs personnalités politiques ont rejoint d’autres détenus d’opinion dans différents lieux carcéraux à travers la République démocratique du Congo, principalement la Prison centrale de Makala.
Par LEFILS MATADY
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Salut Kota, il semble que c'est le suppléant de Domini qui demande la levée de l'immunité de Badibanga et les 2 autres. C'est quoi sa motivation? Serait-il passé de l'autre côté?
Admin- Admin
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
MISE AU POINT DE LA DC SUR M. YALA TUTU
1. M. Yala, ancien suppléant de Diomi Ndongala à l élection législative de 2011, a été exclu depuis plus de 2 ans de la DC pour vagabondage politique.
2. il a abandonné en plein procès son Président, Diomi Ndongala, violant toutes les règles déontologiques, pour se mettre d accord avec le pouvoir et siéger à sa place à l AN, malgré le parti lui avait formellement interdit de le faire.
Interpellé à plusieurs reprises, il a refusé de répondre aux instances supérieurs du parti dont il a été exclu.
3. M. Badibanga, lui aussi transfuge de l' Udps, n' aurait pas du l accepter dans son groupe parlementaire car il était bien au courant que ce monsieur ne représentait que lui-même et il était manipulé.
4. Les actes que pose M. Yala n engagent que lui-même et la DC n est malheureusement pas étonnée qu'il se fasse, encore une fois, manipuler contre d' autres opposants comme il l'a fait contre son ancien président qui a renié et trahi.
5. M. Badibanga a fait preuve de légèreté car il était au courant que M Yala était seulement un "électron libre" frondeur manipulé par le régime; car la DC ne siège pas dans ce "parlement".
1. M. Yala, ancien suppléant de Diomi Ndongala à l élection législative de 2011, a été exclu depuis plus de 2 ans de la DC pour vagabondage politique.
2. il a abandonné en plein procès son Président, Diomi Ndongala, violant toutes les règles déontologiques, pour se mettre d accord avec le pouvoir et siéger à sa place à l AN, malgré le parti lui avait formellement interdit de le faire.
Interpellé à plusieurs reprises, il a refusé de répondre aux instances supérieurs du parti dont il a été exclu.
3. M. Badibanga, lui aussi transfuge de l' Udps, n' aurait pas du l accepter dans son groupe parlementaire car il était bien au courant que ce monsieur ne représentait que lui-même et il était manipulé.
4. Les actes que pose M. Yala n engagent que lui-même et la DC n est malheureusement pas étonnée qu'il se fasse, encore une fois, manipuler contre d' autres opposants comme il l'a fait contre son ancien président qui a renié et trahi.
5. M. Badibanga a fait preuve de légèreté car il était au courant que M Yala était seulement un "électron libre" frondeur manipulé par le régime; car la DC ne siège pas dans ce "parlement".
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Ah ok" ça ne pouvait qu'être un truc comme çaKOTA a écrit:MISE AU POINT DE LA DC SUR M. YALA TUTU
1. M. Yala, ancien suppléant de Diomi Ndongala à l élection législative de 2011, a été exclu depuis plus de 2 ans de la DC pour vagabondage politique.
2. il a abandonné en plein procès son Président, Diomi Ndongala, violant toutes les règles déontologiques, pour se mettre d accord avec le pouvoir et siéger à sa place à l AN, malgré le parti lui avait formellement interdit de le faire.
Interpellé à plusieurs reprises, il a refusé de répondre aux instances supérieurs du parti dont il a été exclu.
3. M. Badibanga, lui aussi transfuge de l' Udps, n' aurait pas du l accepter dans son groupe parlementaire car il était bien au courant que ce monsieur ne représentait que lui-même et il était manipulé.
4. Les actes que pose M. Yala n engagent que lui-même et la DC n est malheureusement pas étonnée qu'il se fasse, encore une fois, manipuler contre d' autres opposants comme il l'a fait contre son ancien président qui a renié et trahi.
5. M. Badibanga a fait preuve de légèreté car il était au courant que M Yala était seulement un "électron libre" frondeur manipulé par le régime; car la DC ne siège pas dans ce "parlement".
Admin- Admin
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
LA SITUATION DES DROITS DE L’HOMME TOUJOURS PREOCCUPANTE EN RDCONGO /VSV
par FreeDiomi le 14 décembre 2015
COMMUNIQUE DE PRESSE N°037/RDC/VSV/CE/2015
CELEBRATION DE LA SOIXANTE-SEPTIEME JOURNEE
INTERNATIONALE DES DROITS DE L’HOMME : LA SITUATION DES
DROITS DE L’HOMME TOUJOURS PREOCCUPANTE EN RDCONGO
A l’occasion de la célébration de la 67ème journée internationale des droits
de l’homme consacrée au lancement de la campagne « Nos droits, Nos
libertés. Toujours » marquant le 50ème anniversaire des Pactes
internationaux relatifs aux droits civils et politiques et aux droits
économiques, sociaux et culturels adoptés par l’Assemblée Générale des
Nations Unies, la Voix des Sans Voix pour les droits de l’homme est
vivement préoccupée par la détérioration de la situation des droits de
l’homme en République Démocratique du Congo avec la violation quasi
constante des dispositions pertinentes de ces deux instruments par l’Etat
congolais.
