EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
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Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Madame Diomi Ndongala a été reçue par le président Tshisekedi concernant l'incarcération de son mari
_________________
[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
RDC : L'Opposant Diomi NDONGALA entre la vie et la mort au CPRK
01/07/2013 09:49:00 kongoTimes!
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image Manifestation - Sit-in a Londres
Selon un communiqué de la Majorité présidentielle populaire (MPP), l'opposant au régime KABILA, Eugène Diomi Ndongala, est gravement malade au Centre Pénitentiaire de Rééducation de Kinshasa (CPRK). Son épouse a étè contactée d'urgence pour envoyer des produits injectables ainsi que des seringues pour le réanimer.
Selon un communiqué publié samedi 29 juin 2013 par la Majorité présidentielle populaire (MPP) et signé par son chargé des Relations extérieures Rigobert Kuta, " Eugène Diomi Ndongala est gravement malade et soumis à un traitement dans des circonstances dangereuses pour son intégrité physique ", alors qu'il est injustement détenu au Centre pénitentiaire de rééducation de Kinshasa (CPRK), malgré deux arrêts de la Cour suprême de justice (CSJ) demandant son assignation à résidence.
Samedi 29 juin dernier, vers 13h00, il a été conduit à l'infirmerie de cette prison alors qu'il était inconscient et ne bougeait plus. Son épouse, Patrizia Diomi, a été appelée d'urgence, poursuit lecommuniqué, par le CPRK pour envoyer un produit injectable ainsi que des seringues pour le réanimer. Si on arrivait à le réveiller, on craint de forts risques d'une probable paralysie, vu des signes qui se manifestent.
La Majorité présidentielle populaire promet de rendre responsables tous ceux qui sont impliqués, de loin ou de près, dans l'arrestation " arbitraire " de son porte-parole, au cas où quelque chose de grave se produisait.
Il faut rappeler par ailleurs que Eugène Diomi Ndongala, président national de la Démocratie Chrétienne, et député de l'opposition, vient d'être irrégulièrement invalidé à l'Assemblée nationale pour absences non justifiées aux plénières, alors qu'il était soumis à des conditions telles qu'il ne pouvait pas se présenter au Palais du peuple.
Ses avocats ont, plus d'une fois, saisi le bureau de cette chambre législative en vue d'expliquer toute la situation, de l'enlèvement à son arrestation sans oublier son incarcération au Centre pénitentiaire de rééducation de Kinshasa (CPRK).
Au regard de toutes les péripéties qui entourent le calvaire qu'endure le porte-parole de MPP, le communiqué de cette plate-forme souligne que cette arrestation a des contours politiques visibles.
[LaTempeteDesTropique]
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http://afrique.kongotimes.info/rdc/justice/6029-congo-opposant-diomi-ndongala-entre-vie-mort-cprk.html
01/07/2013 09:49:00 kongoTimes!
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image Manifestation - Sit-in a Londres
Selon un communiqué de la Majorité présidentielle populaire (MPP), l'opposant au régime KABILA, Eugène Diomi Ndongala, est gravement malade au Centre Pénitentiaire de Rééducation de Kinshasa (CPRK). Son épouse a étè contactée d'urgence pour envoyer des produits injectables ainsi que des seringues pour le réanimer.
Selon un communiqué publié samedi 29 juin 2013 par la Majorité présidentielle populaire (MPP) et signé par son chargé des Relations extérieures Rigobert Kuta, " Eugène Diomi Ndongala est gravement malade et soumis à un traitement dans des circonstances dangereuses pour son intégrité physique ", alors qu'il est injustement détenu au Centre pénitentiaire de rééducation de Kinshasa (CPRK), malgré deux arrêts de la Cour suprême de justice (CSJ) demandant son assignation à résidence.
Samedi 29 juin dernier, vers 13h00, il a été conduit à l'infirmerie de cette prison alors qu'il était inconscient et ne bougeait plus. Son épouse, Patrizia Diomi, a été appelée d'urgence, poursuit lecommuniqué, par le CPRK pour envoyer un produit injectable ainsi que des seringues pour le réanimer. Si on arrivait à le réveiller, on craint de forts risques d'une probable paralysie, vu des signes qui se manifestent.
La Majorité présidentielle populaire promet de rendre responsables tous ceux qui sont impliqués, de loin ou de près, dans l'arrestation " arbitraire " de son porte-parole, au cas où quelque chose de grave se produisait.
Il faut rappeler par ailleurs que Eugène Diomi Ndongala, président national de la Démocratie Chrétienne, et député de l'opposition, vient d'être irrégulièrement invalidé à l'Assemblée nationale pour absences non justifiées aux plénières, alors qu'il était soumis à des conditions telles qu'il ne pouvait pas se présenter au Palais du peuple.
Ses avocats ont, plus d'une fois, saisi le bureau de cette chambre législative en vue d'expliquer toute la situation, de l'enlèvement à son arrestation sans oublier son incarcération au Centre pénitentiaire de rééducation de Kinshasa (CPRK).
Au regard de toutes les péripéties qui entourent le calvaire qu'endure le porte-parole de MPP, le communiqué de cette plate-forme souligne que cette arrestation a des contours politiques visibles.
[LaTempeteDesTropique]
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KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
«Joseph KABILA» : Un autocrate aux abois / Kongotimes
par mpp le 6 juillet 2013
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«Joseph KABILA» : Un autocrate aux abois
05/07/2013 11:34:00 kongoTimes!
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image joseph KABILA – President sortant de la RDC.
Peut-on franchement consolider la cohésion en l’absence de solidarité et de justice sociale? Peut-on parler de cohésion nationale pendant que des segments de la société congolaise sont laissés au bord de la route et ne se sentent plus comme membres à part entière de la grande famille congolaise? Pour sauver la Nation en péril, il importe de commencer par le commencement en se posant une question : comment en est-on arrivé là? Seule une relecture de l’Histoire du pays, du 17 mai 1997 à ce jour, pourrait donner la réponse adéquate. Si les concertations convoquées par Joseph Kabila n’ont pas pour but la relecture de cette partie de l’Histoire commune, les forces politiques et sociales du pays rendront un éminent service à sa population meurtrie, en boycottant cette réunion pour éviter de donner dans un piège consistant à "légitimer" un autocrate aux abois.
La télévision nationale congolaise a annoncé ce jeudi 27 juin 2013, dans la soirée, la signature, par Joseph Kabila" d’une ordonnance portant organisation des "Concertations nationales" d’une durée de 15 jours, au strict maximum !
Ce forum réunirait, semble-t-il, toutes les couches socio-politiques de la Nation, bien que les Congolais de la diaspora n’ont pas été officiellement invités à y participer. Selon l’Agence Congolaise de Presse, il serait indiqué que les points qui seront débattus au cours de cette réunion, feront l’objet de discussion sans contrainte, ni intimidation quelconque.
Que veut réellement Joseph Kabila ? Quelle finalité assigne-t-il à cette rencontre après une gestion calamiteuse de son pouvoir, et s’être imposé, en dépit de sa débâcle électorale du 28 novembre 2011, comme Président de la République Démocratique du Congo.
L’idée d’organiser des "consultations" a été lancée par Joseph Kabila lors de son discours du 15 décembre 2012, des suites de la guerre au Nord-Kivu, et de l’occupation de la ville de Goma par les rebelles du M23. Ce qui est étonnant, c’est que Joseph Kabila, depuis qu’il est à la commande de l’Etat congolais, ne communique jamais avec "son" peuple pour connaitre les véritables aspirations de celui-ci.
Sous l’égide des Nations Unies, l’Union Africaine a fait signer à onze Etats africains un "Accord Cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour le Congo Kinshasa". C’était le 24 Février 2013. Le texte recommande aux autorités congolaises notamment de "promouvoir la réconciliation nationale".
Que peut donc signifier une "concertation" ou un «dialogue" ?
Selon la conception universellement admise, le mot "dialogue" met en présence deux interlocuteurs qui échangent dans le cadre d’un "entretien". Cela suppose que chaque personne ou chaque groupe de personnes, dispose d’un droit de parole et d’un contenu de ses déclarations, supposées différentes par rapport à son interlocuteur. Et le dialogue ne pourra être fructueux que dans le travail d’un chacun pour atteindre une synthèse acceptée par les deux antagonistes. Ce qui sous-entend qu’on se donne en amont, des critères pour se départager, en cas de divergences inconciliables ! De même, en aval, des critères bien définis doivent être retenus, pour dépasser le piège de l’influence de l’autorité organisatrice et maintenir le respect des principes de la démocratie, des valeurs fondatrices du progrès et du développement sociétal.
La "concertation" se définit comme l’action de "se concerter" ou de discuter. Cela veut dire, s’entendre pour agir de concert et/ou "se décider" après "réflexion". Ainsi, dans son discours précité, Joseph Kabila a dit que les "concertations" auxquelles il aspire, visent seulement à consolider la "cohésion nationale".
Or, le peuple congolais ne s’est jamais complètement reconnu en Joseph Kabila depuis son accession à la magistrature suprême. La situation s’est corsée après le hold-up électoral du 28 novembre 2011. Et, la "cohésion nationale" s’est davantage fissurée par le retour en force du tribalisme et du régionalisme. Sans omettre de nombreux crimes d’Etat. On peut citer l’assassinat de Floribert Chebeya, de Fidèle Bazana et d’Armand Tungulu. On pourrait citer également la détention et la persécution injustifiée d’Eugène Diomi Ndongala, de Fernando Kutinho, de Jacques Chalupa, d’Eddy Kapend.
Devant un tel sombre tableau, des concertations nationales vont parler de quoi ? Etant donné que le thème de "cohésion nationale" retenu par Joseph Kabila est totalement désintéressé de la véritable préoccupation des congolais, qui est, l’avènement d’un nouvel ordre politique, fondé essentiellement sur trois piliers : l’Etat de droit, le respect des droits de l’homme, et enfin, le progrès économique et social.
On ne le dira jamais assez que le système Kabila est caractérisé par un Etat policier, la résurgence du tribalisme, du népotisme, du régionalisme, de l’arbitraire. Inutile de parler de la corruption, de la gabegie, de la spoliation et de l’aliénation des biens d’autrui, du bradage du patrimoine national et in fine, d’une justice aux ordres.
