Kinshasa, Voici sa photo et mes pensees
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Mwana ya Congo
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Re: Kinshasa, Voici sa photo et mes pensees
laelce a écrit:Merçi MYC
na tangi ton histoir sur cette ville magnifque
Kinshasa,c'etais vraiment impressionnant ça m'a
fait revivre chez moi,
merçi encor
Kie kie !!! Ah bon ??? lisolo eza mulayiiiiii
Mathy, Zila nga na zo ya
Mwana ya Congo
Re: Kinshasa, Voici sa photo et mes pensees
Mwana ya Congo a écrit:laelce a écrit:Merçi MYC
na tangi ton histoir sur cette ville magnifque
Kinshasa,c'etais vraiment impressionnant ça m'a
fait revivre chez moi,
merçi encor
Kie kie !!! Ah bon ??? lisolo eza mulayiiiiii
Mathy, Zila nga na zo ya
Salut MYC,
Nakozela , mais soki oyo te ... Tika ba pongi wana
Mathilde
Re: Kinshasa, Voici sa photo et mes pensees
L’EMBOUTEILLAGE ET LE DEMI TERRAIN
Piiiiii piiiii piiii
- Yo Zoba, Pusana Kuna (Imbecile, avance )
- Nyama na yo… sauté Kasi tse ozo mona te que eza embouteillage ? (… Saute si tu veux, tu ne vois qu’il y a bouchon ?)
- Tu oses m’insulter ? je peux te nourrir toi et ta femme et tes multiples enfants
- Regardes moi ce con toi qui est maigre comme une tige, tu penses me prendre en Charge ? Zoba
- Si tu continues, je descends tout de suite… na ko beta yo
- Oh papa, il n’ y a pas de problème, descend, je t’attends imbécile
- Y’oyebi nga ?
Mon Dieu, Mon Dieu quand est ce que cette journée prendra fin ? Ma tête va craquer, je n’en peu plus. Tantot c’est Ma Matondo qui se bat avec Le Prof, tantot c’est la Police avec les Kuluna et la encore ce sont des chauffeurs qui s’insultent… pour courronner les tous, l’embouteillage est venu m’enterrer. C’est la journee la plus longue de ma vie…
Lorsqu’il y a embouteillage, les chauffeur se livrent a leur loisir favoris : L’insulte et les injures. Ils s’insultent a longueur de journée, se menacent mais ne se battent jamais. Ca fait partie des aléas de ce métier de chauffeur de Taxis et Taxis-Bus… Ils sont remarquables les Kinois, ils ne se battent jamais mais s’insultent à volonté.
Je pense a cette Josee… je vous raconte : Une fois, une de mes collègues Josée a connu une panne sur le boulevard Lumumba vers 18heure. Il y a toujours un bouchon remarquable sur cette avenue vers 17heures jusque plus tard, c'est-à-dire 20hr, 22hr… Et pendant qu’elle essayait de trouver une solution, les chauffeurs de taxi lancèrent vers elle des insultes du genre : « Bo pusa, kaka kindumba nde boyebi, Osomba mutuka ndenge nini… ; mama eh, Oyo Ndjoto ?... tindika mutuka na yo, likambo nini ? » Apparemment les gentlemen se font rare à Kin… heureusement, un autre collègue passait par, un beau jeune homme galant, descendit de son véhicule pour l’aider a évacuer sa Golf…
« Merci mon Dieu, ça avance … ». 5 mètres plus tôt, on s’arrête… je vais craquer… j’en ai marre !!!
- Papa attache la ceinture, le roulage arrive
- Ok c’est bon
- Ah je t’ai eu, tu n’as pas attaché ta ceinture dis l’homme en tenue bleu jaune
Ces tenues Jeune Bleues pullulent nos avenues, les artères de la ville.
En fait le chauffeur avait lui-même oublié d’attacher sa corde oops, sa ceinture
- Chef, je viens juste de connaître une panne à 100 mètres d’ici, et je viens a peine de commencer
- Ce n’est pas mon problème. Passe moi ton permis
- Chef, on peut discuter. Tu es mon vieux et on ne se connaît pas aujourd’hui
- Je dis passes moi ton permis et ta carte rose
Le chauffeur n’en n’avait pas. Son Taxi était ce qu’on appelle ZADIO-ebimaka kaka na Butu.
Zadio c’est une des chansons de JB Mpiana, une des stars de la musique Congolaise. Et dans cette chanson il y a un refrain qui dit ceci :
« Zadio a bimaka kaka na Butu, a melaka kaka na butu… (Zadio ne sort que la nuit, ne bois que la nuit, il fait tout la nuit)» Et pourquoi ce taxi est baptisé Zadio ? Parce qu’il fait partie des taxis qui ne roulent que les nuits. Et pourquoi ? Pour éviter les roulages qui se livreraient a cœur joie à la rançons rien qu’a cause des irrégularités que vous pouvez vous-mêmes remarquer : pas de phares, pas d’essuie glace, pas de carte rose et le chauffeur, ex bricoleur –receveur n’a pas de permis de conduire. Je me demande comment fait pour ne pas avoir son permis de conduire ! Ce document ne coûte que 50$ et tout le monde peut s’en procurer sans passer par l’auto-école. Il suffit juste de payer 50$ ou un peu plus et c’était réglé …
Pour éviter les roulages la journée, ces taxis, cercueils en circulation, ne sortent que la nuit ou les dimanches.
Pendant qu’il discutait avec le roulage qui l’avait arrêté, un autre s’incrustât dans le taxi et se coinça avec le passager de l’avant. Le taxi est réquisitionné. Le chauffeur sorti, il introduit sa main dans la poche et la fit sortir comme un point qu’il étendit au roulage, qui salua le gentil point du chauffeur. C’était une salutation symbolique, Une sorte de culte existant entre chauffeurs et roulages, qui détendis l’atmosphère… un Likofi ! il vient de perdre quelques billets, c’est le prix à payer. Entre les roulages et les chauffeurs, c’est une histoire d’amour éternelle. Ils se disent bonjour toute la journée en se saluant par la main. Les chauffeurs perdent ainsi quelques billets pendant ces rituels et le roulages ferment les yeux face à leurs dépassements irréguliers, a leurs mauvais stationnements, etc… conduire à KIN, c’est signer son arrête de mort. Les chauffeurs perdent un peu de sous grâce aux roulages et au Chef de parkings. ce -dernier, Un monsieur qui travail en connivence avec le chef du quartier et l’ACCO_Association des Choffeurs Congolais. Ce monsieur a son équipe d’aboyeurs. Chaque fois que le chauffeur passe par leur parking, il devra payer le droit de parking 100Fr et pire, il devra aussi payer l’aboyeur : 50Fr. c’est tout un système d’arnaque organisé. Chacun se retrouve en commencant par l’aboyeur, en passant le chef du parking et le chef du quartier et en finisant par le chauffeur. Le lendemain, tout le monde se retrouve fauché parce qu’ayant passé la nuit à la terrasse du COIN. Qui paye les frais ? Le patron, c’est à dire le proprio du taxi et taxi bus. Le chauffeur n’étant pas prêt à accepter de perdre, ni l’aboyeur encore moins le chef de parking… en réalité le propriétaire du véhicule ne reçoit son versement au complet que dans le cas ou tout le monde aura été servi sinon, on crée une panne.
L’embouteillage aussi est une manne qui descend du Ciel. Tout le monde se retrouve en commencant par le roulage : qui trouve le moyen de rançonner les chauffeurs, qui trouve le temps de constater que le taxi n’a pas de clignoteur ou que le chauffeur clignote en retard, qui trouve le temps de constater que le chauffeur a mal stationné ou que les passagers n’ont pas attachés leurs ceintures ou que le taxi est sur la chaussé des piétons, chaussée qui n’existe que virtuellement parce que le traçage n’a pas été prévu par le gouvernement…
Le chauffeur lui aussi profite de l’embouteillage pour faire le demi- terrain, c'est-à-dire splitter le trajet officiel en 3 ou 4 parties au même prix qu’un trajet normal. C'est-à-dire si le trajet normal c’était 24 novembre- victoire 300 fr, il le splitte en 3 parties, c'est-à-dire : 24 novembre- commune de Lingwala (300fr par tête) ; Commune de Lingwala - Rond point Huilerie (300fr par tête) ;et enfin Rond point Huillerie -Victoire (300fr par tête). Et pour cause ? L’embouteillage !
A patir de ce moment la, vous n’etes plus un client, mais une TETE… le chauffeur vous considère comme des marchandise, des vaches a lait… vu la façon dont vous payer 3 fois plus cher et que vous etes coincés comme des Vaches dans une caisse mal propre…d’où, TETE.
J’en ai marre, je descend… il ne pleut plus, je me rend a Akropolis pour m’acheter de la charcuterie et du pain ; après le poulet et Monsieur Chikwangue… Je suis encore célibataire, pas de femme, ni de table garnie qui m’attendent …
24hr30.
A SUIVRE...
LES ADORATEURS
Piiiiii piiiii piiii
- Yo Zoba, Pusana Kuna (Imbecile, avance )
- Nyama na yo… sauté Kasi tse ozo mona te que eza embouteillage ? (… Saute si tu veux, tu ne vois qu’il y a bouchon ?)
- Tu oses m’insulter ? je peux te nourrir toi et ta femme et tes multiples enfants
- Regardes moi ce con toi qui est maigre comme une tige, tu penses me prendre en Charge ? Zoba
- Si tu continues, je descends tout de suite… na ko beta yo
- Oh papa, il n’ y a pas de problème, descend, je t’attends imbécile
- Y’oyebi nga ?
Mon Dieu, Mon Dieu quand est ce que cette journée prendra fin ? Ma tête va craquer, je n’en peu plus. Tantot c’est Ma Matondo qui se bat avec Le Prof, tantot c’est la Police avec les Kuluna et la encore ce sont des chauffeurs qui s’insultent… pour courronner les tous, l’embouteillage est venu m’enterrer. C’est la journee la plus longue de ma vie…
Lorsqu’il y a embouteillage, les chauffeur se livrent a leur loisir favoris : L’insulte et les injures. Ils s’insultent a longueur de journée, se menacent mais ne se battent jamais. Ca fait partie des aléas de ce métier de chauffeur de Taxis et Taxis-Bus… Ils sont remarquables les Kinois, ils ne se battent jamais mais s’insultent à volonté.
Je pense a cette Josee… je vous raconte : Une fois, une de mes collègues Josée a connu une panne sur le boulevard Lumumba vers 18heure. Il y a toujours un bouchon remarquable sur cette avenue vers 17heures jusque plus tard, c'est-à-dire 20hr, 22hr… Et pendant qu’elle essayait de trouver une solution, les chauffeurs de taxi lancèrent vers elle des insultes du genre : « Bo pusa, kaka kindumba nde boyebi, Osomba mutuka ndenge nini… ; mama eh, Oyo Ndjoto ?... tindika mutuka na yo, likambo nini ? » Apparemment les gentlemen se font rare à Kin… heureusement, un autre collègue passait par, un beau jeune homme galant, descendit de son véhicule pour l’aider a évacuer sa Golf…
« Merci mon Dieu, ça avance … ». 5 mètres plus tôt, on s’arrête… je vais craquer… j’en ai marre !!!