Point n’est besoin de rappeler qu’à l’approche de l’élection présidentielle
prévue constitutionnellement vers la fin de l’année 2016, des droits et
libertés fondamentales garantis par le Pacte international relatif aux droits
civils et politiques sont foulés aux pieds bien que la RDCongo fasse partie
des Etats ayant ratifié ledit Pacte international. Des atteintes et violations
du droit à la vie, à la sécurité et à l’intégrité physique, de la liberté
d’expression et d’opinion ainsi que le droit aux manifestations et aux
réunions publiques pacifiques….font partie du lot quotidien des congolaises
et congolais ces derniers mois.
A l’Est de la RDCongo, des dizaines voire des centaines des personnes ont
perdu la vie et d’autres continuent à vivre dans une insécurité
grandissante du fait de la présence des groupes armés dont les ADF/NALU
devenus maîtres de certaines parties du territoire de Beni. Les attaques
des installations sanitaires dont récemment celle de Erengeti, province du
Nord-Kivu où des personnes malades sans défense ont été lâchement
tuées sur le lit de l’hôpital et une infirmière tuée à bout portant en disent
long et prouvent une fois de plus le besoin ardent de rétablir l’autorité de
l’Etat sur l’ensemble du territoire national congolais.
des interdictions , répressions parfois dans le sang
et des perturbations des manifestations publiques de l’opposition
politique… en violation du Pacte international relatif aux droits civils et
politiques pourtant dûment ratifié en 1976 par la RDCongo ne sont plus à
compter ou à dénombrer.
Sur un autre volet, bien que la VSV reconnaisse à l’actif du gouvernement
congolais les efforts fournis dans certains secteurs comme ceux de la
santé, de l’éducation et des infrastructures…, le non respect du Pacte
international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels est bel et
bien une réalité avec laquelle s’accommodent les dirigeants de la RDCongo
appelés seuls à une vie décente avec des salaires faramineux qui n’ont
jamais été rendus publics et des fonds importants leur alloués sous divers
prétextes tels le fonctionnement des institutions que personne ne peut ni
n’a le droit de contrôler au grand dam de la population congolaise,
souverain primaire.
Les agents et fonctionnaires de l’Etat, les enseignants à tous les niveaux,
les policiers, les militaires et les agents des services de sécurité, les
magistrats, médecins, les infirmiers et autres paramédicaux ont des
salaires de misère et vivent dans la précarité quotidienne alors que le
Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels
demande aux Etats partie de payer un salaire décent à toute personne qui
travaille.
Au regard de ce tableau combien sombre en matière de respect des droits
civils et politiques ainsi que les droits économiques, sociaux et culturels, la
Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme demande aux autorités de
la RDCongo d’être à l’écoute de ceux et celles qui les invitent au respect
des droits humains et à respecter scrupuleusement et sans faille les
dispositions de deux Pactes précités en apportant des solutions idoines ou
appropriées à toutes les préoccupations soulevées par des organisations
nationales et internationales des droits humains ainsi que les agences du
système onusien en matières de non respect des droits humains , en lieu
et place des tergiversations pour plaire au Président de la République en
vue de conserver des avantages et autres postes juteux.
Fait à Kinshasa, le 10 décembre 2015.
http://democratiechretienne.org/2015/12/14/la-situation-des-droits-de-lhomme-toujours-preoccupante-en-rdcongo-vsv/
par FreeDiomi le 14 décembre 2015
COMMUNIQUE DE PRESSE N°037/RDC/VSV/CE/2015
CELEBRATION DE LA SOIXANTE-SEPTIEME JOURNEE
INTERNATIONALE DES DROITS DE L’HOMME : LA SITUATION DES
DROITS DE L’HOMME TOUJOURS PREOCCUPANTE EN RDCONGO
A l’occasion de la célébration de la 67ème journée internationale des droits
de l’homme consacrée au lancement de la campagne « Nos droits, Nos
libertés. Toujours » marquant le 50ème anniversaire des Pactes
internationaux relatifs aux droits civils et politiques et aux droits
économiques, sociaux et culturels adoptés par l’Assemblée Générale des
Nations Unies, la Voix des Sans Voix pour les droits de l’homme est
vivement préoccupée par la détérioration de la situation des droits de
l’homme en République Démocratique du Congo avec la violation quasi
constante des dispositions pertinentes de ces deux instruments par l’Etat
congolais.
Point n’est besoin de rappeler qu’à l’approche de l’élection présidentielle
prévue constitutionnellement vers la fin de l’année 2016, des droits et
libertés fondamentales garantis par le Pacte international relatif aux droits
civils et politiques sont foulés aux pieds bien que la RDCongo fasse partie
des Etats ayant ratifié ledit Pacte international. Des atteintes et violations
du droit à la vie, à la sécurité et à l’intégrité physique, de la liberté
d’expression et d’opinion ainsi que le droit aux manifestations et aux
réunions publiques pacifiques….font partie du lot quotidien des congolaises
et congolais ces derniers mois.
A l’Est de la RDCongo, des dizaines voire des centaines des personnes ont
perdu la vie et d’autres continuent à vivre dans une insécurité
grandissante du fait de la présence des groupes armés dont les ADF/NALU
devenus maîtres de certaines parties du territoire de Beni. Les attaques
des installations sanitaires dont récemment celle de Erengeti, province du
Nord-Kivu où des personnes malades sans défense ont été lâchement
tuées sur le lit de l’hôpital et une infirmière tuée à bout portant en disent
long et prouvent une fois de plus le besoin ardent de rétablir l’autorité de
l’Etat sur l’ensemble du territoire national congolais.