Après considération de tous ces aléas, nous constatons qu’il y a déjà en sus, un faux départ, si l’on tient compte du fait que "l’acte convoquant les concertations nationales" confie la gestion du «présidium» au président de l’Assemblée nationale et du Sénat ! Et pourtant, il est connu que l’actuel président de l’Assemblée nationale, est le secrétaire exécutif de la Majorité présidentielle (MP), et membre influent du PPRD, tandis que par contre, Léon Kengo wa Dondo, président du Sénat, n’est qu’un opposant de façade. Il va sans dire que ces discussions inutiles sont "verrouillées".
La tenue de ces assises est également faussée, du fait que toutes les "propositions" qui s’exprimeront dans ce forum, ne seront entendues que comme de simples "recommandations politiques" adressées à Joseph Kabila.
A l’appui de l’élection d’Apollinaire Malu Malu à la tête de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et de la sortie remarquée du secrétaire général du PPRD, Evariste Boshab, pour le baptême de son controversé ouvrage, visent le projet de la révision de la Constitution (impossible actuellement par l’article 220 de la constitution), en poussant sa réalisation par voie de concertation en vue de renforcer une prétendue
«cohésion nationale».
Peut-on franchement consolider la cohésion en l’absence de solidarité et de justice sociale? Peut-on parler de cohésion nationale pendant que des segments de la société congolaise sont laissés au bord de la route et ne se sentent plus comme membres à part entière de la grande famille congolaise?
Pour sauver la Nation en péril, il importe de commencer par le commencement en se posant une question : comment en est-on arrivé là? Seule une relecture de l’Histoire du pays, du 17 mai 1997 à ce jour, pourrait donner la réponse adéquate.
Si les concertations convoquées par Joseph Kabila n’ont pas pour but la relecture de cette partie de l’Histoire commune, les forces politiques et sociales du pays rendront un éminent service à sa population meurtrie, en boycottant cette réunion pour éviter de donner dans un piège consistant à "légitimer" un autocrate aux abois. Ce boycott sera rythmé, comme les Congolais en ont le secret par cette leçon qu’un petit voleur congolais a tiré devant ses juges : « Voler n’est pas bon ! Voler n’est pas bon ! Tricher n’est pas bon ! Tricher n’est pas bon ! »
[Bamba di Lelo / Docteur en Sciences Politiques de l’UCL / Analyste des questions politiques du Congo / jbadil@hotmail.be]
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par mpp le 6 juillet 2013
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«Joseph KABILA» : Un autocrate aux abois
05/07/2013 11:34:00 kongoTimes!
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Peut-on franchement consolider la cohésion en l’absence de solidarité et de justice sociale? Peut-on parler de cohésion nationale pendant que des segments de la société congolaise sont laissés au bord de la route et ne se sentent plus comme membres à part entière de la grande famille congolaise? Pour sauver la Nation en péril, il importe de commencer par le commencement en se posant une question : comment en est-on arrivé là? Seule une relecture de l’Histoire du pays, du 17 mai 1997 à ce jour, pourrait donner la réponse adéquate. Si les concertations convoquées par Joseph Kabila n’ont pas pour but la relecture de cette partie de l’Histoire commune, les forces politiques et sociales du pays rendront un éminent service à sa population meurtrie, en boycottant cette réunion pour éviter de donner dans un piège consistant à "légitimer" un autocrate aux abois.
La télévision nationale congolaise a annoncé ce jeudi 27 juin 2013, dans la soirée, la signature, par Joseph Kabila" d’une ordonnance portant organisation des "Concertations nationales" d’une durée de 15 jours, au strict maximum !
Ce forum réunirait, semble-t-il, toutes les couches socio-politiques de la Nation, bien que les Congolais de la diaspora n’ont pas été officiellement invités à y participer. Selon l’Agence Congolaise de Presse, il serait indiqué que les points qui seront débattus au cours de cette réunion, feront l’objet de discussion sans contrainte, ni intimidation quelconque.
Que veut réellement Joseph Kabila ? Quelle finalité assigne-t-il à cette rencontre après une gestion calamiteuse de son pouvoir, et s’être imposé, en dépit de sa débâcle électorale du 28 novembre 2011, comme Président de la République Démocratique du Congo.
L’idée d’organiser des "consultations" a été lancée par Joseph Kabila lors de son discours du 15 décembre 2012, des suites de la guerre au Nord-Kivu, et de l’occupation de la ville de Goma par les rebelles du M23. Ce qui est étonnant, c’est que Joseph Kabila, depuis qu’il est à la commande de l’Etat congolais, ne communique jamais avec "son" peuple pour connaitre les véritables aspirations de celui-ci.
Sous l’égide des Nations Unies, l’Union Africaine a fait signer à onze Etats africains un "Accord Cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour le Congo Kinshasa". C’était le 24 Février 2013. Le texte recommande aux autorités congolaises notamment de "promouvoir la réconciliation nationale".
Que peut donc signifier une "concertation" ou un «dialogue" ?
Selon la conception universellement admise, le mot "dialogue" met en présence deux interlocuteurs qui échangent dans le cadre d’un "entretien". Cela suppose que chaque personne ou chaque groupe de personnes, dispose d’un droit de parole et d’un contenu de ses déclarations, supposées différentes par rapport à son interlocuteur. Et le dialogue ne pourra être fructueux que dans le travail d’un chacun pour atteindre une synthèse acceptée par les deux antagonistes. Ce qui sous-entend qu’on se donne en amont, des critères pour se départager, en cas de divergences inconciliables ! De même, en aval, des critères bien définis doivent être retenus, pour dépasser le piège de l’influence de l’autorité organisatrice et maintenir le respect des principes de la démocratie, des valeurs fondatrices du progrès et du développement sociétal.
La "concertation" se définit comme l’action de "se concerter" ou de discuter. Cela veut dire, s’entendre pour agir de concert et/ou "se décider" après "réflexion". Ainsi, dans son discours précité, Joseph Kabila a dit que les "concertations" auxquelles il aspire, visent seulement à consolider la "cohésion nationale".
Or, le peuple congolais ne s’est jamais complètement reconnu en Joseph Kabila depuis son accession à la magistrature suprême. La situation s’est corsée après le hold-up électoral du 28 novembre 2011. Et, la "cohésion nationale" s’est davantage fissurée par le retour en force du tribalisme et du régionalisme. Sans omettre de nombreux crimes d’Etat. On peut citer l’assassinat de Floribert Chebeya, de Fidèle Bazana et d’Armand Tungulu. On pourrait citer également la détention et la persécution injustifiée d’Eugène Diomi Ndongala, de Fernando Kutinho, de Jacques Chalupa, d’Eddy Kapend.
Devant un tel sombre tableau, des concertations nationales vont parler de quoi ? Etant donné que le thème de "cohésion nationale" retenu par Joseph Kabila est totalement désintéressé de la véritable préoccupation des congolais, qui est, l’avènement d’un nouvel ordre politique, fondé essentiellement sur trois piliers : l’Etat de droit, le respect des droits de l’homme, et enfin, le progrès économique et social.
On ne le dira jamais assez que le système Kabila est caractérisé par un Etat policier, la résurgence du tribalisme, du népotisme, du régionalisme, de l’arbitraire. Inutile de parler de la corruption, de la gabegie, de la spoliation et de l’aliénation des biens d’autrui, du bradage du patrimoine national et in fine, d’une justice aux ordres.
Après considération de tous ces aléas, nous constatons qu’il y a déjà en sus, un faux départ, si l’on tient compte du fait que "l’acte convoquant les concertations nationales" confie la gestion du «présidium» au président de l’Assemblée nationale et du Sénat ! Et pourtant, il est connu que l’actuel président de l’Assemblée nationale, est le secrétaire exécutif de la Majorité présidentielle (MP), et membre influent du PPRD, tandis que par contre, Léon Kengo wa Dondo, président du Sénat, n’est qu’un opposant de façade. Il va sans dire que ces discussions inutiles sont "verrouillées".
La tenue de ces assises est également faussée, du fait que toutes les "propositions" qui s’exprimeront dans ce forum, ne seront entendues que comme de simples "recommandations politiques" adressées à Joseph Kabila.
A l’appui de l’élection d’Apollinaire Malu Malu à la tête de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et de la sortie remarquée du secrétaire général du PPRD, Evariste Boshab, pour le baptême de son controversé ouvrage, visent le projet de la révision de la Constitution (impossible actuellement par l’article 220 de la constitution), en poussant sa réalisation par voie de concertation en vue de renforcer une prétendue
«cohésion nationale».
Peut-on franchement consolider la cohésion en l’absence de solidarité et de justice sociale? Peut-on parler de cohésion nationale pendant que des segments de la société congolaise sont laissés au bord de la route et ne se sentent plus comme membres à part entière de la grande famille congolaise?
Pour sauver la Nation en péril, il importe de commencer par le commencement en se posant une question : comment en est-on arrivé là? Seule une relecture de l’Histoire du pays, du 17 mai 1997 à ce jour, pourrait donner la réponse adéquate.
Si les concertations convoquées par Joseph Kabila n’ont pas pour but la relecture de cette partie de l’Histoire commune, les forces politiques et sociales du pays rendront un éminent service à sa population meurtrie, en boycottant cette réunion pour éviter de donner dans un piège consistant à "légitimer" un autocrate aux abois. Ce boycott sera rythmé, comme les Congolais en ont le secret par cette leçon qu’un petit voleur congolais a tiré devant ses juges : « Voler n’est pas bon ! Voler n’est pas bon ! Tricher n’est pas bon ! Tricher n’est pas bon ! »
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Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
COMMUNIQUE DE LA DEMOCRATIE CHRETIENNE DU 08/07/2013: LE REGIME KABILA NIE, POUR LA DEUXIEME FOIS, LE DROIT DU PRESIDENT DIOMI NDONGALA, PRISONNIER POLITIQUE EN RDC, AUX SOINS DE SANTE
par mpp le 8 juillet 2013
diomi ndongala photo jeune afrique
logo-dcCOMMUNIQUE DE LA DEMOCRATIE CHRETIENNE DU 08/07/2013:
LE REGIME KABILA NIE, POUR LA DEUXIEME FOIS, LE DROIT DU PRESIDENT DIOMI NDONGALA, PRISONNIER POLITIQUE EN RDC, AUX SOINS DE SANTE.
