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EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA

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Message  Imperium 11/8/2014, 9:08 pm

A tous les pedos du monde entier....
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 Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil 
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 Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy
A l'universite de la sagesse.
 EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 25 Les_pr10
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 25 Ka_imb10
A cause de ca on est en tole Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy 
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Message  KOTA 12/8/2014, 10:00 pm


LES OPPOSANTS PLAIDENT POUR LA LIBERATION DE #DIOMI, #KUTINO auprès du Ministre Richard MUYEJ
KOTA
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EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 25 Empty Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA

Message  KOTA 12/8/2014, 10:04 pm

Pour Freddy Kita (DC) c’est le début de la mobilisation du peuple /TEMPETE DES TROPIQUES
par FreeDiomi le 9 août 2014
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 25 Kitadc
Pour Freddy Kita  c’est le début de la mobilisation du peuple

  • La Tempête des Tropiques
  • Nation
  • POLITIQUE

05/08/2014

EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 25 Kitadc
Réagissant au meeting du 4 août dernier à la Place Sainte Thérèse/N’Djili
L’Opposition congolaise passe à l’offensive. Elle a tenu, le lundi 4 août dernier, à la Place Sainte Thérèse N’Djili, à Kinshasa, un meeting populaire. Ce, malgré l’absence de certains de certains leaders, notamment Vital Kamerhe, Martin Fayulu, Félix Tshisekedi… qui séjournent à Washington dans le cadre du sommet Usa-Afrique.
Le but principal de ce rassemblement était d’inviter le peuple congolais à s’opposer catégoriquement au projet gouvernemental de révision constitutionnelle.
De passage à Paris, un de ses membres, Freddy Kita, secrétaire général de la Démocratie chrétienne (DC), a expliqué dans une interview accordée à Jeune Afrique, le sens de cette grande mobilisation.
 Le secrétaire général de la Démocratie chrétienne (DC), parti cher à l’honorable Eugène Diomi Ndongala, a salué cette démarche, soulignant que « c’est le début de la mobilisation du peuple ».
Pour lui, barrer la route à une éventuelle modification de la constitution pour permettre à Kabila de se représenter en 2016, ce n’est pas une affaire de l’Opposition politique, mais c’est le peuple congolais dans son ensemble qui veut dire « non » à ce pouvoir qui le gouverne par défi.
Une économie par terre
Aujourd’hui, a-t-il expliqué, l’économie de la RDC se trouve par terre, les conditions sociales de la population laissent à désirer, l’insécurité bat son plein, mais Joseph Kabila cherche encore à s’accrocher au pouvoir. Le peuple, lui, est fatigué.
Il se lève pour montrer son indignation. « C’est le début de la mobilisation du peuple ».
 Pour Freddy Kita, la démarche de la MP de modifier à tout prix la constitution s’explique par le fait que « Joseph Kabila a peur de quitter le pouvoir ».
« Pourquoi doit-on toujours modifier la Constitution lorsqu’on s’approche des échéances électorales en RDC ? », s’est-il demandé, car, avant la présidentielle de 2011, renchérit-il, la Majorité mécanique au Parlement a ramené le scrutin de deux à un seul tour, et aujourd’hui, elle cherche encore à « bidouiller le texte constitutionnel pour permettre à son champion de briguer un autre mandat ».
Pour ce cadre de la DC, si la MP tient à son projet de révision, elle doit attendre la fin du processus électoral de 2016.
 Et de poursuivre, « il n’y a plus d’autres options : en 2016, il doit partir ! ».Pour Kita, c’est bien que l’Opposition se réunisse pour un objectif commun, à savoir le départ de Kabila en 2016.
Même 10 enfants issus d’une même famille ne parlent jamais un même langage. L’important est qu’ils se reconnaissent tous d’un même père. C’est le cas aujourd’hui de l’Opposition congolaise. « Au-delà de nos divergences, nous faisons bloc pour nous opposer à toute modification de la Constitution ».
Les Congolais d’abord
Au même moment, s’est ouvert à Washington le sommet Usa–Afrique. A la question de savoir ce que la DC et l’Opposition congolaise attendent de cette rencontre, Freddy Kita souligne que c’est aux Congolais de résoudre les problèmes de la RDC. « Nous devons donc continuer à nous mobiliser pour nous prendre en charge.La communauté internationale n’est là que pour nous accompagner dans cette démarche ».
 Quant au leader de son parti, Eugène Diomi Ndongala qui croupit toujours en prison, Kita accuse le pouvoir en place à Kinshasa d’être derrière ce scénario. « Diomi Ndongala n’a jamais commis aucun acte reprensible. C’est un père de famille. Un grand leader politique ». Après sa condamnation « politique et arbitraire », il continue de mener son combat depuis sa cellule.
Par
LM

http://democratiechretienne.org/2014/08/09/pour-freddy-kita-dc-cest-le-debut-de-la-mobilisation-du-peuple-tempete-des-tropiques/
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Message  KOTA 12/8/2014, 10:12 pm

3 Commentaires
RDC : Un coup d’état d’opérette à la fin de l’année

RDC : Un coup d’état d’opérette à la fin de l’année.
TRADUCTION LIBRE DC – MARC MAWETE
Surprenant et subliminale du cœur de l’Afrique – Afrique du taz-éditeur Dominic Johnson-traduction libre et completé par Marc Mawete/DC
 30.12.2013, 23:12
 
Quelle fin de l’année mouvementée pour la République démocratique du Congo:
un "coup d’Etat" présumé a secoué la ville de Kinshasa ce matin. Alors  qu’ il était  apparu complètement ridicule ce matin, par la suite il est apparut   un peu plus complexe que sa première impression, même s’il est encore trop mystérieux pour en  donner un jugement définitif.
Mais le cours des événements révèle beaucoup d’information cachées sur la la manière de fonctionner de la politique au Congo d’ aujourd’hui.
Voici les évenements. A 08h40, selon les témoins oculaires, un groupe d’une dizaine d’hommes en T-shirts, armés de gourdins et "bâtons" pénètrent dans un studio de la télévision d’Etat RTNC de Kinshasa et ils expliquent aux journalistes présent qu’ ils sont " libres " et qu’ils doivent  nécessairement informer le public maintenant à propos de leur message. Dans des scènes chaotiques, quelques minutes avant que le signal transmis soit éteint (prétendument par le gouvernement lui-même), les assaillants prononcent  la phrase "Mukungubila est le roi, Mukungubila est notre libérateur" ( il est venu sauver les congolais du joug rwandais). Qui est Mukungubila?
On verra cela plus tard.
Tout cela aurait pu ne pas être pris au sérieux si presque simultanément on n’aurait pas entendu des tirs à l’arme lourde et légère dans  tous les principaux sites stratégiques de la ville: de  l’aéroport de Ndjili international, à la plus grande base militaire Tshatshi, jusqu’au " Palais de Marbre » (où loger le président) et quelques autres endroits sensibles. Un panique générale éclate à Kinshasa. Les bruits commencent à circuler d’un coup d’état en exécution. Pourquoi? Cela aussi on le verra plus tard.
Le cauchemar qui vivent les Kinois et même les habitants d’autres villes se termine rapidement. Près de trois heures après la première attaque, le ministre de l’Information, Lambert Mende, parle d’une attaque "terroriste" par un "groupe non identifié" et a annoncé le bilan suivant: RTNC – tué 8 des 30 attaquants, 2 arrêtés; aéroport – 10 tués 20 assaillants; état-major général – 16 tués 20 attaquants. fait un total de 34 morts. "Nous n’avons pas l’impression que les attaquants,  avec un tel équipement maigre et un petit nombre,  auraient pu avoir une autre  objecif que celui de de susciter la panique et la terreur à la veille des célébrations du Nouvel An», a déclaré Mende.
Le coup et la logistique etaient certe reduit mais pas si maigres que cela. Des témoins oculaires, en effet,  parlent d’opérations militaires massives contre des adversaires armés soupçonnés opérer dans diverses parties de la ville. Tant à  l’aéroport qu’à la  RTNC sont par la suite signalés des cadavres " rwandophone» (comme si les cadavres pourraient parler…..).
Certains témoins parlent de combats internes entre des unités des forces de sécurité. Impossible d’en savoir plus. Les rumeurs les plus folles commencent à circuler.
D’autant plus que  dans d’autres villes des combats sont signalés. Dans la capitale du Katanga,  Lubumbashi,  ainsi que dans l’importante  ville minière de Kolwezi des échanges de tirs sont signalés. Dans la capitale du Maniema, des prétendus  miliciens Maï-Maï occupent brièvement l’aéroport de la capitale, Kindu.
Le bilan officiel des victimes est revu à la hausse dans la soirée à 52 assaillants morts et trois membres morts des forces de sécurité à Kinshasa et 39 emprisonnés. Une vidéo qui circule sur le net, montre un camion ouvert plein de cadavres sanglants. (le 31/12/2013 l’AFP donne un bilan total de 140 civils tués à Kinshasa et Lubumbashi- ndlr).
Les premiers rapports disent que que les assaillants  avaient annoncé la « libération du Congo des Rwandais » à  la télévision d’Etat RTNC. Ce message n’a pas été  réitérée par la suite. Cette revendication semble se référer à l’accusation que certaines forces politiques lancent contre Kabila d’être un ressortissant rwandais.
1* . Version publiée: Le prédicateur patriotique illuminé Mukungubila dont les  les assaillants «libérateurs» seraient les adeptes, est un chef de culte évangélique du Katanga, où il y a des nombreux de ce genre – la plupart du temps partisans du président Kabila. Joseph Mukungubila Mutombo mène une église appelée "Ministère de la restauration" et ilse fait appler le "prophète de l’éternel" et il se réfère pour cela à deux versets bibliques.
Le premier,  Isaïe 61, 1-2: «L’Esprit du Seigneur est sur ​​moi, parce que il m’a oint. Il m’a envoyé pour prêcher aux humbles, pour guérir le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, prêcher pour réconforter tous ceux qui pleurent la venue de l’année de grâce du Seigneur et le jour de vengeance de notre Dieu, ". et la deuxième aux actes 3, 19-21: "Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la présence du Seigneur……
Mukungubila est né, comme nous le lisons sur Internet, en 1947 à Kisala (Nord-Katanga, la région d’origine de la famille Kabila, avec qui il est censé être, selon une version, lié par des liens de famille) . En 1977 Dieu lui avait rendu visite deux fois et puis il avait fondé son église. En 2006, il rejoint l’élection présidentielle au Congo en 2006 comme indépendant et il s’est présenté sous la bannière «L’élu de Dieu» (Le choix de Dieu) obtenant officiellement 59 228 votes (0,35%) -.
Depuis, il diffuse ses prises de positions politiques sur son site Internet où il va s’attaque  ouvertement au  Rwanda et de toute influence rwandaise suspectée au Congo .
Par exemple, il y  a  écrit une lettre ouverte de Novembre 1996 (le début des guerres du Congo) au dictateur zaïrois Mobutu, dans laquelle il protestait contre les visées du Rwanda  à dominer le pays. Dans des tons millénaristes,  il met en garde contre l’occupation et envisage une armée professionnelle ;  il écrit entre autre  "elle doit fonctionner selon la volonté de l’éternel »".  .  Dans une autre lettre ouverte, le plus en deux parties 5 et 27 Décembre a été publié en 2013, Mukungubila s’insurge contre l’intégration des rebelles du M23 dans l’armée, affirmant qu’il a des soldats rwandais qui prenne position partout dans le pays  – à Lubumbashi, Kindu, Kisangani, Kananga. "Chers compatriotes,  écrit-il, «Nous connaissons tous ces intrigues. Par conséquent, M. Kagame, avec lequel il a menacé la vie du peuple congolais, doit arreter son jeu » conclut-il avec l’appel suivant, qui contient une menace:« La communauté internationale doit nous aider à faire partir  tous les Tutsis rwandais qui sont déversés sur notre région. Les éloigner rapidement est necessaire. Les éloigner immédiatement! Le dernier mot est réservé donc au Seigneur dans le ciel, le propriétaire de la victoire. Nous sommes maintenant prêts à honorer le Dieu éternel pour chanter et danser. " .
On peut supposer que Mukungubila n’est pas juste un électron libre, mais qu’il sert de porte-parole pour une certaine ligne politique, dont le contenu doit être suffisamment clair.
Sa lettre ouverte datée du 5 et 27 Décembre fait reference comme par  pure coïncidence presque à tous les lieux où il a eu des combats aujourd’hui.
Mukungubila a répondu à des événements d’aujourd’hui. Dans un communiqué publié sur Facebook il écrit: Le dimanche soir, 29 Décembre j’ avais distribué aux «enfants» à Lubumbashi des exemplaires de ma Lettre ouverte citée ci-dessus. Ils les ont arrêtés et le lendemain matin, la maison d’un de ses partisans avaient été attaqués à Lubumbashi et  il y avait eu plusieurs morts. Nous avons demandé à la MONUSCO, la mission de l’ONU en RDC,  d’intervenir mais en vain. En signe de protestation, les disciples du Prophète s’étaient ainsi soulevés dans plusieurs villes.  Le Porte-parole de son église ont nié dans des interviews télévisées qu’ils étaient derrière les attaques. "Nous n’avons pas d’armes, nous avons Dieu", a déclaré un porte-parole. L’église elle-même ne faisait que répondre aux attaques contre leur prophète à Lubumbashi.
A en croire cela, Mukungubila serait plus puissant et mieux connectés que le M23 et tous les autres mouvements rebelles du pays. Peut-il être vrai ? Mais comment justifier tous les évenements d’au jour d’hui ?
2. Ce qui est important de souligner ces sont les luttes de pouvoir non résolus au sein du pouvoir kabiliste à Kinshasa. Rappelons que le Président Kabila, dans son discours à l’issue de la concertation nationale le 23 Octobre 2013,  avait annoncé un vaste mais indéfinis et  vague ensemble de réformes. Y compris un nouveau exécutif, un "gouvernement de cohésion nationale» (Gouvernement de la cohésion nationale), élargi à  l’opposition et la société civile; ainsi que d’autres ouvertures  dans les entreprises publiques et services de l’Etat. Initialement il avait donné l’impression que ces changements aller se passer  cette année (2013).
Les  journaux de Kinshasa ce sont régulièrement plaint du retard qui prenaient les reformes ainsi que de l’inertie dans laquelle était placées les institutions de l’Etat.
Cela a été causé par le retard enregistré dans les  négociations avec le mouvement rebelle M23, qui ont abouti à un accord  de paix signé seulement le  12 Décembre 2013. En attendant, les hypothèses les plus folles circulent. Comme celle qui concerne le général François Olengha, qui est considéré comme l’un des artisans de la victoire des FARDC de l’armée nationale contre les rebelles, qui serait nommé désormais chef d’état-major à la place du général Etumba. Le chef intérimaire de la police, le général Bisengimana, enfin confirmé à la place qu’il occupe depuis 2010 à la place de l’ancien chef de la police, John Numbi, suspendu  en raison de sa prétendue implication dans l’assassinat du militant des droits de l’homme Floribert Chebeya. Dans cette vague de changement Matata Ponyo, Premier ministre, serait obligé de quitter son bureau en faveur d’un représentant de l’opposition politique, ou même en faveur d’une personnalité de l’entourage présidentiel … Toutes ces questions empoissonnent l’atmosphere politique à Kinsahsa.
 Le dimanche 29 Décembre . un certain nombre de remaniements ont été annoncés au sommet de la police – pour commencer.
Et en effet, le général John Numbi a finalement perdu son poste – il  était suspendu depuis trois ans et demi – en faveur du général Charles Bisengimana.
Et entre autres choses, on a nommé le nouveau chef de la police à Kinshasa brigadier Célestin Kanyama.
Bisengimana, fils de l’ancien chef de cabinet de Mobutu Barthélémy Bisengimana, vient de la fois puissante famille tutsie dans le pays, avec une ferme dans le Masisi et beaucoup d’influence. Il est considéré comme un lien crucial entre le président Kabila et les Tutsis de l’est du Congo, qui n’ont pas milité dans le M23. Bisengimana s’était mis en exergue  fin 2011 pour réprimer les manifestations à Kinshasa contre la fraude électorale. Son ascension formelle offusque beaucoup de "patriotiques" congolais qui la rejettent…( il sied de rappeler les massacres du 26 novembre 2011 le dernier jour de la campagne électoral à l’aéroport de Ndjili).
Kanyama, un ancien policier de Mobutu province de Kasai, qui a été viré à la dernière seconde avant la chute de Kinshasa en 1997 ,  est surnommé à Kinshasa "Esprit de la Mort"Kuluna qui ont lieu à Kinshasa pendant plusieurs semaines, ont coûté de nombreuses vies(12 exécutions extrajudiciaires ndlr).
Kanyama est en partie responsable de certains assassinats politiques mystérieuses à Kinshasa et aussi de la  disparition et l’arrestation de l’opposant Diomi Ndongala, leader de l’opposition congolaise de la Démocratie Chrétienne gravement malade en prison, récemment hospitalisé en urgence et enlevé des urgences par un commando militaire le 28/12/13 à 23h00 pour être de nouveau emprisonné, au risque de sa vie, après un avc qui n’a pas été soigné.
Kanyama  était également impliqué dans la repression  de la police contre l’opposition après les élections de 2011.
Ces cercles de perdants des nouvelles nominations tous du nord Katanga comme John Numbi , cercles auxquels appartient aussi le "prophète" Mukungubila, auraient pu s’allier.
Le risque pour certaines personnalité  de perdre le pouvoir et l’influence si le président Kabila fait une ouverture politique, est bien établi. Mais au dela des personnalité de l’appareil étatique et de sécurité qui risquent d’être marginalisés, d’autres structures de pression sont apparu dernièrement, comme la milice Maï-Maï, qui commette régulièrement des campagnes terroristes contre la population civile dans le nord du Katanga, la "Bakata Katanga", selon le slogan d’une sécession du Katanga, ce sont à plusieurs reprises attaqué à Lubumbashi et à d’autres villes, et chaque fois ils ont pu rapidement et mystérieusement disparaître ; d’autres groupes de pression sont les églises protestantes, comme celle des «prophètes» Mukungubila
La référence à ces groupes est bien souvent considéré comme une théorie du complot classique à Kinshasa. Le souci d’exhaustivité de notre analyse  veut qu’au dela des groupes de pression mentionné soient cité aussi d’autres élements à prendre en compte pour justifier les récentes déstabilisations:
La lutte pour le pouvoir à la tête de l’armée FARDC affecte également le chef de l’armée limogé Amisi (Tango Fort), qui avait dirigé l’armée au moment où elle allait de  défaite en défaite contre le  M23.
Il a été accusé d’ avoir vendu des armes aux rebelles et aux milices dans l’est du Congo. Amisi n’est pas seulement un vieil ami des anciens chefs rebelles Laurent Nkunda, mais aussi un  de collègue du Général  Kanyama dans la formation militaire à l’École Kananga général de 1990. Amisi et Kanyama seraient entré dans l’ AFDL de Laurent Désiré Kabila en 1997, peu de temps avant la prise de Kinshasa. Depuis quelque temps, circulent maintenant des rumeurs selon lesquels Amisi et ses partisans dans l’armée préparaient un coup d’État et ce matin 30/12/13  certaines sources speculaient sur la préparation d’un coup d’Etat par l’ancien chef d’Etat-major de l’Armée de Terre.
 Quelle est la verité? Une révolte des aigris anti-rwandais? Un coup de semonce du pouvoir de l’élite du Katanga proches du  président Kabila? Une tentative de coup d’Etat par un général déchu avec des complicités dans l’appareil? Ou tous ensembles? Ou rien de tout cela et simplemant un montage de l’appareil d’Etat pour justifier la répression des opposants et d’autres personnalités derangeantes? Personne ne peut le dire avec certitude. 
Pour chaque théorie, il y a  des arguments valables à évoquer. Aucun d’entre eux doit être consideré comme absolu. Quoi qu’il en soit, les objectifs énoncés publiquement à la RTNC pour justifier le coup n’ont pas été atteints. Peut-être les véritables objectifs restent, cependant, très bien cachés.
 TRADUCTION LIBRE DC VIA GOOGLE
de Dominic Johnson / complété par Marc Mawete.
http://blogs.taz.de/kongo-echo/2013/12/30/ein-operettenputsch-zum-jahresende/