A Kinshasa et dans de nombreuses provinces de la RDCongo, des
personnes ont fait et continuent à faire l’objet d’arrestations arbitraires,
de détentions illégales, des procès expéditifs et non équitables des
opposants politiques accusés des infractions montées de toutes pièces
pour le besoin de la cause ou dans l’unique but de les réduire tout
simplement au silence,
des interdictions , répressions parfois dans le sang
et des perturbations des manifestations publiques de l’opposition
politique… en violation du Pacte international relatif aux droits civils et
politiques pourtant dûment ratifié en 1976 par la RDCongo ne sont plus à
compter ou à dénombrer.
Sur un autre volet, bien que la VSV reconnaisse à l’actif du gouvernement
congolais les efforts fournis dans certains secteurs comme ceux de la
santé, de l’éducation et des infrastructures…, le non respect du Pacte
international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels est bel et
bien une réalité avec laquelle s’accommodent les dirigeants de la RDCongo
appelés seuls à une vie décente avec des salaires faramineux qui n’ont
jamais été rendus publics et des fonds importants leur alloués sous divers
prétextes tels le fonctionnement des institutions que personne ne peut ni
n’a le droit de contrôler au grand dam de la population congolaise,
souverain primaire.
Les agents et fonctionnaires de l’Etat, les enseignants à tous les niveaux,
les policiers, les militaires et les agents des services de sécurité, les
magistrats, médecins, les infirmiers et autres paramédicaux ont des
salaires de misère et vivent dans la précarité quotidienne alors que le
Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels
demande aux Etats partie de payer un salaire décent à toute personne qui
travaille.
Au regard de ce tableau combien sombre en matière de respect des droits
civils et politiques ainsi que les droits économiques, sociaux et culturels, la
Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme demande aux autorités de
la RDCongo d’être à l’écoute de ceux et celles qui les invitent au respect
des droits humains et à respecter scrupuleusement et sans faille les
dispositions de deux Pactes précités en apportant des solutions idoines ou
appropriées à toutes les préoccupations soulevées par des organisations
nationales et internationales des droits humains ainsi que les agences du
système onusien en matières de non respect des droits humains , en lieu
et place des tergiversations pour plaire au Président de la République en
vue de conserver des avantages et autres postes juteux.
Fait à Kinshasa, le 10 décembre 2015.
http://democratiechretienne.org/2015/12/14/la-situation-des-droits-de-lhomme-toujours-preoccupante-en-rdcongo-vsv/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
« Libérer les prisonniers politiques et d’opinion ! » /COMMUNIQUE ACAJ
par FreeDiomi le 28 décembre 2015
Des menaces d’arrestation pèsent sur M. Joseph OLENGA NKOY, président du parti de l’opposition « Forces Novatrices pour l’Union et la Solidarité » (FONUS) et est tenu de comparaitre aujourd’hui devant un magistrat du Parquet Général de Kinshasa/Gombe, à la prison de Makala, pour être entendu pour la deuxième fois sur ses activités politiques qualifiées à tort « d’atteintes à la sûreté intérieure de l’Etat », et ce, en violation de l’article 8 de la Constitution.
Pour contact presse :
Me Venance Kalenga, chargé de protection à l’ACAJ
Téléphone : +243 85 626 2941
Email : venancekalenga@gmail.com ou acajasbl@yahoo.fr
Libérer les prisonniers politiques et d’opinion ! /COMMUNIQUE ACAJ http://acaj-asbl.org/2015/12/28/liberer-les-prisonniers-politiques-et-dopinion-communique-de-presse/
par FreeDiomi le 28 décembre 2015
COMMUNIQUE DE PRESSE
« Libérer les prisonniers politiques et d’opinion ! »
Kinshasa, le 28 décembre 2015 :- L’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) appelle le Président de la République, Son Excellence M. Joseph Kabila Kabange, à faire libérer les prisonniers politiques et d’opinion.
Pour rappel, lors de son allocution faite le 28 novembre 2015 à la Nation le Chef de l’Etat a annoncé l’organisation du dialogue politique national et des mesures individuelles de grâce ainsi que des instructions données au Gouvernement pour la libération des prisonniers politiques et d’opinion.
L’ACAJ constate avec préoccupation qu’un mois après, les détenus politiques et d’opinion ne sont pas libérés. Il s’agit de MM. Eugène DIOMI NDONGALA, Eric KIKUNDA, Vano KIBOKO, Jean-Claude MUYAMBO, Christopher NGOIE, Freud BAUMA, Yves MAKWAMBALA, Jerry OLENGA, Paulin LODY, NGUWA Léon, NUMULINDA BOKURU Joêl, BONGOMISA NZINGA Giresse, détenus à la prison de Makala à Kinshasa; Paul KIKUKAMA, à la prison de la Kasapa à Lubumbashi; et KOMBI Narcisse Juvin, BYUMANINE Pascal, FUMBU Innocent, WETEMWAMI HESHIMA SAIDI, SEMUNDA RWAMAKUBA Gervais, KATEMBO KALINDALO Nelson, KAMBALE MUHASA Jonathan, KAKULE KILALA Osée, SEMIVUMBI Jojo, MUMBERE Espoir, BENU BAHATI et LONGALE MATESO, à la prison de Munzenze à Goma.
