EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
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Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8183
L’OMCT préoccupée par la détérioration de l’état de santé de Diomi Ndongala
Eugène Diomi Ndongala. Photo d’archives
Dans un document écrit hier mardi 30 juillet 2013 à partir de Genève, le secrétariat international de l’Organisation mondiale de lutte contre la torture (OMCT) se dit être informé par la Voix des Sans Voix pour les droits de l’homme (VSV), de la détérioration de l’état de santé d’Eugène Diomi Ndongala, détenu à la Prison centrale de Makala (PCM), suite au refus des autorités compétentes de le transférer dans un hôpital pour y recevoir des soins médicaux appropriés.
Selon les informations reçues de la VSV et parvenues à l’OMCT, « Eugène Diomi Ndongala souffre notamment d’un début de paralysie du bras droit suite aux violences subies lors de son arrestation.
Le médecin visiteur de la Prison centrale de Makala et le médecin de l’hôpital militaire de référence du camp Kokolo qui l’ont examiné auraient recommandé que celui-ci soit hospitalisé dans un centre médical afin d’y passer des examens et recevoir des soins adéquats ».
L’OMCT a également été informée que Diomi Ndongala a été placé en isolement cellulaire depuis le 23 juillet 2013 suite à la diffusion d’une interview par une radio internationale.
L’OMCT qui se dit gravement préoccupée par la situation de ce député élu de la Funa, prie les autorités compétentes de la RDC de garantir, en toutes circonstances, son intégrité physique et psychologique conformément au droit régional et international pertinent et notamment aux dispositions de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants et au Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Elle demande notamment aux autorités compétentes de mettre fin à l’isolement cellulaire de Diomi et de faire en sorte qu’il soit promptement transféré dans un centre médical pour y recevoir des soins médicaux adéquats.
Enfin, l’OMCT réitère sa plus vive inquiétude quant aux faits allégués ci-dessus et demande qu’une enquête immédiate, efficace, exhaustive, indépendante et impartiale soit menée. Ce, afin d’identifier les responsables, de les traduire devant un tribunal civil indépendant, compétent et impartial et d’appliquer les sanctions pénales, civiles et/ou administratives prévues par la loi. Les conclusions de cette enquête doivent être rendues publiques.
Cette organisation mondiale demande aux autorités congolaise d’ordonner la libération de ce porte-parole de la MPP en l’absence d’accusations qui soient en accord avec les règles et les standards internationaux ou, si de telles accusations existent, le déferrer promptement devant un tribunal civil, impartial et compétent tout en garantissant ses droits procéduraux en tout temps.
Il faut signaler que l’OMCT tient à ce que Joseph Kabila soit saisi de ce problème à travers une correspondance, de même que le ministre de l’Intérieur, Sécutité, Decentralisation et Affaires Coutumières, Richard MUYEJ, sa collègue de la Justice et Droits Humains, Madame Wivine Mumba, le premier ministre Augustin Matata Ponyo, le président du Sénat, Léon Kengo Wa Dondo, le procureur général de la République, Flory Kabange Numbi, la Mission permanente de la République démocratique du Congo auprès des Nations-Unies, ainsi que les représentations diplomatiques de la République démocratique du Congo.
L’OMCT qui suit désormais de près cette situation, veut être informée de toute action qui sera engagée par rapport à ce dossier.
Congoindependant.com - Hebdomadaire d'informations générales
www.congoindependant.com
L’OMCT préoccupée par la détérioration de l’état de santé de Diomi Ndongala
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L’OMCT préoccupée par la détérioration de l’état de santé de Diomi Ndongala
Eugène Diomi Ndongala. Photo d’archives
Dans un document écrit hier mardi 30 juillet 2013 à partir de Genève, le secrétariat international de l’Organisation mondiale de lutte contre la torture (OMCT) se dit être informé par la Voix des Sans Voix pour les droits de l’homme (VSV), de la détérioration de l’état de santé d’Eugène Diomi Ndongala, détenu à la Prison centrale de Makala (PCM), suite au refus des autorités compétentes de le transférer dans un hôpital pour y recevoir des soins médicaux appropriés.
Selon les informations reçues de la VSV et parvenues à l’OMCT, « Eugène Diomi Ndongala souffre notamment d’un début de paralysie du bras droit suite aux violences subies lors de son arrestation.
Le médecin visiteur de la Prison centrale de Makala et le médecin de l’hôpital militaire de référence du camp Kokolo qui l’ont examiné auraient recommandé que celui-ci soit hospitalisé dans un centre médical afin d’y passer des examens et recevoir des soins adéquats ».
L’OMCT a également été informée que Diomi Ndongala a été placé en isolement cellulaire depuis le 23 juillet 2013 suite à la diffusion d’une interview par une radio internationale.
L’OMCT qui se dit gravement préoccupée par la situation de ce député élu de la Funa, prie les autorités compétentes de la RDC de garantir, en toutes circonstances, son intégrité physique et psychologique conformément au droit régional et international pertinent et notamment aux dispositions de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants et au Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Elle demande notamment aux autorités compétentes de mettre fin à l’isolement cellulaire de Diomi et de faire en sorte qu’il soit promptement transféré dans un centre médical pour y recevoir des soins médicaux adéquats.
Enfin, l’OMCT réitère sa plus vive inquiétude quant aux faits allégués ci-dessus et demande qu’une enquête immédiate, efficace, exhaustive, indépendante et impartiale soit menée. Ce, afin d’identifier les responsables, de les traduire devant un tribunal civil indépendant, compétent et impartial et d’appliquer les sanctions pénales, civiles et/ou administratives prévues par la loi. Les conclusions de cette enquête doivent être rendues publiques.
Cette organisation mondiale demande aux autorités congolaise d’ordonner la libération de ce porte-parole de la MPP en l’absence d’accusations qui soient en accord avec les règles et les standards internationaux ou, si de telles accusations existent, le déferrer promptement devant un tribunal civil, impartial et compétent tout en garantissant ses droits procéduraux en tout temps.
Il faut signaler que l’OMCT tient à ce que Joseph Kabila soit saisi de ce problème à travers une correspondance, de même que le ministre de l’Intérieur, Sécutité, Decentralisation et Affaires Coutumières, Richard MUYEJ, sa collègue de la Justice et Droits Humains, Madame Wivine Mumba, le premier ministre Augustin Matata Ponyo, le président du Sénat, Léon Kengo Wa Dondo, le procureur général de la République, Flory Kabange Numbi, la Mission permanente de la République démocratique du Congo auprès des Nations-Unies, ainsi que les représentations diplomatiques de la République démocratique du Congo.
L’OMCT qui suit désormais de près cette situation, veut être informée de toute action qui sera engagée par rapport à ce dossier.
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L’OMCT préoccupée par la détérioration de l’état de santé de Diomi Ndongala
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KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
MEMORANDUM DES ONGDH :que la libération de tous les détenus politiques soit effective: #Diomi Ndongala, Kuthino http://wp.me/p18AQh-1M9
-que la libération de tous les détenus politiques et d’opinion soit effective, avant la tenue desdites Concertations / Dialogue, notamment Eugène Diomi Ndongala, Pasteur Kuthino Fernando, Jacques Chalupa, Jean Pierre Kanku Mukandi, Professeur Michel Bonekube, Pasteur Zébédée, Patrick Palata, Verdict Mitintua, etc.
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
CONCERTATION: L'Opposition veut la participation de TSHISEKEDI et l'Amnistie des prisonniers politiques
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Je croyais que Tshisekedi etait le president...KOTA a écrit:
CONCERTATION: L'Opposition veut la participation de TSHISEKEDI et l'Amnistie des prisonniers politiques
veut il participer comme etant membre au pouvoir ou bien de l'opposition, Kota Diomi.???
zobattants
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
COMMUNIQUE DE PRESSE N° 17/ACAJ/2013
COMMUNIQUE DE PRESSE N° 17/ACAJ/2013
« La condamnation du député MUHINDO NZANGI par la Cour Suprême de Justice est une atteinte flagrante à liberté d’expression et d’opinion »
Kinshasa, le 14 Aout 2013 – L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) dénonce la condamnation du député MUHINDO NZANGI, par la Cour Suprême de Justice (CSJ), à trois ans de prison ferme pour « atteinte à la sureté interne et externe de l’Etat», à l’issue d’un procès non juste et équitable.