http://democratiechretienne.org/2013/12/
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Message  KOTA 12/8/2014, 10:14 pm

6 Commentaires
SIT-IN DU 28/03/2014 DEVANT LE N°10 DE DOWNING STREET A LONDRES:LIBEREZ LE PRISONNIER POLITIQUE DIOMI NDONGALA – NO A UN 3° MANDAT POUR KABILA /REPORTAGE+VIDEO
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EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 25 Freediomi6
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 25 Freediomi8
DEPOT DU MEMORANDUM SUR L’EMPRISONNEMENT POLITIQUE DE DIOMI NDONGALA AU PREMIER MINISTRE DU ROYAUME UNI 28/03/2014
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 25 Depot-memo-demandant-la-liberation-de-diomi
https://www.youtube.com/watch?v=5pAm36A2NYU&feature=share

http://democratiechretienne.org/2014/03/
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Message  KOTA 12/8/2014, 10:18 pm

"KABILA N’A PAS RESPECTE SON ENGAGEMENT DE DONNER STRICTE APPLICATION AUX RESOLUTIONS DES CONCERTATIONS NATIONALES:IL VEUT MODIFIER LA CONSTITUTION ET IL REFUSE DE LIBERER LES PRISONNIERS POLITIQUES" LISANGA BONGANGA
par FreeDiomi le 2 août 2014
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 25 Img_2328
Révision constitutionnelle : la Majorité a “craché” sur les concertations, selon Lisanga Bonganga
publié il y a 1 heure, 33 minutes, | Denière mise à jour le 2 août, 2014 à 3:03 | sous


 
Jean-Pierre Lisanga Bonganga accuse la Majorité présidentielle, plate forme de soutien au chef de l’Etat Joseph Kabila, d’avoir craché sur les recommandations des concertations nationales en se disant favorable à la révision de la constitution. L’opposant politique, coordonnateur du Front populaire contre la révision constitutionnelle, l’a affirme vendredi 1er août au cours d’une conférence de presse à l’hôtel Africana Palace, à Kinshasa. Il a en outre décrété la rupture du pacte républicain avec les forces politiques de l’opposition favorables à cette révision.
Pour Jean-Pierre Lisanga Bonganga, la Majorité présidentielle, le PPRD en tête, a violé les acquis des concertations nationales, notamment le consensus et la cohésion.
«La majorité au pouvoir vient de cracher sur les résolutions des concertations, parce que quand le président de la République a dit qu’il faisait siennes les recommandations des concertations, y compris le pacte républicain de ne pas toucher à la constitution " ainsi que" de libérer les prisonniers politiques», a-t-il affirmé.
«Ce qui nous reste, c’est de prendre acte du fait que la majorité au pouvoir a craché sur les concertations d’une manière unilatérale», a-t-il ajouté.
Jean-Pierre Lisanga a expliqué par ailleurs aux opposants «révisionnistes» membres de l’Opposition républicaine que cette structure n’a plus sa raison d’être, puisque son but était de préserver les recommandations des concertations.
Il a en outre annoncé le lancement d’une campagne de sensibilisation à destination de la population, pour l’inviter à s’opposer à la révision de la constitution.
Le 30 juillet, le Parti du peuple pour la reconstruction et le développement (PPRD), parti du chef de l’Etat, s’était dit favorable à la révision de la constitution.
 
En bas les résolutions des concertations nationales interdisant toute revision de la Constituion ainsi que la libération des prisonniers politiques nominativement cités.
Okapi avec DC
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 25 Rapport-concertations-nationales-1-0011
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 25 Rapport-concertations-nationales-2

http://democratiechretienne.org/2014/08/02/kabila-na-pas-respecte-son-engagement-de-donner-stricte-application-aux-resolutions-des-concertations-nationalesil-veut-modifier-la-constitution-et-il-refuse-de-liberer-les-prisonniers-politiques/
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Message  KOTA 12/8/2014, 10:21 pm

Barack Obama appelé à soutenir la libération des prisonniers politiques en RDC /TEMPETE DES TROPIQUES
par FreeDiomi le 29 juillet 2014
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 25 Obama-et-prisonniers-politiques
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 25 Tempete-des-tropiques290714-001
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 25 Obama-et-prisonniers-politiques
Barack Obama appelé à soutenir la libération des prisonniers politiques en RDC
Le président américain invité à prendre des mesures immédiates, conformément à son dernier message au Congrès concernant le Congo-Kinshasa, afin de protéger la paix ainsi que le droit à l’alternance politique.
Dans une déclaration rendue publique hier lundi 28 juillet par le bureau politique de la Démocratie chrétienne, cette structure attire l’attention du président américain Barack Obama sur la question des prisonniers politiques qui croupissent en ce moment dans les mouroirs “ que sont les prisons congolaises, injustement détenus à cause de leurs opinions politiques, cas d’Eugène Diomi Ndongala et bien d’autres. La DC exprime également sa profonde préoccupation concernant la volonté de l’actuel gouvernement congolais de modifier l’actuelle Constitution afin de prolonger le nombre de mandats du président sortant. Ce parti demande donc à Obama de prendre des mesures immédiates, conformément à son dernier message au Congrès des Etats Unis concernant le Congo-Kinshasa, afin de protéger la paix ainsi que le droit à l’alternance politique en tant que pilier d’une vraie démocratie “ gouvernante “ et non “ gouvernée “, en République Démocratique du Congo.
Majorité sans légalité
La DC rappelle que les dernières élections présidentielles et législatives qui ont eu lieu au Congo-Kinshasa en novembre 2011 ont été caractérisées par la fraude et le manque de crédibilité des résultats. Ce qui la pousse à dire que l’actuelle Majorité manque de légalité, de légitimité et même de l’opportunité de modifier la loi fondamentale pour se pérenniser au pouvoir.
Le parti cher à Diomi Ndongala pense qu’il est nécessaire de tenir un vrai débat national que l’administration Obama pourrait soutenir, dans le respect de la Résolution 2098/ 2013 du CSNU, afin de promouvoir la paix et la démocratie en RDC. Dans cette logique, poursuit la DC. Il serait impossible de parler de la démocratie et des droits de l’Homme au Congo-Kinshasa sans évoquer la question des détenus politiques, une catégorie de citoyens congolais dont fait partie l’honorable Eugène Diomi Ndongala, “ à cause de sa revendication de la vérité des urnes “ en RDC. La DC porte à la connaissance de Barack Obama les tentatives d’obstruction de la liberté de mouvement de son leader, sa détention au secret alors qu’il était député élu de la ville de Kinshasa dans les rangs de l’opposition politique, son invalidation cavalière, la violation de tous ses droits afin de le neutraliser politiquement à travers un “ montage politico-judiciaire” débouchant sur une “ parodie de procès politique inique et irrespectueux “ des droits de la défense, assortie d’une condamnation scélérate qui constitue une violation des obligations auxquelles la RDC est soumise au titre du droit international.
Mesures répressives
A en croire cette formation politique, les mesures répressives des libertés individuelles ainsi que la volonté de continuer à détenir des opposants à cause de leurs opinions politiques constituent une violation directe de l’engagement souscrit à Addis-Abeba, à l’occasion de la signature de l’Accord Cadre, de promouvoir le processus de démocratisation et la réconciliation en RDC. Le parti cher à Diomi prie donc l’administration américain de soutenir la libération des opposants et prisonniers politiques détenus injustement en RDC, soutenir l’alternance politique en RDC, la tenue d’un débat national sur la reprise du processus de démocratisation de la RDC, l’adoption par le Congrès de sanctions contre tous ceux qui s’opposent à la relance du processus de démocratisation en RDC et au droit inaliénable des citoyens congolais aussi bien de “ voter” que d” élire ‘ effectivement leurs dirigeants, sur la base des élections libres, démocratiques, crédibles et respectueuses des échéances constitutionnelles.


 STONE




http://democratiechretienne.org/2014/07/29/barack-obama-appele-a-soutenir-la-liberation-des-prisonniers-politiques-en-rdc-tempet/
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Message  KOTA 12/8/2014, 10:28 pm

CARNET D'UN PRISONNIER POLITIQUE EN R.D.CONGO


  • "PONA CONGO"


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EUGENE DIOMI NDONGALA: PONA KONGO
      
28 juillet 2014
LETTRE OUVERTE D’EUGENE DIOMI NDONGALA AU PRESIDENT BARACK OBAMA
LETTRE OUVERTE
 

A S.E. Barack Hussein Obama,
Président des Etats Unis d’Amérique,
c/o Ambassade des Usa à Kinshasa, RDC
 

