EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
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Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
prisonnier politique ou vagabon sexuel...pedophile...
Imperium
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
La justice harcèle encore M. Diomi Ndongala et arrestation arbitraire de son conseil à la prison de Makala /COMMUNIQUE DE PRESSE N° 06/ACAJ/2015
8 avril 20158 avril 2015 FreeDiomi DRC, DROIT A LA LIBRE EXPRESSION, DROITS DE L'HOMME, JUSTICE, RDCcongo, DRC, EUGENE DIOMI NDONGALA, OPPOSITION, RDC, REPRESSION POLITIQUE
Pour toute information complémentaire, contactez :
Me Georges Kapiamba, Président de l’ACAJ
Téléphone : +243 81 404 36 41
Email : kapiambag@gmail.com et acajasbl@yahoo.fr
[1] Me Patrick Mutombo est avocat et membre de l’ACAJ.
il:kapiambag@gmail.com
http://acaj-asbl.org/2015/04/08/la-justice-harcele-encore-m-diomi-ndongala-et-arrestation-arbitraire-de-son-conseil-ala-prison-de-makala-communique-de-presse-n-06acaj2015/
8 avril 20158 avril 2015 FreeDiomi DRC, DROIT A LA LIBRE EXPRESSION, DROITS DE L'HOMME, JUSTICE, RDCcongo, DRC, EUGENE DIOMI NDONGALA, OPPOSITION, RDC, REPRESSION POLITIQUE
COMMUNIQUE DE PRESSE N° 06/ACAJ/2015
La justice harcèle encore M. Diomi Ndongala
Arrestation arbitraire de son Conseil à la prison de Makala
Son avocat Me Patrick Mutombo[1], qui est intervenu pour obtenir l’ajournement de sa comparution pour raison de santé a été arrêté et détenu au bureau du Directeur de la prison pendant une heure au motif qu’il aurait empêché M. Diomi Ndongala d’aller comparaitre devant le magistrat et communiqué avec la radio RFI dans l’enceinte de la prison sur cette affaire. Les agents de sécurité l’ont brutalisé et ravi ses téléphones. Le Directeur de la prison l’a traité de «avocat médiocre» et menacé de le faire humilier s’il continuait à contester la légalité de son arrestation et de le faire poursuivre devant le tribunal suivant la procédure de flagrance (comparution urgente).Kinshasa, le 07 avril 2015 – L’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) dénonce le énième harcèlement judiciaire contre M. Eugène Diomi Ndongala, Président du parti politique Démocratie Chrétienne, et l’arrestation de son Conseil à la prison de Makala par des agents de sécurité.
Ce mardi 07 avril 2015, sur ordre du Parquet Général de la République quatre agents ont contraint M. Diomi Ndongala, malade depuis plusieurs mois, à comparaitre devant un magistrat pour être entendu sur de nouveaux faits. Il est désormais placé sous régime pénitentiaire de rigueur et privé de droit de communiquer avec sa famille et ses avocats.
« Nous condamnons fermement ce énième harcèlement judiciaire contre M. Diomi Ndongala ainsi que l’arrestation et la détention arbitraires de son Avocat par les agents de sécurité. Nous rappelons que depuis plusieurs mois le Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies a demandé au Gouvernement de permettre à M. Diomi Ndongala d’accéder aux soins médicaux que requiert son état de santé, mais sans succès, a déclaré Me Georges Kapiamba, Président de l’ACAJ.
« Le Gouvernement doit veiller à ce que les avocats s’entretiennent librement avec toutes personnes en détention et les assistent sans entraves. Une enquête indépendante doit être menée afin d’identifier tous les agents de sécurité qui ont brutalisé, malmené, arrêté, détenu et menacé Me Patrick Mutombo alors qu’il assisté légalement son client M. Diomi Ndongola, a-t-il ajouté.
L’ACAJ exige la levée immédiate la mesure de quasi isolement pénitentiaire qui frappe actuellement M. Diomi Ndongala.
Pour toute information complémentaire, contactez :
Me Georges Kapiamba, Président de l’ACAJ
Téléphone : +243 81 404 36 41
Email : kapiambag@gmail.com et acajasbl@yahoo.fr
[1] Me Patrick Mutombo est avocat et membre de l’ACAJ.
il:kapiambag@gmail.com
http://acaj-asbl.org/2015/04/08/la-justice-harcele-encore-m-diomi-ndongala-et-arrestation-arbitraire-de-son-conseil-ala-prison-de-makala-communique-de-presse-n-06acaj2015/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
CONFERENCE DE PRESSE DE L’AVOCAT D’EUGENE DIOMI NDONGALA SUR LA TENTATIVE D’EXTRACTION INJUSTIFIEE ET SUSPECTE DE SON CLIENT, A LA VEILLE DE LA PRONONCIATION DU COMITE DES DROITS D EL HOMME DES NATIONS UNIES SUR LA PLAINTE CONTRE LA RDC DEPOSEE PAR CELUI-CI
par FreeDiomi le 9 avril 2015KINSHASA, SIEGE DE L’ ACAJ, RDC, LE 08/04/2015 A 11H30
http://democratiechretienne.org/2015/04/09/conference-de-presse-de-lavocat-deugene-diomi-ndongala-sur-la-tentative-dextraction-injustifiee-et-suspecte-de-son-client-a-la-veille-de-la-prononciation-du-comite-des-droits-d-el-homme-des-nat/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Diomi Ndongala totalise 2 ans au Cprk, la tentative de son extraction suspecte dénoncée / TEMPETE DES TROPIQUES
par FreeDiomi le 9 avril 2015
*
Politique 9 avril 2015
Diomi Ndongala totalise 2 ans au Cprk, la tentative de son extraction dénoncée
[img(199.8px,199.8px)]http://7sur7.cd/new/wp-content/uploads/2014/09/prisoMakala-200x200.jpg[/img]
8 avril 2013 – 8 avril 2015, cela fait exactement deux ans, jour pour jour, depuis que l‘opposant Eugène Diomi Ndongala a été injustement arrêté et détenu à la Prison centrale de Makala, ex Cprk. A cette occasion, l’Association congolaise pour l’accès à la justice (Acaj), à travers son président Me Georges Kapiamba, a tenu un point de presse hier mercredi 8 avril à son siège situé à Kinshasa, dans la commune de la Gombe.
Georges Kapiamba a préalablement décrit les circonstances ayant entouré l’arrestation du président national de la Démocratie chrétienne (DC), émaillées d’une brutalité sans pareille, dans une de ses résidences, par une dizaine de policiers armés jusqu’aux dents. Au terme d’un procès scélérat, non équitable, décrié par ses avocats, entaché de nombreuses irrégularités, l’élu de Kinshasa a été jeté à la Prison centrale de Makala, malade, sans aucune assistance médicale, son état de santé se dégradant du jour au lendemain.
Condamné à 10 ans de prison, l’Acaj soutient que ce leader de ‘Opposition se trouve dans une situation de prisonnier politique, car il réclamait la vérité des urnes à la suite de la présidentielle de 2011, au point de créer la plateforme dénommée Majorité présidentielle populaire (MPP), en soutien à Etienne Tshisekedi. Depuis, “il fait l’objet d’un harcèlement politico-juridique », estime Me Georges Kapiamba. L’Union
interparlementaire qui suit ce cas depuis 2012, s’est déjà exprimée à plusieurs reprises dans ses résolutions concernant les droits des parlementaires de la RDC, pour indiquer que les poursuites contre le député Eugène Diomi Ndongala sont « éminemment politiques ».
Cette position a été déjà exprimée par Amnesty International et Human Right Watch dans leurs rapports sur la répression politique de l‘Opposition en RDC. Les organisations des droits de l’homme nationales dont l’Acaj l’ont aussi fait à plusieurs reprises. Toute l’Opposition politique a réclamé dans multiples déclarations publiques la libération du “prisonnier politique Eugène Diomi Ndongala “. Le 14 février 2015, l’Acaj a envoyé une lettre au premier ministre, demandant sa libération ainsi que celle de tous les prisonniers politiques.
Pourquoi l’extraire de la prison centrale de Makala ?
Le mardi 7 avril courant, se basant sur un document, des agents sont venus prendre Diomi à partir de sa cellule pour l’emmener ailleurs. Alertés, les avocats de ce dernier sont intervenus de manière énergique pour empêcher cette opération sans raison officielle. D’ailleurs, Me Patrick Mutombo, un de ses conseils, a été détenu pendant une heure, au motif qu’il aurait empêché ce déplacement, et accordé une interview à la RFI dans l’enceinte même de la prison. Pour l’Acaj, c’était une tentative d’extraction de ce prisonnier politique, alors qu’il est sérieusement malade, pour l’éloigner de sa famille.
Protestant contre ce traitement dégradant à l’endroit de cet avocat, l’Acaj demande au “gouvernement de veiller à ce que les avocats s’entretiennent librement avec toute personne en détention et les assistent sans entraves “. Cette Ong des droits de l’homme annonce qu’une enquête indépendante sera menée afin d’identifier tous les agents de sécurité qui ont brutalisé, malmené, arrêté, détenu et menacé Me Patrick Mutombi, alors qu’il assistait légalement son client.
Par STONE
http://democratiechretienne.org/2015/04/09/diomi-ndongala-totalise-2-ans-au-cprk-la-tentative-de-son-extraction-suspecte-denoncee-tempete-des-tropiques/
par FreeDiomi le 9 avril 2015
*
Politique 9 avril 2015
Diomi Ndongala totalise 2 ans au Cprk, la tentative de son extraction dénoncée
[img(199.8px,199.8px)]http://7sur7.cd/new/wp-content/uploads/2014/09/prisoMakala-200x200.jpg[/img]
8 avril 2013 – 8 avril 2015, cela fait exactement deux ans, jour pour jour, depuis que l‘opposant Eugène Diomi Ndongala a été injustement arrêté et détenu à la Prison centrale de Makala, ex Cprk. A cette occasion, l’Association congolaise pour l’accès à la justice (Acaj), à travers son président Me Georges Kapiamba, a tenu un point de presse hier mercredi 8 avril à son siège situé à Kinshasa, dans la commune de la Gombe.
Georges Kapiamba a préalablement décrit les circonstances ayant entouré l’arrestation du président national de la Démocratie chrétienne (DC), émaillées d’une brutalité sans pareille, dans une de ses résidences, par une dizaine de policiers armés jusqu’aux dents. Au terme d’un procès scélérat, non équitable, décrié par ses avocats, entaché de nombreuses irrégularités, l’élu de Kinshasa a été jeté à la Prison centrale de Makala, malade, sans aucune assistance médicale, son état de santé se dégradant du jour au lendemain.
Condamné à 10 ans de prison, l’Acaj soutient que ce leader de ‘Opposition se trouve dans une situation de prisonnier politique, car il réclamait la vérité des urnes à la suite de la présidentielle de 2011, au point de créer la plateforme dénommée Majorité présidentielle populaire (MPP), en soutien à Etienne Tshisekedi. Depuis, “il fait l’objet d’un harcèlement politico-juridique », estime Me Georges Kapiamba. L’Union
interparlementaire qui suit ce cas depuis 2012, s’est déjà exprimée à plusieurs reprises dans ses résolutions concernant les droits des parlementaires de la RDC, pour indiquer que les poursuites contre le député Eugène Diomi Ndongala sont « éminemment politiques ».
Cette position a été déjà exprimée par Amnesty International et Human Right Watch dans leurs rapports sur la répression politique de l‘Opposition en RDC. Les organisations des droits de l’homme nationales dont l’Acaj l’ont aussi fait à plusieurs reprises. Toute l’Opposition politique a réclamé dans multiples déclarations publiques la libération du “prisonnier politique Eugène Diomi Ndongala “. Le 14 février 2015, l’Acaj a envoyé une lettre au premier ministre, demandant sa libération ainsi que celle de tous les prisonniers politiques.
Pourquoi l’extraire de la prison centrale de Makala ?
Le mardi 7 avril courant, se basant sur un document, des agents sont venus prendre Diomi à partir de sa cellule pour l’emmener ailleurs. Alertés, les avocats de ce dernier sont intervenus de manière énergique pour empêcher cette opération sans raison officielle. D’ailleurs, Me Patrick Mutombo, un de ses conseils, a été détenu pendant une heure, au motif qu’il aurait empêché ce déplacement, et accordé une interview à la RFI dans l’enceinte même de la prison. Pour l’Acaj, c’était une tentative d’extraction de ce prisonnier politique, alors qu’il est sérieusement malade, pour l’éloigner de sa famille.
Protestant contre ce traitement dégradant à l’endroit de cet avocat, l’Acaj demande au “gouvernement de veiller à ce que les avocats s’entretiennent librement avec toute personne en détention et les assistent sans entraves “. Cette Ong des droits de l’homme annonce qu’une enquête indépendante sera menée afin d’identifier tous les agents de sécurité qui ont brutalisé, malmené, arrêté, détenu et menacé Me Patrick Mutombi, alors qu’il assistait légalement son client.
Par STONE
http://democratiechretienne.org/2015/04/09/diomi-ndongala-totalise-2-ans-au-cprk-la-tentative-de-son-extraction-suspecte-denoncee-tempete-des-tropiques/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
PARCE QUE LE TRIBUNAL DES DROITS DE L’HOMME DES NATIONS UNIES BASE A GENEVE SERAIT ENCLIN A PRONONCER UN JUGEMENT EN FAVEUT DE L’OPPOSANT RD-CONGOLAIS EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PARQUET GENERAL DE LA REPUBLIQUE (PGR) VIENT DE MONTER PRECIPITAMMENT UN NOUVEAU DOSSIER A LA CHARGE DU PRECITE, DANS LA TENTATIVE DESESPEREE DE COURT-CIRCUITER LA PROCHAINE CONDAMNATION DE LA RDC SUR SON CAS / L’INTERPRETE
par FreeDiomi le 10 avril 2015
EPOUSTOUFLANT
http://democratiechretienne.org/2015/04/10/parce-que-le-tribunal-des-droits-de-lhomme-des-nations-unies-base-a-geneve-serait-enclin-a-prononcer-un-jugement-en-faveut-de-lopposant-rd-congolais-eugene-diomi-ndongala-le-parquet-general-de-la/
par FreeDiomi le 10 avril 2015
EPOUSTOUFLANT
PARCE QUE LE TRIBUNAL DES DROITS DE L’HOMME DES NATIONS UNIES BASE A GENEVE SERAIT ENCLIN A PRONONCER UN JUGEMENT EN FAVEUR DE L’OPPOSANT RD-CONGOLAIS EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PARQUET GENERAL DE LA REPUBLIQUE (PGR) VIENT DE MONTER PRECIPITAMMENT UN NOUVEAU DOSSIER A LA CHARGE DU PRECITE, DANS LA TENTATIVE DESESPEREE DE COURT-CIRCUITER LA PROCHAINE CONDAMNATION DE LA RDC SUR SON CAS
Un phénomène judiciaire très bizarre s’ est déroulé le mardi 7 avril 2015, au CPRK (Centre pénitentiaire et de rééducation Kinshasa) lorsque le Parquet général de la République y avait envoyé ses hommes pour extirper l’opposant politique Eugène Diomi Ndongala de sa cellule carcérale pour l’amener prétendument à son siège de la commune de la Gombe aux fins de sa soumission à un nouveau dossier judiciaire ouvert à sa charge, sans numéro de protocole et aucune autre précision.
A cause du caractère inattendu de cet agissement judiciaire à son endroit et par suite de l’absence de son avocat sur les lieux, l’infortuné Eugène Diomi Ndongala s’était désisté vis-à-vis de cette action, étant aussi souffrant, jusqu’à ce qu’ avait fait irruption dans sa cellule carcérale et s’était opposé à l’extirpation de ce dernier, vu les circonstance floues de la démarche.
Contrairement à toute attente logique, son avocat s’était vu, à son tour, arrêté et acheminé au bureau du directeur de la Prison par où, après des discussions juridiques bien menées, il avait été relâché.Parce que le tribunal des Droits de l’Homme basé à Genève , en Suisse, serait enclin à prononcer un jugement de condamnation de la RDC et en faveur de l’opposant rd-congolais Eugène Diomi Ndongala, le parquet général e la République aurait précipitamment monté un nouveau dossier judiciaire à charge de ce dernier et aurait voulu l’entendre rapidement là-dessus pour le condamner à la vitesse express en vue de justifier la prolongation de son emprisonnement au Cprk et sa neutralisation politique.
Lorsqu’informés de cette situation anormale, les diplomates des ambassades des Etats Unis, de Grand Bretagne, de France et de Suisse en poste de service en RDC auraient vu par là un acharnement judiciaire extrême et bizarre du président Joseph Kabila envers le prisonnier politique Diomi
D’ailleurs, c ‘est depuis 2010 que le Président de la Démocratie Chrétienne (DC) et inconditionnel allié politique de M. Etienne Tshisekedi de l’Udps, le député National Eugène Diomi Ndongala continue à être l’objet de plusieurs dossiers judiciaires montés de toute pièce, par le même parquet général de la République (PGR), dans le but de le condamner à vie en prison, comme un Mandela congolais.
En décembre 2010, il lui avait imputé l’infraction d ‘avoir voulu se rendre en Angola alors qu’il était au Bas-Congo en train de remobiliser son parti. M. Eugène Diomi Ndongala avait même été arrêté pour cela et transféré à la prison de Boma par où il avait séjourné pendant près de deux mois avant d’être libéré pour absence de crime et de preuves de culpabilité.
En juin 2012 il lui avait été attribuée l’infraction de viol sur deux dames sans identité et âge établies et toujours sans aucune preuve, mais avec des graves violations de procédures judiciaires lors de son procès scélérat, et à l’issue duquel il a été nuitamment condamné à 10 ans de prison. Et pendant qu’il est en train de purger cette peine politique injuste et contrairement à toute attente, le régime Kabila lui avait imputé une nouvelle infraction, cette-fois -ci, d’atteinte à la sûreté de l’Etat à travers un complot baptisé « IMPERIUM » avec des acolytes lui attribués. Avec le temps, cette étrange infraction avait été abandonnée lorsque tous ses prétendus acolytes avaient été brusquement libéré, surtout que l’affaire avait été considérée, par l’opinion national et international, comme un montage risible et grossier…
Mais voilà brusquement aujourd’hui, c’est à dire depuis le 7 avril 2015, le Parquet Général de la République cherche à mettre une nouvelle inculpation à sa charge, au moins que, avec l’excuse de l’entendre, les hommes armés venu l’exfilltrer pour l’acheminer « en taxi » quelque part, auraient été chargé de provoquer un incident en cours de route pour éliminer l’opposant Eugène Diomi Ndongala, avec l’excuse qu’il aurait essayer de s’en fuir.
En effet, des sources proches du parquet, assurent qu’en réalité aucun nouveau dossier avait été ouvert à l’encontre de Diomi Ndongala. Le regime Kabila aurait-il essayé d’éliminer l’opposant pour se venger de la prochaine condamnation de la RDC à cause de la plainte de l’opposant rd-congolais contre l’état, pour violation du Pacte International Relatif aux Droits civils et politiques?
Certains observateurs de la scène politique congolaise penchent, malheureusement, pour cette interpretation de l’ affaire de la tentaitve d’exfiltration précipitée du prisonnier politque Eugène Diomi Ndongala, sans document valable à l’appui, et par des hommes armés qui auraient du l’acheminer sans moyens de locomotion officiels et vers une destination inconnue.