Le député MUHINDO a été arrêté dimanche 11 aout 2013 à Goma, par des agents de l’Agence nationale de renseignement (ANR,) après son intervention à la radio Kivu One et acheminé à Kinshasa, menotté, où il a été jugé et condamné à trois ans de prison ferme, le mardi 13 Aout 2013, par la CSJ pour avoir critiqué la gestion de la guerre de l’Est par le Gouvernement et la MONUSCO.
Il a déclaré à l’ACAJ que les agents de l’ANR ne lui avaient pas notifié le motif de son arrestation, ni lui laissé la possibilité d’informer son épouse et ses avocats.
La CSJ a, sous RP 015/CR, fondé sa condamnation essentiellement sur un enregistrement sonore dont l’authenticité et les conditions d’obtention ont été sérieusement contestées par la défense conformément à la procédure pénale et sa jurisprudence constante.
« La décision de la CSJ est décevante. Elle a pris en compte, pour justifier la condamnation du député, un moyen de preuve obtenu en violation flagrante des règles de procédure pénale et de sa propre jurisprudence comme l’a démontré la défense lors de l’instruction », a déclaré Me Georges Kapiamba, Président de l’ACAJ.
«La CSJ a, une fois de plus, raté une occasion pour démontrer sa capacité de protéger les principes d’un procès juste et équitable», a-t-il ajouté.
L’ACAJ rappelle que nul ne peut être jugé et condamné pour avoir exercé ses droits et libertés fondamentaux ou en avoir encouragé d’autres. Le fait d’avoir exprimé ses opinions sur la gestion de la guerre de l’Est et/ou encouragé la société civile du Nord-Kivu à organiser une marche pacifique ou un sit-in devant les installations de la MONUSCO ne pouvait pas valoir au député MUHINDU NZANGI une condamnation à la prison ferme de trois ans.
Pour contact presse :
Me Didier KALEMBA, Chargé de protection de l’ACAJ
Téléphone : +243 81 507 9429, 99 229 1469
Email : kalembadidier@gmail.com
Me Georges Kapiamba Avocat Président de l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) Téléphones: + 243 99 540 45 15- 81 404 36 41 Email:kapiambag@gmail.com
http://democratiechretienne.org/2013/08/14/communique-de-presse-n-17acaj2013/
COMMUNIQUE DE PRESSE N° 17/ACAJ/2013
« La condamnation du député MUHINDO NZANGI par la Cour Suprême de Justice est une atteinte flagrante à liberté d’expression et d’opinion »
Kinshasa, le 14 Aout 2013 – L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) dénonce la condamnation du député MUHINDO NZANGI, par la Cour Suprême de Justice (CSJ), à trois ans de prison ferme pour « atteinte à la sureté interne et externe de l’Etat», à l’issue d’un procès non juste et équitable.
Le député MUHINDO a été arrêté dimanche 11 aout 2013 à Goma, par des agents de l’Agence nationale de renseignement (ANR,) après son intervention à la radio Kivu One et acheminé à Kinshasa, menotté, où il a été jugé et condamné à trois ans de prison ferme, le mardi 13 Aout 2013, par la CSJ pour avoir critiqué la gestion de la guerre de l’Est par le Gouvernement et la MONUSCO.
Il a déclaré à l’ACAJ que les agents de l’ANR ne lui avaient pas notifié le motif de son arrestation, ni lui laissé la possibilité d’informer son épouse et ses avocats.
La CSJ a, sous RP 015/CR, fondé sa condamnation essentiellement sur un enregistrement sonore dont l’authenticité et les conditions d’obtention ont été sérieusement contestées par la défense conformément à la procédure pénale et sa jurisprudence constante.
« La décision de la CSJ est décevante. Elle a pris en compte, pour justifier la condamnation du député, un moyen de preuve obtenu en violation flagrante des règles de procédure pénale et de sa propre jurisprudence comme l’a démontré la défense lors de l’instruction », a déclaré Me Georges Kapiamba, Président de l’ACAJ.
«La CSJ a, une fois de plus, raté une occasion pour démontrer sa capacité de protéger les principes d’un procès juste et équitable», a-t-il ajouté.
L’ACAJ rappelle que nul ne peut être jugé et condamné pour avoir exercé ses droits et libertés fondamentaux ou en avoir encouragé d’autres. Le fait d’avoir exprimé ses opinions sur la gestion de la guerre de l’Est et/ou encouragé la société civile du Nord-Kivu à organiser une marche pacifique ou un sit-in devant les installations de la MONUSCO ne pouvait pas valoir au député MUHINDU NZANGI une condamnation à la prison ferme de trois ans.
L’ACAJ encourage le député MUHINDO NZANGI a contester cette décision devant la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des peuples pour violation notamment des principes d’un procès juste et équitable.L’ACAJ dénonce aussi le refus du Procureur Général de la République (PGR) d’exécuter la décision de la CSJ, du 12 Aout 2013, qui avait converti la détention préventive du député MUHINDO en résidence surveillée. Elle s’ajoute aux trois autres que la CSJ a déjà rendues notamment en faveur de M. Eugène DIOMI NDONGALA et que le PGR ne veut toujours pas exécuter.
Pour contact presse :
Me Didier KALEMBA, Chargé de protection de l’ACAJ
Téléphone : +243 81 507 9429, 99 229 1469
Email : kalembadidier@gmail.com
Me Georges Kapiamba Avocat Président de l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) Téléphones: + 243 99 540 45 15- 81 404 36 41 Email:kapiambag@gmail.com
http://democratiechretienne.org/2013/08/14/communique-de-presse-n-17acaj2013/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Feuilleton du MSR : la justice congolaise toujours à deux vitesses
On se dirige probablement vers une solution à l’amiable dans ce feuilleton du Mouvement Social pour le Renouveau. On le sait, le député MUHINDO Nzangi a été condamné à une peine de trois ans de servitude pénale le mardi de la semaine dernière à l’issue d’une procédure en flagrance à la Cour Suprême de Justice pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Le lendemain, le bureau politique de son parti le MSR avait rendu public un communiqué fumant qui critiquait dans des termes non équivoques le caractère politique de ce procès. Des termes qui ressemblent à tout point de vue à ceux que les formations politiques de l’opposition utilisent souvent pour fustiger des décisions iniques rendues par la justice congolaise à l’endroit des personnalités ne partageant pas les mêmes convictions que le pouvoir en place.
Le MSR avait pris la décision de suspendre sa participation à toutes les activités de la majorité présidentielle, particulièrement aux concertations politiques qui se profilent à l’horizon.
Vers une solution politique en faveur du MSR ?
De deux choses l’une : soit que le chef de l’Etat recourt à la grâce présidentielle pour permettre au député MUHINDO Nzangi de retrouver sa liberté. Cependant, comme en droit la grâce n’efface pas la peine, l’autorité morale de l’AMP pourrait conseiller aux avocats de ce député du MSR d’accélérer la procédure de la révision de ce procès au regard des éléments nouveaux pour anéantir complètement la peine de servitude pénale principale de trois ans.
La justice à deux vitesses
Il est donc presque certain que le chef de l’Etat doit avoir donné des assurances aux délégués du MSR dans le sens d’une prochaine remise en liberté de leur compagnon. Si tel est le cas, il va se poser le problème des autres prisonniers politiques qui peuplent la prison centrale de Makala. Notamment des personnalités de la trempe de CHALOUPA, Gustave BAGAYAMUKWE, Fernando KUTINO, Eugène DIOMI Ndongala, condamnés à des peines lourdes sur base des accusations non fondées ni en droit ni en fait.
Au cas où le député MUHINDI venait à bénéficier d’une quelconque mesure de se remise en liberté suite à une intervention personnelle du chef de l’Etat, notamment par une grâce, cela va se révéler comme une faveur particulière au bénéfice d’un membre de sa famille politique. Un geste qui serait mal apprécié par les familles biologiques, les connaissances et les formations politiques des autres prisonniers politiques qui ont été condamnés et qui avaient déjà purgé leurs peines ou plus de la moitié. Ainsi donc, grâce à son appartenance à la famille politique membre d l’AMP, le député MUHINDO a lui au moins la chance d’attirer l’attention particulière du Président de la République revêtu des prérogatives de pouvoir réduire ou annuler n’importe quelle peine de prison. Qu’en est-t-il de ceux-là qui n’ont pas cette opportunité d’approcher le magistrat suprême ?
