TSHISEKEDI UN HOMME SANS VISION ET VIDE
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Re: TSHISEKEDI UN HOMME SANS VISION ET VIDE
Bongo koko BRACKMANN soki kingani akomaka, il y a longtemps que aza mwana ya KABILA tse rechercher les écrits puisque certains croient tout ce que cette maï ya bwato écrit.
Atanga na école française mais lompoto na monoko tse, trop d'ombres d'où mba points d'interrogations.
Atanga na école française mais lompoto na monoko tse, trop d'ombres d'où mba points d'interrogations.
mongo elombe
Re: TSHISEKEDI UN HOMME SANS VISION ET VIDE
mongo elombe a écrit:Bongo koko BRACKMANN soki kingani akomaka, il y a longtemps que aza mwana ya KABILA tse rechercher les écrits puisque certains croient tout ce que cette maï ya bwato écrit.
Atanga na école française mais lompoto na monoko tse, trop d'ombres d'où mba points d'interrogations.
Colette Braeckman n'a pas, a ma connaissance, maintenue le suspens sur les origines de Joseph Kabila. Ce n'est qu'au tout debut, a la mort de Mzee et dans la confusion qui y regnait qu'elle avait relaye une de ces rumeurs, mais apres elle avait etait claire sur Joseph Kabila. Dans son livre (Predateur....) elle y dresse meme une petite "biographie".
Quant a nos freres qui adorent le mensonge, ils se trompent tout simplement de combat, comme d'habitude, et sont animes de sentiments qui n'ont rien a voir avec les interets du Congo.
joss0
Re: TSHISEKEDI UN HOMME SANS VISION ET VIDE
joss0 a écrit:
Quant a nos freres qui adorent le mensonge, ils se trompent tout simplement de combat, comme d'habitude, et sont animes de sentiments qui n'ont rien a voir avec les interets du Congo.
C´est quoi les interêts du Congo avoir un président inculte, incompetant et ignare á la tête de l´État tout en continuant d´être le valet du Rwanda qui finance son économie avec les ressources du Kivu
C´est quoi les interêts du Congo continuer á accorder l´impunité á Kagame et Museveni, oublier le genocide des 6 millions des congolais, ne pas poursuivre les auteurs des viols et des crimes de guerre
C´est quoi au juste les interêts du Congo continuer á laisser l´Angola piller le petrole congolais dans l Atlantique, laisser Museveni exploiter le petrole en Ituri...et ne pas posseder un État digne de ce nom, un "non-État"
Nous esperons que CBraeckman sera convoquée par le Tribunal International sur le Congo...et venir avec les photos de Kanambe á Tingi-Tingi
GHOST
Re: TSHISEKEDI UN HOMME SANS VISION ET VIDE
http://archives.lesoir.be/de-gucht-nouvelle-fausse-note-au-congo-congo-vers_t-20050217-Z0Q9XR.html?queryand=JOSEPH+KABILA+MERE+TUTSI&firstHit=0&by=20&when=-1&sort=datedesc&pos=3&all=6&nav=1
[quote]On y découvre, parmi les hypothèses sur la filiation du président Joseph Kabila, qu'il pourrait être le fils d'une femme nilotique, probablement rwandaise tutsie originaire de la ville de Moba près du lac Tanganyika ou qu'il serait le fils de Kanambe (proche collaborateur de LD Kabila, assassiné sur son ordre selon les dires) et de Marcelline (de pure origine tutsie). La « biographie » explique aussi que l'actuel chef de l'État a suivi une formation de trois mois en Chine, qu'il a échoué, et précise qu'il est amateur de belles voitures.
[quote]On y découvre, parmi les hypothèses sur la filiation du président Joseph Kabila, qu'il pourrait être le fils d'une femme nilotique, probablement rwandaise tutsie originaire de la ville de Moba près du lac Tanganyika ou qu'il serait le fils de Kanambe (proche collaborateur de LD Kabila, assassiné sur son ordre selon les dires) et de Marcelline (de pure origine tutsie). La « biographie » explique aussi que l'actuel chef de l'État a suivi une formation de trois mois en Chine, qu'il a échoué, et précise qu'il est amateur de belles voitures.
link
Re: TSHISEKEDI UN HOMME SANS VISION ET VIDE
Mr Link,link a écrit:
Mr lino
bon na moni na meki kozala correct na yo mais peut être omoni que le fait que je ne t'insulte pas est une faiblesse de ma part encore une fois tu ne dis rien mais vraiment rien de la vie de celui que tu défend corps et âme donc je finis par conclure que ni moi ni toi savons d’où sort ce monsieur que tu appelle joseph.
je ne me souviens pas l'avoir appelé kanambe et je crois avoir dis que ce commentaire du câble n'est ni un détail et encore moins anodin en disant cela la seul question était de savoir pourquoi l'ambassadeur y faisais référence mais même ça tu ne la pas compris.
Pour ce qui est du raisonnement trop bas ewuta na mutu mususu mais yo te continu de coller té photo du boulevard pour le reste je me suis fais mon opinion c'est pas de vous que j'en saurais plus .
laisser ce travail a Francis kalombo il a bien plus de talent que vous et au moins il arrive a être convaincant.
Sikoyo ekomi que je vous insulte par ce que je vous présente la vérité en face selon le renseignement américain .eza soni pe mawa.
Si Francis Kalombo est convainquant ,c'est magnifique alors croyez ce qu'il dit dans cette vidéo du 5 sept 2011 à partir de la 36 minutes..
lino
Re: TSHISEKEDI UN HOMME SANS VISION ET VIDE
lino a écrit:Mr Link,link a écrit:
Mr lino
bon na moni na meki kozala correct na yo mais peut être omoni que le fait que je ne t'insulte pas est une faiblesse de ma part encore une fois tu ne dis rien mais vraiment rien de la vie de celui que tu défend corps et âme donc je finis par conclure que ni moi ni toi savons d’où sort ce monsieur que tu appelle joseph.
je ne me souviens pas l'avoir appelé kanambe et je crois avoir dis que ce commentaire du câble n'est ni un détail et encore moins anodin en disant cela la seul question était de savoir pourquoi l'ambassadeur y faisais référence mais même ça tu ne la pas compris.
Pour ce qui est du raisonnement trop bas ewuta na mutu mususu mais yo te continu de coller té photo du boulevard pour le reste je me suis fais mon opinion c'est pas de vous que j'en saurais plus .
laisser ce travail a Francis kalombo il a bien plus de talent que vous et au moins il arrive a être convaincant.
Sikoyo ekomi que je vous insulte par ce que je vous présente la vérité en face selon le renseignement américain .eza soni pe mawa.
Si Francis Kalombo est convainquant ,c'est magnifique alors croyez ce qu'il dit dans cette vidéo du 5 sept 2011 à partir de la 36 minutes..
Mr lino
Vous êtes vraiment un aventurier avec un grand problème de compréhension d’où ce dialogue de sourd ou on arrive pas a ce comprendre
de plus apprenez que votre vérité n’engage que vous et n'est pas parole d’évangile.Mais pour avoir déjà suivis vos débat avec d'autre sur ce forum,je crois comprendre que votre problème est que vous vous précipiter toujours de répondre sans prendre le temps de lire les autres tellement persuader que vous seul détenez la vérité, ah Mr LINO un peu d'humilité ne vous ferais pas de mal arrêter d’être suffisant.
ozo boulé neti mais mawa trop yango na lobi tika ata Francis Kalombo po ye kutu azo argumenter et prends la peine d’écouter avant de répondre au moins na mensonge na ye il arrive a être pertinent et pourrais même être convaincant pour ceux qui ne ce sont jamais documenté.
link
Re: TSHISEKEDI UN HOMME SANS VISION ET VIDE
Tsippora a écrit:Nous sommes tous deux trop occupés pour jouer au ping pong virtuel. Je voulais juste démontrer que tes affirmations ci-après sont basées sur tes propres suppositions et que nulle part je n'ai prétendu ce que tu m'imputes comme propos. Tu n'as rien à me concéder, j'assume mes propos concernant Kengo. Il n'a rien apporté de bon au Congo mais s'acharne à vouloir rester aux affaires, comme si le Congo ne pouvait pas se passer de lui. Je te laisse la responsabilité de tes conclusions.
Et pour clore, tu n'as pas à me concéder que Tshisekedi n'a pas travaillé pour un régime dictatorial, je l'avais mentionné dans une intervention précédente. Tu vois qu'à trop vouloir en faire, tu caricatures mes propos?!
Je te le concède, je n'ai pas la grandeur d'esprit nécessaire pour m'intéresser à des sujets constructifsJe suis prêt à te concéder tout... Kengo et Kamerhe devraient travailler pour leur Rwanda natal, (tu peux rajouter Bemba, Olomide, Lokua Kanza, Jossart et même Wilco dans cette liste qui ont aussi du sang non congolais dans leur veines) ... mais tu resteras dans le faux.
Je peux te concéder que Tshisekedi n'a pas travaillé pour la dictature, il n'a jamais cautionné la dictature ni quand son ami d'alors Mobutu tuait Lumumba, Mulele, Bamba, Kimba, Kudia ku banza, etc... ... mais tu resteras dans le faux.
Je peux te concéder que Tshisekedi n'a jamais été ministre sécessionniste de la république du Kasai ... mais tu resteras dans le faux.
Tu as dit que je ne défendais pas systématiquement Kamerhe et toi tu défendais systématiquement Tshisekedi!
En réalité je défends des principes et pas systématiquement mais plutôt de manière circonstancielle. Je ne défends pas les hommes, après Tshisekedi et Kamerhe, la RDC va continuer. Si je devais voir les hommes... ni Kamerhe encore moins Tshisekedi n'aurait eu mon soutien!.
He La Thilde et ME
Où est passée notre Tsippo ? Botiki ye epayi ya l'avocat de Mobutu ? Boyebisa ye esika na ye ezali awa.
Libre Examen
Re: TSHISEKEDI UN HOMME SANS VISION ET VIDE
Libre Examen a écrit:Tsippora a écrit:Nous sommes tous deux trop occupés pour jouer au ping pong virtuel. Je voulais juste démontrer que tes affirmations ci-après sont basées sur tes propres suppositions et que nulle part je n'ai prétendu ce que tu m'imputes comme propos. Tu n'as rien à me concéder, j'assume mes propos concernant Kengo. Il n'a rien apporté de bon au Congo mais s'acharne à vouloir rester aux affaires, comme si le Congo ne pouvait pas se passer de lui. Je te laisse la responsabilité de tes conclusions.
Et pour clore, tu n'as pas à me concéder que Tshisekedi n'a pas travaillé pour un régime dictatorial, je l'avais mentionné dans une intervention précédente. Tu vois qu'à trop vouloir en faire, tu caricatures mes propos?!
Je te le concède, je n'ai pas la grandeur d'esprit nécessaire pour m'intéresser à des sujets constructifsJe suis prêt à te concéder tout... Kengo et Kamerhe devraient travailler pour leur Rwanda natal, (tu peux rajouter Bemba, Olomide, Lokua Kanza, Jossart et même Wilco dans cette liste qui ont aussi du sang non congolais dans leur veines) ... mais tu resteras dans le faux.
