EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
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Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
INTERVENTION DU S.G.DE LA DC AU "Forum International sur la liberté de presse pour les droits de l’homme et contre l’impunité", LE 27/03/2014-PRESS CLUB FRANCE-PARIS
par mpp le 28 mars 2014
par mpp le 28 mars 2014
Approche de la situation politique de la République Démocratique du Congo et le scandale du procès politique contre l’Honorable DIOMI NDONGALA
Intervenant:
Mr KITA Freddy,
Secrétaire Général de DC
La Démocratie Chrétienne salue l’initiative de l’organisation d’un Forum International sur la liberté de presse pour les droits de l’homme et contre l’impunité qui se tient ce jeudi 27 mars 2014 au Press Club France. Le thème abordé est en lui-même illustratif des problèmes politiques qui sévissent en République Démocratique du Congo : la liberté de presse mise à rude épreuve, les droits de l’homme bafoués à l’image du procès scandaleux et scélérat contre le Député national DIOMI NDONGALA et l’impunité systématique pour les criminels de guerre toujours amnistiés, dans les faits, même si coupables de crimes contre l’humanité.
La "démocratie" congolaise est malade, car des acteurs privilégiés de la démocratie sont persécutés et muselés. Les journalistes et défenseurs des droits de l’homme sont arrêtés et assassinés. Les opposants politiques embastillés et torturés à cause de leurs opinions politiques. Moi-même, comme beaucoup d’autres activistes de la Démocratie Chrétienne, j’ai dû échapper plusieurs fois à des tentatives d’enlèvement à Kinshasa. L’impunité et la corruption sont devenues la règle au Congo-Kinshasa.
Brosser un tableau même approximatif de la situation politique de la République Démocratique du Congo peut nous prendre des journées entières, tant les problèmes actuels sont nombreux et de taille. Je me limiterai à une simple approche de la situation politique de notre pays en prenant en compte les aspects les plus pertinents. Le premier problème est d’abord celui de l’illégitimité du pouvoir actuel qui dirige par défi en usant, de manière abusive, la force, la ruse et les antivaleurs contre les congolais. En effet, le régime actuel est et il sera toujours affaibli par le scandale de la violation de la vérité des urnes, étant un régime issu d’ élections bâclées et frauduleuses de novembre 2011.
La fraude massive et le vote-sanction des élections de 2011 ont mis notre pays dans une situation de grave tension et d’instabilité.-à la tête de la Commission électorale nationale "indépendante" (CENI). Toutes les batteries sont mises en marche pour trouver des stratégies permettant de contourner l’article 220 de la Constitution. Les ennemis de la démocratie congolaise font tout pour offrir un troisième mandat à Monsieur Joseph Kabila. La tentative d’organiser des élections provinciales au suffrage indirect est une technique de nomination de la majorité présidentielle, dans un contexte politique caractérisé par l’ usage de la force et de la corruption à grande échelle. D’autant plus que cet affaiblissement de la Démocratie Directe préfigure un charcutage de la Constitution plus important à venir, visant l’établissement d’un présidence à vie en RDC.
Le plus grand problème politique est sans doute celui de l’accroissement terrible de la pauvreté et de la misère sociale du peuple congolais, à côté des mensonges de la manipulation des chiffres de la croissance économique. Le pouvoir, dans une campagne mensongère de maquillage des statistiques économiques, vante les résultats macro-économiques sans impact dans le quotidien des congolais. En effet, Il s’agit d’une croissance économique "abstraite" pour la population congolaise, classée aujourd’hui parmi les populations les plus pauvres de la planète. La République Démocratique du Congo, notre pays, est devenue le dernier pays du classement du PNUD en matière de développement humain et parmi les derniers en termes de PIB "pro capita".
Dieu merci que la diaspora congolaise, bailleur de fonds par excellence, fait un grand travail d’assistance sociale à la place du gouvernement. Mais, jusqu’à quand?
Que dire du manque de sécurité des biens et des personnes qui empoisonne le vécu quotidien des citoyens dans notre pays ?
Nous vivons dans l’insécurité, surtout " juridique", et dans l’inquiétude du lendemain. Aucun véritable plan de développement ne peut se mettre en place dans le contexte actuel de corruption et insécurité juridique généralisée.
L’autorité de l’Etat est sapée et nous assistons chaque jour à la déliquescence de l’Etat. La protection de l’intégrité territoriale est mise à rude épreuve par de nombreuses milices qui opèrent en République Démocratique du Congo. L’appui de la MONUSCO est appréciable, mais il ne saurait résoudre ce problème de façon durable car elle ne peut se substituer éternellement à l’état. Il faut impérativement une restructuration profonde de l’armée, de la police et des services de sécurité. Cette réforme n’avance pas et ce vide sécuritaire et juridique permet à certaines forces de tirer profit du pillage des ressources naturelles de notre pays.
Au moment où nous parlons des droits de l’homme, que dire des viols des femmes, des hommes et des enfants devenus une arme de guerre pour détruire le Congo et son peuple ?
Un processus de dépeuplement est en place en République Démocratique du Congo. L’holocauste congolais de plus de 8.000.000 de morts directs et indirects est lui-même illustratif de la grave crise politique congolaise depuis l’arrivée de l’AFDL, en 1996. Cette crise s’aggrave dans le contexte terrible d’impunité où, d’amnistie en amnistie, les criminels se frottent les mains, car il faut assassiner en masse pour accéder à la gestion des institutions de la République, selon la logique du gouvernement des antivaleurs et des seigneurs de guerre…
Je voudrai maintenant aborder le cas de la l’incarcération politique du Député national Eugène DIOMI NDONGALA qui illustre, comme il se doit, la gravité de la situation politique de notre pays. Le Président DIOMI est devenu, de par sa cohérence idéologique et pragmatique, le symbole de la résistance congolaise. En effet, il est le prisonnier politique personnel de Monsieur Joseph Kabila, qui tient à le voir disparaître de la vie politique congolaise et peut être, tout simplement à l’éliminer, comme d’autres compatriotes qui ont essayé de résister aux antivaleurs: nous citons Floribert Chebeya et Mamadou Ndala.
L’assujettissement de la justice est si grave qu’il sied de se demander à quoi servent-ils les programmes de l’Union Européenne ou d’autres états et organisations internationales en soutien de la Justice de la RDC….vu son état de déliquescence et son total assujettissement à l’exécutif, en violation du principe constitutionnel de séparation des pouvoirs…
Le montage du "viol télépathique" de deux dames sans identité établie, accusation mensongère contre le Député National DIOMI, est un exemple édifiant de cela et de la repression politique qui prive les congolais de la jouissance des droits civils et politiques.
L’histoire du viol imaginaire étant invraisemblable, les bourreaux de la démocratie au Congo ont monté un autre dossier vide, celui de l’insurrection de l’Imperium. Ce montage, à lui seul, symbolise l’inexistence de l’état de Droit en République Démocratique du Congo, soumise à une dictature féroce qui ne dit pas son nom.
Monsieur Joseph Kabila jette dans la poubelle aussi bien son discours devant le Parlement et le Sénat réunis en Congrès que les Résolutions de ses propres Concertations nationales qui ont demandé la libération des prisonniers politiques, dont Monsieur Eugène DIOMI NDONGALA et le Pasteur KUTINO Fernando, pour viser la cohésion nationale qui semblait le préoccuper face à l’illégitimité de son pouvoir…
Pour rappel, le Député Eugène DIOMI NDONGALA est le Président National de la Démocratie Chrétienne, DC en sigle, qui est un parti politique créé depuis août 1993. Il est aussi le Porte-parole de la Majorité Présidentielle Populaire (MPP) qui est une plateforme créée pour soutenir le Président élu démocratiquement par le peuple congolais, Mr Etienne TSHISEKEDI wa MULUMBA.
Voilà ce qui a mis la poudre au feu dans l’affaire Diomi:
la veille de la manifestation de la signature de la charte constitutive de la Majorité Présidentielle Populaire (MPP), le 26 juin 2012, le pouvoir de Kinshasa monte un scénario pour éliminer physiquement le Député DIOMI NDONGALA au siège de son Parti. Ce montage ayant échoué, le concerné n’étant pas sur place à la descente de la police politique du Colonel Kanyama accompagné par 40 policiers, Diomi sera enlevé le lendemain 27 juin 2012, le jour de la Manifestation, et tenu au secret dans les amigos des services de sécurité pendant trois mois. Pour cacher leur coup monté, le pouvoir en place va monter un scénario ridicule d’invraisemblable viol des dames qui lui sont inconnues, tirées des trottoirs de Kinshasa et présentées faussement comme mineures d’âge.
Unissant sa voix à celle de toutes les forces éprises de paix et de justice à travers le monde, la Démocratie Chrétienne exige sans délai la libération immédiate du prisonnier politique Eugène DIOMI NDONGALA, car il est innocent et victime d’un harcèlement politique violent et de longue date.
Que vive République Démocratique du Congo
Que vive le Peuple Congolais,
Que vive la Démocratie Chrétienne,
Que Dieu vous bénisse.
Freddy Kita,
S.G de la DEMOCRATIE CHRETIENNE, D.C.,
Paris, 27/03/2014
http://democratiechretienne.org/2014/03/28/intervention-du-s-g-de-la-dc-au-forum-international-sur-la-liberte-de-presse-pour-les-droits-de-lhomme-et-contre-limpunite-le-27032014-press-club-france/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
PATRIZIA DIOMI: LE COMBAT DE DIOMI CONTINUERA
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
RFI/RDC: réactions des hommes politiques à la condamnation de l’opposant Diomi Ndongala
par mpp le 29 mars 2014
par mpp le 29 mars 2014
La condamnation de l’opposant Diomi par la Cour suprême de justice mercredi a suscité diverses réactions au sein du Parlement. L’opposition accuse la justice d’être à la solde du pouvoir. Réactions.
Pour le député national Martin Fayulu des Forces acquises à l’opposition, la condamnation d’Eugène Diomi Ndongala est une nouvelle preuve que la justice est au service du pouvoir politique. « La levée d’immunité a été faite avec toute la légèreté du monde parce que c’était commandité, explique l’opposant. Et d’ajouter: « Nous trouvons ce comportement totalement inacceptable. Nous allons demander aux avocats de Diomi de saisir la cour de Cassation. La procédure n’a pas été respectée et donc le jugement est nul et non avenu. Sur le plan politique, nous allons aller voir le président de l’Assemblée nationale pour qu’il tire toutes les conséquences. Nous évoquerons aussi des démarches à suivre afin de procéder à la réparation.»