M. Jean-Marie KALONJI, qui a été enlevé le 15 décembre 2015 à Kinshasa est toujours détenu au cachot de l’ANR sans droit de visite familiale, ni d’assistance de son conseil.Des menaces d’arrestation pèsent sur M. Joseph OLENGA NKOY, président du parti de l’opposition « Forces Novatrices pour l’Union et la Solidarité » (FONUS) et est tenu de comparaitre aujourd’hui devant un magistrat du Parquet Général de Kinshasa/Gombe, à la prison de Makala, pour être entendu pour la deuxième fois sur ses activités politiques qualifiées à tort « d’atteintes à la sûreté intérieure de l’Etat », et ce, en violation de l’article 8 de la Constitution.
« C’est de cette façon qu’il concrétisera sa promesse, faite le 28 novembre 2015, de travailler à l’apaisement des esprits et la réconciliation nationale avant l’organisation des élections attendues par la population en 2016 », a-t-il conclu.« Nous appelons vivement le Chef de l’Etat à faire libérer les détenus politiques et d’opinion pour faire conformer la RDC à ses obligations internationales relatives au respect des droits de l’homme et principes de la démocratie » a déclaré Me Georges Kapiamba, Président de l’ACAJ.
Pour contact presse :
Me Venance Kalenga, chargé de protection à l’ACAJ
Téléphone : +243 85 626 2941
Email : venancekalenga@gmail.com ou acajasbl@yahoo.fr
Libérer les prisonniers politiques et d’opinion ! /COMMUNIQUE ACAJ http://acaj-asbl.org/2015/12/28/liberer-les-prisonniers-politiques-et-dopinion-communique-de-presse/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Un mois après le message de J Kabila du 28 novembre 2015 : Toujours pas de dialogue ni de prisonnier libéré
- La Tempête des Tropiques
Le refus de l’UDPS de siéger à cette messe noire, à l’instar d’autres partis de l’Opposition, constitue un grand obstacle à la tenue de ce forum
Dans son adresse du samedi 28 novembre 2015, le président de la République, Joseph Kabila, avait annoncé la convocation d’un dialogue politique inclusif pour régler certaines difficultés liées à l’organisation de prochaines élections en République démocratique du Congo, ainsi que la mise en place subséquente d’un comité préparatoire pouvant régler tous les aspects ayant trait à son organisation.
A cette même occasion, il avait décidé de prendre des mesures individuelles de grâce pour libérer quelques prisonniers, enjoignant même le ministre de la Justice d’en tirer toutes les conséquences en agissant dans le même sens, conformément à ses compétences. Ce, pour pacifier les esprits avant et pendant le dialogue.
Un mois après ce message, le fameux dialogue peine à prendre forme. Aucune date n’est jusque-là annoncée, ni le lieu, encore moins sa composition ni sa taille. Entretemps, la Majorité Présidentielle ne se fatigue pas de claironner partout que ce forum est la formule magique pour la RDC de sortir du chaos et d’éviter le déluge qui se profile à l’horizon.
De même, trente jours après le message du chef de l’Etat, aucun prisonnier n’a encore bénéficié de la grâce promise, alors que le ministre de la Justice, Alexis Tambwe Mwamba, avait été instruit d’exécuter urgemment cette mesure, question de pacifier les esprits avant et pendant le dialogue.
Pourtant, d’aucuns avaient salué cette promesse, souhaitant voir des leaders politiques retrouver la liberté, de même que des activistes de la société civile et des journalistes.
L’opinion se demande si c’était une simple stratégie pour attirer la sympathie des anti-dialogues. D’ailleurs, lors des concertations nationales du 7 septembre au 5 octobre 2013, certains opposants avaient conditionné leur participation à la libération des prisonniers politiques. Kinshasa avait donné sa parole d’honneur de résoudre ce préalable, tout en les invitant d’abord à siéger au Palais du peuple. Jusqu’à la clôture de ces assises, personne n’avait été libéré. Et dans leurs recommandations, il avait été exigé la libération des prisonniers nommément cités. Cette mesure n’a jamais été exécutée.
UDPS : obstacle majeur
Il faut noter qu’il y a de cela quelques mois, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), parti cher à Etienne Tshisekedi, était totalement favorable à la tenue de ce forum, conformément à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba. Mais, le parti de Limete avait brandi, le 12 février 2015, sa feuille de route pour résoudre la crise en République démocratique du Congo.
Malgré que l’UNC, le MLC, l’Ecidé et autres s’y opposaient déjà farouchement, la Majorité présidentielle se frottaient les mains car le parti le plus représentatif,l’UDPS, était pour cette démarche. Donc, pour les Kabilistes, le dialogue pouvait bien se tenir avec une dose importante de crédit tant que l’UDPS était favorable. Malheureusement pour eux, à cause de leur mauvaise foi, le parti cher à Etienne Tshisekedi a fini par tourner définitivement le dos à cette messe noire. Tous les regards sont tournés vers novembre 2016 pour l’organisation de l’élection présidentielle conformément à la Constitution en vigueur.
Front citoyen 2016
Un » Front citoyen 2016 » a été même créé pour barrer la route à tout glissement et à toute tentative de Joseph Kabila de briguer un troisième mandat. Ce front est composé, dans sa majorité, des Congolais qui ont pris part à la fameuse conférence de l’Ile de Gorée, à Dakar, au Sénégal, sur la démocratie et la paix en Afrique subsaharienne.