Le journal L’ Interprète du 10/04/15http://democratiechretienne.org/2015/04/10/parce-que-le-tribunal-des-droits-de-lhomme-des-nations-unies-base-a-geneve-serait-enclin-a-prononcer-un-jugement-en-faveut-de-lopposant-rd-congolais-eugene-diomi-ndongala-le-parquet-general-de-la/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
La persécution et le combat du Prisonnier Politique Eugène Diomi Ndongala
http://democratiechretienne.org/2015/02/24/flyers-de-lacaj-sur-le-prisonnier-politique-eugene-diomi-ndongala-a-diffuser-sans-moderation/
LIRE AUSSI:
http://democratiechretienne.org/la-persecution-du-prisonnier-politique-eugene-diomi-ndongala/
http://democratiechretienne.org/2015/02/24/flyers-de-lacaj-sur-le-prisonnier-politique-eugene-diomi-ndongala-a-diffuser-sans-moderation/
LIRE AUSSI:
- COMMUNIQUE DE PRESSE N° 19/ACAJ/2014: « Le Gouvernement congolais empêche M. Eugène DIOMI à se faire soigner » 19 novembre 2014
- COMMUNIQUE DE PRESSE N° 08/ACAJ/2014:« M. Eugène DIOMI NDONGALA a été condamné par une chambre irrégulière. Il doit être remis en liberté sans condition » 4 septembre 2014
- «En quête de la Justice, le prisonnier politique DIOMI NDONGALA a déposé plainte contre la RDC auprès du Comité des droits de l’homme des Nations Unies à Genève» / COMMUNIQUE DE PRESSE N° 10/ACAJ/2014 29 septembre 2014
- COMMUNIQUE DE PRESSE N° 14/ACAJ/2014 -« Le Comité des droits de l’homme des Nations Unies a notifié à la RDC des mesures conservatoires dans l’intérêt de M. Eugène DIOMI NDONGALA » 14 octobre 2014
- COMMUNIQUE DE PRESSE N° 19/ACAJ/2014: « Le Gouvernement congolais empêche M. Eugène DIOMI à se faire soigner » 19 novembre 2014
- PLAYDOYER POUR OBTENIR L’EXECUTION DES MESURES CONSERVATOIRES DEMANDEES PAR LE CDHNU EN FAVEUR D’EUGENE DIOMI NDONGALA / LETTRE AU MIN. JUST. DU 20.12.14 23 décembre 2014
- COMMUNIQUE CONJOINT – « Nous dénonçons l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques » 03/02/2015
- PLAIDOYER POUR LA LIBERATION DES PRISONNIERS POLITIQUES ET L’INDEPENDANCE DE LA JUSTICE / LETTRE DE L’ACAJ A S.E. LE PREMIER MINISTRE 17/02/2015
- La justice harcèle encore M. Diomi Ndongala et Arrestation arbitraire de son conseil à la prison de Makala /COMMUNIQUE DE PRESSE N° 06/ACAJ/2015 07/04/2015
- LETTRES DE L’ACAJ AU PGR ET PLAINTE DE ME PATRICK MUTOMBO POUR TRAITEMENT INHUMAIN ET DEGRADANT 10 avril 2015
- PARCE QUE LE TRIBUNAL DES DROITS DE L’HOMME DES NATIONS UNIES BASE A GENEVE SERAIT ENCLIN A PRONONCER UN JUGEMENT EN FAVEUT DE L’OPPOSANT RD-CONGOLAIS EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PARQUET GENERAL DE LA REPUBLIQUE (PGR) VIENT DE MONTER PRECIPITAMMENT UN NOUVEAU DOSSIER A LA CHARGE DU PRECITE, DANS LA TENTATIVE DESESPEREE DE COURT-CIRCUITER LA PROCHAINE CONDAMNATION DE LA RDC SUR SON CAS / L’INTERPRETE 10 avril 2015
http://democratiechretienne.org/la-persecution-du-prisonnier-politique-eugene-diomi-ndongala/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
MARTIN FAYULU INTERDIT DE VISITE A MAKALA OU IL VOULAIT RENDRE VISITE AUX PPRISONNIERS POLITIQUES EUGENE DIOMI NDONGALA, EWANGA ET CRYSTOPHER NGOY / CONGONEWS
par FreeDiomi le 14 avril 2015CONGONEWS
http://www.africa243.com/2015/04/rdc-martin-fayulu-interdit-dacces-a-makala/
http://democratiechretienne.org/2015/04/14/martin-fayulu-interdit-de-visite-a-makala-ou-il-voulait-rendre-visite-aux-pprisonniers-politiques-eugene-diomi-ndongala-ewanga-et-crystopher-ngoy-congonews/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
RDC : « Joseph KABILA » referme son système sur Diomi NDONGALA pour le détruire /KONGOTIMES
par FreeDiomi le 15 avril 2015
http://afrique.kongotimes.info/rdc/politique/9213-rdc-joseph-kabila-referme-systeme-diomi-ndongala-pour-detruire.html
http://democratiechretienne.org/2015/04/15/rdc-joseph-kabila-referme-son-systeme-sur-diomi-ndongala-pour-le-detruire-kongotimes/
par FreeDiomi le 15 avril 2015
RDC : « Joseph KABILA » referme son système sur Diomi NDONGALA pour le détruire
14/04/2015 07:08:00 KongoTimes!
Font size:
Eugène DIOMI NDONGALA NZOMAMBU
C’est nouvelle expression de répression ou du matraquage des membres de l’opposition et des défenseurs des droits de l’homme qui s’installe au sein du système « tout pourri » de Mr Joseph Kabila. La judiciarisation des opposants et des activistes congolais devient de plus en plus comme une machine infernale que rien ne peut arrêter et voire même comme une meute où les chiens sont lâchés pour déchiquiter leurs proies . Aujourd’hui on se sent bien meurtri par l’instrumentalisation de l’appareil judiciaire en Rdc et par la politique incarnant Joseph Kabila qui n’est que de la violence pour détruire les congolais. Nous assistons à une grande tragédie dans laquelle se retrouvent les opposants et les membres de la société civile et le système se referme sur tous ceux qui n’épousent pas la pensé unique.
Cette judiciarisation à outrance contre Diomi Ndongala frise la cruauté , le désir d’anéantir quelqu’un jusqu’à l’enterrer. Jamais dans l’histoire du pays même si Mobutu était un dictateur, un président de la République comme Joseph Kabila qui ne se reconnaît pas par essence d’ » Être » un congolais jette en pâture avec cette façon qui porte gravement atteinte aux droits de l’homme les gens qui osent le défier .Nombreux sont des congolais présumés innocents sont considérés coupables avant d’être même jugé pour des affaires qui n’ont aucun rapport avec l’objet de leur arrestation.
Certes, Diomi Ndongala demeure une victime d’une tentative de judiciarisation ou d’instrumentalisation de la justice à des fins politiques de Mr Joseph Kabila. Cette expression devient trop malsaine , voire nauséabonde quand on voit se réajuster une autre accusation judiciaire dont la procédure n’ a pas été respectée.C’est une triste nouvelle , car Joseph Kabila joue un double rôle dans ce processus abracadabrant : il est le procureur et le juge clandestin. Purgeant une peine de dix ans de prison déjà, des agents envoyés par le parquet ont tenté d’extraire 7 avril du centre pénitentiaire de Makala à Kinshasa Mr Diomi Ndongala pour lui délivrer un mandat pour une seconde affaire .Son avocat , Maître Patrick Mutombo qui s’est rendu sur place a donc fait constater la mauvaise santé de son client .Ironie du sort lui-même a été arrêté , mais relâché une heure après. Dans un pays qui est la jungle, tout est permis même si cela peut porter atteinte à la jurisprudence universelle. Maître Patrick Mutombo a d’ailleurs souligné qu’il aurait dû être notifié en tant qu’ avocat de Mr Diomi Ndongala pour préparer sa défense.
Nous sommes dans un système finissant qui recourt au harcèlement judiciaire pour anéantir les membres de l’opposition et de la société civile . En dehors du Bâtonnier Jean Claude Muyambo déféré au Parquet Général de Kinshasa/Gombe au lendemain des manifestations organisées par l’opposition et la société civile contre la loi électorale subordonnant l’organisation des élections par le recensement de la population congolaise, il sera inculpé pour autre affaire datant de 2002 alors que le plaignant avait déjà retiré la plainte.
Il y a beaucoup de cas qui illustrent la judiciarisation en Rdc et des ONG congolaises telle l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice ( ACAJ ) ont dénoncé à maintes reprises cette instrumentalisation de la justice par le pouvoir en place pour traquer les opposants et les défenseurs des droits de l’homme . Il est évident dans ce contexte que l’appareil judicaire ne devienne qu’un rouleau oppresseur pour écraser ceux déniant un pouvoir des salauds .Joseph Kabila veut donc décapiter l’opposition et les activistes afin d’annihiler toute dynamique d’alternance politique au Congo. Le temps montre aujourd’hui que le processus de changement des régimes corrompus et tyranniques est irrémédiable, désormais rien n’arrêtera la dynamique d’alternance politique qui renverra dans la poubelle de l’histoire tout appareil judiciaire au rabais.
[Professeur Florent Kaniki]
Published By http://www.KongoTimes.info – © KongoTimes! – All Rights Reserved.http://afrique.kongotimes.info/rdc/politique/9213-rdc-joseph-kabila-referme-systeme-diomi-ndongala-pour-detruire.html
http://democratiechretienne.org/2015/04/15/rdc-joseph-kabila-referme-son-systeme-sur-diomi-ndongala-pour-le-detruire-kongotimes/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Kabila menace Fayulu de l embastiller comme Eugène Diomi Ndongala/ lisez/
RDC : KAGAME prévient « KABILA » d’une action imminente des Etats-Unis contre lui !
20/04/2015 16:23:00 KongoTimes!
Paul KAGAME et "Joseph KABILA".
Tout le «Tutsi-power» est en état d’alerte, nous informe notre contact très proche de «Kabila». En effet, Paul Kagame vient d’alerter son proconsul en RD-Congo, «Joseph Kabila», par le canal de James Kabarebe, de l’imminence d’une action en gestation aux Etats-Unis et qui sera menée contre lui par un commando de l’unité « Delta » composé essentiellement d’afro-américains. Toujours selon Kagame, cette opération devrait se dérouler avant la rentrée scolaire du mois de septembre 2015. En réaction à cette information, Hyppolite Kanambe a demandé à tous les membres du «Tutsi-power» à Kinshasa d’évacuer très discrètement tous les membres de leurs familles sans attirer l’attention des Kinois. Car, dit-il, «je vais réserver une surprise aux Américains, et ils boiront le sang des Congolais»! Qu’est-ce à dire ? A chacun de décrypter cette prédiction.
Au lieu de présider la réunion de nombreux membres de la MP qui ont fait le long déplacement de Kingakati ce dimanche 12 avril, «Jospeh Kabila» a préféré, lui, plutôt réunir le même dimanche, la nuit, à l’Hôtel du Fleuve, ses quelques collabos et nègres de service dont Kalev, Olenga, Tambwe Mwamba, Kimbuta et Didier Kazadi. Les derniers articles de L’œil du Patriote dénonçant la mission sulfureuse de Tambwe Mwamba en Europe ainsi que l’opération du reportage mensonger par TV Molière furent le menu principal de cette rencontre nocturne. «Kabila» a vertement fait exploser sa colère et son agacement. Il n’a pas hésité à pointer un doigt accusateur et menaçant en direction de ses vassaux : « Ngbanda n’est quand même pas dieu pour connaître tout ce qui se passe et se dit dans mon cercle restreint. Continuez donc à l’informer, mais le jour où j’attraperai ce mouchard parmi vous et qui l’informe chaque jour de mes activités…, il le regrettera indéfiniment!» Un ange de la mort plana sur l’assistance silencieuse.
Mais malgré sa crise de colère, Hyppolite Kanambe a cependant gardé la suite dans ses idées : il faut sauver le Titanic qui coule ! La mission de Tambwe Mwamba en Europe doit donc se poursuivre coûte que coûte. Ainsi il a quitté Kinshasa sur la pointes des pieds pour Paris où il a débarqué le plus discrètement possible lundi 13 avril. Par ailleurs, André Kimbuta a reçu mission d’organiser dès le lendemain, avec le médecin directeur de l’hôpital générale (Mama Yemo), un nouveau scénario pour cette semaine: Ils doivent chercher des familles qui accepteront de l’argent pour faire des faux témoignages en se présentant comme les membres des familles des « indigents » ou des «mort-nés» enterrés dans le charnier de Maluku. Ils devront déclarer devant la caméra que ce sont eux-mêmes qui ont demandé au gouvernement de s’occuper de leurs morts car ils n’avaient pas de moyens pour le faire. Et toutes ces entourloupettes de «Kabila» ne visent qu’un objectif : réagir positivement à la requête des Etats-Unis et de l’Union Européenne qui lui exigent instamment la liste des noms (identités complètes) des personnes enterrées dans cette fosse commune de Maluku ainsi que les coordonnées de leurs familles. Devant l’insistance de l’opinion internationale qui, cette fois, sous la pression de la diaspora congolaise, semble prendre ce dossier à bras le corps, Kanambe et son gouvernement fantoche ne savent plus comment s’en sortir! Toutes leurs officines de mensonge sont à court d’idée et d’imagination.
Même le recours au changement de la sémantique par le «vuvuzélateur» et son collègue Tambwe Mwamba de la Justice n’a rien arrangé. Tambwe a demandé aux diplomates de ne plus prononcer le mot «charnier» car, dit-il, il s’agit plutôt d’une «tombe commune». Mais Alexis Tambwe Mwamba aurait dû s’informer avant de débiter des sornettes devant les diplomates: une tombe commune, comme il tente de l’expliquer, s’appelle«Caveau»ou«Crypte»lorsqu’elle est située sous église. Et dans chaque crypte ou caveau (souvent familial),chaque personne y a sa propre tombe. De son côté, le perroquet national a beau claironné «enterrement collectif, enterrement collectif…!» pour éloigner le spectre du charnier, malheureusement, le sol ne cesse de se dérober sous leurs pieds. Le griot national a oublié que partout au monde, quand il y a des grandes catastrophes, on recourt souvent auxenterrements collectifs. Tel fut le cas du tsunami intervenu le 26 décembre 2004 dans l’île indonésienne de Sumatra où on a compté officiellement 227.898 victimes ! Mais partout, quel que soit le nombre des victimes, chaque individu a toujours été mis dans un cercueil et enterré dans une fosse séparée !L’adjectif «collectif» ne concerne pas la fosse, mais la cérémonie d’inhumation!Jamais on n’a mis des corps humains dans des sacs en plastique et jetés dans une fosse commune, sans respect, comme des «vaches folles» abattues et qu’on enterre à la hâte pour éviter la contagion! Des telles pratiques que tentent de justifier «Kabila» et ses collabos, rappellent plutôt le comportement nazi de triste mémoire.
Même à l’époque de la dictature mobutienne qu’on aime tant décrier et qu’on accable de tous les péchés d’Israël, chaque fois qu’il y avait un enterrement collectif des indigents par les services compétents de la ville, les commissaires des zones concernés prévenaient la population et mobilisaient même certains riverains pour venir assister à la cérémonie en guise de solidarité et d’hommage aux morts. Et parce qu’il existe toujours ce service compétent de la Ville de Kinshasa pour cette tâche, comment peut-on expliquer l’accumulation des cadavres durant des mois jusqu’à atteindre plus de quatre cents. Nombre que la morgue de Kinshasa ne saurait contenir? Pourquoi ? Quelqu’un avait dit: plus le mensonge est gros, plus le peuple y croit facilement! «Kabila» et ses vassaux croient fermement à cette maxime et y recourent sans vergogne.
Dans la mangeoire nationale de la RDC, le seul opposant politique qui ose encore en ce moment tenir tête publiquement à «Kabila» et au «Tutsi-power» c’est le bouillant président de l’assemblée provinciale du Katanga, Gabriel Kyungu. C’est pour cela aussi que sa tête est désormais mise à prix. La sentence de mort vient de le frapper. Comme ce fut le cas pour Honoré Ngbanda depuis des années. Car, pour ces occupants, tous ceux parmi les Congolais qui osent braver ou dénoncer l’occupation rwando-ougandaise à haute et intelligible voix doivent automatiquement disparaitre de la scène politique congolaise. Ainsi Hyppolite Kanambe vient-il de charger son frère Zoé de s’occuper de l’exécution de la sentence de Gabriel Kyungu qui est désormais, à leurs yeux, entré dans le couloir de la mort. S’il s’avise surtout de faire marche arrière pour s’asseoir de nouveau avec eux autour d’une même table, comme l’homme politique congolais en a souvent l’habitude, il aura lui-même précipité sa fin. Un homme averti en vaut deux !
En réaction à cette information, Hyppolite Kanambe a demandé à tous les membres du «Tutsi-power» à Kinshasa d’évacuer très discrètement tous les membres de leurs familles sans attirer l’attention des Kinois. Car, dit-il, «je vais réserver une surprise aux Américains, et ils boiront le sang des Congolais»! Qu’est-ce à dire ? A chacun de décrypter cette prédiction. L’œil du Patriote a déjà attiré plus d’une fois l’attention du peuple congolais et celle des militaires et policiers congolais sur les projets diaboliques d’Hyppolite Kanambe et ses frères rwandais qui projettent de provoquer l’apocalypse sur Kinshasa et le reste de la République. «Kabila» ne cache plus son intention de pratiquer la politique de la «terre brulée». Autrement dit, au lieu de partir, il préfère tout détruire.
Par conséquent, le peuple congolais doit choisir de le détruire, lui, avant qu’il ne détruise le Grand Congo et son peuple!
Paris,le 15 Avril 2015
Candide OKEKE
L’ŒIL DU PATRIOTE
RDC : KAGAME prévient « KABILA » d’une action imminente des Etats-Unis contre lui !
20/04/2015 16:23:00 KongoTimes!
Paul KAGAME et "Joseph KABILA".
Tout le «Tutsi-power» est en état d’alerte, nous informe notre contact très proche de «Kabila». En effet, Paul Kagame vient d’alerter son proconsul en RD-Congo, «Joseph Kabila», par le canal de James Kabarebe, de l’imminence d’une action en gestation aux Etats-Unis et qui sera menée contre lui par un commando de l’unité « Delta » composé essentiellement d’afro-américains. Toujours selon Kagame, cette opération devrait se dérouler avant la rentrée scolaire du mois de septembre 2015. En réaction à cette information, Hyppolite Kanambe a demandé à tous les membres du «Tutsi-power» à Kinshasa d’évacuer très discrètement tous les membres de leurs familles sans attirer l’attention des Kinois. Car, dit-il, «je vais réserver une surprise aux Américains, et ils boiront le sang des Congolais»! Qu’est-ce à dire ? A chacun de décrypter cette prédiction.
Au lieu de présider la réunion de nombreux membres de la MP qui ont fait le long déplacement de Kingakati ce dimanche 12 avril, «Jospeh Kabila» a préféré, lui, plutôt réunir le même dimanche, la nuit, à l’Hôtel du Fleuve, ses quelques collabos et nègres de service dont Kalev, Olenga, Tambwe Mwamba, Kimbuta et Didier Kazadi. Les derniers articles de L’œil du Patriote dénonçant la mission sulfureuse de Tambwe Mwamba en Europe ainsi que l’opération du reportage mensonger par TV Molière furent le menu principal de cette rencontre nocturne. «Kabila» a vertement fait exploser sa colère et son agacement. Il n’a pas hésité à pointer un doigt accusateur et menaçant en direction de ses vassaux : « Ngbanda n’est quand même pas dieu pour connaître tout ce qui se passe et se dit dans mon cercle restreint. Continuez donc à l’informer, mais le jour où j’attraperai ce mouchard parmi vous et qui l’informe chaque jour de mes activités…, il le regrettera indéfiniment!» Un ange de la mort plana sur l’assistance silencieuse.
Mais malgré sa crise de colère, Hyppolite Kanambe a cependant gardé la suite dans ses idées : il faut sauver le Titanic qui coule ! La mission de Tambwe Mwamba en Europe doit donc se poursuivre coûte que coûte. Ainsi il a quitté Kinshasa sur la pointes des pieds pour Paris où il a débarqué le plus discrètement possible lundi 13 avril. Par ailleurs, André Kimbuta a reçu mission d’organiser dès le lendemain, avec le médecin directeur de l’hôpital générale (Mama Yemo), un nouveau scénario pour cette semaine: Ils doivent chercher des familles qui accepteront de l’argent pour faire des faux témoignages en se présentant comme les membres des familles des « indigents » ou des «mort-nés» enterrés dans le charnier de Maluku. Ils devront déclarer devant la caméra que ce sont eux-mêmes qui ont demandé au gouvernement de s’occuper de leurs morts car ils n’avaient pas de moyens pour le faire. Et toutes ces entourloupettes de «Kabila» ne visent qu’un objectif : réagir positivement à la requête des Etats-Unis et de l’Union Européenne qui lui exigent instamment la liste des noms (identités complètes) des personnes enterrées dans cette fosse commune de Maluku ainsi que les coordonnées de leurs familles. Devant l’insistance de l’opinion internationale qui, cette fois, sous la pression de la diaspora congolaise, semble prendre ce dossier à bras le corps, Kanambe et son gouvernement fantoche ne savent plus comment s’en sortir! Toutes leurs officines de mensonge sont à court d’idée et d’imagination.
Même le recours au changement de la sémantique par le «vuvuzélateur» et son collègue Tambwe Mwamba de la Justice n’a rien arrangé. Tambwe a demandé aux diplomates de ne plus prononcer le mot «charnier» car, dit-il, il s’agit plutôt d’une «tombe commune». Mais Alexis Tambwe Mwamba aurait dû s’informer avant de débiter des sornettes devant les diplomates: une tombe commune, comme il tente de l’expliquer, s’appelle«Caveau»ou«Crypte»lorsqu’elle est située sous église. Et dans chaque crypte ou caveau (souvent familial),chaque personne y a sa propre tombe. De son côté, le perroquet national a beau claironné «enterrement collectif, enterrement collectif…!» pour éloigner le spectre du charnier, malheureusement, le sol ne cesse de se dérober sous leurs pieds. Le griot national a oublié que partout au monde, quand il y a des grandes catastrophes, on recourt souvent auxenterrements collectifs. Tel fut le cas du tsunami intervenu le 26 décembre 2004 dans l’île indonésienne de Sumatra où on a compté officiellement 227.898 victimes ! Mais partout, quel que soit le nombre des victimes, chaque individu a toujours été mis dans un cercueil et enterré dans une fosse séparée !L’adjectif «collectif» ne concerne pas la fosse, mais la cérémonie d’inhumation!Jamais on n’a mis des corps humains dans des sacs en plastique et jetés dans une fosse commune, sans respect, comme des «vaches folles» abattues et qu’on enterre à la hâte pour éviter la contagion! Des telles pratiques que tentent de justifier «Kabila» et ses collabos, rappellent plutôt le comportement nazi de triste mémoire.