Même son de cloche pour Jean-Claude Vwemba, député du Mouvement du peuple congolais pour la République. L’homme proclame haut et fort sa frustration. « C’est une frustration parce qu’on ne peut pas se servir de la justice pour sanctionner ses adversaires politiques. Comme vous le savez, explique le député, pendant le procès, les deux demoiselles supposément violées par l’honorable Diomi se sont confondues en excuses d’une manière incroyable. C’est la preuve que ce sont des condamnations politiques. Nous ne pouvons pas l’accepter. La justice est entre les mains des autorités politiques de ce pays.»
http://democratiechretienne.org/2014/03/29/rfirdc-reactions-des-hommes-politiques-a-la-condamnation-de-lopposant-diomi-ndongala/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Règlemen de compte en RDC: justice arbitraire, procès truqué et tronqué et un arrêt nocturne
L’Arrêt de la Cour Suprême de Justice condamnant Eugène Diomi Ndongala, député national déchu et ministre honoraire, à dix ans de prison ferme, n’a nullement surpris tous ceux qui suivaient le dossier. A partir du huis clos décrété par cette haute cour pour empêcher la presse et le public d’assister à un procès des mœurs dont tous les détails ainsi que les identités du présumé auteur du double viol et des présumées mineures violées étaient sur la place publique, le sort du prévenu était scellé. C’était clair dès lors que ses avocats, mécontents du refus des juges d’examiner l’exception relative à la filiation controversée des victimes, s’étaient retirés de la barre. La sévérité du réquisitoire du ministère public – 28 ans de prison- était fort révélateur de ce qui attendait Diomi.
Il s’avère malheureusement qu’après le verdict, l’affaire Diomi laisse le goût d’une flagrante injustice à l’égard de l’accusé. Le non respect de plusieurs éléments de la procédure a conforté les observateurs dans la persistance d’une justice à deux vitesses en République Démocratique du Congo.
Pourtant, l’opinion publique avait grandement besoin de connaître la vérité dans les faits mis à charge de cette personnalité politique, dont la famille biologique figure dans les annales de l’histoire nationale, au crépuscule de la colonisation belge comme lors des deux premières République. Fils de Gaston Diomi, un des pères de l’indépendance, Eugène Diomi avait la dignité de tout un clan à défendre. D’où, il était nécessaire que l’accusation dépose, devant la barre, toutes les preuves de sa culpabilité.
Cela n’ayant pas été fait, le doute va continuer à envelopper à jamais un procès au goût d’inachevé. Qui va croire que Diomi a réellement commis un double viol, tant que l’on aura pas clarifié les relations de filiation entre les deux vraies-fausses sœurs prétendues victimes et leur vrai-faux père ? Qui va apaiser tous ceux qui attendent des réponses sur les dates de naissance controversées des deux filles, dont l’espacement des maternités est inférieur à six mois ? Qui va éclairer tous ceux qui doutent du lieu du délit, dès lors qu’une fille prétend qu’elle et sa sœur avaient été violées du côté de Huileries, au siège de la Démocratie Chrétienne, alors que sa permanence se trouve à Gombe, tandis que l’autre affirme qu’elles avaient répondu au rendez-vous de Diomi à sa propre résidence, à Ma Campagne.
Qui est réellement le monsieur qui se fait passer pour le père des victimes, d’autant que les rumeurs en circulation à son sujet le donnaient pour un opportuniste recruté pour les besoins de la cause ? En tous les cas, son comportement a paru fort suspect. En principe, un respectable père aurait eu pour premier réflexe de protéger l’anonymat de ses deux filles, mineures d’âge et partant futures candidate potentielles au mariage et à une vie professionnelle normale. Que non… ! Notre papa avait pris un malin plaisir à s’exhiber, aux côtés de ses filles, sur des chaînes de télévision, en vue de faire accréditer la thèse du viol. En affirmant haut et fort que les « services » rendus à Diomi étaient monnayés et qu’il avait abusé d’elles plusieurs fois, a-t-il pensé aux retombées négatives de son scénario, qui a plus fait passer lesdites filles non pas pour des victimes d’un viol mais des professionnelles du sexe ?
Ce sont toutes ses zones d’ombres que la Cour Suprême de Justice aurait dû éclairer. Il est fort dommage que cette juridiction n’ait pas réussi à évacuer tous les doutes qui planaient sur les prétendues relations sexuelles entre Diomi et ses « objets » de jouissance. Tout au long du procès, aucune démonstration de la flagrance des faits n’a été faite, ce qui fait penser que le précité a été condamné sur la base des présomptions, non étayées par des pièces à conviction, des témoignages ou des aveux.
Un roman policier à la congolaise
Pendant presque deux ans, de juin 2012 à mars 2014, la scène politique congolaise a été dominée par le feuilleton de l’affaire Diomi, marquée par des rebondissements à répétition. Lorsqu’en juin 2012, l’opinion tant nationale qu’internationale apprend qu’Eugène Diomi Ndongala, homme politique bien connu de la place de Kinshasa, ministre honoraire et député national élu, a échappé à une arrestation policière, au motif qu’il aurait violé deux filles mineures, c’est l’étonnement, mêlé de doute. Pour convaincre, la police du district de la Lukunga, qui a perquisitionné son présumé « abattoir » de l’avenue Colonel Ebeya, au restaurant-hôtel Green Garden, fait passer sur plusieurs chaînes de télévision les objets du délit : lit, matelas, préservatifs, produits aphrodisiaques, parfums, savons de toilettes, etc.
Cinglant démenti de l’incriminé, par le biais de son parti, la Démocratie Chrétienne, qui soutient qu’il s’agit d’un montage grossier car Diomi était rentré chez lui en début de soirée, après avoir présidé, devant témoins, une réunion préparatoire à la première sortie publique de la MPP (Majorité Présidentielle Populaire), en sa qualité de Coordonnateur de cette nouvelle plate-forme politique attachée à la vérité des urnes, à savoir la victoire d’Etienne Tshisekedi comme président élu de la RDC en novembre 2011.
Une semaine après, la même police de la Lukunga fait état de l’arrestation de Diomi, pour besoin d’enquête, mais sa famille biologique parle de son enlèvement par les « services ». La confusion s’amplifie par la suite, lorsque les sources policières parlent de l’évasion de l’intéressé, alors que sa famille biologique et son parti crient à la ronde qu’il a été enlevé et détenu au secret dans les cachots des services spéciaux. Ainsi, pendant plus de trois mois, Diomi ne fait pas signe de vie. Entre-temps, le Procureur général de la République a introduit, auprès du Bureau de l’Assemblée Nationale, une requête sollicitant l’invalidation de son mandat et la levée de son immunité parlementaire, en vue du déclenchement des poursuites judiciaires à sa charge.
Mais, à deux jours de l’ouverture du sommet de la Francophonie à Kinshasa, Eugène Diomi réapparait brusquement. Sa famille et son parti racontent qu’on l’a retrouvé abandonné sur la route du Bas-Congo, malade et terriblement affaibli…la barbe hirsute. Des sources policières et judiciaires relèvent, pour leur part, que l’incriminé est sorti de lui-même de sa cachette, après trois mois de cavale, en vue d’attirer sur lui l’attention des participants à la rencontre mondiale de l’espace francophone.
Alors que l’on croit l’affaire close, son dossier rebondit à la session parlementaire de septembre. Malade et opéré à l’Hôpital de l’Amitié de Ndjili, à en croire sa famille et ses avocats, Eugène Diomi fait savoir au Bureau de l’Assemblée Nationale qu’il n’est pas, physiquement, en mesure de répondre à son invitation en vue de présenter ses moyens de défense. Au finish, il est déchu de son mandat de député. Et le temps passe, sans que l’on sache si le Parquet général de la République va effectivement passer à l’action ou classer le dossier sans suite. La réponse ne tarde pas à venir. Au mois d’avril 2013, Diomi est de nouveau mis aux arrêts, entendu au Parquet général de la République puis placé en détention préventive à la Prison Centrale de Makala.
En dépit de ses ennuis de sa santé et d’un Arrêt de la Cour Suprême de Justice l’assignant à résidence, il est maintenu à « l’Université de Makala », jusqu’à ce jour. Pour avoir déjà passé près d’une année en prison, il lui reste encore 9 années à purger, en compagnie d’un autre célèbre détenu d’opinion, le pasteur Kutino Fernando. Condamné lui aussi à dix ans, il en est présentement à sa huitième année à Makala.
L’Arrêt de la Cour Suprême de Justice condamnant Eugène Diomi Ndongala, député national déchu et ministre honoraire, à dix ans de prison ferme, n’a nullement surpris tous ceux qui suivaient le dossier. A partir du huis clos décrété par cette haute cour pour empêcher la presse et le public d’assister à un procès des mœurs dont tous les détails ainsi que les identités du présumé auteur du double viol et des présumées mineures violées étaient sur la place publique, le sort du prévenu était scellé. C’était clair dès lors que ses avocats, mécontents du refus des juges d’examiner l’exception relative à la filiation controversée des victimes, s’étaient retirés de la barre. La sévérité du réquisitoire du ministère public – 28 ans de prison- était fort révélateur de ce qui attendait Diomi.
Il s’avère malheureusement qu’après le verdict, l’affaire Diomi laisse le goût d’une flagrante injustice à l’égard de l’accusé. Le non respect de plusieurs éléments de la procédure a conforté les observateurs dans la persistance d’une justice à deux vitesses en République Démocratique du Congo.
Pourtant, l’opinion publique avait grandement besoin de connaître la vérité dans les faits mis à charge de cette personnalité politique, dont la famille biologique figure dans les annales de l’histoire nationale, au crépuscule de la colonisation belge comme lors des deux premières République. Fils de Gaston Diomi, un des pères de l’indépendance, Eugène Diomi avait la dignité de tout un clan à défendre. D’où, il était nécessaire que l’accusation dépose, devant la barre, toutes les preuves de sa culpabilité.
Cela n’ayant pas été fait, le doute va continuer à envelopper à jamais un procès au goût d’inachevé. Qui va croire que Diomi a réellement commis un double viol, tant que l’on aura pas clarifié les relations de filiation entre les deux vraies-fausses sœurs prétendues victimes et leur vrai-faux père ? Qui va apaiser tous ceux qui attendent des réponses sur les dates de naissance controversées des deux filles, dont l’espacement des maternités est inférieur à six mois ? Qui va éclairer tous ceux qui doutent du lieu du délit, dès lors qu’une fille prétend qu’elle et sa sœur avaient été violées du côté de Huileries, au siège de la Démocratie Chrétienne, alors que sa permanence se trouve à Gombe, tandis que l’autre affirme qu’elles avaient répondu au rendez-vous de Diomi à sa propre résidence, à Ma Campagne.
Qui est réellement le monsieur qui se fait passer pour le père des victimes, d’autant que les rumeurs en circulation à son sujet le donnaient pour un opportuniste recruté pour les besoins de la cause ? En tous les cas, son comportement a paru fort suspect. En principe, un respectable père aurait eu pour premier réflexe de protéger l’anonymat de ses deux filles, mineures d’âge et partant futures candidate potentielles au mariage et à une vie professionnelle normale. Que non… ! Notre papa avait pris un malin plaisir à s’exhiber, aux côtés de ses filles, sur des chaînes de télévision, en vue de faire accréditer la thèse du viol. En affirmant haut et fort que les « services » rendus à Diomi étaient monnayés et qu’il avait abusé d’elles plusieurs fois, a-t-il pensé aux retombées négatives de son scénario, qui a plus fait passer lesdites filles non pas pour des victimes d’un viol mais des professionnelles du sexe ?
Ce sont toutes ses zones d’ombres que la Cour Suprême de Justice aurait dû éclairer. Il est fort dommage que cette juridiction n’ait pas réussi à évacuer tous les doutes qui planaient sur les prétendues relations sexuelles entre Diomi et ses « objets » de jouissance. Tout au long du procès, aucune démonstration de la flagrance des faits n’a été faite, ce qui fait penser que le précité a été condamné sur la base des présomptions, non étayées par des pièces à conviction, des témoignages ou des aveux.