Je peux te concéder que Tshisekedi n'a pas travaillé pour la dictature, il n'a jamais cautionné la dictature ni quand son ami d'alors Mobutu tuait Lumumba, Mulele, Bamba, Kimba, Kudia ku banza, etc... ... mais tu resteras dans le faux.
Je peux te concéder que Tshisekedi n'a jamais été ministre sécessionniste de la république du Kasai ... mais tu resteras dans le faux.
Tu as dit que je ne défendais pas systématiquement Kamerhe et toi tu défendais systématiquement Tshisekedi!
En réalité je défends des principes et pas systématiquement mais plutôt de manière circonstancielle. Je ne défends pas les hommes, après Tshisekedi et Kamerhe, la RDC va continuer. Si je devais voir les hommes... ni Kamerhe encore moins Tshisekedi n'aurait eu mon soutien!.
He La Thilde et ME
Où est passée notre Tsippo ? Botiki ye epayi ya l'avocat de Mobutu ? Boyebisa ye esika na ye ezali awa.
LE,
Ngai nakoma milelo na milelo likolo ya princesse na ngai ya motema akomisa grande soeur na ye mwana etike na ko tindela message na yo .. eloko na loba ezali tse ,
_________________
[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: TSHISEKEDI UN HOMME SANS VISION ET VIDE
LE, Ma tsippo aza na ye, jamais akotika famille ya congodiaspora.
mongo elombe
Re: TSHISEKEDI UN HOMME SANS VISION ET VIDE
Passés compromettants
Dans la course électorale qui commence le seul candidat de la mouvance gouvernementale est face à dix opposants. « Parmi eux, personne ne fait peur à Joseph KABILA », soutiennent les observateurs de la scène politique congolaise. D’Etienne TSHISEKEDI, KENGO WA NDONDO, Vital KAMERHE et Oscar KASHALA à Adam MBOMBOLE, en passant par les autres inconnus qui sont en lice, on parlerait des pilles d’insuffisance qui discréditent chacun d’entre eux. Le premier d’entre eux, le président national de l’Union pour la démocratie et le progrès social reste le plus fragile de tous. TSHISEKEDI est connu de tous les congolais par son égoïsme politique et son illustration en homme des occasions rateés et du non respect des engagements.
L’opinion se souviendra qu’au début des années 1980, Etienne avait basculé à l’opposition pour avoir été frustré par son ami MOBUTU. Celui-ci avait préféré un autre à sa place au poste du Président du conseil législatif. Une décennie plus tard, le même va buffer une disposition du texte de prestation de serment créant ainsi une crise qui conduira à sa destitution. Ce, avant de se voir propulsé par ses partenaires de l’Union Sacrée de l’Opposition Radicale et Alliés (Usoral) et accéder à la primature après élection à la Conférence nationale souveraine (Cns). Là il va se prendre la tête en disant à qui voulait l’entendre qu’il était l’émanation du seul peuple et qu’il n’avait des comptes à rendre à personne. Le dernier cas en date est le boycott du processus électoral de 2006. Une occasion qui était offerte à Etienne Tshisekedi de panser les blessures de tous ceux qui se sont vu privé du bien être et du mieux être, voir de l’affection des leurs êtres chers à cause de ses erreurs politiques. Aujourd’hui, qui oserait une fois de plus placer sa confiance en lui, tout en sachant que l’homme n’a pas encore rompu avec ces veilles habitudes.
http://afrique.kongotimes.info/rdc/rdc_elections/3300-congo-kabila-unite-mesure-campagne-electorale-bilan-candidats.html
lino
Re: TSHISEKEDI UN HOMME SANS VISION ET VIDE
link a écrit:lino a écrit:Mr Link,link a écrit:
Mr lino
bon na moni na meki kozala correct na yo mais peut être omoni que le fait que je ne t'insulte pas est une faiblesse de ma part encore une fois tu ne dis rien mais vraiment rien de la vie de celui que tu défend corps et âme donc je finis par conclure que ni moi ni toi savons d’où sort ce monsieur que tu appelle joseph.
je ne me souviens pas l'avoir appelé kanambe et je crois avoir dis que ce commentaire du câble n'est ni un détail et encore moins anodin en disant cela la seul question était de savoir pourquoi l'ambassadeur y faisais référence mais même ça tu ne la pas compris.
Pour ce qui est du raisonnement trop bas ewuta na mutu mususu mais yo te continu de coller té photo du boulevard pour le reste je me suis fais mon opinion c'est pas de vous que j'en saurais plus .
laisser ce travail a Francis kalombo il a bien plus de talent que vous et au moins il arrive a être convaincant.
Sikoyo ekomi que je vous insulte par ce que je vous présente la vérité en face selon le renseignement américain .eza soni pe mawa.
Si Francis Kalombo est convainquant ,c'est magnifique alors croyez ce qu'il dit dans cette vidéo du 5 sept 2011 à partir de la 36 minutes..
Mr lino
Vous êtes vraiment un aventurier avec un grand problème de compréhension d’où ce dialogue de sourd ou on arrive pas a ce comprendre
de plus apprenez que votre vérité n’engage que vous et n'est pas parole d’évangile.Mais pour avoir déjà suivis vos débat avec d'autre sur ce forum,je crois comprendre que votre problème est que vous vous précipiter toujours de répondre sans prendre le temps de lire les autres tellement persuader que vous seul détenez la vérité, ah Mr LINO un peu d'humilité ne vous ferais pas de mal arrêter d’être suffisant.
ozo boulé neti mais mawa trop yango na lobi tika ata Francis Kalombo po ye kutu azo argumenter et prends la peine d’écouter avant de répondre au moins na mensonge na ye il arrive a être pertinent et pourrais même être convaincant pour ceux qui ne ce sont jamais documenté.
Link vanda na yo ne suis pas le vuvuzela de kabila aka lino kiee KALOMBO soki kingani insulte la diaspora Ah
chance eloko pamba, il est dans la mangeoire et une mère réfugiée politique en FRANCE............il a fait partie de la diaspora où bien??? il a présenté un faux diplôme où bien?
Le fait dêtre dans la mangeoire le rend important???toleka un peu de lecture, il y en a plein le net sur lui et moi je connais un de ses anciens copains....
http://www.radiotvbendele.net/vivvo_general/331.html
mongo elombe
Re: TSHISEKEDI UN HOMME SANS VISION ET VIDE
Voici ce portrait du Lider Maximo tiré par Braeckman, trop négatif à mon avis (mais comment ce ne le serait
pas pour l'égérie de la kanambie), mais pas tout à fait faux !
Elle conclue dans la veine de son developpement: "...Lorsqu’ils voteront pour Tshisekedi en novembre prochain, les Congolais ne voteront pas pour un inconnu : ils récompenseront le passé et tireront sur l’avenir un chèque en blanc…"
Mais que veut-elle y dire de plus ?
Qu'elle croit son élection probable mais qu'elle ne lui reconnait pas la capacité d'un Président crédible ("chèque en blanc") ? C'est trop méchant, ça on le comprend mais c'est pour le moins trop gratuit : Tshisekedi peut représenter le début d'une bonne gouvernance dans notre situation du moins le peu de temps qu'il pourra gouverner vu son âge et sa santé; pourvu bien sûr qu'il s'en donne davantage des moyens que ceux auxquels il nous a habitué... Osons esperer qu'il aura tiré des leçons de ses occasions ratées passées !
Lisez donc !
pas pour l'égérie de la kanambie), mais pas tout à fait faux !
Elle conclue dans la veine de son developpement: "...Lorsqu’ils voteront pour Tshisekedi en novembre prochain, les Congolais ne voteront pas pour un inconnu : ils récompenseront le passé et tireront sur l’avenir un chèque en blanc…"
Mais que veut-elle y dire de plus ?
Qu'elle croit son élection probable mais qu'elle ne lui reconnait pas la capacité d'un Président crédible ("chèque en blanc") ? C'est trop méchant, ça on le comprend mais c'est pour le moins trop gratuit : Tshisekedi peut représenter le début d'une bonne gouvernance dans notre situation du moins le peu de temps qu'il pourra gouverner vu son âge et sa santé; pourvu bien sûr qu'il s'en donne davantage des moyens que ceux auxquels il nous a habitué... Osons esperer qu'il aura tiré des leçons de ses occasions ratées passées !
Lisez donc !
Compatriotiquement!"L’ultime ambition de l’éternel opposant"
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2011/10/28/lultime-ambition-de-leternel-opposant/
ndonzwau
Re: TSHISEKEDI UN HOMME SANS VISION ET VIDE
ndonzwau a écrit:Voici ce portrait du Lider Maximo tiré par Braeckman, trop négatif à mon avis (mais comment ce ne le serait
pas pour l'égérie de la kanambie), mais pas tout à fait faux !
Elle conclue dans la veine de son developpement: "...Lorsqu’ils voteront pour Tshisekedi en novembre prochain, les Congolais ne voteront pas pour un inconnu : ils récompenseront le passé et tireront sur l’avenir un chèque en blanc…"
Mais que veut-elle y dire de plus ?
Qu'elle croit son élection probable mais qu'elle ne lui reconnait pas la capacité d'un Président crédible ("chèque en blanc") ? C'est trop méchant, ça on le comprend mais c'est pour le moins trop gratuit : Tshisekedi peut représenter le début d'une bonne gouvernance dans notre situation du moins le peu de temps qu'il pourra gouverner vu son âge et sa santé; pourvu bien sûr qu'il s'en donne davantage des moyens que ceux auxquels il nous a habitué... Osons esperer qu'il aura tiré des leçons de ses occasions ratées passées !
Lisez donc !Compatriotiquement!"L’ultime ambition de l’éternel opposant"
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2011/10/28/lultime-ambition-de-leternel-opposant/
ndonzwau,
moi c'est cette phrase que j'ai retenue
Tout au long de sa carrière politique, Etienne Tshisekedi n’a jamais redouté de se faire beaucoup d’ennemis. Mais le pire d’entre eux, celui dont il ne s’est jamais méfié, c’est lui-même.
link
Re: TSHISEKEDI UN HOMME SANS VISION ET VIDE
Que vous répondrais-je, cher Link ?link a écrit:ndonzwau a écrit:Voici ce portrait du Lider Maximo tiré par Braeckman, trop négatif à mon avis (mais comment ce ne le serait
pas pour l'égérie de la kanambie), mais pas tout à fait faux !
Elle conclue dans la veine de son developpement: "...Lorsqu’ils voteront pour Tshisekedi en novembre prochain, les Congolais ne voteront pas pour un inconnu : ils récompenseront le passé et tireront sur l’avenir un chèque en blanc…"
Mais que veut-elle y dire de plus ?
Qu'elle croit son élection probable mais qu'elle ne lui reconnait pas la capacité d'un Président crédible ("chèque en blanc") ? C'est trop méchant, ça on le comprend mais c'est pour le moins trop gratuit : Tshisekedi peut représenter le début d'une bonne gouvernance dans notre situation du moins le peu de temps qu'il pourra gouverner vu son âge et sa santé; pourvu bien sûr qu'il s'en donne davantage des moyens que ceux auxquels il nous a habitué... Osons esperer qu'il aura tiré des leçons de ses occasions ratées passées !