- Papa attache la ceinture, le roulage arrive
- Ok c’est bon
- Ah je t’ai eu, tu n’as pas attaché ta ceinture dis l’homme en tenue bleu jaune
Ces tenues Jeune Bleues pullulent nos avenues, les artères de la ville.
En fait le chauffeur avait lui-même oublié d’attacher sa corde oops, sa ceinture
- Chef, je viens juste de connaître une panne à 100 mètres d’ici, et je viens a peine de commencer
- Ce n’est pas mon problème. Passe moi ton permis
- Chef, on peut discuter. Tu es mon vieux et on ne se connaît pas aujourd’hui
- Je dis passes moi ton permis et ta carte rose
Le chauffeur n’en n’avait pas. Son Taxi était ce qu’on appelle ZADIO-ebimaka kaka na Butu.
Zadio c’est une des chansons de JB Mpiana, une des stars de la musique Congolaise. Et dans cette chanson il y a un refrain qui dit ceci :
« Zadio a bimaka kaka na Butu, a melaka kaka na butu… (Zadio ne sort que la nuit, ne bois que la nuit, il fait tout la nuit)» Et pourquoi ce taxi est baptisé Zadio ? Parce qu’il fait partie des taxis qui ne roulent que les nuits. Et pourquoi ? Pour éviter les roulages qui se livreraient a cœur joie à la rançons rien qu’a cause des irrégularités que vous pouvez vous-mêmes remarquer : pas de phares, pas d’essuie glace, pas de carte rose et le chauffeur, ex bricoleur –receveur n’a pas de permis de conduire. Je me demande comment fait pour ne pas avoir son permis de conduire ! Ce document ne coûte que 50$ et tout le monde peut s’en procurer sans passer par l’auto-école. Il suffit juste de payer 50$ ou un peu plus et c’était réglé …
Pour éviter les roulages la journée, ces taxis, cercueils en circulation, ne sortent que la nuit ou les dimanches.
Pendant qu’il discutait avec le roulage qui l’avait arrêté, un autre s’incrustât dans le taxi et se coinça avec le passager de l’avant. Le taxi est réquisitionné. Le chauffeur sorti, il introduit sa main dans la poche et la fit sortir comme un point qu’il étendit au roulage, qui salua le gentil point du chauffeur. C’était une salutation symbolique, Une sorte de culte existant entre chauffeurs et roulages, qui détendis l’atmosphère… un Likofi ! il vient de perdre quelques billets, c’est le prix à payer. Entre les roulages et les chauffeurs, c’est une histoire d’amour éternelle. Ils se disent bonjour toute la journée en se saluant par la main. Les chauffeurs perdent ainsi quelques billets pendant ces rituels et le roulages ferment les yeux face à leurs dépassements irréguliers, a leurs mauvais stationnements, etc… conduire à KIN, c’est signer son arrête de mort. Les chauffeurs perdent un peu de sous grâce aux roulages et au Chef de parkings. ce -dernier, Un monsieur qui travail en connivence avec le chef du quartier et l’ACCO_Association des Choffeurs Congolais. Ce monsieur a son équipe d’aboyeurs. Chaque fois que le chauffeur passe par leur parking, il devra payer le droit de parking 100Fr et pire, il devra aussi payer l’aboyeur : 50Fr. c’est tout un système d’arnaque organisé. Chacun se retrouve en commencant par l’aboyeur, en passant le chef du parking et le chef du quartier et en finisant par le chauffeur. Le lendemain, tout le monde se retrouve fauché parce qu’ayant passé la nuit à la terrasse du COIN. Qui paye les frais ? Le patron, c’est à dire le proprio du taxi et taxi bus. Le chauffeur n’étant pas prêt à accepter de perdre, ni l’aboyeur encore moins le chef de parking… en réalité le propriétaire du véhicule ne reçoit son versement au complet que dans le cas ou tout le monde aura été servi sinon, on crée une panne.
L’embouteillage aussi est une manne qui descend du Ciel. Tout le monde se retrouve en commencant par le roulage : qui trouve le moyen de rançonner les chauffeurs, qui trouve le temps de constater que le taxi n’a pas de clignoteur ou que le chauffeur clignote en retard, qui trouve le temps de constater que le chauffeur a mal stationné ou que les passagers n’ont pas attachés leurs ceintures ou que le taxi est sur la chaussé des piétons, chaussée qui n’existe que virtuellement parce que le traçage n’a pas été prévu par le gouvernement…
Le chauffeur lui aussi profite de l’embouteillage pour faire le demi- terrain, c'est-à-dire splitter le trajet officiel en 3 ou 4 parties au même prix qu’un trajet normal. C'est-à-dire si le trajet normal c’était 24 novembre- victoire 300 fr, il le splitte en 3 parties, c'est-à-dire : 24 novembre- commune de Lingwala (300fr par tête) ; Commune de Lingwala - Rond point Huilerie (300fr par tête) ;et enfin Rond point Huillerie -Victoire (300fr par tête). Et pour cause ? L’embouteillage !
A patir de ce moment la, vous n’etes plus un client, mais une TETE… le chauffeur vous considère comme des marchandise, des vaches a lait… vu la façon dont vous payer 3 fois plus cher et que vous etes coincés comme des Vaches dans une caisse mal propre…d’où, TETE.
J’en ai marre, je descend… il ne pleut plus, je me rend a Akropolis pour m’acheter de la charcuterie et du pain ; après le poulet et Monsieur Chikwangue… Je suis encore célibataire, pas de femme, ni de table garnie qui m’attendent …
24hr30.
A SUIVRE...
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Mwana ya Congo
Re: Kinshasa, Voici sa photo et mes pensees
Piii Piii
yo zoba pusa kuna kie kie oyo vraiment kin
yo zoba pusa kuna kie kie oyo vraiment kin
El-chaman
Re: Kinshasa, Voici sa photo et mes pensees
LES ADORATEURS
Je cours … je veux gagner du temps. Vite, à Akropolis. C’est un complexe a 2 étages se trouvant sur victoire, en face de la PLACE DES ARTISTES. Au rez-de-chaussée il y a une boulangerie, une pâtisserie, une charcuterie, un take-away avec des sièges et des tables, un petit bar et une boutique cosmétique. Au premier, c’est un très beau restaurant, très calme. De temps en temps, j’amène mes bien-aimées ici. Les plats sont correctement et proprement présentés. Le cadre est beau… et au 2nd niveau, c’est une boite. Très présentable et au milieux de la boite, il y a une piste de danse. La lumière est tamisée « afin de permettre aux chevalier des ténèbres d’oeuvrer dans la quiétude » comme le dit habituellement le pasteur Blaise.
Ce complexe ne ferme jamais. Il est ouvert 24h/24. Il appartient à un Juif, semble t il !
C’est samedi aujourd’hui, imaginez le nombre de gens qu’on trouve ici… il y a même une tele avec chaines cablé, on peut y suivre Trace ou Chanel O….le client se divertissent en regardant ces artistes américains qui les font rêver, fantasmer pendant qu’ils vident leurs poches.
Je ne veux pas me distraire, tout ce que je veux c’est de la charcuterie et du pain de Mie ou au lait.
Le service à la clientèle est nul ici. Mais qui m’a touché ?
- Tonton, bonsoir
Silence …
- Tonton, yo te ? bonsoir
Silence …
- Tonton, je te parle non ?
Une jeune créature de 1.65 m de hauteur, claire de teint, penta-court, taille basse, on croirait qu’elle ne respirait plus, ce pantalon la serrait et mettait ses formes en exergues. Body décolleté laissant apparaître son nombril, et la fente qui sépare les 2 collines, on pouvait apercevoir clairement un bijoux en argent transpercer son nombril et la petite fleur rose tatouée sur sa poitrine gauche. Légèrement maquillée, son parfum était piquant. Sourcils et cils plaqués, elle donnait l’air d’une chatte. Elle avait une belle taille. J’ai eu le temps de la décortiquer et voulu la croquer grrr !!! Ses collines jumelles étaient neuves comme si elles venaient de surgir des océans. Sa peau ressemblait à une orange bomatracienne et ses joues à une pomme sud-africaine. elle avait mis de l’huile parce que son corps brillait. Elle devrait être en principe un mélange de Bangala, Ba luba, balokele et baswahili… elle était tout simplement belle…non, elle est belle !!!
Je perd mon latin… elle devrait faire dans les 15, 16 ans
- oui, oui ? que puis je pour vous ?
- Je voulais vous saluer… vous etes beau, je crois que je vous aime
- Euh… euh… attendez moi la s’il vous plait et surtout ne bougez pas … au fait, on m’appelle MYC
- Moi c’est Nicky
- Enchanté
Je m’achète rapidement du lard fumé, du saucisson à l’ail et du pain au lait…
- vous venez ?
- tout de suite
- Accompagnez moi, je dois acheter à manger. Ca vous direz de passer la soirée avec moi chez moi ?
- Pas de problème.
- Bonjour vieux … un groupe de jeunes gens vient de nous rejoindre et nous suit
- Oui, bonsoir
- Vieux, vous venez d’atterrir aujourd’hui on dirait parce que votre teint … votre teint mon vieux, ce n’est pas celui qu’ on retrouve inutilement à KIN, en plus la qualité des vos habits, je suis sure que vos habits ne passent que par la lingerie à sec
- N’exigerez pas jeunes gens
- Non vieux, vous etes très beau, c’est sur que vous etes un grand prêtre. Votre parfum n’est pas le Mayi ekufela Mbua (…)
- Ben, je n’ai pas d’église moi et je n’ai mis que du deo…
- C’est vous qui ne saviez pas, nous sommes vos adeptes… nous ne pouvons penser qu’en s’inspirant de vous. C’est vous le faiseur de Zolozina (Zolozina= ideologie)…
- Vous venez a peine de me rencontrer, ne racontez pas de betise
- Non vieux, c’est juste la vérité qui arrive par les escaliers afin de détruire le mensonge qui jusque la, atterri par l’ascenseur, vous tourmente
- C’est bon, c’est bon, laissez moi tranquille
- Ok Vieux, sauvez vos petits.
- Vous sauver ? vous etes mourant ?
- Vieux, vous en tant que grand idéologue, médaille e kweya te… lol
- Bon petits, tenez 500fr chacun
- Oh Merci grand prêtre
Ouf Dieu merci ils s’éloignent ces petits arnaqueurs. Et dire que j’ai été le corbeau de ces renards
- Chéri MYC, surtout, il ne faut jamais faire sortir de l’argent en présence de ces voleurs, c’est dangereux
- Merci ma chère Nicky, j’en prends bonne note
Je me précipite pour acheter 1 kilo de viande de chèvre chez Aboubakar et 3 Messieurs Chikwangue fidele a leurs manteaux verts, quelles que soient les circonstances … bon sang, ou sont passé mes 50$ ? Je les avaient il y à peine 10 minutes…
C’est quoi ce que je vois la ???