Un roman policier à la congolaise
Pendant presque deux ans, de juin 2012 à mars 2014, la scène politique congolaise a été dominée par le feuilleton de l’affaire Diomi, marquée par des rebondissements à répétition. Lorsqu’en juin 2012, l’opinion tant nationale qu’internationale apprend qu’Eugène Diomi Ndongala, homme politique bien connu de la place de Kinshasa, ministre honoraire et député national élu, a échappé à une arrestation policière, au motif qu’il aurait violé deux filles mineures, c’est l’étonnement, mêlé de doute. Pour convaincre, la police du district de la Lukunga, qui a perquisitionné son présumé « abattoir » de l’avenue Colonel Ebeya, au restaurant-hôtel Green Garden, fait passer sur plusieurs chaînes de télévision les objets du délit : lit, matelas, préservatifs, produits aphrodisiaques, parfums, savons de toilettes, etc.
Cinglant démenti de l’incriminé, par le biais de son parti, la Démocratie Chrétienne, qui soutient qu’il s’agit d’un montage grossier car Diomi était rentré chez lui en début de soirée, après avoir présidé, devant témoins, une réunion préparatoire à la première sortie publique de la MPP (Majorité Présidentielle Populaire), en sa qualité de Coordonnateur de cette nouvelle plate-forme politique attachée à la vérité des urnes, à savoir la victoire d’Etienne Tshisekedi comme président élu de la RDC en novembre 2011.
Une semaine après, la même police de la Lukunga fait état de l’arrestation de Diomi, pour besoin d’enquête, mais sa famille biologique parle de son enlèvement par les « services ». La confusion s’amplifie par la suite, lorsque les sources policières parlent de l’évasion de l’intéressé, alors que sa famille biologique et son parti crient à la ronde qu’il a été enlevé et détenu au secret dans les cachots des services spéciaux. Ainsi, pendant plus de trois mois, Diomi ne fait pas signe de vie. Entre-temps, le Procureur général de la République a introduit, auprès du Bureau de l’Assemblée Nationale, une requête sollicitant l’invalidation de son mandat et la levée de son immunité parlementaire, en vue du déclenchement des poursuites judiciaires à sa charge.
Mais, à deux jours de l’ouverture du sommet de la Francophonie à Kinshasa, Eugène Diomi réapparait brusquement. Sa famille et son parti racontent qu’on l’a retrouvé abandonné sur la route du Bas-Congo, malade et terriblement affaibli…la barbe hirsute. Des sources policières et judiciaires relèvent, pour leur part, que l’incriminé est sorti de lui-même de sa cachette, après trois mois de cavale, en vue d’attirer sur lui l’attention des participants à la rencontre mondiale de l’espace francophone.
Alors que l’on croit l’affaire close, son dossier rebondit à la session parlementaire de septembre. Malade et opéré à l’Hôpital de l’Amitié de Ndjili, à en croire sa famille et ses avocats, Eugène Diomi fait savoir au Bureau de l’Assemblée Nationale qu’il n’est pas, physiquement, en mesure de répondre à son invitation en vue de présenter ses moyens de défense. Au finish, il est déchu de son mandat de député. Et le temps passe, sans que l’on sache si le Parquet général de la République va effectivement passer à l’action ou classer le dossier sans suite. La réponse ne tarde pas à venir. Au mois d’avril 2013, Diomi est de nouveau mis aux arrêts, entendu au Parquet général de la République puis placé en détention préventive à la Prison Centrale de Makala.
En dépit de ses ennuis de sa santé et d’un Arrêt de la Cour Suprême de Justice l’assignant à résidence, il est maintenu à « l’Université de Makala », jusqu’à ce jour. Pour avoir déjà passé près d’une année en prison, il lui reste encore 9 années à purger, en compagnie d’un autre célèbre détenu d’opinion, le pasteur Kutino Fernando. Condamné lui aussi à dix ans, il en est présentement à sa huitième année à Makala.
_________________
[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
SIT-IN DU 28/03/2014 DEVANT LE N°10 DE DOWNING STREET A LONDRES:LIBEREZ LE PRISONNIER POLITIQUE DIOMI NDONGALA – NO A UN 3° MANDAT POUR KABILA
par mpp le 29 mars 2014
DEPOT DU MEMORANDUM SUR L’EMPRISONNEMENT POLITIQUE DE DIOMI NDONGALA AU PREMIER MINISTRE DU ROYAUME UNI 28/03/2014
http://democratiechretienne.org/2014/03/29/sit-in-du-28032014-devant-le-n10-de-downing-street-a-londres/
par mpp le 29 mars 2014
DEPOT DU MEMORANDUM SUR L’EMPRISONNEMENT POLITIQUE DE DIOMI NDONGALA AU PREMIER MINISTRE DU ROYAUME UNI 28/03/2014
http://democratiechretienne.org/2014/03/29/sit-in-du-28032014-devant-le-n10-de-downing-street-a-londres/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Mar
30
Communiqué de presse n° 20140330/0012 relatif à la condamnation de M. Eugène Diomi Ndongala en RD Congo
Le 26 mars 2014, en République Démocratique du Congo, la Cour suprême de justice a condamné M. Eugène Diomi Ndongala, le président du parti d’opposition Démocratie Chrétienne (DC), pour viol sur mineures à l’issue d’un jugement ayant été prononcé à huis clos en l’absence du prévenu et de ses avocats.
D’une part, les ennuis de M. Diomi Ndongala ont commencé en juin 2012, juste au moment où il devait signer la charte de la nouvelle Majorité présidentielle populaire avec M. Étienne Tshisekedi, et à quelques heures d’une manifestation commune entre Démocratie Chrétienne et l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS). D’autre part, le président de Démocratie Chrétienne a toujours nié les faits qui lui étaient reprochés.
Rappelons que, dans les heures ayant suivi la disparition de M. Diomi Ndongala, le siège de Démocratie Chrétienne avait été investi pendant plusieurs jours par les forces de l’ordre, alors que les accusations avaient trait à une affaire de mœurs. Par ailleurs, durant toute la procédure judiciaire, la présomption d’innocence n’a en aucun été prise en compte.
Rappelons aussi que la Cour suprême de justice avait demandé, à maintes reprises, le placement de M. Diomi Ndongala en résidence surveillée, mais que le parquet général de la République a préféré, à la grande surprise des Nations Unies, maintenir le prévenu en détention à la prison centrale de Makala.
Compte tenu des faits évoqués ci-dessus, le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo condamne fermement :
- le caractère autoritaire de la décision rendue par le 26 mars 2014, par la Cour suprême de justice, à l’issue d’un jugement arbitraire ;
- la volonté manifeste de neutraliser un adversaire politique ;
- LA partialité de la justice, laquelle est tristement au service des ennemis de la démocratie.
De facto, le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo réclame avec force et vigueur :
- l’égalité des tous les Congolais devant la loi et l’impartialité de la justice ;
- la cessation des dénis de justice, lesquels découragent les potentiels investisseurs ;
- le respect des droits fondamentaux de la personne humaine.
Fait à Paris, le 30 mars 2014
Gaspard-Hubert Lonsi Koko, Porte-parole du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo
Publié il y a 1 hour ago par Vuzi Samuel
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Communiqué de presse n° 20140330/0012 relatif à la condamnation de M. Eugène Diomi Ndongala en RD Congo
Le 26 mars 2014, en République Démocratique du Congo, la Cour suprême de justice a condamné M. Eugène Diomi Ndongala, le président du parti d’opposition Démocratie Chrétienne (DC), pour viol sur mineures à l’issue d’un jugement ayant été prononcé à huis clos en l’absence du prévenu et de ses avocats.
D’une part, les ennuis de M. Diomi Ndongala ont commencé en juin 2012, juste au moment où il devait signer la charte de la nouvelle Majorité présidentielle populaire avec M. Étienne Tshisekedi, et à quelques heures d’une manifestation commune entre Démocratie Chrétienne et l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS). D’autre part, le président de Démocratie Chrétienne a toujours nié les faits qui lui étaient reprochés.
Rappelons que, dans les heures ayant suivi la disparition de M. Diomi Ndongala, le siège de Démocratie Chrétienne avait été investi pendant plusieurs jours par les forces de l’ordre, alors que les accusations avaient trait à une affaire de mœurs. Par ailleurs, durant toute la procédure judiciaire, la présomption d’innocence n’a en aucun été prise en compte.
Rappelons aussi que la Cour suprême de justice avait demandé, à maintes reprises, le placement de M. Diomi Ndongala en résidence surveillée, mais que le parquet général de la République a préféré, à la grande surprise des Nations Unies, maintenir le prévenu en détention à la prison centrale de Makala.
Compte tenu des faits évoqués ci-dessus, le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo condamne fermement :
- le caractère autoritaire de la décision rendue par le 26 mars 2014, par la Cour suprême de justice, à l’issue d’un jugement arbitraire ;
- la volonté manifeste de neutraliser un adversaire politique ;
- LA partialité de la justice, laquelle est tristement au service des ennemis de la démocratie.
De facto, le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo réclame avec force et vigueur :
- l’égalité des tous les Congolais devant la loi et l’impartialité de la justice ;
- la cessation des dénis de justice, lesquels découragent les potentiels investisseurs ;
- le respect des droits fondamentaux de la personne humaine.
Fait à Paris, le 30 mars 2014
Gaspard-Hubert Lonsi Koko, Porte-parole du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo
Publié il y a 1 hour ago par Vuzi Samuel
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KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Diomi Ndongala: Il faut faire face à la mort organisée contre les congolais
par mpp le 1 avril 2014
Rencontre de Luanda, révision de la constitution et Diomi Ndongala: Il faut faire face à la mort organisée contre les congolais
Sur la condamnation scélérate d’Eugène Diomi Ndongala, Président de la Démocratie Chrétienne de la RDC
par mpp le 1 avril 2014
Rencontre de Luanda, révision de la constitution et Diomi Ndongala: Il faut faire face à la mort organisée contre les congolais
Sur la condamnation scélérate d’Eugène Diomi Ndongala, Président de la Démocratie Chrétienne de la RDC
Il n’y a pas de politique au Congo. Il y a une mort organisée contre les congolais. Au même moment que ces messieurs sont allés travailler en Angola pour récupérer les assassins et les violeurs du M23 qui sont en Ouganda et au Rwanda (pour les ramener au Congo), on condamne dans une parodie de justice un digne fils du Congo pour pouvoir le tuer, physiquement et politiquement.
Nous avons là l’exemple de la guerre multiforme qui est menée contre les populations congolaises. Diomi résume en lui ce qui est fait aux populations congolaises, et pour la plupart aux populations congolaises silencieuses. Diomi Ndongala nous en parlons parce qu’il est acteur politique. Mais nos populations qui sont tuées sans procès aujourd’hui au Congo, ce sont des masses énormes !