Même à l’époque de la dictature mobutienne qu’on aime tant décrier et qu’on accable de tous les péchés d’Israël, chaque fois qu’il y avait un enterrement collectif des indigents par les services compétents de la ville, les commissaires des zones concernés prévenaient la population et mobilisaient même certains riverains pour venir assister à la cérémonie en guise de solidarité et d’hommage aux morts. Et parce qu’il existe toujours ce service compétent de la Ville de Kinshasa pour cette tâche, comment peut-on expliquer l’accumulation des cadavres durant des mois jusqu’à atteindre plus de quatre cents. Nombre que la morgue de Kinshasa ne saurait contenir? Pourquoi ? Quelqu’un avait dit: plus le mensonge est gros, plus le peuple y croit facilement! «Kabila» et ses vassaux croient fermement à cette maxime et y recourent sans vergogne.
L’opposition congolaise menacée et bâillonnée; Gabriel Kyungu dans le « couloir de la mort » !
En plus du mensonge et de la corruption, «Kabila» utilise à profusion l’arme de la terreur : menacer et faire peur en vue d’étouffer les voix qui osent réclamer la justice et la vérité. Et devant ces armes, la classe politique de l’opposition est totalement bâillonnée et caporalisée.Toute voix qui ose s’élever est rapidement étouffée, pour ne pas dire étrangler. Tel est le cas de Martin Fayulu, nous dit-on dans l’entourage de « Kabila». Ce leader de l’opposition préparait une motion au sujet du charnier de Maluku.
Dès que «Kabila» en fut informé, il lui envoya un message violent, le menaçant d’aller rejoindre Diomi en prison s’il s’entêtait à poursuivre son projet, et de perdre ensuite tous ses biens. Le projet a été immédiatement abandonné et le silence est revenu dans les rangs.
Dans la mangeoire nationale de la RDC, le seul opposant politique qui ose encore en ce moment tenir tête publiquement à «Kabila» et au «Tutsi-power» c’est le bouillant président de l’assemblée provinciale du Katanga, Gabriel Kyungu. C’est pour cela aussi que sa tête est désormais mise à prix. La sentence de mort vient de le frapper. Comme ce fut le cas pour Honoré Ngbanda depuis des années. Car, pour ces occupants, tous ceux parmi les Congolais qui osent braver ou dénoncer l’occupation rwando-ougandaise à haute et intelligible voix doivent automatiquement disparaitre de la scène politique congolaise. Ainsi Hyppolite Kanambe vient-il de charger son frère Zoé de s’occuper de l’exécution de la sentence de Gabriel Kyungu qui est désormais, à leurs yeux, entré dans le couloir de la mort. S’il s’avise surtout de faire marche arrière pour s’asseoir de nouveau avec eux autour d’une même table, comme l’homme politique congolais en a souvent l’habitude, il aura lui-même précipité sa fin. Un homme averti en vaut deux !
Kagame prévient « Kabila » d’une action imminente des Etats-Unis contre lui!
Tout le «Tutsi-power» est en état d’alerte, nous informe notre contact très proche de «Kabila». En effet, Paul Kagame vient d’alerter son proconsul en RD-Congo, «Joseph Kabila», par le canal de James Kabarebe, de l’imminence d’une action en gestation aux Etats-Unis et qui sera menée contre lui par un commando de l’unité « Delta » composé essentiellement d’afro-américains. Toujours selon Kagame, cette opération devrait se dérouler avant la rentrée scolaire du mois de septembre 2015.En réaction à cette information, Hyppolite Kanambe a demandé à tous les membres du «Tutsi-power» à Kinshasa d’évacuer très discrètement tous les membres de leurs familles sans attirer l’attention des Kinois. Car, dit-il, «je vais réserver une surprise aux Américains, et ils boiront le sang des Congolais»! Qu’est-ce à dire ? A chacun de décrypter cette prédiction. L’œil du Patriote a déjà attiré plus d’une fois l’attention du peuple congolais et celle des militaires et policiers congolais sur les projets diaboliques d’Hyppolite Kanambe et ses frères rwandais qui projettent de provoquer l’apocalypse sur Kinshasa et le reste de la République. «Kabila» ne cache plus son intention de pratiquer la politique de la «terre brulée». Autrement dit, au lieu de partir, il préfère tout détruire.
Par conséquent, le peuple congolais doit choisir de le détruire, lui, avant qu’il ne détruise le Grand Congo et son peuple!
Paris,le 15 Avril 2015
Candide OKEKE
L’ŒIL DU PATRIOTE
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
LA RDC COURT LE RISQUE DE DEVENIR « INFREQUENTABLE » EN CAS DE CONDAMANTION PAR LA COUR INTERNATIONALE DES DROITS DE L HOMME DE L’ ONU A GENEVE DANS L’AFFAIRE DE L’ARBITRIRE JUDICIARE KABILISTE A L’ENDROIT DE L’OPPOSANT RD-CONGOLAIS EUGENE DIOMI NDONGALA ENTRE CE MOIS D’AVRIL ET JUIN 2015 / L’INTERPRETE
par FreeDiomi le 23 avril 2015
La plupart des ambassadeurs des pays en poste de service à Kinshasa ne comprendraient rien de l’esprit « s’en-foutiste » du régime Kabila dans le dossier de la plainte de l’opposant rd-congolais Eugène Diomi Ndongala en cours de traitement avancé à la Cour internationale des Droits de l’homme des Nations Unies basée à Genève (Suisse) pour lequel la RDC tend à être condamnée et avec comme conséquence directe son entrée dans le rangs « des pays infréquentables » de la planète.
A ce qu’on voit, le président Joseph Kabila, qui ne serait même pas candidat à la présidentielle de 2016, ne se soucie pas des intérêts préservables du peuple rd-congolais, et rien que pour la satisfaction de son orgueil personnel de réprimer un leader politique de l’opposition injustement incarcéré.
Ce qui n’est pas du tout normal. Comme vient de déclarer Kyungu, Président de l’Assemblée provinciale du Katanga, sur une radio nationale, « continuer à maintenir les prisonniers politiques en prison est un affront envers Dieu, car ceux-ci sont des innocents« .
L’INTERPRETE
23/04/2015
http://democratiechretienne.org/2015/04/23/la-rdc-court-le-risque-de-devenir-infrequentable-en-cas-de-condamantion-par-la-cour-internationale-des-droits-de-l-homme-de-l-onu-a-geneve-dans-laffaire-de-larbitrire-judiciare-kabiliste-a-l/
par FreeDiomi le 23 avril 2015
La plupart des ambassadeurs des pays en poste de service à Kinshasa ne comprendraient rien de l’esprit « s’en-foutiste » du régime Kabila dans le dossier de la plainte de l’opposant rd-congolais Eugène Diomi Ndongala en cours de traitement avancé à la Cour internationale des Droits de l’homme des Nations Unies basée à Genève (Suisse) pour lequel la RDC tend à être condamnée et avec comme conséquence directe son entrée dans le rangs « des pays infréquentables » de la planète.
Il fut même un moment où des bruits avaient couru dans un secteur de travail de la Présidence de la République que le président Joseph Kabila, pour régler cette affaire une fois pour toute, avait désigné son épouse, Marie-Olive Lembe Disita Kabila, avec son conseiller juridique privé Emmanuel Luzolo Bambi Lessa, à cause de l’appartenance de ceux-ci à l’ethnie Ne-Kongo, pour négocier discrètement le retrait de la plainte dans les conditions qui seraient exigées par le plaignant. Mais curieusement ce contact n’a jamais eu lieu. Et chose grave encore, le parquet Général de la République avait, dans la semaine de lundi 13 avril 2015, envoyé quatre agents au CPRK pour y faire extraire M. Eugène Diomi Ndongala afin de l’acheminer – en taxi – dans son siège du building INSS, dans la commune de la Gombe, pour l’entendre sur un nouveau dossier judicaire le concernant tandis que des rumeurs ayant couru à ce sujet faisaient état de la tentative de son transfert carcéral à la prison de Buluwo, au Katanga.
Il a été donné de savoir, dans un milieu helvétique dans la ville de Kinshasa que la tendance actuelle en ce qui concerne le traitement de l’affaire Eugène Diomi Ndongala, marcherait sur la condamnation de la RDC avec l’obligation à lui faire pour la libération immédiate du prisonnier politique dont question ici, assortie de sa réhabilitation, son dédommagement et l’engagement formel pour que d’injustice si graves ne se reproduisent plus jamais dans le futur.
Ce processus pourrait intervenir, selon la source susmentionnée, entre fin avril et mi-juin 2015.
Un Etat normal n’accepterait pas de sacrifier, entre autre, ses intérêts économiques ou stratégiques rien que pour la satisfaction de l’orgueil de ses dirigeants.Ce faisant, M Eugène Diomi Ndongala sera libéré aussi vrai que dans la préséance judiciaire mondiale, un jugement émis en faveur d’un plaignant par une structure internationale est supérieur par rapport à celui rendu par un tribunal national tandis que la RDC, après sa condamnation, sera regardé comme étant un pays infréquentable avec comme conséquence que les investisseurs étrangers hésiteraient ou se retiendraient à aller placer leur argent dans la mise en œuvre de quelque affaire productive dans son territoire, car la RDC sera condamné pour non respect des droits civils et politiques.
A ce qu’on voit, le président Joseph Kabila, qui ne serait même pas candidat à la présidentielle de 2016, ne se soucie pas des intérêts préservables du peuple rd-congolais, et rien que pour la satisfaction de son orgueil personnel de réprimer un leader politique de l’opposition injustement incarcéré.
Ce qui n’est pas du tout normal. Comme vient de déclarer Kyungu, Président de l’Assemblée provinciale du Katanga, sur une radio nationale, « continuer à maintenir les prisonniers politiques en prison est un affront envers Dieu, car ceux-ci sont des innocents« .
L’INTERPRETE
23/04/2015
http://democratiechretienne.org/2015/04/23/la-rdc-court-le-risque-de-devenir-infrequentable-en-cas-de-condamantion-par-la-cour-internationale-des-droits-de-l-homme-de-l-onu-a-geneve-dans-laffaire-de-larbitrire-judiciare-kabiliste-a-l/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
KYUNGU AU COURS DE SON MEETING DU 23/04/2015: « Libérez, libérez, libérez les prisonniers politiques. Les dirigeants de ce pays, libérez, libérez les politiciens injustement arrêtés’’, a-t-il ajouté.
par FreeDiomi le 23 avril 2015
Rupture : Kyungu wa Kumwanza tourne la page Kabila
Coralie Kienge
Piqué à vif, le patriarche Gabriel Kyungu wa Kumwanza ne supporte plus le jeu malsain du pouvoir.
Ses prises de position démontrent que la rupture est consommée avec le régime Kabila.
La confusion qui règne au sein de son parti avec le départ de ses députés nationaux et le désavouement qu’il a subi ces derniers jours, l’a poussé à durcir le ton.
Lors d’un meeting mardi à Lubumbashi, le président de l’Unafec a dénoncé les arrestations, les intimidations, et les menaces proférées par ceux qui planifient déjà la fraude.
À cette même occasion, il a annoncé que son parti n’est plus représenté au gouvernement. Au sujet de députés frondeurs de l’UNAFEC, Baba a été clair : « Ils se sont auto-exclus du parti. »
http://coraliekiengeshow.com/2015/04/23/rupture-kyungu-wa-kumwanza-tourne-la-page-kabila/
http://democratiechretienne.org/2015/04/23/kyungu-au-cours-de-son-meeting-du-23042015-liberez-liberez-liberez-les-prisonniers-politiques-les-dirigeants-de-ce-pays-liberez-liberez-les-politiciens-injustement-arretes/
par FreeDiomi le 23 avril 2015
Rupture : Kyungu wa Kumwanza tourne la page Kabila
Coralie Kienge
Piqué à vif, le patriarche Gabriel Kyungu wa Kumwanza ne supporte plus le jeu malsain du pouvoir.
Ses prises de position démontrent que la rupture est consommée avec le régime Kabila.
La confusion qui règne au sein de son parti avec le départ de ses députés nationaux et le désavouement qu’il a subi ces derniers jours, l’a poussé à durcir le ton.
Lors d’un meeting mardi à Lubumbashi, le président de l’Unafec a dénoncé les arrestations, les intimidations, et les menaces proférées par ceux qui planifient déjà la fraude.
‘‘Nous nous insurgeons contre toute forme de tricherie. Nous voulons des élections crédibles et transparentes. Nous ne voulons plus la fraude’’, a-t-il crié devant la foule.
Gabriel Kyungu wa Kumwanza a prévenu les fraudeurs qu’ils ne vont pas réussir comme par le passé.On est chef de la population mais on n’est pas chef des arbres pour ne pas écouter, conseille le président de l’assemblée provinciale du Katanga. Pour une première, Kyungu a même souhaité publiquement la guérison et le retour rapide d’Etienne Tshisekedi au pays. ‘‘Soyons unis Bandundu, Bas-Congo, Équateur, Kivu, Kasaï et c’est comme mon frère et ami qui est en soins en Europe, que Dieu le guérisse rapidement pour qu’il rentre au pays’’, a affirmé Kyungu wa Kumwanza.Devant ses partisans, Baba a appelé à la vigilance totale. Il a demandé au pouvoir de libérer tous les prisonniers politiques.
« Libérez, libérez, libérez les prisonniers politiques. Les dirigeants de ce pays, libérez, libérez les politiciens injustement arrêtés’’, a-t-il ajouté.
À cette même occasion, il a annoncé que son parti n’est plus représenté au gouvernement. Au sujet de députés frondeurs de l’UNAFEC, Baba a été clair : « Ils se sont auto-exclus du parti. »
http://coraliekiengeshow.com/2015/04/23/rupture-kyungu-wa-kumwanza-tourne-la-page-kabila/
http://democratiechretienne.org/2015/04/23/kyungu-au-cours-de-son-meeting-du-23042015-liberez-liberez-liberez-les-prisonniers-politiques-les-dirigeants-de-ce-pays-liberez-liberez-les-politiciens-injustement-arretes/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
LA RECENTE TENTATIVE ANORMALE D’EXFILTRATION DU PRISONNIER POLITIQUE EUGENE DIOMI NDONGALA INQUIETE HRW ET AMNESTY INTERNATIONAL / INTERPRETE DU 27/04/2015
par FreeDiomi le 27 avril 2015
* Pour agrandir le texte, cliquez sur l’image de l’article
http://democratiechretienne.org/2015/04/27/la-recente-tentative-anormale-dexfiltration-du-prisonnier-politique-eugene-diomi-ndongala-inquiete-hrw-et-amnesty-international-interprete-du-27042015/
par FreeDiomi le 27 avril 2015
* Pour agrandir le texte, cliquez sur l’image de l’article
http://democratiechretienne.org/2015/04/27/la-recente-tentative-anormale-dexfiltration-du-prisonnier-politique-eugene-diomi-ndongala-inquiete-hrw-et-amnesty-international-interprete-du-27042015/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Le départ de Joseph Kabila : un remède devenu nécessaire / Congoindependant
par FreeDiomi le 6 mai 2015Le départ de Joseph Kabila : un remède devenu nécessaire
Bamba-di-Lelo
Bamba-di-Lelo
C’est une évidence que le départ effectif et définitif de Joseph Kabila le 19 décembre 2016, et même avant, si c’était possible, est un remède devenu nécessaire pour le Congo en ruine, et son peuple dépouillé. Car, la situation globale du Congo est très inquiétante pour le moment.. Rien ne va plus dans ce pays, ni sur le plan sécuritaire, ni sur le plan des droits de l’homme, ni pour la vie au quotidien.
En plus, l’exercice de la liberté d’expression n’est pas protégé et le respect des droits de l’opposition politique est méconnu et persécuté par le pouvoir en place et par sa majorité factice. Au contraire, Joseph Kabila, et certains de ses ministres dont Thambwe Mwamba, par exemple, sont devenus des croque-morts en puissance. Arrogants et insolents, ils enterrent dans des fosses communes, des citoyens congolais que la police et la garde prétorienne ont assassinés sur ordre.A ma connaissance, aucune enquête sérieuse n’a été jusqu’ici diligentée par la justice pour faire éclater la vérité tant attendue par des familles des disparus ; il est fort regrettable de constater, hélas, que la justice elle-même s’est transformée en un simple pilier du régime sanguinaire et brillant par sa cruauté de tous les jours ! Et pourtant les familles attendent une réponse, au lieu de les laisser dans leurs angoisses et en plus, de les faire souffrir par des intimidations sans nombre ! C’est le cas de Fidèle Bazana et de tant d’autres vaillants compatriotes congolais dont les corps sont portés disparus par leurs assassins.
Par ailleurs, les tortionnaires n’ont jamais été poursuivis, mais, par contre, ils bénéficient de totale protection, assurée par la loi de l’impunité, particulièrement appliquée en République Démocratique du Congo.
Malgré ce constat peu reluisant, Joseph Kabila a visiblement dans son intention, l’idée de transgresser, le texte obligé de la Constitution pour s’imposer comme calife du Congo-Kinshasa. A ce jour, l’homme maintient un silence dévot autour de lui. Pendant ce simulacre de secret, son laboratoire d’idées continue à multiplier les subterfuges et stratagèmes afin de planter le décor qui pourrait permettre, l’infiltration des institutions actuelles et leur fonctionnement au delà de 19 Décembre 2016.
Pourtant, je ne sais pas si Joseph Kabila l’ignore, ou fait semblant de l’ignorer, mais le monde est en train de changer sous ses pieds et parfois, il est difficile de maintenir ses espérances.
En effet, l’apparent silence malicieux de Joseph Kabila révèle son inconscience du réel qui va naître le 19 décembre 2016. Jusqu’à ce jour, Joseph Kabila ne veut donc pas s’adapter à la théorie de l’évolution. Il cherche à maintenir tout un peuple dans l’ignorance la plus abjecte. Le seul rapport qu’il entretient avec le peuple congolais est celui du « maître » face à « l’esclave ». Le premier a tout à dire, tandis que le second est ignoré ou détruit. Joseph Kabila croit qu’il dirige un grand pays au cœur de l’Afrique.
Effectivement, Joseph Kabila est en fonction, actuellement, il peut s’imposer et il est armé !
Et donc, toute tentative de passage à l’acte pour réussir à expulser Kabila du pouvoir, sera interprété comme un attentat intolérable contre la vie du Président élu d’un Etat réputé démocratique et les témoins internationaux ne pourraient même que conseiller une poursuite des procédures constitutionnelles d’usage, contre l’auteur (ou les auteurs). Mais, par contre, si Joseph Kabila s’impose au delà du 19 décembre 2016, il commettra lui-même un attentat constitutionnel et dès lors, il sera ainsi la cause d’une colère et de la violence compréhensible d’un peuple abusé et violenté depuis très longtemps.
Dès lors, les innombrables témoins, locaux et internationaux devant les déchaînements, ou passage aux actes quelconques, n’auront plus que des sourires sceptiques ou même complaisants. Ils pourront dire : les choses étant ce qu’elles sont, il vaut mieux passer à autre chose. Qui et comment, quelqu’un, va-t-il organiser, pour le Congo, la suite de l’Histoire ?
Ces considérations et questionnements sur notre avenir politique étant faites, je crois pouvoir à l’appui de cette vraisemblance, rappeler les circonstances du passé qui nous inspirent :
Depuis son installation à la tête de l’Etat, Joseph Kabila a plutôt contribué à détruire les Congolais, chaque fois que l’occasion s’est présentée. Il a emprisonné, par opportunité, certains opposants politiques qui lui faisaient ombrage, dont Eugène Diomi Ndongala, Jean-Bertrand Ewanga, Jean-Claude Muyambo et Christopher Ngoyi Mutamba. Pour ceux-ci, les sévices corporels que ces illustres opposants politiques ont subis dans leur détention, leur laissent des séquelles irréversibles.
Il est évident que, au cas peu probable, de départ accéléré de Joseph Kabila, celles et ceux qui souffriraient de tension artérielle, renonceront à leur médicament habituel. A fortiori, les causes de décès par A.V.C. diminueraient vraisemblablement à travers le pays tout entier. Raison pour laquelle Joseph Kabila doit s’en aller avant 2016 pour panser ses plaies et assurer une alternance apaisée !
Que faire ?
Il faut que le peuple congolais comme l’a si bien dit le président Etienne Tshisekedi, se prenne lui-même en charge, au lieu de compter sur le soutien d’autres nations du monde.
Bref, il suffit donc de pousser les portes du pouvoir deux fois plus fort. Soit, en concret, il suffit que 1 million voire 2 millions de Kinois occupent les rues de Kinshasa, en choisissant différents points de sortie, pour que les agents de l’ordre soient rapidement acculés et dépassés. Pour cela, les Kinois doivent manifester en même temps devant le Parlement. Spontanément, les congolais de l’intérieur doivent manifester devant les Assemblées provinciales.
Et si les Kinois et ceux de l’intérieur sortaient de partout, et en même temps, pour rejoindre le siège du Parlement et/ou celui de l’Assemblée provinciale, Joseph Kabila prendre bel et bien la fuite. Car, il faut garder à l’esprit, que devant un troupeau de buffles, même le lion, roi de la forêt, détale toujours !