Nicky étaient une pute voleuse. Elle a profité pendant que je me faisais adorer pour me piquer 50$. Elle ne savait plus quoi me dire.
- Excuse moi, je suis désolé je veux juste nourrir ma fille de 6 mois. Elle n’a plus de lait et c’est depuis 19 heures que je suis la et je n’ai eu aucun client
- Mais il te fallait juste demander !!!
J’eu presque des larmes lorsque je vis cette petite fille s’effondre en larme
Elle me racontât son histoire : Vicky était en 6eme année des humanité a l’athénée de la Gombe. Orpheline de père et de mère. Le jour de la morte de son père, un ex ministre _je comprend alors ses allures de BOURGEOISE_, avant même que le corps de son père ne soit mis sous terre, la famille de ce dernièr commença à se partager ses biens. On les chassa, sa mere et elle de la maison, elles n’eurent même pas le temps d’enterrer leur epoux et père. Depuis ce jour la, Nicky et sa mere habitaient sous des cartons vers Kingabwa dans le camps de sinistrés… Un jour, le gouvernement les délogea et les installa vers Kinkolé, loin de la civilisation. Sa maman ne supporta pas cette situation et mourut sans que personne ne songeat lui acheter un cercueil. Sa tendre mère fut enterrée dans les fosses communes de la croix rouge.
Malgré cela, elle continua ses études car c’était sa dernière carte. «tes etudes ma fille, c’est ma revanche », lui disait sa maman. Qu’il pleuve, qu’il neige, qu’elle soit affamée ou pas, elle allait toujours à l’école. Une de ses collègues accepta de la loger Chez elle, au numero 521 de l’avenue ISangi, juste en face de chez Rufin, mon ami. Vous rappelez vous ? lol
Il se passa alors quelque chose. 2 jours avant la signature du badge des examens d’Etat, n’ayant pas d’argent, un prof lui exigea de lui donner son corps en echange de 50$ pour lui permettre d'obtenir son badge sans lequel il ne passerait pas ses examens d’état. Vierge qu’elle était, elle se refusa de donner son corps a ce vieux pervers, mais la phrase de sa mère ressurgit « ma fille, tes études c’est ma revanche ». Cette phrase était si forte qu’elle ne put se retenir, les pensee vindicatives la domina et elle céda… après avoir perdu sa virginité, au prix de 50$, elle ne trouva plus l’opportunité, ni la raison de continuer à mystifier sa sexualité. Elle l’offrir sur le plateau en bois, au plus offrant. Elle se fortifia, continua ses etudes et passa ses tests, c'est-à-dire ses examens d’état. Elle échoua, mais ne baissa pas les bras. Jadis, Le sexe l’aidait à payer ses études, mais aujourd’hui c’est la survie de sa fille et ses etudes a l’ISC, rien de plus. Elle a encore présenté ses examens cette année et les résultats c’est pour ce dimanche, donc demain.
- et le père de l’enfant ?
- il n’a jamais voulu le reconnaître, il m’a chassé comme une chienne et m’a demandé de me faire avorter et j’ai refusé
- Pourquoi ? Tu savais très bien que tu ne pouvais pas le garder, ce bébé…
- Je suis une chrétienne, je ne peux pas tuer un enfant dans mon ventre
Elle est si sincère cette fille. De son air de prédatrice, je vois jaillir une sainte brisée de l’intérieur par la société … bien, même si elle refuse de me dire qui est le père de son enfant, ce n’est pas grave
- écoutes, ne pleure pas. Tiens, vas acheter du lait pour ta fille et je te passe ma carte. Surtout n’hésites pas de m’appeler au cas ou tu aurais besoin d’aide d’accord ???
- d’accord
- Aussi, je veux faire connaissance de ton bébé. Elle s’appelle comment ?
- SATYA… elle est très belle
- Son nom en dit long. Appelle moi OK ?
- D’accord
- Au revoir Nicky…
Ah mon Dieu, je veux rentrer chez moi, je dois me reposer, demain j’ai culte… cette journée est trop longue et il est déjà 1hr30
A SUIVRE
DELESTAGE
Je cours … je veux gagner du temps. Vite, à Akropolis. C’est un complexe a 2 étages se trouvant sur victoire, en face de la PLACE DES ARTISTES. Au rez-de-chaussée il y a une boulangerie, une pâtisserie, une charcuterie, un take-away avec des sièges et des tables, un petit bar et une boutique cosmétique. Au premier, c’est un très beau restaurant, très calme. De temps en temps, j’amène mes bien-aimées ici. Les plats sont correctement et proprement présentés. Le cadre est beau… et au 2nd niveau, c’est une boite. Très présentable et au milieux de la boite, il y a une piste de danse. La lumière est tamisée « afin de permettre aux chevalier des ténèbres d’oeuvrer dans la quiétude » comme le dit habituellement le pasteur Blaise.
Ce complexe ne ferme jamais. Il est ouvert 24h/24. Il appartient à un Juif, semble t il !
C’est samedi aujourd’hui, imaginez le nombre de gens qu’on trouve ici… il y a même une tele avec chaines cablé, on peut y suivre Trace ou Chanel O….le client se divertissent en regardant ces artistes américains qui les font rêver, fantasmer pendant qu’ils vident leurs poches.
Je ne veux pas me distraire, tout ce que je veux c’est de la charcuterie et du pain de Mie ou au lait.
Le service à la clientèle est nul ici. Mais qui m’a touché ?
- Tonton, bonsoir
Silence …
- Tonton, yo te ? bonsoir
Silence …
- Tonton, je te parle non ?
Une jeune créature de 1.65 m de hauteur, claire de teint, penta-court, taille basse, on croirait qu’elle ne respirait plus, ce pantalon la serrait et mettait ses formes en exergues. Body décolleté laissant apparaître son nombril, et la fente qui sépare les 2 collines, on pouvait apercevoir clairement un bijoux en argent transpercer son nombril et la petite fleur rose tatouée sur sa poitrine gauche. Légèrement maquillée, son parfum était piquant. Sourcils et cils plaqués, elle donnait l’air d’une chatte. Elle avait une belle taille. J’ai eu le temps de la décortiquer et voulu la croquer grrr !!! Ses collines jumelles étaient neuves comme si elles venaient de surgir des océans. Sa peau ressemblait à une orange bomatracienne et ses joues à une pomme sud-africaine. elle avait mis de l’huile parce que son corps brillait. Elle devrait être en principe un mélange de Bangala, Ba luba, balokele et baswahili… elle était tout simplement belle…non, elle est belle !!!
Je perd mon latin… elle devrait faire dans les 15, 16 ans
- oui, oui ? que puis je pour vous ?
- Je voulais vous saluer… vous etes beau, je crois que je vous aime
- Euh… euh… attendez moi la s’il vous plait et surtout ne bougez pas … au fait, on m’appelle MYC
- Moi c’est Nicky
- Enchanté
Je m’achète rapidement du lard fumé, du saucisson à l’ail et du pain au lait…
- vous venez ?
- tout de suite
- Accompagnez moi, je dois acheter à manger. Ca vous direz de passer la soirée avec moi chez moi ?
- Pas de problème.
- Bonjour vieux … un groupe de jeunes gens vient de nous rejoindre et nous suit
- Oui, bonsoir
- Vieux, vous venez d’atterrir aujourd’hui on dirait parce que votre teint … votre teint mon vieux, ce n’est pas celui qu’ on retrouve inutilement à KIN, en plus la qualité des vos habits, je suis sure que vos habits ne passent que par la lingerie à sec
- N’exigerez pas jeunes gens
- Non vieux, vous etes très beau, c’est sur que vous etes un grand prêtre. Votre parfum n’est pas le Mayi ekufela Mbua (…)
- Ben, je n’ai pas d’église moi et je n’ai mis que du deo…
- C’est vous qui ne saviez pas, nous sommes vos adeptes… nous ne pouvons penser qu’en s’inspirant de vous. C’est vous le faiseur de Zolozina (Zolozina= ideologie)…
- Vous venez a peine de me rencontrer, ne racontez pas de betise
- Non vieux, c’est juste la vérité qui arrive par les escaliers afin de détruire le mensonge qui jusque la, atterri par l’ascenseur, vous tourmente
- C’est bon, c’est bon, laissez moi tranquille
- Ok Vieux, sauvez vos petits.
- Vous sauver ? vous etes mourant ?
- Vieux, vous en tant que grand idéologue, médaille e kweya te… lol
- Bon petits, tenez 500fr chacun
- Oh Merci grand prêtre
Ouf Dieu merci ils s’éloignent ces petits arnaqueurs. Et dire que j’ai été le corbeau de ces renards
- Chéri MYC, surtout, il ne faut jamais faire sortir de l’argent en présence de ces voleurs, c’est dangereux
- Merci ma chère Nicky, j’en prends bonne note
Je me précipite pour acheter 1 kilo de viande de chèvre chez Aboubakar et 3 Messieurs Chikwangue fidele a leurs manteaux verts, quelles que soient les circonstances … bon sang, ou sont passé mes 50$ ? Je les avaient il y à peine 10 minutes…
C’est quoi ce que je vois la ???
Nicky étaient une pute voleuse. Elle a profité pendant que je me faisais adorer pour me piquer 50$. Elle ne savait plus quoi me dire.
- Excuse moi, je suis désolé je veux juste nourrir ma fille de 6 mois. Elle n’a plus de lait et c’est depuis 19 heures que je suis la et je n’ai eu aucun client
- Mais il te fallait juste demander !!!
J’eu presque des larmes lorsque je vis cette petite fille s’effondre en larme
Elle me racontât son histoire : Vicky était en 6eme année des humanité a l’athénée de la Gombe. Orpheline de père et de mère. Le jour de la morte de son père, un ex ministre _je comprend alors ses allures de BOURGEOISE_, avant même que le corps de son père ne soit mis sous terre, la famille de ce dernièr commença à se partager ses biens. On les chassa, sa mere et elle de la maison, elles n’eurent même pas le temps d’enterrer leur epoux et père. Depuis ce jour la, Nicky et sa mere habitaient sous des cartons vers Kingabwa dans le camps de sinistrés… Un jour, le gouvernement les délogea et les installa vers Kinkolé, loin de la civilisation. Sa maman ne supporta pas cette situation et mourut sans que personne ne songeat lui acheter un cercueil. Sa tendre mère fut enterrée dans les fosses communes de la croix rouge.