La Démocratie Chrétienne, DC, informe l’opinion tant nationale qu’internationale de la détérioration de l’état de santé de Diomi Ndongala auquel on refuse toute assistance en dehors de soins palliatifs sans suivi médical, l’exposant ainsi à une menace grave et imminente pour son intégrité physique.
Malgré un état fébrile très grave qui vient de s’ajouter aux autres pathologies dont il souffre depuis deux semaines, dont un épisode de paralysie des arts supérieurs et inferieurs, âpres 4 heures sans aucune prise en charge,le responsable de la prison où l’opposant au régime Kabila est détenu se sont décidés de lui injecter du dipyrone. Au moment où nous écrivons Diomi Ndongala est toujours dans sa cellule sans aucun suivi médical.
Le Directeur de prison contacté tient un discours irresponsable soutenant que le cas du prisonnier politique Diomi Ndongala ne relève pas de ses compétences mais de la compétence du Procureur Général de la République qui l’a placé arbitrairement en détention préventive malgré 3 ordonnances de la Cour suprême de Justice l’assignant en résidence.
Le directeur dit avoir écrit depuis plusieurs jours au PGR pour demander son "autorisation" pour que Diomi Ndongala soit hospitalisé comme il est demandé dans un rapport le médecin de la prison, mais le Procureur Général de la République, le katangais Flory Kabange Numbi, parent de Joseph Kabila, ne répond pas à cette requête en refusant ainsi qu’il soit soigné.
Le déni de soins médicaux constitue une atteinte grave au droit de la personne à son intégrité physique, en toute circonstance.
De plus, le fait qu’ un directeur de prison se considère comme "irresponsable" par rapport à un prisonnier politique est particulièrement dangereux surtout après la militarisation en cours de la prison CPRK et les derniers actes de violence qui ont eu lieu dernièrement au CPRK, avec la mort de de prisonniers par balles, il est incompréhensible que le responsable de la prison se déclare "incompétent" par rapport au sort d’un opposant malade et maintenu irrégulièrement en détention préventive au moins qu’on vise à l’éliminer dans un contexte de non-assistance à personne en danger.
Il sied de souligner qu’il ne s’agit pas de la première fois que le régime Kabila essaye d’empêcher que Diomi Ndongala puisse être soigné: en octobre 2012, le 18 du mois, le pouvoir Kabila était arrivé à faire pression sur les responsables de l’hôpital de l’Amitié sino-congolaise de Ndjili pour que le Président ne soit pas opéré alors qu’il souffrait d’une grave pathologie nécessitant une intervention chirurgicale en urgence.
Le fait que cela se reproduise maintenant – à la veille de son procès politique lancé dans la précipitation sans aucune notification officielle à l’intéressé au point que la Cour s’est declarée non saisie - signifie viser son élimination physique.
La Démocratie Chrétienne tient à dénoncer la responsabilité du régime Kabila par rapport à la détérioration de l’ état de santé du Président Diomi Ndongala et rappelle aux autorités du parquet général et celles du centre pénitentiaire CPRK leur responsabilité individuelle et collective par rapport à la mise en danger de la vie du prisonnier politique Eugène DIOMI NDONGALA, tant sur le plan civile, pénale et politique, en persistant dans leur volonté d’empêcher l’administration de soins urgents à un opposant politique, manifestement sur injonction politique malveillante.
Fait à Kinshasa, le 08/07/2013
Marc Mawete,
Porte-parole de la Démocratie Chrétienne, DC
http://democratiechretienne.org/2013/07/08/communique-de-la-democratie-chretienne-du-08072013-le-regime-kabila-nie-pour-la-deuxieme-fois-le-droit-du-president-diomi-ndongala-prisonnier-politique-en-rdc-aux-soins-de-sante/
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Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
http://democratiechretienne.org/2013/07/10/la-libre-belgique-refus-de-soins-au-depute-diomi-ndongala-detenu-100713-marie-france-cros/
LA LIBRE BELGIQUE" REFUS DE SOINS AU DEPUTE DIOMI NDONGALA, DETENU" -10/07/13 MARIE FRANCE CROS
LA LIBRE BELGIQUE" REFUS DE SOINS AU DEPUTE DIOMI NDONGALA, DETENU" -10/07/13 MARIE FRANCE CROS
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Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
RFI 11.07.13: LA MONUSCO CONDAMNE LA DETENTION ILLEGALE DE DIOMI NDONGALA
par mpp le 11 juillet 2013
VEDETTE RFI 110713
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Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
CONFERENCE DE PRESSE MPP ET DC: "Qui veut la mort de Diomi Ndongala?"/ TEXTE + VIDEO
par mpp le 15 juillet 2013
MPP
CONFERENCE DE PRESSE DU 15/07/2013 :
« Qui veut la mort de Diomi Ndongala ? »
Mesdames, Messieurs,
Je vous remercie de votre présence à cette conférence de presse donnée conjointement par la MPP et Lla DC et à laquelle d’autres amis ont été gentiment associés.
Depuis la fraude électorale de novembre 2011, la RDC vit dans un état de suspension de certaines libertés fondamentales dont la liberté d’expression. Pas seulement les rares medias indépendants sont muselés sur l’ensemble du territoire national mais les leaders de l’opposition font l’objet d’une véritable chasse à l’homme dont la finalité est celle de réprimer toute revendication politique, dans le contexte actuel de crise aigüe de légitimité des institutions en place.
Depuis novembre 2012, aucune manifestation publique des forces dissidentes n’est permise à Kinshasa et encore moins en province.
Je viens des suivre, la mort dans l’âme, les images vidéo de la récente répression violente d’une manifestation d’étudiants universitaires venus revendiquer, devant la primature, leur droit à étudier… Deux jeunes étudiantes ont été fauchées par des tirs à balles réelles, tirés par la police, au même moment où l’actuelle Ministre de la Justice et des Droits Humains revendiquait à Genève les biens fait de son gouvernement pour l’éducation des jeunes filles…Oubliant leur droit à la vie.
Cela est-il étonnant, quand l’on sait que M.me la Ministre des Droits Humains est personnellement responsable de la détention illégale du prisonnier politique Eugène Diomi Ndongala et du déni des soins de santé envers sa personne ainsi que des conséquences de ce qu’il pourrait lui arriver?
Apres les déclarations du Président français François Hollande, accompagné du secrétaire général de l’Onu, en septembre 2012, sur la situation inacceptable des droits de l’homme en RDC, le Président Américain Barack Obama vient de répercuter le même message en Afrique du Sud, mettant en exergue la situation exécrable des droits de l’homme au Congo Kinshasa.
Mais, ici, notre revendication va au-delà des droits de l’homme et elle touche aux droits civils et politiques : quand un leader politique dissident peut être martyrisé comme l’a été Eugène Diomi Ndongala depuis juin 2012 jusqu’à ce jour, je crois que la répression politique ne peut plus être ignorée ou banalisée.
Le président de la Démocratie Chrétienne et porte-parole de la plateforme politique Majorité Présidentielle populaire est en train de mourir en prison, en ce moment, à cause de ses opinions politiques.
Je vous donne l’information exacte, précise et circonstanciée pour que, demain, on ne me reproche pas de ne pas avoir tout fait pour alerter l’opinion publique nationale et internationale sur la menace immédiate qu’incombe sur mon mari.
J’accuse le régime Kabila d’avoir orchestré deux complots par l’entremise de ses services de sécurité pour éliminer, le 26/06/2012, au siège de la Démocratie Chrétienne, le leader dissident Eugène Diomi Ndongala.
J’accuse les services de sécurité, après l’échec du 26/06/2012, d’avoir orchestré l’enlèvement le 27/06/2013 de Diomi Ndongala afin de l’éliminer prétextant sa fuite. Le plan n’avait pas abouti car l’alerte immédiate de la Démocratie Chrétienne et de la famille de Diomi Ndongala ainsi que des déclarations contradictoires de la part de certaines autorités ont empêché à ce que ce plan macabre puisse être exécuté pendant sa détention au secret, dénoncée entre autre, par Amnesty International.
Détenu au secret, Diomi Ndongala a été torturé et relâché le 11/10/12 comme gage de décrispation politique exigé par certains pays occidentaux pour que le sommet de la francophonie puisse se tenir à Kinshasa.
Diomi Ndongala a dû subir le 18/10/2012 une intervention chirurgicale en urgence, avec les pressions de l’Anr (Agence nationale de renseignement qui joue le jeu de gestapo de l’actuel exécutif) et du gouvernement Kabila sur les responsables de l’hôpital où il avait choisi d’être opéré. Son chirurgien a été interrogé et interpellé à plusieurs reprises par les services de sécurité pour qu’il refuse de soigner mon mari et la famille de Diomi Ndongala a dû organiser un véritable « blocus sécuritaire » pour empêcher à des faux infirmiers bien identifiés de s’approcher du leader de la Démocratie Chrétienne pendant sa convalescence post-opératoire.
Mis dans l’impossibilité de se soigner en ce qui concerne les indices toxicologiques anormaux relevés dans ses analyses, Diomi Ndongala a été encore enlevé la nuit du 08/04/13 et placé en détention préventive malgré son statut de député.
La cour suprême de justice a émis 3 ordonnances l’assignant en résidence mais le procureur général de la République, membre de la famille présidentielle, Flory Kabange Numbi, a refusé à trois reprises de donner exécution à ces ordonnances, prouvant à la face du monde que la justice n’existe pas pour les dissidents politiques congolais.
La Monusco vient de se prononcer officiellement, au plus haut niveau, pour demander l’application des décisions de la Cour suprême afin que Diomi Ndongala puisse être soigné, mais cela ne change en rien les plans de ceux qui visent à tuer, coute que coute, le prisonnier politique Diomi Ndongala.
Au moment où je vous parle, mon mari est gravement malade et la seule assistance qu’il reçoit dans le milieu carcéral – qui curieusement vient d’être militarisé juste après son arrivée au CPRK, où des prisonniers viennent d’être exécutés - est limitée à des aspirines données massivement avec des piqure de dipyrone pour faire baisser ses hautes fièvres (dont on en connait pas l’origine) et des antidouleurs, donnés à des doses trop massives qui sont en train d’ aggraver encore plus sa maladie, sans que rien ne soit fait pour qu’il soit effectivement soigné, malgré le rapport du médecin de la prison recommandant son hospitalisation immédiate depuis plus de 2 semaines.