Il est bien dommage que, en République Démocratique du Congo, le matérialisme de survie aie pris l’ascendant sur le courage du passage à l’acte, en bravant la mort pour aller à la vraie vie de liberté.
Bamba-di-Lelo
Docteur en Sciences Politiques de l’UCL
Analyste des Questions politiques du Congo
E.mail : jbadil@hotmail.be
http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9894
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
LE CDH EXIGE LA LIBERATION DES PRISONNIERS POLITIQUES AVANT TOUT DIALOGUE / COMMUNIQUE CDH
par FreeDiomi le 18 mai 2015
par FreeDiomi le 18 mai 2015
COMMUNIQUE DE PRESSE N°2015/CDH/023
« Encore un DIALOGUE NATIONAL en République Démocratique du Congo : UTOPIE OU REALITE ?»
Le Centre des Droits de l’Homme et du droit humanitaire, en sigle CDH, une organisation congolaise de promotion et de protection des droits de l’homme, se réjouit de l’initiative prise par le Président de la République Joseph Kabila d’organiser un dialogue national devant regrouper la majorité au pouvoir, l’opposition et la société civile avant l’organisation des élections prochaines dans le but de sauvegarder l’unité et la paix chèrement acquises dans notre pays.
Pour sa part, en tant qu’organisation de la Société Civile, le CDH s’interroge sur l’état d’esprit des acteurs de la Société civile et de l’opposition s’ils doivent participer à ce DIALOGUE dès lors que plusieurs de leurs collègues sont en détention illégale pour la plupart. Les cas les plus illustratifs sont ceux de Monsieur Christopher NGOY MUTAMBA et des activistes membres de FILIMBI (pour la Société Civile); du Bâtonnier Jean-Claude MUYAMBO KYASSA, de Monsieur VANO KIBOKO, des Honorables EWANGA et Eugène DIOMI NDONGALA, etc. (pour l’Opposition), outre que plusieurs autres détenus vivent sans aucune nouvelle dans des milieux toujours gardés secrets en violation des instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme ratifies par la République Démocratique du Congo et la Constitution, et qu’il y a lieu de craindre pour leur vie.
Le CDH note cependant qu’en procédant, le 07 septembre 2013, à l’ouverture des travaux des Concertations nationales, le Chef de l’Etat Joseph Kabila avait déclaré qu’il assignait aux Délégués auxdites Concertations, « la mission de dégager les voies et moyens susceptibles de consolider la cohésion interne, en vue d’assurer la victoire de notre pays sur le double front de la défense de la souveraineté nationale et du développement économique et social ». Et à la clôture de ces assises, il avait salué le patriotisme et la sagesse des Délégués, ainsi que la qualité des résultats de leurs délibérations, motifs de fierté pour une nation, en déclarant que : « les Délégués ont d’abord posé un diagnostic complet du pays, dressant ainsi l’état de la nation sur le plan politique, économique, social et culturel, avant de formuler des recommandations visant à consolider la démocratie et l’Etat de droit, et à améliorer substantiellement la gouvernance publique, et partant, la vie des hommes et des institutions ».
Le CDH constate curieusement que malgré les importants moyens matériels et financiers disponibilisés par le gouvernement issus des contribuables congolais pour l’organisation et la matérialisation des Concertations nationales, 3 /4 des recommandations n’ont jamais été prises en compte par le Gouvernement jusqu’ à nos jours, sauf l’intégration de quelques opposants dans le gouvernement dont certains sont contestés.
C’est de la sorte que le CDH exprime toutes ses appréhensions quant aux objectifs poursuivis par les organisateurs de ce DIALOGUE si ce n’est un mythe pour apaiser les esprits des opposants et des acteurs de la société civile en embrigadant certains de leurs membres dans le Gouvernement à l’instar des Concertations nationales.
C’est pourquoi, le CDH en appelle à la conscience de tous les compatriotes congolais pour que si un tel DIALOGUE était effectif, que seuls les intérêts des populations congolaises soient privilégiés en terme d’organisation des élections provinciales, législatives et présidentielle, dans un climat apaisé et dans le respect de la Constitution d’une part, et de l’autre, par la libération sans condition de tous les prisonniers politiques.
Fait à Lubumbashi, le 18 mai 2015
CDH
Grégoire Mulamba T.
Secrétaire General
tel: 00243 9999 40 324
00243 818684 577
Secrétaire General
tel: 00243 9999 40 324
00243 818684 577
http://democratiechretienne.org/2015/05/18/le-cdh-exige-la-liberation-des-prisonniers-politiques-avant-tout-dialogue-communique-cdh/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Jacquemain SHABANI L@J_SHABANI_Lukoo 3 hil y a 3 heures
visite de solidarité o détenu politique d'opinion de Kabila: Eugène Diomi, Christopher Ngoy, Mukebayi, Ewanga ...
République Démocratique Du Congo
visite de solidarité o détenu politique d'opinion de Kabila: Eugène Diomi, Christopher Ngoy, Mukebayi, Ewanga ...
République Démocratique Du Congo
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
A TRAVERS SON DESIR TENACE DE NEGOCIER AVEC L’OPPOSITION POLITIQUE RADICALE EXTRAPARLEMENTAIRE, KABILA EN TRAIN D’ACTIONNER LE MECANISME DE LA LEGITIMATION DU POUVOIR TEL QU’EXIGE PAR DIOMI NDONGALA
par FreeDiomi le 29 mai 2015
par FreeDiomi le 29 mai 2015
A TRAVERS SON DESIR TENACE DE NEGOCIER AVEC L’OPPOSITION POLITIQUE RADICALE EXTRAPRALEMENTAIRE, KABILA EN TRAIN D’ACTIONNER LE MECANISME DE LA LEGITIMATION DE SON POUVOIR EN RDC TEL QUE LE LUI AVAIT EXIGE EN 2012 EUGENE DIOMI NDONGALA QU’IL AVAIT FAIT ARRETE SUR BASE DE FAUSSES ACCUSATIONS.
Des diplomates des ambassades d’Angola, des Pays Bas, de Grande Bretagne, d’Allemagne, de Suisse, d’Espagne du Portugal et même les prélats de la Nonciature apostolique, dans la commune de la Gombe, n’en reviennent pas de voir le président Joseph Kabila en train de réaliser aujourd’hui ce dont le député national et président de la Démocratie Chrétienne (DC), Eugène Diomi Ndongala, lui avait demandé de faire pour légitimer son pouvoir mal acquis après les élections de novembre 2011 mais pour lequel il avait haï ce dernier en les faisant mettre aux arrêts sur base d’accusations montées de toute pièce par ses services de sécurité pour trouver raison de son inculpation judiciaire pour des faits qu’il n’avait pas commis.
Se basant sur les constatations également faites par la Fondation Carter et par la Mission d’observation électorale del’Union Européenne (MOE/UE), le député national Eugène Diomi Ndongala avait refusé de siéger à l’Assemblée Nationale aussi longtemps que le président Joseph Kabila ne décide de mettre un terme à la politique du « fait accompli » en matière de gouvernance politique.
Dans sa proposition datée Février 2012, le Député National Eugène diomi Ndongala avait appreté un document intitulé » Esquisse d’un Dialogue pour résoudre la crise de légitimité en RDC« , dans lequel il avait, entre autre, proposé comme facilitateur neutre le Cardinal Monsengwo Pasinya.
Or, il se trouve aujourd’hui que s’est exactement ce mécanisme que Kabila est en train de solliciter la réalisation, non auprès du groupe parlementaire de l’opposition de l’Assemblée Nationale mais plutôt auprès de l’opposition dite radicale et extraparlementaire de Kinshasa, c.a.d en dehors des institution actuellement en place.
Lors de ses prises de contact avec les différents cadres de l’opposition politique radicale et de la société civile, en rapport avec la négociation sollicitée par le président Joseph Kabila, l’Administrateur général de l’ANR (Agence Nationale de Renseignement) M Kalev Mutond avait, à l’étape de sa rencontre avec le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, demandé à celui-ci s’il accepterait de faire office de médiateur en rapport avec le Dialogue attendu.
Celui-ci aurait répondu à son interlocuteur qu’il serait prêt à faire ce que le peuple lui demande, seulement après la libération des prisonniers politiques, et cela dans l’intérêt suprême du pays.
On doute fort que le haut prélat accepterait vraiment de de s’assumer dans cette tache sur la demande lui faite par Joseph Kabila sans que celui-ci ne libère préalablement les opposant incarcérés dont Eugène Diomi Ndongala.
Voilà pourquoi les diplomates des Ambassades d’Angola, de Grande Bretagne, de suisse, d’Espagne, du Portugal et même les prélats de la nonciature apostolique, n’en finiraient pas de se poser la question de savoir pour quelle autre raison Joseph Kabila continue de maintenir M. Eugène Diomi Ndongala en détention carcérale au CPRK alors qu’il est en train de réaliser maintenant ce dont pour lequel il avait haï le leader ne-kongo hier au point de l’envoyer en prison.
En effet, les vraies motivations politiques de sa détention viennent de tomber, une fois que les institutions issus des élections problématiques de novembre 2011 ne sont plus le lieux appropriés pour résoudre la crise politique qui frappe la RDC. Ne pas siégeant à l’Assemblée Nationale, Eugène Diomi Ndongala n’avait-il pas dit la même chose?
Voilà pourquoi il apparaît nécessaire de le libérer et lui permettre de participer au Dialogue, étant donné qu’il en a été le précurseur « in tempore non suspecto« , c.à.d. en février 2012.
D’ailleurs, les précédents historiques sont nombreux: on a vécu une expérience analogue de libération de prisonniers politiques en 1959 en rapport avec la Table Ronde de Belgique en circonstance de laquelle M Patrice-Emery Lumumba avait été libéré de la prison pour y aller prendre part.
La même expérience avait été vécue dans l’ ex-Zaïre à l’occasion de la Conférence Nationale Souveraine pensant laquelle des prisonniers politiques avaient été libérés par le Marechal Mobutu pour leur permettre de prendre part à ces concertations nationales.
Normalement, il devrait être de même à présent en rapport avec la présente négociation sollicitée par le président Kabila après de l’opposition politique dite radicale et extraparlementaire de Kinshasa, avec la libération préalable des prisonniers politiques demandée par l’ensemble de l’opposition de la RDC.
L’INTERPRETE
http://democratiechretienne.org/2015/05/29/a-travers-son-desir-tenace-de-negocier-avec-lopposition-politique-radicale-extrapralementaire-kabila-en-train-dactionner-le-mecanisme-de-la-legitimation-du-pouvoir-tel-quexige-par-diomi-ndongal/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
LE DOSSIER DIOMI A L’ONU / LE PHARE 29/05/15
par FreeDiomi le 29 mai 2015
[img(516.8px,1023.8000000000001px)]https://fsddc.files.wordpress.com/2015/05/phare-290515-001.jpg?w=776&h=1536[/img]
par FreeDiomi le 29 mai 2015
[img(516.8px,1023.8000000000001px)]https://fsddc.files.wordpress.com/2015/05/phare-290515-001.jpg?w=776&h=1536[/img]
http://democratiechretienne.org/2015/05/29/le-dossier-diomi-a-lonu-le-phare-290515/
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Zoom sur le génocide des intellectuels au Congo-Kinshasa Germain Nzinga Makitu./ DESC
par FreeDiomi le 5 juin 2015
Par Jean-Jacques Omanyundu Wondo Le 4 juin 2015
Depuis l’existence de la République Démocratique du Congo, s’est avérée la triste la réalité de la chasse à l’intellectuel dans chacune de ses étapes de son histoire, soit celle coloniale (février 1885 – juin1960), soit celle dictatoriale (septembre 1960 à mai 1997) soit celle de son actuelle occupation (mai 1997 à nos jours) par des puissances étrangères. Dans cette derrière phase, cependant, cette chasse à l’homme contre le congolais cultivé prendra la tournure d’une tuerie en masse planifiée et ciblée que les historiens ne tarderont pas de qualifier d’un processus génocidaire contre les intellectuels congolais. Nous verrons dans les lignes qui suivent le visage réel de la violence contre l’élite congolaise, ses nombreux avatars historiques jusqu’à sa pleine maturation en méthode d’épuration humaine telle que pratiquée par le régime actuel.
Et sur ce dossier, l’on se souviendra du premier massacre des étudiants congolais dont nous commémorons le 46e anniversaire ce jeudi 04 juin 2015. Et, pour paradoxal que cela paraisse, au début de sa carrière politique, Mobutu cherchera à s’entourer des universitaires. Ces derniers s’investiront dans la grande crise congolaise de septembre 1960 et dans la neutralisation du président Joseph Kasavubu et de son premier ministre Patrice Lumumba. Mobutu leur fera jouer le rôle de « pompiers » en qualité de « commissaires généraux » en attendant que la classe politique se mette d’accord.[1] Face à cette élite politique congolaise incapable de s’entendre autour d’un plan commun qui procure stabilité et croissance à leur pays, les délégués des étudiants congolais venus de Lovanium, de Bruxelles, de Liège, de Louvain, de France et des Etats-Unis se réuniront du 04 au 07 mai 1961 à Kinshasa pour « réfléchir ensemble sur l’avenir de leur pays et jeter les bases d’une organisation estudiantine capable d’éveiller chez les congolais une conscience nationale et un sens élevé des responsabilités et capable de coordonner leurs activités tant sur le plan national qu’international pour se prononcer sur toutes les questions importantes touchant les intérêts du pays»[2].
C’est à l’issue de cette grande rencontre que verra le jour l’U.G.E.C (Union Générale des Etudiants Congolais)[3] qui va créer une rupture avec l’aveuglement politique du collège des commissaires généraux qui aurait aidé le lieutenant Mobutu à confisquer temporairement le pouvoir un certain 2 septembre 1960 et que l’UGEC accusera de tirer la légitimité de son pouvoir d’un acte illicite et séditieux. L’UGEC cherchera à innover en matière de légitimité et se donnera à ce sujet un triple objectif, notamment : « susciter dans la population congolaise une prise de conscience nationale ; prendre position dans tous les problèmes à caractère national ou international touchant le Congo et enfin amener le pouvoir à procéder à une distribution équitable des immenses richesses du pays »[4].
Concomitamment à cette nouvelle dynamique estudiantine, les étudiants de Lovanium à Kinshasa vont mettre sur pied en juillet 1961 (soit deux mois après la naissance de l’UGEC) l’Association Générale des Etudiants de l’université de Lovanium (AGEL en sigle) dont les statuts seront rédigés par un certain Joseph N’Singa, jeune étudiant à la faculté de droit. Le même N’Singa présidera le premier comité exécutif de l’AGEL (juillet 1961 à octobre 1962) ; viendra ensuite le comité Matene suivi du comité de Gérard Kamanda (décembre 1963 à novembre 1964) et du comité de Hubert Makanda (décembre 1963 à juillet 1965). De 1966 à 1967, le comité AGEL sera dirigé par Mathias Nzanda Buana. Hubert Tshimpumpu présidera l’AGEL de 1967 à 1968 et François Kandolo de 1968 à 1969 qui sera l’année fatidique du massacre des étudiants.
Dès sa prise de pouvoir en novembre 1965, Mobutu se rangera d’abord du côté de l’UGEC jusqu’à son 3e Congrès en octobre 1966 où, dans ses résolutions, le comité exécutif de l’union générale des étudiants congolais passera à la vitesse supérieure en préconisant une révolution nationale, démocratique et populaire. Elle se prononcera pour la reconnaissance de la Chine communiste, l’expulsion du Congo de Roberto Holden et de FNLA et du soutien au MPLA puis demanda le retrait du Congo de l’Organisation Commune Africaine et Malgache(OCAM). Dans le contexte de la guerre froide où le Congo-Kinshasa sert de bouclier contre le communisme rampant en Afrique Centrale, le jeune président Joseph-Désiré Mobutu qui a été installé par la CIA pour ce rôle de gendarme et conseillé par Laurence Devlin, son honorable représentant au Congo, ne fera pas dans la dentelle pour mater le mouvement d’éveil de conscience des étudiants congolais. Suite à une grève illimitée des étudiants en février 1967, Mobutu signera l’ordonnance-loi pour supprimer l’UGEC qui réclamait les réformes des structures universitaires proposées par la Charte de Goma[5] pour entr’autres objectifs de s’affranchir de la tutelle de l’université de Louvain sur celle de Lovanium et de la mainmise de l’université de Liège sur l’université de Katanga. Aux yeux des étudiants, cette tutelle était un déni de l’indépendance souveraine acquise le 30 juin 1960 et reflétait en d’autres mots la sujétion politique, économique et culturelle à l’ancienne puissance coloniale.
Le manque de consensus sur ce point sensible de reformes de structures universitaires va provoquer beaucoup de frustration chez les universitaires congolais, faisant monter la tension et occasionnant de nombreux heurts avec le pouvoir en place. Pour exprimer leur mécontentement, le 04 juin 1969, les étudiants de Lovanium avec leurs collègues de l’Institut Pédagogique National et de l’Ecole Nationale d’Administration avec l’appui des syndicalistes, descendront dans les rues de Kinshasa pour une manifestation pacifique en vue de protester contre l’orientation totalitaire du nouveau régime et l’inféodation manifeste du gouvernement aux intérêts économiques et financiers belges[6]. Des militaires armés reçurent l’ordre de tirer à balles réelles dans les rangs des manifestants. Résultats : des centaines d’étudiants furent massacrés et de nombreux blessés. Des principaux meneurs furent arrêtés. Interdiction formelle fut faite aux étudiants congolais d’entrer en contact avec les ambassades étrangères mais plusieurs réussirent à gagner l’étranger et à devenir les tout premiers refugiés politiques.
Au procès du 04 août 1969, le Tribunal de première instance présidé par le juge Bonkanga et le procureur Georges Bienga représentant le Ministère public[7] condamnera 5 étudiants dont François Kandolo (président en exercice de l’AGEL) à 20 ans de prison, trois à 10 ans, dix à 2 ans. Mobutu ne s’arrêtera pas là. Il créera en 1971 l’Université Nationale du Zaïre (U.NA.ZA.) regroupant les trois grandes universités et Instituts d’enseignement supérieur sous le seul et même conseil d’administration et nommera à la tête de chaque université des personnalités dont la seule et unique qualité est la fidélité tous azimuts au régime. Lorsque deux ans plus tard, les étudiants voudront commémorer le triste anniversaire de la mort de leurs collègues, Mobutu se décidera de fermer purement et simplement l’Université Lovanium le 5 juin 1971 et d’enrôler dans l’armée pour deux ans les étudiants coupables du délit de faire mémoire du 4 juin 1969.
Mobutu réussit à miner les institutions universitaires et la qualité de leur enseignement. Pis encore, il détruira l’infrastructure de base du développement du Congo qu’est la valeur irremplaçable de la matière grise et la conscience politique nationale. Il va créer le doute et la peur de l’avenir en réduisant les capacités innovatrices de ses potentiels épigones. Il va réussir à bloquer pour très longtemps le processus de reproduction politique au Congo parce que la peur et la terreur auront atteint les profondeurs abyssales de l’intellectuel congolais.
Ce rapport de désamour entre Mobutu et les intellectuels sera de plus en plus cruel en défaveur des seconds jusqu’à la nuit du 10 au 11 mai 1990 où Mobutu ayant toujours fondé son pouvoir sur la perversion des esprits[8] décidera de nouveau d’aller à la chasse à l’homme des universitaires de Lubumbashi dont le péché fut d’avoir emboité le pas à la dynamique de multipartisme exigée par leurs condisciples de l’UNIKIN réclamant le respect des engagements de démocratisation pris à N’Sele un certain 24 avril 1990. Il fera massacrer des centaines d’étudiants dans une opération commando avec le mot de passe « lititi mboka » qui laissera la vie sauve aux seuls ressortissants de sa province d’origine. Ce énième carnage contre l’élite intellectuelle congolaise ternira pour toujours l’image politique de Mobutu et fournira à ses détracteurs des arguments solides pour son isolement diplomatique international et pour sa décadence politique.
La visée principale de la présente étude se focalise sur la marque politique de Joseph Kabila qui plus que le mépris de son supposé père, va procéder purement et simplement au pogrom des intellectuels congolais. Son pouvoir consistera à éliminer systématiquement tout cerveau qui cherchera à comprendre ses méthodes sordides de gouvernance ou se laissera porter dans les velléités de réveiller la conscience endormie des congolais.
L’auteur de ces lignes, dans une récente étude, a attiré l’attention de tout esprit averti sur l’interview accordée par Joseph Kabila à Colette Braeckman[11] et au cours de laquelle le président congolais prétendait chercher dix à quinze congolais pour reconstruire le Congo. Je démontrais que ce fut bien un subterfuge de communication politique pour vouloir faire passer deux messages à l’opinion internationale[12]. Primo, il insinuait insidieusement à l’opinion publique de prendre les congolaises et les congolais non pour ce qu’ils sont réellement mais au prisme de l’image que lui voulait en faire, en l’occurrence tous des minables BMW, des citoyens incapables de rien sinon bons à boire, à danser et forniquer. Mais en réalité ceci n’est ni sa pensée profonde ni celle de son mentor rwandais James Kabarebe qui, à son tour, déclarera le 29 août 2012 toujours au micro de Colette Braeckman[13] que l’Armée congolaise était incapable d’écraser même un cancrelat.