Vivement l’amnistie générale
D’aucuns estiment que le chef de l’Etat pourrait profiter de cette aubaine pour faire d’une pierre deux coups en signant des ordonnances d’amnistie générale en faveur de tous les prisonniers politiques. Une façon de lancer un signal de poids pour booster ces concertations politiques de derniers espoirs dans le cadre du processus de la cohésion et de la réconciliation. Des thèmes qu’il avait lui-même si heureusement utilisés dans son discours à la nation devant les deux chambres du Parlement réunies en congrès. Question d’apparaître comme le symbole de l’unité nationale et le garant de la nation.
Toutefois, le commun de mortel s’interroge s’il faudra que chaque Congolais victime d’une décision judiciaire inique s’adresse au Chef de l’Etat pour obtenir réparation. Le côté négatif du dossier est la confirmation de l’existence, en RDC, d’une justice à 2 vitesses.
F.M.
Kinshasa, 20/08/2013 (Le Phare, via mediacongo.net)
On se dirige probablement vers une solution à l’amiable dans ce feuilleton du Mouvement Social pour le Renouveau. On le sait, le député MUHINDO Nzangi a été condamné à une peine de trois ans de servitude pénale le mardi de la semaine dernière à l’issue d’une procédure en flagrance à la Cour Suprême de Justice pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Le lendemain, le bureau politique de son parti le MSR avait rendu public un communiqué fumant qui critiquait dans des termes non équivoques le caractère politique de ce procès. Des termes qui ressemblent à tout point de vue à ceux que les formations politiques de l’opposition utilisent souvent pour fustiger des décisions iniques rendues par la justice congolaise à l’endroit des personnalités ne partageant pas les mêmes convictions que le pouvoir en place.
Le MSR avait pris la décision de suspendre sa participation à toutes les activités de la majorité présidentielle, particulièrement aux concertations politiques qui se profilent à l’horizon.
Vers une solution politique en faveur du MSR ?
De deux choses l’une : soit que le chef de l’Etat recourt à la grâce présidentielle pour permettre au député MUHINDO Nzangi de retrouver sa liberté. Cependant, comme en droit la grâce n’efface pas la peine, l’autorité morale de l’AMP pourrait conseiller aux avocats de ce député du MSR d’accélérer la procédure de la révision de ce procès au regard des éléments nouveaux pour anéantir complètement la peine de servitude pénale principale de trois ans.
La justice à deux vitesses
Il est donc presque certain que le chef de l’Etat doit avoir donné des assurances aux délégués du MSR dans le sens d’une prochaine remise en liberté de leur compagnon. Si tel est le cas, il va se poser le problème des autres prisonniers politiques qui peuplent la prison centrale de Makala. Notamment des personnalités de la trempe de CHALOUPA, Gustave BAGAYAMUKWE, Fernando KUTINO, Eugène DIOMI Ndongala, condamnés à des peines lourdes sur base des accusations non fondées ni en droit ni en fait.
Au cas où le député MUHINDI venait à bénéficier d’une quelconque mesure de se remise en liberté suite à une intervention personnelle du chef de l’Etat, notamment par une grâce, cela va se révéler comme une faveur particulière au bénéfice d’un membre de sa famille politique. Un geste qui serait mal apprécié par les familles biologiques, les connaissances et les formations politiques des autres prisonniers politiques qui ont été condamnés et qui avaient déjà purgé leurs peines ou plus de la moitié. Ainsi donc, grâce à son appartenance à la famille politique membre d l’AMP, le député MUHINDO a lui au moins la chance d’attirer l’attention particulière du Président de la République revêtu des prérogatives de pouvoir réduire ou annuler n’importe quelle peine de prison. Qu’en est-t-il de ceux-là qui n’ont pas cette opportunité d’approcher le magistrat suprême ?
Vivement l’amnistie générale
D’aucuns estiment que le chef de l’Etat pourrait profiter de cette aubaine pour faire d’une pierre deux coups en signant des ordonnances d’amnistie générale en faveur de tous les prisonniers politiques. Une façon de lancer un signal de poids pour booster ces concertations politiques de derniers espoirs dans le cadre du processus de la cohésion et de la réconciliation. Des thèmes qu’il avait lui-même si heureusement utilisés dans son discours à la nation devant les deux chambres du Parlement réunies en congrès. Question d’apparaître comme le symbole de l’unité nationale et le garant de la nation.
Toutefois, le commun de mortel s’interroge s’il faudra que chaque Congolais victime d’une décision judiciaire inique s’adresse au Chef de l’Etat pour obtenir réparation. Le côté négatif du dossier est la confirmation de l’existence, en RDC, d’une justice à 2 vitesses.
F.M.
Kinshasa, 20/08/2013 (Le Phare, via mediacongo.net)
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
RDC: troisième report du procès de l'opposant Eugène Diomi Ndongala
Eugène Diomi Ndongala.
AFP PHOTO / JUNIOR D.KANNA
Par RFI
En République démocratique du Congo, nouveau report dans le procès de l'homme politique Eugène Diomi Ndongala. Le président de la Démocratie chrétienne et coordonnateur de la majorité populaire pro-Tshisekedi est poursuivi pour viol sur mineures. Des accusations qu'il a toujours démenties. La première audience était prévue hier lundi 26 août devant la Cour suprême de justice, mais elle a été reprogrammée au 16 septembre prochain.
C'est le troisième report depuis début juillet du procès de l'opposant Eugène Diomi Ndongala. L'accusé n'a pas pu se rendre à temps à l'audience. Me Honoré Yala Tutu, l'avocat de l'homme politique explique ce qu'il s'est passé : « Le procureur n'a pas pris les dispositions pour le faire comparaître devant la Cour. A 14 heures, mon client m’a fait parvenir le message qu’il lui a été demandé de louer le taxi par lui-même. Nulle part au monde, un détenu ne pourvoit lui-même à son déplacement dans le lieu du jugement. On n’a pas pu l’extraire à temps, le client n’ayant pas d’argent. Et entre-temps, faute de comparution de l’honorable Diomi Ndongala, la Cour a dû renvoyer l’affaire à une prochaine audience ».
Pour Me Honoré Yala Tutu, c'est une preuve de plus de l'acharnement des autorités contre son client : « Depuis le début, les détails les plus élémentaires sont négligés. Au départ, il y a eu des problèmes de saisine. A ce jour, on ne sait pas transporter les clients. Entre-temps, il doit être soigné à l’hôpital (...) C’est tout cet ensemble qui montre que le but poursuivi était tout simplement l’arrestation de l’honorable Diomi Ndongala. Voilà la mise hors compétition politique de l’honorable Diomi, et non pas la recherche d’une vraie justice ».
La défense d'Eugène Diomi Ndongala réclame dans un premier temps l’exécution des arrêts de la Cour suprême de justice ayant ordonné la mise en résidence surveillée de l'accusé. Mais également la possibilité pour lui de se rendre à l'hôpital pour suivre des soins médicaux. Selon Me Honoré Yala Tutu, « tous les documents médicaux dans ce sens ont été signés. Ce qui démontre que c’est plus un problème de volonté. Le pouvoir public s’oppose à ce qu’il soit soigné. Et je pense qu’au-delà de la volonté de le priver de la liberté, il a la volonté de le torturer physiquement. Et cela peut aller au-delà des tortures ».
Eugène Diomi Ndongala.
AFP PHOTO / JUNIOR D.KANNA
Par RFI
En République démocratique du Congo, nouveau report dans le procès de l'homme politique Eugène Diomi Ndongala. Le président de la Démocratie chrétienne et coordonnateur de la majorité populaire pro-Tshisekedi est poursuivi pour viol sur mineures. Des accusations qu'il a toujours démenties. La première audience était prévue hier lundi 26 août devant la Cour suprême de justice, mais elle a été reprogrammée au 16 septembre prochain.
C'est le troisième report depuis début juillet du procès de l'opposant Eugène Diomi Ndongala. L'accusé n'a pas pu se rendre à temps à l'audience. Me Honoré Yala Tutu, l'avocat de l'homme politique explique ce qu'il s'est passé : « Le procureur n'a pas pris les dispositions pour le faire comparaître devant la Cour. A 14 heures, mon client m’a fait parvenir le message qu’il lui a été demandé de louer le taxi par lui-même. Nulle part au monde, un détenu ne pourvoit lui-même à son déplacement dans le lieu du jugement. On n’a pas pu l’extraire à temps, le client n’ayant pas d’argent. Et entre-temps, faute de comparution de l’honorable Diomi Ndongala, la Cour a dû renvoyer l’affaire à une prochaine audience ».