Emprisonné illégalement depuis plus de trois mois, après avoir été détenus au secret et affaibli physiquement par des tortures et des traitements inhumains et dégradants, Diomi Ndongala a vu son mandat de député invalidé dans des circonstances scandaleuses qui n’honorent pas l’institution parlementaire congolaise ( comme a été décrié par l’Union Interparlementaire dans un communiqué officiel) et, de plus, comme si tout cela n’était pas déjà largement suffisant en termes de harcèlement politique violent, l’on continue à fabriquer encore des montages contre sa personne dans les officines sordides des services de sécurité congolais, pour qu’ il soit condamné à mort, quoiqu’ il arrive, à la suite d’une accusation farfelue d’atteinte à la sécurité de l’état…si jamais il arrive à survivre à sa maladie.
Qui veut la mort de Diomi Ndongala ?
Je vous laisse répondre…
Je viens de recevoir il y a quelques jours à peine, l’appel téléphonique de la veuve de Floribert Chebeya, refugiée politique au Canada, qui m’a manifesté sa pleine solidarité.
Qui ne sait pas ce que ce régime a pu faire à mon ami Floribert Chebeya ? Assassiné par la police politique avec son beau-frère Fidèle Bazana, au siège de l’Inspection générale de la Police, Floribert a vu sa dépouille mortelle souillée pour faire croire à un homicide à caractère sexuel et abandonnée à la périphérie de Kinsahsa.
Le même scenario est en train d’être reproduit contre le porte-parole de la MPP : Joseph Kabila refuse que Diomi Ndongala puisse être soigné. Contre toute logique et même bon sens, ce qui compte est de l’éliminer et faire autant avec Etienne Tshisekedi, pour qu’il n’y ait plus aucune forme de dissidence politique en RDC.
Joseph Kabila est clément et aveuglement condescendant avec ceux qui sèment la désolation en RDC, au Kivu, au Katanga mais quand il s’agit d’identifier les responsables des massacres des Ne-kongo rien n’est fait, des Enyeles n’ont plus, un certain tribalisme obligeant à discriminer les citoyens selon la langue qui parlent, leur origine et, surtout, leurs opinions politiques.
Floribert Chebeya a payé de sa vie sa recherche de vérité et de justice :
Est-ce que Diomi Ndongala doit-il payer de sa vie son courage de dire haut et fort que les congolais ont le droit d’élire leurs dirigeants et pas seulement de voter ? Doit-il payer pour être un leader dissident Ne-kongo élu de Kinshasa, ville frondeuse acquise à l’opposition politique?
On nous parle de Dialogue, Concertations Nationales et cohésion nationale : comment prendre au sérieux une démarche politique qui est accompagnée de l’élimination physique de ses adversaires ?
Il ne suffit pas de boutiquer des montages obscènes et ridicules instrumentalisant la justice pour régler ses comptes aux dissidents politiques…pour échapper à la critique, à la démocratie et surtout au devoir de rendre des comptes à la population congolaise, qui est certes encore au debout de sa conscientisation politique, étant privée d’éducation, d’information, de liberté et , disons-le, de pain….
Ce qui est en jeu, dans la persécution lancée contre Diomi Ndongala, est la liberté des congolais à s’exprimer et à choisir ses dirigeants. Cet enjeu est particulièrement sensible à la veille d’un énième tripatouillage de la Constitution visant à instaurer une nouvelle « présidence à vie » en Afrique Centrale.
Chers invités,
Dorénavant, vous ne pouvez plus dire que vous ne saviez pas.
Vous ne pouvez plus vous laisser endormir par les scenarios honteux fabriqués pour vous distraire.
Si l’opposition politique congolaise ne réclame pas la libération de Diomi Ndongala, elle s’exposera au reproche de « non-assistance à personne en danger » et elle sera complice de ce qui arrive au député du peuple Eugène Diomi Ndongala…
Assoiffé de pouvoir absolu, après Diomi Ndongala, ce pouvoir veut juger le Président Etienne Tshisekedi.
Demain sera le tour de quelqu’un d’autre, jusqu’ au moment où tous les avocats les plus courageux et incorruptibles de la cause congolaise seront tous éliminés.
Libérez le prisonnier politique Diomi Ndongala.
Patrizia Diomi
Invités et intervenants:
Kinshasa, 15/07/2013
http://democratiechretienne.org/2013/07/15/conference-de-presse-mpp-et-udps-qui-veut-la-mort-de-diomi-ndongala/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
LE PHARE 16/07/13: "L’EPOUSE DE DIOMI LANCE UN CRI D’ALARME"
http://democratiechretienne.org/2013/07/16/le-phare-160713-lepouse-de-diomi-lance-un-cri-dalarme/
http://democratiechretienne.org/2013/07/16/le-phare-160713-lepouse-de-diomi-lance-un-cri-dalarme/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
TEMPETE DES TROPIQUES DU 15/07/2013: CRI D’ ALARME POUR LA DETERIORATION DE L’ ETAT DE SANTE DE DIOMI NDONGALA
par mpp le 16 juillet 2013
TEMPETE DES TROPIQUES DU 15072013 001
La conférence de presse tenue hier lundi 15 juillet 2013 à Kinshasa par Patrizia Diomi, l’épouse de l’honorable Eugène Diomi Ndongala, est un véritable cri de détresse lancé à l’endroit de l’opinion tant nationale qu’internationale, concernant l’état dans lequel se trouve actuellement son mari, depuis la prison centrale de Makala où il est illégalement en détention.
" Le président de la Démocratie chrétienne et porte-parole de la plate-forme politique Majorité présidentielle populaire est entrain de mourir en prison, en ce moment, à ses opinions politiques ", a-t-elle tiré la sonnette d’alarme.
Et de poursuivre, " je vous donne l’information exacte, précise et circonstanciée pour que demain, on ne me reproche pas de ne pas avoir tout fait pour alerter l’opinion publique nationale et internationale sur la menace immédiate qui incombe sur mon mari ".
En effet, incarcéré au centre pénitentiaire de rééducation de Kinshasa (CPRK), Eugène Diomi Ndongala a été invalidé à l’Assemblée nationale, perdant ainsi son siège comme député élu de la ville de Kinshasa, circonscription de la Funa.
Par trois fois, la Cour suprême de justice a émis des ordonnances l’assignant à résidence, mais ces dispositions n’ont jamais été exécutées. Ceci est une preuve " à la face du monde que la justice n’existe pas pour les dissidents politiques congolais ", constate-t-elle.
Même la Monusco qui s’est prononcée le week-end dernier pour demander l’application des décisions de la Cour suprême de justice en vue de permettre à Diomi de se faire soigner, n’a pas trouvé gain de cause.
Pourtant, signale Patrizia Diomi, " mon mari est gravement malade et la seule assistance qu’il reçoit dans le milieu carcéral est limitée à des aspirines avec des piqûres de dipyrones pour faire baisser ses hautes fièvres ".
Appel à l’opposition
" Dorénavant, vous ne pouvez plus dire que vous ne saviez pas ", a dit l’épouse d’Eugène Diomi Ndongala, s’adressant ainsi à la classe politique de l’opposition.
" Si l’opposition politique congolaise ne réclame pas la libération de Diomi Ndongala, elle s’exposera au reproche de Non assistance à personne en danger et elle sera complice de ce qui arrive au député du peuple, Eugène Diomi Ndongala "
Présents à cette conférence de presse, Me Richard Bondo, avocat conseil de Diomi, et Pascaline Kudura de la Majorité présidentielle populaire (MPP), ont eu des mots justes pour paraphraser Patrizia Diomi, oratrice principale de cette conférence de presse.
Pour Pascaline Kudura, la MPP considère qu’Eugène Diomi Ndongala est un prisonnier politique écroué pour étouffer cette plate-forme de soutien à Etienne Tshisekedi, " car Diomi dérange la Majorité présidentielle (MP).
Pascaline Kudura a souhaité que toute la vérité soit faite autour de cette affaire pour que la vérité éclate.
De son côté, Me Richard Bondo a réaffirmé que " Diomi demeure toujours en détention arbitraire au CPRK, et son état de santé est très critique ".
Mise à jour le Mardi, 16 Juillet 2013 08:13
http://democratiechretienne.org/2013/07/16/tempete-des-tropiques-du-15042013-cri-d-alarme-pour-la-deterioration-de-l-etat-de-sante-de-diomi-ndongala/
par mpp le 16 juillet 2013
TEMPETE DES TROPIQUES DU 15072013 001
La conférence de presse tenue hier lundi 15 juillet 2013 à Kinshasa par Patrizia Diomi, l’épouse de l’honorable Eugène Diomi Ndongala, est un véritable cri de détresse lancé à l’endroit de l’opinion tant nationale qu’internationale, concernant l’état dans lequel se trouve actuellement son mari, depuis la prison centrale de Makala où il est illégalement en détention.
" Le président de la Démocratie chrétienne et porte-parole de la plate-forme politique Majorité présidentielle populaire est entrain de mourir en prison, en ce moment, à ses opinions politiques ", a-t-elle tiré la sonnette d’alarme.
Et de poursuivre, " je vous donne l’information exacte, précise et circonstanciée pour que demain, on ne me reproche pas de ne pas avoir tout fait pour alerter l’opinion publique nationale et internationale sur la menace immédiate qui incombe sur mon mari ".
En effet, incarcéré au centre pénitentiaire de rééducation de Kinshasa (CPRK), Eugène Diomi Ndongala a été invalidé à l’Assemblée nationale, perdant ainsi son siège comme député élu de la ville de Kinshasa, circonscription de la Funa.
Par trois fois, la Cour suprême de justice a émis des ordonnances l’assignant à résidence, mais ces dispositions n’ont jamais été exécutées. Ceci est une preuve " à la face du monde que la justice n’existe pas pour les dissidents politiques congolais ", constate-t-elle.
Même la Monusco qui s’est prononcée le week-end dernier pour demander l’application des décisions de la Cour suprême de justice en vue de permettre à Diomi de se faire soigner, n’a pas trouvé gain de cause.
Pourtant, signale Patrizia Diomi, " mon mari est gravement malade et la seule assistance qu’il reçoit dans le milieu carcéral est limitée à des aspirines avec des piqûres de dipyrones pour faire baisser ses hautes fièvres ".
Appel à l’opposition
" Dorénavant, vous ne pouvez plus dire que vous ne saviez pas ", a dit l’épouse d’Eugène Diomi Ndongala, s’adressant ainsi à la classe politique de l’opposition.