Monsieur le Président,
 
Je m’adresse à vous au nom de la liberté d’expression et des libertés civiles et politiques, en tant que valeurs universelles bafouées en République Démocratique du Congo.
A cet effet, je tiens à soumettre à votre attention les cas des prisonniers politiques qui croupissent en ce moment dans les « mouroirs » qui sont les prisons congolaises, à cause de leurs opinions politiques.
Je souhaite exprimer ma profonde préoccupation concernant la volonté du gouvernement Kabila de modifier l’actuelle Constitution afin de prolonger le nombre de mandats du président sortant. Dans cette optique, je vous demande de prendre des mesures immédiates, conformément à votre dernier message au Congrès des Etats Unis concernant le Congo-Kinshasa, afin de protéger la paix ainsi que le droit à l’alternance politique en tant que pilier d’une vraie démocratie « gouvernante » et non « gouvernée », en République Démocratique du Congo.
Les dernières élections présidentielles et législatives qui ont eu lieu au Congo-Kinshasa en novembre 2011 ont été caractérisées par la fraude et le manque de crédibilité des résultats publiés par une Commission Electorale « Dépendante » au point qu’il est légitime de se poser la question suivante sur la capacité juridique de la majorité issue de cette fraude massive :
                           L’actuel régime politique au pouvoir en RDC peut-il revendiquer la légalité, la légitimité ainsi que l’opportunité de modifier l’actuelle Constitution ?
J’ estime que l’actuelle Majorité conjoncturelle manque de la légalité, de la légitimité et même de l’opportunité de modifier la Loi Fondamentale pour se pérenniser au pouvoir.
Il est nécessaire qu’il se tienne un vrai Débat National sur les limites d’un pouvoir issu d’élections contestables et contestées ainsi que sur la nécessité de respecter les droits fondamentaux des citoyens congolais qui continuent à être piétinés ; un Débat que votre administration pourrait soutenir, dans le respect de la Résolution 2098/2013 du CSNU, afin de promouvoir la paix et la démocratie en RDC, des valeurs qui préoccupent votre Administration, comme témoigne votre dernier message au Congrès concernant la République Démocratique du Congo et les ordonnances y afférant.
Il serait impossible de parler de Démocratie et Droits de l’Homme au Congo Kinshasa sans évoquer la question des détenus politiques, une catégorie de citoyens congolais dont je fais partie à cause de ma revendication de la « vérité des urnes » en RDC.
Les tentatives d’obstruction de ma liberté de mouvement, ma détention au secret alors que j’étais Député élu de la ville de Kinshasa dans les rangs de l’opposition politique, mon invalidation cavalière en tant que Député National, la violation de tous mes droits afin de me neutraliser politiquement à travers un montage politico-judiciaire débouchant sur une parodie de procès politique inique et irrespectueux des droits de la défense, tout cela a abouti à une condamnation scélérate qui   constitue une violation des obligations auxquelles la RDC est soumise au titre du droit international. A cela s’ajoutent les tortures physiques et morales dont je suis quotidiennement soumis et la volonté de mes tortionnaires me de placer, avec ma famille, dans une situation de « mort civile ».
Les fausses accusations portées contre ma personne et mon incarcération ne sont malheureusement pas  des cas isolés.
Sous le gouvernement Kabila, un nombre sans précédent de poursuites ont été engagées contre des opposants politiques, des défenseurs des droits de l’homme et des enquêtes à caractère intrusif des services de sécurité sont systématiquement lancées en vue d’identifier les sources et traquer les journalistes qui révèlent des informations sensibles dans l’intérêt général. Cette tendance obsessionnelle du gouvernement Kabila à réprimer l’opposition politique et son aversion pour toute manifestation publique promue par celle-ci, est anti-démocratique et ne peut plus durer à l’ère actuelle, au moment où l’Afrique a besoin de la normalisation du Congo-Kinshasa, après de décennies de guerres et violations massives des droits de l’homme, pour qu’un Congo nouveau puisse émerger en Afrique Centrale, un Congo que nous voulons respectueux des libertés individuelles et collectives et capable de profiter de ses immenses potentialités économiques.
Au contraire, un Congo qui demeurerait malade économiquement, politiquement et diplomatiquement risquerait de plomber l’élan pas seulement de la région de l’Afrique Centrale mais aussi de l’Afrique toute entière.
J’estime que les mesures répressives des libertés individuelles ainsi que la volonté de continuer à détenir des opposants à cause de leurs opinions politiques constituent des stratégies politiques dangereuses pour les équilibres instables de la région des Grands Lacs et une violation directe de l’engagement souscrit à Addis-Abeba, à l’occasion de la signature de l’Accord Cadre d’Addis-Abeba, de promouvoir le processus de démocratisation et la réconciliation en RDC.
Vous n’êtes pas sans savoir que les réformes nécessaires et urgentes de la justice, de l’armée et des services de sécurité sont volontairement oubliées par le régime en place à Kinshasa qui persiste dans son inertie décadente dans le but d’occulter ses actes répréhensibles, la mauvaise gouvernance, la corruption généralisée, les abus des droits de l’homme.
De même, tous ceux qui dénoncent l’indifférence de l’actuel régime vers les problèmes réels des citoyens congolais, leur pauvreté extrême et généralisée, leur manque d’information deviennent, ipso-facto, des hommes et des femmes à abattre.
Je juge extrêmement préoccupant que l’actuel gouvernement congolais continue d’évoquer des urgences sécuritaires pour justifier les morts de citoyens désarmés qui sont immolés sur l’autel d’une prétendue « stabilité répressive », comme a été le cas le 30 décembre 2013 et le 22 juillet 2014 à Kinshasa.
Les Etats-Unis reconnaissent depuis longtemps le rôle essentiel du respect des Droits de l’Homme et des Droits Civils et Politiques dans l’établissement de bons rapports entre les états et surtout entre les peuples.
Par conséquent, je prie votre Administration à:

  • Soutenir la libération des opposants et prisonniers politiques détenus injustement en RDC, sur la base de faux dossiers montés par les services de sécurité afin de les éloigner de la scène politique ;
  • Soutenir l’Alternance et l’Alternative politique en RDC ;
  • Soutenir la tenue d’un Débat ou Dialogue National sur la reprise du processus de démocratisation de la RDC ;
  • Poursuivre la protection des Droits de l’Homme ainsi que des Droits Civils et Politiques des citoyens congolais, au nom du droit international  (La Déclaration Universelle des Droits de l ‘Homme ainsi que le Traité International Relatif aux droits civils et politiques) ;
  • Soutenir l’adoption par le Congrès de sanctions contre tous ceux qui s’opposent à la relance du processus de démocratisation en RDC et au droit inaliénable des citoyens congolais aussi bien de « voter » qu’ « élire » effectivement leurs dirigeants, sur la base d’élections libres, démocratiques, crédibles et respectueuses des échéances constitutionnelles.

En ce qui me concerne, je suis prêt à payer – et je paye déjà – le prix pour vivre un jour dans une société libre.
Je vous prie d’agréer, monsieur le Président, l’expression de ma haute considération distinguée.
Kinshasa, le 27/07/2014
Eugène Diomi Ndongala,
Président National de la Démocratie Chrétienne, DC,
Porte-Parole de la Majorité Présidentielle Populaire, MPP,
Prisonnier Politique en RDC
*************************************************************************
OPEN LETTER TO PRESIDENT BARACK OBAMA / by EUGENE DIOMI NDONGALA
 31 juillet 2014
 EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 25 Accusee-recept-usa-0011
OPEN LETTER TO PRESIDENT BARACK OBAMA
Kinshasa, 7/27/2014
Mr. Président,
I am writing to you in the name of freedom of speech, civil and political freedoms, as universal values flouted in Democratic Republic of Congo.
                      For this purpose, I want to submit to your attention the case of political prisoners languishing at this time in  “death houses”, which are  the congolese prisons, because of their political opinions.
                       I would like to express my profound concern regarding the will of congolese government to amend the actual Constitution in order to extend the number of term of the outgoing president
With this in mind, I ask you to take immediate actions according to your last message to  United States Congress, concerning Congo Kinshasa, in order to protect the peace and right of political alternation as the fundamental element of a true democracy.
The last presidential and legislative election that occurred in Congo in November 2011, have been characterized by fraud and lack of credibility of the results published by the electoral commission.
That is why  it is legitimate to ask the following question regarding the legal capacity of a political majority based on a massive electoral fraud :
                            ” Can the current political majority in DRC  claim  Legality, Legitimacy as well as  Opportunity to amend the actual Constitution?”
                            I believe that the current conjectural majority lack of Legality, Legitimacy and even Opportunity to amend the fundamental law in order to sustain in power.
                             It is necessary that a real national debate take place on the limits of power after questionable and contested elections as well as the necessity to respect the fundamental rights of Congolese citizens who continue to be victims of this unfair government.
A debate that your administration should support, in the respect of the resolution 2098/ 2013 of CSNU, to promote peace an democracy in DRC, those values that have a real importance for your administration.   You have shown it  in your last message to the Congress concerning DRC and his  subsequent Order.
                             It would be impossible to talk about democracy and human rights in Congo without mentioning the issue of political prisoners, a category of Congolese citizens to which I belong because of my claim of election transparency in DRC.
                            The tentative to obstruct my freedom of movement,   whereas I was an elected deputy of the city of Kinshasa in the ranks of the political opposition, my illegal invalidation as national deputy, the violation of all my rights in order to neutralize me through a parody of trial that were unfair and disrespectful of the rights of defence, all these persecutions have led to a rogue sentence that constitutes a violation of the obligations to which the DRC is subject under the international law.
Additionally, I am subject to physical and moral tortures and the will of my torturers to place my family in a situation of “civil death”.
Unfortunately, the false accusations against me and my imprisonment are not isolated cases in Congo – Kinshasa.
Under the Kabila government, a large number of lawsuits have been brought against political opponents, defenders of human rights and intrusive investigation by the security services are systematically  ordered to identify sources and to track journalists who denounces sensitive information  concerning their country.
This obsessive tendency of the Kabila government to repress political opponents and its aversion to any public manifestation promoted by the opposition, is undemocratic and cannot continue at the present era, when Africa needs a free Congo.
In order to allow the emergence  of a New Congo in Central Africa region, a Congo that we want respectful of individual and collective freedoms and able to take advantage of its enormous economic potentialities, Congolese people need the rule of law in their country.
I believe that the adoption of repressive measures against individual freedoms as well as the willingness to  detain  political opponents,  constitute a political strategy that is dangerous for instable Great Lakes equilibriums, violating the commitment signed in Addis Ababa Global Accord, to promote democratic process and reconciliation in DRC.
You are certainly aware that necessary and urgent reforms of Justice, Army, and Security Services are deliberately forgotten by the kabila regime, which persists in its decadent inertia,  in order to conceal its reprehensible acts, bad governance, general corruption and abuse of human rights.
                                    Similarly, all those who denounce the indifference of the actual regime regarding real issues of Congolese citizen such as their extreme and widespread poverty, their lack of information,  are considered as enemies to destroy.
I find it extremely worrying that the current Congolese government continues to use security emergencies to justify deaths of unarmed citizens who are scarified in the name of  repressive stability, as in December 30,  2013 and in July 22,  2014 at Kinshasa.
The United States support human rights in order to establish good relations among states and among peoples.
 Consequently, I pray your administration to :

  •  Support the release of political prisoners unjustly detained because of false records assembled by the security services to keep them away from the political scene;
  •  Support the political Alternation in DRC;
  • Support the holding of a national debate about the resumption of democratic process in DRC;
  • Continue to protect human rights as well as civil and political freedoms of Congolese citizens, and this in the name of international conventions (the Universal Declaration of Human Rights as well as the International Agreement on Civil and Political Rights).
  • Support the adoption by the American congress of sanctions against all those who conspire against democratic process in DRC and the inalienable right of Congolese citizens to vote   as well as to elect their leaders by free elections.

In my case, I am ready to pay –  and I am already paying –  the price to live one day in a free society.
Respectfully yours,
Eugène DIOMI NDONGALA,
Chairman of Christian Democratic Party ,
Political Prisoner.
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8 juillet 2014
LES RECENTS SCANDALES ECONOMIQUES A REPETITION DETRUISENT ENFIN LE MYTHE DE LA « STABILITE » KABILISTE OPPOSEE A « L’ALTERNANCE DEMOCRATIQUE » REVENDIQUEE PAR LES FORCES VIVES DE LA RDC
 
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 25 Diomijuillet2014-001
LES  RECENTS  SCANDALES ECONOMIQUES A REPETITION  DETRUISENT ENFIN LE MYTHE DE LA « STABILITE » KABILISTE OPPOSEE A «  L’ALTERNANCE DEMOCRATIQUE » REVENDIQUEE PAR LES FORCES VIVES DE LA RDC
Ces derniers jours, des maraichages nauséabonds de la gestion kabiliste remontent des nombreuses « boules » qui éclatent à la surface de l’actualité et empestent l’atmosphère  au Congo- Kinshasa.  Sous d’autres cieux, ces scandales auraient fait tomber le  gouvernement en place mais en RDC l’exécutif  étant démissionnaire depuis presque 12 mois, d’ailleurs avec l’ensemble des structures dirigeantes des entreprises publiques, aucun mécanisme de contrôle démocratique n’est enclenché pour faire face à ces « affaires ».
Le scandale de l’évaporation des droits miniers sur une production record de cuivre et de cobalt de (dont la RDC est le premier producteur mondial en 2013) nous fait comprendre que le sous-sol congolais ne nous appartient plus : alors qu’à l’époque de Mobutu, une production de 700.000 tonnes de cuivre produit par la société étatique Gécamines alimentait 70% du budget de l’état, la production actuelle,  proche d’un 1.000.000 de tonnes annuelles ne contribue pratiquement en rien au budget de l’état.
Comme si cela ne suffisait pas l’ancien vice-président américain Al Gore, prix Nobel pour la Paix, dans son dernier livre intitulé « Future » qui vient de paraitre, nous explique, chiffres à la main, que plus du 50% des terres arables de la République Démocratique du Congo ont été bradées, à l’insu de l’opinion publique congolaise,  en faveur de certains états – comme la Chine – et des multinationales.
A leurs entrées en RDC, en 1996,  les aventuriers de l’Alliance des Forces Démocratique pour la libération, AFDL en sigle, s’étaient donné une charte qui, dans son article premier, proclamait que le sol et le sous-sol du Congo appartenaient à cette Alliance de triste mémoire…
Nous constatons que les héritiers idéologiques afdéliens ont mis en exécution, à la lettre, leur Charte scélérate au point que notre sol et notre sous-sol sont bradés au meilleur offrant, selon les logiques néfastes d’un capitalisme du désastre, laissé libre d’opérer sans contrôle et avec la complicité de dirigeants véreux et corrompus.
Si à ces scandales déjà éclatés l’on ajoute le projet de dévier les eaux du fleuve Oubangui pour alimenter le Lac Tchad, au nom de on ne sait pas quels intérêts maffieux, voilà que nous risquons de nous retrouver privés même d’eau douce  suffisante pour assurer un débit régulier du fleuve Congo, avec les conséquences néfastes que cela pourrait provoquer aussi bien sur le plan environnemental qu’en termes de diminution de  production d’énergie hydro-électrique.
Mais la série noire des affaires de mauvaise gouvernance et kleptomanie organisée au Congo Kinshasa ne s’arrêtent pas en si bon chemin : le magazine « Forbes » enfonce encore plus le clou dans les marécages puants de la mégestion congolaise avec la dénonciation de la patrimonialisation des ressources économiques de la RDC, placées entre les mains d’un clan qui gère les comptes de la RDC comme sa caisse personnelle au point de toucher même aux ressources de « l’aide internationale », dixit le journaliste d’investigation Richard Miniter dans un article qui dessine dans les détails  les  contours cachés de la gestion calamiteuse actuelle de la RDC.
Malgré ce tableau sombre peint dans le magazine Forbes  et dénonçant l’asservissement de tout un peuple aux antivaleurs de la « Démocrature » Kabiliste, une note positive d’espoir merite d’être mise en exergue :
le triste refrain, souvent chanté par certains représentants  de la communauté internationale,  selon lequel la « Stabilité «  de la RDC devait toujours prévaloir sur « l’Alternance Démocratique » semble définitivement abandonné, au point que la politique par défi  de l’actuel Exécutif,  qui a comme seule stratégie de gouvernance la  perpétuelle procrastination des décisions,  semble maintenant être contenue par le mur en béton armé érigé fin 2016,  à l’occasion de l’expiration du mandat constitutionnel du « président » sortant et de l’actuelle législature dont est issue sa majorité.
La stratégie néfaste de procrastination des  réformes administratives, de la justice, de l’armée et des services de sécurité   ne semble plus une stratégie portante pour le régime Kabila, dont la répression féroce contre toute forme de dissidence politique et la mauvaise gestion ne peuvent plus être considérés des sujets tabou aux yeux d’une communauté internationale finalement disposée à donner une chance à l’alternance démocratique.
Scandale après scandale, détournement après détournement, personne n’osera plus vouloir nous imposer la prétendue « stabilité » génératrice de   sous-développement et d’entropie politique à la place de notre revendication d’une gestion responsable et transparente des ressources naturelles de la RDC qui doivent nécessairement profiter au peuple congolais, dans le  respect des principes du contrôle démocratique.
Plus que jamais, les récents scandales économiques qui s’ajoutent aux graves violations des droits de l’homme et des droits civils et politiques des citoyens congolais,  nous donnent la preuve que le développement est impossible en RDC sans l’Alternance politique.
Eugène Diomi Ndongala,
Prisonnier Politique en RDC
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Message  KOTA 12/8/2014, 10:29 pm