Pour Me Honoré Yala Tutu, c'est une preuve de plus de l'acharnement des autorités contre son client : « Depuis le début, les détails les plus élémentaires sont négligés. Au départ, il y a eu des problèmes de saisine. A ce jour, on ne sait pas transporter les clients. Entre-temps, il doit être soigné à l’hôpital (...) C’est tout cet ensemble qui montre que le but poursuivi était tout simplement l’arrestation de l’honorable Diomi Ndongala. Voilà la mise hors compétition politique de l’honorable Diomi, et non pas la recherche d’une vraie justice ».
La défense d'Eugène Diomi Ndongala réclame dans un premier temps l’exécution des arrêts de la Cour suprême de justice ayant ordonné la mise en résidence surveillée de l'accusé. Mais également la possibilité pour lui de se rendre à l'hôpital pour suivre des soins médicaux. Selon Me Honoré Yala Tutu, « tous les documents médicaux dans ce sens ont été signés. Ce qui démontre que c’est plus un problème de volonté. Le pouvoir public s’oppose à ce qu’il soit soigné. Et je pense qu’au-delà de la volonté de le priver de la liberté, il a la volonté de le torturer physiquement. Et cela peut aller au-delà des tortures ».
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[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
PARODIE DE JUSTICE: LE PRISONNIER POLITIQUE DIOMI NDONGALA, MALADE ET PRIVE DE SOINS, OBLIGE DE PAYER DEUX TAXIS ET SA PROPRE ESCORTE POUR SE RENDRE A LA COUR SUPREME
Me Honoré Yala Tutu, l’avocat de l’homme politique explique ce qu’il s’est passé : « Le procureur n’a pas pris les dispositions pour le faire comparaître devant la Cour. A 14 heures, mon client m’a fait parvenir le message qu’il lui a été demandé de louer le taxi par lui-même. Nulle part au monde, un détenu ne pourvoit lui-même à son déplacement dans le lieu du jugement. On n’a pas pu l’extraire à temps, le client n’ayant pas d’argent (suffisant pour les 2 taxis et pour les policiers de l’escorte au nombre de 5). Et entre-temps, faute de comparution de l’honorable Diomi Ndongala, la Cour a dû renvoyer l’affaire à une prochaine audience ».
Pour Me Honoré Yala Tutu, c’est une preuve de plus de l’acharnement des autorités contre son client : « Depuis le début, les détails les plus élémentaires sont négligés. Au départ, il y a eu des problèmes de saisine. A ce jour, on ne sait pas transporter les clients. Entre-temps, il doit être soigné à l’hôpital (…) C’est tout cet ensemble qui montre que le but poursuivi était tout simplement l’arrestation de l’honorable Diomi Ndongala. Voilà la mise hors compétition politique de l’honorable Diomi, et non pas la recherche d’une vraie justice ».
La défense d’Eugène Diomi Ndongala réclame dans un premier temps l’exécution des arrêts de la Cour suprême de justice ayant ordonné la mise en résidence surveillée de l’accusé. Mais également la possibilité pour lui de se rendre à l’hôpital pour suivre des soins médicaux. Selon Me Honoré Yala Tutu, « tous les documents médicaux dans ce sens ont été signés. Ce qui démontre que c’est plus un problème de volonté. Le pouvoir public s’oppose à ce qu’il soit soigné. Et je pense qu’au-delà de la volonté de le priver de la liberté, il a la volonté de le torturer physiquement. Et cela peut aller au-delà des tortures ».
tags: Droits de l’homme – Justice – RDC
http://www.rfi.fr/afrique/20130827-rdc-diomi-ndongala-report-proces-dc-tshisekedi
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
HUMAN RIGHT WATCH:Tentatives du gouvernement pour réduire au silence les voix discordantes ou régler des comptes /CAS D’EUGENE DIOMI NDONGALA – 29/08/2013
par mpp le 29 août 2013
Les forces de sécurité ont aussi battu et arrêté des militants de partis politiques lors de manifestations pacifiques. Lors du sommet des pays francophones à Kinshasa en octobre 2012, 14 partisans de l’opposition ont été arrêtés près de la maison de Tshisekedi alors qu’ils se préparaient à accompagner son convoi à une réunion qui devait avoir lieu avec le président français, François Hollande. La plupart d’entre eux ont été gravement battus et détenus pendant plusieurs jours, sans avoir été jugés.
Le 18 janvier, un mandat d’arrêt a été émis contre Diomi, accusé d’avoir eu des relations sexuelles répétées avec deux mineures en juin 2012. L’avocat de Diomi a raconté à Human Rights Watch que pendant les deux mois et demi qui ont suivi, les autorités ont fait pression sur Diomi pour qu’il accepte un arrangement selon lequel les charges retenues contre lui seraient abandonnées si Diomi acceptait de siéger au parlement. Lorsque Diomi a refusé, il a été arrêté le 8 avril.
Un an plus tôt, en juin 2012, Diomi avait disparu pendant quatre mois. Il était réapparu en octobre et a raconté plus tard à Human Rights Watch qu’il avait été incarcéré dans des centres de détention secrets de l’Agence Nationale de Renseignement de la RD Congo, et subi interrogatoires et menaces à propos de ses activités politiques – des faits que l’agence nie.
Diomi est incarcéré à la prison centrale de Kinshasa malgré trois ordonnances de la Cour suprême de la RD Congo l’assignant à résidence surveillée dans l’attente de son jugement. Le Procureur général de la République a indiqué à Human Rights Watch le 21 août que Diomi n’est plus parlementaire et que, par conséquent, il n’a pas le droit d’être placé en résidence surveillée au lieu d’être détenu en prison. Le Procureur général de la République a aussi expliqué qu’il est habilité à décider comment exécuter les ordonnances de la Cour suprême. Il a précisé que la prison centrale de Kinshasa « était la seule résidence qu[’il] avait de disponible » et qu’il ne pouvait pas autoriser Diomi à aller ailleurs, d’où il pourrait s’échapper.
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Detention of Eugène Diomi Ndongala
Eugène Diomi Ndongala, a former member of parliament and minister, has been detained since April in another apparently politically motivated case to silence dissent. He is awaiting trial.
Diomi is the president of the opposition Christian Democrats (Démocratie chrétienne) political party and a founding member of the Popular Presidential Majority (Majorité présidentielle populaire) – a pro-Tshisekedi political alliance. Diomi was elected to parliament in Kinshasa in 2011, but boycotted parliamentary debates and votes to protest the presidential election that was widely criticized as fraudulent and lacking credibility. Following a request from the attorney general, the parliament voted to lift Diomi’s parliamentary immunity on January 8.
On January 18, an arrest warrant was issued, charging Diomi with having repeated sexual relations with two under-age girls in June 2012. Diomi’s lawyer told Human Rights Watch that for the next two-and-a-half months, the authorities pressured Diomi to accept a deal in which charges would be dropped if Diomi agreed to take his seat in parliament. When Diomi refused, he was arrested on April 8.
Three days later, government officials held a news conference, accusing Diomi of plotting to assassinate the president and prime minister. They displayed a machete, empty bottles, and gasoline, which they said Diomi and 13 others planned to use to make Molotov cocktails. Diomi was never officially charged with these offenses.
Congolese law specifies that alleged perpetrators of sexual violence should be tried within three months after judicial authorities are notified of the case. More than four months have already passed since Diomi’s arrest. Because of his prolonged absence, on June 15 Diomi’s mandate as a member of parliament was invalidated.
A year earlier, in June 2012, Diomi disappeared for four months. He reappeared in October and later told Human Rights Watch that he had been held in secret detention centers by Congo’s National Intelligence Agency (Agence Nationale de Renseignement) and questioned and threatened about his political activities – a charge the agency denies.
Diomi is in Kinshasa’s central prison, despite three court orders from Congo’s Supreme Court to hold him under house arrest pending adjudication of his case. The attorney general told Human Rights Watch on August 21 that Diomi is no longer a member of parliament and therefore does not have the right to be placed under house arrest instead of being held in prison. The attorney general also said that he is empowered to decide how to execute Supreme Court orders. He said that Kinshasa’s central prison “was the only residence [he] had available” and that he could not allow Diomi to go elsewhere, where he might escape.