Lisez donc !Compatriotiquement!"L’ultime ambition de l’éternel opposant"
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2011/10/28/lultime-ambition-de-leternel-opposant/
ndonzwau,
moi c'est cette phrase que j'ai retenue
Tout au long de sa carrière politique, Etienne Tshisekedi n’a jamais redouté de se faire beaucoup d’ennemis. Mais le pire d’entre eux, celui dont il ne s’est jamais méfié, c’est lui-même.
C'est là une reflexion qui vaut pour toute personne et surtout pour tout homme public !!!
Pour moi elle est malheureusement, plus valable s'agissant de Tshisekedi et c'est celle qui explique
la plupart de mes critiques, que certains ici ont pris pour un complot partisan, envers Tshisekedi que je veux pourtant gagnant, mais à la faveur des leçons apprises de ses échecs personnels ("caractériels et comportementaux") et politiques ("idéologiques et stratégiques")
C'est dire donc que si l'on connait un peu Tshisekedi comme je le prétends , cette reflexion est une évidence qui ne m'apprend rien de nouveau !!!!!
Bien sûr, Braeckman n'est pas la réference pour un jugement de Tshisekedi, n'empêche que le sien ne peut,
comme je le disais plus haut, n'être que faux et moi sur lui je porte depuis longtemps le même regard critique vu ses antécédents, tout à l'heure je disais ceci "..Tshisekedi peut représenter le début d'une bonne gouvernance dans notre situation du moins le peu de temps qu'il pourra gouverner vu son âge et sa santé; pourvu bien sûr qu'il s'en donne davantage des moyens que ceux auxquels il nous a habitué... Osons esperer qu'il aura tiré des leçons de ses occasions ratées passées !...".
Le meilleur Tshisekedi ne peut donc être pour moi que celui qui se sera débarassé de beaucoup de ses pesanteurs sur ses principes, ses pratiques et ses perspectives...
Compatrioiquement!
ndonzwau
Re: TSHISEKEDI UN HOMME SANS VISION ET VIDE
TSHISEKEDI EST UN TRAITRE COLLABO détesté à l'EST de la RDC
Quelques années plus tard cependant, nous retrouvons Tshisekedi à Goma, gardé par des soldats rwandais . Il revient de Kisangani où, peu après le bombardement de la ville par les armées rwandaise et ougandaise, il a assisté à un défilé des troupes ennemies. Les populations de l’Est mettront du temps à lui pardonner cette collaboration avec l’envahisseur.
http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2011/10/28/lultime-ambition-de-leternel-opposant/
lino
Re: TSHISEKEDI UN HOMME SANS VISION ET VIDE
J'aime bien Colette Braeckman quand elle me va...ndonzwau a écrit:Que vous répondrais-je, cher Link ?link a écrit:ndonzwau a écrit:Voici ce portrait du Lider Maximo tiré par Braeckman, trop négatif à mon avis (mais comment ce ne le serait
pas pour l'égérie de la kanambie), mais pas tout à fait faux !
Elle conclue dans la veine de son developpement: "...Lorsqu’ils voteront pour Tshisekedi en novembre prochain, les Congolais ne voteront pas pour un inconnu : ils récompenseront le passé et tireront sur l’avenir un chèque en blanc…"
Mais que veut-elle y dire de plus ?
Qu'elle croit son élection probable mais qu'elle ne lui reconnait pas la capacité d'un Président crédible ("chèque en blanc") ? C'est trop méchant, ça on le comprend mais c'est pour le moins trop gratuit : Tshisekedi peut représenter le début d'une bonne gouvernance dans notre situation du moins le peu de temps qu'il pourra gouverner vu son âge et sa santé; pourvu bien sûr qu'il s'en donne davantage des moyens que ceux auxquels il nous a habitué... Osons esperer qu'il aura tiré des leçons de ses occasions ratées passées !
Lisez donc !Compatriotiquement!"L’ultime ambition de l’éternel opposant"
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2011/10/28/lultime-ambition-de-leternel-opposant/
ndonzwau,
moi c'est cette phrase que j'ai retenue
Tout au long de sa carrière politique, Etienne Tshisekedi n’a jamais redouté de se faire beaucoup d’ennemis. Mais le pire d’entre eux, celui dont il ne s’est jamais méfié, c’est lui-même.
C'est là une reflexion qui vaut pour toute personne et surtout pour tout homme public !!!
Pour moi elle est malheureusement, plus valable s'agissant de Tshisekedi et c'est celle qui explique
la plupart de mes critiques, que certains ici ont pris pour un complot partisan, envers Tshisekedi que je veux pourtant gagnant, mais à la faveur des leçons apprises de ses échecs personnels ("caractériels et comportementaux") et politiques ("idéologiques et stratégiques")
C'est dire donc que si l'on connait un peu Tshisekedi comme je le prétends , cette reflexion est une évidence qui ne m'apprend rien de nouveau !!!!!
Bien sûr, Braeckman n'est pas la réference pour un jugement de Tshisekedi, n'empêche que le sien ne peut,
comme je le disais plus haut, n'être que faux et moi sur lui je porte depuis longtemps le même regard critique vu ses antécédents, tout à l'heure je disais ceci "..Tshisekedi peut représenter le début d'une bonne gouvernance dans notre situation du moins le peu de temps qu'il pourra gouverner vu son âge et sa santé; pourvu bien sûr qu'il s'en donne davantage des moyens que ceux auxquels il nous a habitué... Osons esperer qu'il aura tiré des leçons de ses occasions ratées passées !...".
Le meilleur Tshisekedi ne peut donc être pour moi que celui qui se sera débarassé de beaucoup de ses pesanteurs sur ses principes, ses pratiques et ses perspectives...
Compatrioiquement!
A-t-elle au moins expliqué comment est-ce qu'on peut tenir et compter pendant 30 ans ?
Et puis a-t-elle énuméré les principes, les pratiques et les perspectives dont Tshisekedi devrait se débarasser ?
Et surtout nous a-t-elle dit ce qu'il en restera ?
Dernière édition par Libre Examen le 1/11/2011, 3:59 pm, édité 1 fois
Libre Examen
Re: TSHISEKEDI UN HOMME SANS VISION ET VIDE
Tshisekedi face aux combatants
Dernière édition par joss0 le 1/11/2011, 8:03 pm, édité 1 fois
joss0
Re: TSHISEKEDI UN HOMME SANS VISION ET VIDE
Ba kabiliatses ba za ba comédiensjoss0 a écrit:Tshisekedi face aux combatants
[youtube]https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Ht55ZlHB6TA [/youtube]
Admin- Admin
Re: TSHISEKEDI UN HOMME SANS VISION ET VIDE
Admin a écrit:Ba kabiliatses ba za ba comédiensjoss0 a écrit:Tshisekedi face aux combatants
[youtube]https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Ht55ZlHB6TA [/youtube]
Admin,
na seki fort vieux tshitshi aza vraiment grand prêtre
link
Re: TSHISEKEDI UN HOMME SANS VISION ET VIDE
TSHISEKEDI,un valet du RWANDA et de PAUL KAGAME.
Arrivée à Kigali de l'opposant congolais Etienne Tshisekedi
(AFP 26/06/2002)
L'opposant congolais Etienne Tshisekedi, l'une des plus importantes personnalités de l'opposition non-armée en République démocratique du Congo (RDC), est arrivé mercredi dans la capitale rwandaise, a constaté l'AFP.
M. Tshisekedi, président de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), devait s'envoler mercredi après-midi pour Goma (est), quartier général de la rébellion du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD, soutenu par le Rwanda), ont indiqué à l'AFP les membres de son entourage.
Il visitera pendant les deux prochaines semaines les territoires sous contrôle du RCD, notamment les villes de Kisangani (nord-est), Bukavu (est), Kalemie (sud-est), Lodja (centre), Lusambo (centre), ont précisé à l'AFP des membres du RCD.
L'opposant a été accueilli à son arrivée par le secrétaire général du RCD, Azarias Ruberwa, ainsi que par l'envoyé spécial de la présidence rwandaise pour la RDC, le ministre Patrick Mazimpaka, et le secrétaire général du Front patriotique rwandais (FPR, au pouvoir à Kigali) Charles Muligande.
Il rencontrera le président rwandais Paul Kagame à Kigali à l'issue de sa tournée dans les territoires rebelles, selon son entourage.
Le dialogue intercongolais de Sun City (Afrique du Sud) s'est achevé fin avril avec un accord de partage du pouvoir conclu entre le gouvernement de Kinshasa et les rebelles du Mouvement de libération du Congo (MLC, soutenu par l'Ouganda).
Le RCD, qui contrôle le tiers-est de l'ex-Zaïre, n'est pas signataire de cet accord. Douze formations de l'opposition non-armée, dont l'UDPS, ont également refusé d'y adhérer.
Le RCD et ces partis politiques se sont depuis lors regroupés au sein de l'Alliance pour la sauvegarde du dialogue intercongolais (ASD).
Cette visite à Kigali et dans les territoires sous contrôle du RCD constitue "une première concrétisation sur le terrain de l'Alliance, c'est le signe que l'ASD n'est pas une farce, c'est une réalité", a déclaré M. Tshisekedi à son arrivée à l'aéroport de Kigali.
"Après le raté de Sun City, nous avons décidé de nous retrouver dans un nouveau cadre, celui de l'Alliance", a rappelé M. Ruberwa.
"Deux mois après, nous sommes satisfaits, notre voix a été entendue sur le plan diplomatique, tout le monde est unanime, le dialogue intercongolais doit se poursuivre et n'est pas clôturé", a-t-il estimé.
Il s'est félicité des contacts informels actuellement menés pour une reprise du dialogue par l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, le Sénégalais Moustapha Niasse.
"Après ce travail diplomatique, l'Alliance doit maintenant commencer le travail sur le terrain et avec la population congolaise, dans les territoires sous notre contrôle mais également dans tout le pays", a ajouté le secrétaire général du RCD.
Copyright AFP
lino
Re: TSHISEKEDI UN HOMME SANS VISION ET VIDE
lino a écrit:TSHISEKEDI,un valet du RWANDA et de PAUL KAGAME.
Arrivée à Kigali de l'opposant congolais Etienne Tshisekedi
(AFP 26/06/2002)
L'opposant congolais Etienne Tshisekedi, l'une des plus importantes personnalités de l'opposition non-armée en République démocratique du Congo (RDC), est arrivé mercredi dans la capitale rwandaise, a constaté l'AFP.
M. Tshisekedi, président de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), devait s'envoler mercredi après-midi pour Goma (est), quartier général de la rébellion du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD, soutenu par le Rwanda), ont indiqué à l'AFP les membres de son entourage.
Il visitera pendant les deux prochaines semaines les territoires sous contrôle du RCD, notamment les villes de Kisangani (nord-est), Bukavu (est), Kalemie (sud-est), Lodja (centre), Lusambo (centre), ont précisé à l'AFP des membres du RCD.
L'opposant a été accueilli à son arrivée par le secrétaire général du RCD, Azarias Ruberwa, ainsi que par l'envoyé spécial de la présidence rwandaise pour la RDC, le ministre Patrick Mazimpaka, et le secrétaire général du Front patriotique rwandais (FPR, au pouvoir à Kigali) Charles Muligande.
Il rencontrera le président rwandais Paul Kagame à Kigali à l'issue de sa tournée dans les territoires rebelles, selon son entourage.