Joseph Kabila, à l’instar de James Kabarebe, sait très bien que le Congo regorge de centaines de milliers d’intellectuels sérieux qui lui ont enseigné le BABA des méandres politiques congolais et qui sont donc encore capables de redresser la barre, si lui Kabila, l’actuel capitaine du bateau Congo arrivait à imprimer une volonté politique ferme et à indiquer un cap clair à poursuivre. Joseph Kabila sait que ces intellectuels sont à mêmes de l’aider à remettre debout ce grand pays qui est devenu la risée du monde. Mais c’est tout le contraire de la prospérité du Congo qu’il cherche ! C’est plutôt un Congo affaibli qui l’arrange ! Et voilà libellé sur ces entrefaites le deuxième message sibyllin qui est à la fois le cœur de notre étude. En prétendant se mettre en quête de dix à quinze intellectuels, Joseph Kabila veut se donner la légitimité d’éradiquer des centaines des milliers d’intellectuels congolais qu’il n’a pas le bonheur de voir pulluler par-ci par-là et qui constituent une menace à son projet final. Il entend à effacer leurs traces en silence, sans trop de bruit ni laisser de traces du bourreau. La meilleure manière, pour ce faire, c’est de nier leur existence avant même leur mise à mort pour qu’en étant tués, personne ne s’en aperçoive.
C’est pour cette raison propre à lui-même qu’au lieu de chercher réellement ces intellectuels, il s’emploie plutôt à les éliminer méthodiquement, tuant tous ceux qui émergent du lot de corruption et de prévarication[14]. Dans tous les secteurs de la vie nationale (politique, armée, parlement, université, presse libre, université, église etc.), les exemples sont légion où , sur ses quatorze ans de pouvoir, nous pouvons faire le bilan chaotique et macabre de la chasse à l’homme organisée par le soldat Kabila au profit de ceux qui concoctent le plan d’extermination du peuple congolais jumelé à celui d’occupation et de balkanisation totale de son territoire.
Il utilise pour ce faire toutes les cruautés et toutes les ruses possibles pour mener à bien cette entreprise exterminatrice des intellectuels : il se les nomme comme proches collaborateurs pour mieux les asphyxier (Guillaume Samba Kaputo ; Augustin Katumba Mwanke ; Vangu Mambuene ; Félix Mbunza Mabe ; Myra Ndjoku Manyanga etc.) ;
Et à ceux et à celles qui ont eu accès aux secrets des alcôves et rendus susceptibles de le disqualifier, il réserve le sort d’empoisonnement dont l’ingénierie létale qualifiée de sixième chantier par les kinoises et les kinois met tout congolais sous la peur bleue d’être la prochaine victime. Quand il ne peut plus flouer l’opinion internationale à cause des informations relayées par la fronde intellectuelle congolaise de la diaspora, il s’organise pour la torpiller de l’intérieur, l’infiltrer et plus récemment faire miroiter à ses illustres membres, des promesses mirobolantes pour les faire rentrer au pays en raison des postes politiques à leur pourvoir avec l’intention cachée de les débaucher à moyen terme et de leur faire perdre tout le crédit moral nécessaire à tout combat de libération.
En revanche, durant l’occupation qui a caractérisé l’arrivée au pouvoir de l’AFDL, la Rd Congo perdra la quasi intégralité de son territoire qui, soit dans les zones sous contrôle des miliciens soit dans les zones sous contrôle gouvernemental, sera occupé par des armées étrangères dont la Monusco et les forces armées rwandaises déguisées en milices. La Rd Congo en se laissant faussement « libérer » par des forces étrangères a péché par excès de naïveté politique et paiera chèrement d’avoir cru qu’il peut exister de l’amitié et de la fraternité entre les peuples de CEPGL. Le résultat est là : le grand Zaïre se laisse dominer par des voisins lilliputiens. Il a perdu de sa superbe et de son identité congolaise avec une armée mixée et une population brassée à dessein avec des peuplades voisines à qui sont attribués frauduleusement des passeports congolais, n’attendant que le jour J pour sonner le tocsin de l’occupation et l’exploitation complètes de son sol et sous-sol. Il a perdu enfin la souveraineté de se décider sur son propre destin national de par l’infiltration à outrance des ses institutions républicaines (Parlement ; Exécutif ; Judiciaire et les Forces Armées Nationales Congolaises) par des taupes travaillant à la solde du cheval de Troie rwandais pour la défense des intérêts étrangers.
Il y a dans ce dernier cas un brassage des populations à grande échelle à telle enseigne que l’on ne sait plus qui est congolais et qui ne l’est pas et qu’au final les congolais, les ayant-droit de ce vaste territoire, n’ont plus voix au chapitre dans l’orientation qu’ils voudraient donner à leur futur. Ils ne contrôlent pratiquement plus rien puisque toutes les décisions sont désormais dictées soit de Kigali soit de Kampala. Et pour la réussite complète de ce projet titanesque, Joseph Kabila qui dirige par machiavélisme tient à mâter les intellectuels (ceux de diaspora et ceux locaux) qui exercent une influence immense sur les couches populaires via les réseaux sociaux, qui détiennent le pouvoir de détruire sa réputation créée sur les fausses apparences d’un homme dévoué pour la cause du pays qu’il détruit en sous-main dans tous ses secteurs vitaux. Joseph Kabila sait que ces intellectuels peuvent discréditer l’ambitieux projet de ses commanditaires là où ceux-là prennent l’audace critique de dévoiler au grand jour les stratégies d’occupation conçues en secret. Il n’a qu’une seule hantise : éliminer ces personnes qui se sont constitués des infatigables éclaireurs de conscience et d’éveilleurs d’esprit de leur peuple[16] et ne lui font pas allégeance.
La deuxième distinction entre la destruction durant la dictature sous Mobutu et celle durant l’occupation sous Kabila tient aux mobiles profonds qui guident l’action politique de ces deux dirigeants congolais. Si Mobutu a détruit l’élite intellectuelle par volonté de la soumettre ou de l’instrumentaliser pour la pérennité de son régime totalitaire, Joseph Kabila lui cherche à la détruire à longueur des journées avec l’objectif de l’éradiquer. Le but de ce dernier n’est pas tant la soumission des intellectuels congolais à sa politique totalitaire que l’élimination de cette fraction pensante qui met un frein aux convoitises des richesses congolaises par d’autres Etats voisins. Ainsi donc, selon l’entendement des stratèges rwandais, les éradiquer ouvrirait la voie libre à l’accomplissement de leur plan.
En nettoyant l’espace congolais de la présence d’un Autre jugé indésirable et/ou dangereux, ces stratèges croient réussir à déraciner le mal contagieux et faire aboutir plus facilement leur guerre de conquête territoriale. Ils évoluent avec la logique politique de « Ote-toi de là que je m’y mette ! » Le procédé de massacre, associé au pillage et au viol, est jugé le meilleur moyen de se faire comprendre et de hâter le départ des personnes classées indésirables. Se faisant plus radicaux, ils considèrent qu’il y a un « Autre en trop » sur un territoire qu’ils veulent pour eux seuls. Le discours de fond des rwandais ou de Kabila, c’est bien cette logique d’exclusion totale des intellectuels congolais dans ce dilemme de sécurité : « C’est eux ou nous ».[17]
La troisième distinction concerne les figures de l’ennemi. Au processus de destruction-soumission pratiquée par Mobutu pour asseoir son pouvoir sur la durée, la figure de l’ennemi (l’intellectuel) prend ainsi le visage du « suspect ». Une dynamique de suspicion répandra un parfum nauséabond de violence dans tout le corps social. Chaque individu, quel qu’il soit, intellectuel ou paysan, qui pense, réfléchit et émet un avis contraire à celui du Parti-Etat devient potentiellement un suspect. Dès lors qu’il est arrêté, ce suspect est déjà coupable, son arrestation servant de preuve de sa culpabilité.
Dans la destruction-éradication telle que pratiquée sous le régime de Joseph Kabila, en revanche, le processus de destruction se focalise sur l’identité des individus définis comme appartenant à cet « Autre en trop »[18]. Je parlais ci-haut de la chasse à l’homme de l’intellectuel au Congo-Kinshasa. Que ce soit la chasse-poursuite ou la chasse expulsion, Grégoire Chamayou nous prévient que « toute chasse à l’homme s’accompagne d’une théorie de sa proie, qui dit pourquoi, en vertu de quelle différence, de quelle distinction, certains peuvent être chassés et d’autres pas. »[19]
La chasse qui capture et qui tue obéit à des critères secrets dans l’esprit du prédateur. Dans le cas de figure, c’est l’identité de l’intellectuel qui trahit à l’avance ceux des congolais qui usent de leur capacité réflexive et critique pour servir des veilleurs de conscience en prenant le risque d’alerter les opérateurs politiques des erreurs à éviter et de la bonne direction à prendre pour la bonne gouvernance du pays. Ces intellectuels-là constituent pour Kabila des coupables parce qu’universitaires ou anciens élèves des académies militaires maitrisant les arcanes du pouvoir et capables de déceler sa ruse propre. Ils sont d’avance coupables parce qu’appartenant à la crème intellectuelle capable d’innover, de chambouler un plan secret ou d’éveiller la conscience nationale en vue de l’exercice de sa souveraineté.
Avant même d’être arrêtés, ils sont déjà condamnés. Leur situation est exactement inverse de la précédente où ils étaient en paix dès lors qu’ils se laissaient cooptés dans l’appareil politique du Parti-Etat. Ceci dit, la nature de la violence qui en résulte n’est pas la même. Flottante sous Mobutu juste pour créer la peur et la soumission, la violence se concentrera sous Joseph Kabila sur des cibles précises qu’il s’agit d’extraire du corps social contaminé par leur présence. Cette destruction-éradication visera à détruire et à éradiquer un sous-groupe avant l’extinction programmée du grand groupe dont il fait partie. Selon Jacques Semelin, un expert des questions de violences extrêmes et de crimes de masse et directeur de recherche au CNRS, c’est dans ce second cas que la notion du génocide prend tout son sens.
A l’étape actuelle du combat pour la libération du Congo, les intellectuels constituent la seule catégorie des congolais qui fait peur à Joseph Kabila dans l’accomplissement de ses desseins politiques. Cela va sans dire qu’il n’éprouve aucune crainte vis-à-vis des puissances internationales ni de la Troïka parce qu’elles sont tout acquises au projet pour lequel il a été placé au Palais de la Nation. Il n’éprouve aucune crainte vis-à-vis des institutions républicaines congolaises car la chambre haute et chambre basse, les cours et tribunaux sont déjà inféodés à son pouvoir. Il n’éprouve que mépris et condescendance envers la soi-disant opposition congolaise qui est sa propre marque de fabrique[20] qu’il a ainsi l’opportunité de manipuler à sa guise dans cette espèce de bal de chauves où ceux qui se disent opposants la journée acceptent la nuit tombante des cartons des dollars comme prix de vente de leurs consciences des élus du peuple. Seuls ces intellectuels qui refusent ses avances et ses faveurs lui donnent des insomnies et c’est sur eux que se focalise sa volonté exterminatrice comme jadis les nazis le firent sur l’élite intellectuelle Juive et Polonaise ou les Turcs l’appliquèrent sur les intellectuels Arméniens.[21] D’après son entendement, ces intellectuels ne méritent que deux demeures : la tombe ou la prison.
C’est donc sur cette couche sociale bien déterminée que Joseph Kabila entend appliquer à court et moyen termes soit avec férocité soit avec ruse la méthode empruntée du président américain Thomas Jefferson qui dans sa hargne contre les populations indiennes (premiers occupants de l’actuel USA) disait ceci : « Si nous sommes contraints de lever la hache contre une tribu, nous ne devons jamais la reposer avant que cette tribu soit exterminée ou repoussée au-delà de Mississipi. Dans la guerre, ils tueront certains d’entre nous, nous devons les détruire tous. »[22].
Ce paradigme génocidaire qui est le fer de lance du pouvoir de Kabila entend procéder à un nettoyage de toutes les poches de résistance avant la date-butoir de décembre 2016 où il pourra prétendre rempiler pour un nouveau mandat sans plus aucune crainte parce qu’il aura réussi soit à éliminer physiquement les têtes pensantes (assassinats) soit à les corrompre (mort morale) soit à les rallier au camp politique de la Majorité présidentielle (mort symbolique) après le semblant de dialogue ou des concertations annoncés avec l’opposition congolaise ou ce qu’il en reste de nominal. Les résistants de la diaspora qui ont choisi de rentrer au pays en vue de participer à ce dialogue ou à ces concertations nationales doivent savoir qu’ils se font un suicide politique et doivent s’attendre à un traitement impitoyable de la Vipère qui se laisse approcher de sa proie pour mieux l’enrouler et l’asphyxier.
Quoi qu’il en soit de tous ces procédés de strangulation politique, l’objectif politique aura été atteint, notamment celui de créer les conditions optimales à la phase décisive pour laquelle les armées rwandaises et ougandaises seraient entrées sur le sol congolais derrière la veste politique d’un congolais dont la naïveté politique a trahi puis condamné tout un peuple en signant des Accords de Lemera ou en percevant des millions de dollars des multinationales en vue de vendre des pans entiers du territoire congolais au plus offrant. Pour ces nouveaux arrivants rwandais et ougandais, plus que chasser le dictateur Mobutu, c’est surtout et avant tout l’occupation et l’implosion du grand territoire congolais qu’il visait dès leur première conquête du pouvoir contre Juvénal Habyarimana. La chute de ce dernier puis celle de Mobutu ne faisaient que baliser le chemin au projet le plus important qui tenait Paul Kagame à cœur, à savoir l’occupation du Congo et l’exploitation de ses richesses. Joseph Kabila est là à Kinshasa comme son gouverneur pour l’exécution finale de cette sale besogne qui est en train de toucher à son point culminant d’expropriation publique où il ne s’agira plus seulement de faire disparaitre un peuple de sa terre, mais de la terre tout court. Nous avons tout intérêt de prendre très au sérieux le cri d’alarme lancé par Jean-Pierre MBELU[23] lorsqu’il prédit la vente pure et simple du Congo durant cette année 2015.
En effet, lorsque l’appareil de l’Etat se mue en entreprise criminelle[24], quand l’Etat congolais laisse libre cours aux groupes criminels à Beni où les hommes sont égorgés quotidiennement à l’arme blanche, quand les instruments de protection du peuple se pervertissent en appareils d’assassinats et d’extermination d’un peuple, dans ce contexte de multiplication des pratiques des assassinats ciblés et de « nettoyages » assimilables à l’intellecticide ou au politicide, la violence contre l’élite intellectuelle au Congo-Kinshasa a franchi le seuil de purification des groupes humains indésirables et dangereux pour enfin arriver à « découper » le corps d’un peuple de sa tête pensante.
Le mandataire numéro Un de l’Etat chargé de protéger le peuple congolais s’autorise à découper la matière grise du corps social, à en raboter les aspérités, en en extirpant les éléments contagieux et impurs, jusqu’à les écraser tous sans plus de scrupules[25]. Cette métaphore du chirurgien attribuable à Sigmund Bauman exprime à sa façon l’imaginaire politique archétypal tel qu’il est conçu dans les visées secrètes de Kabila et de ses maitres à penser de l’Est.
Au-delà de cette vente aux enchères du Congo, c’est le sort du peuple congolais qui me préoccupe au plus haut point. Comme je l’ai déjà signalé dans mon livre[26], le triple schéma yankee d’extermination, de marginalisation et de balkanisation sera appliqué au même moment, à l’instar du Smart Power[27], pour obtenir des résultats plus efficaces. Qu’on se souvienne que le pays dirigé de main de fer par Thomas Jefferson est le même qui aujourd’hui exerce la tutelle sur les occupants actuels du Congo-Kinshasa et en constitue, dans l’ordre hiérarchique, le cerveau moteur qui dicte les ordres aux puissances régionales qui envahissent la Rd Congo. Croyez-moi, les hordes génocidaires africaines à sa solde ne déposeront pas la hache (la machette et la houe pour être plus contextuel) avant que le peuple congolais ne soit détruit, anéanti et exterminé…
A moins que surgisse des profondeurs de la rage collective des vaincus d’hier, un sursaut d’éveil intellectuel à grande échelle pour colmater les brèches qui nous rendent si vulnérables et de là nous unir dans un élan nouveau de défense de la sécurité de notre territoire et dans la réappropriation de notre souveraineté. Dans cette tragique situation où nous nous laissons exclure du territoire nous légué par nos ancêtres, rappelons-nous de l’avertissement de Hannah Arendt qui écrivait ceci : « l’homme ne peut être pleinement dominé qu’à condition de devenir un spécimen de l’être animal homme »[28]. Fort heureusement, nous congolais, nous ne sommes pas encore réduits à l’animalisation mais plutôt à l’animalité humaine – une animalité qui reste toujours pleine de ses redoutables ressources si notre raison humaine réussit un jour à lui dicter de l’ordre, de la discipline et une vision claire de l’avenir.
En ce moment délicat où nous vivons probablement les derniers instants d’une page des plus douloureuses de l’histoire d’occupation de la Rd Congo, avouons-nous sérieusement que tout reste possible : le meilleur comme le pire, l’affranchissement total tout comme la servitude volontaire ad aeternam. Nous savons désormais que la distinction entre le prédateur et sa proie n’est pas inscrite en nature et que par contre la relation de chasse n’est jamais à l’abri d’un retournement des positions[29]. C’est à ce retournement que nous sommes tous conviés d’œuvrer, le retournement de situation politique dans lequel les proies congolaises décident de se rassembler pour se faire chasseurs à leur tour et imposer leur volonté de liberté à eux-mêmes et à toutes les autres nations environnantes.
L’histoire d’un pouvoir, fût-il celui d’occupation d’un tiers Etat, n’est-elle pas aussi celle de nombreux rebondissements et celle des luttes pour son renversement ? Tout revient aux forces de changement de la jeunesse congolaise de se décider à se réapproprier ce pouvoir de résistance qui a été la leur jusqu’au massacre des étudiants le 04 juin 1969 et à restaurer leur union sacrée autour de l’idéal d’un Congo puissant et fort pour lequel elles se rendront désormais prêtes au sacrifice suprême. Le sort du peuple congolais en 2016 reste suspendu à la réponse qu’elles réserveront à cet appel pathétique. Qui vivra verra !
Germain Nzinga Makitu.
[1] J.-I.-N. KANYARWAWUNGA, République Démocratique du Congo. Les Générations condamnées. Déliquescence d’une société précapitaliste, Paris, Publibook, 2006, p. 133.
[2] F. MULONGO, Dix questions à Anicet Mobe. Interview du 10 juin 2009 dans http://www.reveil-fm.com
[3] A la tête du premier comité exécutif de l’UGEC, on notera Henri-Désiré Takizala comme président, Kalala Kizito comme secrétaire aux affaires internationales et Watum secrétaire aux affaires nationales ; d’Alexis Dedé chargé de la culture et de Joseph N’Singa comme trésorier de l’Union.
[4] C.K. LUMUNA SANDO, Zaïre : Quel changement pour Quelles structures?. Misère de l’opposition et faillite de l’Etat, Bruxelles, A.F.R.I.C.A., 1979, p. 127.
[5] La « Charte de Goma » consacrait la Rencontre des étudiants congolais avec le gouvernement et à l’issue de laquelle des résolutions furent prises telles que le principe de cogestion des universités et instituts supérieurs. Elle sera critiquée puis rejetée par le Bureau Politique du Mouvement Populaire de la Révolution, Monsieur Alphonse Kithima, Ministre de l’Education nationale et négociateur des Accords, fut limogé et remplacé par monsieur Mario Cardoso. Cfr. Congo-Zaïre, L’empire du crime permanent : le massacre des étudiants de Kinshasa du 5 aout 2013 dans http://www.lephareonline.net
[6] A. MOBE FANSIAMA, Ignorés de médias…Oubliés des historiographies officielles…Le Tiananmen des étudiants africains dans http://www.congoforum.be
[7] La défense des étudiants prévenus sera assurée notamment par Maitres Yoka, Nkuba, Izazaw, Makelenge tous avocats au barreau de Kinshasa.
[8] Colette BRAECKMAN résume cette perversion des esprits zaïrois en ces trois formules : la certitude que l’argent peut tout; que le mensonge est une pratique admise et la fin justifie les moyens” Cfr. C. BRAECKMAN, Le Dinosaure. Le Zaire de Mobutu, Paris, Fayard, 1991, p.190.
[9] James Kabarebe comme Chef d’Etat Major-général des Forces Armées Congolaises (FAC); Bizima Karaha comme Ministre des Affaires Etrangères etc.