S’il avait une véritable liberté d’expression chez nous, s’il y avait des médias réellement libres chez nous, s’il y avait une véritable liberté de mouvement et que les autres Diomi de province se lèvent pour parler, ces messieurs là fuiraient le Congo du jour au lendemain. Mais justement, ce qu’on fait à Diomi, c’est pour dire aux autres Diomi :
« Attention, voyez ce qui peut vous arriver si vous continuez à croire que le Congo vous appartient. »
http://www.ingeta.com/il-faut-faire-face-a-la-mort-organisee-contre-les-congolais/
http://democratiechretienne.org/2014/04/01/rencontre-de-luanda-revision-de-la-constitution-et-diomi-ndongala-il-faut-faire-face-a-la-mort-organisee-contre-les-congolais/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
LA VOIX DES AUDITEURS DE AFRICA N°1: LA CONDAMNATION SCELERATE DE L’OPPOSANT CONGOLAIS EUGENE DIOMI NDONGALA / AFRICA N°1
par mpp le 1 avril 2014
SUIVEZ L’ EMISSION http://www.africa1.com/IMG/mp3/jda_-_31_03_14_pad_-_.mp3
Concernant ces publicités
par mpp le 1 avril 2014
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KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Albert Mukendi annonce une croisade Libération Diomi Ndongala à Londres /manifestation chaque vendredi
http://democratiechretienne.org/2014/04/01/albert-mukendi-annonce-une-croisade-liberation-diomi-ndongala-a-londres-manifestation-chaque-vendredi/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Forum international sur la liberté de la presse pour les droits de l’homme et contre l’impunité tenu au Press Club France Le SG de la DC s’insurge contre le procès de Diomi Ndongala/TEMPETE DES TROPIQUES
par mpp le 1 avril 2014
Forum international sur la liberté de la presse pour les droits de l’homme et contre l’impunité tenu au Press Club France Le SG de la DC s’insurge contre le procès de Diomi Ndongala
Publié le mardi 1 avril 2014 17:35
Lors du Forum international sur la liberté de la presse pour les droits de l’homme et contre l’impunité tenu jeudi 27 mars 2014 au Press Club France, le Secrétaire général de la Démocratie Chrétienne (DC), Freddy Kita, a évoqué,
par mpp le 1 avril 2014
Forum international sur la liberté de la presse pour les droits de l’homme et contre l’impunité tenu au Press Club France Le SG de la DC s’insurge contre le procès de Diomi Ndongala
Publié le mardi 1 avril 2014 17:35
Lors du Forum international sur la liberté de la presse pour les droits de l’homme et contre l’impunité tenu jeudi 27 mars 2014 au Press Club France, le Secrétaire général de la Démocratie Chrétienne (DC), Freddy Kita, a évoqué,
dans son intervention, le cas du procès contre l’opposant congolais Eugène Diomi Ndongala.Pour Kita, l’incarcération politique d’Eugène Diomi Ndongala illustre la gravité de la situation politique de la RDC. Car cet opposant est devenu, de par sa cohérence idéologique et pragmatique,” le symbole de la résistance congolaise “. En effet, “on tient à le voir disparaître de la vie politique congolaise ‘, a révélé le SG.
Freddy Kita a déclaré tout haut que la liberté de la presse en RD Congo est mise à rude épreuve, les droits de l’homme bafoués à l’image du procès “ scandaleux “contre le député national Diomi Ndongala. et l’impunité systématique pour les criminels de guerre toujours amnistiés, dans les faits, même si coupables de crimes contre l’humanité.
Les recommandations les plus importantes issues des concertations du Palais du peuple notamment celles relatives à la libération des prisonniers politiques dont Eugène Diomi et Kutino Fernando, sont jetées dans la poubelle. Pourtant, une promesse ferme avait été faite dans ce sens dans le cadre de la cohésion nationale.
Il a rappelé que la démocratie congolaise est malade, « car des acteurs privilégiés de la démocratie sont persécutés et muselés “. Et d’ajouter, “les journalistes et défenseurs des droits de l’homme sont arrêtés et assassinés. Les opposants politiques embastillés et torturés à cause de leurs opinions politiques “, citant entre autres son propre cas, comme celui de beaucoup d’autres activistes de la DC.
De la situation politique en RDC
Quant à la situation politique en République démocratique du Congo, le SG de la DC a profité de la tribune de Press Club France pour parler du pouvoir actuel qui, selon lui, est et sera toujours affaibli par « le scandale de la violation de la vérité des urnes, étant issu d’élections « bâclées et frauduleuses » de novembre 2011.
Raison pour laquelle, a-t-il poursuivi y a instabilité.
Concernant les prochaines élections de 2016, “toutes les batteries sont mises en marche pour trouver des stratégies permettant de contourner l’article 220 de la Constitution “, dans le but d” offrir un troisième mandat à Kabila’ plus grave, une présidence à vie en RDC.
Sur le plan du social, le pouvoir en place, à en croire l’orateur, vante les résultats macro-économiques sans impact dans le quotidien des Congolais. « Une croissance économique abstraite pour la population congolaise, classée aujourd’hui parmi les populations les plus pauvres de la planète », et la RDC elle-même dernier pays du classement du PNUD en matière de développement humain et parmi les derniers en termes de PIB, a-t-il souligné.
Ainsi donc, la Démocratie Chrétienne (DC) qui unit sa voix à celle de toutes les forces éprises de paix et de justice à travers le monde, exige sans délai la “libération immédiate du prisonnier politique Eugène Diomi Ndongala, car il est innocent et victime d’un harcèlement politique violent et de longue date ».
STONE
http://wp.me/p18AQh-2a4
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE DE L’UDPS SUR LA CONDAMNATION POLITIQUE D’EUGENE DIOMI NDONGALA
par mpp le 2 avril 2014
http://democratiechretienne.org/2014/04/02/communique-de-la-presidence-de-ludps-sur-la-condamnation-politique-deugene-diomi-ndongala/
par mpp le 2 avril 2014
http://democratiechretienne.org/2014/04/02/communique-de-la-presidence-de-ludps-sur-la-condamnation-politique-deugene-diomi-ndongala/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Condamnation de Diomi : une pièce « justicio-théâtrale », selon l’UDPS
par mpp le 3 avril 2014
Condamnation de Diomi : une pièce « justicio-théâtrale », selon l’UDPS / JOURNAL LE PHARE
Publié par lephare le 3 avril 2014 | 24 views | dans Actualités, Justice | 0 Comment
par mpp le 3 avril 2014
Condamnation de Diomi : une pièce « justicio-théâtrale », selon l’UDPS / JOURNAL LE PHARE
Publié par lephare le 3 avril 2014 | 24 views | dans Actualités, Justice | 0 Comment
Dans un communique signé depuis Bruxelles par son Secrétaire national aux Relations extérieures, Félix Antoine TSHISEKEDI, l’UDPS, est montée au créneau, le 31 mars 2014, pour dénoncer la récente condamnation du président national de la Démocratie Chrétienne(D.C), Eugène DIOMI NDONGALA, à 10 ans d’emprisonnement par la Cour Suprême de Justice. Procès traité de «parodie « et de pièce «justicio – théâtrale», son verdict est, selon l’UDPS, de nature politique.
Pour ce parti de l’opposition, cette décision n’effacera jamais le leitmotiv de l’Honorable DIOMI NDONGALA qui est la vérité des urnes. Les différentes irrégularités constatées lors des élections de 2011 ont données le caractère illégitime aux gouvernants actuels, souligne-t-on.
A croire Félix TSHISEKEDI, le cas « DIOMI » est désormais parmi les dossiers qu’il portera dans les hauts lieux de la communauté internationale. Au cœur de sa nouvelle stratégie diplomatique, cette question sera ainsi véhiculée tant en Europe, aux Etats-Unis qu’au Canada.
Pour mettre un point d’orgue à sa déclaration, le Secrétaire national aux relations extérieures de l’UDPS a ajouté que seule l’acquisition de l’impérium permettrait l’effectivité du pouvoir à son parti et donc l’établissement d’une justice équitable et respectueuse des droits de la personne. « Dès lors, toutes les Congolaises et tous les Congolais pourront avoir accès à une justice équitable et indépendante du pouvoir politique. Le cas Diomi NDONGALA appartiendrait désormais à l’histoire», a-t-il conclu.
TB
********************************************
http://www.lephareonline.net/category/a-la-une/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Justice inféodée: Eugène Diomi Ndongala condamné à 10 ans par l'incapacitaire de Kingakati alias Joseph Kabila !
Par Freddy Mulongo, jeudi 3 avril 2014 à 12:45 :: Radio Réveil FM International :: #4632 :: rss
Comment peut-on continuer à voir les nôtres tombés, arrêtés arbitrairement, emprisonnés par un régime d'usurpation et d'imposture, acquiescer sans broncher ? Comment peut-on accepter qu'un tricheur et fraudeur impénitent soutenu par la mafia international, catapulté à la tête du Congo en complicité avec des Mammouths joséphistes ventripotents et des Dinosaures Mobutistes rénovés, faire sa petite loi, à qui donc la faute ? Comment peut-on accepter cette condamnation injuste d'Eugène Diomi Ndongala, président de Démocratie Chrétienne demeurer silencieux, sans aucune réprobation populaire, tétanisé par le Kadogo fait Roi au kongo ? Quel pays est devenu la République démocratique du Congo avec tous ces ventripotents et aplaventristes sans moral, sans idéaux pour le pays, seul compte leur ventre gonflé et insatiable ? A Réveil FM International, nous sommes estomaqués par non-réaction populaire de la condamnation de l'acteur politique Eugène Diomi Ndongala à 10 ans de prison, dans un pays où le délestage est de mise et où la justice travaille la nuit ! La justice nuitarde, corrompue, vendue à la solde de l'incapacitaire de Kingakati est désolante. Alias Joseph Kabila malgré son régime de terreur sait au moins que tous les congolais n'ont pas encore courbé l'échine devant sa pathétique personne. Son pseudo règne abusif est une parenthèse de l'histoire va se fermer rapidement. Mais où sont donc les Congolais patriotes et épris de justice pour dénoncer cette cabale du régime contre Eugène Diomi Ndongala ?
Eugène Diomi Ndongala, président de Démocratie Chrétienne, un homme debout !
Le crime d'Eugène Diomi Ndongala est d'avoir réfuté les fraudes massives de novembre 2011 qui ont sanctifié le second hold-up électoral d'alias Joseph Kabila. Mieux, bien qu'élu comme député de refuser d'aller siéger au Parlement godillot des applaudisseurs au Palais du peuple de Kinshasa. De boycotter ses émoluments parlementaires. De toujours reconnaître Etienne Tshisekedi wa Mulumba comme le président élu. De tout faire y compris de vouloir organiser une Majorité Présidentielle Populaire issue de l'élection du 28 novembre 2011. Le voilà qui est accusé d'avoir violé deux mineurs que l'on voit jamais. Alors que le Grand violeur de la Constitution, lui trône abusivement sur le trône de la République démocratique du Congo.
Réveil FM International diffuse cette interview de Freddy Nkita, le Secrétaire Général de Démocratie Chrétienne. L'interview a été réalisée à Paris, deux jours avant la condamnation d'Eugène Diomi Ndongala à 10 ans de prison par la Cour suprême de justice nuitamment.
Freddy Nkita, Secrétaire Général de Démocratie Chrétienne. Photo Réveil FM International
Freddy Nkita, Secrétaire Général de Démocratie Chrétienne. Photo Réveil FM International
A Réveil FM International, nous refusons le silence complice face à l'emprisonnement d'Eugène Diomi Ndongala. Dossier à suivre !