Le dialogue intercongolais de Sun City (Afrique du Sud) s'est achevé fin avril avec un accord de partage du pouvoir conclu entre le gouvernement de Kinshasa et les rebelles du Mouvement de libération du Congo (MLC, soutenu par l'Ouganda).
Le RCD, qui contrôle le tiers-est de l'ex-Zaïre, n'est pas signataire de cet accord. Douze formations de l'opposition non-armée, dont l'UDPS, ont également refusé d'y adhérer.
Le RCD et ces partis politiques se sont depuis lors regroupés au sein de l'Alliance pour la sauvegarde du dialogue intercongolais (ASD).
Cette visite à Kigali et dans les territoires sous contrôle du RCD constitue "une première concrétisation sur le terrain de l'Alliance, c'est le signe que l'ASD n'est pas une farce, c'est une réalité", a déclaré M. Tshisekedi à son arrivée à l'aéroport de Kigali.
"Après le raté de Sun City, nous avons décidé de nous retrouver dans un nouveau cadre, celui de l'Alliance", a rappelé M. Ruberwa.
"Deux mois après, nous sommes satisfaits, notre voix a été entendue sur le plan diplomatique, tout le monde est unanime, le dialogue intercongolais doit se poursuivre et n'est pas clôturé", a-t-il estimé.
Il s'est félicité des contacts informels actuellement menés pour une reprise du dialogue par l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, le Sénégalais Moustapha Niasse.
"Après ce travail diplomatique, l'Alliance doit maintenant commencer le travail sur le terrain et avec la population congolaise, dans les territoires sous notre contrôle mais également dans tout le pays", a ajouté le secrétaire général du RCD.
Copyright AFP
Mr lino,
tu est trop fort a tu réellement lu ton post je ne crois pas stp relis le
Le RCD, qui contrôle le tiers-est de l'ex-Zaïre, n'est pas signataire de cet accord.
et explique nous comment ton président kabila aurais fait pour récupéré le tiers du pays au main du RCD
le 1+4 dont vous vous félicitez aujourd'hui est l'oeuvre de l'UDPS qui a remis tout le monde a la table.
link
Re: TSHISEKEDI UN HOMME SANS VISION ET VIDE
[quote="lino"]TSHISEKEDI,un valet du RWANDA et de PAUL KAGAME.
[quote]
Par ailleurs, Bosco Ntaganda représente, lui, un problème pour le Congo : désormais rallié à Kinshasa et paradant aux côtés du ministre congolais de la Défense, celui que l’opinion qualifie parfois de « Terminator » fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale pour les crimes de guerre commis dans l’Ituri : il serait tenu pour responsable du récent massacre de Kiwandja…
Joseph Kabila : Sept années de mystère
Joseph Kabila lors de la cérémonie d’investiture le 26 janvier 2001.
Le 26 janvier 2001, soit dix jours après le décès non-élucidé à ce jour du président Laurent-Désiré Kabila, son successeur inattendu, Joseph Kabila, 29 ans, est investi en qualité de chef d’Etat d’un des plus grands pays d’Afrique noire tant par superficie (2.345.000 km²) que par sa population (+/- 50 millions d’habitants). Samedi 26 janvier 2008, «Joseph» a accompli, jour pour jour, sept années de présence à la tête de l’Etat congolais soit presque deux législatures aux Etats-Unis d’Amérique. Sept années après, l’homme continue à demeurer un mystère pour ses compatriotes. Un mystère qui s’épaissit au regard des promesses non-tenues.
«Je m’engage» à mettre sur pied «une armée et une police modernes, fortes, bien équipées, respectables et respectueuses des droits de chacun, capables de défendre la nation en toutes circonstances». Voici une des annonces tonitruantes faites par Joseph Kabila lors de son investiture le 26 janvier 2001. Sept années après, cette promesse, comme tant d’autres, n’a pas été suivie d’effets. N’en déplaise aux zélateurs nationaux et internationaux du «raïs», la récente signature à Goma d’un accord de paix entre le gouvernement de Kinshasa et les groupes armés opérant dans les deux provinces du Kivu est tout sauf une «victoire politique». Cette cérémonie constitue en réalité le prolongement de la défaite militaire de Mushaki. Défaite infligée aux forces gouvernementales par les guérilleros nkundistes. Joseph a été contraint de côtoyer ceux que son ministre de la Défense, le PPRD Chikez Diemu, désignait encore récemment comme des «bandits de grand chemin». Il s’agit des combattants du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple) de Laurent Nkunda. Pendant plus de deux semaines, les officiels venus de Kinshasa ont dû négocier avec des individus auxquels Kabila promettait des bosses et des plaies.
Trois défis
Outre la modernisation de l’armée et de la police, le successeur du «Mzee» s’était surtout fixé trois défis majeurs. A savoir : réunifier le pays ; restaurer la bonne gouvernance et démocratiser la vie politique. Quels sont les résultats à mettre à son crédit ? Quels sont les problèmes qui ont été résolus depuis sept ans ? La RD Congo exerce-t-elle une compétence exclusive sur son territoire ? Les besoins de la population en eau courante et électricité sont-ils satisfaits ? Qu’en est-il des soins de santé, de l’éducation, de la mobilité et des infrastructures ? La sécurité des personnes et des biens est-elle mieux assurée ? Quid de la cohésion nationale ? Les Congolais sont-ils plus libres qu’avant ? La majorité au pouvoir respecte-t-elle l’opposition ? Le pays est-il devenu moins dépendant des partenaires extérieures ? Dans son ouvrage, auto-édité en 2006, intitulé «Pourquoi j’ai choisi Joseph Kabila», Vital Kamerhe, l’actuel président de l’Assemblée nationale, semble y répondre dès la page 5 : « (…), en mettant fin à la guerre, en dotant notre pays d’une Constitution issu du référendum populaire quarante et un an après et en réussissant le pari de l’organisation des élections démocratiques et transparentes, les premières depuis plus de quatre décennies, Joseph Kabila aura été l’homme de l’espoir et du destin du Congo nouveau». Et d’ajouter à la page 157 : « (…), Joseph Kabila restera dans l’histoire de ce pays comme l’homme qui a su privilégier la recherche de la paix et du dialogue en lieu et place du langage des armes et de la duplicité. Il restera l’homme de la réunification et de la pacification du Congo.»
L’autorité de l’Etat
L’avis émit par Vital est loin de trouver grâce aux yeux de certains observateurs. «Aucun opérateur politique congolais ne peut décemment s’attribuer le semblant d’embellie que connaît la RD Congo», déclarait fin 2004, le diplomate euro-italien Aldo Ajello, alors envoyé spécial de l’Union européenne pour la Région des Grands Lacs. C’était quelques mois après la constitution du gouvernement de transition. «La transition au Congo ressemble à une machine dotée d’un système de freinage extraordinaire et un système d’accélération défaillant», ironisait-il. Une manière d’insinuer que sans l’aide de la «communauté internationale», le Congo serait encore écartelé entre le gouvernement de Kinshasa et les ex-mouvements rebelles. Le dialogue inter-congolais n’aurait pas eu lieu. Les élections, non plus. L’ambassadeur britannique à Kinshasa d’enfoncer le clou début février 2006 : «La RDC ne peut pas se développer, ne peut pas prendre sa place qui lui revient en tant que leader en Afrique, lorsque quelques individus au pouvoir ne pensent qu’à s’enrichir eux-mêmes pendant que les autres crèvent de faim». Le territoire national a-t-il été réunifié ? La présence des groupes armés au Nord et Sud Kivu prouvent que la réunification du territoire national reste problématique en dépit du précieux concours apporté par les troupes onusiennes. Pire, le comité provincial de sécurité a découvert l’année dernière que des agents de l’ANR (Agence nationale des renseignements), en poste à Goma, ont établi leurs domiciliés à Gisenyi, au Rwanda. Des rapports rédigés l’année dernière par des experts des Nations Unies attestent que des aéronefs privés continuent à faire des navettes entre certaines localités minières du Kivu avec les aéroports d’Entebbe en Ouganda, de Kigali et de Bujumbura. Et ce, à l’abri de tout contrôle douanier. A maintes reprises, les responsables de la MONUC ont à maintes reprises reproché, en termes à peine voilés, l’indolence des gouvernants congolais à étendre l’autorité de l’Etat sur le territoire national. "Il est du devoir du gouvernement, dans l’exercice de son droit souverain, d’établir son autorité sur toute l’étendue du pays et de proposer à la MONUC les façons par lesquelles la communauté internationale et la MONUC peuvent aider », déclarait, fin juin 2007, Peter Swarbrick, alors directeur de la Division de Désarmement, Démobilisation, Rapatriement, Réinstallation et Réintégration (DDRRR).
Bradage
Restauration de la bonne gouvernance ? Ici aussi, on est loin du compte dans la mesure où quelques critères théoriques permettent d’évaluer le contenu de ce principe. C’est le cas notamment de l’obligation pour les dirigeants de rendre compte de leurs actions, censées être en adéquation avec les objectifs ; la transparence dans le processus décisionnel ; l’efficacité et surtout la primauté du droit. Depuis l’arrivée de Joseph au pouvoir, les affaires publiques sont gérées dans la plus grande opacité au sein d’un petit cercle oligarchique. Les pouvoirs publics congolais ne communiquent pas assez. Il notoire que plusieurs dizaines de concessions minières de la Gécamines ont été cédées à vil prix. Bradées. Des membres de l’entourage de Joseph Kabila sont suspectés d’avoir été «arrosés» par les nouveaux acquéreurs. L’opinion congolaise attend toujours de prendre connaissance du rapport remis au gouvernement par la commission chargée de «revisiter» les «contrats léonins» en matière minière. C’est le silence plat. L’efficacité ? La réalité est là : la satisfaction des besoins essentiels de la population est loin d’être au centre des priorités des gouvernants. Les observateurs sont unanimes pour reconnaître que la situation générale au plan économique et social ne cesse de s’empirer. Un gouvernement efficace n’est-il pas justement celui qui donne des réponses adéquates aux attentes des citoyens ? Un gouvernement efficace n’est-il pas également celui qui rend son pays moins dépendant de l’extérieur ? Sept années après, la RD Congo a perdu les notions même de l’indépendance et de la fierté nationale (La coopération belge a financé en 2006, la réhabilitation des ports de Kinshasa et de Matadi. Coût : un million d’euros). Plus grave, l’Etat congolais est en passe de devenir une sorte de «sous-colonie» de quelques Etats africains. C’est le cas de l’Angola qui est devenu le «protecteur» de Joseph. A quel prix pour les ressources énergétiques du Congo ? Il en est de même du Rwanda et de l’Ouganda. Est-ce pour cette raison que Joseph laisse pourrir la situation dans la partie orientale du pays ? Depuis sept ans, la RD Congo est devenue la risée de certains pays voisins qui lui disputent la souveraineté sur certaines parties de son territoire. Après l’Angola et l’Ouganda, c’est maintenant le tour de la Centrafrique. Demain, à qui le tour ?