[10] Il signa en effet le 6 juillet 1999 le Décret-loi n°236 portant organisation et fonctionnement des Comités du Pouvoir Populaire (en sigle CPP) en Rd Congo. Cfr. G. NZINGA MAKITU, La manipulation des médias congolais en période électorale, Médiaspaul, 2006, p. 72
[11] C. BRAECKMAN, Interview de Joseph Kabila du 4 avril 2009 dans http://www.blog.lesoir.be
[12] G. NZINGA MAKITU, Stratégie de domestication d’un peuple. Bmw comme armes de distraction massive, Paris, Edilivre, 2014, pp. 85-100.
[13] C. BRAECKMAN, Cartes sur tables : les quatre vérités du général James Kabarebe dans http://www.blog.lesoir.be
[14] L’épisode du Ministre de Finances du premier Gouvernement Kabila I en 2006, Freddy MATUNGULU qui va payer les frais pour avoir refusé d’obtempérer aux ordres d’Augustin Katumba Mwanke (un euphémisme congolais pour vouloir dire d’une manière voilée que les ordres venaient plutôt de Joseph Kabila en personne) de décaisser la somme de 50 millions de dollars du Trésor public va en payer les frais. Il sera arrêté, molesté et humilié comme un malfrat à l’aéroport de Ndjili. Au lendemain de l’incident, il ira présenter sa démission au président Kabila qui la lui concédera illico. Cfr F. SOUDAN, RDC : Joseph Kabila : Mobutu light ? dans le numéro 2612 de l’Hebdomadaire Jeune Afrique dans http://jeuneafrique.com
[15] La liste des officiers congolais assassinés est très longue et peut être consultée en lisant J.-J. WONDO, Les armées au Congo-Kinshasa. Radioscopie de la Force Publique aux FARDC, Monde Nouveau/Afrique Nouvelle, 2013, pp. 241-248.
[16] E. BALLADUR, Machiavel en démocratie. Mécanique du pouvoir, Paris, Fayard, 2006, p.88.
[17] J : SEMELIN, Purifier et détruire. Usages politiques des massacres et génocides, Paris, Seuil, 2005, 529.
[18] Ibid.., p. 538.
[19] G. CHAMAYOU, Les chasses à l’homme. Histoire et philosophie du pouvoir cynégétique, Paris, Ed. La Fabrique, 2010, p. 8.
[20] G. NZINGA MAKITU, La fabrique des opposants. Cas de Vital Kamerhe et de Moise Katumbi dans http://www.desc.org
[21] G: NZINGA MAKITU, Quelles leçons les congolais peuvent-ils tirer du génocide arménien ? du 1er mai 2015 dans http://www.nzingagermain.com
[22] A.F.C. WALLACE, Jefferson and the Indians. The tragic Fate of the First Americans, Cambridge, Berknap Press, 1999, p.221.
[23] J.-P. MBELU, Le Congo-Kinshasa et l’Afrique vendus officiellement en juin 2015(Partie 1 et Partie 2) 23 mai et 1er juin 2015 dans http://www.ingeta.com. Ces avertissements étaient également formulés bien avant par Pierre BARACYETSE, L’enjeu géopolitique des sociétés minières internationales en République Démocratique du Congo (ex-Zaïre), Bruxelles, Bizet, 1999.
[24]Nous empruntons cette formule de Damien VANDERMEERSCH, Comment devient-on génocidaire ? Et si nous étions capables de massacrer nos voisins, Louvain, GRIP, p.86.
[25] J. SEMELIN, op.cit., p. 531.
[26] G. NZINGA MAKITU, Stratégies de domestication d’un peuple, pp. 228-252
[27] Dans les relations internationales, le smart power fait référence à la combinaison des stratégies hard power et soft power. Le Center for Strategic and International Studies le définit comme une approche qui souligne une armée forte mais aussi le jeu d’alliances, des partenariats à tous les niveaux pour étendre l’influence américaine. Hillary Clinton, l’ex-Secrétaire d’Etat sous Obama I, défendra clairement ce concept lorsqu’elle affirmera que les Etats-Unis ne comptaient pas renoncer à leur puissance diplomatique et militaire mais voulaient rompre avec leur discours messianique et le recours systématique à la coercition caractérisant l’administration Bush. Cfr CSIS, Commission on Smart Power. A Smarter, a more secure America du 30 octobre 2012.
[28] H. ARENDT, Les origines du totalitarisme, Paris, Seuil, 1972, p. 197.
[29] G. CHAMAYOU, op.cit., p.9.
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par FreeDiomi le 5 juin 2015
Zoom sur le génocide des intellectuels au Congo-Kinshasa Germain Nzinga Makitu.
Zoom sur le génocide des intellectuels au Congo-Kinshasa
Germain Nzinga Makitu.Depuis l’existence de la République Démocratique du Congo, s’est avérée la triste la réalité de la chasse à l’intellectuel dans chacune de ses étapes de son histoire, soit celle coloniale (février 1885 – juin1960), soit celle dictatoriale (septembre 1960 à mai 1997) soit celle de son actuelle occupation (mai 1997 à nos jours) par des puissances étrangères. Dans cette derrière phase, cependant, cette chasse à l’homme contre le congolais cultivé prendra la tournure d’une tuerie en masse planifiée et ciblée que les historiens ne tarderont pas de qualifier d’un processus génocidaire contre les intellectuels congolais. Nous verrons dans les lignes qui suivent le visage réel de la violence contre l’élite congolaise, ses nombreux avatars historiques jusqu’à sa pleine maturation en méthode d’épuration humaine telle que pratiquée par le régime actuel.
1. Le règne du Maréchal Mobutu par la soumission des intellectuels.
En brossant l’histoire de la chasse à l’homme au Congo-Kinshasa, nous nous inscrivons dans la démarche de mettre en exergue un fragment de la longue histoire de la violence des dominants qui, dans cette partie du continent africain, font preuve des méthodes de prédation inhumaines pour reproduire des rapports de soumission instaurés depuis l’Acte de Berlin où ce vaste territoire fut livré à la merci du Monarque belge qui coupa les mains à dix millions de congolais sans que lui soit intentée un action judiciaire. Le massacre des congolais ira crescendo de Léopold II à Joseph Kabila en passant par le lieutenant-colonel Mobutu qui usurpera le pouvoir en novembre 1965. Tous ces dirigeants ne mettront pas de gant pour imposer leur régime de terreur aux citoyens de ce pays situé au cœur de l’Afrique.Et sur ce dossier, l’on se souviendra du premier massacre des étudiants congolais dont nous commémorons le 46e anniversaire ce jeudi 04 juin 2015. Et, pour paradoxal que cela paraisse, au début de sa carrière politique, Mobutu cherchera à s’entourer des universitaires. Ces derniers s’investiront dans la grande crise congolaise de septembre 1960 et dans la neutralisation du président Joseph Kasavubu et de son premier ministre Patrice Lumumba. Mobutu leur fera jouer le rôle de « pompiers » en qualité de « commissaires généraux » en attendant que la classe politique se mette d’accord.[1] Face à cette élite politique congolaise incapable de s’entendre autour d’un plan commun qui procure stabilité et croissance à leur pays, les délégués des étudiants congolais venus de Lovanium, de Bruxelles, de Liège, de Louvain, de France et des Etats-Unis se réuniront du 04 au 07 mai 1961 à Kinshasa pour « réfléchir ensemble sur l’avenir de leur pays et jeter les bases d’une organisation estudiantine capable d’éveiller chez les congolais une conscience nationale et un sens élevé des responsabilités et capable de coordonner leurs activités tant sur le plan national qu’international pour se prononcer sur toutes les questions importantes touchant les intérêts du pays»[2].
C’est à l’issue de cette grande rencontre que verra le jour l’U.G.E.C (Union Générale des Etudiants Congolais)[3] qui va créer une rupture avec l’aveuglement politique du collège des commissaires généraux qui aurait aidé le lieutenant Mobutu à confisquer temporairement le pouvoir un certain 2 septembre 1960 et que l’UGEC accusera de tirer la légitimité de son pouvoir d’un acte illicite et séditieux. L’UGEC cherchera à innover en matière de légitimité et se donnera à ce sujet un triple objectif, notamment : « susciter dans la population congolaise une prise de conscience nationale ; prendre position dans tous les problèmes à caractère national ou international touchant le Congo et enfin amener le pouvoir à procéder à une distribution équitable des immenses richesses du pays »[4].
Concomitamment à cette nouvelle dynamique estudiantine, les étudiants de Lovanium à Kinshasa vont mettre sur pied en juillet 1961 (soit deux mois après la naissance de l’UGEC) l’Association Générale des Etudiants de l’université de Lovanium (AGEL en sigle) dont les statuts seront rédigés par un certain Joseph N’Singa, jeune étudiant à la faculté de droit. Le même N’Singa présidera le premier comité exécutif de l’AGEL (juillet 1961 à octobre 1962) ; viendra ensuite le comité Matene suivi du comité de Gérard Kamanda (décembre 1963 à novembre 1964) et du comité de Hubert Makanda (décembre 1963 à juillet 1965). De 1966 à 1967, le comité AGEL sera dirigé par Mathias Nzanda Buana. Hubert Tshimpumpu présidera l’AGEL de 1967 à 1968 et François Kandolo de 1968 à 1969 qui sera l’année fatidique du massacre des étudiants.
Dès sa prise de pouvoir en novembre 1965, Mobutu se rangera d’abord du côté de l’UGEC jusqu’à son 3e Congrès en octobre 1966 où, dans ses résolutions, le comité exécutif de l’union générale des étudiants congolais passera à la vitesse supérieure en préconisant une révolution nationale, démocratique et populaire. Elle se prononcera pour la reconnaissance de la Chine communiste, l’expulsion du Congo de Roberto Holden et de FNLA et du soutien au MPLA puis demanda le retrait du Congo de l’Organisation Commune Africaine et Malgache(OCAM). Dans le contexte de la guerre froide où le Congo-Kinshasa sert de bouclier contre le communisme rampant en Afrique Centrale, le jeune président Joseph-Désiré Mobutu qui a été installé par la CIA pour ce rôle de gendarme et conseillé par Laurence Devlin, son honorable représentant au Congo, ne fera pas dans la dentelle pour mater le mouvement d’éveil de conscience des étudiants congolais. Suite à une grève illimitée des étudiants en février 1967, Mobutu signera l’ordonnance-loi pour supprimer l’UGEC qui réclamait les réformes des structures universitaires proposées par la Charte de Goma[5] pour entr’autres objectifs de s’affranchir de la tutelle de l’université de Louvain sur celle de Lovanium et de la mainmise de l’université de Liège sur l’université de Katanga. Aux yeux des étudiants, cette tutelle était un déni de l’indépendance souveraine acquise le 30 juin 1960 et reflétait en d’autres mots la sujétion politique, économique et culturelle à l’ancienne puissance coloniale.
Le manque de consensus sur ce point sensible de reformes de structures universitaires va provoquer beaucoup de frustration chez les universitaires congolais, faisant monter la tension et occasionnant de nombreux heurts avec le pouvoir en place. Pour exprimer leur mécontentement, le 04 juin 1969, les étudiants de Lovanium avec leurs collègues de l’Institut Pédagogique National et de l’Ecole Nationale d’Administration avec l’appui des syndicalistes, descendront dans les rues de Kinshasa pour une manifestation pacifique en vue de protester contre l’orientation totalitaire du nouveau régime et l’inféodation manifeste du gouvernement aux intérêts économiques et financiers belges[6]. Des militaires armés reçurent l’ordre de tirer à balles réelles dans les rangs des manifestants. Résultats : des centaines d’étudiants furent massacrés et de nombreux blessés. Des principaux meneurs furent arrêtés. Interdiction formelle fut faite aux étudiants congolais d’entrer en contact avec les ambassades étrangères mais plusieurs réussirent à gagner l’étranger et à devenir les tout premiers refugiés politiques.
Au procès du 04 août 1969, le Tribunal de première instance présidé par le juge Bonkanga et le procureur Georges Bienga représentant le Ministère public[7] condamnera 5 étudiants dont François Kandolo (président en exercice de l’AGEL) à 20 ans de prison, trois à 10 ans, dix à 2 ans. Mobutu ne s’arrêtera pas là. Il créera en 1971 l’Université Nationale du Zaïre (U.NA.ZA.) regroupant les trois grandes universités et Instituts d’enseignement supérieur sous le seul et même conseil d’administration et nommera à la tête de chaque université des personnalités dont la seule et unique qualité est la fidélité tous azimuts au régime. Lorsque deux ans plus tard, les étudiants voudront commémorer le triste anniversaire de la mort de leurs collègues, Mobutu se décidera de fermer purement et simplement l’Université Lovanium le 5 juin 1971 et d’enrôler dans l’armée pour deux ans les étudiants coupables du délit de faire mémoire du 4 juin 1969.
Mobutu réussit à miner les institutions universitaires et la qualité de leur enseignement. Pis encore, il détruira l’infrastructure de base du développement du Congo qu’est la valeur irremplaçable de la matière grise et la conscience politique nationale. Il va créer le doute et la peur de l’avenir en réduisant les capacités innovatrices de ses potentiels épigones. Il va réussir à bloquer pour très longtemps le processus de reproduction politique au Congo parce que la peur et la terreur auront atteint les profondeurs abyssales de l’intellectuel congolais.
Ce rapport de désamour entre Mobutu et les intellectuels sera de plus en plus cruel en défaveur des seconds jusqu’à la nuit du 10 au 11 mai 1990 où Mobutu ayant toujours fondé son pouvoir sur la perversion des esprits[8] décidera de nouveau d’aller à la chasse à l’homme des universitaires de Lubumbashi dont le péché fut d’avoir emboité le pas à la dynamique de multipartisme exigée par leurs condisciples de l’UNIKIN réclamant le respect des engagements de démocratisation pris à N’Sele un certain 24 avril 1990. Il fera massacrer des centaines d’étudiants dans une opération commando avec le mot de passe « lititi mboka » qui laissera la vie sauve aux seuls ressortissants de sa province d’origine. Ce énième carnage contre l’élite intellectuelle congolaise ternira pour toujours l’image politique de Mobutu et fournira à ses détracteurs des arguments solides pour son isolement diplomatique international et pour sa décadence politique.
2. Le plan 2016 de Joseph Kabila va de pair avec le génocide des intellectuels congolais.
Sans trop nous appesantir sur la désastreuse orientation politique de Laurent-Désiré Kabila, nous soulignerons au passage comment dès sa prise de pouvoir, Mzee affichera un mépris total contre l’élite congolaise en faisant le choix lamentable et coûteux pour l’avenir du pays, de nommer les ressortissants rwandais à des postes-clé des institutions nationales[9] ; de remplacer via son Décret-loi n° 236[10] le Haut-Conseil de la République-Parlement de Transition (HCR-PT) par ses minables Comités de Pouvoir Populaire (CPP) qui nous ramenaient cinquante ans en arrière et dans la composition desquels les « législateurs » étaient cooptés d’après leur capacité à faire le griot du Prince. Mzee ira trop loin à l’article 16 du même Décret-loi lorsqu’il cherchera, à l’instar de l’organisation de son maquis de Fizi, à organiser le peuple congolais en Assemblée Populaire (AP) dont la mission serait d’assurer la défense civile et la sécurité en lieu et place des institutions républicaines comme l’Armée Nationale Congolaise dont il va vider de sa sève pensante en liquidant les hauts gradés des FAZ ou en les envoyant en rééducation via le Service Civil au Katanga ou au Kitona au Bas-Congo où des milliers parmi nos vaillants officiers qui ont choisi de servir le pays sous le nouveau régime mourront de famine et de maladie.La visée principale de la présente étude se focalise sur la marque politique de Joseph Kabila qui plus que le mépris de son supposé père, va procéder purement et simplement au pogrom des intellectuels congolais. Son pouvoir consistera à éliminer systématiquement tout cerveau qui cherchera à comprendre ses méthodes sordides de gouvernance ou se laissera porter dans les velléités de réveiller la conscience endormie des congolais.
L’auteur de ces lignes, dans une récente étude, a attiré l’attention de tout esprit averti sur l’interview accordée par Joseph Kabila à Colette Braeckman[11] et au cours de laquelle le président congolais prétendait chercher dix à quinze congolais pour reconstruire le Congo. Je démontrais que ce fut bien un subterfuge de communication politique pour vouloir faire passer deux messages à l’opinion internationale[12]. Primo, il insinuait insidieusement à l’opinion publique de prendre les congolaises et les congolais non pour ce qu’ils sont réellement mais au prisme de l’image que lui voulait en faire, en l’occurrence tous des minables BMW, des citoyens incapables de rien sinon bons à boire, à danser et forniquer. Mais en réalité ceci n’est ni sa pensée profonde ni celle de son mentor rwandais James Kabarebe qui, à son tour, déclarera le 29 août 2012 toujours au micro de Colette Braeckman[13] que l’Armée congolaise était incapable d’écraser même un cancrelat.
Joseph Kabila, à l’instar de James Kabarebe, sait très bien que le Congo regorge de centaines de milliers d’intellectuels sérieux qui lui ont enseigné le BABA des méandres politiques congolais et qui sont donc encore capables de redresser la barre, si lui Kabila, l’actuel capitaine du bateau Congo arrivait à imprimer une volonté politique ferme et à indiquer un cap clair à poursuivre. Joseph Kabila sait que ces intellectuels sont à mêmes de l’aider à remettre debout ce grand pays qui est devenu la risée du monde. Mais c’est tout le contraire de la prospérité du Congo qu’il cherche ! C’est plutôt un Congo affaibli qui l’arrange ! Et voilà libellé sur ces entrefaites le deuxième message sibyllin qui est à la fois le cœur de notre étude. En prétendant se mettre en quête de dix à quinze intellectuels, Joseph Kabila veut se donner la légitimité d’éradiquer des centaines des milliers d’intellectuels congolais qu’il n’a pas le bonheur de voir pulluler par-ci par-là et qui constituent une menace à son projet final. Il entend à effacer leurs traces en silence, sans trop de bruit ni laisser de traces du bourreau. La meilleure manière, pour ce faire, c’est de nier leur existence avant même leur mise à mort pour qu’en étant tués, personne ne s’en aperçoive.
C’est pour cette raison propre à lui-même qu’au lieu de chercher réellement ces intellectuels, il s’emploie plutôt à les éliminer méthodiquement, tuant tous ceux qui émergent du lot de corruption et de prévarication[14]. Dans tous les secteurs de la vie nationale (politique, armée, parlement, université, presse libre, université, église etc.), les exemples sont légion où , sur ses quatorze ans de pouvoir, nous pouvons faire le bilan chaotique et macabre de la chasse à l’homme organisée par le soldat Kabila au profit de ceux qui concoctent le plan d’extermination du peuple congolais jumelé à celui d’occupation et de balkanisation totale de son territoire.
Il utilise pour ce faire toutes les cruautés et toutes les ruses possibles pour mener à bien cette entreprise exterminatrice des intellectuels : il se les nomme comme proches collaborateurs pour mieux les asphyxier (Guillaume Samba Kaputo ; Augustin Katumba Mwanke ; Vangu Mambuene ; Félix Mbunza Mabe ; Myra Ndjoku Manyanga etc.) ;
il les envoie au front tout en les exposant à la puissance de feu ennemie (Le commandant Martin Mbiye Tshimanga ; colonel Mamadou Ndala ; le général Lucien Bahuma Ambamba ; le général Mulimbi Mabilo; le général de Brigade Bekazwa Bakundulu ; le colonel Ntondele Mithay; le colonel Kajuba Selenge ; le colonel Vondi Nzita ; le colonel Ndoma Muteke[15] etc.); il les jette en prison où ils meurent à petit feu (Eugène Diomi, Jean-Claude Muyambo, Constatin Nono Lutula ; Eddy Kapend ; Rocky Byamungu ; général Jean Yav Nawej etc.) ou expirent suite aux coups et blessures (Armand Tungulu ; Albert Lukusa Luvungu etc.); il organise des guet-apens pour piéger sa proie et lui tordre le cou (Floribert Chebeya ; Fidèle Bazama ; Serge Maheshe etc. ) ; il organise des descentes punitives diurnes/nocturnes aux domiciles de ses victimes pour les assommer devant le regard hagard de leurs enfants (Mzee Laurent-Désiré Kabila ; Frank Ngyke ; Bapuwa Mwamba ; Daniel Boteti ; Aimée Kabila, Lajos Bidiu etc.) ; il les fait massacrer par sa soldatesque dans les campus universitaires (Fiston Nzomambu ; Michel Mbayi Ntumba etc.) comme ce fut le cas le 20 janvier 2015 dernier quand il ne les isole pas à Kinshasa ou dans d’autres villes du pays, les poussant à l’indigence, à la pauvreté extrêmes et au traumatisme psychique d’avoir tout perdu (Victor Mpoyo ; Dominique Sakombi) ou en tuant en masse tout en les jetant dans les fosses communes ( Adeptes de Bundu dia Kongo à Boma ; les manifestants de janvier 2015 à Maluku et à Kasangulu etc.) pour maintenir l’anonymat de leur identité et de leur disparition. La liste des cerveaux congolais assassinés est loin d’être exhaustive mais elle traduit l’état d’hécatombe qui s’abat sur le Congo-Kinshasa.