21 juin 2014
LE JUSQUAUBUTISME DE MALU-MALU, LA GOUVERNANCE PAR DEFI ET LES CONSEQUENCES JURISPRUDENTIELLES DE L’AFFAIRE GBAGBO A CPI
 Le très controversé Abbé Apollinaire Malu-Malu, déjà gravement touché dans la sacralité de sa  prêtrise  par l’ interdiction de dire de messe en public édictée par l’Eglise Catholique Romaine, serait désormais  proche de l’excommunication : contre vents et marées, contre la volonté de tout un peuple et de la Communauté Internationale dans son ensemble, ce prélat qui semble téléporté de l’époque de l’inquisition  à nos jours, raconte, à qui le veut entendre, qu’il organisera à sa manière ses élections, sur la base de  « fonds propres » tout en considérant la CENI  comme une entité  « souveraine »…
Moi, de souverain, je reconnais seulement le peuple congolais…
La Démocratie Chrétienne, dans un memorandum adressé à l’intention des Envoyés spéciaux pour la région des Grands Lacs,  a déjà amplement démontré que  les préalables les plus élémentaires pour l’organisation dans le délai des élections locales en RDC n’existent pas.
Que vise-t-il M. Apollinaire Malu-Malu par son entêtement jusqu’au-boutiste ?
Et en ce qui concerne la disponibilité  de fonds pour l’organisation  interne – sans financement extérieur – de ces élections que les partenaires internationaux refusent de financer – avec le flou qui règne actuellement en termes de bonne gestion budgétaire des finances publiques, la provocation de Malu-Malu ne fait que reproduire le « style Kabiliste » de gouvernance par défi.
Comment comprendre qu’au moment où la moitié des enseignants de la RDC ne sont pas payés – selon une récente dénonciation de l’Unicef qui brise le faux mythe de la bancarisation – et que même les honorables députés et sénateurs ne peuvent rejoindre leurs provinces d’origine demeurant impayés, dans ce contexte de disette généralisée entretenue par un gouvernement démissionnaire depuis 8 mois, comment le tout puissant Président de la Ceni peut-il arriver à nous convaincre de la disponibilité effective des fonds nécessaires pour organiser ces élections qui concerneraient des entités administratives   dont n’existe aucune carthographie?
Il ne faut pas être un grand prophète pour comprendre le sens de sa démarche : dans l’opacité la plus totale, Apollinaire fera semblant de vouloir organiser des élections techniquement impossibles pour qu’on arrive en 2015 et qu’il nous annonce des reports, des retards, jusqu’à épuiser des années pour rien et mettant les congolais face au fait accompli de prolonger les mandats de ceux qui, issus de la fraude électoral de 2011, visent à se pérenniser leur pouvoir.
J’ai eu l’occasion de lire récemment la confirmation des  accusations portées contre l’ancien Président Gbagbo, de la Côte d’Ivoire, officiellement inculpé devant la CPI il y a seulement quelques jours : je ne veux pas me placer dans la diatribe entre ceux qui soutiennent son innocence ou bien sa culpabilité mais plutôt mettre en exergue le grave précèdent jurisprudentiel que la Cour Pénale Internationale vient de poser avec son inculpation. Désormais, un président fin mandat qui cherche à s’accrocher au pouvoir, entre autre exploitant une Commission Electorale partisane gérée par une bande de  copains, verra s’attribuer la responsabilité pénale personnelle  des troubles et des morts qui suivront la contestation de son « élection ».
Cela risque de créer un grave  précèdent et une « jurisprudence» qui servira d’avertissement…
Voilà pourquoi je me réjouis de l’effort des forces progressistes de la RDC, aussi bien de la société civile que des partis politiques, des syndicats et des organisations corporatives, de se  réunir pour faire entendre leur voix.
L’impasse politique actuelle est le résultat de cette gouvernance par défi, qui constitue l’unique  modèle de gestion de référence  pour le régime actuel.
Les congolais, placés malgré-eux dans cette situation d’impasse politique, sécuritaire, électorale,  sont face à un choix crucial poue leur avenir :

  • Soit ils emboitent le chemin de la Gouvernance par Défi qui amène aux conflits, à la contestation et peut être à la guerre, soit ils choisissent le chemin d’un Dialogue National Inclusif qui balisera leur avenir vers une RDC effectivement démocratique, stable et en paix.


Prenons notre destin entre nos mains, maintenant,  car la roue de Chronos joue contre nos intérêts et le Congo a déjà perdu un temps précieux pour démarrer son développement et les reformes politiques, administratives et sécuritaires indispensables à son existence en tant qu’état respecté  et respectable dans le concert des nations.
Kinshasa, 21/06/2014
Eugène Diomi Ndongala,
Prisonnier Politique en RDC

http://diomiponakongo.wordpress.com/
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Message  KOTA 12/8/2014, 10:30 pm

12 juin 2014
Une nouvelle Africa est impossible sans un nouveau Congo
CONFISCATION DU POUVOIR PAR UNE UTILISATION ABUSIVE DE L’INGEGNERIE CONSTITUTIONNELLE :
UN DANGER POUR LA RDC MAIS AUSSI POUR  L’AFRIQUE CENTRALE DANS SON ENSEMBLE
Je tiens à dénoncer le danger qui représente, pour l’Afrique, la confiscation  du pouvoir de la part d’une querelle de présidents autocratiques qui voudraient lancer, en partant du « laboratoire de la  RDC », une nouvelle ère de présidences à vie, en exploitant des subterfuges d’ingénierie constitutionnelle pour s’éterniser au pouvoir.
LA GOUVERNANCE PAR DEFI

  • Les contradictions de la Ligne Politique de l’Exécutif Kabila-Matatat Mponyo.


Au cours du dernier conseil des Ministres une  décision « scélérate »  a été prise de modifier la loi fondamentale de la RDC, contre la volonté aussi bien de la majorité des congolais que de la Communauté Internationale, laquelle accompagne la RDC dans son processus de stabilisation, démocratisation et démarrage d’un nouveau processus électoral, conformément à la feuille de route programmatique souscrite par l’exécutif Kabila-Matata Mponyo, à l’occasion de la signature de l’Accord Cadre d’Addis-Abeba.
Je constate que le système de la « gouvernance par défi » continue à être la règle de gestion de la « res publica » pour l’Exécutif Kabiliste ; en effet, peu soucieux de se rebiffer, les membres de cet exécutif démissionnaire semblent adopter une Ligne Politique caractérisée par des soudains changements de cap qui ramènent le Congo toujours au point de départ : celui de la centralisation et de la confiscation du pouvoir d’état.
Dans une lettre officielle adressée aux membres de son gouvernement en date du 28 octobre 2013, le Premier Ministre Matata  avait informé ceux-ci qu’ils se trouvaient "aux affaires courantes" dès le lendemain d’un discours présidentiel devant les deux chambres réunis en Congrès, les résolutions en question devant constituer le programme du prochain gouvernement. Selon la lettre reçue par tous les membres du gouvernement, ceux-ci   devaient donc être prêts pour la remise et reprise de leurs dossiers. Au même temps, toute adoption d’actes règlementaires dans leur domaine de compétence était interdite. Un ministre – irrespectueux de la consigne épistolaire  – avait d’ailleurs été limogé le 20 novembre 2013, pour avoir adopté un arrêté dans son domaine de compétence, sans l’autorisation préalable du chef du gouvernement. Sa faute avait  été qualifiée de "manquement grave".
Il est difficile de comprendre comment un exécutif placé aux affaires courantes, dont les ministres ne sont plus habilités à adopter les actes réglementaires de leur propre  domaine de compétence, puisse être habilité à proposer une révision de la Constitution, qui est un acte majeur de politique générale. Si cela était le cas, les principes de la Constitution Matérielle en seraient sérieusement offusqués.
D’autant plus que le Senat de la R.D.C, appelé à adopter, avec l’Assemblée Nationale ces modifications de la Constitution annoncées à la  hussarde par un gouvernement démissionnaire depuis 8 mois  est, lui-aussi, hors mandat depuis plusieurs années !  
Vu ce qui précède, il serait opportun de se questionner sur la capacité politique et juridique de l’actuel Exécutif à proposer des amendements Constitutionnels et celle de l’actuel Parlement de les adoptés.
Mon avis est que cette compétence juridique est tombée depuis 8 mois, avec la mise aux affaires courantes de cet exécutif démissionnaire et depuis 3 ans en ce qui concerne l’actuel Senat,  hors mandat depuis 2011.
2. La deuxième incongruence que je tiens à relever concerne les engagements souscrits par la majorité au pouvoir, au cours du forum politique appelé « Concertations Nationales ». En prononçant  un discours à la Nation, face aux deux chambres du parlement réunies en Congrès, Joseph Kabila a déclaré, en présence de témoins internationaux et  devant le  peuple congolais qui suivait ses propos en direct télévisée, qu’il « s’engageait à donner stricte application aux décisions consensuelles adoptées » au cours de ce forum organisé, d’ailleurs, avec l’argent du contribuable congolais, qui avait dû débourser plusieurs dizaines de millions de dollars pour financer « hors budget » cette couteuse Messe de la Majorité et alliés, chantée au nom de la recherche de la cohésion nationale…
La première décision fondamentale de la Thématique dite de « Gouvernance et Démocratie », concernait justement le consensus dégagé parmi tous les participants, à ne pas modifier la Constitution.
La deuxième décision concernait la libération de prisonniers politiques nommément identifiés : même ce deuxième engagement demeure, dans son ensemble,  inappliqué à ce jour.
Il est paradoxal qu’un Exécutif  placé aux affaires courantes décide de violer les résolutions  de sa  majorité et dépasser sa compétence pour décider de modifier la Constitution contre vents et marées.
A noter que le rapport final de la « Thématique Gouvernance et Démocratie » avait été souscrit, entre autres, par le Vice-président du Parlement, l’Hon. Mwando Nsimba ainsi que par le conseiller juridique du cabinet de la « Présidence de la République ».
Cette attitude de gouverner par défi  découle, en réalité,  de   l’indifférence des actuels « gouvernants » par rapport à l’opinion publique nationale, face à laquelle ils n’ont aucun compte à rendre, car l’actuelle majorité est issue de nominations artificielles et elle n’est pas représentative des choix de la majorité du peuple congolais. Encore une fois, les principes de la Représentativité Pluraliste et Démocratique en sont offusqués. Voilà pourquoi les « élus » ne s’inquiètent pas de la nécessité de rendre des comptes.
C’est important de  souligner que la persistance d’une « gouvernance par défi » constitue une menace pour la paix, la stabilité ainsi que  la reconstruction de la RDC, s’érigeant à  obstacle insurmontable pour  la réconciliation nationale ainsi qu’au lancement d’un véritable processus de démocratisation en RDC, notre pays étant encore et toujours victime de la tentative de privatisation des institutions publiques en faveur d’un clan qui tente de confisquer le pouvoir au détriment de la majorité des congolais.
En résumé :

  1. L’Actuel exécutif démissionnaire n’est pas compétent à proposer à l’actuel Parlement des modifications constitutionnelles, celles-ci dépassant l’administration des affaires courantes de l’Etat ;
  2. L’actuelle majorité aux affaires est tenue au respect de ses propres engagements souscrits à l’occasion du forum politique qu’elle – même a organisé : la première résolution de la « Thématique Gouvernance et Démocratie » des concertations nationales exclue toute modification de la Constitution (voir annexe 1). Il est paradoxal que M. Kabila soit encore revenu récemment, au cours d’une rencontre très houleuse avec le corps diplomatique à Kinshasa, sur sa volonté de donner application à toutes les résolutions des Concertations Nationales, alors que son exécutif s’apprête à violer la plus importante des résolutions de ce Forum Politique que lui-même avait piloté : l’interdiction « TABOU » de toucher à la Constitution de la RDC.Les congolais ayant été privés, en 2011, de leur pouvoir de sanction à cause de la fraude électoral, le régime de facto en place à Kinshasa voudrait exploiter l’ingénierie constitutionnelle pour priver définitivement le peuple congolais de son droit inaliénable à sanctionner et renouveler ses dirigeants. Sans réaction de sa part, « le salaire » de la peur sera une dictature à vie installée encore une fois au cœur de l’Afrique Centrale, avec le risque que le même fléau touche aussi les autres pays limitrophes dont les autocrates qui s’accrochent au pouvoir pourraient se constituer en « syndicat de présidents à vie », hypothéquant ainsi le futur de plusieurs générations de tout un subcontinent africain déjà très fragile mais doté de grandes potentialités:


Que peuples du Congo-Kinshasa, du Congo Brazzaville, du Rwanda, du Burundi, du Burkina…soient maitres de leur destin. Comme avait dit le président Thabo Mbeki:
"Une nouvelle Africa est impossible sans un nouveau Congo".
 
Kinshasa, 11/06/2014
Eugène Diomi Ndongala,
Carnet d’un Prisonnier Politique en RDC

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Message  zobattants 12/8/2014, 10:32 pm

KOTA a écrit:
LES OPPOSANTS PLAIDENT POUR LA LIBERATION DE #DIOMI, #KUTINO auprès du Ministre Richard MUYEJ

Kota, batu nayo bazali vraiment bazopposants!!!!
pourquoi n'allez vous pas voir le president elu de limete?
ecoutez mokia et lisanga..

zobattants


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Message  KOTA 12/8/2014, 10:34 pm