«Septennat» sanglant
Primauté du droit ? Le monde des affaires ne cesse de se plaindre des contrôles incessants des agents du fisc. La RD Congo continue à caracoler dans le «Top 50» des pays où règnent l’insécurité juridique et judiciaire. L’exercice des droits et libertés a connu un grave recul. Il y a comme une volonté de restaurer un pouvoir despotique. «Les méthodes n’ont pas changé», déclarait, en avril 2005, Floribert Chebeya, président de l’association de défense des droits de l’Homme «La Voix des Sans-voix» (VSV). «Les lieux de détention parallèle continuent d’exister.» Au moment où nous couchons ces lignes, on apprenait que Chebeya aurait quelques «ennuis judiciaires». Il ne fait l’ombre d’un doute que c’est en rapport avec l’assassinat de la dame Aimée Kabila, une des filles de Laurent-Désiré Kabila. La «VSV» et son président ont eu le courage de dénoncer le rôle trouble joué par des éléments des forces de sécurité dans ce qui ressemble bien à un crime d’Etat. C’est le lieu de souligner que durant ces sept dernières années, plusieurs exécutions extrajudiciaires ont été camouflées en crimes crapuleux. Le monde congolais de la presse attend toujours de connaître les noms des commanditaires du meurtre des journalistes Franck Ngycke et Mwamba Bapuwa. Le sang des 134 adeptes du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo, abattus en janvier 2007, continue à crier vengeance au ciel. Il en est de même de celui des 600 victimes des affrontements des 22 et 23 mars dernier entre les hommes de Kabila et ceux de Jean-Pierre Bemba. Le rapport d’enquête établi par la Division des droits de l’homme de la MONUC est plus qu’accablant. Des éléments de la garde prétorienne de Kabila sont accusés d’avoir commis plus d’une centaine d’exécutions sommaires. C’est un «septennat» particulièrement sanglant.
Hewa Bora II
Au total, sept années après son accession à la magistrature suprême, Joseph reste une énigme pour ses concitoyens. L’homme se mure dans un silence assourdissant tant sur ses origines que son parcours. Le sujet est devenu le secret d’Etat le mieux gardé en RD Congo. Ceux qui savent la vérité se taisent. Certains d’entre eux n’hésitent pas à murmurer que Joseph Kabila est un «imposteur». Où est-il né ? Quel est son parcours scolaire ? Quelle profession a-t-il exercé avant de faire son service militaire en Tanzanie (voir interview accordée par Sifa Mahanya au quotidien bruxellois « Le Soir » daté 16 novembre 2006) et de rejoindre les troupes de l’AFDL ? Depuis quand porte-t-il le patronyme de Kabila ? Les réponses à ces interrogations sont loin de briller par une certaine cohérence. «Il est né à Hewa Bora II, collectivité Lulenge, en territoire Fizi, province du Sud Kivu», peut-on lire dans le réquisitoire prononcé, lors de la cérémonie d’investiture, par le procureur général de la République de l’époque, Luhonge Kabinda Ngoy. Pour la petite histoire, aucune localité congolaise ne porte cette dénomination qui n’est qu’une création fantaisiste à l’époque du maquis kabiliste. Ce haut magistrat avait donc commis un faux en écriture. Dans son opuscule citée précédemment, Kamerhe mentionne «Fizi» comme lieu de naissance de l’actuel président. Pas un mot sur la jeunesse de l’homme. L’histoire commence en 1996. Dans son «Essai biographique sur Laurent-Désiré Kabila», paru chez L’Harmattan en 2001, l’historien belge Erik Kennes écrit à la page 229, cette note de bas de page : « Yungu, c’est l’endroit où est né son fils Joseph Kabila.» A la page 298, l’auteur note : « Dans l’entre-temps, en 1970, Laurent Kabila avait pris pour épouse Sifa. Neuf enfants naîtront de cette union. Les premiers sont des jumeaux, nés à Mpiki», «près de Hewa Bora». Ils sont nés le 04 juin 1971. Il s’agit de Joseph Kabange et Jenny Kyungu. Quelle est la bonne version ? Hewa Bora II, Fizi, Yungu ou Mpiki ? Des proches de la famille de Kabila père sont formels : Sifa Mahanya n’est pas la mère de Joseph. « De son vrai nom, l’actuel président de la RDC s’appelle Kanambe Joseph. Il est le fils de feu Christopher Kanambe et d’une certaine Marcelline». L’homme qui parle s’appelle Etienne Kabila, un des enfants biologiques de Laurent-Désiré. C’était le 15 avril 2002 à Sun-City, en Afrique du Sud.
Mystères
Depuis quand Joseph porte-t-il le patronyme de Kabila ? «Pour des raisons évidentes de clandestinité, il {Joseph} s’est aussi appelé Kabange, Mtwale, Hyppolite», écrit Célectin Kabuya Lumuna dans son livre «Les quatre premiers présidents du Congo.», paru aux éditions Secco & Cedi. Dans un portrait intitulé «Le vrai Kabila», François Soudan, directeur de de l’hebdomadaire parisien «Jeune Afrique», écrit ce qui suit dans le n°3 de la «Revue de l’intelligence du monde» : « Joseph et Jaynet, qui n’ont jusque là connu que l’école de brousse du parti, sont inscrits sur des noms d’emprunt (Kabange, puis Kanambe) dans un collège francophone de Dar-es-salam (…).» Des bonnes sources indiquent qu’à l’époque où il était à l’état-major général des FARDC, l’actuel président signait toutes ses correspondances officielles comme suit : « Joseph K. ». Question : K comme Kabila ou Kanambe ? Les circonstances exactes de la disparition de Laurent-Désiré Kabila est un autre mystère qui colle à la peau du «raïs» autant que le choix porté en sa personne, un homme jeune, sans base sociale et inexpérimenté pour prendre la direction d’un pays comme la RD Congo. LD Kabila a-t-il été assassiné ? Par qui ? Pourquoi ? Ces trois questions restent sans réponses sept années après. Une seule certitude : le Mzee avait beaucoup d’ennemis. Un document confidentiel rédigé par des avocats de la défense à l’issue du procès sur l’assassinat du Mzee semble ébranler la thèse de meurtre par balles. Selon les auteurs de cette note, trois experts en médecine commis par la Cour d’ordre militaire ont fait deux observations importantes. Primo : «(…), la position du corps du défunt, telle que décrite par les témoins, ne leur paraît pas être celle qu’aurait dû adopter une personne décédée des suites d’un traumatisme causé par balles». Secundo : «Ils se sont inquiétés de l’absence de saignement, alors qu’une balle avait sectionné l’aorte, conduit principal du sang». Conclusion de ces experts : «L’absence de ce saignement présume que les blessures faites par balles n’ont dû intervenir qu’après le décès».
Un mensonge d’Etat
LD Kabila a-t-il succombé à la suite d’un empoisonnement ? Divers témoignages assurent que la dame Sifa Mahanya était embastillée à la prison centrale de Makala quelques jours avant ce 16 janvier. Souffrant des troubles gastriques, Kabila père soupçonnait sa compagne d’avoir mis une «potion» dans sa nourriture. Ce mardi 16 janvier 2001, des tirs ont été entendus, durant une demi-heure, au palais de Marbre. Aucun rapport d’enquête n’a pu dire qui tirait sur qui. Ces tirs n’étaient-ils qu’une diversion destinée à accréditer la thèse d’un attentat ? On le sait, Emile Mota, ancien conseiller économique à la Présidence, s’est rendu célèbre par ses déclarations contradictoires. L’homme clame avoir été le témoin oculaire du meurtre. Sans convaincre. Le corps de LD Kabila a-t-il été criblé de balles après le constat du décès par ses proches ? Cette hypothèse est loin d’être risible. Deux détails troublants. Des sources bien informées soutiennent que 48 heures avant la date fatidique du 16 janvier, le «Mzee» développait une crise d’hypertension artérielle. Il était sous baxter. Des médecins cubains se trouvaient à son chevet. Notons qu’un médecin congolais figure parmi les condamnés du procès des «assassins» de Kabila. L’homme était poursuivi pour… vol. Il s’agit du médecin urgentiste Armand Kabunga Mutombo. Il assurait la permanence aux cliniques de Ngaliema quand le corps sans vie du «Mzee» a été amené à ce centre hospitalier de la capitale. Kabunga a été arrêté le 2 janvier 2002 par l’ANR. Au motif qu’il aurait subtilisé les vêtements que portait le défunt. On peut gager que ce praticien a été intrigué par l’absence de saignement en dépit de l’existence apparente d’impacts de balles. A-t-il été poursuivi pour chapardage ou plutôt pour avoir soutiré des éléments compromettants pour le successeur du Mzee ? Et si la cérémonie d’investiture organisée le 26 janvier 2001 n’a servi qu’à légaliser un mensonge d’Etat ? Une imposture ?
B. Amba Wetshi
© Congoindépendant 2003-2011
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Par ailleurs, Bosco Ntaganda représente, lui, un problème pour le Congo : désormais rallié à Kinshasa et paradant aux côtés du ministre congolais de la Défense, celui que l’opinion qualifie parfois de « Terminator » fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale pour les crimes de guerre commis dans l’Ituri : il serait tenu pour responsable du récent massacre de Kiwandja…
Joseph Kabila : Sept années de mystère
Joseph Kabila lors de la cérémonie d’investiture le 26 janvier 2001.
Le 26 janvier 2001, soit dix jours après le décès non-élucidé à ce jour du président Laurent-Désiré Kabila, son successeur inattendu, Joseph Kabila, 29 ans, est investi en qualité de chef d’Etat d’un des plus grands pays d’Afrique noire tant par superficie (2.345.000 km²) que par sa population (+/- 50 millions d’habitants). Samedi 26 janvier 2008, «Joseph» a accompli, jour pour jour, sept années de présence à la tête de l’Etat congolais soit presque deux législatures aux Etats-Unis d’Amérique. Sept années après, l’homme continue à demeurer un mystère pour ses compatriotes. Un mystère qui s’épaissit au regard des promesses non-tenues.
«Je m’engage» à mettre sur pied «une armée et une police modernes, fortes, bien équipées, respectables et respectueuses des droits de chacun, capables de défendre la nation en toutes circonstances». Voici une des annonces tonitruantes faites par Joseph Kabila lors de son investiture le 26 janvier 2001. Sept années après, cette promesse, comme tant d’autres, n’a pas été suivie d’effets. N’en déplaise aux zélateurs nationaux et internationaux du «raïs», la récente signature à Goma d’un accord de paix entre le gouvernement de Kinshasa et les groupes armés opérant dans les deux provinces du Kivu est tout sauf une «victoire politique». Cette cérémonie constitue en réalité le prolongement de la défaite militaire de Mushaki. Défaite infligée aux forces gouvernementales par les guérilleros nkundistes. Joseph a été contraint de côtoyer ceux que son ministre de la Défense, le PPRD Chikez Diemu, désignait encore récemment comme des «bandits de grand chemin». Il s’agit des combattants du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple) de Laurent Nkunda. Pendant plus de deux semaines, les officiels venus de Kinshasa ont dû négocier avec des individus auxquels Kabila promettait des bosses et des plaies.