De retour à Kinshasa, ces leaders ont été accusés de comploter contre le pays pour renverser les institutions démocratiquement établies ! » Faux « , ont rétorqué les conférenciers, soutenant que c’est la peur de quitter le pouvoir qui fait trembler le camp du pouvoir, et qu’il n’y avait aucune activité aux visées subversives au Sénégal.
D’ailleurs, pour Félix Tshisekedi, également présent à Dakar, » les accusations de Kinshasa sur la conférence de Gorée compromettent le dialogue « .
L’opinion se demande s’il y aura encore ces pourparlers, et si les prisonniers pourront bénéficier de la mesure de grâce promise.
L’opinion se demande s’il y aura encore ces pourparlers, et si les prisonniers pourront bénéficier de la mesure de grâce promise.
Car, visiblement, tous les signaux sont au rouge concernant la tenue de ce forum. Quelques rares » opposants » qui soutiennent publiquement cette démarche, ne sont malheureusement pas représentatifs sur le plan national.
Présidentielle 2016: encore 11 mois
Les Congolais qui ne jurent que par le respect de la Constitution attendent de pied ferme la tenue de l’élection présidentielle prévue le 28 novembre 2016 sur toute l’étendue du territoire national, soit dans 11 mois. La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) doit tenir compte de ce temps précieux qui reste pour accélérer le processus pour une alternance pacifique en 2016.
En réalité, le problème financier ne devrait pas se poser pour honorer ce rendez-vous. Car, si en 2006, le processus a été financé à 60% par la communauté internationale, et en 2011, la RDC l’a financé elle-même, quoi de plus normal qu’en 2016, avec la stabilité du cadre macro-économique, la croissance économique à deux chiffres et autres, que les Congolais organisent eux-mêmes ces élections ? En plus, depuis 2012, une enveloppe est toujours prévue dans le budget annuel de l’Etat. Il est donc malhonnête d’évoquer des contraintes financières majeures aujourd’hui.
Ceux qui rêvent d’un système électoral avec des modalités de vote peu couteuses, doivent savoir par exemple, que le vote électronique coûte sept fois plus cher que le vote à bulletin physique.
La » stabilité » et la » paix » chèrement acquises ne peuvent être garanties que par le respect de la Constitution, soutiennent plusieurs Congolais épris de paix qui estiment que le dialogue n’est plus opportun à 11 mois de la présidentielle. A moins qu’il y ait des velléités de copier aveuglement le schéma suicidaire burundais, rwandais ou encore du Congo-Brazza.
Par Lefils Matady
http://latempete.info/un-mois-apres-le-message-de-j-kabila-du-28-novembre-2015-toujours-pas-de-dialogue-ni-de-prisonnier-libere/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
- CI:
- 29 décembre 2015
L’appel de l’ACAJ au Chef de l’Etat : « Libérer les prisonniers politiques et d’opinion ! »
Kinshasa, le 28 décembre 2015 : – L’association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) appelle le Président de la République, Son Excellence M. Joseph Kabila Kabange, à faire libérer les prisonniers politiques et d’opinion.
Pour rappel, lors de son allocution faite le 28 novembre 2015 à la Nation, le Chef de l’Etat a annoncé l’organisation du dialogue politique national et des mesures individuelles de grâce, ainsi que des instructions données au Gouvernement pour la libération des prisonniers politiques et d’opinion.
L’ACAJ constate avec préoccupation qu’un mois après, les détenus politiques et d’opinion ne sont pas libérés. Il s’agit de MM. Eugène DIOMI NDONGALA, Eric KIKUNDA, Vano KIBOKO, Jean-Claude MUYAMBO, Christopher NGOIE, Freud BAUMA, Yves MAKWAMBALA, Jerry OLENGA, Paulin LODY, NGUWA Léon, NUMULINDA BOKURU Joël, BONGOMISA NZINGA Giresse, détenus à la prison de Makala à Kinshasa; Paul KIKUKAMA, à la prison de la Kasapa à Lubumbashi; et KOMBI Narcisse Juvin, BYUMANINE Pascal, FUMBU Innocent, WETEMWAMI HESHIMA SAIDI, SEMUNDA RWAMAKUBA Gervais, KATEMBO KALINDALO Nelson, KAMBALE MUHASA Jonathan, KAKULE KILALA Osée, SEMIVUMBI Jojo, MUMBERE Espoir, BENU BAHATI et LONGALE MATESO, à la prison de Munzenze à Goma.
- Jean-Marie KALONJI, qui a été enlevé le 15 décembre 2015 à Kinshasa, est toujours détenu au cachot de l’ANR sans droit de visite familiale, ni d’assistance de son conseil.
Des menaces d’arrestation pèsent sur M. Joseph OLENGANKOY, président du parti de l’opposition « Forces Novatrices pour l’Union et là Solidarité » (FONUS) et est tenu de comparaitre aujourd’hui devant un magistrat du Parquet Général de Kinshasa/ Gombe, à la prison de Makala, pour être entendu pour la deuxième fois sur ses activités politiques qualifiées à tort « d’atteintes à la sûreté intérieure de l’Etat », et ce, en violation de l’article 8 de la Constitution.
«Nous appelons vivement le Chef de l’Etat à faire libérer les détenus politiques et d’opinion pour faire conformer la RDC à ses obligations internationales relatives au respect des droits de l’homme et principes de la démocratie » a déclaré Me Georges Kapiamba, Président de l’ACAJ.
«C’est de cette façon qu’il concrétisera sa promesse, faite le 28 novembre 2015, de travailler à l’apaisement des esprits et la réconciliation nationale avant l’organisation des élections attendues par la population en 2016 », a-t-il conclu.