" Si l’opposition politique congolaise ne réclame pas la libération de Diomi Ndongala, elle s’exposera au reproche de Non assistance à personne en danger et elle sera complice de ce qui arrive au député du peuple, Eugène Diomi Ndongala "
Présents à cette conférence de presse, Me Richard Bondo, avocat conseil de Diomi, et Pascaline Kudura de la Majorité présidentielle populaire (MPP), ont eu des mots justes pour paraphraser Patrizia Diomi, oratrice principale de cette conférence de presse.
Pour Pascaline Kudura, la MPP considère qu’Eugène Diomi Ndongala est un prisonnier politique écroué pour étouffer cette plate-forme de soutien à Etienne Tshisekedi, " car Diomi dérange la Majorité présidentielle (MP).
Pascaline Kudura a souhaité que toute la vérité soit faite autour de cette affaire pour que la vérité éclate.
De son côté, Me Richard Bondo a réaffirmé que " Diomi demeure toujours en détention arbitraire au CPRK, et son état de santé est très critique ".
Mise à jour le Mardi, 16 Juillet 2013 08:13
http://democratiechretienne.org/2013/07/16/tempete-des-tropiques-du-15042013-cri-d-alarme-pour-la-deterioration-de-l-etat-de-sante-de-diomi-ndongala/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Compatriotiquement!RDC : l’opposant Diomi Ndongala est « gravement malade » en prison
° http://radiookapi.net/actualite/2013/07/16/rdc-lopposant-diomi-ndongala-est-gravement-malade-en-prison/
L’opposant Eugène Diomi Ndongala, dont le mandat de député national a été invalidé le 15 juin dernier à cause de ses absences, est « gravement malade » à la prison centrale de Makala où il est détenu. La justice le poursuit dans une affaire de viol sur mineures. Au cours d’une conférence de presse tenue lundi 15 juillet à Kinshasa, son épouse a dénoncé les soins qui lui sont administrés.
« Au moment où je vous parle, mon mari est gravement malade. L’assistance médicale dans le milieu carcéral est limité à des aspirines données massivement avec des piqûres des dipirones pour faire baissier la fièvre, et des anti-douleurs donnés à des doses trop massives qui aggravent encore plus sa maladie », a affirmé Patricia Diomi.
Elu député national en 2011 à Kinshasa, le mandat du président de la Démocratie chrétienne a été invalidé le 15 juin dernier deux mois après son incarcération.
Pour son épouse et ses avocats, Diomi Ndongala est détenu illégalement. Ils évoquent pour cela une décision de la Cour suprême de justice enjoignant qu’il soit mis en résidence surveillée.
« Voilà jusqu’à ce jour, l’honorable député demeure en détention toute arbitraire malgré cette décision rééditée plusieurs fois », a déclaré Me Richard Bondo, l’avocat de Diomi Ndongala.
Pour le procureur général de la République, Flory Kabange Numbi, « la résidence la mieux surveillée » pour Diomi est la prison centrale de Makala."
ndonzwau
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Que dit l'UDPS de Tshisekedi??? Pas de communique officielle en faveur de Diomi Kota?
C'est sispe!! Si diomi etait dans ses droits, Tshisekedi allait donner le mot d'ordre de descendre dans les rues ou mieux encore JOURNEES MORTES a l'udps
C'est sispe!! Si diomi etait dans ses droits, Tshisekedi allait donner le mot d'ordre de descendre dans les rues ou mieux encore JOURNEES MORTES a l'udps
zobattants
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Cher StupidBastard,zobattants a écrit:Que dit l'UDPS de Tshisekedi??? Pas de communique officielle en faveur de Diomi Kota?
C'est sispe!! Si diomi etait dans ses droits, Tshisekedi allait donner le mot d'ordre de descendre dans les rues ou mieux encore JOURNEES MORTES a l'udps
Qu'êtes-vous meilleur lorsque vous me faites rire !!!
Que Diomi, homme politique ne mérite pas votre estime, je comprendrais mais que Diomi être humain malade et dénié dans ses droits les plus élémentaires vous laisse à ce point insensible parce qu'anti-kanambiste, ce que nous ne vivons pas dans le même monde, mon cher petit... Que c'est triste et sombre pour notre avenir commun de n'être ainsi habité que par une haine bestiale...
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
A force de mentir, on n'epuise sa credibilité...Personne ne croit a ce que lui et sa clique racontent: cette strategie victimaire ne sensibilise personne: le proc venait de dire, recemment, que"la vraie residence surveillée pour lui c'etait Makala"...Pour ma part, je crois qu'il doit et merite d'y rester vu qu'il avait tenté, á plusieurs reprises, de fuir...Il a peur du gand deballage!
L'avocat de Mobutu
L'avocat de Mobutu
ndonzwau a écrit:Cher StupidBastard,zobattants a écrit:Que dit l'UDPS de Tshisekedi??? Pas de communique officielle en faveur de Diomi Kota?
C'est sispe!! Si diomi etait dans ses droits, Tshisekedi allait donner le mot d'ordre de descendre dans les rues ou mieux encore JOURNEES MORTES a l'udps
Qu'êtes-vous meilleur lorsque vous me faites rire !!!
Que Diomi, homme politique ne mérite pas votre estime, je comprendrais mais que Diomi être humain malade et dénié dans ses droits les plus élémentaires vous laisse à ce point insensible parce qu'anti-kanambiste, ce que nous ne vivons pas dans le même monde, mon cher petit... Que c'est triste et sombre pour notre avenir commun de n'être ainsi habité que par une haine bestiale...
Compatriotiquement!
L'avocat de Mobutu
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Dom,L'avocat de Mobutu a écrit:A force de mentir, on n'epuise sa credibilité...Personne ne croit a ce que lui et sa clique racontent: cette strategie victimaire ne sensibilise personne: le proc venait de dire, recemment, que"la vraie residence surveillée pour lui c'etait Makala"...Pour ma part, je crois qu'il doit et merite d'y rester vu qu'il avait tenté, á plusieurs reprises, de fuir...Il a peur du gand deballage!
L'avocat de Mobutundonzwau a écrit:Cher StupidBastard,zobattants a écrit:Que dit l'UDPS de Tshisekedi??? Pas de communique officielle en faveur de Diomi Kota?
C'est sispe!! Si diomi etait dans ses droits, Tshisekedi allait donner le mot d'ordre de descendre dans les rues ou mieux encore JOURNEES MORTES a l'udps
Qu'êtes-vous meilleur lorsque vous me faites rire !!!
Que Diomi, homme politique ne mérite pas votre estime, je comprendrais mais que Diomi être humain malade et dénié dans ses droits les plus élémentaires vous laisse à ce point insensible parce qu'anti-kanambiste, ce que nous ne vivons pas dans le même monde, mon cher petit... Que c'est triste et sombre pour notre avenir commun de n'être ainsi habité que par une haine bestiale...
Compatriotiquement!
Vous n'avez jamais voulu vous en laissez convaincre. Nous (ou plutôt nos dirigeants) avons créé un univers ou une culture où il n'y a aucune considération pour la vie et les souffrances d'autrui.
Ce qui arrive à Diomi et voir la réaction de la classe politique, particulièrement, de l'opposition qui participe aux affaires me décourage totalement. J'ai envie de tout gommer, de ne plus jamais y penser.
Libre Examen
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
FLASH: KABILA ENFERME L’OPPOSSANT MALADE, EUGENE DIOMI NDONGALA, DANS UN CAMP MILITAIRE
par mpp le 18 juillet 2013
COMMUNIQUE DE LA DEMOCRATIE CHRETIENNE du 18/07/2013 :
KABILA ENFERME L’OPPOSSANT MALADE, EUGENE DIOMI NDONGALA, DANS UN CAMP MILITAIRE
La Démocratie Chrétienne tient à dénoncer avec la dernière énergie la poursuite du harcèlement politico-militaire contre son Président National.
Détenu illégalement à la prison de Makala malgré trois ordonnances de la Cour suprême de Justice l’assignant en résidence, aujourd’hui à environ 12h30 des policiers sont venus exfiltrer le Président Eugène Diomi Ndongala du CPRK pour l’amener de force et contre sa volonté au camp militaire Colonel Kokolo.
L’état de santé de l’honorable Eugène Diomi Ndongala est très affecté par différentes pathologies qui ne sont pas prises en charge et qui menacent sa vie.
Plutôt qu’administrer les soins nécessaires à son rétablissement, le régime Kabila continue à persécuter le leader de la DC.
On ne saurait pas justifier autrement le transfert de ce matin du prisonnier politique Eugène Diomi Ndongala au Camp Militaire Colonel Kokolo alors que Diomi Ndongala a besoin de soins urgents et qui nécessitent une prise en charge sérieuse et appropriée en milieu hospitalier.
A la place, il a été examiné par un militaire, le Colonel Bokolongue, qui a dû, malgré lui, constater la nécessité d’une hospitalisation immédiate et des examens approfondis qui ne peuvent pas être effectués dans un camp militaire.
Voilà que maintenant, voulant cacher les conséquences physiques des coups et blessures reçus au moment de son enlèvement par le Colonel Kanyama la nuit du 08/04/2013, un médecin militaire vient de confirmer ce que la famille Diomi a toujours déclaré, c’est-à-dire que l’état physique de l’honorable Diomi Ndongala est devenu très grave et il requiert une vraie prise en charge avant que ne soit pas trop tard.
En présence de l’Avocat de Diomi Ndongala parvenu à entrer dans le camp militaire afin de se rassurer sur le traitement « militaire » administré à son client malade, le médecin militaire a aussi souligné que la prise en charge de Diomi Ndongala au sein de la prison a été délétère pour son état de santé car les médicaments antidouleur administré massivement et aveuglement ont provoqué des pathologies supplémentaires à celle dont souffrait déjà le Président de la DC, au point de endommager ses reins.
La Démocratie Chrétienne dénonce la militarisation de la prise en charge médicale de son président et condamne la stratégie du régime kabila de vouloir à tout pris éliminer l’honorable Diomi Ndongala à travers son refus de lui administrer des soins et l’attribution de la prise en charge de l’opposant Diomi Ndongala à des militaires de plus dans un camp militaire qui échappe complètement au contrôle et à la responsabilité de l’administration de la justice.