Trois défis
Outre la modernisation de l’armée et de la police, le successeur du «Mzee» s’était surtout fixé trois défis majeurs. A savoir : réunifier le pays ; restaurer la bonne gouvernance et démocratiser la vie politique. Quels sont les résultats à mettre à son crédit ? Quels sont les problèmes qui ont été résolus depuis sept ans ? La RD Congo exerce-t-elle une compétence exclusive sur son territoire ? Les besoins de la population en eau courante et électricité sont-ils satisfaits ? Qu’en est-il des soins de santé, de l’éducation, de la mobilité et des infrastructures ? La sécurité des personnes et des biens est-elle mieux assurée ? Quid de la cohésion nationale ? Les Congolais sont-ils plus libres qu’avant ? La majorité au pouvoir respecte-t-elle l’opposition ? Le pays est-il devenu moins dépendant des partenaires extérieures ? Dans son ouvrage, auto-édité en 2006, intitulé «Pourquoi j’ai choisi Joseph Kabila», Vital Kamerhe, l’actuel président de l’Assemblée nationale, semble y répondre dès la page 5 : « (…), en mettant fin à la guerre, en dotant notre pays d’une Constitution issu du référendum populaire quarante et un an après et en réussissant le pari de l’organisation des élections démocratiques et transparentes, les premières depuis plus de quatre décennies, Joseph Kabila aura été l’homme de l’espoir et du destin du Congo nouveau». Et d’ajouter à la page 157 : « (…), Joseph Kabila restera dans l’histoire de ce pays comme l’homme qui a su privilégier la recherche de la paix et du dialogue en lieu et place du langage des armes et de la duplicité. Il restera l’homme de la réunification et de la pacification du Congo.»
L’autorité de l’Etat
L’avis émit par Vital est loin de trouver grâce aux yeux de certains observateurs. «Aucun opérateur politique congolais ne peut décemment s’attribuer le semblant d’embellie que connaît la RD Congo», déclarait fin 2004, le diplomate euro-italien Aldo Ajello, alors envoyé spécial de l’Union européenne pour la Région des Grands Lacs. C’était quelques mois après la constitution du gouvernement de transition. «La transition au Congo ressemble à une machine dotée d’un système de freinage extraordinaire et un système d’accélération défaillant», ironisait-il. Une manière d’insinuer que sans l’aide de la «communauté internationale», le Congo serait encore écartelé entre le gouvernement de Kinshasa et les ex-mouvements rebelles. Le dialogue inter-congolais n’aurait pas eu lieu. Les élections, non plus. L’ambassadeur britannique à Kinshasa d’enfoncer le clou début février 2006 : «La RDC ne peut pas se développer, ne peut pas prendre sa place qui lui revient en tant que leader en Afrique, lorsque quelques individus au pouvoir ne pensent qu’à s’enrichir eux-mêmes pendant que les autres crèvent de faim». Le territoire national a-t-il été réunifié ? La présence des groupes armés au Nord et Sud Kivu prouvent que la réunification du territoire national reste problématique en dépit du précieux concours apporté par les troupes onusiennes. Pire, le comité provincial de sécurité a découvert l’année dernière que des agents de l’ANR (Agence nationale des renseignements), en poste à Goma, ont établi leurs domiciliés à Gisenyi, au Rwanda. Des rapports rédigés l’année dernière par des experts des Nations Unies attestent que des aéronefs privés continuent à faire des navettes entre certaines localités minières du Kivu avec les aéroports d’Entebbe en Ouganda, de Kigali et de Bujumbura. Et ce, à l’abri de tout contrôle douanier. A maintes reprises, les responsables de la MONUC ont à maintes reprises reproché, en termes à peine voilés, l’indolence des gouvernants congolais à étendre l’autorité de l’Etat sur le territoire national. "Il est du devoir du gouvernement, dans l’exercice de son droit souverain, d’établir son autorité sur toute l’étendue du pays et de proposer à la MONUC les façons par lesquelles la communauté internationale et la MONUC peuvent aider », déclarait, fin juin 2007, Peter Swarbrick, alors directeur de la Division de Désarmement, Démobilisation, Rapatriement, Réinstallation et Réintégration (DDRRR).
Bradage
Restauration de la bonne gouvernance ? Ici aussi, on est loin du compte dans la mesure où quelques critères théoriques permettent d’évaluer le contenu de ce principe. C’est le cas notamment de l’obligation pour les dirigeants de rendre compte de leurs actions, censées être en adéquation avec les objectifs ; la transparence dans le processus décisionnel ; l’efficacité et surtout la primauté du droit. Depuis l’arrivée de Joseph au pouvoir, les affaires publiques sont gérées dans la plus grande opacité au sein d’un petit cercle oligarchique. Les pouvoirs publics congolais ne communiquent pas assez. Il notoire que plusieurs dizaines de concessions minières de la Gécamines ont été cédées à vil prix. Bradées. Des membres de l’entourage de Joseph Kabila sont suspectés d’avoir été «arrosés» par les nouveaux acquéreurs. L’opinion congolaise attend toujours de prendre connaissance du rapport remis au gouvernement par la commission chargée de «revisiter» les «contrats léonins» en matière minière. C’est le silence plat. L’efficacité ? La réalité est là : la satisfaction des besoins essentiels de la population est loin d’être au centre des priorités des gouvernants. Les observateurs sont unanimes pour reconnaître que la situation générale au plan économique et social ne cesse de s’empirer. Un gouvernement efficace n’est-il pas justement celui qui donne des réponses adéquates aux attentes des citoyens ? Un gouvernement efficace n’est-il pas également celui qui rend son pays moins dépendant de l’extérieur ? Sept années après, la RD Congo a perdu les notions même de l’indépendance et de la fierté nationale (La coopération belge a financé en 2006, la réhabilitation des ports de Kinshasa et de Matadi. Coût : un million d’euros). Plus grave, l’Etat congolais est en passe de devenir une sorte de «sous-colonie» de quelques Etats africains. C’est le cas de l’Angola qui est devenu le «protecteur» de Joseph. A quel prix pour les ressources énergétiques du Congo ? Il en est de même du Rwanda et de l’Ouganda. Est-ce pour cette raison que Joseph laisse pourrir la situation dans la partie orientale du pays ? Depuis sept ans, la RD Congo est devenue la risée de certains pays voisins qui lui disputent la souveraineté sur certaines parties de son territoire. Après l’Angola et l’Ouganda, c’est maintenant le tour de la Centrafrique. Demain, à qui le tour ?
«Septennat» sanglant
Primauté du droit ? Le monde des affaires ne cesse de se plaindre des contrôles incessants des agents du fisc. La RD Congo continue à caracoler dans le «Top 50» des pays où règnent l’insécurité juridique et judiciaire. L’exercice des droits et libertés a connu un grave recul. Il y a comme une volonté de restaurer un pouvoir despotique. «Les méthodes n’ont pas changé», déclarait, en avril 2005, Floribert Chebeya, président de l’association de défense des droits de l’Homme «La Voix des Sans-voix» (VSV). «Les lieux de détention parallèle continuent d’exister.» Au moment où nous couchons ces lignes, on apprenait que Chebeya aurait quelques «ennuis judiciaires». Il ne fait l’ombre d’un doute que c’est en rapport avec l’assassinat de la dame Aimée Kabila, une des filles de Laurent-Désiré Kabila. La «VSV» et son président ont eu le courage de dénoncer le rôle trouble joué par des éléments des forces de sécurité dans ce qui ressemble bien à un crime d’Etat. C’est le lieu de souligner que durant ces sept dernières années, plusieurs exécutions extrajudiciaires ont été camouflées en crimes crapuleux. Le monde congolais de la presse attend toujours de connaître les noms des commanditaires du meurtre des journalistes Franck Ngycke et Mwamba Bapuwa. Le sang des 134 adeptes du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo, abattus en janvier 2007, continue à crier vengeance au ciel. Il en est de même de celui des 600 victimes des affrontements des 22 et 23 mars dernier entre les hommes de Kabila et ceux de Jean-Pierre Bemba. Le rapport d’enquête établi par la Division des droits de l’homme de la MONUC est plus qu’accablant. Des éléments de la garde prétorienne de Kabila sont accusés d’avoir commis plus d’une centaine d’exécutions sommaires. C’est un «septennat» particulièrement sanglant.
Hewa Bora II
Au total, sept années après son accession à la magistrature suprême, Joseph reste une énigme pour ses concitoyens. L’homme se mure dans un silence assourdissant tant sur ses origines que son parcours. Le sujet est devenu le secret d’Etat le mieux gardé en RD Congo. Ceux qui savent la vérité se taisent. Certains d’entre eux n’hésitent pas à murmurer que Joseph Kabila est un «imposteur». Où est-il né ? Quel est son parcours scolaire ? Quelle profession a-t-il exercé avant de faire son service militaire en Tanzanie (voir interview accordée par Sifa Mahanya au quotidien bruxellois « Le Soir » daté 16 novembre 2006) et de rejoindre les troupes de l’AFDL ? Depuis quand porte-t-il le patronyme de Kabila ? Les réponses à ces interrogations sont loin de briller par une certaine cohérence. «Il est né à Hewa Bora II, collectivité Lulenge, en territoire Fizi, province du Sud Kivu», peut-on lire dans le réquisitoire prononcé, lors de la cérémonie d’investiture, par le procureur général de la République de l’époque, Luhonge Kabinda Ngoy. Pour la petite histoire, aucune localité congolaise ne porte cette dénomination qui n’est qu’une création fantaisiste à l’époque du maquis kabiliste. Ce haut magistrat avait donc commis un faux en écriture. Dans son opuscule citée précédemment, Kamerhe mentionne «Fizi» comme lieu de naissance de l’actuel président. Pas un mot sur la jeunesse de l’homme. L’histoire commence en 1996. Dans son «Essai biographique sur Laurent-Désiré Kabila», paru chez L’Harmattan en 2001, l’historien belge Erik Kennes écrit à la page 229, cette note de bas de page : « Yungu, c’est l’endroit où est né son fils Joseph Kabila.» A la page 298, l’auteur note : « Dans l’entre-temps, en 1970, Laurent Kabila avait pris pour épouse Sifa. Neuf enfants naîtront de cette union. Les premiers sont des jumeaux, nés à Mpiki», «près de Hewa Bora». Ils sont nés le 04 juin 1971. Il s’agit de Joseph Kabange et Jenny Kyungu. Quelle est la bonne version ? Hewa Bora II, Fizi, Yungu ou Mpiki ? Des proches de la famille de Kabila père sont formels : Sifa Mahanya n’est pas la mère de Joseph. « De son vrai nom, l’actuel président de la RDC s’appelle Kanambe Joseph. Il est le fils de feu Christopher Kanambe et d’une certaine Marcelline». L’homme qui parle s’appelle Etienne Kabila, un des enfants biologiques de Laurent-Désiré. C’était le 15 avril 2002 à Sun-City, en Afrique du Sud.