Malgré cela, elle continua ses études car c’était sa dernière carte. «tes etudes ma fille, c’est ma revanche », lui disait sa maman. Qu’il pleuve, qu’il neige, qu’elle soit affamée ou pas, elle allait toujours à l’école. Une de ses collègues accepta de la loger Chez elle, au numero 521 de l’avenue ISangi, juste en face de chez Rufin, mon ami. Vous rappelez vous ? lol
Il se passa alors quelque chose. 2 jours avant la signature du badge des examens d’Etat, n’ayant pas d’argent, un prof lui exigea de lui donner son corps en echange de 50$ pour lui permettre d'obtenir son badge sans lequel il ne passerait pas ses examens d’état. Vierge qu’elle était, elle se refusa de donner son corps a ce vieux pervers, mais la phrase de sa mère ressurgit « ma fille, tes études c’est ma revanche ». Cette phrase était si forte qu’elle ne put se retenir, les pensee vindicatives la domina et elle céda… après avoir perdu sa virginité, au prix de 50$, elle ne trouva plus l’opportunité, ni la raison de continuer à mystifier sa sexualité. Elle l’offrir sur le plateau en bois, au plus offrant. Elle se fortifia, continua ses etudes et passa ses tests, c'est-à-dire ses examens d’état. Elle échoua, mais ne baissa pas les bras. Jadis, Le sexe l’aidait à payer ses études, mais aujourd’hui c’est la survie de sa fille et ses etudes a l’ISC, rien de plus. Elle a encore présenté ses examens cette année et les résultats c’est pour ce dimanche, donc demain.
- et le père de l’enfant ?
- il n’a jamais voulu le reconnaître, il m’a chassé comme une chienne et m’a demandé de me faire avorter et j’ai refusé
- Pourquoi ? Tu savais très bien que tu ne pouvais pas le garder, ce bébé…
- Je suis une chrétienne, je ne peux pas tuer un enfant dans mon ventre
Elle est si sincère cette fille. De son air de prédatrice, je vois jaillir une sainte brisée de l’intérieur par la société … bien, même si elle refuse de me dire qui est le père de son enfant, ce n’est pas grave
- écoutes, ne pleure pas. Tiens, vas acheter du lait pour ta fille et je te passe ma carte. Surtout n’hésites pas de m’appeler au cas ou tu aurais besoin d’aide d’accord ???
- d’accord
- Aussi, je veux faire connaissance de ton bébé. Elle s’appelle comment ?
- SATYA… elle est très belle
- Son nom en dit long. Appelle moi OK ?
- D’accord
- Au revoir Nicky…
Ah mon Dieu, je veux rentrer chez moi, je dois me reposer, demain j’ai culte… cette journée est trop longue et il est déjà 1hr30
A SUIVRE
DELESTAGE
Dernière édition par Mwana ya Congo le 21/5/2009, 8:28 pm, édité 1 fois
Mwana ya Congo
Re: Kinshasa, Voici sa photo et mes pensees
Mathilde a écrit:MYC,
! Mais trop des delestages.....
Kie kie kie am Mathy...
le chapitre suivant c'est justement DELESTAGE
Mwana ya Congo
Re: Kinshasa, Voici sa photo et mes pensees
J’ai eu le temps de la décortiquer et voulu la croquer grrr !!! Ses collines jumelles étaient neuves comme si elles venaient de surgir des océans. Sa peau ressemblait à une orange bomatracienne et ses joues à une pomme sud-africaine.
BOMA
Re: Kinshasa, Voici sa photo et mes pensees
BOMA a écrit:J’ai eu le temps de la décortiquer et voulu la croquer grrr !!! Ses collines jumelles étaient neuves comme si elles venaient de surgir des océans. Sa peau ressemblait à une orange bomatracienne et ses joues à une pomme sud-africaine.
Place yo omoni kaka yango wana
Mwana ya Congo
Re: Kinshasa, Voici sa photo et mes pensees
DELESTAGE & INONDATION
Enfin, je suis dans mon quartier… le noir est profond. C’est notre jour de Délestage. Le délestage ici ne signifie pas allégement, soulagement et encore moins atténuation, mais juste le contraire de tous ces mots… Depuis plus de 10 ans, la Snel_Societe Nationale d’Electricité, ne fourni plus suffisamment de l’énergie électrique à ses clients que nous sommes. Plusieurs raisons sont à la base de cette dégradation entre autre la mauvaise gestion des entreprises publiques, l’impunité, la non modernisation des outils de travails, le nom contrôle des l’utilisation de l’énergie par les abonnés (des moulins et des boulangeries artisanales pour les micro commerces naissent partout,…), la croissance démographique, etc… la liste n’étant pas exhaustive. Dans certains coins, on retrouve encore des câbles plantés sous terre par les belges.
Alors, pour permettre à tous le monde de jouir des services de la Snel, cette dernière à trouvée une idée de génie : partager l’énergie entre abonnes de mêmes secteurs. C'est-à-dire les abonnées de même secteur se choisissent les jours ou ils n’auront pas d’énergie afin de permettre aux autres abonnés du meme secteur d’en jouir. Et cela se fait à tour de rôle, comme le likelemba, au moins une fois par semaine. Généralement ce jour la est connu des abonnés Aujourd’hui c’est Samedi, c’est notre tour de délestage, il n’ y a donc pas de courant, ce sont nos voisins d’en face qui ont droit a l’énergie électrique, pas nous… Bof, on partagera, solidarité africaine oblige !
Tant mieux, avec la pluie qu’il y a eu et cette eau qui stagne, franchement, on éviterai le pire… je me rappelle de ce petit garçon qui fut électrocuté la semaine dernière pendant qu’il essayait de traverser la route afin d’accéder a leur parcelle, le fil électrique mouillé qui était juste la devant la parcelle, lui faucha la vie. Cette tragédie échauffa la bille des jeunes gens du quartier qui décidèrent de lapider les ingénieurs de la Snel, responsable du secteur. Ainsi pensé, ainsi fait. La réaction de la SNEL après cette attaque n’était autre chose que priver le secteur du courant pendant 6 mois. Des milliers de familles vivaient désormais dans le noir parce qu’apparemment la raison du plus fort règne ici.
Avec ces eaux je ne sais pas comment passer, il me faut appeler un de petit du quartier pour qu’il vienne me porte à son dos et me conduire jusque devant chez moi. Je ne peut en aucun cas mettre mes pieds sur cette eau crasseuse. Je devrais penser m’offrir une voiture maintenant, parce que je ne permettrai pas à ce que mes pieds se mêlent à ces eaux maculées des bactéries et des microbes encore jamais découvert par les scientifiques.
En effet, après la pluie à KIN, c’est le mauvais temps. Si ce n’est pas l’énergie électrique qui vous tue grâce aux fils conducteurs exposés sur les avenues, c’est l’inondation qui le fera parce que l’eau ne s’évacue pas. Posez moi la question de savoir pourquoi ? parce qu’il n’existe pas d’égout à Kin, les caniveaux et les tranchés communément appelés terrassé, sont bouchés, remplis des sables et des déchets ménagers. Pire encore, lorsqu’il pleut, c’est à ce moment la que certaines parcelles en profitent pour vider leurs puis perdus. Ainsi donc l’eau de la pluie se mélange avec la matière fécale, les déchets ménagers et j’en passe. Si ni la salete de l’eau, ni l’energie electrique ne vous tue, c’est la noyade… vous n’etes pas sure de la ou vous mettez vos pieds sous ces eaux noirâtres … puah
Apres la pluie, c’est le mauvais temps … C’est pendant ces instants la que certains badaud en profitent pour gagner un peu de sous en transportant au dos ou dans des chariots ceux des citadins qui se refuseraient de marcher dans cette eau infecte. 100 francs par tête, tel est le tarif. Ici aussi vous etes considéré comme des vaches …
J’aperçois les jeunes du quartier entrain de trouver un moyen pour prendre l’énergie de l’autre cote de l’avenue. Ils ont déjà reussi à enterrer un fil qui va jusque dans la logette des voisins. Ils prennent trop de risques ces jeunes gens.
A Kin, lorsqu’il y a délestage, les jeunes ne s’inquiètent pas. Dans chaque parcelle il y a un fil secondaire qui va jusque chez les voisins et vice versa. Ainsi, lorsque le voisin X est sous délestage, le Voisin Y lui fourni l’energie necessaire afin de lui permettre de suivre au moins la télévision et vice versa. C’est une stratégie de lutte contre le délestage. Ceci ne se fait pas sans danger. Il y a 6 mois, 5 maisons à Bandal sont parties en fumer suite à cette pratique.
Que voulez vous ? C’est Ca la vie à KINSHASA la belle…
Enfin, je suis chez moi. Je dois devoir manger, me laver, prier et me concentrer sur le culte de demain.
2heures 30.
A SUIVRE...
DEJEUNER
Enfin, je suis dans mon quartier… le noir est profond. C’est notre jour de Délestage. Le délestage ici ne signifie pas allégement, soulagement et encore moins atténuation, mais juste le contraire de tous ces mots… Depuis plus de 10 ans, la Snel_Societe Nationale d’Electricité, ne fourni plus suffisamment de l’énergie électrique à ses clients que nous sommes. Plusieurs raisons sont à la base de cette dégradation entre autre la mauvaise gestion des entreprises publiques, l’impunité, la non modernisation des outils de travails, le nom contrôle des l’utilisation de l’énergie par les abonnés (des moulins et des boulangeries artisanales pour les micro commerces naissent partout,…), la croissance démographique, etc… la liste n’étant pas exhaustive. Dans certains coins, on retrouve encore des câbles plantés sous terre par les belges.
Alors, pour permettre à tous le monde de jouir des services de la Snel, cette dernière à trouvée une idée de génie : partager l’énergie entre abonnes de mêmes secteurs. C'est-à-dire les abonnées de même secteur se choisissent les jours ou ils n’auront pas d’énergie afin de permettre aux autres abonnés du meme secteur d’en jouir. Et cela se fait à tour de rôle, comme le likelemba, au moins une fois par semaine. Généralement ce jour la est connu des abonnés Aujourd’hui c’est Samedi, c’est notre tour de délestage, il n’ y a donc pas de courant, ce sont nos voisins d’en face qui ont droit a l’énergie électrique, pas nous… Bof, on partagera, solidarité africaine oblige !
Tant mieux, avec la pluie qu’il y a eu et cette eau qui stagne, franchement, on éviterai le pire… je me rappelle de ce petit garçon qui fut électrocuté la semaine dernière pendant qu’il essayait de traverser la route afin d’accéder a leur parcelle, le fil électrique mouillé qui était juste la devant la parcelle, lui faucha la vie. Cette tragédie échauffa la bille des jeunes gens du quartier qui décidèrent de lapider les ingénieurs de la Snel, responsable du secteur. Ainsi pensé, ainsi fait. La réaction de la SNEL après cette attaque n’était autre chose que priver le secteur du courant pendant 6 mois. Des milliers de familles vivaient désormais dans le noir parce qu’apparemment la raison du plus fort règne ici.