Et à ceux et à celles qui ont eu accès aux secrets des alcôves et rendus susceptibles de le disqualifier, il réserve le sort d’empoisonnement dont l’ingénierie létale qualifiée de sixième chantier par les kinoises et les kinois met tout congolais sous la peur bleue d’être la prochaine victime. Quand il ne peut plus flouer l’opinion internationale à cause des informations relayées par la fronde intellectuelle congolaise de la diaspora, il s’organise pour la torpiller de l’intérieur, l’infiltrer et plus récemment faire miroiter à ses illustres membres, des promesses mirobolantes pour les faire rentrer au pays en raison des postes politiques à leur pourvoir avec l’intention cachée de les débaucher à moyen terme et de leur faire perdre tout le crédit moral nécessaire à tout combat de libération.
Mais il importe de faire le tri entre la méthode prédatrice de Mobutu et celle de Kabila
La première distinction porte d’abord sur le contexte politique du régime. Le Maréchal Mobutu a exercé sa domination dans un contexte bien précis de la dictature et Joseph Kabila dans celui de l’occupation du pays par des forces étrangères. Pendant la dictature, le Zaïre est resté souverain même si le peuple n’exerçait pas l’effectivité de sa souveraineté. Du moins le territoire congolais a réussi à être sauvegardé contre les appétits gloutons de ses neuf voisins.En revanche, durant l’occupation qui a caractérisé l’arrivée au pouvoir de l’AFDL, la Rd Congo perdra la quasi intégralité de son territoire qui, soit dans les zones sous contrôle des miliciens soit dans les zones sous contrôle gouvernemental, sera occupé par des armées étrangères dont la Monusco et les forces armées rwandaises déguisées en milices. La Rd Congo en se laissant faussement « libérer » par des forces étrangères a péché par excès de naïveté politique et paiera chèrement d’avoir cru qu’il peut exister de l’amitié et de la fraternité entre les peuples de CEPGL. Le résultat est là : le grand Zaïre se laisse dominer par des voisins lilliputiens. Il a perdu de sa superbe et de son identité congolaise avec une armée mixée et une population brassée à dessein avec des peuplades voisines à qui sont attribués frauduleusement des passeports congolais, n’attendant que le jour J pour sonner le tocsin de l’occupation et l’exploitation complètes de son sol et sous-sol. Il a perdu enfin la souveraineté de se décider sur son propre destin national de par l’infiltration à outrance des ses institutions républicaines (Parlement ; Exécutif ; Judiciaire et les Forces Armées Nationales Congolaises) par des taupes travaillant à la solde du cheval de Troie rwandais pour la défense des intérêts étrangers.
Il y a dans ce dernier cas un brassage des populations à grande échelle à telle enseigne que l’on ne sait plus qui est congolais et qui ne l’est pas et qu’au final les congolais, les ayant-droit de ce vaste territoire, n’ont plus voix au chapitre dans l’orientation qu’ils voudraient donner à leur futur. Ils ne contrôlent pratiquement plus rien puisque toutes les décisions sont désormais dictées soit de Kigali soit de Kampala. Et pour la réussite complète de ce projet titanesque, Joseph Kabila qui dirige par machiavélisme tient à mâter les intellectuels (ceux de diaspora et ceux locaux) qui exercent une influence immense sur les couches populaires via les réseaux sociaux, qui détiennent le pouvoir de détruire sa réputation créée sur les fausses apparences d’un homme dévoué pour la cause du pays qu’il détruit en sous-main dans tous ses secteurs vitaux. Joseph Kabila sait que ces intellectuels peuvent discréditer l’ambitieux projet de ses commanditaires là où ceux-là prennent l’audace critique de dévoiler au grand jour les stratégies d’occupation conçues en secret. Il n’a qu’une seule hantise : éliminer ces personnes qui se sont constitués des infatigables éclaireurs de conscience et d’éveilleurs d’esprit de leur peuple[16] et ne lui font pas allégeance.
La deuxième distinction entre la destruction durant la dictature sous Mobutu et celle durant l’occupation sous Kabila tient aux mobiles profonds qui guident l’action politique de ces deux dirigeants congolais. Si Mobutu a détruit l’élite intellectuelle par volonté de la soumettre ou de l’instrumentaliser pour la pérennité de son régime totalitaire, Joseph Kabila lui cherche à la détruire à longueur des journées avec l’objectif de l’éradiquer. Le but de ce dernier n’est pas tant la soumission des intellectuels congolais à sa politique totalitaire que l’élimination de cette fraction pensante qui met un frein aux convoitises des richesses congolaises par d’autres Etats voisins. Ainsi donc, selon l’entendement des stratèges rwandais, les éradiquer ouvrirait la voie libre à l’accomplissement de leur plan.
En nettoyant l’espace congolais de la présence d’un Autre jugé indésirable et/ou dangereux, ces stratèges croient réussir à déraciner le mal contagieux et faire aboutir plus facilement leur guerre de conquête territoriale. Ils évoluent avec la logique politique de « Ote-toi de là que je m’y mette ! » Le procédé de massacre, associé au pillage et au viol, est jugé le meilleur moyen de se faire comprendre et de hâter le départ des personnes classées indésirables. Se faisant plus radicaux, ils considèrent qu’il y a un « Autre en trop » sur un territoire qu’ils veulent pour eux seuls. Le discours de fond des rwandais ou de Kabila, c’est bien cette logique d’exclusion totale des intellectuels congolais dans ce dilemme de sécurité : « C’est eux ou nous ».[17]
La troisième distinction concerne les figures de l’ennemi. Au processus de destruction-soumission pratiquée par Mobutu pour asseoir son pouvoir sur la durée, la figure de l’ennemi (l’intellectuel) prend ainsi le visage du « suspect ». Une dynamique de suspicion répandra un parfum nauséabond de violence dans tout le corps social. Chaque individu, quel qu’il soit, intellectuel ou paysan, qui pense, réfléchit et émet un avis contraire à celui du Parti-Etat devient potentiellement un suspect. Dès lors qu’il est arrêté, ce suspect est déjà coupable, son arrestation servant de preuve de sa culpabilité.
Dans la destruction-éradication telle que pratiquée sous le régime de Joseph Kabila, en revanche, le processus de destruction se focalise sur l’identité des individus définis comme appartenant à cet « Autre en trop »[18]. Je parlais ci-haut de la chasse à l’homme de l’intellectuel au Congo-Kinshasa. Que ce soit la chasse-poursuite ou la chasse expulsion, Grégoire Chamayou nous prévient que « toute chasse à l’homme s’accompagne d’une théorie de sa proie, qui dit pourquoi, en vertu de quelle différence, de quelle distinction, certains peuvent être chassés et d’autres pas. »[19]
La chasse qui capture et qui tue obéit à des critères secrets dans l’esprit du prédateur. Dans le cas de figure, c’est l’identité de l’intellectuel qui trahit à l’avance ceux des congolais qui usent de leur capacité réflexive et critique pour servir des veilleurs de conscience en prenant le risque d’alerter les opérateurs politiques des erreurs à éviter et de la bonne direction à prendre pour la bonne gouvernance du pays. Ces intellectuels-là constituent pour Kabila des coupables parce qu’universitaires ou anciens élèves des académies militaires maitrisant les arcanes du pouvoir et capables de déceler sa ruse propre. Ils sont d’avance coupables parce qu’appartenant à la crème intellectuelle capable d’innover, de chambouler un plan secret ou d’éveiller la conscience nationale en vue de l’exercice de sa souveraineté.
Avant même d’être arrêtés, ils sont déjà condamnés. Leur situation est exactement inverse de la précédente où ils étaient en paix dès lors qu’ils se laissaient cooptés dans l’appareil politique du Parti-Etat. Ceci dit, la nature de la violence qui en résulte n’est pas la même. Flottante sous Mobutu juste pour créer la peur et la soumission, la violence se concentrera sous Joseph Kabila sur des cibles précises qu’il s’agit d’extraire du corps social contaminé par leur présence. Cette destruction-éradication visera à détruire et à éradiquer un sous-groupe avant l’extinction programmée du grand groupe dont il fait partie. Selon Jacques Semelin, un expert des questions de violences extrêmes et de crimes de masse et directeur de recherche au CNRS, c’est dans ce second cas que la notion du génocide prend tout son sens.
A l’étape actuelle du combat pour la libération du Congo, les intellectuels constituent la seule catégorie des congolais qui fait peur à Joseph Kabila dans l’accomplissement de ses desseins politiques. Cela va sans dire qu’il n’éprouve aucune crainte vis-à-vis des puissances internationales ni de la Troïka parce qu’elles sont tout acquises au projet pour lequel il a été placé au Palais de la Nation. Il n’éprouve aucune crainte vis-à-vis des institutions républicaines congolaises car la chambre haute et chambre basse, les cours et tribunaux sont déjà inféodés à son pouvoir. Il n’éprouve que mépris et condescendance envers la soi-disant opposition congolaise qui est sa propre marque de fabrique[20] qu’il a ainsi l’opportunité de manipuler à sa guise dans cette espèce de bal de chauves où ceux qui se disent opposants la journée acceptent la nuit tombante des cartons des dollars comme prix de vente de leurs consciences des élus du peuple. Seuls ces intellectuels qui refusent ses avances et ses faveurs lui donnent des insomnies et c’est sur eux que se focalise sa volonté exterminatrice comme jadis les nazis le firent sur l’élite intellectuelle Juive et Polonaise ou les Turcs l’appliquèrent sur les intellectuels Arméniens.[21] D’après son entendement, ces intellectuels ne méritent que deux demeures : la tombe ou la prison.
C’est donc sur cette couche sociale bien déterminée que Joseph Kabila entend appliquer à court et moyen termes soit avec férocité soit avec ruse la méthode empruntée du président américain Thomas Jefferson qui dans sa hargne contre les populations indiennes (premiers occupants de l’actuel USA) disait ceci : « Si nous sommes contraints de lever la hache contre une tribu, nous ne devons jamais la reposer avant que cette tribu soit exterminée ou repoussée au-delà de Mississipi. Dans la guerre, ils tueront certains d’entre nous, nous devons les détruire tous. »[22].
Ce paradigme génocidaire qui est le fer de lance du pouvoir de Kabila entend procéder à un nettoyage de toutes les poches de résistance avant la date-butoir de décembre 2016 où il pourra prétendre rempiler pour un nouveau mandat sans plus aucune crainte parce qu’il aura réussi soit à éliminer physiquement les têtes pensantes (assassinats) soit à les corrompre (mort morale) soit à les rallier au camp politique de la Majorité présidentielle (mort symbolique) après le semblant de dialogue ou des concertations annoncés avec l’opposition congolaise ou ce qu’il en reste de nominal. Les résistants de la diaspora qui ont choisi de rentrer au pays en vue de participer à ce dialogue ou à ces concertations nationales doivent savoir qu’ils se font un suicide politique et doivent s’attendre à un traitement impitoyable de la Vipère qui se laisse approcher de sa proie pour mieux l’enrouler et l’asphyxier.
Quoi qu’il en soit de tous ces procédés de strangulation politique, l’objectif politique aura été atteint, notamment celui de créer les conditions optimales à la phase décisive pour laquelle les armées rwandaises et ougandaises seraient entrées sur le sol congolais derrière la veste politique d’un congolais dont la naïveté politique a trahi puis condamné tout un peuple en signant des Accords de Lemera ou en percevant des millions de dollars des multinationales en vue de vendre des pans entiers du territoire congolais au plus offrant. Pour ces nouveaux arrivants rwandais et ougandais, plus que chasser le dictateur Mobutu, c’est surtout et avant tout l’occupation et l’implosion du grand territoire congolais qu’il visait dès leur première conquête du pouvoir contre Juvénal Habyarimana. La chute de ce dernier puis celle de Mobutu ne faisaient que baliser le chemin au projet le plus important qui tenait Paul Kagame à cœur, à savoir l’occupation du Congo et l’exploitation de ses richesses. Joseph Kabila est là à Kinshasa comme son gouverneur pour l’exécution finale de cette sale besogne qui est en train de toucher à son point culminant d’expropriation publique où il ne s’agira plus seulement de faire disparaitre un peuple de sa terre, mais de la terre tout court. Nous avons tout intérêt de prendre très au sérieux le cri d’alarme lancé par Jean-Pierre MBELU[23] lorsqu’il prédit la vente pure et simple du Congo durant cette année 2015.
En effet, lorsque l’appareil de l’Etat se mue en entreprise criminelle[24], quand l’Etat congolais laisse libre cours aux groupes criminels à Beni où les hommes sont égorgés quotidiennement à l’arme blanche, quand les instruments de protection du peuple se pervertissent en appareils d’assassinats et d’extermination d’un peuple, dans ce contexte de multiplication des pratiques des assassinats ciblés et de « nettoyages » assimilables à l’intellecticide ou au politicide, la violence contre l’élite intellectuelle au Congo-Kinshasa a franchi le seuil de purification des groupes humains indésirables et dangereux pour enfin arriver à « découper » le corps d’un peuple de sa tête pensante.
Le mandataire numéro Un de l’Etat chargé de protéger le peuple congolais s’autorise à découper la matière grise du corps social, à en raboter les aspérités, en en extirpant les éléments contagieux et impurs, jusqu’à les écraser tous sans plus de scrupules[25]. Cette métaphore du chirurgien attribuable à Sigmund Bauman exprime à sa façon l’imaginaire politique archétypal tel qu’il est conçu dans les visées secrètes de Kabila et de ses maitres à penser de l’Est.
Au-delà de cette vente aux enchères du Congo, c’est le sort du peuple congolais qui me préoccupe au plus haut point. Comme je l’ai déjà signalé dans mon livre[26], le triple schéma yankee d’extermination, de marginalisation et de balkanisation sera appliqué au même moment, à l’instar du Smart Power[27], pour obtenir des résultats plus efficaces. Qu’on se souvienne que le pays dirigé de main de fer par Thomas Jefferson est le même qui aujourd’hui exerce la tutelle sur les occupants actuels du Congo-Kinshasa et en constitue, dans l’ordre hiérarchique, le cerveau moteur qui dicte les ordres aux puissances régionales qui envahissent la Rd Congo. Croyez-moi, les hordes génocidaires africaines à sa solde ne déposeront pas la hache (la machette et la houe pour être plus contextuel) avant que le peuple congolais ne soit détruit, anéanti et exterminé…
A moins que surgisse des profondeurs de la rage collective des vaincus d’hier, un sursaut d’éveil intellectuel à grande échelle pour colmater les brèches qui nous rendent si vulnérables et de là nous unir dans un élan nouveau de défense de la sécurité de notre territoire et dans la réappropriation de notre souveraineté. Dans cette tragique situation où nous nous laissons exclure du territoire nous légué par nos ancêtres, rappelons-nous de l’avertissement de Hannah Arendt qui écrivait ceci : « l’homme ne peut être pleinement dominé qu’à condition de devenir un spécimen de l’être animal homme »[28]. Fort heureusement, nous congolais, nous ne sommes pas encore réduits à l’animalisation mais plutôt à l’animalité humaine – une animalité qui reste toujours pleine de ses redoutables ressources si notre raison humaine réussit un jour à lui dicter de l’ordre, de la discipline et une vision claire de l’avenir.
En ce moment délicat où nous vivons probablement les derniers instants d’une page des plus douloureuses de l’histoire d’occupation de la Rd Congo, avouons-nous sérieusement que tout reste possible : le meilleur comme le pire, l’affranchissement total tout comme la servitude volontaire ad aeternam. Nous savons désormais que la distinction entre le prédateur et sa proie n’est pas inscrite en nature et que par contre la relation de chasse n’est jamais à l’abri d’un retournement des positions[29]. C’est à ce retournement que nous sommes tous conviés d’œuvrer, le retournement de situation politique dans lequel les proies congolaises décident de se rassembler pour se faire chasseurs à leur tour et imposer leur volonté de liberté à eux-mêmes et à toutes les autres nations environnantes.
L’histoire d’un pouvoir, fût-il celui d’occupation d’un tiers Etat, n’est-elle pas aussi celle de nombreux rebondissements et celle des luttes pour son renversement ? Tout revient aux forces de changement de la jeunesse congolaise de se décider à se réapproprier ce pouvoir de résistance qui a été la leur jusqu’au massacre des étudiants le 04 juin 1969 et à restaurer leur union sacrée autour de l’idéal d’un Congo puissant et fort pour lequel elles se rendront désormais prêtes au sacrifice suprême. Le sort du peuple congolais en 2016 reste suspendu à la réponse qu’elles réserveront à cet appel pathétique. Qui vivra verra !
Germain Nzinga Makitu.
[1] J.-I.-N. KANYARWAWUNGA, République Démocratique du Congo. Les Générations condamnées. Déliquescence d’une société précapitaliste, Paris, Publibook, 2006, p. 133.
[2] F. MULONGO, Dix questions à Anicet Mobe. Interview du 10 juin 2009 dans http://www.reveil-fm.com
[3] A la tête du premier comité exécutif de l’UGEC, on notera Henri-Désiré Takizala comme président, Kalala Kizito comme secrétaire aux affaires internationales et Watum secrétaire aux affaires nationales ; d’Alexis Dedé chargé de la culture et de Joseph N’Singa comme trésorier de l’Union.
[4] C.K. LUMUNA SANDO, Zaïre : Quel changement pour Quelles structures?. Misère de l’opposition et faillite de l’Etat, Bruxelles, A.F.R.I.C.A., 1979, p. 127.
[5] La « Charte de Goma » consacrait la Rencontre des étudiants congolais avec le gouvernement et à l’issue de laquelle des résolutions furent prises telles que le principe de cogestion des universités et instituts supérieurs. Elle sera critiquée puis rejetée par le Bureau Politique du Mouvement Populaire de la Révolution, Monsieur Alphonse Kithima, Ministre de l’Education nationale et négociateur des Accords, fut limogé et remplacé par monsieur Mario Cardoso. Cfr. Congo-Zaïre, L’empire du crime permanent : le massacre des étudiants de Kinshasa du 5 aout 2013 dans http://www.lephareonline.net
[6] A. MOBE FANSIAMA, Ignorés de médias…Oubliés des historiographies officielles…Le Tiananmen des étudiants africains dans http://www.congoforum.be
[7] La défense des étudiants prévenus sera assurée notamment par Maitres Yoka, Nkuba, Izazaw, Makelenge tous avocats au barreau de Kinshasa.
[8] Colette BRAECKMAN résume cette perversion des esprits zaïrois en ces trois formules : la certitude que l’argent peut tout; que le mensonge est une pratique admise et la fin justifie les moyens” Cfr. C. BRAECKMAN, Le Dinosaure. Le Zaire de Mobutu, Paris, Fayard, 1991, p.190.
[9] James Kabarebe comme Chef d’Etat Major-général des Forces Armées Congolaises (FAC); Bizima Karaha comme Ministre des Affaires Etrangères etc.
[10] Il signa en effet le 6 juillet 1999 le Décret-loi n°236 portant organisation et fonctionnement des Comités du Pouvoir Populaire (en sigle CPP) en Rd Congo. Cfr. G. NZINGA MAKITU, La manipulation des médias congolais en période électorale, Médiaspaul, 2006, p. 72
[11] C. BRAECKMAN, Interview de Joseph Kabila du 4 avril 2009 dans http://www.blog.lesoir.be
[12] G. NZINGA MAKITU, Stratégie de domestication d’un peuple. Bmw comme armes de distraction massive, Paris, Edilivre, 2014, pp. 85-100.
[13] C. BRAECKMAN, Cartes sur tables : les quatre vérités du général James Kabarebe dans http://www.blog.lesoir.be
[14] L’épisode du Ministre de Finances du premier Gouvernement Kabila I en 2006, Freddy MATUNGULU qui va payer les frais pour avoir refusé d’obtempérer aux ordres d’Augustin Katumba Mwanke (un euphémisme congolais pour vouloir dire d’une manière voilée que les ordres venaient plutôt de Joseph Kabila en personne) de décaisser la somme de 50 millions de dollars du Trésor public va en payer les frais. Il sera arrêté, molesté et humilié comme un malfrat à l’aéroport de Ndjili. Au lendemain de l’incident, il ira présenter sa démission au président Kabila qui la lui concédera illico. Cfr F. SOUDAN, RDC : Joseph Kabila : Mobutu light ? dans le numéro 2612 de l’Hebdomadaire Jeune Afrique dans http://jeuneafrique.com
[15] La liste des officiers congolais assassinés est très longue et peut être consultée en lisant J.-J. WONDO, Les armées au Congo-Kinshasa. Radioscopie de la Force Publique aux FARDC, Monde Nouveau/Afrique Nouvelle, 2013, pp. 241-248.
[16] E. BALLADUR, Machiavel en démocratie. Mécanique du pouvoir, Paris, Fayard, 2006, p.88.
[17] J : SEMELIN, Purifier et détruire. Usages politiques des massacres et génocides, Paris, Seuil, 2005, 529.
[18] Ibid.., p. 538.
[19] G. CHAMAYOU, Les chasses à l’homme. Histoire et philosophie du pouvoir cynégétique, Paris, Ed. La Fabrique, 2010, p. 8.