Mystères
Depuis quand Joseph porte-t-il le patronyme de Kabila ? «Pour des raisons évidentes de clandestinité, il {Joseph} s’est aussi appelé Kabange, Mtwale, Hyppolite», écrit Célectin Kabuya Lumuna dans son livre «Les quatre premiers présidents du Congo.», paru aux éditions Secco & Cedi. Dans un portrait intitulé «Le vrai Kabila», François Soudan, directeur de de l’hebdomadaire parisien «Jeune Afrique», écrit ce qui suit dans le n°3 de la «Revue de l’intelligence du monde» : « Joseph et Jaynet, qui n’ont jusque là connu que l’école de brousse du parti, sont inscrits sur des noms d’emprunt (Kabange, puis Kanambe) dans un collège francophone de Dar-es-salam (…).» Des bonnes sources indiquent qu’à l’époque où il était à l’état-major général des FARDC, l’actuel président signait toutes ses correspondances officielles comme suit : « Joseph K. ». Question : K comme Kabila ou Kanambe ? Les circonstances exactes de la disparition de Laurent-Désiré Kabila est un autre mystère qui colle à la peau du «raïs» autant que le choix porté en sa personne, un homme jeune, sans base sociale et inexpérimenté pour prendre la direction d’un pays comme la RD Congo. LD Kabila a-t-il été assassiné ? Par qui ? Pourquoi ? Ces trois questions restent sans réponses sept années après. Une seule certitude : le Mzee avait beaucoup d’ennemis. Un document confidentiel rédigé par des avocats de la défense à l’issue du procès sur l’assassinat du Mzee semble ébranler la thèse de meurtre par balles. Selon les auteurs de cette note, trois experts en médecine commis par la Cour d’ordre militaire ont fait deux observations importantes. Primo : «(…), la position du corps du défunt, telle que décrite par les témoins, ne leur paraît pas être celle qu’aurait dû adopter une personne décédée des suites d’un traumatisme causé par balles». Secundo : «Ils se sont inquiétés de l’absence de saignement, alors qu’une balle avait sectionné l’aorte, conduit principal du sang». Conclusion de ces experts : «L’absence de ce saignement présume que les blessures faites par balles n’ont dû intervenir qu’après le décès».
Un mensonge d’Etat
LD Kabila a-t-il succombé à la suite d’un empoisonnement ? Divers témoignages assurent que la dame Sifa Mahanya était embastillée à la prison centrale de Makala quelques jours avant ce 16 janvier. Souffrant des troubles gastriques, Kabila père soupçonnait sa compagne d’avoir mis une «potion» dans sa nourriture. Ce mardi 16 janvier 2001, des tirs ont été entendus, durant une demi-heure, au palais de Marbre. Aucun rapport d’enquête n’a pu dire qui tirait sur qui. Ces tirs n’étaient-ils qu’une diversion destinée à accréditer la thèse d’un attentat ? On le sait, Emile Mota, ancien conseiller économique à la Présidence, s’est rendu célèbre par ses déclarations contradictoires. L’homme clame avoir été le témoin oculaire du meurtre. Sans convaincre. Le corps de LD Kabila a-t-il été criblé de balles après le constat du décès par ses proches ? Cette hypothèse est loin d’être risible. Deux détails troublants. Des sources bien informées soutiennent que 48 heures avant la date fatidique du 16 janvier, le «Mzee» développait une crise d’hypertension artérielle. Il était sous baxter. Des médecins cubains se trouvaient à son chevet. Notons qu’un médecin congolais figure parmi les condamnés du procès des «assassins» de Kabila. L’homme était poursuivi pour… vol. Il s’agit du médecin urgentiste Armand Kabunga Mutombo. Il assurait la permanence aux cliniques de Ngaliema quand le corps sans vie du «Mzee» a été amené à ce centre hospitalier de la capitale. Kabunga a été arrêté le 2 janvier 2002 par l’ANR. Au motif qu’il aurait subtilisé les vêtements que portait le défunt. On peut gager que ce praticien a été intrigué par l’absence de saignement en dépit de l’existence apparente d’impacts de balles. A-t-il été poursuivi pour chapardage ou plutôt pour avoir soutiré des éléments compromettants pour le successeur du Mzee ? Et si la cérémonie d’investiture organisée le 26 janvier 2001 n’a servi qu’à légaliser un mensonge d’Etat ? Une imposture ?
B. Amba Wetshi
© Congoindépendant 2003-2011
King David
Re: TSHISEKEDI UN HOMME SANS VISION ET VIDE
Mr Link,link a écrit:
Mr lino,
tu est trop fort a tu réellement lu ton post je ne crois pas stp relis le
Le RCD, qui contrôle le tiers-est de l'ex-Zaïre, n'est pas signataire de cet accord.
et explique nous comment ton président kabila aurais fait pour récupéré le tiers du pays au main du RCD
le 1+4 dont vous vous félicitez aujourd'hui est l'oeuvre de l'UDPS qui a remis tout le monde a la table.
Comme d'habitude ,vous balancer vos propos infondés et croyez que les gens sont idiots pour tout gober.
Quel POID avait l'UDPS dans les négociations ???
Si j'ai lu l'article de Tshitshi et je connai son passé de collabo mais c'est Maintenant qu'il faut déterrer les cadavres et le passé collabo de celui qui veux diriger la RDC.
Il a fait des courbettes à Paul Kagame croyant avoir le fameux poste de 1èr ministre qu'il affectionne tant.
Pour recuper les tiers du pays J Kabila a signé directement des traités des paix avec le Rwanda et l'ouganda pour neutraliser leurs pions en RDC.
Tshisekedi fut écarté d'office .J Kabila lui a coupé l'herbe sous le pied .C Braeckman le souligne aussi:
lorsqu'il participe aux négociations de paix de Sun City, en 2002, Tshisekedi estime toujours, imperturbable, que le poste de président ou de vice-président lui revient, sans qu’il ait à poser sa candidature et à se lancer dans la compétition. Il sera donc écarté de la formule de « un plus quatre » (un président, quatre vice présidents, le poste de représentant de la classe politique ayant été confié à Zahidi N’Goma, beaucoup plus malléable).
Un accord nominal de paix
Différentes tentative de mettre fin au conflit furent faites, sans succès. En 2002, la situation se détériora au Rwanda. De nombreux membres du RCD arrêtèrent les combats ou décidèrent de se rallier au gouvernement de Kabila. De plus, les Banyamulenge se lassèrent de jour en jour de la tutelle de Kigali et de ce conflit ininterrompu. Certains d'entre eux se mutinèrent, ce qui conduisit à de violentes altercations entre eux et les forces rwandaises. Au même moment, le Congo oriental devint plus sûr sous le gouvernement de Joseph Kabila. L'aide internationale reprit au fur et à mesure que l'inflation fut de nouveau contrôlée.
L'accord de Sun City fut formalisé 19 avril en 2002. C'était un canevas pour établir au Congo un gouvernement unifié et multipartite, et des élections démocratiques. Cependant, il y eut des critiques quant aux fait qu'il n'était pas fait de mentions de l'unification de l'armée, ce qui déforçait l'accord. Malgré diverses violations constatées aux dispositions prévues, l'accord permit la fin des combats. Le 30 juillet 2002, le Rwanda et la République démocratique du Congo signèrent l'accord de Paix de Prétoria après cinq jours de discussions à Prétoria, en Afrique du Sud. Les pourparlers étaient centrés sur deux problèmes. L'un était le retrait d'environ 20 000 soldats rwandais du Congo. L'autre concernait les anciens soldats rwandais Hutus et le démantèlement de la milice extrémiste Interahamwe, qui prirent part au génocide de 1994 et qui continuaient d'être actifs au Congo oriental. Le Rwanda disposait d'environ 20 000 soldats au Congo et refusa de les retirer avant que les milices Hutu n'aient été neutralisées.
Signé le 6 septembre 2002, l'accord de Luanda formalisa la paix en République démocratique du Congo et l'Ouganda. Le traité établissait le retrait des troupes ougandaises de Bunia et l'amélioration des relations entre les deux pays, mais la mise en œuvre fut problématique. Onze jours plus tard, les premiers soldats rwandais se retirèrent de RDC. Le 5 octobre, le Rwanda annonça le retrait complet de ses troupes. La MONUC confirma le départ de plus de 20 000 soldats rwandais.
Le 21 octobre, les Nations unies publièrent un rapport de son panel d'experts sur le pillage des ressources naturelles au Congo par des groupes armés. Le Rwanda et l'Ouganda rejetèrent les accusations à leur encontre, selon lesquelles certains de leurs dirigeants politiques et militaires étaient impliqués dans des trafics illégaux de ces ressources.
Le 17 décembre 2002, les membres congolais du Dialogue Inter Congolais, à savoir : le Gouvernement national, le MLC, le RCD, le RCD-ML, le RCD-N, l'opposition politique locale, les représentants de la société civile et les Mai Mai, signèrent un accord de paix global. L'accord décrivait un plan pour une transition gouvernementale qui devait aboutir à des élections présidentielles et législatives dans les deux ans de la signature. Cet accord marqua la fin officielle de la Seconde guerre du Congo.
La fin de la guerre : le Gouvernement de transition[modifier]
Trois groupes rebelles soutenus par l'Ouganda, le MLC, le RCD-N et le RCD-ML, signèrent un cessez-le-feu, l'Accord de Gbadolite, le 31 décembre, 2002. Ils devaient arrêter les combats dans le périmètre Isiro-Bafwasende-Beni-Watsa, et à accepter la venue d'observateurs des Nations unies dans cette zone. L'accord comprenait également des garanties de liberté de mouvement des populations civiles et des organisations humanitaires.
Malgré la fin officielle des hostilités, des combats perdurèrent. Durant janvier et février 2003, la MONUC observa de nombreux mouvements de troupes, principalement entre l'Ouganda, le Rwanda et leurs zones d'occupation respectives. Le 1er mai 2003, l'Ouganda retira son armée régulière de Bunia et de l'Ituri en conformité avec l' accord de Luanda. Des combats intervinrent entre les Hema et les Lendu entre le 7 et le 16 mai à Bunia.
Le 30 juin 2003, la formation du Gouvernement de transition entérine officiellement la fin de la Deuxième Guerre du Congo. Suite voir Guerre du Kivu.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Deuxième_guerre_du_Congo
lino
Re: TSHISEKEDI UN HOMME SANS VISION ET VIDE
lino a écrit:Mr Link,link a écrit:
Mr lino,
tu est trop fort a tu réellement lu ton post je ne crois pas stp relis le
Le RCD, qui contrôle le tiers-est de l'ex-Zaïre, n'est pas signataire de cet accord.
et explique nous comment ton président kabila aurais fait pour récupéré le tiers du pays au main du RCD
le 1+4 dont vous vous félicitez aujourd'hui est l'oeuvre de l'UDPS qui a remis tout le monde a la table.
Comme d'habitude ,vous balancer vos propos infondés et croyez que les gens sont idiots pour tout gober.
Quel POID avait l'UDPS dans les négociations ???
Si j'ai lu l'article de Tshitshi et je connai son passé de collabo mais c'est Maintenant qu'il faut déterrer les cadavres et le passé collabo de celui qui veux diriger la RDC.
Il a fait des courbettes à Paul Kagame croyant avoir le fameux poste de 1èr ministre qu'il affectionne tant.
Pour recuper les tiers du pays J Kabila a signé directement des traités des paix avec le Rwanda et l'ouganda pour neutraliser leurs pions en RDC.
Tshisekedi fut écarté d'office .J Kabila lui a coupé l'herbe sous le pied .C Braeckman le souligne aussi:lorsqu'il participe aux négociations de paix de Sun City, en 2002, Tshisekedi estime toujours, imperturbable, que le poste de président ou de vice-président lui revient, sans qu’il ait à poser sa candidature et à se lancer dans la compétition. Il sera donc écarté de la formule de « un plus quatre » (un président, quatre vice présidents, le poste de représentant de la classe politique ayant été confié à Zahidi N’Goma, beaucoup plus malléable).Un accord nominal de paix
Différentes tentative de mettre fin au conflit furent faites, sans succès. En 2002, la situation se détériora au Rwanda. De nombreux membres du RCD arrêtèrent les combats ou décidèrent de se rallier au gouvernement de Kabila. De plus, les Banyamulenge se lassèrent de jour en jour de la tutelle de Kigali et de ce conflit ininterrompu. Certains d'entre eux se mutinèrent, ce qui conduisit à de violentes altercations entre eux et les forces rwandaises. Au même moment, le Congo oriental devint plus sûr sous le gouvernement de Joseph Kabila. L'aide internationale reprit au fur et à mesure que l'inflation fut de nouveau contrôlée.