Supreme Court officials told Human Rights Watch that there is no legal basis for the attorney general’s refusal to execute the court’s orders. They said that Diomi should be under house arrest because he was a member of parliament at the time the alleged crime was committed, and that the fact that his status was lifted is irrelevant.
Diomi has suffered from health problems while in detention. His lawyer told Human Rights Watch that Diomi has lost full functioning of his arm because of nerve problems, and that the prison hospital center was unable to provide the necessary treatment. The prison director told Human Rights Watch that he has not allowed Diomi to seek treatment elsewhere because of concerns that Diomi would use the time in a hospital outside of the prison for political activities.
During a Supreme Court hearing on August 26, Diomi’s trial was postponed for a third time, until September 16. Diomi’s lawyer told Human Rights Watch that Diomi was not provided with transportation to go from the prison to the court for the hearing and had to make his own arrangements. By the time he reached the court, the trial had already been postponed due to his absence.
The attorney general should immediately carry out the Supreme Court’s order to allow Diomi to be placed under house arrest, ensure that he has appropriate medical care while in custody, and is quickly brought to trial or the charges dropped.
Ida Sawyer Chercheuse Senior Human Rights Watch +243 (0)99 86 75 565 | +243 (0)81 33 78 478 ida.sawyer@hrw.org
http://www.hrw.org/
http://democratiechretienne.org/2013/08/29/human-right-watchtentatives-du-gouvernement-pour-reduire-au-silence-les-voix-discordantes-ou-regler-des-comptes-cas-deugene-diomi-ndongala-29082013/
par mpp le 29 août 2013
[img(219.8px,137.8px)]http://fsddc.files.wordpress.com/2013/08/hrw.jpg?w=620[/img]
RDC: Tentatives du gouvernement pour réduire au silence les voix discordantes ou régler des comptes
Les 84 cas documentés par Human Rights Watch depuis mai 2012 concernaient 68 personnes arrêtées arbitrairement et 16 autres qui auraient été menacées ou battues par des agents de l’État.
Les victimes étaient des journalistes, des défenseurs des droits humains, des militants de partis politiques et des dirigeants politiques qui semblent avoir été pris pour cible parce qu’ils participaient à des manifestations ou exprimaient publiquement des points de vue marquant une opposition face aux autorités locales, provinciales ou nationales.
À peine plus de la moitié des personnes arrêtées ont été libérées dans les 48 heures, souvent après le paiement d’une amende ou l’intervention d’une organisation de défense des droits humains. D’autres personnes ont été détenues pendant plusieurs semaines ou mois.
Dans de nombreux cas, les forces de sécurité étatiques ont frappé les personnes arrêtées lors de leur arrestation ou pendant leur détention et ont pris leurs téléphones portables, leur argent et d’autres effets personnels. Dans la majorité des cas documentés par Human Rights Watch, les personnes arrêtées n’ont jamais été présentées devant un juge ou formellement inculpées. Dans 16 cas, les personnes arrêtées ont été jugées et condamnées lors de procès qui ne semblaient pas répondre aux normes internationales de procès équitables.
Parmi les cas examinés par Human Rights Watch, 22 impliquaient des journalistes qui ont été menacés, battus ou détenus parce qu’ils réalisaient des reportages sur l’opposition politique ou sur d’autres événements que les autorités gouvernementales ou les agents de l’État ne voulaient pas rendre publics. Une journaliste a raconté à Human Rights Watch qu’en novembre 2012, elle a été giflée et frappée à coups de bâtons, de poings et de pieds par les policiers alors qu’elle couvrait une manifestation à Kinshasa contre la chute de Goma aux mains des rebelles du M23. La police l’a accusée d’écrire dans son carnet que les policiers menaçaient les manifestants. Le 10 mars, la police et les soldats de la Garde républicaine ont battu ou menacé quatre journalistes parce qu’ils couvraient le retour à Kinshasa du leader de l’opposition Etienne Tshisekedi revenant d’Afrique du Sud.Les forces de sécurité ont aussi battu et arrêté des militants de partis politiques lors de manifestations pacifiques. Lors du sommet des pays francophones à Kinshasa en octobre 2012, 14 partisans de l’opposition ont été arrêtés près de la maison de Tshisekedi alors qu’ils se préparaient à accompagner son convoi à une réunion qui devait avoir lieu avec le président français, François Hollande. La plupart d’entre eux ont été gravement battus et détenus pendant plusieurs jours, sans avoir été jugés.
Détention d’Eugène Diomi Ndongala
[img(144.8px,199.8px)]http://fsddc.files.wordpress.com/2013/07/diomi-prisonier-politique-aout-2012.jpg?w=218&h=200[/img]Eugène Diomi Ndongala, ancien parlementaire et ancien ministre, est détenu depuis avril dernier dans une autre affaire apparemment motivée par des raisons politiques visant à museler les voix discordantes. Il est en attente de son jugement.
Diomi est le président du parti politique d’opposition Démocratie chrétienne et l’un des membres fondateurs de la Majorité présidentielle populaire – une alliance politique pro-Tshisekedi. Diomi a été élu au parlement à Kinshasa en 2011, mais il a boycotté les débats et les votes parlementaires pour protester contre l’élection présidentielle qui a été largement critiquée comme étant frauduleuse et manquant de crédibilité. Suite à une demande du Procureur général de la République, l’Assemblée nationale a voté la levée de l’immunité parlementaire de Diomi le 8 janvier 2013.Le 18 janvier, un mandat d’arrêt a été émis contre Diomi, accusé d’avoir eu des relations sexuelles répétées avec deux mineures en juin 2012. L’avocat de Diomi a raconté à Human Rights Watch que pendant les deux mois et demi qui ont suivi, les autorités ont fait pression sur Diomi pour qu’il accepte un arrangement selon lequel les charges retenues contre lui seraient abandonnées si Diomi acceptait de siéger au parlement. Lorsque Diomi a refusé, il a été arrêté le 8 avril.
Trois jours plus tard, des représentants du gouvernement ont tenu une conférence de presse, accusant Diomi de complot pour assassiner le président et le premier ministre. Ils ont montré une machette, des bouteilles vides et de l’essence, et indiqué que Diomi et 13 autres complices prévoyaient de les utiliser pour faire des cocktails Molotov. Diomi n’a officiellement jamais été inculpé pour ces infractions.
La loi congolaise stipule que les auteurs présumés de violences sexuelles doivent être jugés dans un délai de trois mois à partir de la saisine de l’autorité judiciaire. Plus de quatre mois se sont déjà écoulés depuis l’arrestation de Diomi. En raison de son absence prolongée, son mandat de député a été invalidé le 15 juin.Un an plus tôt, en juin 2012, Diomi avait disparu pendant quatre mois. Il était réapparu en octobre et a raconté plus tard à Human Rights Watch qu’il avait été incarcéré dans des centres de détention secrets de l’Agence Nationale de Renseignement de la RD Congo, et subi interrogatoires et menaces à propos de ses activités politiques – des faits que l’agence nie.
Diomi est incarcéré à la prison centrale de Kinshasa malgré trois ordonnances de la Cour suprême de la RD Congo l’assignant à résidence surveillée dans l’attente de son jugement. Le Procureur général de la République a indiqué à Human Rights Watch le 21 août que Diomi n’est plus parlementaire et que, par conséquent, il n’a pas le droit d’être placé en résidence surveillée au lieu d’être détenu en prison. Le Procureur général de la République a aussi expliqué qu’il est habilité à décider comment exécuter les ordonnances de la Cour suprême. Il a précisé que la prison centrale de Kinshasa « était la seule résidence qu[’il] avait de disponible » et qu’il ne pouvait pas autoriser Diomi à aller ailleurs, d’où il pourrait s’échapper.
Des responsables de la Cour suprême ont indiqué à Human Rights Watch qu’il n’y a aucun fondement juridique au refus du Procureur général de la République d’exécuter les ordonnances de la Cour. Ils ont expliqué que Diomi devrait être en résidence surveillée parce qu’il était parlementaire au moment où le crime présumé a été commis et que le fait que son mandat de député ait été invalidé n’entrait pas en ligne de compte en l’occurrence.