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1. Le jeudi 3 avril 2014 à 14:16, par RadioTvIngeta.com
Par Freddy Mulongo, jeudi 3 avril 2014 à 12:45 :: Radio Réveil FM International :: #4632 :: rss
Comment peut-on continuer à voir les nôtres tombés, arrêtés arbitrairement, emprisonnés par un régime d'usurpation et d'imposture, acquiescer sans broncher ? Comment peut-on accepter qu'un tricheur et fraudeur impénitent soutenu par la mafia international, catapulté à la tête du Congo en complicité avec des Mammouths joséphistes ventripotents et des Dinosaures Mobutistes rénovés, faire sa petite loi, à qui donc la faute ? Comment peut-on accepter cette condamnation injuste d'Eugène Diomi Ndongala, président de Démocratie Chrétienne demeurer silencieux, sans aucune réprobation populaire, tétanisé par le Kadogo fait Roi au kongo ? Quel pays est devenu la République démocratique du Congo avec tous ces ventripotents et aplaventristes sans moral, sans idéaux pour le pays, seul compte leur ventre gonflé et insatiable ? A Réveil FM International, nous sommes estomaqués par non-réaction populaire de la condamnation de l'acteur politique Eugène Diomi Ndongala à 10 ans de prison, dans un pays où le délestage est de mise et où la justice travaille la nuit ! La justice nuitarde, corrompue, vendue à la solde de l'incapacitaire de Kingakati est désolante. Alias Joseph Kabila malgré son régime de terreur sait au moins que tous les congolais n'ont pas encore courbé l'échine devant sa pathétique personne. Son pseudo règne abusif est une parenthèse de l'histoire va se fermer rapidement. Mais où sont donc les Congolais patriotes et épris de justice pour dénoncer cette cabale du régime contre Eugène Diomi Ndongala ?
Eugène Diomi Ndongala, président de Démocratie Chrétienne, un homme debout !
Le crime d'Eugène Diomi Ndongala est d'avoir réfuté les fraudes massives de novembre 2011 qui ont sanctifié le second hold-up électoral d'alias Joseph Kabila. Mieux, bien qu'élu comme député de refuser d'aller siéger au Parlement godillot des applaudisseurs au Palais du peuple de Kinshasa. De boycotter ses émoluments parlementaires. De toujours reconnaître Etienne Tshisekedi wa Mulumba comme le président élu. De tout faire y compris de vouloir organiser une Majorité Présidentielle Populaire issue de l'élection du 28 novembre 2011. Le voilà qui est accusé d'avoir violé deux mineurs que l'on voit jamais. Alors que le Grand violeur de la Constitution, lui trône abusivement sur le trône de la République démocratique du Congo.
Réveil FM International diffuse cette interview de Freddy Nkita, le Secrétaire Général de Démocratie Chrétienne. L'interview a été réalisée à Paris, deux jours avant la condamnation d'Eugène Diomi Ndongala à 10 ans de prison par la Cour suprême de justice nuitamment.
Freddy Nkita, Secrétaire Général de Démocratie Chrétienne. Photo Réveil FM International
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1. Le jeudi 3 avril 2014 à 14:16, par RadioTvIngeta.com
Tout en félicitant les combattants et patriotes de Londres qui ont manifesté leur mécontentement sur ce déni de justice en RDC, il faille que les Congolais de l'intérieur tout comme de l'extérieur s'interrogent sur la dent que Kanambe et Cie sur les acteurs politiques de la province du Kongo central. Me marie Thérèse Nlandu, Fernando Kuntino, Roi Muzele, ...et voilà E. Diomi Ndongala...tous de la même province. Kanambe a-t-il une dent contre les acteurs de cette province ? Le Bundu Dia Kongo ( BDK) dont son maître- penseur ne peut ni se rendre au tombe de ses ancêtres ni à sa base. Mais, il continue à siéger au parlement pour assumer la distraction massive, si nous devons comparer ce mouvement, n'est-ce pas le M23 du bas- Congo ou mieux le Bakata katanga de la même province ? Pourquoi a-t-on fermé l'oeil pour les crimes d'ailleurs et exiger la loi sur les crimes des filles et fils Kongo ? Ce qui nous surprend, c'est aussi le silence de acteurs et leaders Kongo. C'est comme si ils sont toujours d'accord pour que Kanambe éloigne Diomi et qu'il s'accroche à ceux qui sont libre pour continuer à distraire et à mater notre peuple. Et lorsque Kanambe sera chassé de Kingakati et de la RDC, que deviendront tous ceux qui sont à Makala ou dans d'autre ailleurs ? Ce qui est vrai, c'est le mal congolais voire la peur qui fait que même les diplômés oublient qu'il eût des prisonniers de Mobutu que Kanmabe et son régime ont libérés. Pour voir Diomi retrouver sa liberté totale, faudrait attendre 2016 ?
Au finish, il faut instruire les combattants à ce qu'ils travaillent en réseaux afin qu'on cible les proches de toute cette bande.
http://reveil-fm.com/index.php/2014/04/03/4632-justice-infeodee-eugene-diomi-ndongala-condamne-a-10-ans-par-l-incapacitaire-de-kingakati-alias-joseph-kabila
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
LES FEMMES CONGOLAISES DENONCENT LA CONDAMANTION INJUSTE, SCELERATE ET POLITIQUE DE L’ELU DE KINSHASA, EUGENE DIOMI NDONGALA, AINSI QUE LA VOLONTE DE REVISER LA CONSTITUTION POUR METTRE EN PLACE UNE PRESIDENCE A VIE
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
TOTELEMA PARTOUT PONA LIBERATION YA HONORABLE DIOMI NDONGALA/ VIDEO
par mpp le 4 avril 2014
http://democratiechretienne.org/2014/04/04/totelema-partout-pona-liberation-ya-honorable-diomi-ndongala-video/
par mpp le 4 avril 2014
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=3wu-nZ6fOBo
http://democratiechretienne.org/2014/04/04/totelema-partout-pona-liberation-ya-honorable-diomi-ndongala-video/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
LA CONVENTION D L OPPOSITION EXIGE L LIBERATION PRISONNIERS POLITIQUES DONT EUGENE
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
ACAJ dénonce la condamnation politique de M. Eugène DIOMI NDONGALA
par mpp le 5 avril 2014
[size=13.33] ACAJ dénonce la condamnation politique de M. Eugène DIOMI NDONGALA[/size]
par mpp le 5 avril 2014
[size=13.33] ACAJ dénonce la condamnation politique de M. Eugène DIOMI NDONGALA[/size]
COMMUNIQUE DE PRESSE N° 05/ACAJ/2014
Kinshasa, le 4 avril 2014 – L’Association congolaise pour l’accès à la justice appelle vivement le Président Joseph Kabila à faire libérer M. Eugène DIOMI NDONGALA, condamné à 10 ans de prison ferme à l’issue d’un procès expéditif.
Le 26 mars 2014, la Cour Suprême de Justice a prononcé la condamnation de M. Eugène DIOMI NDONGALA, Président du parti politique « Démocratie Chrétienne » alors qu’elle ne lui avait jamais donné la possibilité de se défendre valablement par rapport aux faits pénaux mis à sa charge.
L’ACAJ note qu’au regard de l’observation qu’elle a faite du déroulement du procès, le Gouvernement a instrumentalisé la justice aux fins de réduire au silence ce membre de l’opposition politique.
Aussi, elle dénonce le manque d’indépendance et d’impartialité dont ont fait preuve les juges de la Cour Suprême de Justice, dans cette affaire, en rejetant, sans en avoir la compétence légale requise, la question préjudicielle liée à l’affiliation des « victimes » soulevée par M. Eugène DIOMI NDONGALA conformément à l’article 640 du code de la famille, en prenant en délibéré l’affaire alors que lui et ses avocats n’avaient jamais discuté le fondement des accusations du Parquet Général de la République et surtout en ignorant sa requête en réouverture de débats pourtant justifiée par les impératifs d’un procès juste et équitable.
« Le silence de la Cour Suprême de Justice face aux multiples irrégularités dont l’inexécution, par le Parquet Général de la République, de ses trois ordonnances de mise à résidence surveillée de M. Eugène DIOMI NDONGALA et la célérité avec laquelle ses juges ont conduit le procès, sans manifester le moindre souci de respecter les droits de la défense, prouvent à suffisance qu’elle a agi sous l’emprise des pressions politiques qui ont visé tout simplement l’obtention d’une condamnation quelles qu’en soient les conditions, a déclaré M. Georges KAPIAMBA, Président National de l’ACAJ ».
« En agissant de la sorte, la Cour Suprême de Justice a donné l’impression de servir des intérêts politiques en lieu et place de la loi et des valeurs des droits de l’homme dont elle est censée être la garante, a-t-il ajouté ».
L’ACAJ dénonce toute sorte d’instrumentalisation de la justice par le Gouvernement aux fins de réduire au silence les opposants politiques, comme dans ce cas du Président de la Démocratie Chrétienne, M. Eugène DIOMI NDONGALA, car contraire aux principes de la démocratie.
C’est pourquoi, elle lance un vibrant appel au Président de la République et Chef de l’Etat, M. Joseph KABILA, pour qu’il le fasse libérer ;
Aux forces vives de la nation (acteurs politiques et de la société civile), l’ACAJ recommande de se pencher sérieusement, et en urgence, sur la manière dont les cours et tribunaux administrent la justice en RDC et d’entreprendre toutes actions légales susceptibles de contribuer au strict respect des droits fondamentaux des personnes accusées et de prévenir des procès politiques d’une part; et de réclamer la libération de tous les prisonniers politiques dont M. Eugène DIOMI NDONGALA d’autre part ;
A la Communauté internationale, d’agir de manière à ce que M. Eugène DIOMI NDONGALA soit libéré et que les droits de l’opposition politique soient respectés par le Gouvernement.
Me Didier Kalemba, chargé de protection à l’ACAJ
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Déclaration de l’ACAJ à l’occasion de l’ouverture de la session ordinaire de l’Assemblée générale du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) / 07/04/2014
par fsddc le 7 avril 2014
3. Promotions en grade et activité syndicale
Dès lors, les membres du CSM, civils comme militaires, qui avaient pensé siéger dans une sorte de parlement judiciaire se sentent désabusés car entre les résolutions prises en Assemblée Générale et les ordonnances présidentielles qui en étaient résulté c’est le jour et la nuit. Le point culminant du tripatouillage ou des erreurs à été atteint par la nomination des Magistrats décédés bien avant les assises du CSM, les enjambements de plus de deux grades, la promotion de retraités et la confusion entre Magistrats du siège et du parquet.
5. Révocations, mises à la retraite et réhabilitation
par fsddc le 7 avril 2014
Déclaration de l’ACAJ à l’occasion de l’ouverture de la session ordinaire de l’Assemblée générale du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM)
« La justice doit servir les Droits de l’Homme et la démocratie en RDC»
A l’occasion de l’ouverture de la session ordinaire de l’Assemblée générale du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) ce 7 avril 2014 à Kinshasa, l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) appelle les délégués à se pencher sur les maux qui rongent le pouvoir judiciaire et d’adopter des stratégies efficaces devant les éradiquer.
1. Absence de démocratie et violation des textes légaux
Depuis sa création en 2008 à ce jour, le CSM n’a tenu qu’une seule session ordinaire dont il a été maître de l’ordre du jour; les deux autres étaient extraordinaires avec un ordre du jour prédéterminé par l’organe de convocation. Celle qui commence ce 7 avril 2014 est la quatrième.