10 mai 2014
PONA KONGO: NOUS CONGOLAIS, LES DAMNES DE LA TERRE
Le 26 Novembre 2011 : le dernier jour de campagne électorale marqué par le sang des congolais massacrés à l’aéroport de Ndjili: voilà pourquoi j’ai choisi de condamner l’imposture
Comment effacer ces images insoutenables  de ma mémoire? Comment oublier l’image d’Etienne Tshisekedi debout, pendant des heures, dans son véhicule tenant tête à l’inspecteur de la Police congolaise, le Général  Bisengimana, qui lui barrait la route afin de l’empêcher de rejoindre la capitale, Kinshasa, où il devait   tenir son dernier meeting de campagne électorale au stade des Martyrs ?
Le Président Tshisekedi et ses accompagnateurs venaient de risquer leurs vies, car l’atterrissage de leur avion avait été refusé par la Tour de Contrôle de l’aéroport International de Kinshasa à plusieurs reprises, alors qu’ ils rentraient du Bas-Congo, où un énième bain de foule de centaines de milliers de Ne-Kongo  avait accompagné et salué le candidat du peuple jusqu’au Pont Marechal. Le même bain de foule s’était reproduit dans toutes les provinces du Congo.
Après avoir quitté la ville de Matadi, l’avion de Etienne Tshisekedi avait tourné dans les cieux pendant des heures avant d’être autorisé, au dernier moment, d’ atterrir à  l ‘Aéroport de Ndjili, à quelques minutes seulement d’une panne sèche qui aurait provoqué inévitablement son  crash.
Arrivés à Ndjili, tout commença à basculer: les partisans de Tshisekedi étaient  brutalement éloigné et nous qui étions sur place pour l’accompagner jusqu’au stade des Martyrs, nous nous retrouvions encerclés par les chars de combats, par des  petits blindés et des voitures de police qui nous empêchaient de sortir pas seulement de  l’aéroport mais même de nos véhicules.
Pris au piège dans nos voitures, nous essayions d’entamer une négociation avec  nos bourreaux mais les pourparlers furent infructueux au point que les esprits s’échauffèrent et pour la première fois le Président Tshisekedi, toujours debout dans son véhicule et face à face avec l’Inspecteur Général de la Police "kabiliste", perdra sa patience légendaire et il commença à traiter l’officier de tous les noms d’oiseaux. La Garde Républicaine encercla tout l’aéroport où un nombre important de citoyens congolais étaient arrivé pour accueillir leur leader, malgré le différentes barricades érigées par les forces du désordre tout au long le Boulevard Lumumba. J’ai l’impression de les entendre encore entonner  des chants en honneur de Tshisekedi et nous, les responsables des plateformes de soutien au candidat à la Présidence de la République, essayions d’alerter la presse et la Monusco de ce qui était  en train de se passer dans un aéroport international où tous les vols avaient été annulés.
L’appel lancé à la MONUSCO curieusement n’avait abouti à rien: nous faisoins face à l’attitude indifférente des fonctionnaires de la structure onusienne qui nous parlaient comme s’ils avaient plus urgent à faire… Nous comprenions vite que nous devions compter seuelement sur nous même: d’abord, il fallait protéger le Président Tshisekedi, dont l’altercation avec Bisengimana était devenue âpre; après, rechercher un moyen pour briser le cordon militaire qui nous cernait en plein parking de l’aéroport international.
La présence de la presse internationale comme Al-Jazira, nous était de réconfort car jamais on aurait pu imaginer la suite des évènements dont la chaine du Qatar détient les enregistrements vidéo.
Nos téléphones sonnaient en continuation: on nous signalait que la garde dite "Républicaine" (encore une inversion sémantique) avait ouvert le feu sur les congolais qui voulaient se rendre à l’aéroport pour accueillir leur candidat à l’élection présidentielle. Beaucoup de Kinois étaient en train d’être fauchés par les balles réelles tirées à bout portant et d’autres étaient tenus à distance par des bombes lacrymogènes ou bien des canons à eau, une eau mélangée avec des substances corrosives et toxiques qui brulaient la peau des infortunées qui en étaient aspergés.
En quelques minutes, tout à commencé à basculer autour de nous: la garde républicaine, la police et les militaires de la forces terrestre ont commencé à ouvrir le feu sur les citoyens congolais qui étaient regroupés tout au tour de l’aéroports, les mains nues face au kalachnikovs.
Nous tous, prisonniers dans nos voitures, incapables même d’ouvrir les portières,  fûmes,  au début, surpris; c’était une scène incompréhensible et extrement violente :
les jeunes, les vieux, les femmes présents dans le parking de l’aéroport internationale de Ndjili, commencèrent à fuir de tous les cotés pour échapper aux balles réelle et même aux militaires et à la police qui volaient les appréhender physiquement. Beaucoup perdaient leurs chausseurs, leurs vêtements  essayant de fuir dans toutes les directions. Les scènes les plus affreuses furent celles des vieux, des dames et des jeunes qui tombaient comme du gibiers sous les balles de leurs affreux "chasseurs". Après 20 minutes de tirs d’armes à feu qui tonnaient dans toutes les directions, le parking autour des voitures du cortège du candidat Tshisekedi se vida, la fumée des fusils et des gaz lacrymogène se dispersa et autour de nous, ouvrant les fenêtres des voitures, nous pouvions compter un grand nombre d’ hommes et de  femmes blessés et aussi des nombreux cadavres.
Les policiers  entouraient complètement les voitures du cortège de Tshisekedi et ils étaient si proches qu’ils nous empêchaient d’ouvrir les portières. La nuit tomba et les militaires de la GR commencèrent à ramasser les corps sans vie et les blessés, tous conduit vers une destination inconnue. Le parking de l’aéroport était plein de chaussures abandonnées par ceux qui avaient fuit ou ils étaient tombés sous les balles.
L’air était devenu à peine respirable car les gaz lacrymogènes commençaient à peine à  se dissiper. Nous  n’avions d’autre choix que de rester dans les voitures et ainsi, passer la nuit, craignant que les affreux autour de nous puissent s’empreindre physiquement aussi  à notre candidat.
Nous étions des otages mais aussi des témoins gênants du carnage qui avait eu lieu sous nos yeux.
Je me rappelle du visage ensanglanté d’un jeune qui touchait sa tête ouverte par une blessure béante et qui nous regardait et regardait sa main ensanglantée et qui répétait inlassablement: pourquoi, pourquoi, pourquoi, avant de tomber à terre.
Il n’y avait ni de croix rouge ni d’ ambulance de la Monusco: les blessés et les morts étaient brutalement jetés sur les camions militaires et acheminés vers une destination inconnue.
La nuit était interrompue par des coups de balles sporadiques. Notre prise en otage n’ avait pas ému ni la communauté internationale ni la Monusco. Al- Jazira arriva à retransmettre dans son journal télévisée les images indescriptibles du carnage mais cela resta impuni, derangeant à peine l’indifférence habituelle du reste du monde envers ce qui touche les damnés de la terre, nous le peuple congolais.
Le matin suivant, la police politique aux ordres du Général Bisengimana ouvra son blocus et permetta au cortège de quitter l’aéroport de Ndjili. Tout au long le Boulevard Lumumba, les indices de ce qui avait eu lieu la veille étaient nombreux: des bombes lacrymogènes explosées, des traces de sang et encore et toujours ces babouches, ces chausseurs abandonnées par les kinois soumis à la "mattanza" du 26 novembre 2011.
Le 27 novembre 2011 je me suis dit qu’ une lutte âpre contre un adversaire capable de tout nous attendait: "PONA KONGO", il faillait continuer à se battre, les mains nues face aux kalachnikovs.
Malgré les menaces, les tortures et les humiliations de toutes sortes subies, je ne cesserai jamais de condamaner l’imposture: je le dois aux kinois tombés le 26 novembre 2011, les martyrs méconnus et sans sepulture d’une Démocratie qui doit encore naitre.
Je suis certain que l’histoire me donnera raison.
Eugène Diomi Ndongala,
Carnet d’un Prisonnier Politique en RDC
LA VIDEO DE AL-JAZEERA REDIFFUSEE PAR EURO-NEWS
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Message  KOTA 12/8/2014, 10:35 pm

2 mai 2014
INCURIE DIPLOMATIQUE, SECURITAIRE ET ECONOMIQUE: LES CONGOLAIS DOIVENT TROUVER LE COURAGE DE DIRE « NON » POUR PERMETTRE A LA NATION CONGOLAISE DE SURVIVRE
J’ ai pris habitude d’analyser l’actualité politique à partir des évènements qui, comme des images et des portraits de certaines réalités de notre pays, ont marqué mon esprit. Cette semaine, à partir de ma cellule, mon attention c’est focalisée sur trois évènements dont j’ai eu écho :

  1. Les mini-congres du PPRD, annoncé pour finaliser le projet scélérat de la révision constitutionnelle afin d’ adapter la Loi Fondamentale de la République Démocratique du Congo aux ambitions centralistes et anti-démocratiques de l’actuel « locataire » du Palais de la Nation qui ambitionne d’en devenir le « propriétaire » ;
  2. Le refoulement violent, accompagné d’exécutions extra-judiciaires, pillages et agressions de toutes sortes dont ont été victimes nos compatriotes par nos voisins « congolais » ;
  3. L’affaiblissement extrême de l’Etat de droit en RDC.


A ces problèmes actuels, j’ajouterai la persistance, surtout à Kinshasa, avec le « généralissime Kanyama » alias « Esprit de mort » en première ligne dans ses œuvres, de la volonté politique d’ infantiliser nos compatriotes, en limitant les libertés des congolais par des initiatives malencontreuses où se manifeste toujours le visage de l’Etat Destructeur, l’Etat qui Interdit et Censure et jamais l’Etat qui Aide ou Protège l’exercice des droits civils et politiques des congolais.
Cela trahit une conception « négative » de la force publique et de la fonction essentielle de l’Etat.
L’Etat Léviathan, contre l’Etat des citoyens.
Ouvrons les yeux, chers compatriotes, car les congolais ne sont plus des vrais « citoyens »  chez-eux:
le représentants politiques sont issus d’un processus électoral vicieux qui n’a pas respecté le principe constitutionnel d’une élection démocratique par suffrage direct, libre et transparent. D’ailleurs, les décisions de ces Elus semblent systématiquement orientées contre les intérêts supérieurs du peuple, visant plutôt les intérêts des individus au pouvoir qui exploitent leur majorité mécanique et apprivoisée pour imposer leur volonté, sans aucun vrai dialogue républicain et dans un climat d’affrontement perpétuel avec une opposition politique résignée et systématiquement obligée de quitter l’hémicycle pour se faire, au moins, entendre…
Les congolais sont, depuis 15 ans, privés d’identité citoyenne clairement établie :
ni carte d’identité, ni registre d’Etat civil ne peuvent être évoquée pour établir la citoyenneté des congolais, avec toutes les dérivent qui s’en suivent en termes d’usurpation d’identité et nationalité.
Après l’Angola – pour ne pas parler de l’Ouganda, le Rwanda et le Burundi – voilà le Congo d’en face se lancer dans la chasse aux congolais. La réaction des prétendues autorités politiques et diplomatiques R.D.congolais est tellement mitigée qu’elle est inaudible…
Le bilan diplomatique, sécuritaire et économique de l’exécutif Kabila est tellement négatif que les congolais s’étonnent, à chaque fois, quand ils entendent certains partenaires de la RDC évoquer des performances économiques ou sécuritaires qu’eux-mêmes n’arrivent pas à apercevoir.
Quand j’entends M.me Mary Robinson vanter le progrès dans l’Application de l’Accord Cadre, dont le volet politique interne n’a même pas un début d’exécution et celui militaire ou sécuritaire est toujours inappliqué, je me dis que peut être l’Analyste Politique et Abbé congolais Jean-Pierre Mbelu a raison quand il nous dit, avec franchise et sans détours, que la RDC est colonisée et les congolais ne sont pas libres chez eux.
Beaucoup de congolais tombent même dans l’erreur d’attribuer à Kabila deux mandats – frauduleusement acquis – alors qu’en réalité il en a consommé déjà trois : avec quel bilan ?
Pas seulement les congolais demeurent les damnés de la terre en occident, faisant l’objet d’expulsions et traitements dégradants mais, maintenant, ces traitements sont adoptés par nos voisins africains, même ceux qui nous sont le plus proches, s’appelant « congolais », comme nous.
A force de plier l’échine face à la violence d’état, aux abus et à la chosification qui nous est imposée depuis 15 ans, nous avons perdu le respect des autres pays africains. Tout le monde connait comment le Congo se fait voler ses richesses sans réagir ; tout le monde sait que les institutions politiques congolaises sont délégitimée et que notre armée n’est pas prête à nous défendre des menaces extérieures. Les services de sécurités sont plus habitués à traquer et extorquer les civils congolais, traquer les opposants pacifiques ou bien les acteurs de la société civile plutôt que les ennemis de la République. Les Prisons sont remplies par les victimes de leur haine aveugle.
En réalité, les congolais sont marginalisées chez-eux : finaliser un hôpital en construction depuis 30 ans – l’Hôpital dit du Cinquantenaire – et confier sa direction administrative et médicale à des ressortissants Indiens anglophones n’est-ce pas une manière de ridiculiser les congolais, qu’il y a 15 ans, exportaient leurs médecins jusqu’en Afrique du Sud?
Et le même phénomène s’affirme un peu partout : la citoyenneté congolaise est moribonde, notre dignité bafouée.
La Constitution qui nous régit actuellement fut le résultat d’un compromis politique majeur, celui de L’Accord Politique de Pretoria, qui établit ses fondations de principe. J’en parle car je suis un des signataires de cet Accord.
Modifier les dispositions intangibles de la Constitution en vigueur n’est-ce pas une tentative de miner les fondations de l’Accord Politique Global qui est reconnu par toutes les forces politiques réunie après la chute de Mobutu ?
Le Congo –Kinshasa aurait-il assisté à la mort de plus de 8.000.000 de ses ressortissants tout simplement pour revenir à la case de départ, avec une dictature à vie en gestation, maquillée et soutenue par les mêmes cerveaux pervertis mobutistes qui avaient entêté le Marechal à ne pas céder à la pleine démocratisation du pays ? Ils sont toujours là, toujours les mêmes, prêts à tout pour ramasser les miettes tombées de la table de leur nouveau patron.
Certes Mobutu, s’il ne nous avait pas assuré  la démocratie, il nous avait assuré, au moins, jusqu’en 1996, la sécurité et le respect de nos voisins.
Maintenant, à nous, peuple congolais, il nous ne reste plus rien :
ni le respect de nos voisin, ni la sécurité et encore moins le développement économique, impossible dans un pays où la patrimonialisation des biens de l’Etat et la corruption sont le règles de base de la gestion économique du pays, des antivaleurs auxquels s’ajoute le manque absolu de sécurité juridique.
C’est comme si le Capitalisme du Désastre avait pris la place du Panafricanisme, partout en Afrique.
Sur le plan économique le pillage s’installe : la Miba a été placé en faillite, la Gecamines est émiettée et aucune entreprise publique ne fait plus de bénéfice depuis des lustres. L’électricité produite à Inga est vendue et les entrées relatives à ces ventes sont partagés entre apparatchiks au pouvoir, alors que 90% des congolais n’ont pas accès à l’électricité et le 10% restant en profite avec « délestage ».
Les « Contrats chinois » ont privé la RDC des mines les plus rentables du Katanga, avec une contrepartie inconnue à ce jour.
Tout est aliéné et, maintenant, ils veulent nous prendre aussi notre dignité : nous sommes devenus les damnés d’une Afrique pervertie et cela ne pourra que s’empirer, vu les velléités de présidence à vie qui animent les esprits de ceux qui sont en train d’anéantir l’Etat Congolais, à cause de leur vision nombriliste de la politique.
Ne permettons pas à ce régime de nous priver de l’espoir du changement qui s’accompagne à l’alternance politique ; luttons pour pouvoir laisser un héritage à nos enfants et aux générations futures.
Je suis sûr que quand le Congolais auront pris conscience qu’ils sont en train de tout perdre – leur terre, leur liberté et leur dignité – alors ils seront prêts à ressembler toutes leurs énergies pour dire : NON.
Non à l’imposture ;
Non à la chosification des congolais,
Non à toute forme de Dictature à vie.
Vérité et Justice pour le Congo,
Eugène Diomi Ndongala,
Prisonnier Politique en RDC

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Message  KOTA 12/8/2014, 10:36 pm