La Démocratie Chrétienne interpelle tous les congolais sur le traitement inhumain, cruel et dégradant auquel est soumis le prisonnier politique Eugène Diomi Ndongala et elle interpelle l’opinion tant nationale et qu’internationale pour qu’elles puissent se mobilisent afin de faire cesser immédiatement le harcèlement politico-militaire contre son leader.
Libérez Diomi Ndongala,
Kinshasa, le 18/07/2013
Marc Mawete,
Porte-parole de la Démocratie Chrétienne
http://democratiechretienne.org/2013/07/18/flash-kabila-enferme-loppossant-malade-eugene-diomi-ndongala-%ef%bb%bf-dans-un-camp-militaire/
par mpp le 18 juillet 2013
COMMUNIQUE DE LA DEMOCRATIE CHRETIENNE du 18/07/2013 :
KABILA ENFERME L’OPPOSSANT MALADE, EUGENE DIOMI NDONGALA, DANS UN CAMP MILITAIRE
La Démocratie Chrétienne tient à dénoncer avec la dernière énergie la poursuite du harcèlement politico-militaire contre son Président National.
Détenu illégalement à la prison de Makala malgré trois ordonnances de la Cour suprême de Justice l’assignant en résidence, aujourd’hui à environ 12h30 des policiers sont venus exfiltrer le Président Eugène Diomi Ndongala du CPRK pour l’amener de force et contre sa volonté au camp militaire Colonel Kokolo.
L’état de santé de l’honorable Eugène Diomi Ndongala est très affecté par différentes pathologies qui ne sont pas prises en charge et qui menacent sa vie.
Plutôt qu’administrer les soins nécessaires à son rétablissement, le régime Kabila continue à persécuter le leader de la DC.
On ne saurait pas justifier autrement le transfert de ce matin du prisonnier politique Eugène Diomi Ndongala au Camp Militaire Colonel Kokolo alors que Diomi Ndongala a besoin de soins urgents et qui nécessitent une prise en charge sérieuse et appropriée en milieu hospitalier.
A la place, il a été examiné par un militaire, le Colonel Bokolongue, qui a dû, malgré lui, constater la nécessité d’une hospitalisation immédiate et des examens approfondis qui ne peuvent pas être effectués dans un camp militaire.
Voilà que maintenant, voulant cacher les conséquences physiques des coups et blessures reçus au moment de son enlèvement par le Colonel Kanyama la nuit du 08/04/2013, un médecin militaire vient de confirmer ce que la famille Diomi a toujours déclaré, c’est-à-dire que l’état physique de l’honorable Diomi Ndongala est devenu très grave et il requiert une vraie prise en charge avant que ne soit pas trop tard.
En présence de l’Avocat de Diomi Ndongala parvenu à entrer dans le camp militaire afin de se rassurer sur le traitement « militaire » administré à son client malade, le médecin militaire a aussi souligné que la prise en charge de Diomi Ndongala au sein de la prison a été délétère pour son état de santé car les médicaments antidouleur administré massivement et aveuglement ont provoqué des pathologies supplémentaires à celle dont souffrait déjà le Président de la DC, au point de endommager ses reins.
La Démocratie Chrétienne dénonce la militarisation de la prise en charge médicale de son président et condamne la stratégie du régime kabila de vouloir à tout pris éliminer l’honorable Diomi Ndongala à travers son refus de lui administrer des soins et l’attribution de la prise en charge de l’opposant Diomi Ndongala à des militaires de plus dans un camp militaire qui échappe complètement au contrôle et à la responsabilité de l’administration de la justice.
La Démocratie Chrétienne interpelle tous les congolais sur le traitement inhumain, cruel et dégradant auquel est soumis le prisonnier politique Eugène Diomi Ndongala et elle interpelle l’opinion tant nationale et qu’internationale pour qu’elles puissent se mobilisent afin de faire cesser immédiatement le harcèlement politico-militaire contre son leader.
Libérez Diomi Ndongala,
Kinshasa, le 18/07/2013
Marc Mawete,
Porte-parole de la Démocratie Chrétienne
http://democratiechretienne.org/2013/07/18/flash-kabila-enferme-loppossant-malade-eugene-diomi-ndongala-%ef%bb%bf-dans-un-camp-militaire/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Le leader de Démocratie chrétienne, qui dénonce les conditions de la réélection de Kabila, est incarcéré dans un état critique depuis avril.
Par Maria Malagardis
Libération
«Même sous la dictature du maréchal Mobutu, on n’était jamais arrivé à un tel degré de haine et de harcèlement ! Mon mari va mourir en prison !» s’exclame Patrizia Ndongala, jointe lundi soir par téléphone à Kinshasa. D’origine italienne, cette femme qui ne cache pas son angoisse est l’épouse d’Eugène Diomi Ndongala, chef du parti de la Démocratie chrétienne, et surtout l’un des leaders de l’opposition au régime de Joseph Kabila, réélu dans des conditions contestées en 2011.
«Aucun scrupule». Depuis le 8 avril, Diomi Ndongala est retenu à la célèbre prison de Makala, dans la capitale de la république démocratique du Congo. Interpellé sans mandat d’arrêt, l’opposant a vu depuis sa santé se détériorer rapidement. «Il a de fortes fièvres, des maux de tête terribles et on le bourre d’aspirine. Même le médecin de la prison a préconisé de l’envoyer à l’hôpital, mais le procureur général refuse», souligne Patrizia Ndongala, qui a pu voir son mari pendant les heures de visite, mais se sent aussi impuissante qu’abandonnée.
Car certains des principaux soutiens de son époux ont eu eux aussi quelques ennuis : Freddy Kita Bukusu, le secrétaire général du parti de Diomi Ndongala, a dû fuir en France après avoir été poursuivi par une Mazda bleue dans les rues de Kinshasa le 26 avril. «Je n’ai dû mon salut qu’au fait de me réfugier précipitamment à l’ambassade de France», explique ce grand gaillard qui dénonce «un pouvoir qui règle ses comptes sans plus aucun scrupule». Quant à l’avocat de Diomi Ndongala, Me Yala Tutu, il fait lui aussi l’objet d’un mandat d’arrêt et affirme avoir reçu des menaces de mort après avoir accordé une interview à l’hebdomadaire Jeune Afrique, publiée le 24 juin.
Mais qu’est-ce qui vaut donc à Eugène Diomi Ndongala de s’être attiré ainsi les foudres du pouvoir ? Proche de l’opposant historique Etienne Tshisekedi, qui revendique depuis 2011 la victoire des urnes, «Diomi», comme l’appellent ses proches, s’est montré très actif pour dénoncer la fraude qui aurait permis la réélection de Joseph Kabila, au pouvoir depuis l’assassinat de son père, Laurent-Désiré Kabila, en 2001.
Elu lui-même député et devenu le porte-parole de l’opposition, Ndongala tentait d’organiser une plateforme commune des partis d’opposition lorsqu’il s’est retrouvé soudain accusé du viol de deux adolescentes. «Un dossier grotesque, le soi-disant père des deux jeunes mineures s’est rétracté et les prétendues preuves, dont des capotes usagées qui auraient été retrouvées dans son bureau, ne tenaient pas la route», accuse aujourd’hui Freddy Kita Bukusu. Mais Diomi n’aura pas le temps de se défendre. Il disparaît le 22 juin 2012, enlevé à proximité de l’église Notre-Dame de Kinshasa. On apprendra rapidement, mais jamais de source officielle, qu’il est retenu par les services secrets.
Diomi Ndongala réapparaît miraculeusement, jeté au bord d’une route en pleine nuit, à la veille de l’arrivée de François Hollande au sommet de la Francophonie qui s’est déroulé en octobre à Kinshasa. C’est alors que Libération l’avait rencontré : déjà affaibli à l’époque, il envisageait de se faire hospitaliser et devait suivre un long traitement. Mais il était à nouveau libre, aux côtés de sa femme et de ses enfants. Jusqu’à ce 8 avril où il est à nouveau interpellé.
«Peine de mort». Aux accusations de viol, s’ajoutent cette fois-ci celles de complot contre l’Etat : Eugène Diomi Ndongala serait ainsi à la tête d’un mouvement insurrectionnel baptisé «Imperium», chargé d’assassiner le président Kabila. Puis le 18 juin, le mandat de député de Diomi est soudain invalidé «pour cause d’absence prolongée au Parlement». Quatre autres députés sont visés. Mais l’argument est assez singulier concernant un homme incarcéré et qui pour la période précédente avait fourni tous les certificats médicaux nécessaires prouvant qu’il était alité suite à son enlèvement.
Désormais privé de son immunité, Diomi «est passible de la peine de mort s’il est reconnu coupable», souligne un communiqué de l’Union parlementaire, l’organisation internationale des Parlements. Une délégation de ce groupe se trouvait justement à Kinshasa mi-juin, «ébranlée» par la privation du mandat du député, affirmant même publiquement que sa vie était désormais «en danger».
«Diomi paye pour sa trop forte popularité. Le régime en a fait un cas personnel et refuse de le libérer alors même que la Cour suprême s’est prononcée à trois reprises pour son placement en résidence surveillée», rappelle Freddy Kita Bukusu. Même s’il est le plus flagrant, le cas de Diomi n’est pas le seul à témoigner de la crispation du régime : à Kinshasa, l’Union parlementaire a plaidé d’autres situations arbitraires visant des députés de l’opposition.
http://www.liberation.fr/monde/2013/07/18/l-opposant-diomi-ndongala-dans-le-viseur-du-regime_919299
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
_________________
[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
COMMUNIQUE DU PARTI SOCIALISTE FRANCAIS: "RDC: ACHARNEMENT DU POUVOIR SUR UN OPPOSANT POLITIQUE" SIGNE PAR LE SECRETAIRE NATIONAL DU PS CHARGE DE L’INTERNATIONAL – 19.07.13
par mpp le 19 juillet 2013
jean-christophe-cambadelis
communique du ps fr du 19.07.13
RDC : acharnement du pouvoir sur un opposant politique
Jean-Christophe Cambadélis, Secrétaire national à l’Europe et à l’international
L’opposant congolais Eugène Diomi Ndongala, dirigeant du parti Démocratie chrétienne et allié de l’opposant historique Etienne Tshisekedi, subit depuis plus d’un an des actes de harcèlement et des mesures de détention arbitraires orchestrés par le pouvoir en place à Kinshasa.