Plusieurs délégués ont rapporté à ACAJ que lors de dernières sessions il n’y a pas eu de débat démocratique et l’ordre du jour était fermé même pour la session ordinaire. Personne n’a eu droit de faire partie d’une commission de son choix, et les membres de bureaux des commissions étaient désignés d’avance. A titre d’exemples, ils mentionnent les cas des membres de la commission des carrières dont les membres et ceux de son bureau ont été toujours désignés, depuis plus de trois ans, par le Président du Bureau[1] du CSM; de l’actuel Secrétaire Permanent qui devait être remplacé depuis qu’il a été nommé au grade de Conseiller à la Cour suprême de justice et a perdu sa qualité de membre de droit du CSM et ce, en violation de l’article 33 de la Loi portant organisation et fonctionnement du CSM; de l’absence de rapport de gestion du Bureau du CSM et de l’évaluation de mise en œuvre des résolutions en violation de l’article 43 de ladite Loi. Ils fustigent le fait que c’est soit le Bureau du CSM qui dicte sa volonté à l’assemblée générale en censurant les résolutions – que les participants ne reçoivent pas après travaux – et ce, en violation des articles 6 et 17 de la Loi qui régit le CSM.
Ils reprochent au Bureau du CSM l’exécution des marchés relatifs à l’organisation des sessions notamment leurs transports, logement et restauration ainsi que l’impression des documents de travail n’aient jamais fait l’objet d’offres publiques préalables, pourtant couverts par les fonds public[2].
2. Manque d’indépendance du pouvoir judiciaire
Pour rappel, les articles 149 et 150 alinéa 2 de la Constitution de la République démocratique du Congo garantissent l’indépendance du pourvoir judiciaire et soumettent l’exercice de fonctions des juges à la seule autorité de la loi. Dans le souci de renforcer cette indépendance, nécessaire pour la protection effective des droits et libertés fondamentaux de citoyens, la Constitution a doté le pouvoir judiciaire du CSM composé des seuls Magistrats[3].
Mais dans la pratique, le pouvoir judiciaire ne fait pas montre d’indépendance vis-à-vis principalement du pouvoir exécutif. Les condamnations des opposants politiques Jacques CHALUPA et Eugène DIOMI constituent des cas emblématiques de la main mise du pouvoir exécutif sur le pouvoir judiciaire, sans oublier celles de Pasteur Fernando KUTINO, M. Firmin YANGAMBI… et des défenseurs des droits de l’homme de Bandundu et Bas-Congo[4].
Donc, au lieu de jouer son rôle constitutionnel de garant des droits et libertés fondamentaux de citoyens, la justice a beaucoup contribué, ces derniers mois, à l’emprisonnement des opposants politiques et acteurs de la société civile.
Il s’y ajoute la pratique illégale de visa préalable des chefs de juridiction qui mine l’indépendance du juge. En effet, plusieurs cas documentés par ACAJ établissent que les magistrats qui ont tenté de défendre leur indépendance et résister aux injonctions extérieures ont été soit sanctionnés, soit qu’ils font actuellement l’objet d’actions disciplinaires. A titre d’exemples dans la province de :
i. Maniema, deux de Kasongo sont déférés devant la chambre provinciale de discipline ;
ii. Nord-Kivu, un conseiller à la Cour d’Appel a été récemment interdit d’exercer durant un mois pour avoir refusé de soumettre sa décision au visa préalable, et deux de ses collègues avaient échappé à une sanction similaire après avoir retourné les dossiers au Chef de juridiction;
iii. Ville province de Kinshasa, 4 juges dont la chef de juridiction font actuellement l’objet de poursuites disciplinaires pour n’avoir pas condamné un leader de l’opposition comme l’avait demandé leur hiérarchie…
Par ailleurs, l’ACAJ a adressé plusieurs lettres au Premier Président de la Cour Suprême de Justice et Président du CSM et à l’Inspecteur Général des services judiciaires plaidant pour la suppression de la pratique de visa préalable des chefs de juridiction sur des décisions à prononcer[5]. Elle pourra communiquer la liste des magistrats concernés en cas de demande.
En rapport avec le budget du pouvoir judicaire qui devait renforcer son indépendance, il faut rappeler qu’avec le concours des partenaires USAID et autres, le CSM à élaboré au cours de sa dernière session extraordinaire des prévisions budgétaires du pouvoir judiciaire qu’il avait transmis au Gouvernement pour intégration dans le budget général de l’exercice 2013-2014. Mais les pouvoirs exécutif et législatif ne les ont pas pris en compte en dépit des discours officiels rassurant et de la résolution des concertations nationales mentionnant la nécessité de rendre effective l’autonomie budgétaire et financière du pouvoir judiciaire.
L’ACAJ déplore l’absence d’initiative de la part du CSM devant permettre l’obtention de cette autonomie budgétaire et financière. Car l’amélioration des conditions socio-professionnelles des magistrats est un facteur indispensable à la lutte contre la corruption et leur démotivation.
3. Promotions en grade et activité syndicale
Le CSM, en tant qu’organe de gestion de l’évolution de la carrière a, à son actif, un grand recrutement de 2.500 par deux vagues de 1000 magistrats et 500 toujours en attente de nomination[6]. Il faut signaler que beaucoup d’enfants de Magistrats ont réussi au concours organisé par le CSM.
ACAJ déplore une mauvaise gestion du personnel nouveau car bon nombre de Magistrats dits de la tolérance zéro n’aient été affectés qu’à Kinshasa alors qu’ils pouvaient, depuis longtemps, faciliter la reprise du fonctionnement de plusieurs juridictions et offices qui manquaient des Magistrats dans les provinces. Était-ce par manque des moyens? Il y a lieu d’en douter car les discours officiels ayant entouré ce recrutement massif et célébré avec faste à la Cité de l’Union Africaine, faisaient état des moyens colossaux mobilisés sous le Gouvernement MUZITO lequel n’avait pas hésité à entrevoir de doter les nouveaux Magistrats de véhicules individuels.
Après les nominations intervenues au milieu de l’année 2013, des sérieuses contestations ont été élevées par les justiciables, les Magistrats eux-mêmes ainsi que leurs syndicats respectifs. En effet, des critiques acerbes avaient fusé dans le sens de dénoncer le tribalisme, la camaraderie, le règlement de comptes, le genre qui avaient supplanté les critères objectifs de bon signalement ou cotation, de compétence, d’expérience et d’ancienneté[7].
Dès lors, les membres du CSM, civils comme militaires, qui avaient pensé siéger dans une sorte de parlement judiciaire se sentent désabusés car entre les résolutions prises en Assemblée Générale et les ordonnances présidentielles qui en étaient résulté c’est le jour et la nuit. Le point culminant du tripatouillage ou des erreurs à été atteint par la nomination des Magistrats décédés bien avant les assises du CSM, les enjambements de plus de deux grades, la promotion de retraités et la confusion entre Magistrats du siège et du parquet.
Quant aux dernières affectations des Magistrats, spécialement celles des près d’une centaine des tribunaux de paix, elles constituent une erreur équipollente au dol car on fait faussement croire qu’elles vont rapprocher la justice des justiciables. La vérité est toute autre. La nouvelle Loi sur l’organisation, la compétence et le fonctionnement des tribunaux, fait de l’assistance du ministère public obligatoire. Or la quasi totalité des tribunaux de paix créés sont, non seulement situés à plus de 50 km des parquets ou que les parquets secondaires sont rares, mais surtout n’ont pas assez de juges pour siéger convenablement[8]. C’est le même problème que connaissent la plupart des tribunaux pour enfants qui ne fonctionnent pas manque de juge ou qu’ils ne fonctionnement qu’avec une seule chambre et sans possibilité de constituer une chambre d’appel[9]. Il y a donc des obstacles juridiques liés au respect des textes en sus de ceux liés à l’absence de bâtiments ou locaux même si le Gouvernement voudrait étendre l’expérience des écoles à deux vacations (matin et soir). Les mutations des juges se sont faites en violation manifeste du principe de leur inamovibilité qui commande qu’un juge ne soit muté qu’à sa demande ou pour une promotion. Si quelques magistrats civils ont reçu la somme de 1300.000 francs congolais comme frais de transport, leurs collègues militaires ne reçoivent que des feuilles de route et doivent se débrouiller pour le reste et rejoindre leurs lieux d’affectation !
Les syndicats de magistrats sont abusivement accusés d’entretenir « de désordre et rébellion» à cause de leur combat pour l’amélioration des conditions socio-professionnelles des magistrats et la promotion de l’indépendance du pouvoir judiciaire. Plusieurs leaders syndicaux n’ont pas bénéficié de promotion depuis plusieurs années. Quelques uns ont été éloignés de leurs bases électorales respectives, par mutation, pour paralyser les activités syndicales et briser toute l’élan de revendication au sein de la magistrature. Les réunions syndicales ne sont plus tolérées dans les salles d’audience des palais de justices, principalement à Kinshasa et Lubumbashi[10].
4. Violation des droits des femmes magistrats mariées
Tout en saluant la faible amélioration du pourcentage des femmes magistrats au sein du pouvoir judiciaire à la suite des récents recrutements et nominations (plus ou moins 17 %), l’ACAJ est très préoccupée par leurs mutations faites en violation des articles 453, 454 et 455 du code de la famille ainsi que des leurs conditions de voyage et d’installation. Le Président du CSM leur aurait demandé de choisir entre l’emploi et le mariage ont-elles déclaré à ACAJ !
Certaines, parmi celles qui ont rejoint leurs postes de suite de menace de sanction, ont témoigné à ACAJ ce qui suit:
i. Dans la province du Kasai-Oriental, une magistrate mariée s’est vue contrainte de passer nuit dans une même chambre avec son chef, homme, par manque de logement officiel ni moyen pour s’en procurer dans un hôtel, et une autre qui était en transit pour le lieu de son affectation s’est accouchée dans des conditions difficiles et loin de son époux ;
ii. Dans la province Orientale, une magistrate mariée a dû rejoindre en urgence son poste d’attache et laisser son bébé à Kisangani par manque de moyens pour payer son ticket;
iii. A Kinshasa, une magistrate mariée et dont l’époux se trouve dans la province du Katanga pour de raisons professionnelles, a dû laisser ses 4 enfants mineurs, vivre seuls, pour rejoindre son poste au Bas-congo;
iv. A Lubumbashi, une magistrate mariée a dû laisser son époux très malade et ses enfants mineurs pour rejoindre son poste à Kinshasa et échapper à la sanction…
5. Révocations, mises à la retraite et réhabilitation
Si le CSM a été maître de l’ordre du jour de sa première session ordinaire, les deux autres extraordinaires lui avaient permis d’esquiver le traitement du dossier de réhabilitation des Magistrats révoqués illégalement ainsi que des mises à la retraite discriminatoires sans une explication objective. La non prise en charge du dossier de réhabilitation a contraint les Magistrats victimes et les différents syndicats à soumettre la question aux Concertations nationales en vue de la cohésion nationale.