Diomi souffre de problèmes de santé qui se poursuivent pendant sa détention. Son avocat a expliqué à Human Rights Watch que Diomi avait partiellement perdu l’usage d’un bras en raison de troubles nerveux, et que le centre hospitalier de la prison n’était pas en mesure de lui administrer les soins appropriés. Le directeur de la prison a expliqué à Human Rights Watch qu’il n’a pas autorisé Diomi à se faire traiter ailleurs par crainte de voir Diomi mettre à profit son temps dans un hôpital extérieur à la prison pour reprendre des activités politiques.
Lors d’une audience de la Cour suprême, tenue le 26 août, le procès de Diomi a été reporté pour la troisième fois, jusqu’au 16 septembre. L’avocat de Diomi a indiqué à Human Rights Watch qu’aucun moyen de transport n’avait été prévu pour que Diomi puisse se rendre de la prison au tribunal pour l’audience et qu’il avait donc dû prendre lui-même les dispositions nécessaires. Lorsque Diomi est arrivé au tribunal, le procès avait déjà été reporté en son absence.
Le Procureur général de la République doit immédiatement exécuter les ordonnances de la Cour suprême pour autoriser Diomi à être placé en résidence surveillée, veiller à ce qu’il reçoive les soins médicaux appropriés pendant sa détention et à ce qu’il soit jugé rapidement ou que les poursuites soient abandonnées.Ida Sawyer
Chercheuse Senior
Human Rights Watch
+243 (0)99 86 75 565 | +243 (0)81 33 78 478
ida.sawyer@hrw.org
http://www.hrw.org/fr/drcChercheuse Senior
Human Rights Watch
+243 (0)99 86 75 565 | +243 (0)81 33 78 478
ida.sawyer@hrw.org
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Detention of Eugène Diomi Ndongala
Eugène Diomi Ndongala, a former member of parliament and minister, has been detained since April in another apparently politically motivated case to silence dissent. He is awaiting trial.
Diomi is the president of the opposition Christian Democrats (Démocratie chrétienne) political party and a founding member of the Popular Presidential Majority (Majorité présidentielle populaire) – a pro-Tshisekedi political alliance. Diomi was elected to parliament in Kinshasa in 2011, but boycotted parliamentary debates and votes to protest the presidential election that was widely criticized as fraudulent and lacking credibility. Following a request from the attorney general, the parliament voted to lift Diomi’s parliamentary immunity on January 8.
On January 18, an arrest warrant was issued, charging Diomi with having repeated sexual relations with two under-age girls in June 2012. Diomi’s lawyer told Human Rights Watch that for the next two-and-a-half months, the authorities pressured Diomi to accept a deal in which charges would be dropped if Diomi agreed to take his seat in parliament. When Diomi refused, he was arrested on April 8.
Three days later, government officials held a news conference, accusing Diomi of plotting to assassinate the president and prime minister. They displayed a machete, empty bottles, and gasoline, which they said Diomi and 13 others planned to use to make Molotov cocktails. Diomi was never officially charged with these offenses.
Congolese law specifies that alleged perpetrators of sexual violence should be tried within three months after judicial authorities are notified of the case. More than four months have already passed since Diomi’s arrest. Because of his prolonged absence, on June 15 Diomi’s mandate as a member of parliament was invalidated.
A year earlier, in June 2012, Diomi disappeared for four months. He reappeared in October and later told Human Rights Watch that he had been held in secret detention centers by Congo’s National Intelligence Agency (Agence Nationale de Renseignement) and questioned and threatened about his political activities – a charge the agency denies.
Diomi is in Kinshasa’s central prison, despite three court orders from Congo’s Supreme Court to hold him under house arrest pending adjudication of his case. The attorney general told Human Rights Watch on August 21 that Diomi is no longer a member of parliament and therefore does not have the right to be placed under house arrest instead of being held in prison. The attorney general also said that he is empowered to decide how to execute Supreme Court orders. He said that Kinshasa’s central prison “was the only residence [he] had available” and that he could not allow Diomi to go elsewhere, where he might escape.
Supreme Court officials told Human Rights Watch that there is no legal basis for the attorney general’s refusal to execute the court’s orders. They said that Diomi should be under house arrest because he was a member of parliament at the time the alleged crime was committed, and that the fact that his status was lifted is irrelevant.
Diomi has suffered from health problems while in detention. His lawyer told Human Rights Watch that Diomi has lost full functioning of his arm because of nerve problems, and that the prison hospital center was unable to provide the necessary treatment. The prison director told Human Rights Watch that he has not allowed Diomi to seek treatment elsewhere because of concerns that Diomi would use the time in a hospital outside of the prison for political activities.
During a Supreme Court hearing on August 26, Diomi’s trial was postponed for a third time, until September 16. Diomi’s lawyer told Human Rights Watch that Diomi was not provided with transportation to go from the prison to the court for the hearing and had to make his own arrangements. By the time he reached the court, the trial had already been postponed due to his absence.
The attorney general should immediately carry out the Supreme Court’s order to allow Diomi to be placed under house arrest, ensure that he has appropriate medical care while in custody, and is quickly brought to trial or the charges dropped.
Ida Sawyer Chercheuse Senior Human Rights Watch +243 (0)99 86 75 565 | +243 (0)81 33 78 478 ida.sawyer@hrw.org
http://www.hrw.org/
http://democratiechretienne.org/2013/08/29/human-right-watchtentatives-du-gouvernement-pour-reduire-au-silence-les-voix-discordantes-ou-regler-des-comptes-cas-deugene-diomi-ndongala-29082013/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Parodie de justice en RDC
LA TEMPETE DES TROPIQUES
Écrit par Stone
Jeudi, 29 Août 2013 08:34
Troisième report du procès Diomi Ndongala
Malade et privé de soins, ce prisonnier politique obligé de payer deux taxis et sa propre escorte pour se rendre à la Cour suprême de justice
L'audience prévue le lundi 26 août 2013, dans le cadre du procès de l'opposant Eugène Diomi Ndongala, a été renvoyée au 16 septembre prochain. Il s'agit en effet du troisième report du procès du président national de la Démocratie chrétienne et porte-parole de la Majorité présidentielle populaire (MPP), poursuivi sans preuves pour un prétendu viol sur mineures.
La principale raison de ce énième report est que l'accusé n'a pas pu se rendre à temps à l'audience.Me Honoré Yala Tutu, l'avocat de l'homme politique, explique ce qui s'est passé : " Le procureur n'a pas pris les dispositions pour le faire comparaître devant la Cour.
A 14 heures, mon client m'a fait parvenir le message dans lequel il lui a été demandé de louer un taxi par lui-même. Nulle part au monde, un détenu ne pourvoit lui-même à son déplacement pour le lieu de son jugement.
On n'a pas pu l'extraire à temps, le client n'ayant pas suffisamment d'argent pour les 2 taxis et pour les policiers de l'escorte au nombre de 5. Et entre-temps, faute de comparution de Diomi Ndongala, la Cour a dû renvoyer l'affaire à une prochaine audience ".Pour Me Honoré Yala Tutu, c'est une preuve de plus de l'acharnement des autorités contre son client : " Depuis le début, les détails les plus élémentaires sont négligés. Au départ, il y a eu des problèmes de saisine.
A ce jour, on ne sait pas transporter les clients. Entre-temps, il doit être soigné à l'hôpital (…) C'est tout cet ensemble qui montre que le but poursuivi était tout simplement l'arrestation de l'honorable Diomi Ndongala. Voilà la mise hors compétition politique de l'honorable Diomi, et non pas la recherche d'une vraie justice.
La défense d'Eugène Diomi Ndongala réclame dans un premier temps l'exécution des arrêts de la Cour suprême de justice ayant ordonné la mise en résidence surveillée de l'accusé. Mais également la possibilité pour lui de se rendre à l'hôpital pour suivre des soins médicaux. Selon Me Honoré Yala Tutu, " tous les documents médicaux dans ce sens ont été signés.
Ce qui démontre que c'est plus un problème de volonté. Le pouvoir public s'oppose à ce qu'il soit soigné. Et je pense qu'au-delà de la volonté de le priver de la liberté, il a la volonté de le torturer physiquement. Et cela peut aller au-delà des tortures ".