1 mai 2014
LA RDC EN PLEINE ENTROPIE POLITIQUE
 
Les images de Kabila embourbé dans la boue jusqu’au cou à l’Est de la RDC est une image qui est restée gravée dans mon esprit, car elle symbolise parfaitement l’état d’apathie dans lequel se trouve mon pays en ce moment :
 
les accords politiques avec la communauté internationale, avec les rebelles, s’additionnent mais la RDC, plutôt que reprendre le chemin de la remise sur les rails du processus de démocratisation, semble œuvrer dans le sens contraire : la mise en place d’une dictature à vie.
Les Concertations nationales, en tant que forum politique complétement « téléguidé » ont donné lieu quand même à quelques allures d’espoir de redynamisation de la vie politique interne du pays. Mais, comme d’habitude, au-delà des grands discours et des chorégraphies folkloriques habituelles, les congolais ont vite compris que le pouvoir kabiliste ne veut pas respecter ses propres engagements souscrits par sa propre majorité lors de ce forum politique largement boycotté, d’ailleurs,  par l’opposition politique.
Un cas frappant de cette inapplication systématique est celui de la libération annoncée des prisonniers politiques, dont la résolution des concertations nationales reste lettre morte à ce jour.
Alors que l’Accord-Cadre d’Addis-Abeba prône la réconciliation nationale et la relance du processus de démocratisation, brusquement interrompu par la fraude électorale à grande échelle des élections de novembre 2011, nous assistons, en toute vraisemblance, à un processus contraire, avec, à  la clé, une prévisible révision constitutionnelle pour éterniser Joseph Kabila à la tête de la RDC.
Cette image de Kabila qui pousse son 4×4 dans la boue des pistes de la province Orientale hante mon esprit car elle est représentative de l’impasse politique actuelle.
La politique de faux habillage dialectique est toujours d’actualité alors que le manque de dialogue entre la vraie opposition et « majorité » issu de la fraude électorale est incontestable.
Au moment où j’ écris mes réflexions que, en toute modestie, je désire partager avec mes compatriotes, il me semble qu’un vide de pouvoir s’annonce en RDC, un vide à peine colmaté par le dynamisme du nouveau représentant spécial du S.G. de l’Onu en RDC, le « vert » Martin Kobler, qui d’ailleurs semble être puni par le refus de Kabila de le rencontrer depuis son accréditation…
Si l’on gratte la surface de la fine couche de peinture étalée pour cacher la passivité kabiliste, on se rend vite compte que ce pays est actuellement sans un vrai gouvernement, l’actuel étant « de facto » démissionnaire » ; avec une assemblée nationale et un sénat en vacance alors que le budget de l’ état pour 2014 n’est pas voté et surtout avec la signature par le CIRGL/SADC d’un conclusion des pour-parler de Kampala alors que l’application essentiel de cet accord – qui veut cacher son nom à cause d’une diatribe byzantine dont la « Kabilie » détient le secret – comme la démobilisation des combattants insurgés de tout bord (m23, mai-mai  etc.) demeure sans prise en charge à ce jour :
combien de temps encore ces insurgés qui se sont rendus résisteront à dormir à la belle étoile, sans nourriture et sous la pluie, avant de reprendre le chemin de la brousse ?
Sans vouloir entrer dans les détails de l’opportunité ou moins de signer l’accord de paix avec le M23 plutôt qu’avec ses parrains, il ne faut pas oublier que le prétexte du lancement de la rébellion/agression fut la non application des accords précédents de mars 2009. Des lors, il me semble nécessaire au moins de ne pas se replacer dans la position, encore une fois, en signant des accords, devant une  pléthore de témoins internationaux, et par la suite de ne pas donner application à ces engagements souscrits au nom de la république.
Sans DDR, plan de démobilisation,  et Amnistie, la RDC ne fera que se placer, encore une fois, dans la même position de mars 2009 et, en toute vraisemblance, les mêmes préalables donneront lieu à des nouveaux prétextes visant la déstabilisation permanente de la RDC.
En d’autres termes, « nul novo sub soli », malgré l’application systématique de la politique du maquillage esthétique à la consommation extérieure :
-        aucune fracture politique n’est colmatée ;
-         le choix de la politique économique dite de la « modernité » à la place de la promotion du développement qui passe par la construction des infrastructures de base, la promotion de l’agriculture et le démarrage de l’industrialisation du pays, demeure à la base des basses performances économiques de la RDC, en terme de revenu pro-capita et même d’indice de développement humain, IDH, le plus bas au monde.
Dans ces conditions, les congolais demeurent dans le désespoir pour le futur de leur pays, dont certaines puissances visent ouvertement la désintégration prétextant l’incapacité du régime actuel – qu’elles-mêmes soutiennent – de gouverner la RDC.
Les congolais doivent apprendre à oublier la peur et comprendre que leur futur est en danger.
Kinshasa,  19/12/2013
Votre compatriote,

Eugène Diomi Ndongala,
Prisonnier Politique en RDC





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Message  KOTA 12/8/2014, 10:40 pm

Les Forces politiques et sociales exigent la libération de Diomi, Kutino, Kabatshi / LA TEMPETE DES TROPIQUES
par FreeDiomi le 18 juillet 2014
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 25 Tempete-des-tropiques180714-001
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 25 Tempete-des-tropiques180714-001
Les Forces politiques et sociales exigent la libération de Diomi, Kutino, Kabatshi


En marge de leur conférence de presse du 16 juillet 2014
Les Forces politiques et sociales pour l’unité d’actions exigent la libération, sans conditions, des prisonniers politiques, notamment Eugène Diomi Ndongala, Kutino Fernando, Kabatshi et autres détenus d’opinion.
46 partis membres de cette structure ont signé cette déclaration lue par le SG de l’UNC lors d’un point de presse tenu mercredi 16 juillet à Kinshasa, à la paroisse Notre Dame de Fatima.
Bien avant cela, ils ont rappelé qu’il y a exactement 23 jours, ils ont fait une déclaration solennelle dans laquelle ils ont décidé d’unir leurs forces et de mener des actions communes en vue d’atteindre des objectifs bien ciblés, parmi lesquels arracher la libération sans conditions de tous les détenus politiques et d’opinion, obtenir le départ de Kabila, restructurer la Ceni et arrêter par consensus un calendrier électoral, lutter pour la résolution de la crise de légitimité née des élections chaotiques du 28 novembre 2011, contrer tout changement ou révision de la constitution avant les élections de 2016, et enfin, obtenir la convocation d’un dialogue inclusif conformément à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba ainsi que la résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations unies.
Parmi les actions qu’ils devraient mener, il y avait, la saisine de la justice contre Malumalu pour « atteinte aux droits garantis aux particuliers, violation de la constitution et des lois de la République », le retrait des délégués des Forces politiques et sociales de l’Opposition siégeant à la Ceni, la tenue des meetings populaires, l’organisation des marches pacifiques et d’autres actions jugées salutaires pour mobiliser le peuple congolais conformément à l’article 64 de la constitution.
S’agissant de la saisine de Malumalu, indique-t-on, une plainte a été effectivement déposée au Parquet général de la République le 26 juin 2014. L’évolution de ce dossier est suivie de très près.
Concernant le retrait des délégués de l’Opposition siégeant à la Ceni, « nous informons l’opinion que par une lettre adressée ce jour à nos membres ayant des délégués à la Ceni, nous leur avons demandé de prendre toutes les dispositions qui s’imposent en vue d’obtenir de leurs groupes parlementaires respectifs le retrait des membres de l’Opposition qu’ils ont mandatés à la Ceni ».
Aussi, ils ont lancé officiellement une demande sous forme de pétition adressée au président des Etats-Unis Barack Obama, aux membres permanents du Conseil de sécurité et au SG des Nations Unies pour solliciter des mesures d’isolement à l’encontre de Joseph Kabila.
Les Forces politiques et sociales ont saisi par ailleurs l’opportunité pour dire qu’elles ont bien reçu la recommandation contenue dans la déclaration de la Cenco du 27 juin 2014 adressé aux partis politiques et associations de la société civile en ce qu’elle rencontre leurs aspirations.
« Nous sommes donc prêts à participer à toute initiative dans ce sens pour protéger la nation en danger à l’instar de la marche des chrétiens du 16 février 1992 », a déclaré l’orateur au nom de tous les partis et personnalités membres des FPS.
Elles dénoncent avec la dernière énergie les menaces et brimades diverses dont sont victimes les opposants. Cette traque, rassurent-elles, rencontrera un « mur en bêton » du fait de la détermination des FPS et du peuple congolais à asseoir la démocratie en RDC. Elles fustigent également la répression des manifestations pacifiques organisées par les partis de l’Opposition comme la marche du vendredi 11 juillet à Goma contre le calendrier électoral de Malumalu, violemment réprimée
Avant qu’il ne soit trop tard, elles réclament la tenue d’un dialogue inclusif pour mettre fin à la crise de légitimité qui paralyse la République démocratique du Congo.
Par Stone
*****************************************
SUR LE MEME SUJET:
VIDEO/LES FORCES POLITIQUES ET SOCIALES A FATIMA DEMANDENT L’ISOLEMENT DIPLOMATIQUE DE Mr KABILA AINSI QUE LA LIBERATION DES DETENUS POLITIQUES ET D’ OPINION: DIOMI NDONGALA, KUTINO ET KABATSHI
RDC : une coalition de l’opposition veut voir Kabila à la CPI / JEUNE AFRIQUE
LES FORCES POLITIQUES ET SOCIALES EXIGENT LA LIBERATION DES PRISONNIERS POLITIQUES, NOTAMMENT EUGENE DIOMI NDONGALA ET FERNANDO KUTINO / CONFERENCE DE PRESSE DU 16.07.14
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EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 25 Empty Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA

Message  KOTA 12/8/2014, 10:42 pm

EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 25 Diomi-et-kutino
Diomi Ndongala et Fernando Kutino croupissent toujours en prison

  • La Tempête des Tropiques
  • Nation
  • POLITIQUE


Des recommandations majeures des concertations nationales foulées au pied
Le gouvernement de cohésion nationale est devenu utopique
La Conférence nationale souveraine tenue au Zaïre en 1991, de même que les Concertations nationales organisées au mois de septembre dernier sur le même site à Kinshasa constituent sans conteste deux temps forts vécus par le Congo-Zaïre dans sa vie politique.
L’histoire étant un éternel recommencement, plus d’une recommandations formulées par les concertations nationales sont restées lettres mortes à l’instar de celles de la Conférence nationale qui a eu le mérite de faire la relecture de l’histoire politique de la RDC qui a permis entre autres de dresser un bilan globalement négatif du régime de Mobutu.
Parmi ces recommandations, le cas de Diomi Ndongala, Président de la DC (Démocratie chrétienne) et Fernando Kutino, pasteur de l’armée de victoire. Les deux personnalités n’ont pas bénéficié de l’amnistie pourtant décrétée par les assises nationales tenues aux mois de septembre et octobre de l’an 2013.
Leur maintien anachronique et même arbitraire en prison laisse croire que les bénéficiaires de la loi d’amnistie ont été triés sur le volet. Et pour narguer les bonnes consciences, des tueurs du M23 ont été blanchis de suite de ces recommandations.
L’amnistie des adeptes de Bundu dia mayala (ex-Bundu dia Kongo), des bandes Enyele, des amis de Faustin Munene ou d’Honoré Ngbandu ont été certes saluée mais elle est insuffisante pour parler de l’application correcte de cette mesure d’amnistie. Autant dire que les condamnations à caractère politique ne peuvent être commuées ni annulées. Le gouvernement aurait marquée des points si les deux personnalités étaient elles aussi élargies.
L’autre recommandation majeure est relative à la mise sur pied d’un gouvernement de cohésion nationale qui regrouperait en son sein des membres de la majorité présidentielle, ceux de l’opposition et de la société civile.
Par la seule volonté politique et en dépit du pouvoir discrétionnaire du Chef de l’Etat l’application de cette recommandation tant souhaitée tarde toujours à venir au point que plus personne ne croit plus à cette initiative, à part quelques fanatiques invétérés.
Dans le camp de l’opposition, les deux recommandations bafouées ou partiellement appliquées, sont majeures. Elles auraient permis, ne serait-ce que dans une certaine mesure de briser la glace dans la vie politique. Le pardon étant considéré comme une puissance qui libère.
Sous l’autre sous chapitre, le pays ayant été divisé autrefois par des clivages politiques puis unifié après Sun City, la mise sur pied du gouvernement devenu utopique aurait parachevé le processus du Sun City qui visait l’unité nationale. N’est-ce pas que l’union fait la force !
Par G.O.








 
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Message  KOTA 13/8/2014, 5:50 pm

Lettre ouverte à Flory Kabange Numbi, procureur général de la République /Bamba-di-LELO – Congoindependant
par FreeDiomi le 13 août 2014
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 25 Congoindependant130814
Lettre ouverte à Flory Kabange Numbi, procureur général de la République
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 25 Bamba
Bamba-di-Lelo
Monsieur,
André Malraux, ancien Ministre d’Etat chargé des affaires Culturelles de Charles de Gaule, disait : mieux vaut un imbécile débout, qu’un intellectuel assis.
L’anecdote, citée ci-dessus, s’applique, à mon humble avis, à vous, Flory Kabange Numbi, soit disant intellectuel, procureur général de la République, et néanmoins hypocrite, fourbe et partisan du régime décadent de Joseph Kabila. Opportuniste à souhait, vous êtes incapable de désigner des facteurs de blocage de nos institutions pour trouver des solutions idoines aux problèmes immenses du Congo-Kinshasa.

Ainsi, vous ne vous rendez pas compte que la situation est aussi grave et l’avenir du pays est plus compromis, que jamais depuis que vous et certains membres de votre clan politique, tentent de maintenir de force le pouvoir, sans l’ultime volonté du peuple congolais, consterné !
Je n’ai pas peur des mots quand il s’agit de vous qualifier de corrompu, d’opportuniste, de mercenaire qui, par mauvaise conscience, semble plus soucieux de se dédouaner vis-à-vis de Joseph Kabila, un véritable mécréant, au lieu de vous engager résolument dans des actions concrètes pour sauver le pays ! Vous vous limitez donc, à la routine, à des réactions d’indignation et des prises de position mal élaborées, voire téméraires et vexatoires.
Nuisible et incompétent, oui, vous l’êtes aussi, car comment pouvez-vous arrêter, Bertrand Ewanga, député national et respectable opposant, pour offense au Chef de l’Etat, alors que ce denier nie en bloc, toute la formulation de votre accusation à son encontre ? On est tous témoins de ce que Bertrand Ewanga a dit. Vous estimez que celui qui défend sa patrie, sa population et qui donne une direction nouvelle pour préserver l’ordre public, prononce pour vous des injures, contre le Président de la république ? Pour connaître la vérité, a-t-on posé des questions aux témoins, et aux éventuels intervenants du meeting populaire ? Il est malheureux de constater qu’à votre niveau, vous ne soyez pas capable de distinguer la procédure de flagrance et la notion de résidence surveillée ? Il a fallu, pour cela, une pression de l’ambassadeur de l’Union Européenne et des députés nationaux de l’Opposition auprès de Aubin Minaku, président de l’Assemblée Nationale, pour fléchir votre arrogance?
Enfin, que disent les prescrits de la Constitution congolaise sur les modalités d’arrestation d’un élu du peuple ? A-t-on consulté le Parlement pour lever l’immunité de Bertrand Ewanga ? La notion de « parjure » est-elle insérée dans notre Constitution ? Si oui pourquoi, la justice congolaise a-t-elle pu être hypertrophiée, la Constitution détournée, la démocratie oubliée et avoir appliqué aux textes des droits, une vision parfaitement falsifiée ?

Eugène Diomi Ndongala, Fernando Kutino, Eddy Kapend, et aujourd’hui Bertrand Ewanga, ne sont que des prisonniers personnels de Joseph Kabila. A travers leur autonomie de pensée, ils dérangeaient la quiétude de Joseph Kabila, qui s’accroche, malgré ses faibles connaissances, à gérer un pays qui dépasse son niveau d’intelligence !


Homme du passé, controversé, Joseph Kabila a horreur de l’existence d’une justice indépendante ! C’est ce qui justifie, le comportement ridicule de Flory Kabange Numbi, devenu homme de paille et pilier du régime de Joseph Kabila, nommé Procureur général de la République, non pour sa compétence, mais par simple appartenance régionale avec Joseph Kabila, Muluba du Katanga comme lui.

Bref, je tiens à rappeler à tous les combattants congolais, que la paix ne se fait pas en regardant la guerre de loin !

L’arrestation de Bertrand Ewanga a fait déborder le vase et devra nous inciter à mener, aujourd’hui des actions de désobéissance civile de grande envergure, des sit-in pour obtenir sa libération immédiate, ainsi que celles d’Eugène Diomi Ndongala, Fernando Kutino, Eddy Kapend et de tant d’autres compatriotes, qui croupissent dans les couloirs de la mort, à l’Agence nationale de renseignements (ANR).