Avec ces eaux je ne sais pas comment passer, il me faut appeler un de petit du quartier pour qu’il vienne me porte à son dos et me conduire jusque devant chez moi. Je ne peut en aucun cas mettre mes pieds sur cette eau crasseuse. Je devrais penser m’offrir une voiture maintenant, parce que je ne permettrai pas à ce que mes pieds se mêlent à ces eaux maculées des bactéries et des microbes encore jamais découvert par les scientifiques.
En effet, après la pluie à KIN, c’est le mauvais temps. Si ce n’est pas l’énergie électrique qui vous tue grâce aux fils conducteurs exposés sur les avenues, c’est l’inondation qui le fera parce que l’eau ne s’évacue pas. Posez moi la question de savoir pourquoi ? parce qu’il n’existe pas d’égout à Kin, les caniveaux et les tranchés communément appelés terrassé, sont bouchés, remplis des sables et des déchets ménagers. Pire encore, lorsqu’il pleut, c’est à ce moment la que certaines parcelles en profitent pour vider leurs puis perdus. Ainsi donc l’eau de la pluie se mélange avec la matière fécale, les déchets ménagers et j’en passe. Si ni la salete de l’eau, ni l’energie electrique ne vous tue, c’est la noyade… vous n’etes pas sure de la ou vous mettez vos pieds sous ces eaux noirâtres … puah
Apres la pluie, c’est le mauvais temps … C’est pendant ces instants la que certains badaud en profitent pour gagner un peu de sous en transportant au dos ou dans des chariots ceux des citadins qui se refuseraient de marcher dans cette eau infecte. 100 francs par tête, tel est le tarif. Ici aussi vous etes considéré comme des vaches …
J’aperçois les jeunes du quartier entrain de trouver un moyen pour prendre l’énergie de l’autre cote de l’avenue. Ils ont déjà reussi à enterrer un fil qui va jusque dans la logette des voisins. Ils prennent trop de risques ces jeunes gens.
A Kin, lorsqu’il y a délestage, les jeunes ne s’inquiètent pas. Dans chaque parcelle il y a un fil secondaire qui va jusque chez les voisins et vice versa. Ainsi, lorsque le voisin X est sous délestage, le Voisin Y lui fourni l’energie necessaire afin de lui permettre de suivre au moins la télévision et vice versa. C’est une stratégie de lutte contre le délestage. Ceci ne se fait pas sans danger. Il y a 6 mois, 5 maisons à Bandal sont parties en fumer suite à cette pratique.
Que voulez vous ? C’est Ca la vie à KINSHASA la belle…
Enfin, je suis chez moi. Je dois devoir manger, me laver, prier et me concentrer sur le culte de demain.
2heures 30.
A SUIVRE...
DEJEUNER
Dernière édition par Mwana ya Congo le 24/5/2009, 2:29 pm, édité 1 fois
Mwana ya Congo
Re: Kinshasa, Voici sa photo et mes pensees
(Dans l'attente de la suite MYC)
INTERLUDE
«Antiballe», le chef des « Pomba » tué !
(Jolie Kabeya Micheline, Stagiaire/Ifasic)
Tout Lingwala était dans une peur panique jeudi. La trouille aux tripes, la population de l’ex-Saint Jean s’est résoilue de se terrer chez elle de peur d’un mouvement brusque en représailles, par des gros bras, à la mort de leur chef « Antiballe », tué par une policière à la rescousse de son collègue. Du nom de famille Yéyé, fils du célèbre Jeanorat, promoteur de l’historique danse Kwasa Kwasa et Bijoux, ex-danseuse d’Empire Bakuba de Pépé Kallé dans les années 80, Antiballe a « régné » à Lingwala sans « rival ». Qu’est-ce qui s’est passé ce jeudi là ? Une gamine empruntait le célèbre « tunnel » réhabilité tout récemment par l’Union européenne, lorsqu’elle est interceptée par un « monstre ». En promenant le regard, elle se rend compte qu’elle avait affaire un redoutable gros bras. Inoffensive, elle troque sa « vie » contre ses bijoux. Entre-temps, elle a lâché cette petite phrase à son bourreau : « Toi avec ton Dieu ». « Antiballe », non satisfait du buttin, retourne dans sa rapace et interpelle tout passant jugé inoffensif. Cette fois-ci, c’est le tour de la fille d’un colonel des Fardc de tomber dans la nasse du monstre. Celle-ci reçoit de fortes menaces avant de raconter l’ensemble de récits à son père. Prenant au sérieux les menaces verbales d’Antiballe proférées contre son rejeton, le galonné s’est lancé, avec le concours des policiers, à la recherche du brigand. Le jeudi aux heures de 17 heures, l’expédition se retrouve nez-à-nez avec Antiballe. Les quatre policiers envoyés du commissariat de la Police, sur l’avenue Mbomu l’ont contraint à prendre place à bord d’une jeep mais en vain.
L’un d’eux tire deux balles pour l’en dissuader. La détonation n’a pas fléchi outre mesure le jeune homme qui s’est plutôt jeté sur le policier armé qu’il a étranglé, devant témoins.
Face à l’humiliation dont a été l’objet son collègue des troupes, une policière dégaine son arme et a tiré à bout portant sur le Pomba. La balle l’a atteint à la partie supérieure du flanc droit de l’épaule. Il est tombé sur-le-champ et gisant dans le sang. L’agent de police, pris de panique, a enlèvé sa tenue et couru droit en direction du camp Lufungula voisin où elle a pu trouver refuge.
Pour contenir un éventuel débordement, une équipe de la Police d’intervention rapide (Pir) s’est signalée sur le lieu. Face à une forte hémorragie, le brigand est d’urgence acheminé à Mama Yemo où il a été mis sous anesthésie pour permettre une suture heureuse de la béante blessure. Mais c’était sans compter avec le retard pris entre le moment des faits et transfert d’Antiballe à l’hôpital. Vendredi soir, la nouvelle est tombée comme un couperet : Antiballe est mort.
La crainte s’installe dans les esprits, et toutes les mamans qui étalaient épices et pains sur les rues ont repris leurs marchandises par d’être surprises par des « collaborateurs » d’Antiballe. Pour qui connaît la vie de feu Yéyé, l’homme, né sur ses deux jambes intactes, boitillait du fait d’une balle reçue au pied gauche.
Des sources dignes de foi, on fait savoir que la dépouille pourrait être convoyé au cimetière sans une escale à la résidence familiale sur l’avenue.
2009-05-21
INTERLUDE
«Antiballe», le chef des « Pomba » tué !
(Jolie Kabeya Micheline, Stagiaire/Ifasic)
Tout Lingwala était dans une peur panique jeudi. La trouille aux tripes, la population de l’ex-Saint Jean s’est résoilue de se terrer chez elle de peur d’un mouvement brusque en représailles, par des gros bras, à la mort de leur chef « Antiballe », tué par une policière à la rescousse de son collègue. Du nom de famille Yéyé, fils du célèbre Jeanorat, promoteur de l’historique danse Kwasa Kwasa et Bijoux, ex-danseuse d’Empire Bakuba de Pépé Kallé dans les années 80, Antiballe a « régné » à Lingwala sans « rival ». Qu’est-ce qui s’est passé ce jeudi là ? Une gamine empruntait le célèbre « tunnel » réhabilité tout récemment par l’Union européenne, lorsqu’elle est interceptée par un « monstre ». En promenant le regard, elle se rend compte qu’elle avait affaire un redoutable gros bras. Inoffensive, elle troque sa « vie » contre ses bijoux. Entre-temps, elle a lâché cette petite phrase à son bourreau : « Toi avec ton Dieu ». « Antiballe », non satisfait du buttin, retourne dans sa rapace et interpelle tout passant jugé inoffensif. Cette fois-ci, c’est le tour de la fille d’un colonel des Fardc de tomber dans la nasse du monstre. Celle-ci reçoit de fortes menaces avant de raconter l’ensemble de récits à son père. Prenant au sérieux les menaces verbales d’Antiballe proférées contre son rejeton, le galonné s’est lancé, avec le concours des policiers, à la recherche du brigand. Le jeudi aux heures de 17 heures, l’expédition se retrouve nez-à-nez avec Antiballe. Les quatre policiers envoyés du commissariat de la Police, sur l’avenue Mbomu l’ont contraint à prendre place à bord d’une jeep mais en vain.
L’un d’eux tire deux balles pour l’en dissuader. La détonation n’a pas fléchi outre mesure le jeune homme qui s’est plutôt jeté sur le policier armé qu’il a étranglé, devant témoins.
Face à l’humiliation dont a été l’objet son collègue des troupes, une policière dégaine son arme et a tiré à bout portant sur le Pomba. La balle l’a atteint à la partie supérieure du flanc droit de l’épaule. Il est tombé sur-le-champ et gisant dans le sang. L’agent de police, pris de panique, a enlèvé sa tenue et couru droit en direction du camp Lufungula voisin où elle a pu trouver refuge.
Pour contenir un éventuel débordement, une équipe de la Police d’intervention rapide (Pir) s’est signalée sur le lieu. Face à une forte hémorragie, le brigand est d’urgence acheminé à Mama Yemo où il a été mis sous anesthésie pour permettre une suture heureuse de la béante blessure. Mais c’était sans compter avec le retard pris entre le moment des faits et transfert d’Antiballe à l’hôpital. Vendredi soir, la nouvelle est tombée comme un couperet : Antiballe est mort.
La crainte s’installe dans les esprits, et toutes les mamans qui étalaient épices et pains sur les rues ont repris leurs marchandises par d’être surprises par des « collaborateurs » d’Antiballe. Pour qui connaît la vie de feu Yéyé, l’homme, né sur ses deux jambes intactes, boitillait du fait d’une balle reçue au pied gauche.
Des sources dignes de foi, on fait savoir que la dépouille pourrait être convoyé au cimetière sans une escale à la résidence familiale sur l’avenue.
2009-05-21
taty
Re: Kinshasa, Voici sa photo et mes pensees
kie kie kie
tout y est :
Kuluna, Lingwala et la PIR, la fameuse Police d'Intervention rapide... qui au lieu d'utiliser d'autre materiel en vue de maitriser le Kuluna, tire a bout portant
Faute na ye te, la police n'est pas suffisament equipee ni formee
tout y est :
Kuluna, Lingwala et la PIR, la fameuse Police d'Intervention rapide... qui au lieu d'utiliser d'autre materiel en vue de maitriser le Kuluna, tire a bout portant
Faute na ye te, la police n'est pas suffisament equipee ni formee
Mwana ya Congo
Re: Kinshasa, Voici sa photo et mes pensees
Mwana ya Congo a écrit:BOMA a écrit:J’ai eu le temps de la décortiquer et voulu la croquer grrr !!! Ses collines jumelles étaient neuves comme si elles venaient de surgir des océans. Sa peau ressemblait à une orange bomatracienne et ses joues à une pomme sud-africaine.