Au regard de l’analyse qui précède, l’ACAJ recommande vivement aux délégués à la 4ème session ordinaire de l’Assemblée générale du CSM de :
- Faire inscrire à l’ordre du jour l’évaluation de la mise en œuvre des résolutions adoptées au cours de trois dernières sessions et l’état de lieux de l’administration de la justice;
- Adopter une résolution rappelant la soumission de tous les magistrats à l’autorité de la loi, aux principes d’un Etat de Droit et de la démocratie, et la défense de l’indépendance du pouvoir judiciaire;
- Adopter une résolution demandant au Bureau de nommer des nouveaux membres du Secrétariat permanent répondant aux critères légaux et rapporter les décisions mutant des femmes magistrats mariés sans leur avis préalable;
- Engager le Bureau à obtenir des moyens financiers pour assurer payer les frais de transports et d’installation des magistrats civils et militaires et leurs familles ;
- Adopter les prévisions budgétaires du pouvoir judiciaire pour l’exercice 2014-2015 ainsi que stratégies de plaidoyer et suivi pour leur prise en compte intégrale dans le budget général de l’Etat ;
- Demander au Bureau de présenter à l’Assemblée générale les rapports annuels de gestion financière et rappeler le respect de principes gouvernant les marchés publics ;
- Examiner les recours des magistrats irrégulièrement révoqués et retraités pour des propositions urgentes à leur réhabilitation;
- Faire cesser toutes les poursuites disciplinaires actuellement résultant de l’exercice des activités syndicales ou du non respect de la pratique de visa préalable ;
- Veuillez à la représentation équitable des femmes au sein de la magistrature, y compris des postes de commandement, et leur réserver au moins le un tiers des membres des Cour Constitutionnelle, Cour de cassation et du Conseil d’Etat ;
- Mentionner l’importance de la liberté syndicale au sein du pouvoir judiciaire et de la collaboration de ce dernier avec les ONG de la société civile ainsi que des médias ;
- Rappeler au Bureau du CSM son obligation de distribuer aux participants les résolutions adoptées, après les travaux de l’Assemblée générale, et d’en faire aussi publier au Journal officiel.
Fait à Kinshasa, le 7 avril 2014
Pour l’ACAJ,
M. Georges Kapiamba
Président National
[size=13.33][1][/size] Conformément à l’article 14 de la Loi portant organisation et fonctionnement du CSM, le Bureau est composé de Premier Président de la Cour suprême de justice, Procureur Général de la république, Premier Président de la Haute Cour Militaire et de l’Auditeur Général Militaire des FARDC.
[size=13.33][2][/size] Article 41 : le budget du pouvoir judiciaire est exécuté et géré conformément aux règles de la comptabilité publique.
[size=13.33][size=13.33][3][/size][/size][size=13.33] Conformément à l’article 152 de la Constitution. Ceci constitue une innovation majeure car le CSM, ancienne formule, était largement noyauté par l’exécutif via le Ministre de la Justice. Il est l’unique organe de gestion du Magistrat dans l’évolution de sa carrière (recrutement, promotion, retraite, révocation, réhabilitation, démission) et sa discipline. Aux termes de l’article 149 de la Constitution, lu conjointement avec l’article 2 de la Loi organique n° 08/013 du 5 août 2008 portant organisation et fonctionnement du Conseil Supérieur de la Magistrature, le CSM cette gestion se traduit aussi par une autonomie budgétaire. Les Magistrats ont aussi le pouvoir de s’entrenommer en cas d’urgence de service.[/size]
[size=13.33][4][/size] 15 défenseurs des droits de l’homme ont été condamnés à des peines de prison ferme en 2013 pour sanctionner leur travail dont 12 de l’ONG ADVB à Bandundu-Ville, et 3 de l’ONG ACPDH à Boma au Bas-congo. Deux autres membres de l’ONG ALLIPAM sont détenus à ce jour par la justice à Kasongo dans la province de Manièma.
[size=13.33][5][/size] ACAJ a plusieurs fois rappelé qu’aux termes de l’article 4 du code d’éthique et de déontologie des magistrats adopté par le CSM cette pratique est constitutive d’une faute disciplinaire à charge de celui qui en fait recours. Donc, chaque magistrat doit s’y opposer et en dénoncer par toutes les voies de droit.
[size=14.66][6][/size] [size=13.33]L’ACAJ a noté aussi un recours abusif à l’article 12 du statut des Magistrats qui permet au Premier Président de la Cour de Cassation et au Procureur Général près cette Cour de désigner provisoirement des Magistrats relevant d’eux, en cas d’urgence, à un grade immédiatement supérieur à faire confirmer ultérieurement par le CSM.[/size]
[size=13.33][7][/size] Est-ce la raison pour laquelle jusqu’à ce jour, le Journal Officiel à bloqué la publication de la série d’ordonnances présidentielles signées depuis juin 20013? Dans tous les cas, les Magistrats n’ont pas attendu comme de coutume de disposer du journal officiel pour prêter serment, du moins certains d’entre eux. En effet, les Magistrats de la Cour Suprême de Justice, une Cour pourtant supprimée et en attente d’éclatement en trois, ont attendu plus de sept mois pour que leur serment soit envisagé même si à la dernière rentrée judiciaire, certains s’étaient affichés en toges rouges de cérémonie alors qu’il s’agissait d’une audience dans laquelle ils ne devraient pas siéger faute d’avoir été investis par le biais de la prestation du serment statutaire devant le Président de la République.
[size=13.33][8][/size] Cas des tribunaux de paix de Masisi, Bukama, Mitwaba, Pweto, Walungu, Kamituga, Inongo, Kwamouth, Kibi, Ilebo, Lukolela, Mobayimbongo, Ikela, Buta, Monkoto…
[size=13.33][9][/size] Cas des tribunaux pour enfants de Kikwit, Bandundu-ville, Mbandaka, Kananga, Matadi, Mbuji-Mayi, Bukavu, Kisangani, Bunia, Lubumbashi…
[size=13.33][10][/size] Entretiens de l’ACAJ avec plusieurs leaders syndicaux à Kinshasa et Lubumbashi
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
COMMUNIQUE DU 08/04/14 N°006 – LA LIGUE DES JEUNES DE L’UDPS DEMANDE AUX FORCES PROGRESSISTES CONGOLAISES DE SE MOBILISER POUR RECLAMER LA LIBERATION IMMEDIATE DU COMBATTANT DE LA LIBERTE EUGENE DIOMI NDONGALA
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COMMUNIQUE DU 08/04/14 N°006 – LA LIGUE DES JEUNES DE L’UDPS DEMANDE AUX FORCES PROGRESSISTES CONGOLAISES DE SE MOBILISER POUR RECLAMER LA LIBERATION IMMEDIATE DU COMBATTANT DE LA LIBERTE EUGENE DIOMI NDONGALA
La Ligue des Jeunes de l’Udps tient à dénoncer, avec la dernière énergie, la condamnation scélérate dont il est victime le combattant de la liberté Eugène Diomi Ndongala, Président National de la Démocratie Chrétienne et porte-parole de la Majorité Présidentielle Populaire, Mpp en sigle, plateforme politique de soutien au Président Elu, S. E. Etienne Tshisekedi wa Mulumba.
A la suite d’un procès politique scandaleux au cours duquel les garanties élémentaires de la défense ont été ignorées et piétinées par une Cour Suprême de Justice manifestement « téléguidée » et soumise à des diktats de l’exécutif, notre compagnon de lutte Diomi Ndongala a été condamné à une lourde peine afin d’être neutralisé politiquement.
Fer de lance dans la lutte pour la reconquête de la dignité du peuple congolais et surtout dans le combat pour la vérité des urnes, à la suite du holdup up électorale de novembre 2011, le Président Eugène Diomi Ndongala n’a menagé aucun effort pour mobiliser la population congolaises à ces causes justes. Le pouvoir de « Kingakati » ne pouvant affronter, sur le plan politique, les actions et le discours de l’Elu de la Funa, a préféré opter pour la répression politique, lançant une véritable « chasse à l’homme » de juin 2012 jusqu’à ce jour, caractérisée par des tortures, physiques et morales, par des traitements inhumains et dégradants, comme sa détention au secret pendant 3 mois, jusqu’à le priver des droits les plus élémentaires, déniant les soins de santé dont Diomi Ndongala a urgemment besoin.
La Ligue des Jeunes, tout en exprimant sa solidarité à la DC et à la MPP, ne cessera de réclamer la libération immédiate et sans conditions de l’Honorable Diomi Ndongala, victime d’un harcèlement politique violent de longue date et d’une condamnation qui est unanimement reconnue comme un « acte politique » injuste, anti-démocratique et qui met en exergue l’inféodation de la justice congolaise au pouvoir issu de l’imposture de novembre 2011. Voilà pourquoi, la Ligue des Jeunes, tout en saluant le combat cohérent et courageux du camarade Eugène Diomi Ndongala, invite les organisations de la jeunesse progressiste, les étudiants, les organisations indépendantes de la société civile ainsi le peuple congolais dans son ensemble à réclamer la libération immédiate et sans conditions du résistant congolais Eugène Diomi Ndongala, prisonnier politique du régime Kabila.
Le Peuple d’abord,
Fait à Kinshasa, le 08/04/2014
Pour la Ligue des Jeunes de l’Udps,
Le Président,
Freddy Pindi
http://congo4live.com/2014/04/08/communique-du-080414-n006-la-ligue-des-jeunes-de-ludps-demande-aux-forces-progressistes-congolaises-de-se-mobiliser-pour-reclamer-la-liberation-immediate-du-combattant-de-la-liberte/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
RDC – Patrizia Diomi : "Pour Kabila, mon mari est la bête noire à abattre" / JEUNE AFRIQUE
par fsddc le 8 avril 2014
par fsddc le 8 avril 2014
Après la condamnation, le 26 mars, de l’opposant congolais Diomi Ndongala à dix ans de prison, son épouse Patricia s’est confiée à "Jeune Afrique". Elle dénonce notamment la répression qui frappe, selon elle, les politiciens ne-kongo ….
Interview.
C’est une femme déterminée qui nous reçoit fin mars dans à Kinshasa. ….
>> Lire aussi RDC : Eugène Diomi Ndongala, le prisonnier de Kabila
…Si les autorités congolaises nient leur implication dans les déboires judiciaires de l’opposant Eugène Diomi Ndongala, son épouse, Patrizia, elle, n’y croit pas un mot. Pour cette native de Rome qui partage la vie du président de la Démocratie chrétienne (DC, parti d’opposition) depuis vingt ans, l’arrestation et la condamnation de son mari découle d’un plan mis en place par le pouvoir de Kinshasa pour neutraliser les opposants ne-kongo (ethnie dont fait partie son époux), originaires notamment du Bas-Congo .
Jeune Afrique : La Cour suprême de justice a reconnu Eugène Diomi Ndongala coupable de "viol et de tentative de viol" sur deux mineures et l’a condamné le 26 mars à dix ans de prison. Quel est aujourd’hui son état d’esprit ?
Patricia Diomi : Mon mari est serein. Lorsqu’on a déjà fait l’expérience difficile de la vie d’opposant dans ce pays, avec tout ce que cela comporte, on devient psychologiquement armé pour ne pas se faire abattre. Là où il est détenu, il reste donc déterminé à poursuivre son combat. Et, contrairement à ceux qui pensent qu’il serait désormais dans le "congélateur de la république", Eugène Diomi trouvera les moyens de continuer à communiquer avec l’extérieur et à dire toujours tout haut ce que les autres n’ont pas le courage de dire.