L'accord de Sun City fut formalisé 19 avril en 2002. C'était un canevas pour établir au Congo un gouvernement unifié et multipartite, et des élections démocratiques. Cependant, il y eut des critiques quant aux fait qu'il n'était pas fait de mentions de l'unification de l'armée, ce qui déforçait l'accord. Malgré diverses violations constatées aux dispositions prévues, l'accord permit la fin des combats. Le 30 juillet 2002, le Rwanda et la République démocratique du Congo signèrent l'accord de Paix de Prétoria après cinq jours de discussions à Prétoria, en Afrique du Sud. Les pourparlers étaient centrés sur deux problèmes. L'un était le retrait d'environ 20 000 soldats rwandais du Congo. L'autre concernait les anciens soldats rwandais Hutus et le démantèlement de la milice extrémiste Interahamwe, qui prirent part au génocide de 1994 et qui continuaient d'être actifs au Congo oriental. Le Rwanda disposait d'environ 20 000 soldats au Congo et refusa de les retirer avant que les milices Hutu n'aient été neutralisées.
Signé le 6 septembre 2002, l'accord de Luanda formalisa la paix en République démocratique du Congo et l'Ouganda. Le traité établissait le retrait des troupes ougandaises de Bunia et l'amélioration des relations entre les deux pays, mais la mise en œuvre fut problématique. Onze jours plus tard, les premiers soldats rwandais se retirèrent de RDC. Le 5 octobre, le Rwanda annonça le retrait complet de ses troupes. La MONUC confirma le départ de plus de 20 000 soldats rwandais.
Le 21 octobre, les Nations unies publièrent un rapport de son panel d'experts sur le pillage des ressources naturelles au Congo par des groupes armés. Le Rwanda et l'Ouganda rejetèrent les accusations à leur encontre, selon lesquelles certains de leurs dirigeants politiques et militaires étaient impliqués dans des trafics illégaux de ces ressources.
Le 17 décembre 2002, les membres congolais du Dialogue Inter Congolais, à savoir : le Gouvernement national, le MLC, le RCD, le RCD-ML, le RCD-N, l'opposition politique locale, les représentants de la société civile et les Mai Mai, signèrent un accord de paix global. L'accord décrivait un plan pour une transition gouvernementale qui devait aboutir à des élections présidentielles et législatives dans les deux ans de la signature. Cet accord marqua la fin officielle de la Seconde guerre du Congo.
La fin de la guerre : le Gouvernement de transition[modifier]
Trois groupes rebelles soutenus par l'Ouganda, le MLC, le RCD-N et le RCD-ML, signèrent un cessez-le-feu, l'Accord de Gbadolite, le 31 décembre, 2002. Ils devaient arrêter les combats dans le périmètre Isiro-Bafwasende-Beni-Watsa, et à accepter la venue d'observateurs des Nations unies dans cette zone. L'accord comprenait également des garanties de liberté de mouvement des populations civiles et des organisations humanitaires.
Malgré la fin officielle des hostilités, des combats perdurèrent. Durant janvier et février 2003, la MONUC observa de nombreux mouvements de troupes, principalement entre l'Ouganda, le Rwanda et leurs zones d'occupation respectives. Le 1er mai 2003, l'Ouganda retira son armée régulière de Bunia et de l'Ituri en conformité avec l' accord de Luanda. Des combats intervinrent entre les Hema et les Lendu entre le 7 et le 16 mai à Bunia.
Le 30 juin 2003, la formation du Gouvernement de transition entérine officiellement la fin de la Deuxième Guerre du Congo. Suite voir Guerre du Kivu.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Deuxième_guerre_du_Congo
Mr lino,
osekisaka nga tu est vraiment un vrai congolais qui fait des évènement une lecture qui t'arrange aucune honnêteté intellectuel tu raconte l'histoire selon Lino
je te met un copier/collé d'une interview du cofondateur du PPRD et ex aumônier de ton président et actuel président de la CENI daniel ngoy mulunda
mais avant de te précipité de me répondre prends la peine de lire et surtout de comprendre.
http://www.lesoftonline.net/phil.php?id=688
Peu avant la fin en catastrophe de la première phase du Dialogue, vous avez joué un rôle clé auprès de la rébellion du RCD...
Je vous le dis sans ambages: j’étais la personne qui était déléguée auprès du RCD. À l’époque, il y avait des gens qui se battaient pour la présidence de la République, la Primature etc. Mais ma conviction - je la partage encore aujourd’hui - était que ce pays n’aura pas de paix si l’on ne se met pas ensemble avec le RCD. Pourquoi?
Parce que le RCD, malgré ses dérapages, pose deux problèmes essentiels au retour de la paix: d’abord, la question de la nationalité, et, ensuite, les rapports avec le Rwanda, ce pays voisin qui peut toujours nous déstabiliser s’il n’est pas d’accord avec nous. Je l’ai toujours dit sans honte: il faut qu’on se mette ensemble.
Mais quand nous sommes arrivés au Dialogue, le RCD ne reconnaissait pas Joseph Kabila comme président de la République. Je suis allé me concerter avec la haute direction du RCD à Prétoria. J’ai expliqué à celui qui était alors le président du RCD, Adolphe Onusumba, et au secrétaire général Azarias Ruberwa, que le MLC négociait en sous-main avec nous, et qu’ils avaient intérêt à reconnaître Joseph Kabila comme le chef de l’État, de façon à négocier avec nous le partage des responsabilités au sein d’un Gouvernement de transition. Ils ont un peu tardé, et lorsqu’ils ont finalement donné leur accord, les amis qui négociaient avec le MLC avaient été plus rapides. Ils avaient déjà signé un accord avec le MLC qui élevait Jean-Pierre Bemba au rang de Premier ministre.
Quelle fut alors votre réaction?
J’ai tout de suite fait part de mon désaccord. L’Accord de l’hôtel les Cascades n’allait pas nous apporter la paix recherchée. Il allait même consacrer la division entre Congolais rwandophones d’un côté et les autres Congolais de l’autre. Le pays pouvait s’en trouver démembré. Voilà pourquoi, j’ai combattu cet accord de toutes mes forces, prenant le risque d’être souvent mis en minorité et combattu dans ma propre famille politique.
N’avez-vous pas joué d’autres rôles de l’ombre, à Goma et à Kigali?
Après la signature de l’Accord global et inclusif, je suis allé convaincre le RCD à venir s’installer dans la Capitale. Je leur ai dit que leur sécurité ce n’est pas à la MONUC de la garantir, mais bien le chef de l’État. La fête de Pâques 2003 m’a trouvé à Goma. J’ai même parlé comme un prophète. Un jour, nous conversions chez le président Onusumba, j’ai dit au secrétaire général Ruberwa: «Maître, je vous vois comme vice-président de la République en charge de la commission Politique, Défense et Sécurité». Il m’a répondu qu’au RCD, ce n’était jamais acquis à l’avance, il fallait que le Collège des fondateurs procède au vote.
Mais moi, j’ai insisté, lui faisant comprendre qu’en tant que Munyamulenge, il était le mieux placé pour apporter les préoccupations de sa communauté au plus haut sommet de l’État, à la présidence de la République, afin qu’on y apporte des solutions. J’ai été heureux d’accueillir, un mois plus tard, Ruberwa à Kinshasa comme Vice-président de la République. Bien entendu, avant d’arriver à Goma, j’ai transité par Kigali. J’ai eu des échanges importants avec des autorités des services de sécurité rwandais. Je leur ai fait comprendre qu’ils avaient intérêt à laisser nos frères du RCD aller participer aux institutions à Kinshasa, sinon un fossé se créerait entre eux et les autres Congolais, et cela compliquerait la situation.
Certains cadres du RCD, dont Ruberwa et Bizima, m’avaient même suivi là-bas. Vous savez, quand vous faites la paix, il ne faut pas oublier certains acteurs qui peuvent avoir de l’influence(rappelle toi que le RCD a un tiers du pays), sinon cela risque de n’avoir aucune suite.
si ta pas compris alors il ne sert a rien de continuer a discuter,ton président kabila a fait par la suite ce que tshitshi et ngoyi mulunda avais déjà compris.
sans le RCD pas d'accords sans le RCD risque de démembrement du Congo sans le RCD pas de flexibilité du Rwanda dans les négociations a venir.
aujourd'hui le CNDP de kundabatware, bosco ntangana, dont le vrai patron est kagame est il dans la majorité présidentiel oui ou non ? répondre a cette question t’éclairciras les idées soki te tika kaka.
link
Re: TSHISEKEDI UN HOMME SANS VISION ET VIDE
Mais c est qui l allie politico-militaire du pprd kabiliste?
N est il pas l horrible Cndp, pseudo rebellion de proxy teleguidee par kigali et qui mantient l est de la rdc sous occupation?
Kabila ne compte-t-il pas se faire elire grace aux exactions de cndp sur les kivutiens?
Comment devenir l allie politique et le protecteur de criminels notoires - voir Nkunda et Ntangada - et apres, main dans la main avec le bourreaux de civils congolais, demander a ce peuple sont suffrage?
Avant de parler, changez d allies, si vous le pouvez...mais je doute fort que vous aviez cette latitude de choix, car l actuel regime est le digne heritier du conglomerat d aventuriers afdeliens de triste memoire qui ont mis le Congo a feu et a sang pour assoir la primaute rwandaise sur l afrique centrale.
Lino, si vous ignorez l histoire ou croyez la manipuler bassement, votre message ne passera jamais... :lol:Tshisekedi sera demain dans la ville martyre de Kisangani. Tshisekedi n a pas de sang congolais sur ses mains ! Peut on dire autant de votre "champion?"
N est il pas l horrible Cndp, pseudo rebellion de proxy teleguidee par kigali et qui mantient l est de la rdc sous occupation?
Kabila ne compte-t-il pas se faire elire grace aux exactions de cndp sur les kivutiens?
Comment devenir l allie politique et le protecteur de criminels notoires - voir Nkunda et Ntangada - et apres, main dans la main avec le bourreaux de civils congolais, demander a ce peuple sont suffrage?
Avant de parler, changez d allies, si vous le pouvez...mais je doute fort que vous aviez cette latitude de choix, car l actuel regime est le digne heritier du conglomerat d aventuriers afdeliens de triste memoire qui ont mis le Congo a feu et a sang pour assoir la primaute rwandaise sur l afrique centrale.
Lino, si vous ignorez l histoire ou croyez la manipuler bassement, votre message ne passera jamais... :lol:Tshisekedi sera demain dans la ville martyre de Kisangani. Tshisekedi n a pas de sang congolais sur ses mains ! Peut on dire autant de votre "champion?"
Dernière édition par KOTA le 2/11/2011, 12:43 am, édité 1 fois
KOTA
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