Place yo omoni kaka yango wana
CELA PROUVE A SUFFISANCE QUE J'AI TOUT LU...kie kie kie kie kie....
MYC,faut pas t'en faire ce n'est pas par hasard que t'es ici. T'es unique...
BOMA
Re: Kinshasa, Voici sa photo et mes pensees
MYC.
Thanks.......... MYC ,dis moi il y a un courriel sur ma bte hotmail, je n'ose pas l'ouvrir de peur que ce soit un virus... Yebisa ngai ezali nini yango je vois ton nom mais bizarre kaka.....
Thanks.......... MYC ,dis moi il y a un courriel sur ma bte hotmail, je n'ose pas l'ouvrir de peur que ce soit un virus... Yebisa ngai ezali nini yango je vois ton nom mais bizarre kaka.....
Dernière édition par Mathilde le 22/5/2009, 7:50 pm, édité 1 fois
Mathilde
Re: Kinshasa, Voici sa photo et mes pensees
Mathilde a écrit:MYC.
Thanks..........
Hi there, You thank him for what??? Explain...
BOMA
Re: Kinshasa, Voici sa photo et mes pensees
Hello Boma,
Kie kie kie kie Tika matumoli je suis fatiguee pour une explication... I have the flu
Kie kie kie kie Tika matumoli je suis fatiguee pour une explication... I have the flu
BOMA a écrit:Mathilde a écrit:MYC.
Thanks..........
Hi there, You thank him for what??? Explain...
Mathilde
Re: Kinshasa, Voici sa photo et mes pensees
Mathilde a écrit:Hello Boma,
Kie kie kie kie Tika matumoli je suis fatiguee pour une explication... I have the fluBOMA a écrit:Mathilde a écrit:MYC.
Thanks..........
Hi there, You thank him for what??? Explain...
COOL, PRENDS SOIS DE TOI...
BOMA
Re: Kinshasa, Voici sa photo et mes pensees
BOMA a écrit:Mathilde a écrit:Hello Boma,
Kie kie kie kie Tika matumoli je suis fatiguee pour une explication... I have the fluBOMA a écrit:Mathilde a écrit:MYC.
Thanks..........
Hi there, You thank him for what??? Explain...
COOL, PRENDS SOIS DE TOI...
BOMA, thanks I will.. Bisous a mes petites .
Mathilde
Re: Kinshasa, Voici sa photo et mes pensees
Mathilde a écrit:MYC.
Thanks.......... MYC ,dis moi il y a un courriel sur ma bte hotmail, je n'ose pas l'ouvrir de peur que ce soit un virus... Yebisa ngai ezali nini yango je vois ton nom mais bizarre kaka.....
Je ne t'ai pas envoye de message sur msn ni sur hotmail. ce doit etre un visrus
Mwana ya Congo
Re: Kinshasa, Voici sa photo et mes pensees
BOMA a écrit:Mwana ya Congo a écrit:BOMA a écrit:J’ai eu le temps de la décortiquer et voulu la croquer grrr !!! Ses collines jumelles étaient neuves comme si elles venaient de surgir des océans. Sa peau ressemblait à une orange bomatracienne et ses joues à une pomme sud-africaine.
Place yo omoni kaka yango wana
CELA PROUVE A SUFFISANCE QUE J'AI TOUT LU...kie kie kie kie kie....
MYC,faut pas t'en faire ce n'est pas par hasard que t'es ici. T'es unique...
Thanks Brother, na zo ya
Mwana ya Congo
Re: Kinshasa, Voici sa photo et mes pensees
Salut MYC,
Ok pas de blem, je vais l'effacer sans l'ouvrir... Un bon dimanche a toi. Nazo zela suite
Ok pas de blem, je vais l'effacer sans l'ouvrir... Un bon dimanche a toi. Nazo zela suite
Mwana ya Congo a écrit:Mathilde a écrit:MYC.
Thanks.......... MYC ,dis moi il y a un courriel sur ma bte hotmail, je n'ose pas l'ouvrir de peur que ce soit un virus... Yebisa ngai ezali nini yango je vois ton nom mais bizarre kaka.....
Je ne t'ai pas envoye de message sur msn ni sur hotmail. ce doit etre un visrus
Mathilde
Re: Kinshasa, Voici sa photo et mes pensees
LE DEJEUNER DU DIMANCHE A 06HEURES 37 MINUTES
Dimanche 5 Octobre, 5heur30
Je dois prier, c’est dimanche aujourd’hui: “seigneur, je te confie la journée d’aujourd’hui, le culte d’aujourd’hui et bla bla bla… »
6heure 00 : Je dois préparer mon bain, et mon petit déjeuner
6 :30 : Ma table est prête. Je ne déjeune à la maison que le dimanche. Mon déjeuner je ne le prend qu’au bureau. Ma table est la plus rare de tables garnies du quartier : Omelette issue de 4 futures rejetons des poules, c'est-à-dire 4 œufs. Bien assaisonnée, je l’aime mélangée a un morceau de sardine et 100grammes de saucisson à l’ail. Oignon, cube magique, poivre blanc, 50grammes de fromage de Goma, fondant après cuisson, un peu de tomate nature. Ce mélange est tout simplement bavant… huum !
La boite de mayonnaise dans un coin, ma cafetière déjà prête avec de l’eau chaude, le cacao Nestlé, du lait en poudre, du sucre de Kwilu-ngongo très concentré, bu beurre non salé et une boite de Yaourt pour la route. Mon appartement sentait du pain au lait après son passage au four à micro-onde, mélangé à la senteur des omelettes grillées à la margarine Blue Band. Ici tout ce qui est margarine se nomme Blue Band, une marque de Marsavco, toutes les dentifrices se nomment Pepsodent, une autre marque de Marsavco, toute huile raffinée de cuisine se nomme aussi LIVIO.
Je m’installe rapidement, je dois gagner du temps, c’est moi qui présidé le culte ce matin.
Gring, Gring, Gring…. Qui sonne à cette heure? Je n’ai pas le temps, je suis pressé.
- Bonjour Tonton MYC
- Oh Mado, entres, comment vas-tu ?
- Je me porte bien… Tonton MYC, tu vis comme un blanc, ce n’est pas possible
- Arrête de raconter des bêtises Mado
- Non, tonton MYC, ta petite maison est très belle, ta télé, tu a un Dvd avec baffles (Homme cinéma), des lustres. On se croirait en Europe _elle qui n’a jamais mis les pieds en Europe_ et en plus ton déjeuner est toujours complet. Mais je te jure aujourd’hui si tu m’invites à table, je me refuserai de manger
Mado, c’est une fille qui habite juste dans la parcelle voisine. Elle m’avait remarqué depuis mon arrivé dans le quartier et a commencé a me saluer à temps et à contretemps. Jusqu’au jour où elle s’incrusta chez moi, un Dimanche comme celui-ci, m’avoua qu’elle avait faim. Je l’invita manger avec moi à table et depuis ce jour la, tous les dimanches elle se pointe chez moi à 6 :37, l’heure à laquelle je dresse ma table, celle du Salomon de la Cité.
- Mado, arrêtes avec tes conneries, viens déjeuner avec moi… ton horloge biologique fonctionne à merveille, il est 6heure37 minutes … pile à l’heure
- Tonton MYC, je viens manger parce que tu as insisté…
- Tu commences par quoi ? omelette? mayonnaise ? Chocolat à tartinet? Vas y, je me sers après toi.
Mado était prête, à monter sur mon lit et écarter ses jambes rien que pour bénéficier de mon déjeuner. Elle en était sur, j’étais un monsieur riche, l’hommed de sa vie, qui bouffait comme un petit blanc. Une fois, je lui ai acheté du Shawarma et une cannette de Coca, elle se refusa de le manger chez moi, elle résolu de le manger à l’extérieur, dans la rue. Elle fit sortir un chaise devant leur parcelle, elle ouvrit sa cannette et commença à engloutir son shawarma, attirât ainsi vers elle le respect de ses copines, du quartier, elle qui dilapide de la bouffedes blancs achetée en ville et le Coca en Cannette. Elle était la reine de l’avenue. La bassesse de ce quartier me dépassait, je ne savais plus quoi dire, quoi faire. Mais j’aimais l’ambiance qui y régnait, qui était loin de ressembler a l’atmosphère macabre qui regne en Ville ou à Righini. Ici, il y avait toujours quelque chose à apprendre…
Mado m’a tendu plusieurs fois de pièges et Dieu seul sait combien de fois, je m’en suis tiré. Plus d’une fois, pendant nos déjeuner de dimanche à 6 :37, elle s’essayait juste à coté de moi, portait une mini jupe, un body décolleté et ne portait pas de dessous, écartait ses jambes. Elle voulait sortir avec moi pour bénéficier de mon opulence, une opulence qu’elle était seule à remarquer. Seule ? Certainement pas, tout le quartier. Parce qu’elle ne se gênait pas de faire des éloges sur ma maison et ma table, celle de mianche 6 :37…
Tout le monde était convaincu que je sortais avec Mado. Tout le monde sauf personne. Il ne permettait pas que quiconque s’approche de moi… Surtout pas ses copines du quartier. J’étais sa propriété privée. Et pour cause ? Maison et surtout ma table, celle de Dimanche 6heure 37minutes. Mon déjeuner de dimanche était toujours complet.
A Kin, beaucoup de familles ne déjeunent plus, surtout pas à la cité. Tout le monde se content du Fufu le matin, un gros fufu. Je me demande toujours comment font ils pour ne pas attraper une de ces ulcères d’estomac. Personne ne peut s’offrir le luxe de déjeuner le matin avec mayonnaise, beurre, lait, pain au Lait, omelette etc… toutes ces choses coûtaient plus cher que les salaires mensuels de 20 fonctionnaires de l’état réunis.
Le déjeuner du dimanche, pour moi c’était une sorte de culte : je le prenais toujours…
Je regardais cette belle jeune fille manger comme une réfugiée. Rien à faire, son corps était rempli de colésterol. Cela ne nécessitait pas d’avoir un diplôme de médecine pour le savoir. Elle avait de la graisse partout et bouffait tout ce qui pouvait se manger. En moins de deux, elle descendit le 3/4 du pain au lait, c'est-à-dire plus de 500grammes qu’elle garnis de la mayonnaise, du chocolat et du beurre d’arachide. Un mélange à la Mado : il parait que c’est bon. Elle ne se priva pas du MÉLANGÉ. Le MÉLANGÉ, c’est un melange du Thé et du café au Lait que prennent souvent les adeptes des Malewa. A la Fin, elle prit la moitié d’un litre de Jus et pour finir, elle se précipita sur ma boite de Yahourt, je l’arrêta
- Mademoiselle, ça c’est pour moi
- Ok, Je te le laisse avec les omelettes. Mais je dois prendre une banane
- Ok, vas y, sers toi…
Elle a déjeuné pour 7 jours ; une bonne réserve. Et puis, depuis que Cryma et Chris sont parti, il n’ y a plus personne pour bouffer tout ça… Ces 2 la ne passent me voir que Dimanche après le culte. On se verra à l’église avec eux aujourd’hui de toute les façon.