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KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
DIOMI NDONGALA : » LE CONGO AUX CONGOLAIS ! »
DIOMI NDONGALA :
» LE CONGO AUX CONGOLAIS ! »
04/01/2005 - 04/01/2016: EUGENE DIOMI NDONGALA TOUJOURS PROPHETIQUE
DIOMI NDONGALA :
» LE CONGO AUX CONGOLAIS ! »
ADRESSE DU PRESIDENT NATIONAL DE LA DEMOCRATIE CHRETIENNE, EUGENE DIOMI NDONGALA AU MEETING DU 4 JANVIER 2005 AU STADE DES MARTYRS
Chers militantes et militants de la DC,
Mbote na bino !
C’est merveilleux de nous retrouver si nombreux, dans la joie et la prière, dans ce cadre majestueux et en ce jour si cher à la mémoire collective des congolais ; tous unis, pour nous rappeler des martyrs du 4 Janvier 1959 qui ont obtenu notre indépendance, au prix du sacrifice de leurs vies, bravant l’idéologie dominatrice du colonialisme et son système de pouvoir, pour affirmer leur droit à la pleine citoyenneté et aux droits inaliénables de la personne humaine, dont la sacralité nous a été enseignée par l’Evangile. Aussi, souvenons-nous du combat de Simon KIMBANGU, de nos sœurs et frères Chrétiens tombés le 16 février 1991, du sacrifice extrême de Monseigneur Christophe MUNZIHIRWA et de Monseigneur Emmanuel KATALIKO ainsi que dernièrement, du Pasteur Albert LUKUSA LUVUNGU, à la mémoire desquels nous allons dédier une minute de silence ….
Que reste-t-il, aujourd’hui, de la lutte héroïque de ces martyrs, de leur combat d’amour absolu, au sacrifice de leurs vies ?
Regardons autour de nous :
Nous vivons dans un pays déchiré, où le mensonge d’état,la violence règnent encore en maître :
Que reste-t-il du rêve d’un Congo fort et prospère de nos pères de l’indépendance ?
Nos martyrs sont-ils morts en vain ?
Aujourd’hui, plus que jamais dans notre histoire, il est nécessaire de nous rappeler de ce combat, de ces morts et de l’espoir qui les animait d’un futur de paix, de dignité et d’amour pour la nation congolaise.
« Il est temps d’abandonner la guerre, les divisions, les discriminations sociales, tribales, et de former finalement une famille de Chrétiens unis et engagés pour sauver le Congo ; il est temps de « libérer » le processus électoral, pris manifestement en otage, pour nous réapproprier du destin de ce pays et rappeler au monde quenos martyrs ne sont pas morts en vain»Notre peuple est en train de perdre l’espoir et sans l’espoir, ni la foi,ni les oeuvres ne sont possibles !
Puisons dans notre mémoire collective la force et la déterminationpour bâtir notre pays :
Avec courage, force et détermination crions notre volonté de paix, de reconstruction et surtout, le besoin absolu d’affirmer notre dignité en tant que peuple congolais :
Nous disons, à ceux qui veulent l’entendre, QUE NOTRE MESSAGE EST LE MEME QUE CELUI DES CONGOLAIS TUES le 4 janvier 1959 A KINSHASA:
IL SE RESUME EN UNE SEULE ET UNIQUE PHRASE qui traduit l’essence du combat de tous nos martyrs:
LE CONGO AUX CONGOLAIS !
LE CONGO AUX CONGOLAIS !
LE CONGO AUX CONGOLAIS !
Après 46 ans, nous sommes encore à la recherche de cette indépendance politique qui fait d’un peuple le maître de son destin.Après 45 ans, exactement le 30 juin 2005, nous voulons être enmesure de devenir enfin, une démocratie gouvernante et nonplus une démocratie gouvernée, en éternelle transition.
Pour obtenir cet objectif, l’engagement des chrétiens devra
être total et exemplaire :
Engageons nos actes, nos prières, notre volonté pour le changement du Congo Démocratique, pour faire renaître l’espoir d’un futur meilleur dans nos cœurs :
Mais en bons chrétiens, ne limitons pas notre engagement à la prière, à la passivité ou bien à l’amertume et l’acceptation passive d’un destin que nous n’avons pas choisi:
La foi a besoin des actes, comme la politique congolaise a besoin d’unengagement sans faille des chrétiens congolais.
Que faire, pour nous réapproprier des rêves des nos aînés ?
Que faire, pour ne plus jamais devenir la chair à canon de batailles perdues d’avance, les civils déplacés ou meurtris, les jeunes qui ont arrêté de rêver ?
Que faire, pour que le Congo ne soit plus un pays déchiré par la guerre, sanssouveraineté respectée et sans défense effective?
La réponse est toujours la même, mes sœurs et frères :
Son essence se résume en une seule phrase :
LE CONGO AUX CONGOLAIS !
Résistons contre les politiques de compromission qu’on voudrait nous imposer ;
Vainquons la peur, car la meilleure arme de l’oppresseur est la peur de l’opprimé !!!
Suivons l’Evangile, pour distinguer le bien et le mal :
« Vous reconnaîtrez l’arbre par ses fruits ».
La guerre et le manque de vision politique sont les plus graves problèmes du Congo, en ce moment :
C’est une guerre que nous ne voulons pas et que nous subissons depuis 9 ans, avec des millions de morts, la destruction, la maladie qu’elle nous apporte, dans la substantielle indifférence du reste du monde !