En octobre 2012, quelques jours avant le Sommet de la francophonie à Kinshasa, le Parti socialiste avait exprimé son soulagement suite à la libération de l’opposant "Diomi", alors détenu plusieurs mois dans un lieu secret.
Le Parti socialiste suit avec attention les nouvelles vicissitudes judiciaires imposées à l’opposant congolais, soumis à une justice clairement partiale. Il a appris avec inquiétude la tentative, par des militaires, de transférer hier l’opposant vers un lieu de détention inconnu. Le Parti socialiste reste vigilant sur le sort de cet opposant.
Au lieu de mesures d’oppression, le Parti socialiste attend plutôt du pouvoir congolais que soit organisé enfin un dialogue politique inclusif et sincère afin de remédier aux carences patentes de la démocratie en République démocratique du Congo.
Jean-Christophe Cambadélis, Secrétaire national à l’Europe et à l’international
http://www.parti-socialiste.fr/communiques/rdc-acharnement-du-pouvoir-sur-un-opposant-politique
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par mpp le 19 juillet 2013
jean-christophe-cambadelis
communique du ps fr du 19.07.13
RDC : acharnement du pouvoir sur un opposant politique
Jean-Christophe Cambadélis, Secrétaire national à l’Europe et à l’international
L’opposant congolais Eugène Diomi Ndongala, dirigeant du parti Démocratie chrétienne et allié de l’opposant historique Etienne Tshisekedi, subit depuis plus d’un an des actes de harcèlement et des mesures de détention arbitraires orchestrés par le pouvoir en place à Kinshasa.
En octobre 2012, quelques jours avant le Sommet de la francophonie à Kinshasa, le Parti socialiste avait exprimé son soulagement suite à la libération de l’opposant "Diomi", alors détenu plusieurs mois dans un lieu secret.
Le Parti socialiste suit avec attention les nouvelles vicissitudes judiciaires imposées à l’opposant congolais, soumis à une justice clairement partiale. Il a appris avec inquiétude la tentative, par des militaires, de transférer hier l’opposant vers un lieu de détention inconnu. Le Parti socialiste reste vigilant sur le sort de cet opposant.
Au lieu de mesures d’oppression, le Parti socialiste attend plutôt du pouvoir congolais que soit organisé enfin un dialogue politique inclusif et sincère afin de remédier aux carences patentes de la démocratie en République démocratique du Congo.
Jean-Christophe Cambadélis, Secrétaire national à l’Europe et à l’international
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KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
VOICE OF AMERICA: Jailed DRC Opposition Leader Seriously ill / NICK LONG
par mpp le 21 juillet 2013
voa
Jailed DRC Opposition Leader Said to Be Seriously Ill
by Nick Long July 20, 2013
diomi-prisonier-politique-aout-2012
A leading opposition politician in the Democratic Republic of Congo is seriously ill in prison, his wife says, and not receiving the treatment he needs. Human rights organizations and a worldwide lawmakers union have called for the release of Diomi Ndongala but his wife Patrizia says the authorities are not listening. Last year Diomi Ndongala was the architect of a plan to unite opposition parties behind a common program. On the day this program was due to be signed he disappeared and authorities said he had fled justice.
The previous day they had issued a warrant for his arrest on charges of raping a minor.
Three months later he was found by the side of a road at midnight, in poor health and needing surgery. He told media he had been kept in a secret jail. This year he was arrested in April on the same charge, for which he has never been tried, and a few days later another charge was added, of plotting to assassinate President Joseph Kabila.
He is now in Kinshasa’s central prison where his wife Patrizia says his health has quickly deteriorated in the past three weeks.
She said he is practically unable to move, has high fevers and is vomiting frequently and the only treatments he is receiving are aspirin, anti-fever injections and painkillers, in excessive doses.
Irregularities alleged
Patrizia said there are several irregularities about his arrest and detention.
The most serious, she said, is that the Supreme Court has ruled three times that Ndongala should be kept under surveillance at his home, and yet the state prosecutor is refusing to apply the ruling.
She said the prison doctor has said he should be transferred to a hospital, and the prison director has said Ndongala is not his responsibility as he is supposed to be under house arrest.
Patrizia Diomi added that a few weeks ago a delegation from the Inter-Parliamentary Union, a worldwide federation of lawmakers, visited the DRC state prosecutor, to ask why Ndongala had not been transferred from prison but he could give no explanation.
In reality, Patrizia Diomi said, this is not a judicial matter, it is all about politics.
The Congolese human rights organization Voice of the Voiceless said last year that the man who claimed to be the father of the girl Ndongala allegedly raped was not in fact her father and had recently been convicted for blackmail.
The African Association for the Defense of Human Rights has described the accusations against Ndongala as relentless persecution. And an all-party group of British lawmakers has described the charges against him as a political ploy to intimidate the opposition.
NICK LANG
VOICE OF AMERICA
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KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
France : Le Parti Socialiste soutien Diomi NDONGALA et appelle à un dialogue politique inclusif et sincère en RDC/ KONGOTIMES
France : Le Parti Socialiste soutien Diomi NDONGALA et appelle à un dialogue politique inclusif et sincère en RDC
20/07/2013 08:55:00 kongoTimes!
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Jean-Christophe Cambadélis
L’opposant congolais Eugène Diomi Ndongala, subit depuis plus d’un an des actes de harcèlement et des mesures de détention arbitraires orchestrés par le pouvoir en place à Kinshasa. Au lieu de mesures d’oppression, le Parti socialiste attend plutôt du pouvoir congolais que soit organisé enfin un dialogue politique inclusif et sincère afin de remédier aux carences patentes de la démocratie en République démocratique du Congo.
DIOMI3
Eugène Diomi Ndongala, Président National de la Démocratie Chrétienne
COMMUNIQUE DU PARTI SOCIALISTE FRANCAIS : " RDC : ACHARNEMENT DU POUVOIR SUR UN OPPOSANT POLITIQUE " SIGNE PAR LE SECRETAIRE NATIONAL DU PS CHARGE DE L’INTERNATIONAL
L’opposant congolais Eugène Diomi Ndongala, dirigeant du parti Démocratie chrétienne et allié de l’opposant historique Etienne Tshisekedi, subit depuis plus d’un an des actes de harcèlement et des mesures de détention arbitraires orchestrés par le pouvoir en place à Kinshasa.
En octobre 2012, quelques jours avant le Sommet de la francophonie à Kinshasa, le Parti socialiste avait exprimé son soulagement suite à la libération de l’opposant "Diomi", alors détenu plusieurs mois dans un lieu secret.
Le Parti socialiste suit avec attention les nouvelles vicissitudes judiciaires imposées à l’opposant congolais, soumis à une justice clairement partiale. Il a appris avec inquiétude la tentative, par des militaires, de transférer hier l’opposant vers un lieu de détention inconnu. Le Parti socialiste reste vigilant sur le sort de cet opposant.
Au lieu de mesures d’oppression, le Parti socialiste attend plutôt du pouvoir congolais que soit organisé enfin un dialogue politique inclusif et sincère afin de remédier aux carences patentes de la démocratie en République démocratique du Congo.
[Jean-Christophe Cambadélis, Secrétaire national à l’Europe et à l’international]
L’OPPOSANT DIOMI NDONGALA DANS LE VISEUR DU REGIME – Journal LIBERATION du 19/07/13 -Signé Maria Malagardis
Le leader de Démocratie chrétienne, qui dénonce les conditions de la réélection de Kabila, est incarcéré dans un état critique depuis avril.
«Même sous la dictature du maréchal Mobutu, on n’était jamais arrivé à un tel degré de haine et de harcèlement ! Mon mari va mourir en prison !» s’exclame Patrizia Ndongala, jointe lundi soir par téléphone à Kinshasa. D’origine italienne, cette femme qui ne cache pas son angoisse est l’épouse d’Eugène Diomi Ndongala, chef du parti de la Démocratie chrétienne, et surtout l’un des leaders de l’opposition au régime de Joseph Kabila, réélu dans des conditions contestées en 2011.
«Aucun scrupule». Depuis le 8 avril, Diomi Ndongala est retenu à la célèbre prison de Makala, dans la capitale de la république démocratique du Congo. Interpellé sans mandat d’arrêt, l’opposant a vu depuis sa santé se détériorer rapidement. «Il a de fortes fièvres, des maux de tête terribles et on le bourre d’aspirine. Même le médecin de la prison a préconisé de l’envoyer à l’hôpital, mais le procureur général refuse», souligne Patrizia Ndongala, qui a pu voir son mari pendant les heures de visite, mais se sent aussi impuissante qu’abandonnée.
Car certains des principaux soutiens de son époux ont eu eux aussi quelques ennuis : Freddy Kita Bukusu, le secrétaire général du parti de Diomi Ndongala, a dû fuir en France après avoir été poursuivi par une Mazda bleue dans les rues de Kinshasa le 26 avril. «Je n’ai dû mon salut qu’au fait de me réfugier précipitamment à l’ambassade de France», explique ce grand gaillard qui dénonce «un pouvoir qui règle ses comptes sans plus aucun scrupule». Quant à l’avocat de Diomi Ndongala, Me Yala Tutu, il fait lui aussi l’objet d’un mandat d’arrêt et affirme avoir reçu des menaces de mort après avoir accordé une interview à l’hebdomadaire Jeune Afrique, publiée le 24 juin.
Mais qu’est-ce qui vaut donc à Eugène Diomi Ndongala de s’être attiré ainsi les foudres du pouvoir ? Proche de l’opposant historique Etienne Tshisekedi, qui revendique depuis 2011 la victoire des urnes, «Diomi», comme l’appellent ses proches, s’est montré très actif pour dénoncer la fraude qui aurait permis la réélection de Joseph Kabila, au pouvoir depuis l’assassinat de son père, Laurent-Désiré Kabila, en 2001.
Elu lui-même député et devenu le porte-parole de l’opposition, Ndongala tentait d’organiser une plateforme commune des partis d’opposition lorsqu’il s’est retrouvé soudain accusé du viol de deux adolescentes. «Un dossier grotesque, le soi-disant père des deux jeunes mineures s’est rétracté et les prétendues preuves, dont des capotes usagées qui auraient été retrouvées dans son bureau, ne tenaient pas la route», accuse aujourd’hui Freddy Kita Bukusu. Mais Diomi n’aura pas le temps de se défendre. Il disparaît le 22 juin 2012, enlevé à proximité de l’église Notre-Dame de Kinshasa. On apprendra rapidement, mais jamais de source officielle, qu’il est retenu par les services secrets.