- Tonton MYC, suis-je pas belle ?
- Si si si tu l’es ma petite Mado, tu es même magnifique
- Mais pourquoi tu ne veux pas de moi ?
- Déjà tu m’appelles Tonton, j’ai l’impression d’être ton père
- Mon pere ? toi … kie kie kie laisse moi rire. J’ai vu des fleuves, des océans et des mers. J’ai joué dans tous les stades, j’ai même plusieurs fois participé aux jeux olympiques. Toi qui es de la catégorie rivière… tu penses vraiment m’intimider ? répliqua Mado, dans une des ses métaphores qu’elle aimait utiliser !
- Il ne s’agit pas de l’intimidation. Tu sais très bien que j’ai déjà quelqu’un non ?
- Oui je sais, mais ce n’est pas mon problème. Mobali aza Mbetu ya l’hopitalo (L’homme est semblable à un lit d’hôpital : comme pour dire : le lit d’hôpital n’appartient à personne. Il appartient à tous les malades)
- Je t’interdit de dire ça, j’aime les 3 femmes que tu as l’habitude de voir ici
- Excuse moi tonton MYC… s’il te plait, parlons de nous. Pas de ces filles, je les déteste. Que chacun prenne sa part
- De nous ? quel Nous? Il n’ y a jamais eu de nous à ce que je sache
- Franchement, je ne te comprends pas, tu dois être un occultiste. Comment peux tu résister a une femme aussi belle que moi ?
Mine de rien, elle est belle cette petite Mado. C’était une Kasaienne, plus belle que Tantine Elisée de Mbuyi. Mais elle était tellement terre à terre que je ne pouvais pas me salir avec elle. Surtout qu’elle ne cesse de me dire qu’elle se laissera tomber enceinte le jour ou elle couchera avec moi. Je ne compte pas faire élever mes rejetons par ce genre de femme de mœurs bas, indigne de porter mon nom. C’est la seule chose qui gardait ma verge, mon état major comme le nomme souvent le frère Edouard, dans les rangs. Personne ne pouvait résister à la beauté de cette Mado sauf moi, bien sure. Elle ne dormait plus chez elle, elle allait de veillée de prière en veillée de prière dans des églises dites de réveil pour demander à Dieu de lui faire le plus grand et beau cadeau de sa vie. Et ce cadeau du Ciel serait moi…
Tous les moyens etaient bons pour m’avoir
Un jour j’ai failli tomber : Elle a commencé à me toucher sur le coup, me fit un baiser sur la joue, sa douce main glissa dans ma chemise, je senti un courant me traverser, ouvrir la premier bouton de ma chemise toucha mes tétons, posa ses levres sure les mienes, introduit sa langue gluante dans ma bouche, mon esprit s’évada et pendant que je prenait mon envole, une main me fit descendre precipitament vers le bas, cette main c’est la voix que j’entendis « tu ne peux pas faire un enfant avec cette femme, tu gâcherais ta vie »… je la repoussa, je la fit sortir et ce jour la, je me senti tellement sale et j’eu tellement honte que je me permis de ne pas aller à l’Eglise. Une semaine après, dimanche à 6heures 37, elle sonna à ma porte comme d’habitude.
Je ne savais pas dire non à cette fille, comme à toutes les filles d’ailleurs. Je ne refuse jamais rien aux femmes. Je crois que j’ai un problème d’affection, une crise profonde d’affection maternelle, je cherche toujours à téter le sein de la femme…
Sacrée Mado…
- Mado, je n’ai pas la tête à ce genre de chose. Je dois aller à l’église, allez ouste tout le monde dehors
- D’accord, je sais que ça marchera un jour … je suis patiente
En effet, elle est patiente. Une fille comme Mado, peut te faire porter le chapeau après une seule nuit de plaisir. Elle s’attrapera une grossesse quelque part et fera de ce gosse tien…
Elle me faisait peur. Elle m’a relaté une histoire terrible. Un jour, elle était fauchée et devait rembourser à son créancier 150$. Comment faire ? elle decida de coucher avec un de ses multiples copains et 7 jour après :
- Bonjour Azarias,
- Bonjour ma chérie, c’était très bien la semaine passée, tu as failli me tuer.
- Ah bon ? ça t’a plu ?
- Oui bien sure, quelle question idiote. Alors on remet ça quand ?
- Pas avant que tu ne trouves la solution au problème que tu t’es créé
- C’est quoi ça encore
- Depuis la dernière fois, je ne vois pas mes règles
- Ca veut dire que tu es enceinte ?
- JE savais que tu étais intelligent jusqu’au point d’oublier de porter ton chapeau.
- Mado, ta mère ne t’a jamais dit qu’il ne fallait jamais manger de banane sans sa veste ?
- Si mais tu étais très affamé, je devais donc rapidement te laisser le temps d’étancher ta soif (Mado, toujours dans ses métaphores. Personne ne pouvait comprendre ses conversations téléphoniques codées parce qu’elle était habituée à parler avec les hommes au téléphone pendant qu’elle était au lit avec un autre. D’où la nécessité de maîtriser la métaphore). En tous cas ce n’est pas de ma faute si j’ai voulu te rendre service.
- Ecoute, j’aime ma fiancée, il ne faut pas garder cette grossesse
- 150$ pour pour déposer ton colis (Faire avorter)
- Ok, passe au stade de Martyre, au bureau, retirer 150$ plus ton transport
C’est comme ça qu’elle a pu s’acquitter de sa dette, en créant une grossesse imaginaire… Mado, était très lucide, elle ne pouvait jamais être surprise par une quelconque grossesse, impossible. Elle s’habillait toujours bien. Dans la rue, personne ne pouvait s’imaginer qu’elle dormait dans une bicoque, qu’elle résidait dans un ghetto, qu’elle ne déjeunait qu’une seule fois la semaine, le dimanche à 6 :37. Dans la rue, elle ressemblait a une grande dame, avait la mine des filles riches, se procurait le telephone le plus VIP, made in China, Guanghzou , « Aspect Toujours » était sa devise. Comment faisait elle ? Elle s’endettait auprès des boutiquiers de Victoire, ses fournisseur en en griffe ; c’est la qu’elle se procurait des habits, des chaussures et payait après avoir créée une grossesse imaginaire.
Mais ce Nom d’Azarias me disait quelque chose… Tiens, ce notre Beau Gosse policier, celui qui a failli tuer le frère Edouard lors de la rencontre entre Vita et Imana au stade des Martyres… Que le monde est petit !
Franchement, ma table, celle de dimanche 6 :37 m’apprenait toujours quelque chose de nouveau à propos de Mado.
Sacrée Mado.
- Bien Mado, je vais a l’église, à ce soir
- Ok Tonton MYC… Mais permet au moins que je te fasse la bise
- Ok Mado, ne fais pas comme la dernière fois, pendant que je te tendais la joue, tu en a profité pour poser tes lèvres sur les miennes
- Ok Tonton
Smack ! Une fois de plus sur mes lèvres
- Mado ?
- Tonton MYC, tes lèvres son irrésistibles, je ne pouvais pas m’en empêcher
- Vas t en
J’avoue avoir un peu d’affection pour cette petite Mado.
Allez, je vais à l’Eglise !!!
A SUIVRE
L'EGLISE
Dimanche 5 Octobre, 5heur30
Je dois prier, c’est dimanche aujourd’hui: “seigneur, je te confie la journée d’aujourd’hui, le culte d’aujourd’hui et bla bla bla… »
6heure 00 : Je dois préparer mon bain, et mon petit déjeuner
6 :30 : Ma table est prête. Je ne déjeune à la maison que le dimanche. Mon déjeuner je ne le prend qu’au bureau. Ma table est la plus rare de tables garnies du quartier : Omelette issue de 4 futures rejetons des poules, c'est-à-dire 4 œufs. Bien assaisonnée, je l’aime mélangée a un morceau de sardine et 100grammes de saucisson à l’ail. Oignon, cube magique, poivre blanc, 50grammes de fromage de Goma, fondant après cuisson, un peu de tomate nature. Ce mélange est tout simplement bavant… huum !
La boite de mayonnaise dans un coin, ma cafetière déjà prête avec de l’eau chaude, le cacao Nestlé, du lait en poudre, du sucre de Kwilu-ngongo très concentré, bu beurre non salé et une boite de Yaourt pour la route. Mon appartement sentait du pain au lait après son passage au four à micro-onde, mélangé à la senteur des omelettes grillées à la margarine Blue Band. Ici tout ce qui est margarine se nomme Blue Band, une marque de Marsavco, toutes les dentifrices se nomment Pepsodent, une autre marque de Marsavco, toute huile raffinée de cuisine se nomme aussi LIVIO.
Je m’installe rapidement, je dois gagner du temps, c’est moi qui présidé le culte ce matin.
Gring, Gring, Gring…. Qui sonne à cette heure? Je n’ai pas le temps, je suis pressé.
- Bonjour Tonton MYC
- Oh Mado, entres, comment vas-tu ?
- Je me porte bien… Tonton MYC, tu vis comme un blanc, ce n’est pas possible
- Arrête de raconter des bêtises Mado
- Non, tonton MYC, ta petite maison est très belle, ta télé, tu a un Dvd avec baffles (Homme cinéma), des lustres. On se croirait en Europe _elle qui n’a jamais mis les pieds en Europe_ et en plus ton déjeuner est toujours complet. Mais je te jure aujourd’hui si tu m’invites à table, je me refuserai de manger
Mado, c’est une fille qui habite juste dans la parcelle voisine. Elle m’avait remarqué depuis mon arrivé dans le quartier et a commencé a me saluer à temps et à contretemps. Jusqu’au jour où elle s’incrusta chez moi, un Dimanche comme celui-ci, m’avoua qu’elle avait faim. Je l’invita manger avec moi à table et depuis ce jour la, tous les dimanches elle se pointe chez moi à 6 :37, l’heure à laquelle je dresse ma table, celle du Salomon de la Cité.
- Mado, arrêtes avec tes conneries, viens déjeuner avec moi… ton horloge biologique fonctionne à merveille, il est 6heure37 minutes … pile à l’heure
- Tonton MYC, je viens manger parce que tu as insisté…
- Tu commences par quoi ? omelette? mayonnaise ? Chocolat à tartinet? Vas y, je me sers après toi.