Mise à jour le Jeudi, 29 Août 2013 09:18
http://latempete.cd/component/content/article/1-nation/1828-parodie-de-justice-en-rdc.html
LA TEMPETE DES TROPIQUES
Écrit par Stone
Jeudi, 29 Août 2013 08:34
Troisième report du procès Diomi Ndongala
Malade et privé de soins, ce prisonnier politique obligé de payer deux taxis et sa propre escorte pour se rendre à la Cour suprême de justice
L'audience prévue le lundi 26 août 2013, dans le cadre du procès de l'opposant Eugène Diomi Ndongala, a été renvoyée au 16 septembre prochain. Il s'agit en effet du troisième report du procès du président national de la Démocratie chrétienne et porte-parole de la Majorité présidentielle populaire (MPP), poursuivi sans preuves pour un prétendu viol sur mineures.
La principale raison de ce énième report est que l'accusé n'a pas pu se rendre à temps à l'audience.Me Honoré Yala Tutu, l'avocat de l'homme politique, explique ce qui s'est passé : " Le procureur n'a pas pris les dispositions pour le faire comparaître devant la Cour.
A 14 heures, mon client m'a fait parvenir le message dans lequel il lui a été demandé de louer un taxi par lui-même. Nulle part au monde, un détenu ne pourvoit lui-même à son déplacement pour le lieu de son jugement.
On n'a pas pu l'extraire à temps, le client n'ayant pas suffisamment d'argent pour les 2 taxis et pour les policiers de l'escorte au nombre de 5. Et entre-temps, faute de comparution de Diomi Ndongala, la Cour a dû renvoyer l'affaire à une prochaine audience ".Pour Me Honoré Yala Tutu, c'est une preuve de plus de l'acharnement des autorités contre son client : " Depuis le début, les détails les plus élémentaires sont négligés. Au départ, il y a eu des problèmes de saisine.
A ce jour, on ne sait pas transporter les clients. Entre-temps, il doit être soigné à l'hôpital (…) C'est tout cet ensemble qui montre que le but poursuivi était tout simplement l'arrestation de l'honorable Diomi Ndongala. Voilà la mise hors compétition politique de l'honorable Diomi, et non pas la recherche d'une vraie justice.
La défense d'Eugène Diomi Ndongala réclame dans un premier temps l'exécution des arrêts de la Cour suprême de justice ayant ordonné la mise en résidence surveillée de l'accusé. Mais également la possibilité pour lui de se rendre à l'hôpital pour suivre des soins médicaux. Selon Me Honoré Yala Tutu, " tous les documents médicaux dans ce sens ont été signés.
Ce qui démontre que c'est plus un problème de volonté. Le pouvoir public s'oppose à ce qu'il soit soigné. Et je pense qu'au-delà de la volonté de le priver de la liberté, il a la volonté de le torturer physiquement. Et cela peut aller au-delà des tortures ".
Mise à jour le Jeudi, 29 Août 2013 09:18
http://latempete.cd/component/content/article/1-nation/1828-parodie-de-justice-en-rdc.html
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
LES PRISONNIERS POLITIQUES LAISSES MOURIR A PETIT FEU EN PRISON
DELIQUESCENCE DE L’ETAT DE DROIT EN RDC/ interview de Me Kapiamba sur radio Top Congo
http://democratiechretienne.org/2013/08/30/deliquescence-de-letat-de-droit-en-rdc-interview-de-me-kapiamba-sur-radio-top-congo/
DELIQUESCENCE DE L’ETAT DE DROIT EN RDC/ interview de Me Kapiamba sur radio Top Congo
http://democratiechretienne.org/2013/08/30/deliquescence-de-letat-de-droit-en-rdc-interview-de-me-kapiamba-sur-radio-top-congo/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
RDC : Des "concertations" sans opposition /Afrikarabia
par mpp le 2 septembre 2013
par mpp le 2 septembre 2013
01 septembre 2013
RDC : Des "concertations" sans opposition
Les trois principaux partis d’opposition congolais, UDPS, UNC et MLC, ont annoncé qu’ils ne participeraient pas aux concertations nationales qui doivent débuter à Kinshasa le 4 septembre prochain. Un coup dur pour la majorité présidentielle qui espérait réaliser "l’union sacrée" autour de Joseph Kabila, affaibli politiquement depuis les élections contestées de novembre 2011.
Joseph Kabila sera privé d’opposition lors des concertations nationales qui s’ouvriront le 4 septembre 2013. L’UDPS d’Etienne Tshisekedi, l’UNC de Vital Kamerhe et le MLC de Jean-Pierre Bemba, (la DC et la MPP) … boycotteront les assises nationales organisées par Joseph Kabila.
L’opposition a donc décidé de ne pas entrer dans le subtil jeu politique du chef de l’Etat, "un piège" pour certains, censé "cautionné un président illégitime". Après de longs atermoiements et la promesse (alléchante) de la création d’un gouvernement d’union nationale à l’issu des concertations, les principaux opposants ont donc décidé de pratiquer la politique de la chaise vide.
Il n’en sera rien. De l’idée même de ces assises, ne restera que la volonté de "partage du pouvoir" du président Kabila, pressé de reconfigurer sa majorité en pratiquant de subtils débauchages en vue de briguer un nouveau mandat… bien loin de la recherche d’un hypothétique cohésion nationale.
Christophe RIGAUD -
Afrikarabia /
DC
http://democratiechretienne.org/2013/09/02/rdc-des-concertations-sans-opposition-afrikarabia/
Joseph Kabila sera privé d’opposition lors des concertations nationales qui s’ouvriront le 4 septembre 2013. L’UDPS d’Etienne Tshisekedi, l’UNC de Vital Kamerhe et le MLC de Jean-Pierre Bemba, (la DC et la MPP) … boycotteront les assises nationales organisées par Joseph Kabila.
Le piègeLe président congolais avait pourtant tout fait pour réussir son opération séduction à destination de la communauté internationale : réunir autour d’une même table majorité et opposition pour un "dialogue" censé "consolider la cohésion nationale et renforcer l’autorité de l’Etat". Objectif moins avouable pour Joseph Kabila : retrouver un peu de sa légitimité perdue après les élections contestées de 2011, élargir sa majorité avec de nouveaux alliés et préparer sa possible candidature pour 2016.
L’opposition a donc décidé de ne pas entrer dans le subtil jeu politique du chef de l’Etat, "un piège" pour certains, censé "cautionné un président illégitime". Après de longs atermoiements et la promesse (alléchante) de la création d’un gouvernement d’union nationale à l’issu des concertations, les principaux opposants ont donc décidé de pratiquer la politique de la chaise vide.
Un dialogue pour rien ?[img(158.8px,217.8px)]http://fsddc.files.wordpress.com/2013/07/diomi-prisonier-politique-aout-2012.jpg?w=159&h=218[/img] Selon l’opposition, ces concertations ne respectent pas les préalables indispensables d’un dialogue équitable. Les opposants congolais demandaient de pouvoir revenir sur le contentieux électoral de 2011 et donc sur la légitimité même du président Kabila, "mal élu" après une fraude massive constatée par les principaux observateurs internationaux. L’opposition exigeait également "la libération des prisonniers politiques comme Eugène Diomi Ndongala". "Hélas, tout de cela n’a pas été pris en compte" dans le règlement intérieur des concertations, a regretté Bernard Biando de l’Union des démocrates mobutistes (Udemo) sur Radio Okapi.
Alors que les forces gouvernementales reprennent l’avantage militaire face aux rebelles du M23 dans l’Est du pays, les concertations nationales pouvaient apparaître comme un geste de réconciliation nationale fort du président Kabila à l’égard de l’opposition.Dans ce contexte, l’absence de l’opposition donne-t-elle encore un sens à ces concertations ? Plus vraiment. Seule la société civile et quelques "micros partis" peu représentatifs se retrouveront autour de la table, avec en face, une majorité présidentielle sûre de son hégémonie politique. Comme le soulignait un membre de l’opposition, les concertations se transformerons alors en "congrès de la majorité", sans aucune légitimité. L’image de "rassembleur" que voulait donner le président Kabila à cette occasion s’en trouve sérieusement écornée. Le boycott de l’opposition constitue donc un échec pour le chef de l’Etat. Un revers qui tombe au plus mauvais moment.
Il n’en sera rien. De l’idée même de ces assises, ne restera que la volonté de "partage du pouvoir" du président Kabila, pressé de reconfigurer sa majorité en pratiquant de subtils débauchages en vue de briguer un nouveau mandat… bien loin de la recherche d’un hypothétique cohésion nationale.