Diomi Ndongala réapparaît miraculeusement, jeté au bord d’une route en pleine nuit, à la veille de l’arrivée de François Hollande au sommet de la Francophonie qui s’est déroulé en octobre à Kinshasa. C’est alors que Libération l’avait rencontré : déjà affaibli à l’époque, il envisageait de se faire hospitaliser et devait suivre un long traitement. Mais il était à nouveau libre, aux côtés de sa femme et de ses enfants. Jusqu’à ce 8 avril où il est à nouveau interpellé.
«Peine de mort». Aux accusations de viol, s’ajoutent cette fois-ci celles de complot contre l’Etat : Eugène Diomi Ndongala serait ainsi à la tête d’un mouvement insurrectionnel baptisé «Imperium», chargé d’assassiner le président Kabila. Puis le 18 juin, le mandat de député de Diomi est soudain invalidé «pour cause d’absence prolongée au Parlement». Quatre autres députés sont visés. Mais l’argument est assez singulier concernant un homme incarcéré et qui pour la période précédente avait fourni tous les certificats médicaux nécessaires prouvant qu’il était alité suite à son enlèvement.
Désormais privé de son immunité, Diomi «est passible de la peine de mort s’il est reconnu coupable», souligne un communiqué de l’Union parlementaire, l’organisation internationale des Parlements. Une délégation de ce groupe se trouvait justement à Kinshasa mi-juin, «ébranlée» par la privation du mandat du député, affirmant même publiquement que sa vie était désormais «en danger».
«Diomi paye pour sa trop forte popularité. Le régime en a fait un cas personnel et refuse de le libérer alors même que la Cour suprême s’est prononcée à trois reprises pour son placement en résidence surveillée», rappelle Freddy Kita Bukusu. Même s’il est le plus flagrant, le cas de Diomi n’est pas le seul à témoigner de la crispation du régime : à Kinshasa, l’Union parlementaire a plaidé d’autres situations arbitraires visant des députés de l’opposition.
[Maria Malagardis / Libération]
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KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
RDC: Craintes pour la vie d’un dirigeant de l’opposition
Eugène Diomi Ndongala, avant son incarcération
Eugène Diomi Ndongala, à une manifestation pour la transparence du
fichier électoral avant les élections du novembre 2011
VOA 21.07.2013
Un leader de l’opposition politique en République démocratique du Congo (RDC) est gravement malade, affirme son épouse, alors qu’il croupit en prison, privé des soins nécessaires. Les organisations en faveur des droits humains, et un syndicat international de législateurs ont appelé Kinshasa à libérer Eugène Diomi Ndongala, mais selon son épouse, Patrizia, le gouvernement du président Joseph Kabila reste de marbre jusqu’ à présent.
En 2012, Diomi Ndongala, chef du parti de la Démocratie chrétienne, avait forgé un plan pour unir les partis d’opposition derrière un programme commun. Mais le jour de la signature du programme, il a disparu et les autorités ont dit qu’il avait voulu éviter une arrestation. Car la veille, un mandat d’arrêt à son encontre avait été lancé, sur des accusations de viol de mineure.
Trois mois plus tard, il a été retrouvé sur le bord d’une route à minuit, en très mauvaise santé. Il a dû subir une intervention chirurgicale et a déclaré aux médias qu’il avait été maintenu dans une prison secrète. Cette année, il a été arrêté en avril sur le même chef d’accusation pour lequel il n’a jamais été traduit en justice, et quelques jours plus tard, un autre chef d’accusation a été ajouté, celui de complot visant à assassiner le président Kabila.
M. Diomi Ndongola est toujours détenu dans la prison centrale de Kinshasa, où son état de santé s’est rapidement détérioré au cours des trois dernières semaines. Selon Mme Diomi, le prisonnier est pratiquement incapable de bouger, souffre de fortes fièvres et de vomissements fréquents et les seuls traitements qu’il reçoit sont les injections contre la fièvre, de l’aspirine et des analgésiques, en doses excessives.
Mme Diomi évoque les irrégularités qui ont caractérisé, selon elle, l’arrestation et la détention de son époux.
Le plus grave, dit-elle, c’est que la Cour suprême congolaise a statué a trois reprises que M. Diomi Ndongala devait être maintenu sous surveillance à son domicile, mais que le procureur de la République a refusé d’appliquer cette décision. Par ailleurs, le directeur affirme que M. Diomi Ndongala n’est pas sa responsabilité, puisqu’il est censé être en résidence surveillée.
Il y a quelques semaines, souligne Mme Diomi, une délégation de l’Union interparlementaire a rendu visite au procureur de la République pour demander pourquoi Diomi Ndongala n’avait pas été transféré de la prison, mais elle n’a reçu aucune explication.
En réalité, affirme Patrizia Diomi, il ne s’agit pas d’une affaire judiciaire, mais d’un drame politique.
L’ONG congolaise la Voix des sans voix avait annoncé l’année dernière que l’homme qui prétendait être le père de la jeune fille soi-disant violée par Ndongala n’était pas en fait son père et avait récemment été condamné pour chantage.
L’Association Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme a qualifié les accusations contre Ndongala de persécution implacable. Et un groupe multipartite de parlementaires britanniques a fait valoir que les accusations portées contre lui sont un stratagème politique pour intimider l’opposition.
Mais le procureur de la République, Kabange Numbi, a déclaré à Radio Okapi que le meilleur endroit pour garder Diomi Ndongala sous surveillance reste la prison centrale (malgré la violation de 3 décisions de la cour suprême qu’ il porte en dérision – ndlr…).
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
LA TEMPETE DES TROPIQUES / Le Parti Socialiste français soutient Diomi Ndongala et demande un dialogue politique inclusif en RDC
par mpp le 22 juillet 2013
Écrit par Stone
Lundi, 22 Juillet 2013 08:54
Le Parti Socialiste français soutient Diomi Ndongala et demande un dialogue politique inclusif en RDC
Dans un communiqué intitulé "RDC: acharnement du pouvoir sur un opposant politique", et signé par son Secrétaire national à l’Europe et à l’International Jean-Christophe Cambadélis, le Parti Socialiste français dénonce le fait que " l’opposant congolais Eugène Diomi Ndongala, dirigeant du parti Démocratie chrétienne et allié de l’opposant historique Etienne Tshisekedi, subit depuis plus d’un an des actes de harcèlement et des mesures de détention arbitraires orchestrés par le pouvoir en place à Kinshasa ".
A travers son Secrétaire national ci-haut cité, ce parti rappelle qu’ " en octobre 2012, quelques jours avant le Sommet de la francophonie à Kinshasa, le Parti socialiste avait exprimé son soulagement suite à la
libération de l’opposant Diomi, alors détenu plusieurs mois dans un lieu secret ".
Ce Parti socialiste, poursuit le communiqué, dit suivre avec attention " les nouvelles vicissitudes judiciaires imposées à l’opposant congolais, soumis à une justice clairement partiale ".
Il a appris avec inquiétude la tentative, par des militaires, de transférer jeudi 18 juillet dernier l’opposant vers le camp Kokolo, et " reste vigilant sur le sort de cet opposant ".
Au lieu de mesures d’oppression, conclut ce document daté du 19 juillet 2013, " le Parti socialiste attend plutôt du pouvoir congolais que soit organisé enfin un dialogue politique inclusif et sincère afin de remédier aux carences patentes de la démocratie en République démocratique du Congo ".
Cette affaire prend de plus en plus des dimensions internationales, comme on peut le remarquer, car, outre le Parti Socialiste français, l’Union interparlementaire suit de très près l’évolution du dossier, de même que la presse internationale dont le journal belge " Libération " et bien d’autres.
Pour l’heure, personne ne sait dire exactement l’état dans lequel se trouve Eugène Diomi Ndongala qui, selon les membres de son parti politique " Démocratie chrétienne ", est gravement malade depuis la prison centrale de Makala où il est injustement détenu.
http://wp.me/p18AQh-1Jc
Mise à jour le Lundi, 22 Juillet 2013 09:04
par mpp le 22 juillet 2013
Écrit par Stone
Lundi, 22 Juillet 2013 08:54
Le Parti Socialiste français soutient Diomi Ndongala et demande un dialogue politique inclusif en RDC
Dans un communiqué intitulé "RDC: acharnement du pouvoir sur un opposant politique", et signé par son Secrétaire national à l’Europe et à l’International Jean-Christophe Cambadélis, le Parti Socialiste français dénonce le fait que " l’opposant congolais Eugène Diomi Ndongala, dirigeant du parti Démocratie chrétienne et allié de l’opposant historique Etienne Tshisekedi, subit depuis plus d’un an des actes de harcèlement et des mesures de détention arbitraires orchestrés par le pouvoir en place à Kinshasa ".
A travers son Secrétaire national ci-haut cité, ce parti rappelle qu’ " en octobre 2012, quelques jours avant le Sommet de la francophonie à Kinshasa, le Parti socialiste avait exprimé son soulagement suite à la
libération de l’opposant Diomi, alors détenu plusieurs mois dans un lieu secret ".
Ce Parti socialiste, poursuit le communiqué, dit suivre avec attention " les nouvelles vicissitudes judiciaires imposées à l’opposant congolais, soumis à une justice clairement partiale ".
Il a appris avec inquiétude la tentative, par des militaires, de transférer jeudi 18 juillet dernier l’opposant vers le camp Kokolo, et " reste vigilant sur le sort de cet opposant ".
Au lieu de mesures d’oppression, conclut ce document daté du 19 juillet 2013, " le Parti socialiste attend plutôt du pouvoir congolais que soit organisé enfin un dialogue politique inclusif et sincère afin de remédier aux carences patentes de la démocratie en République démocratique du Congo ".
Cette affaire prend de plus en plus des dimensions internationales, comme on peut le remarquer, car, outre le Parti Socialiste français, l’Union interparlementaire suit de très près l’évolution du dossier, de même que la presse internationale dont le journal belge " Libération " et bien d’autres.
Pour l’heure, personne ne sait dire exactement l’état dans lequel se trouve Eugène Diomi Ndongala qui, selon les membres de son parti politique " Démocratie chrétienne ", est gravement malade depuis la prison centrale de Makala où il est injustement détenu.
http://wp.me/p18AQh-1Jc
Mise à jour le Lundi, 22 Juillet 2013 09:04
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