Les hautes autorités de ce pays continuent à signer des traités de paix avec nos voisins mais ces traités sont toujours violés.
Nos richesses naturelles continuent à être pillées à l’Est de la RDC par nos voisins, alors qu’à l’Ouest des réseaux de fraude très puissants veulent continuer à imposer leurs logiques maffieuses au détriment des intérêts supérieurs de l’état congolais !!!
Combattons notre peur et soyons conscients de notre force :
Ensemble nous pouvons relever le défi du changement au Congo Démocratique ;
Pas de compromission, avec les forces qui vivent du fond du commerce du génocide rwandais de 1994 et celles qui l’ont commis, car les deux sont devenues des alliées dans leur entreprise néfaste visant à détruire le rêve d’un Congo uni et prospère !
Pas de compromission, avec ceux qui ont peur du jugement du peuple et veulent à tout prix nous priver du droit d’élire nos dirigeants !
Pas de compromission, avec ceux qui aliènent notre souveraineté pour s’éterniser dans un système de pouvoir sans légitimation des urnes !!
Un système basé sur l’exclusion, la médisance, le mensonge d’état pour salir ses adversaires politiques et les réduire au silence !
Pas de compromission, avec ceux qui veulent échapper à la justice internationale, pour ne pas rendre compte des crimes de sang commis dans ce pays, ou la sacralité de la vie est méconnue :
Makobola, Kasika, Kinshasa en août 1998, Ankoro, Bukavu, Ituri….des millions de morts qui réclament justice !
Le Congo est objectivement divisé :
A l’Est, nos frères subissent encore aujourd’hui les affres de la guerre, le martyre du déplacement à travers les forêts hostiles pour échapper à la folie meurtrière des envahisseurs rwandais et leurs complices congolais ;
A l’Ouest, nous sommes victimes de l’instabilité devenue chronique d’un Etat qui recherche encore ses repères politiques :
Nous perdons l’espoir et nous vivons affligés par la misère et la désolation de nos villes délabrées, de nos enfants déscolarisés, des nos vieux abandonnés.
Sommes-nous victimes d’une fatalité ?
D’une malédiction ?
Non, mes sœurs et frères, non, nous devons agir !
Nous devons vaincre d’abord la peur, le fatalisme et le désespoir :
N’ayons pas peur de dire que l’accord Global et Inclusif est manifestement défaillant, car tout un gouvernement est à la merci d’un espace présidentiel incapable de définir une ligne politique cohérente pour cette nation!
N’ayons pas peur de dire que les agendas cachés des uns et des autres bloquent la transition, torpillée par une mauvaise gestion des priorités nationales :
Où sont-elles finies, les grandes priorités du Congo telles que prévues par le Dialogue Inter congolais ?
Pourquoi les organes législatifs de la Transition retardent-ils artificiellement l’adoption des textes fondamentaux sous-jacents la mise en œuvre du processus électoral en privilégiant, au contraire, les jeux de dominos politiques et les violations de la Constitution?
Ou est-il fini le leadership exemplaire exigée par la Constitution de la transition si l’on continue encore à entretenir le jeu néfaste des cabales politiques des uns contre les autres, en utilisant ses adversaires politiques tels que des « fusibles » qu’on voudrait faire sauter, maintenant, pour ériger des écrans de fumée qui cachent mal des mauvaises consciences ?
La démocratie et la bonne gouvernance ne sont pas un« Jeu de dominos » destiné au marketing politique et à la consommation extérieure :
Elles sont un devoir envers notre peuple !!!
Tirons les conséquences de ce constat amer de dysfonctionnement et trouvons des véritables solutions aux problèmes institutionnels qui se posent et nous empêchent d’aller de l’avant :
les congolais ne peuvent continuer d’être les esclaves d’un système défaillant qui ne leur donne aucun espoir.
La vérité est un bien très précieux pour les Chrétiens :
rappelons – nous de celui qui représente, pour nous, le « Chemin, la Vérité et la Vie »
Nos aînés, nos pères nous ont démontré, le 4 Janvier 1959, que la vérité et la justice ne peuvent pas être vaincues :
Débarrassons-nous de la peur de reconnaître nos erreurs, débarrassons-nous de la peur envers ceux qui veulent nous régenter par la force et la violence :
« Mon peuple périt par manque de connaissance », dit le prophète Osée dan la Bible :
Dorénavant, soyons conscients de notre force et surtout, vainquons la peur, car Jésus Christ – le Chemin, la Vérité et la Vie – est avec nous !
Aux jeunes, ici présents, je vous dis de ne pas regarder seulement aux biens extérieurs ;
Débarrassez- vous de la culture de la facilité, de la sape, de l’ivresse: construisez votre futur, par votre engagement social et politique et surtout par le travail, par vos études, par votre volonté de construire le futur dans l’honnêteté et la moralité !
Aux pères et mères de famille, je vous demande de ne jamais vous contenter de survivre :
Votre futur aussi doit changer et vous aussi avez droit à l’espoir d’une vie meilleure, dans la paix et la garantie de vos droits civils et politiques : droit à la santé, au travail, à la sécurité sociale et juridique.
Aux militantes et militants de la Démocratie Chrétienne, ici nombreux, je vous demande d’être le fer de lance du changement, la référence politique de l’engagement chrétien et surtout, soyez courageux et fiers car l’idéologie que vous prônez et défendez sera celle qui sauvera le Congo Démocratique !!!