Pour nous, le vrai combat ne fait que commencer : l’ennemi partira et son système va bientôt s’écrouler, et avec lui, ses valets dont Flory Kabange Numbi particulièrement. Ce n’est plus qu’une question des jours. Notre détermination reste inchangée, et nous en appelons à Flory Kabange Numbi, Procureur Général de la République, pour changer son fusil d’épaule et de revenir à la raison avant qu’il ne soit trop tard !

Joseph Kabila est Rwandais, sans nul doute, et il est tenu de rentrer chez lui, au Rwanda, d’où il est venu ! Mais quel sera votre sort à vous, Flory Kabange Numbi ?
Vous serez jugé sévèrement par l’Histoire.

Bamba – di – Lelo

Docteur en sciences Politiques de l’UCL
Analyste des questions politiques du Congo
E-mail : jbdil@hotmail.be
http://www.congoindependant.com/

http://democratiechretienne.org/2014/08/13/lettre-ouverte-a-flory-kabange-numbi-procureur-general-de-la-republique-bamba-di-lelo-congoindependant/
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Message  Mathilde 14/8/2014, 11:22 am

LES OPPOSANTS PLAIDENT POUR LA LIBERATION DE DIOMI, KUTINO AU Min. Richard MUYEJ


_________________
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 25 Mathil10[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Mathilde


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Message  KOTA 14/8/2014, 2:37 pm

Kutino et Diomi : deux grands malades abandonnés…/GUY DE BOECK
par FreeDiomi le 14 août 2014
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 25 Images2m0nrxmm
 
Kutino et Diomi : deux grands malades abandonnés…
Ceux qui pensent devoir absolument informer les Congolais de l’état de santé de certains de leurs compatriotes auraient pu se saisir de l’occasion pour se pencher sur les cas de deux compatriotes qui en appellent, depuis des mois, à une assistance urgente du gouvernement en vue de les tirer d’une mort certaine. Il s’agit, on s’en doute, de deux prisonniers, en l’occurrence, le pasteur Kutino Fernando, en séjour à la prison centrale de Makala depuis plus de 8 ans, et Eugène Diomi Ndongala, président national de la Démocratie Chrétienne, qui se trouve au même lieu depuis une année, pour purger une peine de 10 ans.
Voilà deux malades qui ne se cachent pas. La semaine dernière, Kutino Fernando a fait publier son bulletin de santé dans la presse, par l’entremise du député Franck Diongo, afin d’attirer l’attention du gouvernement sur la gravité de son état de santé, qui exige une évacuation sanitaire urgente vers l’étranger. Transmis sous forme de « Sos », son message n’a rencontré aucun écho du côté des décideurs politiques. Financièrement endetté jusqu’au cou, avec une facture impayée qui vient de dépasser 80.000 dollars, ce ministre de Dieu n’en peut plus. Chaque jour qui passe, les séquelles de son Accident Vasculaire Cardiaque ne font que s’aggraver. Alors que ses jours sont comptés, rien ne bouge du côté des autorités judiciaires ou politiques.
C’est pareil pour Eugène Diomi Ndongala, lui aussi victime des problèmes respiratoires et des complications post-opératoires. Ses requêtes répétées en direction des pouvoirs publics, pour des soins à l’étranger, à ses propres frais, restent sans suite, en dépit de la publicité que ses proches, à commencer par son épouse, font autour de son inquiétant bulletin de santé.
Tout récemment, l’ancien ministre provincial de l’Agriculture au Bas-Congo, le regretté Raymond Nsumbu Badika, a trouvé la mort dans son statut de détenu, pour n’avoir pas reçu à temps des soins appropriés, que devait lui prodiguer l’Etat congolais, propriétaire des établissements pénitenciers. Pourtant, depuis l’année dernière, lui-même, ses avocats et sa famille avaient envoyé des signaux de détresse en direction de qui de droit.
Pourquoi refuse-t-on de venir en aide aux malades privés de liberté, réellement à l’article de la mort, pour porter un intérêt suspect sur Etienne Tshisekedi qui, jusque-là, n’a pas sollicité une assistance publique ? Voudrait-on l’aider à mourir très vite que l’on ne procéderait pas autrement.
Dans des pays de vieille démocratie, on fait très  attention à la sphère d’intimité des individus, hommes publics soient-ils. L’affaire du vol du dossier médical de Schumacher, l’ancien champion allemand de «Formule 1», se trouve en justice. Pour échapper à celle-ci, le présumé auteur du coup s’est suicidé.
Dans le passé, on n’a jamais divulgué les dossiers médicaux de l’ancien président François Mitterrand ou de la star américaine Michael Jackson. Chez nous, personne n’est entré dans les dossiers médicaux de Luambo ou Tabu Ley. Avec tout ce qui se dit avec triomphalisme autour de Tshisekedi, la RDC ne s’acheminerait-elle pas vers une jungle ?»
 
TIRE DE LA REVUE DE LA PRESSE DU 14/08/2014 DE GUY DE BOECK
http://democratiechretienne.org/2014/08/14/kutino-et-diomi-deux-grands-malades-abandonnesguy-de-boeck/
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Message  KOTA 14/8/2014, 2:39 pm

Kutino et Diomi : deux grands malades abandonnés…/GUY DE BOECK
par FreeDiomi le 14 août 2014
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 25 Images2m0nrxmm
 
Kutino et Diomi : deux grands malades abandonnés…
Ceux qui pensent devoir absolument informer les Congolais de l’état de santé de certains de leurs compatriotes auraient pu se saisir de l’occasion pour se pencher sur les cas de deux compatriotes qui en appellent, depuis des mois, à une assistance urgente du gouvernement en vue de les tirer d’une mort certaine. Il s’agit, on s’en doute, de deux prisonniers, en l’occurrence, le pasteur Kutino Fernando, en séjour à la prison centrale de Makala depuis plus de 8 ans, et Eugène Diomi Ndongala, président national de la Démocratie Chrétienne, qui se trouve au même lieu depuis une année, pour purger une peine de 10 ans.
Voilà deux malades qui ne se cachent pas. La semaine dernière, Kutino Fernando a fait publier son bulletin de santé dans la presse, par l’entremise du député Franck Diongo, afin d’attirer l’attention du gouvernement sur la gravité de son état de santé, qui exige une évacuation sanitaire urgente vers l’étranger. Transmis sous forme de « Sos », son message n’a rencontré aucun écho du côté des décideurs politiques. Financièrement endetté jusqu’au cou, avec une facture impayée qui vient de dépasser 80.000 dollars, ce ministre de Dieu n’en peut plus. Chaque jour qui passe, les séquelles de son Accident Vasculaire Cardiaque ne font que s’aggraver. Alors que ses jours sont comptés, rien ne bouge du côté des autorités judiciaires ou politiques.
C’est pareil pour Eugène Diomi Ndongala, lui aussi victime des problèmes respiratoires et des complications post-opératoires. Ses requêtes répétées en direction des pouvoirs publics, pour des soins à l’étranger, à ses propres frais, restent sans suite, en dépit de la publicité que ses proches, à commencer par son épouse, font autour de son inquiétant bulletin de santé.
Tout récemment, l’ancien ministre provincial de l’Agriculture au Bas-Congo, le regretté Raymond Nsumbu Badika, a trouvé la mort dans son statut de détenu, pour n’avoir pas reçu à temps des soins appropriés, que devait lui prodiguer l’Etat congolais, propriétaire des établissements pénitenciers. Pourtant, depuis l’année dernière, lui-même, ses avocats et sa famille avaient envoyé des signaux de détresse en direction de qui de droit.
Pourquoi refuse-t-on de venir en aide aux malades privés de liberté, réellement à l’article de la mort, pour porter un intérêt suspect sur Etienne Tshisekedi qui, jusque-là, n’a pas sollicité une assistance publique ? Voudrait-on l’aider à mourir très vite que l’on ne procéderait pas autrement.
Dans des pays de vieille démocratie, on fait très  attention à la sphère d’intimité des individus, hommes publics soient-ils. L’affaire du vol du dossier médical de Schumacher, l’ancien champion allemand de «Formule 1», se trouve en justice. Pour échapper à celle-ci, le présumé auteur du coup s’est suicidé.
Dans le passé, on n’a jamais divulgué les dossiers médicaux de l’ancien président François Mitterrand ou de la star américaine Michael Jackson. Chez nous, personne n’est entré dans les dossiers médicaux de Luambo ou Tabu Ley. Avec tout ce qui se dit avec triomphalisme autour de Tshisekedi, la RDC ne s’acheminerait-elle pas vers une jungle ?»
 
TIRE DE LA REVUE DE LA PRESSE DU 14/08/2014 DE GUY DE BOECK
http://democratiechretienne.org/2014/08/14/kutino-et-diomi-deux-grands-malades-abandonnesguy-de-boeck/
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Message  KOTA 15/8/2014, 12:47 pm

LISEZ LE WEB JOURNAL DU 15/08/2014: TOUTE L ACTUALITE ONLINE.....

http://paper.li/fsddc/1383407914
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Message  KOTA 18/8/2014, 11:21 pm

MANIFESTE D’UN COMBATTANT / UDPS MULTIMEDIA
par FreeDiomi le 18 août 2014
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 25 Message-diomi-ndongala1
DIOMI NDONGALA:MANIFESTE D’UN COMBATTANT
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 25 Message-diomi-ndongala1
http://udpsmultimedias.wordpress.com/2013/04/16/diomi-ndongalamanifeste-dun-combattant/
 
 

LETTRE DE DIOMI NDONGALA, 13/04/2013
Chère Patrizia,
Je n’ai pas besoin de te rappeler pourquoi je me bats et pourquoi je suis si combattu.
Depuis des années nous faisons face régulièrement à toute forme d’intimidation, de violence physique et morale. C’est inutile de nous attarder sur les détails de leurs manigances :
ils veulent casser notre volonté de rester debout et de parler au nom de ce peuple si fier et si meurtri.
J’aimerais que ce peuple puisse retrouver dans sa conscience collective la force de Kimpa Vita, la foi inébranlable dans sa dignité d’homme libre de Simon Kimbangu ; le courage de Lumumba et de son compagnon de combat qui fut Gaston Diomi Ndongala et encore, plus près de nous, le courage d’Armand Tungulu et l’amour profond pour le Congo de mon ami Floribert Chebeya.
Ils peuvent nous embastiller, comme ils ont fait avec Tshisekedi, mais cette étincelle de dignité qui est en nous ne pourra pas être éteinte si facilement.
Aucun peuple au monde ne subit ce que subissent les congolais en ce moment de leur histoire:
leurs richesses naturelles ne leur appartiennent plus ; millions de congolais sont obligés de s’exiler pour échapper à la guerre, à la dictature, aux persécutions et à la faim. Tout est corrompu et ce qui reste de l’état congolais s’écroule sous le poids de la trahison, de l’incompétence et de la chosification des citoyens. Notre dernier rempart était notre terre féconde, d’une beauté sans pareil au monde et qui a généré un peuple digne, fort et généreux.
Maintenant, ils veulent nous arracher notre terre après que nous l’avons nourrie, pendant des années, avec les dépouilles mortelles de nos mères, de nos pères et nos enfants massacrés par millions….
Je suis avec les autres prisonniers politiques que tu connais : Kuthino, Mokia, Chalupa et nous nous sommes dits que de défaite en défaite, nous arriverons à la victoire.
Car ils oublient que l’esprit de ceux qui se sont battus dans le passé nous anime ; ils ignorent que cette terre si riche et merveilleuse qui nous a généré ne pourra jamais être arrachée au peuple congolais ; ils ne savent pas que malgré l’abrutissement qu’ils imposent aux congolais en les privant de leur bien-être, de culture, de communication et de liberté, ceux-ci restent plus forts car ils portent en eux les gènes de Kimpa Vita, la conscience de Simon Kimbangu, l’esprit de Liberté de Lumumba et Gaston Diomi, le courage d’Armand Tungulu et la capacité d’abnégation jusqu’au sacrifice suprême de Floribert Chebeya.
Ils jettent sur moi le reflet de leurs propres turpitudes. Ils passent d’un montage à un autre, sans gêne de toucher au ridicule car ils n’ont pas de conscience de ce qu’ils font et du discrédit qu’ils jettent sur ce qui reste de l’Etat congolais, devenu un paillasson sur lequel ils nettoient leurs bottes tâchés de sang et ils déchargent quotidiennement leurs kalachnikovs.
Ils conspirent à longueur de journée pour que je ne parle plus, pour que j’abandonne la lutte à côté d’Etienne Tshisekedi et pour que je ne revendique plus le droit des congolais pas seulement à faire semblant de « voter » pour leurs dirigeants mais aussi et surtout à les « élire » effectivement. Nous savons que ce n’est pas le cas aujourd’hui…
Ils ont essayé de salir mon nom, de me priver à plusieurs reprises de la liberté et de me briser physiquement comme ils font d’ailleurs avec des milliers de congolais chaque jour : si ma voix peut être entendue, fais-la entendre.
Ils n’ont pas peur de moi comme individu mais de cet esprit redoutable qui anime le peuple congolais dont ils veulent effacer la mémoire.
Je suis là, debout car, comme disait Gandhi, un homme debout fait plus peur aux oppresseurs que mille hommes couchés.
Prends soin des enfants,
Eugène
**********************************
From his jail cell where he is being held on false charges of plotting to kill President Kabila and his prime minister, Eugene Diomi Ndongala, an opposition leader who has been tirelessly fighting for democracy in Congo, writes a letter to his beloved wife Patrizia Diomi. His letter resonates with sound wisdom and advice for the Congolese and their country as they fight for Democracy in a country …torn by war and the dictatorship of Kabila’s regime. This letter depicts the rich historic heritage of the Congolese and the fighting spirit of their forefathers and freedom fighters, the resilience of the people despite the numerous plagues they have had to endure throughout history. Eugene exhorts all of us to stand up for what is right, despite the odds. This is a call to action to us all:
 
 
"Dear Patrizia,
 
I do not need to remind you why I fight and why I am facing so much opposition. For years we faced many forms of intimidation, physical and moral violence. It is unnecessary to dwell on the details of their plots: They want to break our will to stand and speak on behalf of our proud and oppressed people. I wish that people could find in our collective conscience the strength of Kimpa Vita, Kimbangu’s strong belief in the dignity of free men; the courage of Lumumba and his fellow freedom fighter Gaston Diomi Ndongala, and again closer to us, the courage of Armand Tungulu and my friend Chebeya’s deep love for Congo.
 
They can imprison us, as they did with Tshisekedi, but the spark of dignity in us will never be extinguished.No other people in this world have endured suffering as much as Congolese have in recent history: Their natural resources are not their own anymore, millions of Congolese are forced into exile to escape the war, dictatorship, persecution and hunger. Everything is corrupt and what remains of the Congolese state collapses under the weight of betrayal, incompetence and the oppression of citizens. Our last bastion was our fertile land, of an unparalleled beauty in the world, land that has given birth to a dignified, strong and generous people. Now they want us out of our land, a land nurtured for years, with the remains of our mothers, fathers and children they massacred by the millions….
 
I’m with the other political prisoners that you know: Kuthino, Mokia, Chalupa and together, we are convinced that each defeat gets us closer to victory. Because they forget that the spirit of those who fought in the past animates us, they don’t know that this land so rich and wonderful that produced us, will never be taken away from the Congolese people, they do not know that despite the brutality they impose on Congolese depriving them of their welfare, culture, communication and freedom, we remain stronger because we carry with us the genes of Kimpa Vita, Kimbangu’s consciousness, Lumumba and Gaston Diomi’s spirit of Freedom, Armand Tungulu courage and the spirit of selflessness that led Chebeya to the supreme sacrifice.
 