En attendant, vous continuez à soutenir que Diomi Ndongala est victime d’une machination politique. Son parti n’a pourtant obtenu qu’un siège lors de dernières législatives. En quoi serait-il une menace pour le pouvoir en place ?
Diomi Ndongala fait peur au pouvoir en place parce qu’il est capable de mobiliser des foules.En RDC, le poids politique et sociologique des personnes ne peut pas être établi en fonction du poids électoral. Et ce, d’autant plus que le pays n’a jamais connu d’élections qui puissent être considérées comme valables et représentatives de la volonté du peuple. En 2006, la Démocratie chrétienne (DC) était le parti qui avait présenté le plus de candidats députés à tous les niveaux, bien devant le PPRD [Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie, principale formation politique de la majorité, NDRL]. Mais à l’arrivée, nous avons vu ce qui s’est passé : des fraudes, des retards dans la publication des résultats, des cafouillages. Pis, en 2011, on est carrément passé de l’élection à la nomination des députés.
En réalité, Diomi Ndongala fait peur au pouvoir en place. Non seulement parce qu’il est un opposant de Kabila, mais aussi parce qu’il est capable de mobiliser des foules à Kinshasa et dans toute la partie ouest du pays. On l’a vu en 2011 lorsqu’il a apporté son soutien à Étienne Tshisekedi lors de la présidentielle, faisant perdre au président sortant l’électorat important ne-kongo à Kinshasa et au Bas-Congo. Élu député, il a refusé de siéger à l’hémicycle et a constitué une plateforme avec 60 partis politiques pour réclamer la vérité des urnes. Depuis, mon mari est devenu la bête noire à abattre pour le régime de Kabila, qui mène une traque contre les opposants ne-kongo jugés hostiles à son pouvoir. Il y a eu l’arrestation du pasteur Ferdinand Kutino, ne-kongo, qui croupit encore en prison, le massacre de Bundu dia Kongo [mouvement politico-religieux au Bas-Congo, NDLR], et aujourd’hui trois députés ne-kongo sont dans la collimateur de la justice qui demande la levée de leur immunité…
Mais certains détracteurs de Diomi Ndongala l’accusent également d’avoir un discours radical qui va jusqu’à remettre en cause la nationalité congolaise du président Joseph Kabila…
Si vous faites allusion à la chanson "Ya Tshitshi, songisa ye na Rwanda" ["Ya Tshitshi", entendez Tshisekedi, expulsez-le (Kabila) vers le Rwanda], il faut préciser tout de suite qu’il n’en est pas l’auteur. Il y a cependant un problème dans ce pays. Et il suffit de regarder la composition des haut-gradés de l’armée, ou ce qui se passe dans les services de sécurité, voire dans le noyau le plus important de l’économie nationale pour se rendre compte qu’il y a un processus qui est en cours. Un processus qui est en train de créer la guerre avec les Katangais.
C’est à dire ?
Le problème de Kabila, ce n’est pas son origine. C’est son leadership qui pose problème.
Il y a aujourd’hui une prédominance des Rwandophones dans des centres de pouvoir stratégiques. Il ne faut pas se voiler la face et considérer ce processus comme un sujet tabou. Il y a des éléments concrets : avec tous les programmes d’intégration des ex-combattants rebelles du RCD, du CNDP et aujourd’hui du M23, toutes les fonctions élevées dans l’armée par exemple sont ou vont être occupées par des personnages issus de ces rébellions. Et cela ne date pas d’aujourd’hui. En 1997 déjà, le pays s’était retrouvé avec un chef d’état-major [James Kabarebe, actuel ministre rwandais de la Défense] qui est rentré précipitamment au Rwanda pour occuper les mêmes fonctions. On ne peut pas effacer des réalités historiques. Diomi les dénonçait et cela dérangeait.
Mais, le problème de Kabila, ce n’est pas son origine. C’est son leadership qui pose problème. Son comportement ne cadre pas avec la sauvegarde des intérêts de la RDC. Depuis 13 ans qu’il est au pouvoir, le Congo n’avance pas sur tous les plans. Dans plusieurs classements – indice de développement humain, produit intérieur brut… – le pays occupe toujours les dernières places, alors qu’il a des potentialités immenses.
Condamné pour viol, infraction de droit commun, Diomi Ndongala n’est concerné ni par la grâce présidentielle ni par la loi d’amnistie récemment promulguée…
La libération des détenus politiques, Diomi Ndongala compris, était une de principales recommandations expresses des concertations nationales tenues à Kinshasa. Mais lorsque la loi d’amnistie a été votée pour régler le sort des rebelles du M23, on a tout oublié. Même le gouvernement de "cohésion nationale" annoncé se fait toujours attendre. C’est un problème du respect de la parole donnée de la part de Joseph Kabila.
_____________
Propos recueillis à Kinshasa par Trésor Kibangula
http://democratiechretienne.org/2014/04/08/rdc-patrizia-diomi-pour-kabila-mon-mari-est-la-bete-noire-a-abattre-jeune-afrique/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
La Ligue des jeunes de l’Udps demande aux forces progressistes de se mobiliser pour Diomi Ndongala / LE PHARE
par fsddc le 9 avril 2014
La Ligue des jeunes de l’Udps demande aux forces progressistes de se mobiliser pour Diomi Ndongala
Publié par lephare le 9 avril 2014 | 48 views | dans A la une, Actualités | 0 Comment
par fsddc le 9 avril 2014
La Ligue des jeunes de l’Udps demande aux forces progressistes de se mobiliser pour Diomi Ndongala
Publié par lephare le 9 avril 2014 | 48 views | dans A la une, Actualités | 0 Comment
http://www.lephareonline.net/wp-content/uploads/2013/10/udps-logo.jpg
La Ligue des Jeunes de l’Udps tient à dénoncer, avec la dernière énergie, la condamnation scélérate dont est victime le combattant de la liberté Eugène Diomi Ndongala, Président National de la Démocratie Chrétienne et porte-parole de la Majorité présidentielle Populaire, Mpp en sigle, plateforme politique de soutien au Président Etienne Tshisekedi wa Mulurnba.
A la suite d’un procès politique scandaleux au cours duquel les droits élémentaires de la défense ont été ignorés et piétinés par une Cour Suprême de Justice manifestement «téléguidée » et soumise à des diktats de l’exécutif, notre compagnon de lutte Diomi Ndongala a été condamné à une lourde peine afin d’être neutralisé politiquement.
Fer de lance dans la lutte pour la reconquête de la dignité du peuple congolais et surtout dans le combat pour la vérité des urnes, à la suite du hold up up électorale de novembre 2011, le Président Eugène Diomi Ndongala n’a ménagé aucun effort pour mobiliser la population congolaises à ces causes justes. Le pouvoir ne pouvant affronter, sur le plan politique, les actions et le discours de l’élu de la Funa, a préféré opter pour la répression politique, lançant une véritabte « chasse à I’homme » de juin 2012 jusqu’à ce jour, caractérisée par des tortures, physiques et morales, par des traitements inhumains et dégradants, comme sa détention au secret pendant 3 mois, jusqu’à le priver des droits les plus élémentaires, déniant les soins de santé dont Diomi Ndongala a urgemment besoin.La Ligue des Jeunes, tout en exprimant sa solidarité à la DC et à la MPP, ne cessera de réclamer la libération immédiate et sans conditions de l’Honorable Diomi Ndongala, victime d’un harcèlement politique violent de longue date et d’une condamnation qui est unanimement reconnue comme un «acte politique » injuste, anti-démocratique et qui met en exergue l’inféodation de la justice congolaise au pouvoir.Voilà pourquoi, la Ligue des Jeunes, tout en saluant le combat cohérent et courageux du camarade Eugène Diomi Ndongala, invite les organisations de la jeunesse progressiste, les étudiants, les organisations indépendantes de la société civile ainsi que le peuple congolais dans son ensemble à réclamer la libération immédiate et sans conditions du résistant congolais Eugène Diomi Ndongala, prisonnier politique.
Le Peuple d’abord
Fait à Kinshasa, le 08 avril 2014
Pour la Ligue des Jeunes de l’Udps
Le Président
Freddy Pindi
http://www.lephareonline.net/la-ligue-des-jeunes-de-ludps-demande-aux-forces-progressistes-de-se-mobiliser-pour-diomi-ndongala/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
LE MOUVEMENT DU PEUPLE CONGOLAIS "MPC" SOUTIENT L’HONORABLE DIOMI NDONGALA DÉTENU PAR UNE JUSTICE D’IMPOSTURE DONT LE SEUL BUT EST DE FINIR AVEC LES VRAIS CONGOLAIS QUI LUTTENT POUR L’ÉMANCIPATION CONGO DÉMOCRATIQUE ET DE SON PEUPLE / COMMUNIQUE N° 0001/4/10/20014
par fsddc le 10 avril 2014
par fsddc le 10 avril 2014
COMMUNIQUE N° 0001/4/10/20014
COMMUNIQUE N° 0001/4/10/2014
"LIBÉREZ DIOMI"
LE MOUVEMENT DU PEUPLE CONGOLAIS "MPC" SOUTIENT L’HONORABLE DIOMI NDONGALA DÉTENU PAR UNE JUSTICE D’IMPOSTURE DONT LE SEUL BUT EST DE FINIR AVEC LES VRAIS CONGOLAIS QUI LUTTENT POUR L’ÉMANCIPATION CONGO DÉMOCRATIQUE ET DE SON PEUPLE.
LA DETERIORATION DE LA SANTE DE L’HONORABLE, LE PRÉJUDICE QU’IL DURE DEPUIS SON INCARCÉRATION, ET TOUS PROBLÈMES DE SANTE, DE FAMILLE QUI POURRONT LUI ARRIVE A CAUSE DE CETTE DÉTENTION ILLÉGALE SERONT IMPUTES A HIPPOLYTE KANAMBE ET SES DIGNITAIRES.
NOUS TENONS A L’ATTENTION DU MONDE QUE CE CRIME JURIDIQUE NE RESTERA PAS IMPUNI ET QUE LES RESPONSABLES DE CETTE SUPERCHERIE SERONT SÉVÈREMENT PUNIS SELON LES LOIS DE L’ETAT DE DROIT LE MOMENT VENU.
TOUTE PERSONNE LIEE DE PRES OU DE LOIN A CETTE MANIGANCE AURA A RÉPONDRE DEVANT LES INSTANCES APPROPRIÉES.
TOUTE PERSONNE LIEE DE PRES OU DE LOIN A CETTE MANIGANCE AURA A RÉPONDRE DEVANT LES INSTANCES APPROPRIÉES.
DE CE FAIT NOUS INVITONS TOUS LES CONGOLAIS ET AMIS DU CONGO A TRAVAILLER POUR LA LIBÉRATION IMMÉDIATE DE L’HONORABLE EUGENE DIOMI NDONGALA INCARCERE COMME PRISONNIER POLITIQUE PRIVE DE KABILA.
PAR LA MÊME OCCASION NOUS EXIGEONS LA LIBÉRATION SANS CONDITION DE TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES ET D’OPINIONS QUI GISENT DANS LES GEÔLES DE LA TYRANNIE DE KINGAKATI.
IBOBO!
Z
KOTA
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