[20] G. NZINGA MAKITU, La fabrique des opposants. Cas de Vital Kamerhe et de Moise Katumbi dans http://www.desc.org
[21] G: NZINGA MAKITU, Quelles leçons les congolais peuvent-ils tirer du génocide arménien ? du 1er mai 2015 dans http://www.nzingagermain.com
[22] A.F.C. WALLACE, Jefferson and the Indians. The tragic Fate of the First Americans, Cambridge, Berknap Press, 1999, p.221.
[23] J.-P. MBELU, Le Congo-Kinshasa et l’Afrique vendus officiellement en juin 2015(Partie 1 et Partie 2) 23 mai et 1er juin 2015 dans http://www.ingeta.com. Ces avertissements étaient également formulés bien avant par Pierre BARACYETSE, L’enjeu géopolitique des sociétés minières internationales en République Démocratique du Congo (ex-Zaïre), Bruxelles, Bizet, 1999.
[24]Nous empruntons cette formule de Damien VANDERMEERSCH, Comment devient-on génocidaire ? Et si nous étions capables de massacrer nos voisins, Louvain, GRIP, p.86.
[25] J. SEMELIN, op.cit., p. 531.
[26] G. NZINGA MAKITU, Stratégies de domestication d’un peuple, pp. 228-252
[27] Dans les relations internationales, le smart power fait référence à la combinaison des stratégies hard power et soft power. Le Center for Strategic and International Studies le définit comme une approche qui souligne une armée forte mais aussi le jeu d’alliances, des partenariats à tous les niveaux pour étendre l’influence américaine. Hillary Clinton, l’ex-Secrétaire d’Etat sous Obama I, défendra clairement ce concept lorsqu’elle affirmera que les Etats-Unis ne comptaient pas renoncer à leur puissance diplomatique et militaire mais voulaient rompre avec leur discours messianique et le recours systématique à la coercition caractérisant l’administration Bush. Cfr CSIS, Commission on Smart Power. A Smarter, a more secure America du 30 octobre 2012.
[28] H. ARENDT, Les origines du totalitarisme, Paris, Seuil, 1972, p. 197.
[29] G. CHAMAYOU, op.cit., p.9.
– See more at: http://desc-wondo.org/zoom-sur-le-genocide-des-intellectuels-au-congo-kinshasa-germain-nzinga-makitu/#sthash.wHAJ54Kd.dpuf
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
LE SG DE LA DEMOCRATIE CHRETIENNE, M. FREDDY KITA, INVITE DU CONGRES DU PS FRANCAIS A POITIERS: AVEC FELIX TSHISEKEDI ET LES REPRESENTANTS DU MOUVEMENT CITOYEN "BALAI CITOYEN" DU BURKINA FASO
KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
Freddy Kita, SG de la Démocratie Chrétienne (DC), un VIP au Congrès du Parti Socialiste à Poitiers /FREDDY MULONGO
par FreeDiomi le 10 juin 2015
Congrès du PS à Poitiers, Freddy Kita, le Secrétaire Général de la Démocratie Chrétienne (DC). Photo Réveil FM International Invité VIP du 77 è congrès du Parti Socialiste à Poitiers, Freddy Kita, le Secrétaire Général de la Démocratie Chrétienne (DC) se bonifie en politique. Il devient de plus en plus la Force tranquille. Celui qui martèle que son président Eugène Diomi Ndongala, est le prisonnier politique d’alias Joseph Kabila, est entrain de gagner son pari. Depuis que Freddy Kita a pris son bâton de pèlerin pour sillonner le monde, expliquer, convaincre et gagner la bataille de l’opinion internationale, Eugène Diomi Ndongala, victime d’un régime arbitraire, est de plus en plus connu en Occident qu’alias Joseph Kabila, l’incapacitaire de Kingakati qui dirige par défi, la République démocratique du Congo.Congrès du PS à Poitiers, Freddy Kita, le Secrétaire Général de la Démocratie Chrétienne (DC). Photo Réveil FM InternationalEn enfermant arbitrairement Monsieur Eugène Diomi Ndongala à la prison de Makala, après un complot avec des preuves farfelues, alias Joseph Kabila, ses sbires et apparatchiks ventripotents corrompus croyaient pâlir l’étoile politique du président de la Démocratie Chrétienne. C’est le contraire qui est entrain de se produire, l’opinion internationale s’intéresse de plus en plus au cas Diomi Ndongala. Attention donc à l’effet boomerang. En Afrique, il est arrivé qu’un président de la République, usurpateur, tricheur aille en prison et un prisonnier politique occupe le fauteuil présidentiel. Freddy Kita, Manuel Valls à Poitiers. Photo Réveil FM InternationalFreddy Kita, Felix Tshisekedi et Laurent Fabius à Poitiers. Photo Réveil FM InternationalHarlem Désir et Freddy Kita à Poitiers. Photo Réveil FM internationalFreddy Kita étoffe, enfile et boutonne de mieux en mieux son costume d’acteur politique de premier plan. C’est le Secrétaire Général de la Démocratie Chrétienne qui a accueilli les délégués africains invités au congrès du Parti Socialiste à Poitiers.Freddy Kita et Mathias Ndzon du Congo-Brazzaville. Photo Réveil FM internationalFreddy Kita et Mathias Ndzon du Congo-Brazzaville. Photo Réveil FM internationalFreddy Kita et Mathias Ndzon du Congo-Brazzaville. Photo Réveil FM internationalFreddy Kita et Ousmane Tanor Dieng, Secrétaire Général du parti Socialiste Sénégalais. Photo Réveil FM InternationalLire la suite
http://www.reveil-fm.com/index.php/2015/06/10/5601-freddy-kita-sg-de-la-democratie-chretienne-dc-un-vip-au-congres-du-parti-socialiste-a-poitiers
par FreeDiomi le 10 juin 2015
Freddy Kita, SG de la Démocratie Chrétienne (DC), un VIP au Congrès du Parti Socialiste à Poitiers
Par Freddy Mulongo, mercredi 10 juin 2015 à 11:54 :: Radio Réveil FM InternationalCongrès du PS à Poitiers, Freddy Kita, le Secrétaire Général de la Démocratie Chrétienne (DC). Photo Réveil FM International Invité VIP du 77 è congrès du Parti Socialiste à Poitiers, Freddy Kita, le Secrétaire Général de la Démocratie Chrétienne (DC) se bonifie en politique. Il devient de plus en plus la Force tranquille. Celui qui martèle que son président Eugène Diomi Ndongala, est le prisonnier politique d’alias Joseph Kabila, est entrain de gagner son pari. Depuis que Freddy Kita a pris son bâton de pèlerin pour sillonner le monde, expliquer, convaincre et gagner la bataille de l’opinion internationale, Eugène Diomi Ndongala, victime d’un régime arbitraire, est de plus en plus connu en Occident qu’alias Joseph Kabila, l’incapacitaire de Kingakati qui dirige par défi, la République démocratique du Congo.Congrès du PS à Poitiers, Freddy Kita, le Secrétaire Général de la Démocratie Chrétienne (DC). Photo Réveil FM InternationalEn enfermant arbitrairement Monsieur Eugène Diomi Ndongala à la prison de Makala, après un complot avec des preuves farfelues, alias Joseph Kabila, ses sbires et apparatchiks ventripotents corrompus croyaient pâlir l’étoile politique du président de la Démocratie Chrétienne. C’est le contraire qui est entrain de se produire, l’opinion internationale s’intéresse de plus en plus au cas Diomi Ndongala. Attention donc à l’effet boomerang. En Afrique, il est arrivé qu’un président de la République, usurpateur, tricheur aille en prison et un prisonnier politique occupe le fauteuil présidentiel. Freddy Kita, Manuel Valls à Poitiers. Photo Réveil FM InternationalFreddy Kita, Felix Tshisekedi et Laurent Fabius à Poitiers. Photo Réveil FM InternationalHarlem Désir et Freddy Kita à Poitiers. Photo Réveil FM internationalFreddy Kita étoffe, enfile et boutonne de mieux en mieux son costume d’acteur politique de premier plan. C’est le Secrétaire Général de la Démocratie Chrétienne qui a accueilli les délégués africains invités au congrès du Parti Socialiste à Poitiers.Freddy Kita et Mathias Ndzon du Congo-Brazzaville. Photo Réveil FM internationalFreddy Kita et Mathias Ndzon du Congo-Brazzaville. Photo Réveil FM internationalFreddy Kita et Mathias Ndzon du Congo-Brazzaville. Photo Réveil FM internationalFreddy Kita et Ousmane Tanor Dieng, Secrétaire Général du parti Socialiste Sénégalais. Photo Réveil FM InternationalLire la suite
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KOTA
Re: EUGENE DIOMI NDONGALA, LE PRISONNIER POLITIQUE DU REGIME KABILA
[*]LES DOSSIERS DE LA DEMOCRATIE CHRETIENNE SUR L’ACTUALITE DE LA RDC ET DU MONDE
POUR L’EGLISE CATHOLIQUE, L’EGLISE KIMABNGUISTE, L’UDPS, KENGO, MBIKAY, KANKU, LA SOCIETE CIVILE…PAS DE NEGOCIATION POLITIQUE POSSIBLE SANS LIBERATION PREALABLE DE M. DIOMI NDONGALA / L’INTERPRETE
par FreeDiomi le 11 juin 2015
Pendant que les trois services spéciaux principaux du présent règne politique kabiliste auraient reçu mission de détecter, avant le jour <<J>>, les auteurs de la tentative de mise en échec du dialogue congolais souhaité par le président Joseph Kabila afin de les neutraliser,
Même les Kimbanguistes penseraient la même chose en considérant que le peuple Kongo est une entité humaine sacrée et qu’on ne doit pas régulièrement fouler au pied comme cela n’en finirait pas de se faire à son encontre par le régime politique kabiliste. Ils trouveraient que si le prophète Simon Kimbangu était vivant en ces jours-ci, il ne supporterait pas les coups de pieds que les siens n’arrêterait pas de subir de la part du présent régime de ce pays.
Pendant le règne de Mzee L-D Kabila, et pendant que ce dernier avait mis fin à toute sorte d’activités politiques, c’était encore l’opposant politique Eugène Diomi Ndongala qui avait eu le courage de s’y opposer et avait créé une structure spéciale dénommée << Front pour la Survie de la Démocratie, FSD>> avec comme conséquence qu’il avait été arrêté pour ce faire.
L’INTERPRETE 11/06/2015
http://democratiechretienne.org/2015/06/11/pour-leglise-catholique-leglise-kimabnguiste-ludps-kengo-mbikay-kanku-la-societe-civile-pas-de-negociation-politique-possible-sans-liberation-prealable-de-m-diomi-ndongala-linterpre/
POUR L’EGLISE CATHOLIQUE, L’EGLISE KIMABNGUISTE, L’UDPS, KENGO, MBIKAY, KANKU, LA SOCIETE CIVILE…PAS DE NEGOCIATION POLITIQUE POSSIBLE SANS LIBERATION PREALABLE DE M. DIOMI NDONGALA / L’INTERPRETE
par FreeDiomi le 11 juin 2015
COURSE CONTRE LA MONTRE AU SEIN DES TROIS SERVICES SPECIAUX KABILISTES DANS LE STYLE DE <<QUI SERA LE PREMIER A DETECTER – AVANT LE JOUR J – LES AUTEURS DE LA TENTATIVE DE LA MISE EN ECHEC DU DIALOGUE CONGOLAIS SOUHAITE PAR JOSEPH KABILA>> TANDIS QUE POUR LES NE-KONGO, L’EGLISE CATHOLIQUE, L’EGLISE KIMBANGUISTE, L’UDPS ET LEON KENGO WA DONDO, PAS DE NEGOTIATION POLITIQUE POSSIBLE AVEC LE PRECITE SANS LIBERATION PREALABLE DE M. DIOMI NDONGALA.
Pendant que les trois services spéciaux principaux du présent règne politique kabiliste auraient reçu mission de détecter, avant le jour <<J>>, les auteurs de la tentative de mise en échec du dialogue congolais souhaité par le président Joseph Kabila afin de les neutraliser,
les Ne Kongo, l’Eglise catholique, l’Eglise kimbanguiste, L’UDPS de M. Etienne Tshisekedi et l’UCFC de M. Léon Kengo wa Dondo, trouverait qu’il ne serait pas possible de négocier avec l’autorité morale de la Majorité Présidentielle (MP) sans libération préalable de l’opposant radical Eugène Diomi Ndongala. Aussi vrai que c’est ce dernier qui est l’inspirateur depuis février 2012, des négociations politiques actuelles sur le point d’être organisées dans le pays.
Les Ne Kongo ne supporteraient pas que ce soient toujours les Bakongo qui continuent à être principalement persécutés dans la politique intérieure de ce pays par le président Joseph Kabila qui n’arrêterait pas peut-être de les prendre pour des faibles et c’est pour cela qu’ils voudraient laver cette fois-ci l’affront que leur fait régulièrement subir le présent numéro un du pays.
Le député national Eugène Diomi Dongala, pour ceux qui ne le savent pas, a été persécuté politiquement depuis l’époque de la Deuxième République en passant par celle du Mzee L-D Kabila jusque pendant le présent règne politique de Joseph Kabila.
Pendant la longue transition politique mobutienne, il avait été le seul opposant à avoir dénoncé publiquement les injections dans la masse monétaire locale de faux billets de Zaïre-monnaie à partir de Mbandaka, dans la province de L’Equateur, et ce pendant que M. Léon Kengo wa Dondo était le premier ministre de l’époque. Conséquence ? Ils avaient été mis aux arrêts et à la disposition de la justice militaire.Pendant le règne de Mzee L-D Kabila, et pendant que ce dernier avait mis fin à toute sorte d’activités politiques, c’était encore l’opposant politique Eugène Diomi Ndongala qui avait eu le courage de s’y opposer et avait créé une structure spéciale dénommée << Front pour la Survie de la Démocratie, FSD>> avec comme conséquence qu’il avait été arrêté pour ce faire.
Il convient de rappeler ici l’opposant politique Eugène Diomi Ndongala avait été arrêté 15 fois pendant le règne de Mzee L-D Kabila et que c’était chaque trois mois que des barbouzes kabilistes faisaient irruption dans sa résidence de Binza Mont Fleuri pour l’arrêter.
Le fait qu’il a été malmené, encore que plusieurs fois pendant le règne politique de Joseph Kabila, montre que ce dernier est un opposant politique véritable. Politologue de formation, Eugène Diomi Ndongala est un politicien placé dans la catégorie non-violents et de non vindicatifs en dépit de plusieurs tracasseries lui faites subir par le régime de Joseph Kabila.
La preuve ? M. léon Kengo wa Dondo dont il avait dénoncé les turpitudes administratives en rapport avec la fausse monnaie sur le franc congolais, ne lui a pas gardé une dent aujourd’hui et c’est pour cela qu’il exigerait la mise en liberté de ce dernier avant l’organisation de négociations politiques souhaitées par Joseph Kabila. C’est ainsi que l’UDPS de M. Etienne Tshisekedi abonderait dans le même sens. Il ne faut pas oublier qu’en 2012 lorsque M. Eugène Diomi Ndongala avait présenté à M. Etienne Tshisekedi son idée sur l’organisation d’une négotiation politique avec M. Joseph Kabila, et bien que cette idée est récupérée par le même Joseph Kabila, le président de l’UDPS avait refusé de l’accepter. Malgré cela, M. Eugène Diomi Ndongala était allé loin dans cette négociation tenant à ce que ce soit M. Laurent Monsegwo Pasinya qui puisse en présider les travaux en cas de son acceptation par le président Joseph Kabila.
Mais voilà qu’aujourd’hui le même Joseph Kabila a capitalisé pour son compte l’idée relative à l’organisation de cette négociation telle que souhaitée, en février 2012, par Eugène Diomi Ndongala mais tout en se mettant en tête de continuer à maintenir le concerné en prison. Ce qui n’est pas normal.
C’est ainsi que l’Eglise catholique s’en tient également à la libération de M. Eugène Diomi Ndongala por rendre possible l’organisation de ses négociations faute de quoi rien ne pourrait se faire. Cela, pour la simple raison que M. Eugène Diomi Ndongala a commencé subitement à être regardé tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays comme l’homme central de ces négociations souhaitées par Joseph Kabila.
http://democratiechretienne.org/2015/06/11/pour-leglise-catholique-leglise-kimabnguiste-ludps-kengo-mbikay-kanku-la-societe-civile-pas-de-negociation-politique-possible-sans-liberation-prealable-de-m-diomi-ndongala-linterpre/
KOTA
Steve Mbikayi à la prison de Makala pour recenser les prisonniers politiques
Steve Mbikayi à la prison de Makala pour recenser les prisonniers politiques
le 11 juin 2015
11 juin 2015
(KINSHASA)- Quatre jours après sa rencontre avec le président Kabila, le chef de file de l’opposition nationaliste, Steve Mbikayi est descendu à la prison centrale de Kinshasa pour recenser les prisonniers politiques. ‘‘J’ai vu Diomi, Ewanga, Christpoher Ngoyi, Mike Mukebayi, Muyambo, Yangambi, je les ai vu tous. Il y a aussi le groupe
Mlc et je pense que le président de la république avait raison de me dire d’établir la liste’’, a indiqué Steve Mbikayi, le patron du Parti Travailliste au sortir de la prison. L’initiateur de la Nouvelle classe politique et sociale est passé Yangambi, chaque pavillon Yangambi, s’informer de la situation des uns et des autres. Yangambi, des gens qui
croupissent en prison des années et des années sans être jugés et parfois sans raison, a-t-il constaté. Son souhait, c’est de terminer rapidement ses investigations et Yangambi, la liste pour que le président de la république fasse un geste de cœur à l’occasion de la fête de l’indépendance le 30 juin. ‘‘Vous savez qu’il n’y a aucun
membre de mon parti là-bas, ni de l’opposition nationaliste mais si nous menons cette démarche, c’est par amour et notre obligation de défendre tous les citoyens congolais’’, assure l’opposant élu de la Tshangu. Si le chef de l’état peut donner me cadeau de l’indépendance à la nation, la libération des prisonniers politiques,
ça sera une bonne chose’’, a affirmé Mbikayi. Selon lui, tous les prisonniers politiques rencontrés ont été d’accord avec cette démarche. Ainsi, il a demandé à ces collègues de l’opposition de dialoguer. ‘‘Si vous aimez votre fils, vous ne pouvez pas insulter la personne qui le prend en otage. Si vous faites ça, càd vous ne l’aimez
pas. Si vous l’aimez réellement, vous devez négociez, approchez les preneurs d’otages pour obtenir sa libération’’, a ajouté Mbikayi. L’opposant s’est dit certain qu’au dépôt de sa liste, le chef de l’état va agir parce que, assure-t-il, c’est sa parole d’honneur. Après Makala, Mbikayi a promis de se rendre dans d’autres prisons pour
faire le même travail. Le président du Parti Travailliste pense que c’est sa mission de défendre tous les citoyens congolais et qu’il le fera jusqu’au bout.
7/7 cd
le 11 juin 2015
11 juin 2015
(KINSHASA)- Quatre jours après sa rencontre avec le président Kabila, le chef de file de l’opposition nationaliste, Steve Mbikayi est descendu à la prison centrale de Kinshasa pour recenser les prisonniers politiques. ‘‘J’ai vu Diomi, Ewanga, Christpoher Ngoyi, Mike Mukebayi, Muyambo, Yangambi, je les ai vu tous. Il y a aussi le groupe
Mlc et je pense que le président de la république avait raison de me dire d’établir la liste’’, a indiqué Steve Mbikayi, le patron du Parti Travailliste au sortir de la prison. L’initiateur de la Nouvelle classe politique et sociale est passé Yangambi, chaque pavillon Yangambi, s’informer de la situation des uns et des autres. Yangambi, des gens qui
croupissent en prison des années et des années sans être jugés et parfois sans raison, a-t-il constaté. Son souhait, c’est de terminer rapidement ses investigations et Yangambi, la liste pour que le président de la république fasse un geste de cœur à l’occasion de la fête de l’indépendance le 30 juin. ‘‘Vous savez qu’il n’y a aucun
membre de mon parti là-bas, ni de l’opposition nationaliste mais si nous menons cette démarche, c’est par amour et notre obligation de défendre tous les citoyens congolais’’, assure l’opposant élu de la Tshangu. Si le chef de l’état peut donner me cadeau de l’indépendance à la nation, la libération des prisonniers politiques,
ça sera une bonne chose’’, a affirmé Mbikayi. Selon lui, tous les prisonniers politiques rencontrés ont été d’accord avec cette démarche. Ainsi, il a demandé à ces collègues de l’opposition de dialoguer. ‘‘Si vous aimez votre fils, vous ne pouvez pas insulter la personne qui le prend en otage. Si vous faites ça, càd vous ne l’aimez
pas. Si vous l’aimez réellement, vous devez négociez, approchez les preneurs d’otages pour obtenir sa libération’’, a ajouté Mbikayi. L’opposant s’est dit certain qu’au dépôt de sa liste, le chef de l’état va agir parce que, assure-t-il, c’est sa parole d’honneur. Après Makala, Mbikayi a promis de se rendre dans d’autres prisons pour
faire le même travail. Le président du Parti Travailliste pense que c’est sa mission de défendre tous les citoyens congolais et qu’il le fera jusqu’au bout.
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