Mado était prête, à monter sur mon lit et écarter ses jambes rien que pour bénéficier de mon déjeuner. Elle en était sur, j’étais un monsieur riche, l’hommed de sa vie, qui bouffait comme un petit blanc. Une fois, je lui ai acheté du Shawarma et une cannette de Coca, elle se refusa de le manger chez moi, elle résolu de le manger à l’extérieur, dans la rue. Elle fit sortir un chaise devant leur parcelle, elle ouvrit sa cannette et commença à engloutir son shawarma, attirât ainsi vers elle le respect de ses copines, du quartier, elle qui dilapide de la bouffedes blancs achetée en ville et le Coca en Cannette. Elle était la reine de l’avenue. La bassesse de ce quartier me dépassait, je ne savais plus quoi dire, quoi faire. Mais j’aimais l’ambiance qui y régnait, qui était loin de ressembler a l’atmosphère macabre qui regne en Ville ou à Righini. Ici, il y avait toujours quelque chose à apprendre…
Mado m’a tendu plusieurs fois de pièges et Dieu seul sait combien de fois, je m’en suis tiré. Plus d’une fois, pendant nos déjeuner de dimanche à 6 :37, elle s’essayait juste à coté de moi, portait une mini jupe, un body décolleté et ne portait pas de dessous, écartait ses jambes. Elle voulait sortir avec moi pour bénéficier de mon opulence, une opulence qu’elle était seule à remarquer. Seule ? Certainement pas, tout le quartier. Parce qu’elle ne se gênait pas de faire des éloges sur ma maison et ma table, celle de mianche 6 :37…
Tout le monde était convaincu que je sortais avec Mado. Tout le monde sauf personne. Il ne permettait pas que quiconque s’approche de moi… Surtout pas ses copines du quartier. J’étais sa propriété privée. Et pour cause ? Maison et surtout ma table, celle de Dimanche 6heure 37minutes. Mon déjeuner de dimanche était toujours complet.
A Kin, beaucoup de familles ne déjeunent plus, surtout pas à la cité. Tout le monde se content du Fufu le matin, un gros fufu. Je me demande toujours comment font ils pour ne pas attraper une de ces ulcères d’estomac. Personne ne peut s’offrir le luxe de déjeuner le matin avec mayonnaise, beurre, lait, pain au Lait, omelette etc… toutes ces choses coûtaient plus cher que les salaires mensuels de 20 fonctionnaires de l’état réunis.
Le déjeuner du dimanche, pour moi c’était une sorte de culte : je le prenais toujours…
Je regardais cette belle jeune fille manger comme une réfugiée. Rien à faire, son corps était rempli de colésterol. Cela ne nécessitait pas d’avoir un diplôme de médecine pour le savoir. Elle avait de la graisse partout et bouffait tout ce qui pouvait se manger. En moins de deux, elle descendit le 3/4 du pain au lait, c'est-à-dire plus de 500grammes qu’elle garnis de la mayonnaise, du chocolat et du beurre d’arachide. Un mélange à la Mado : il parait que c’est bon. Elle ne se priva pas du MÉLANGÉ. Le MÉLANGÉ, c’est un melange du Thé et du café au Lait que prennent souvent les adeptes des Malewa. A la Fin, elle prit la moitié d’un litre de Jus et pour finir, elle se précipita sur ma boite de Yahourt, je l’arrêta
- Mademoiselle, ça c’est pour moi
- Ok, Je te le laisse avec les omelettes. Mais je dois prendre une banane
- Ok, vas y, sers toi…
Elle a déjeuné pour 7 jours ; une bonne réserve. Et puis, depuis que Cryma et Chris sont parti, il n’ y a plus personne pour bouffer tout ça… Ces 2 la ne passent me voir que Dimanche après le culte. On se verra à l’église avec eux aujourd’hui de toute les façon.
- Tonton MYC, suis-je pas belle ?
- Si si si tu l’es ma petite Mado, tu es même magnifique
- Mais pourquoi tu ne veux pas de moi ?
- Déjà tu m’appelles Tonton, j’ai l’impression d’être ton père
- Mon pere ? toi … kie kie kie laisse moi rire. J’ai vu des fleuves, des océans et des mers. J’ai joué dans tous les stades, j’ai même plusieurs fois participé aux jeux olympiques. Toi qui es de la catégorie rivière… tu penses vraiment m’intimider ? répliqua Mado, dans une des ses métaphores qu’elle aimait utiliser !
- Il ne s’agit pas de l’intimidation. Tu sais très bien que j’ai déjà quelqu’un non ?
- Oui je sais, mais ce n’est pas mon problème. Mobali aza Mbetu ya l’hopitalo (L’homme est semblable à un lit d’hôpital : comme pour dire : le lit d’hôpital n’appartient à personne. Il appartient à tous les malades)
- Je t’interdit de dire ça, j’aime les 3 femmes que tu as l’habitude de voir ici
- Excuse moi tonton MYC… s’il te plait, parlons de nous. Pas de ces filles, je les déteste. Que chacun prenne sa part
- De nous ? quel Nous? Il n’ y a jamais eu de nous à ce que je sache
- Franchement, je ne te comprends pas, tu dois être un occultiste. Comment peux tu résister a une femme aussi belle que moi ?
Mine de rien, elle est belle cette petite Mado. C’était une Kasaienne, plus belle que Tantine Elisée de Mbuyi. Mais elle était tellement terre à terre que je ne pouvais pas me salir avec elle. Surtout qu’elle ne cesse de me dire qu’elle se laissera tomber enceinte le jour ou elle couchera avec moi. Je ne compte pas faire élever mes rejetons par ce genre de femme de mœurs bas, indigne de porter mon nom. C’est la seule chose qui gardait ma verge, mon état major comme le nomme souvent le frère Edouard, dans les rangs. Personne ne pouvait résister à la beauté de cette Mado sauf moi, bien sure. Elle ne dormait plus chez elle, elle allait de veillée de prière en veillée de prière dans des églises dites de réveil pour demander à Dieu de lui faire le plus grand et beau cadeau de sa vie. Et ce cadeau du Ciel serait moi…
Tous les moyens etaient bons pour m’avoir
Un jour j’ai failli tomber : Elle a commencé à me toucher sur le coup, me fit un baiser sur la joue, sa douce main glissa dans ma chemise, je senti un courant me traverser, ouvrir la premier bouton de ma chemise toucha mes tétons, posa ses levres sure les mienes, introduit sa langue gluante dans ma bouche, mon esprit s’évada et pendant que je prenait mon envole, une main me fit descendre precipitament vers le bas, cette main c’est la voix que j’entendis « tu ne peux pas faire un enfant avec cette femme, tu gâcherais ta vie »… je la repoussa, je la fit sortir et ce jour la, je me senti tellement sale et j’eu tellement honte que je me permis de ne pas aller à l’Eglise. Une semaine après, dimanche à 6heures 37, elle sonna à ma porte comme d’habitude.
Je ne savais pas dire non à cette fille, comme à toutes les filles d’ailleurs. Je ne refuse jamais rien aux femmes. Je crois que j’ai un problème d’affection, une crise profonde d’affection maternelle, je cherche toujours à téter le sein de la femme…
Sacrée Mado…
- Mado, je n’ai pas la tête à ce genre de chose. Je dois aller à l’église, allez ouste tout le monde dehors
- D’accord, je sais que ça marchera un jour … je suis patiente
En effet, elle est patiente. Une fille comme Mado, peut te faire porter le chapeau après une seule nuit de plaisir. Elle s’attrapera une grossesse quelque part et fera de ce gosse tien…
Elle me faisait peur. Elle m’a relaté une histoire terrible. Un jour, elle était fauchée et devait rembourser à son créancier 150$. Comment faire ? elle decida de coucher avec un de ses multiples copains et 7 jour après :
- Bonjour Azarias,
- Bonjour ma chérie, c’était très bien la semaine passée, tu as failli me tuer.
- Ah bon ? ça t’a plu ?
- Oui bien sure, quelle question idiote. Alors on remet ça quand ?
- Pas avant que tu ne trouves la solution au problème que tu t’es créé
- C’est quoi ça encore
- Depuis la dernière fois, je ne vois pas mes règles
- Ca veut dire que tu es enceinte ?
- JE savais que tu étais intelligent jusqu’au point d’oublier de porter ton chapeau.
- Mado, ta mère ne t’a jamais dit qu’il ne fallait jamais manger de banane sans sa veste ?
- Si mais tu étais très affamé, je devais donc rapidement te laisser le temps d’étancher ta soif (Mado, toujours dans ses métaphores. Personne ne pouvait comprendre ses conversations téléphoniques codées parce qu’elle était habituée à parler avec les hommes au téléphone pendant qu’elle était au lit avec un autre. D’où la nécessité de maîtriser la métaphore). En tous cas ce n’est pas de ma faute si j’ai voulu te rendre service.
- Ecoute, j’aime ma fiancée, il ne faut pas garder cette grossesse
- 150$ pour pour déposer ton colis (Faire avorter)
- Ok, passe au stade de Martyre, au bureau, retirer 150$ plus ton transport
C’est comme ça qu’elle a pu s’acquitter de sa dette, en créant une grossesse imaginaire… Mado, était très lucide, elle ne pouvait jamais être surprise par une quelconque grossesse, impossible. Elle s’habillait toujours bien. Dans la rue, personne ne pouvait s’imaginer qu’elle dormait dans une bicoque, qu’elle résidait dans un ghetto, qu’elle ne déjeunait qu’une seule fois la semaine, le dimanche à 6 :37. Dans la rue, elle ressemblait a une grande dame, avait la mine des filles riches, se procurait le telephone le plus VIP, made in China, Guanghzou , « Aspect Toujours » était sa devise. Comment faisait elle ? Elle s’endettait auprès des boutiquiers de Victoire, ses fournisseur en en griffe ; c’est la qu’elle se procurait des habits, des chaussures et payait après avoir créée une grossesse imaginaire.
Mais ce Nom d’Azarias me disait quelque chose… Tiens, ce notre Beau Gosse policier, celui qui a failli tuer le frère Edouard lors de la rencontre entre Vita et Imana au stade des Martyres… Que le monde est petit !
Franchement, ma table, celle de dimanche 6 :37 m’apprenait toujours quelque chose de nouveau à propos de Mado.
Sacrée Mado.
- Bien Mado, je vais a l’église, à ce soir
- Ok Tonton MYC… Mais permet au moins que je te fasse la bise
- Ok Mado, ne fais pas comme la dernière fois, pendant que je te tendais la joue, tu en a profité pour poser tes lèvres sur les miennes
- Ok Tonton
Smack ! Une fois de plus sur mes lèvres
- Mado ?
- Tonton MYC, tes lèvres son irrésistibles, je ne pouvais pas m’en empêcher
- Vas t en
J’avoue avoir un peu d’affection pour cette petite Mado.
Allez, je vais à l’Eglise !!!
A SUIVRE
L'EGLISE
Mwana ya Congo
Re: Kinshasa, Voici sa photo et mes pensees
la suiteeeeeeee boni boye ko? MYC tolembi mba suspense.
mongo elombe
Re: Kinshasa, Voici sa photo et mes pensees
Yeahhhhhhhhhhhhhhh tolembi ba delestages....
mongo elombe a écrit:la suiteeeeeeee boni boye ko? MYC tolembi mba suspense.
Mathilde
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