JE LE REPETE, ENCORE UNE FOIS, POUR QUE NOUS TOUS EN SOYONS PLEINEMENT CONSCIENTS :
« Il est temps d’abandonner la guerre, les divisions, les discriminations sociales, tribales, et de former finalement une famille de Chrétiens unis et engagés pour sauver le Congo ! ».
Le pays ressemble aujourd’hui à un grand malade dont la guérison dépend d’un traitement de choc ou bien d’un miracle que seuls les chrétiens peuvent demander au Très Haut :
Comme au début du lancement du processus de démocratisation le 24 avril 1990, les Congolais sont toujours et encore demandeurs d’ un changement fort.15 années après !
Les Chrétiens morts le 16 Février 1991, sont-ils morts en vain ?Néanmoins, notre peuple est très conscient de ses revendications politiques :
Les Congolais veulent que le Congo de demain retrouve la respectabilité par la réhabilitation de son indépendance et sa pleine souveraineté.
Les Congolais veulent que le Congo de demain soit dirigé par des hommes et des femmes qui les rassemblent.
Des hommes et des femmes qui mettent la cohésion nationale au-dessus de tout.
Les Congolais veulent que le Congo de demain soit gouverné par des vrais serviteurs de l’état.
Je vous dis que le Congo de demain sera ce que les Congolais et surtout les Chrétiens, décideront en juin 2005 :
Un pays en perpétuelle régression ou bien un Etat ouvert à la modernité, à la justice et au progrès.
Le choix paraît clair, mes sœurs et frères en Christ!
L’essence de ce choix et de toutes ces revendications est contenue en une seule et unique phrase, que vousconnaissez déjà, car elle a été prononcée par tous nos martyrs :
Le Congo aux Congolais !!!
Le Congo aux Congolais !!!
Le Congo aux Congolais !!!
Que le Très Haut bénisse le Congo.
EUGENE DIOMI NDONGALA,
Le 4 Janvier 2005,
MEETING DE LA DC AU STADE DES MARTYRS
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LE PRESIDENT DIOMI NDONGALA ASSIGNE A PREVENU PAR LE REGIME KABILA A CAUSE DE SON MEETING DU 04 JANVIER 2005
http://dc-kin.net/assignation_stadedesmartyrs.html
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http://wp.me/p18AQh-1SK
http://democratiechretienne.org/2013/10/12/diomi-ndongala-le-congo-aux-congolais/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
BRUNO MAVUNGU, SECRETAIRE GENERAL DE L’UDPS, A RENCONTRE LE PRISONNIER POLITIQUE EUGENE DIOMI NDONGALA, POUR DISCUTER DE LA GRAVE CRISE POLITIQUE DU MOMENT
Le Secrétaire General de l’Udps, M. Bruno Mavungu, a rendu une visite de travail au prisonnier politique Eugène Diomi Ndongala, Président National de la Démocratie Chrétienne et porte-parole de la Majorité Présidentielle Populaire, MPP en sigle, ce 07/01/2016 à Kinshasa, au CPRK .
La rencontre, empreinte de fraternité et franchise, était nécessaire pour que les deux figures de proue de l’opposition politique congolaise puissent se concerter sur les enjeux politiques de l’heure, en République Démocratique du Congo.
Le Président National de la DC et le S.G. de l’UDPS ont convenu sur la nécessité de demander le stricte respect du préalable de la libération des prisonniers politiques pour la participation des partis respectifs à toute forme de dialogue politique avec la majorité politique en place en RDC.
Le S.G. de l’UDPS a d’ailleurs souligné que tout Dialogue politique sérieux ne peut commencer que par la libération préalable des détenus politiques, comme fut le cas avec Lumumba, Tshisekedi ou bien les autres prisonniers politiques libérés avant la Table ronde de l’indépendance, l’annonce du multipartisme, la Conférence Nationale Souveraine ou le Dialogue Intercongolais.
A cet effet, aussi bien l’UDPS que la DC et la MPP réaffirment leur attachement au respect des droits civils et politiques en RDC ainsi qu’au strict respect de la Constitution en vigueur dans notre pays.
Les deux opposants politiques ont aussi échangé sur la grave impasse politique qui découle de l’absence d’un processus électoral en RDC, à seulement 9 mois de l’échéance constitutionnelle de septembre 2016 pour la tenue de l’élection présidentielle au Congo-Kinshasa.
Dans cette optique les deux personnalités ont convenu d’instruire leurs partis et plateformes politiques respectifs pour une concertation constante afin d’ assurer l’alternance et l’alternative politique en RDC .
Fait à Kinshasa, le 07/01/2016,Marc Mawete,
Porte – Parole
DC / Mpp
http://democratiechretienne.org/2016/01/07/bruno-mavungu-s-g-de-ludps-se-concerte-avec-eugene-diomi-ndongala-pr-de-la-dc-et-porte-parole-de-la-mpp-au-cprk/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
LE PHARE: MAVUNGU ET DIOMI SE CONCERTENT /08.01.16
par FreeDiomi le 8 janvier 2016
http://democratiechretienne.org/2016/01/08/le-phare-mavungu-et-diomi-se-concertent-08-01-16/
par FreeDiomi le 8 janvier 2016
http://democratiechretienne.org/2016/01/08/le-phare-mavungu-et-diomi-se-concertent-08-01-16/
KOTA
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