They try to throw upon me the reflection of their own deprivation. They do not spare the means of trying to discredit me, they are not afraid of bringing embarrassment upon themselves by making ridiculous accusations against us, because they do not realize that what they are doing only succeeds in throwing discredit on what remains of the Congolese state. The people have become a mat upon which they clean their boots stained with blood and unload salvo from their Kalashnikovs daily. They conspire all day long to silence my voice, they want me to abandon the fight alongside EtienneTshisekedi; they want me to stop claiming the right of Congolese not only to make the gesture of "voting" for their leaders but also "electing" them indeed. We know that this is not the case today …
 
They tried to smear my name, to deprive me repeatedly of freedom and break me physically as they do everywhere with thousands of Congolese every day. I dare you to make my voice heard. They are not afraid of me as an individual, but instead they are afraid of this formidable spirit that animate the Congolese people, a spirit that they want to clear from our collective memory. I’m standing here because, as Gandhi said, "A man standing is more frightening to the oppressor than a thousand men lying down."
 
Take care of our children,
 
Eugene"
**************************************************************
 
VOICI LA TRADUCTION LIBRE EFFECTUEE PAR DES LECTEURS CONGOLAIS EN SWAHILI:
 Diomi Ndongala, 13/04/2013

MPP na Aprili 14, 2013

Ndugu Patrizia,

Mimi hawana haja ya kuwakumbusha nini mimi kupambana na kwa nini mimi hivyo kinyume.

Kwa miaka sisi uso mara kwa mara kwa namna yoyote ya vitisho, kimwili na kimaadili vurugu. Ni lazima kukaa juu ya maelezo ya miradi yao:

wanataka kuvunja mapenzi wetu kusimama na kuzungumza kwa ajili ya watu hivyo kiburi na uliopondeka.

Napenda kuwa watu wanaweza kupata katika pamoja yake fahamu nguvu Kimpa Vita, usioweza kutikisika imani katika hadhi yake ya bure mtu Kimbangu, ujasiri Lumumba na askari wenzake aliyekuwa Gaston Ndongala na tena, karibu na sisi, ujasiri wa Armand Tungulu na upendo wa kina kwa ajili ya Kongo Rafiki yangu Chebeya.

Wanaweza kuwafunga yetu, kama walivyofanya kwa Tshisekedi, lakini cheche za heshima katika sisi haiwezi kuzimwa kwa urahisi hivyo.

Hakuna watu katika ulimwengu kwamba kuteseka Kongo ghafla wakati huu wa historia yao:

utajiri wao wa asili ni mali yao zaidi, mamilioni ya Kongo wanalazimika uhamishoni kuepuka vita, udikteta, mateso na njaa. Kila kitu ni rushwa na kile bado wa hali ya Kongo ni kuanguka chini ya uzito wa uzembe usaliti, na commodification ya wananchi. Ulinzi wetu wa mwisho alikuwa ardhi yetu yenye rutuba, unparalleled uzuri katika dunia na yanayotokana watu heshima, nguvu na ukarimu.

Sasa wanataka sisi kutoka nchi yetu baada ya sisi kuwa kulelewa kwa miaka, na mabaki ya mama zetu, baba zetu na watoto kuchinjwa kwa mamilioni ….

Mimi nina pamoja na wafungwa wengine wa kisiasa unajua: Kuthino, Mokia, Chalupa na tunaambiwa kwamba mtu kushindwa, sisi kupata ushindi.

Kwa sababu wao kusahau kuwa roho ya wale kwamba vita katika animates zamani sisi, wao kujua kwamba nchi hii hivyo matajiri na ya ajabu kwamba yanayotokana kamwe hatuwezi kuwa lenye kutoka kwa watu wa Kongo, hawajui kwamba licha ya brutalization wao kulazimisha juu ya Kongo na kunyima yao ya ustawi wao, mawasiliano ya utamaduni, na uhuru, wana nguvu kwa sababu wao kubeba na jeni yao Kimpa Vita Kimbangu fahamu, roho Uhuru wa Lumumba na Gaston Diomi, Armand Tungulu ujasiri na uwezo wa sadaka na sadaka kuu ya Chebeya.

Wakatupa yangu juu ya tafakari ya kumnyima yao wenyewe. Wao kuhama kutoka kanisa moja hadi nyingine bila kugusa aibu ujinga kwa sababu hawana uelewa wa nini kufanya na wao kutupa baya juu ya kile bado wa hali ya Kongo, kuwa doormat ambapo wao safi yao damu-kubadilika na wao ipakuliwe Kalashnikovs yao ya kila siku buti.

Wao vinaendelea siku zote muda mrefu hivyo mimi si kuzungumza, hivyo mimi kutelekezwa mapambano kando EtienneTshisekedi na mimi si kudai haki ya Kongo si tu kujifanya "kura" kwa viongozi wao, lakini pia na hasa kwa "wateule" kwa kweli. Tunajua kwamba hii si kesi leo …

Walijaribu smear jina langu, kwa kuwanyima mimi kurudia uhuru na kunivunja kimwili kama wanavyopotosha na maelfu ya siku ya Kongo kila, kama sauti yangu inaweza kuwa habari, hebu kusikia.

Wao si hofu ya mimi kama mtu binafsi lakini roho hii formidable ya watu wa Kongo wanataka wazi kumbukumbu.

Mimi nina amesimama pale, kwa sababu, kama Gandhi alisema, amesimama mtu ni zaidi ya kutisha kuliko wanaume elfu amelazwa kudhulumu.

Kutunza watoto

Eugene

http://democratiechretienne.org/2014/08/18/manifeste-dun-combattant-udps-multimedia/
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Message  KOTA 19/8/2014, 10:17 pm

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Message  KOTA 20/8/2014, 4:44 pm

Lettre ouverte à Kin-Kiey Mulumba, ministre des PTT / Bamba-di-Lelo
par FreeDiomi le 20 août 2014
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 25 Capture2008014
Lettre ouverte à Kin-Kiey Mulumba, ministre des PTT  
EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA - Page 25 Bamba
Bamba-di-Lelo
Monsieur,
J’ai appris, comme Monsieur « tout le monde », que vous venez de créer, par opportunisme, et/ou par folie de perversion avérée et aggravante, une association servile à la gloire de Joseph Kabila, dénommé « Kabila Désir ».
Pour vous donc, Joseph Kabila est un visionnaire exceptionnel, un don de Dieu et qu’en dehors de ce dernier, aucun congolais n’a les aptitudes requises pour relever les défis du millénaire pour le développement, dont, notamment, la réduction de l’extrême pauvreté des congolais, et la faim, très rependue…
J’ai appris également que vous aviez tenu, en date du 14 août 2014, une conférence de presse dans l’enceinte de l’Ambassade du Congo à Bruxelles, et non au centre-ville de Bruxelles, évitant ainsi les combattants hostiles, qui s’étaient rendus en masse, aux alentours de l’Ambassade, pour perturber, à votre grand étonnement, la tenue de la dite conférence.
Et, avant même que les combattants n’arrivent, un dispositif impressionnant du corps de la police de Bruxelles était mise en place, pour palier à tout débordement des manifestants congolais, qui rejettent en bloc, le système politique actuel, piloté par Joseph Kabila, qui est pourtant contesté, haï et détesté, qui s’estime trahi, par son élite « compradore ».
C’est dans ce climat délétère, que vous avez tenu à affronter la Diaspora congolaise, vivant à l’étranger, pour vendre des actions, et/ou les réalisations de Joseph Kabila, sur un marché mondialisé, par des contacts directs, sans autre formalité.
Selon, les échos qui me sont parvenus, vous avez tenté de démontrer que « Kabila Désir » n’est autre chose que la citation des réalisations et produits de qualité de Joseph Kabila, qui sont mal vendus, parce que incompris, par la suite de la campagne de dénigrement, que ne cesse de mener, maladroitement certains réseaux sociaux corrompus, qui se groupent contre Joseph Kabila qui est pourtant un leadership de grande vision.
Vous créditez à Joseph Kabila un bilan largement positif durant ses treize ans de règne, sans partage, et, pour vous, la République Démocratique du Congo n‘est pas encore « rassasiée » de ses réalisations et Joseph Kabila serait tenu de prolonger encore son mandat en 2016, après une modification de la Constitution, pour permettre au locataire du Palais de la Nation, de « parachever » l’œuvre de la reconstruction d’un Congo nouveau !
En enfonçant le clou, vous avez semblé dire, que les membres de la Diaspora sont en déficit de l’information, mais que vous organiserez, à l’avenir, des voyages vers Kinshasa et dans les coins reculés du pays, pour faire vivre par la colonie congolaise de l’étranger les réelles transformations de la République Démocratique du Congo d’aujourd’hui. Au cours du même entretien, vous vous êtes étendu sur les réalisations de votre Ministère, en insistant sur la technologie des fibres optiques, qui font désormais, partie intégrante de l’une des réalisations de Joseph Kabila.
Par ailleurs, vous créditez à Joseph Kabila, la suppression des journées « villes mortes », à travers le pays comme si, la période Mobutu avait de similitudes avec celle de Joseph Kabila. De même et simultanément, vous auriez dit que le gouvernement ne communique pas assez et/ou communique assez mal, en ignorant que de tels propos, tenus en dehors de leur contexte, sont susceptibles de mettre en péril, la solidarité gouvernementale, déjà fragile. Pourtant, vous avez des projets ambitieux, semble-t-il pour le pays, notamment, la construction de l’Aéroport International de N’Djili, et le projet de scinder les télécommunications et les autres services postaux. Et même le projet de construction de 1.000 écoles, etc… Bref, vous vous êtes plus étendu, au cours de ce point de presse, à décrire des projets, plutôt qu’à décrire le détail des réalisations tangibles. Bien que professeur d’Université, vous semblez donc, confondre un « projet » et une « réalisation » !
Monsieur,
Napoléon disait : l’action, ou la réalisation, est la meilleure communication.
J’ai tenu, à vous rappeler cette anecdote afin de vous aider à tempérer vos ardeurs et prétentions démesurées à l’égard de Joseph Kabila, votre mentor, considéré, pourtant, à juste titre, par la majorité des congolais, comme étant un homme du passé, et qu’en R.D.C. on s’apprête à tourner la page.
Tourner la page, oui, parce que vous n’avez pas été capable de réaliser, au cours de votre mandat, les huit objectifs du millénaire pour le développement (OMD), qui recouvre des grands enjeux humanitaires : la réduction de l’extrême pauvreté et de la mortalité infantile, la lutte contre plusieurs épidémies dont le Sida, l’accès à l’éducation, l’égalité des sexes, et l’application du développement durable. A cela, s’ajouterai la non-réalisation subséquente de cinq chantiers, qui ne sont demeurés à nos yeux que de simple vernis.
Savez-vous, Kin-Kiey, pour ne citer que la première cible, que les congolais, pour la grande majorité ne vivent-ils pas avec un dollar par jour, si ils arrivent à en disposer ? L’eau et l’électricité sont-elles distribuées régulièrement à la population ? L’accès à l’éducation pour tous est-il une réalité. N’y a-t-il pas un déficit de responsabilité des dirigeants, alors que vous êtes au sein du gouvernement ? N’êtes-vous pas tous, au sein du gouvernement, de simples manipulateurs, des vendeurs d’illusions, des acteurs du « théâtre de chez nous » pour lancer des inepties de genre « Kabila to tondi yo naino te », « Kabila mposa na yo naïno esili te ». Avez-vous une mesure de « calcul » pour évaluer le degré d’attachement, ou le mépris sans cesse croissant que les congolais développent à l’égard de Joseph Kabila et de son régime ? En dépit de cela, vous êtes prêts à vous battre, jusqu’à la dernière énergie, pour modifier la Constitution afin de pouvoir prolonger le mandat de Joseph Kabila, qui prend en otage les citoyens congolais, avec, en réalité, votre assistance, qui n’a pour but que, la protection de vos intérêts sordides ? Même, si, tout flatteur vit au dépend de celui qui l’écoute, mais, ne l’oubliez surtout pas, camarade Kin-Kiey, qu’il y a pour tout un prix à payer !
A part, Ndjoku Eyobaba, ancien gouverneur de la ville de Kinshasa, qui s’est rabaissé de manière incontrôlée devant Mobutu Sese Seko, pour les besoins les plus matériels des basses velléités, vous, Kin-kiey Mulumba, semblez malheureusement, représenter le prototype de cet ancien cadre de la Ville de Kinshasa, pour des raisons manifestement, d’absence de constance, de cohérence et de logique intellectuelle.
Professeur d’Université, et de surcroit Docteur en Sciences Politiques, au lieu de vous prosterner devant un homme mortel, de l’acabit de Joseph Kabila, vous feriez œuvre utile en procédant à l’évaluation de l’action gouvernementale, pour apporter des thèses contraires, c’est-à-dire, des suggestions constructives voire positives, pour l’amélioration du vécu quotidien des Congolais !

Comment, Kin-Kiey, pouvez-vous manifester un optimisme béat et un soutien inégalé, à un joseph Kabila, aphone, mais qui décide de la vie de vos compatriotes Congolais ? Qu’ont finalement fait Bertrand Ewanga, Eugène Diomi Ndongala, Kuthino Fernando, Eddy Kapend, et tant d’autres innocents qui croupissent dans des prisons, injustement condamnés et privés de liberté pour des motifs fallacieux ? A quoi servirait le fruit de ma formation universitaire, si je devais me taire devant les injustices que subissent mes frères et sœurs Congolais? On souhaiterait, la libération, sans condition, de ces détenus politiques pour calmer le climat politique, à travers le pays.

Enfin, je termine cette lettre ouverte, par vous dire, compatriote Kin-Kiey Mulumba d’éviter de confondre, plus que jamais, la notion « d’éloquence » avec celle de « compétence ». Cette confusion est perceptible, dans votre « passé récent ». Mobutiste invétéré, rebelle attitré du RCD/GOMA, et conseiller de Paul Kagame, ennemi juré de Joseph Kabila, vous êtes devenu, par la suite, son ami et son confident potentiel. Où reste votre cohérence dans ce parcours ? Malheureusement, elle est nulle.
Socrate n’a-t-il pas dit : connais-toi, toi-même. Par-là, j’entends que l’homme a des valeurs et que ce sont ces valeurs positives qui constituent l’héritage et le modèle pour les générations de demain.
In fine, je demande au compatriote Kin-Kiey Mulumba, de se réveiller et d’abandonner ce projet mort-né de « Kabila-Désir », car pour le moment, la République démocratique du Congo est un pays qui vit sur les apparences. Tout de même, en relisant les interventions, souvent pertinentes de certains de mes concitoyens, universitaires ou non universitaires, je me dis que nous avons les atouts et les compétences requises, pour que le peuple congolais sorte de son angoisse du lendemain, et pour lui apporter l’essentiel : le droit à la vie.


Bamba-di-Lelo

Docteur en Sciences Politiques de l’UCL
Analyste des Questions politique du Congo
E-mail : jbadil@hotmail.be

http://democratiechretienne.org/2014/08/20/lettre-ouverte-a-kin-kiey-mulumba-ministre-des-ptt-bamba-di-lelo/
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Message  KOTA 21/8/2014, 6:09 pm

APRES LA TRAQUE AUX OPPOSANTS C EST LE MOMENT DE LA TRAQUE AUX ORGANES DE PRESSE, COMME PAR HASARD  Cool  Shocked  Evil or Very Mad 

LE POUVOIR KABILA S’ATTAQUE AUX MEDIA / LISTE DES ORGANES DE PRESSE INTERDITS DE PUBLICATION
par FreeDiomi le 21 août 2014
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