Christophe RIGAUD -
Afrikarabia /
DC
http://democratiechretienne.org/2013/09/02/rdc-des-concertations-sans-opposition-afrikarabia/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=kEqUsGjnm3c
FREE THE PEOPLE'S LEADERS NOW https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=kEqUsGjnm3c …
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
EUGENE DIOMI NDONGALA, PRISONNIER POLITIQUE EN RDC
http://www.scoop.it/t/eugene-diomi-ndongala-prisonier-politique-en-rdc?page=1
http://www.scoop.it/t/eugene-diomi-ndongala-prisonier-politique-en-rdc?page=1
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
« L’Opposition avait exigé la libération des prisonniers politiques, notamment Diomi Ndongala, le pasteur Kutino, Jacques Chaloupa avant de participer aux Concertations nationales », a rappelé Martin Fayulu....
http://afrique.kongotimes.info/rdc/politique/6574-congo-grece-presidentielle-kabila-besoin-accord-parlement-rdc-opposition-interroge-identite-certains-prisonniers-devant-beneficier.html
http://afrique.kongotimes.info/rdc/politique/6574-congo-grece-presidentielle-kabila-besoin-accord-parlement-rdc-opposition-interroge-identite-certains-prisonniers-devant-beneficier.html
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
INTERESSANTKOTA a écrit:« L’Opposition avait exigé la libération des prisonniers politiques, notamment Diomi Ndongala, le pasteur Kutino, Jacques Chaloupa avant de participer aux Concertations nationales », a rappelé Martin Fayulu....
http://afrique.kongotimes.info/rdc/politique/6574-congo-grece-presidentielle-kabila-besoin-accord-parlement-rdc-opposition-interroge-identite-certains-prisonniers-devant-beneficier.html
LORD MBAKAMA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
LIBERATION IMMEDIATE DES PRISONNIERS POLITIQUES EN RDC
par mpp le 9 septembre 2013
[img(472.79999999999995px,312.79999999999995px)]http://fsddc.files.wordpress.com/2013/09/nelson-mandela-prisonnier-politique-rdc.jpg?w=620[/img] Nelson Mandela, ancien prisonnier politique en Afrique du Sud.
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http://democratiechretienne.org/2013/09/09/liberation-immediate-des-prisonniers-politiques-en-rdc/
par mpp le 9 septembre 2013
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LIBEREZ LES PRISONNIERS POLITIQUES EN RDC:
HON. EUGENE DIOMI NDONGALA , DC-MPP
VERDICT MITUNTWA, DC-MPP
Katumba STALLONE, UDPS-MPP
Mme Kabungama Marie-Josée,
JACQUES CHALUPA, D.T.P
FERNANDO KUTHINO, S.C.
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KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
DESAPPROBATION AUX NATIONS UNIES DE L’ARRESTATION ET LA DETENTION DU DEPUTE RD CONGOLAIS DIOMI NDONGALA PAR LE PRESENT SYSTEME POLITIQUE KABILISTE SUR BASE D’INFRACTIONS MONTEES DE TOUTES PIECES ET PUANT LE COUP TORDU AU BOUT DU NEZ / INTERPRETE DU 09/09/2013
par mpp le 9 septembre 2013
[img(663.8px,556.8px)]http://fsddc.files.wordpress.com/2013/09/interprete-du-9-9-13-001.jpg?w=876&h=461[/img]
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par mpp le 9 septembre 2013
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KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
LE PARTI DE GAUCHE DE JEAN-LUC MELENCHON EXIGE LA LIBERATION IMMEDIATE DE DIOMI NDONGALA ET UN VRAI DIALOGUE EN RDC / LE FRONT DE GAUCHE, 10/09/2013
par mpp le 10 septembre 2013
INTERNATIONAL
•
Congo Kinshaha
Nous exigeons la libération de Diomi Ndongala et un vrai dialogue
crisedémocratieélectionsfrançois hollandekabilakinshasalibérationparti de gaucherdcrépublique démocratique du congosanté
Lundi 9 Septembre 2013
Le Parti de Gauche – Patrice Finel et Pierre Boutry
par mpp le 10 septembre 2013
INTERNATIONAL
•
Congo Kinshaha
Nous exigeons la libération de Diomi Ndongala et un vrai dialogue
crisedémocratieélectionsfrançois hollandekabilakinshasalibérationparti de gaucherdcrépublique démocratique du congosanté
Lundi 9 Septembre 2013
Le Parti de Gauche – Patrice Finel et Pierre Boutry
Kabila doit libérer Diomi Ndongala et engager un vrai Dialogue National et Inclusif avec l’opposition démocratique
Le député Diomi Ndongala, Président de la Démocratie Chrétienne, est emprisonné abusivement depuis presque 6 mois, en violation des décisions de la Cour Suprême l’assignant à résidence ; son état de santé se dégrade de jour en jour faute de soins médicaux. De plus, il a été empêché d’assister à la dernière audience de son procès, reporté sans cesse. Le régime Kabila veut le faire condamner pour atteinte à la sûreté de l’Etat après l’avoir accusé faussement de viol par un montage manifeste des services de sécurité. Les militaires qui contrôlent la prison de Kinshasa ont déjà commis des actes de torture contre le prisonnier politique Diomi Ndongala, comme cela a été dénoncé par l’Organisation Mondiale contre la Torture en juillet 2013.
Le Parti de gauche exige la libération de Diomi Ndongala afin qu’il puisse se soigner et jouer pleinement son rôle d’homme politique de l’opposition.
Le Parti de gauche rappelle par ailleurs à François Hollande qu’il ne suffit pas de bouder Kabila lors du dernier sommet de la francophonie mais qu’il faut être vigilant aux manœuvres en cours de la part des pays voisins Rwanda et Ouganda et de leurs relais à l’ONU, pour favoriser la thèse de la responsabilité entièrement congolaise dans l’instabilité dans la région Est du pays, tout en soulignant le caractère irresponsable et liberticide du régime Kabila.
Le Parti de gauche rappelle aussi à François Hollande que le rôle de la République française est de favoriser le progrès démocratique et l’émancipation humaine dans les pays d’Afrique francophone et qu’il doit rapidement substituer à l’indifférence dont il fait montre envers ce grand pays, une attitude proactive dans le soutien à un véritable processus de Dialogue interne et inclusif pour chacun des pays engagés dans la crise congolaise, et plus particulièrement en République Démocratique du Congo. Nous en appelons, pour qu’un véritable dialogue et non pas une vague consultation au bénéfice exclusif du pouvoir, puisse s’engager entre la majorité issue des élections peu crédibles de novembre 2011 et les forces politiques de l’opposition qui dénoncent la crise de légitimité du régime, à la libération de tous les prisonniers politiques et à la démilitarisation de Kinshasa pour garantir la sécurité des acteurs d’un renouveau politique de la RDC.
http://www.lepartidegauche.fr/actualites/international/congo-kinshaha-nous-exigeons-la-liberation-diomi-ndongala-un-vrai-dialogue-24792#sthash.FFxx7FP4.dpuf
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
LA GAUCHE FRANCAISE EXIGE LA LIBERATION DE DIOMI NDONGALA ET UN VRAI DIALOGUE POLITIQUE EN RDC / TEMPETE DES TROPIQUES DU 11.09.13
par mpp le 11 septembre 2013
http://democratiechretienne.org/2013/09/11/la-gauche-francaise-exige-la-liberation-de-diomi-ndongala-et-un-vrai-dialogue-politique-en-rdc-tempete-des-tropiques-du-11-09-13/
par mpp le 11 septembre 2013
http://democratiechretienne.org/2013/09/11/la-gauche-francaise-exige-la-liberation-de-diomi-ndongala-et-un-vrai-dialogue-politique-en-rdc-tempete-des-tropiques-du-11-09-13/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
VIDEO: DIALOGUE POLITIQUE PAS CREDIBLE EN RDC SANS LIBERATION IMMEDIATE DE DIOMI NDONGALA – PRESIDENT DE LA DEMOCRATIE CHRETIENNE – ET DES AUTRES PRISONNIERS POLITIQUES
http://democratiechretienne.org/2013/09/12/video-dialogue-politique-pas-credible-en-rdc-sans-liberation-immediate-de-diomi-ndongala-president-de-la-democratie-chretienne-et-des-autres-prisonniers-politiques/
KOTA
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